VULCAIN

Report by Seb 747

Premier concert de l’année pour moi ce soir et me voilà reparti au Bouffon de la Taverne à Genève. En cette fin d’après-midi, je m’en vais retrouver mes années de jeunesse. En effet, VULCAIN, le groupe fondé par les frères PUZIO dans les 80’s est de retour à Genève, ville où ils avaient enregistré leurs premiers vinyles. Mais passons-là la nostalgie et revenons au déroulement de ce concert.

Connaissant les lieux par cœur, je sais que qu’il ne faut pas que je tarde si je ne veux pas avoir à me garer à des kilomètres…  et ce d’autant plus que ce soir ça pourrait bien être full ! Des orages ont été annoncés pour toute la journée mais, les forces métalliques étant avec nous, ils ne se sont pas manifestés. De toute façon, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, cela ne m’aurait pas empêché, contre vents et marées, d’aller voir VULCAIN. Surtout sur une date aussi proche de chez moi !

Arrivés sur place, on nous dit qu’il va falloir attendre un peu avant que le concert ne commence. Une petite demie-heure plus tard, nous sommes de retour et vu le nombre de personnes qui patientent devant l’entrée, je me dis qu’il va falloir jouer des coudes pour bien se placer. Je m’attendais à voir du monde mais pas autant que ça ! Je me faufile vite dans la salle où le premier groupe attaque ses premiers accords. Chouette, je suis pile poil devant !

DISINTEGRATOR

C’est par « Atomic Death » que DISINTEGRATOR, groupe de heavy thrash originaire de Genève nous accueille.  Lunettes noires, fausse moustache – histoire d’être raccord avec ses camarades, tous barbus et moustachus – le chanteur attaque pied au plancher et… paroles dans la main. Mdr.

Manque de bol pour les photos, la machine à fog est de retour ! On y voit à peine à deux mètres avec la fumée et le jeu de lumières est  quasi inexistant… En plus, ça devient limite respirable dans cette config’ de salle. Je ne suis pas sûr du bon usage du fog dans ces circonstances mais bon, les goûts et les couleurs…

Cela n’empêche pas les DISINTEGRATOR de frapper un grand coup et de nous montrer ce qu’ils valent ! Le style pratiqué par ces cinq genevois est un thrash qui tâche, entre SLAYER et ANTHRAX avec des légères incursions chez PANTERA. On sent tout de suite la motivation de ces musiciens remontés comme des coucous (suisses, bien entendu).

Le chanteur jette sa moustache dans le public dès l’entame du second morceau en nous rassurant « Ne vous inquiétez pas, c’est une fausse ». Une bonne ambiance règne sur scène et les musiciens, même si leur musique est bien exécutée, ne se prennent pas au sérieux. Le batteur, porte même un T-shirt du PMU et un chapeau de paille orne sa tête. Et voilà que notre nouvel ami chanteur jette ses lunettes noires dans le public en annonçant que c’est un cadeau. Elles reviennent sur scène et il les rejette en insistant sur le côté gratuit. Tout le monde se marre.

Comme la place pour les cinq membres du groupe est relativement petite, ils ne bougent que très peu mais cela ne les empêchent pas de headbanguer comme des malades.

Les titres s’enchaînent et la bonne humeur du groupe est contagieuse ; d’ailleurs, quatre péruviens venus de derrière le public, viennent secouer leurs crinières devant la scène durant trois de leur morceaux, impressionnant le groupe !

C’est sur un cover de TED NUGENT « Cat Scratch Fever » que se termine ce set fort intéressant, même si le son très moyen nous a empêché d’apprécier ce groupe à sa juste valeur. Dommage.

COSMOSONIC

Maintenant, c’est au tour de COSMOSONIC de s’installer sur scène, et pour moi, le temps de dire bonjour aux copains et copines. Vu le monde dans la salle, la pause hydratation, ce sera pour plus tard. Comme j’ai déjà vu le groupe à l’Usine en première partie de MONSTER MAGNET en juin dernier, je sais déjà à quoi m’en tenir. Ou pas.

Dès les premiers accords, c’est à un nouveau titre auquel nous avons droit – d’ailleurs, c’est marqué « nouveau » sur leur set list. Mdr ! La puissance qui se dégage du groupe est phénoménale. Je me rappelais vaguement de ce qu’était leur musique mais là, des souvenirs remontent à la surface de mon cerveau et me frappent à grand coups de riffs d’une impressionnante lourdeur… D’autant plus, qu’étant collé au bord de la scène, je me les prends en pleine face !

Le son s’est amélioré même si, par instants, quelques bugs viennent perturber l’écoute. DADA, le chanteur – et également membre de BAK XIII – est totalement possédé par ses chansons et on ne peut s’empêcher de le regarder. Les expressions de son visage sont démentielles. Il est totalement hanté par ses morceaux. En plus, il a une voix qui décoiffe et fait courber l’échine. Le public très nombreux réagit bien aux nombreuses chansons.

BISON, le massif bassiste fait des ronds de basse sans précédents. Il ne joue qu’avec ses doigts, ce qui ajoute de la puissance aux morceaux. Je pense même que « ZUCKIGNOLE » le guitariste est accordé aussi bas que lui.

La lourdeur des titres impressionne encore plus dans cette salle. Le public est exsangue, livide, complètement vidé de toute son énergie par la musique énorme de ces musicos. Je jette un coup d’œil et je vois tout ce beau monde headbanguer à s’en briser la nuque, fermant les yeux pour mieux apprécier cette musique. C’est phénoménal !

Tiens, je viens juste de remarquer qu’ils avaient changé de deuxième guitariste et que, comme en juin, ils ont invité CESAR l’harmoniciste de THE TRAP pour jouer sur « Save Me ». Super morceau. Et quel musicien ! On se régale.

La suite n’est pas sans éloges et le groupe donne tout ce qu’il a. On a même droit à un autre inédit appelé « dernier » sur la setlist. Re mdr.

Eux aussi, ne se prennent pas trop au sérieux et, perso, je trouve ça cool. Les musiciens se montrent très dynamiques sur scène et les frappes du batteur, tellement planqué que j’ai du mal à savoir si c’est le même que la dernière fois, alourdissent encore plus le propos. C’est sur le titre « A Night With The Devil » (surnommé Zuzu sur la set list) que le Cosmos Sonique fini de nous achever.

VULCAIN

C’est maintenant à VULCAIN, le groupe vedette de ce soir, d’arpenter la scène et de faire vibrer le public.

La foule trépigne d’impatience, l’ambiance est brûlante et il fait de plus en plus chaud. Tiens, les quatre péruviens de tout à l’heure sont devant la scène. Ils ont l’air chaud-bouillants, eux aussi. Bon, il faut dire, que l’alcool à l’air de couler à flots ! Le public se chauffe dès l’arrivée des musiciens.

Nous voici pris dans la forge de VULCAIN qui entame bille en tête par « Rock ‘n’ Roll Secours », le fameux titre éponyme du premier full-length. Il n’en faut pas plus pour que le public montre son enthousiasme en se télescopant joyeusement dans les premiers rangs. J’ai tout comme l’impression que ça va se compliquer pour les photos. Lol.

Alors que « Blueberry Blues » finit de résonner, nous sommes pris d’assaut par « Avec Vous ». « Un hommage au public, sans qui nous ne serions pas là », nous dit DANIEL PUZIO, guitariste de son état. Tiré de leur dernier album en date « V8 » qui date déjà d’il y a 4 ans, ce morceau finit de faire bouger la foule.

Il faut dire que les hits qui s’enchaînent les uns derrière les autres, ne sont pas piqués des hannetons ! « Call Of Duty », un autre titre de 2013, « Les Damnés » où le public hurle à tue-tête et scande les refrains… Tout ça mis bout à bout régale un public bien présent dans une salle remplie à ras bord. Et voilà que nos amis péruviens se lancent dans du crowdsurfing, vite suivis par le reste des fous furieux qui constituent une bonne partie des premiers rangs. On a même du mal à se tenir debout, c’est pour dire !

VULCAIN

On continue avec « Derrière les Cartes », titre tiré de l’album « Transition ». Là, la foule se calme un peu. Ça laisse le temps à DANIEL de nous proposer un inédit. Celui-ci s’appelle « Vinyle » et est bien ancré dans le style du forgeron. Quasiment tous les albums sont passés en revue ce soir, à part peut-être « Stoppe la Machine », dernier album du groupe avant la reformation.

Les deux frangins s’en donnent à cœur joie et multiplient les riffs ravageurs. VINCENT PUZIO a, comme son frère, en permanence le sourire. On sent qu’il est heureux d’être sur scène.

MARC VAREZ, se lève de derrière sa batterie, les baguettes sur le front. Ça y est, les index et les auriculaires levés du premier rang, les riffs de DANIEL suivis des ronds de basse de VINCENT annoncent l’arrivée du « Fils de Lucifer ». Le public hurle son bonheur ! L’ambiance devant la scène est incroyable. Le public enchaîne les pogos, c’est de la folie.

« Limite », titre de « V8 », vient calmer un peu l’ambiance. Il est vrai que ce sont surtout les vieux morceaux des 80’s qui ont la faveur de la salle.

« Genève ! » interpelle MARC. « Ça fait longtemps qu’on n’est pas revenus vous voir ! On a gardé de bons souvenir avec vous… et les filles aussi d’ailleurs ! On vous remercie d’être là ce soir. À cette époque, votre télévision nous avait permis d’enregistrer un clip ! Ce titre s’appelle : « Soviet Suprême » ! ». Et voilà que les pogos reprennent de plus belle ! L’ambiance est complètement chaotique. C’est à se demander comment font les frères PUZIO pour garder leur calme.  Les deux roadies qui se tiennent en arrière de scène font bien leur boulot. Virant de scène les canettes de bières écrasées, les vestes qui se retrouvent sur scène et les fans un peu trop fans justement.

VULCAIN

C’est à force de forger qu’on devient forgeron et ça se voit. Ce soir, les premières pages du hard-rock français nous sont présentées. La légende est toujours en marche !

« Overdose » et un autre inédit, « Héros », en hommage à nos chers disparus font monter la pression. Une fois n’est pas coutume, le groupe anime la foule comme personne d’autre. La température n’a même pas besoin de monter, elle est déjà brûlante ! Les crowdsurfing et les pogos continuent de s’enchaîner. Il devient de plus en plus compliqué de prendre correctement des photos.

« En Vrac », viendra calmer l’ardeur des afficionados avant qu’ils ne se reprennent sur « Vulcain ». La puissance que le groupe déchaîne dans le public est surprenante, mais peu étonnante quand on connait la pouvoir de feu du forgeron des enfers. Et puis, le public est bien entraîné par nos amis péruviens qui connaissent les paroles par cœur. Du coup, lorsque je relirai les interviews de musiciens internationaux parlant de l’ambiance de dingue qui règne dans les concerts en Amérique du Sud, je serais d’avis de les croire, parce que, vu le foutoir qu’ils mettent à quatre, j’imagine ce que ce doit être quand ils sont des milliers !

« L’Enfer » conclut le set sous les hurlements de la foule bien compacte.

Efficace, énergique, bon esprit, même si encore une fois le son laisse à désirer, les VULCAIN ont mis l’ambiance. Ils quittent d’ailleurs la scène tout sourire. Mais, évidemment, le public en redemande et manifeste sa joie avec fracas. « Cabrooon ! » « Alcooooolllll !! » « Vooooouuuuulllllkkkkkiiiiinnnnn !!! » hurle un des péruviens. Le reste du public le suit et continue d’acclamer le nom du groupe dans une ambiance survoltée.

Les musiciens regagnent la scène, toujours avec cette banane qui ne quitte pas leur visages. « Vous en voulez encore ? » demande DANIEL. « Ouais !! » répond la foule qui hurle de joie. Déboule donc dans les enceintes du Bouffon de la Taverne deux hits incontournables du groupe, j’ai nommé « Bosser » et « Ebony ».

VULCAIN finit sur les rotules mais pas sans rendre un dernier hommage à LEMMY avec « We are the Roadcrew ». Les deux roadies viennent au-devant de la scène, ainsi que BISON, le bassiste des COSMOSONIC pour chanter en chœur. Je suis aux anges, d’autant plus que DANIEL chante les paroles en français.

Ça y est, c’est fini. « Vous avez le temps pour une dernière chanson ? » demande DANIEL. MARC est descendu de sa batterie et vient avec ses camarades chanter le dernier morceau. Et quel titre, vous demandez-vous ? Eh bien, c’est élémentaire mon cher Watson, la fameuse « Digue du Cul » ! C’est sur cette immortelle chanson que VULCAIN conclut son set tout simplement grandiose et dans une ambiance de folie. Ils ont tout simplement cassé la baraque !

La sortie de la salle se faisant avec une petite bousculade, il est temps pour nous de rentrer. Et qu’est-ce qu’on écoute sur le chemin du retour ? Le dernier VULCAIN, bien sûr.

Un grand merci à Legu Legu pour cette mémorable soirée !

 

PS post parution de Ti-Rickou : on nous signale en régie que les péruviens sont en fait des équatoriens. Seb, je te mets à l’espagnol rapide !!! 

VULCAIN

POPA CHUBBY

Heu, on est en 2018 depuis 28 jours et je n’ai toujours pas fait mon premier concert de l’année ! Je suis maudit en ce début d’année : soit il n’y a rien qui me corresponde en concert, soit il y a de la neige, soit le concert est annulé ! En fin bref, les Dieux du Rock me jouent des tours. Je vais commencer à déprimer moi, ce doit être le manque.

Allez, là ça sent bon. C’est aujourd’hui et c’est avec une grande excitation que je prends la direction de Lyon et plus particulièrement du Transbordeur. Le concert est à 20h, je ne prends pas de risque, j’arrive une heure à l(avance. Je suis aux taquets je vous dit ! Il n’y a pas de première partie et je ne veux pas louper une miette de POPA CHUBBY ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais mon premier concert de l’année est placé sous le signe du blues-rock et de la guitare.

Le Transbo se remplit petit à petit et ça commence à l’heure.

DAN KEYES

Heu… il n’y a que le clavier ! C’est normal, Docteur Rock ?? Bah oui, DAVE KEYES nous fait une première partie ! Il nous dit qu’il jouera 30 minutes…. Heu…. 30 minutes de piano ? Content Ti-Rickou…. Bon, c’est parti pour une séance de boogy woogy, de blues. C’est clair, il touche grave ! Il est heureux de jouer là, comme çà avec la lumière sur lui. Il faut aimer le style, of course, sinon l’autoroute n’est pas loin, ou de manière radicale, la zone fumeur et son stand hamburgers maison de tueurs ! Tiens, je vais choisir ça, moi. Pas que DAVE KEYES ne joue pas bien mais ce n’est pas mon truc trop longtemps. La guitare me manque et j’ai faim !!

Le temps de manger un putain de mega hamburger avec des frites aux épices (Miam !!!) qu’il a fini. La pause va être de courte durée.

Et c’est parti ! POPA CHUBBY se met sur le côté gauche de la scène, sur une chaise. Il est entouré d’amplis. Eh oui, il joue assis, accompagné, bien-sûr d’un clavier, d’un bassiste et d’un batteur.

Le Transbo est bien rempli. Pas plein mais très bien rempli… et ça s’entend pour l’arrivée du groupe.

D’entrée de jeu, je vois que POPA est en forme. Il a la pêche et affiche un mega sourire. Et ça part fort dans le blues-rock qu’on aime !

Bon, évidemment, POAPA CHUBBY ne se roule pas par terre, ne fait pas de grand écart en tenant sa guitare dans le dos mais l’expression de son visage quand il joue montre qu’il donne tout son coeur, son feeling, son âme. Il ne se contente pas de jouer de la musique, il la vit. Il est le blues, le blues-rock méchant, teigneux ou le blues qui vient tout simplement faire du bien à l âme. Même s’il joue du blues, qu’il est souriant entre les morceaux, sa sangle de guitare avec une main qui fuck, les autocollants de soutien à un Mc sur sa guitare nous rappellent que c’est un rebelle, un blues-man punk-rocker.

C’est marrant comme une guitare peu paraître petite entre ses mains, mais putain, il sait s’en servir ! Il joue grave. Sa guitare et ses doigts ne font qu’un. Et quel feeling !

Sa partie rythmique  (batteur et bassiste) est mega efficace et très solide, à l’écoute de POPA pour ses envolées solo. C’est vraiment important car lorsqu’il joue, il part comme il le sent et il faut être raccord !

Grosse set list ce soir. Bien sûr, mélange de blues, de blues-rock, de compos et de covers. Je ne vois pas le temps passer. Tiens, un cover de HENDRIX a plus de deux heures de set… ça sent la fin…. ou pas ! Cette rythmique, c’est bien sûr LED ZEPP ! Et quel cover de LED ZEPP ! Passé à la sauce POPA CHUBBY, c’est tout bonnement excellent !! La cerise sur le cake, la mousse sur la bière…

Bref, le concert se termine en apothéose. Les musiciens saluent le public et POPA fait signe qu’il arrive pour les dédicaces. Et en moins de temps qu’il n’en faut à la salle pour entamer le mouvement de départ qu’il est déjà à la table merch’ pour dédicacer ses albums, faire des photos – et ce toujours avec le sourire… Pour la plus grande joie des fans qui se bousculent pour acheter du merch’ ou prendre des photos avec lui, ramener un souvenir de cette soirée… En plus de leurs sourires banane ! 

Moi, je redescends doucement. Je ne regrette pas d’avoir attendu pour faire mon premier concert de l’année car ce soir c’était vraiment un gros concert que POPA nous a fait. Et à ceux qui se demandent pourquoi je chronique un concert de blues, je répondrai que déjà mon instrument préféré, c’est la guitare et que POPA CHUBBY est l’un des meilleurs dans cet art. Et comme le disait notre feu grand penseur national, « tout vient du blues » !!!!

Merci à Eldorado pour cette soirée !!!

POPA CHUBBY

Chroniques Metal : Février 2018

Label : Adulruna

Sortie : 01 février 2018

Alors là, je vous emmène en voyage, destination la Russie, et plus particulièrement Moscou, pour découvrir “The legacy of Atlantis” de Imperial Age. Ce groupe oeuvre dans du metal symphonique avec un chanteur et deux chanteuses et leur petit dernier est un context album. Bref, il raconte une histoire.

Dès le début, on comprend que le groupe est russe, même si le chant est en anglais. La musique et la façon de chanter sentent la Place Rouge. Ils ont vraiment une autre sonorité que les groupes du genre. En plus, les 3 voix sont en parfaite harmonie.

L’album est superbe. On part vraiment en voyage avec eux et tout est cool. On se laisse emmener par les voix, les harmonies. C’est vraiment un CD qui vous transporte. C’est aussi un groupe qui l’a fait de manière différente et c’est bigrement efficace.

Amoureux du genre, foncez sur cet album les yeux fermés. Pour ma part, c’est bien évidemment un coup de coeur pour ce groupe venu du froid pour nous apporter de la chaleur.

.

Label : Burger Records Redeyes

Sortie : 02 février 2018

Je suis mega content de retrouver les Punk hard rockeurs norvégiens de TURBONEGRO ! Je suis bien fan de ce groupe de disjonctés. Ils ont leur univers à eux et ce n’est pas pour rien qu’ils ont une grosse fan base. Je suis donc aux taquets pour leur nouveau CD.

Euh…. qu’est-ce qu’ils nous ont fait là, les mecs ? Mis à part 3 ou 4 morceaux bien punk hard, c’est – comme dirait ma femme – dansant !! Le clavier est mega présent et donne aux morceaux un côté pompeux presque discos. Putain, là j’hallucine, ils ont pété un câble !

Le premier moment de stupeur passée, je vérifie le CD au cas où ce ne soit pas en fait un Turbonegro. Je le remets… Même joueur, rejoue. Après 2 autres écoutes, à part 5 morceaux, on est dans du rock dansant avec des côtés prog’. Billy Idol, sort de leurs corps !! C’est bien fait mais trop RTL2 pour moi… et surtout plus de côté hargneux, plus de cette folie qui faisait d’eux un groupe à part.

Tu m’as déçu Batman. J’espère juste que c’est un accident de parcours et qu’il sera réglé au prochain album. Evidemment, ce n’est que mon avis et comme vous le savez, les avis c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un.

.

Label : Mighty Music

Sortie : 02 février 2018

J’ai découvert ce groupe isérois en septembre dernier lors du Leym’Fest (dans l’Ain) et j’avais bien aimé leur univers et leur rock metal moderne. C’est donc plutôt content que j’ai reçu leur nouveau bébé. Il s’appelle “Fast forward” et comporte 11 morceaux chantés en anglais.

Pour le style, je décrirai ce qu’ils font comme du metal rock moderne et le chanteur a une superbe voix. Les morceaux sont tout de suite adoptés par tes oreilles ; c’est mélodique mais avec de l’énergie et du gros son… Sans oublier les grosses rythmique mettent en valeur les mélodies et la voix.

D’accord, c’est assez sombre et un peu froid mais l’album vaut la peine d’être écouter car ce groupe a un truc bien à lui. En plus, avec “Fast forward”, le groupe monte encore d’un cran.

.

Label : AFM Records

Sortie : 09 février 2018

Vous aimez Whitesnake, Deep Purple, Rainbow et consorts ? Si oui, vous allez être heureux car avec Voodoo Circle vous serez en terrain connu. Le chanteur a changé depuis le précédent album et c’est Herbie Langhs (Avantasia, Seventh Avenue) qui a rejoint Mat Sinner et les sien pour ce “Raised on rock”.

D’entrée de jeu, ça le fait. Il est parfait dans ce registre hard blues. C’est mega bien produit, les morceaux donnent envie de taper du pied et de se niquer la nuque. Bien sûr, l’influence des groupes cités plus haut y est mais en plus il y a parfois un côté Gotthard qui apparaît. C’est trop bon un croisement Gotthard, Whistesnake. Ca  donne des compos qui vont te faire retrouver la banane, te faire headbanguer en mode kangourou, te faire sortir en maillot de bain dans la neige. C’est ça le second effet Kiss Cool de cet album.

Ouah, je retrouve le sourire, moi ! “Ahahahah”, je chante avec eux, je suis bien et heureux. “You promised me heaven”, “Where is the world we love” m’emmènent en balade, que demander de plus ?

Un vrai coup de coeur pour cet album qui risque de passer bien souvent sur ma platine !

.

Label : Rock of Angels Records

Sortie : 23 février 2018

CD + DVD

S’il y avait un album qui était attendu, c’était sans conteste celui d’Öblivion. Depuis la création du groupe par Joe et David Amore, ex-chanteur et batteur de Nightmare, Steph Rabilloud – ex-guitariste de Nightmare – et de Markus Fortunato et Florian Lagoutte, on attendait la sortie de leur bébé comme le petit hardos  attend sa bière à un concert car leurs prestations live et leur plaisir de jouer ensemble laissait présager le meilleur.

Déjà, la pochette (temple en ruine) est sympa et donne envie de rentrer dans leur monde. L’intro prolonge cette impression et le 2e morceau nous entraîne instantanément avec eux dans leur univers heavy power metal. Ils attaquent par un morceau rapide où ils nous font comprendre qu’ils sont là et bien là. Joe est impérial. Je ne suis pas forcément objectif en ce qui concerne Joe car je fais partie de ceux qui adorent sa voix, son timbre, sa texture. Mais là, je vous promets que ça le fait grave !

Le 3e morceau ralentit un peu le tempo pour qu’on puisse reprendre notre souffle… ou pas car c’est un morceau dans la tradition power metal. Moi, je suis aux anges. J’adore ! 

C’est très inspiré. Bon, je ne vais pas faire du titre à titre, à vous de le découvrir. En tout cas, les 11 morceaux de ce “Resilience” feront le bonheur des esgourdes des fans du genre.

On attendait cet album et on avait raison. Avec “Resilience”, Öblivion nous montre que c’est un groupe avec qui il faudra compter. L’alchimie a fonctionné. Ah oui, cerise sur le cake ou mousse sur la bière (au choix), le CD est accompagné d’un live enregistré en septembre 2017 au Leym’Fest. Je n’ai pas encore vu le DVD mais j’étais à ce festival et vue l’ambiance ce soir-là, je suis mega heureux !! 2018 commence fort bien ma foi. Ah oui, j’ai oublié : forcément album coup de coeur Ti-moi-même !!

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Alors what is Coreleoni  ? Non, ce n’est pas une nouvelle variété de pâtes italiennes, c’est un projet monté par Leo Leoni, guitariste et fondateur du mega groupe suisse Gotthard. Je ne vais pas vous raconter l’histoire mais Steve Lee, le chanteur originel du groupe, est décédé en 2010. Le groupe continue avec Nic Maeder au chant. En 2017, Leo monte Coreleoni avec des membres de Gotthard et autres, dont Ronnie Romero (Lords of Black, Rainbow) pour reprendre des morceaux du début de Gotthard. Ils les ré-enregistrent pour remettre ces morceaux en lumière avec un oeil neuf ou plutôt une autre oreille.

Donc je ne vous cache pas que je n’était pas forcément emballé par ce pitch. Fan de Gotthard et de Steve Lee devant l’éternel, je pouvais comprendre la sortie d’un live… mais sortir un CD ?

Alors maintenant, je vous livre mon avis brut après diverses écoutes. C’est méga bien fait, les morceaux choisis sont bien-sûr superbes, Ronnie Romero a une superbe voix, ça colle. En revanche, je ne comprends vraiment pas l’intérêt pour les fans car si je veux écouter “Anytime, Anywhere”‘, je vais me mettre l’original avec l’irremplaçable Steve Lee ! 

Continuer Gotthard, OK, ça a du sens. Reprendre des anciens morceaux avec un nouveaux chanteur en live, normal. Mais là, personnellement, j’ai écouté et voilà. Vivement un nouvel album de Gotthard !!

Ah oui, PS perso : Steve Lee, tu me manques grave !! Bon d’accord, je ne suis pas objectif.

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Un groupe suédois que je ne connais pas ? J’ai toujours un a priori favorable avec tout ce qui vient de Suède, moi. Fais pas la tête, chérie, je ne parlais pas des suédoises mais des groupes suédois !

Avec Revertigo, on est dans un style hard mélodique pour fans de groupe comme Treat, Eclipse, Revolution Saints et consorts. Le son est mega bon comme la prod’. J’aime bien la voix parce que perso j’aime bien les voix nasales.

Les morceaux de cet album forment un ensemble homogène et cohérent, il y a une vraie ambiance. En plus, les morceaux mettent bien la pêche. C’est mélodique mais pas mou du genou et les morceaux te donnent envie de les reprendre à tue-tête. Une très bonne découverte. Un seul bémol, pourquoi une pochette aussi nulle ??

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Tiens, un CD qui m’intrigue ! Le nom est original, la pochette est mega délire et fun. En regardant la plaquette jointe au CD, je vois que c’est le groupe du chanteur John Payne (ex-Asia) et du clavieriste Erik Norlander (Last in Line, Lana Lane). Je suis donc encore plus intrigué. Qu’est-ce que ça va donner ? Bon… à part si ils ont pété une durite après un bad trip, on ne devrait pas être dans du black death metal ni même dans du hard heavy. Mais ils sont peut être blagueurs ?

h non. On est bien-sûr dans du rock prog’ AOR mais dans du prog’ rock AOR de grande volée. C’est mega bien fait, mega beau, avec de superbes mélodies. La voix est évidemment superbe, les morceaux magnifiques.

Ouah, ça faisait un bail que je n’avais pas craqué comme ça pour un CD dans ce style ! Les fans d’Asia, de Yes,de Toto vont être ravis. Moi, je suis sous le charme. Je ne me rends même pas compte que je l’écoute en boucle ! “Comment chérie ? Toi, si !””.

Allez, coup de coeur pour cet album !

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Vous êtes prêts pour votre dose de sleaze ? Vous avez piqué le maquillage de votre soeur ? Vous vous êtes fait crêper les cheveux ? Bref, vous êtes aux taquets pour le 2e album de Shiraz Lane !

Et vous avez bien fait car Shiraz Lane nous offre là un CD plein de folie hard sleaze, mélange de Hanoi Rock, Guns ‘n’ Roses, Möttley Crüe avec une grosse louche de folie récente comme Santa Cruz, Crashdiet. Tout ça est mis dans un shaker avec une touche de génie.  Le résultat est purement jouissif ! C’est frais, c’est joyeux, c’est inspiré et créatif. Puissant et beau à en faire couler son rimmel.

11 morceaux de pur bonheur pour tout petit glameur !! Je fonds donc forcément et c’est un mega coup de coeur glamouze !! Bon, à la fin de l’écoute, n’oubliez pas de vous démaquiller !!

.

 Label : Frontiers Music

 Sortie : 23 Février 2018

Après s’être reformés  pour sortir un album en 2017, Unruly Child a accepté de participer au Frontiers Festival en avril 2017 et c’est donc une capture de ce concert qu’ils sortent. Avec en prime un DVD ou un Blu Ray. Ils sont gentils, non ?

Comme tous les live du Frontiers Festival, il y a un gros son, la set list est top avec l’intégralité de leur premier album auquel se greffe d’autres morceaux de leur répertoire. Les fans vont être ravis. Ceux qui ne connaissent pas Unruly Child mais qui sont fans de Night Ranger, Mr Big et consorts peuvent se jeter dessus comme des boit-sans-soif car c’est un superbe live de hard FM à écouter sans modération… enfin jusqu’à ce que sa chérie,  heavy metal fan, demande où est l’autoroute, of course !!

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 23 février 2018

Attachez votre ceinture, décollage immédiat pour Zagreb en Croatie ! Pas besoin de passeport, juste du CD de Animal Drive qui sont,  comme vous l’aurez compris, croates. Pas la peine de prendre des T-Shirts ou des maillots de bain mais perf’ obligatoires car ils ne font pas dans la musique à bronzette. Leur metal est assez couillu. On pense à Skid Row parfois dans sa période “Slave to the Grind” avec une touche Sabbath aux amphet’!!

Bon, il y a aussi une petite touche de prog’ mais légère car l’ensemble du disque, il faut bien le dire, t’arrache la tête ! En tout cas, ça donne un superbe CD qui te donne la pêche, sans trop de bleus. C’est pêchu mais tendre. Une bonne découverte pour moi. Je m’en souviendrais de ce voyage en Croatie ! Tiens, ça mérite un coup de coeur.

Chroniques Metal : Janvier 2018

Label : Autoproduit

Sortie : 1er janvier 2018

EP 6 TITRES

Yes, les parisiens de Barrakuda ont sorti leur nouvel EP ! Et… il est rose ! Oui mais Rose Bonbon Cadillac, hein ? Heu, ils se sont mis au glam-rock ?

Allez, play et réponse à ma question dans la seconde. Non, ils ne se sont pas mis au glam-rock et font toujours leur putain de fucking rock ‘n’ roll avec des touches acédéciennes et une touche de Vulcain pour les paroles et la voix. Eh oui, Barrakuda, c’est un chant dans la langue de Molière et avec cet EP, ils reprennent brillamment le flambeau de leurs glorieux aînés !

Cet EP est a écouter très fort et sans modération !! Achat obligatoire pour attaquer la rentrée à donf’ les copains ! Heureux d’avoir enfin eu cet album dans les mains car grâce à Barrakuda, la rentrée sera moins pourrie !En tout cas, c’est un mega putain de coup de coeur !  Hey les Barrakuda, avec des CDs pareils, c’est sûr, le rock ‘n’ roll n’est pas mort !

Label : Mighty Music

Sortie : 20 janvier 2018

Il est là !!! Qui est là ? C’est pas qui, c’est quoi, “44”, le tout nouveau CD des suisses de Worry Blast.

Et c’est une bombe de hard-rock boogy à l’australienne. Le genre de zique à faire headbanguer les kangourous, à faire danser les sacs à main made with croco !! On est dans la filiation directe de Rose Tattoo rosse, Airbourne, AC/DC. Les Worry Blast sont dans la lignée des groupes suisses Krokus, Sideburn. Ils sont jeunes et font parler la poudre !

Ce “44” te nique la nuque illico et te rend heureux. 10 titres qui devraient être remboursés par la Sécu !!Et c’est un coup de coeur en mode kangourou suisse… c’est bien-sûr !!

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 26 janvier 2018

Voilà une bonne nouvelle pour les fans de power metal en général et pour les fans du groupe italien Labyrinth en particulier. Ils sont de retour… mais avec un live enregistré à Trezzo Sull’ Adda en octobre 2016.

Pour les néophytes du genre, Labyrinth est un des groupes référence du style. Alors, comme à chaque fois avec un live, je commence par le son. Et le son est très bon. L’enregistrement retransmet bien l’ambiance et la participation du public. La set list est parfaite.

Après bien-sûr, les fans du groupe seront ravis et pour ceux qui ne connaissaient pas le groupe, c’est un parfait catalogue de Labyrinth. Allez, power metal à tous !!!

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 26 janvier 2018

♥ Infarctus Ti-Rickou

J’avoue ! Quand j’ai mis cet album en écoute, j’avais déjà mon idée… Le bassiste de Symphony X qui fait un groupe… On va avoir droit à du métal symphonique…

Sauf que bah non, pas du tout. Je ne m’y attendais pas du tout. Le fourbe m’a cueilli à froid par un crochet de hard 80 suivi par un uppercut de heavy metal et d’un kick in the face de speed métal !
Je reprends mes esprits avec une subtile touche métal prog’ avant que ça reparte de plus belle. Par moment, on n’est même pas loin du thrash mais comme c’est alterné dans les morceaux, on a toujours un temps de récupération.

C’est vraiment surprenant mais je reste bien dedans, à attendre l’autre pain dans ma tronche car je sais maintenant que le petit piano, c’est un piège pour mieux me bastonner la tête ! Et le pire, c’est que j’aime ça !! Un album que je conseille à tous ceux qui aiment le heavy speed 80 et le métal prog’ version sous amphèt’. J’ai été surpris de bout en bout, le nez cassé par le dernier morceau carrément barré et qui m’a emmener dans un grand délire.

Je suis encore groggy, KO debout, surpris mais heureux. Et c’est le coup de coeur qui redémarre après l’infarctus !

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 26 janvier 2018

Ami metalleux, hard-rockeur pur jus, amateur de gros riffs, passe ton chemin et ne t’arrêtes pas car je vais parler maintenant du dernier album de Rick Springfield…

Et là, on est carrément à l’opposé de ce que tu aimes, on est dans du classic rock avec des touches de blues très fortes sur certains morceaux. Des morceaux très beaux, qui passent tout seuls, que tu peux écouter avec ta belle-mère sans qu’elle essaie de sauter de la voiture en marche.

Bref, ce CD est bien fait, bien joué, c’est propre – peut-être un peu trop d’ailleurs, un peu trop RTL pour moi. “Comment chérie ? Si je ne l’arrête pas mon nouveau Bruce Springsteen, tu sautes de la voiture” ?!! A méditer pour plus tard…

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 26 janvier 2018

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Non, je n’ai pas pété les plombs en ce début d’année morose, je ne suis pas tombé en dépression en écoutant du blues toute la journée. Ceci étant dit, quand j’ai reçu ce Delta Deep, j’étais perplexe : un projet blues d’un guitariste de hard-rock… Ah oui, je ne vous ai pas encore dit que c’est Phil Collen de Def Leppard, l’instigateur du projet ! Je me suis donc dit : “ça sent le déjà entendu”. Et j’ai appuyé sur “play”.

Et là, la tarte ! Il fait du blues, oui, mais à la one again ! C’est du blues mélangé à du Led Zeppelin, torturé, allumé. Ca bastonne, ça swing et… ça te met des baffes ! Ouah, c’est trop bon ! On a là un album de putain de blues comme je l’aime, live, brut mais bouillant. Et en plus, il y a un cover de “Black Dog” terrible !! 

Et il y a un DVD en bonus ? !!! C’est pas beau, ça ?!!! Vous aimez le blues, Def Leppard et Led Zep ? Eux aussi. Un album à écouter fort et sans modération. Pour faire passer les coups de blues, rien ne vaut du blues comme ça. Penchez-vous sur la voix de Debbi Blackwell Cook, elle est envoûtante. La voix de Phil colle parfaitement aussi à la Pussy et à la voix de la miss… et sa guitare est magique. Bien-sûr, un coup de coeur très “Crossroads” pour Delta Deep !! Challenge plus que réussi, Mister Collen.

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 26 janvier 2018

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Quoi de mieux pour commencer l’année qu’un album de glam-rock ? D’autant plus quand Ammunition est composé de mecs de Wig Wam et d’Eclipse !

Donc, je me précipite avidement sur cet album, et oh putain que c’est bon ! Cette voix, cette mélodie !!! Ca glam, ça rock, les morceaux sont excellents, les refrains t’accrochent grave. En résumé, tu n’as qu’une envie, c’est de le remettre dans ton autoradio à donf’ et tailler la route… recouverte de paillettes !!

Fans de glam-rock qui pulse, le Père Noel ne vous a pas oubliés, il arrive seulement en janvier et dans sa hotte, il a le CD d’Ammunition !!! Cette année commence par un putain de coup de coeur à paillettes !!