MONSTER MAGNET

Report by Seb 747

Et encore une fois, direction l’Helvétie voisine pour assister à un concert qui s’annonce déjà anthologique. Eh oui, les MONSTER MAGNET, le groupe de DAVE WYNDORF, ont décidé de poser leurs valises chez nos cousins genevois. Pour une fois que ça ne se passe pas à perpète les oies, je ne vais pas me plaindre !

En plus, en ce moment, mes concerts se passe sous un soleil radieux. C’est que ça deviendrait presque une habitude ! A quand les trajets interminables sous des temps apocalyptiques, qui font de nous des métalleux fiers et courageux ? Euh, non, en fait, je préfère le soleil moi, lol !!

COSMOSONIC

Trop content de ne pas partir de bonne heure, je rate une partie du set des suisses de COSMOSONIC. Tiens ? Le syndrome Ti-Rickou serait-il de retour ? Bon, qu’à cela ne tienne, je me faufile vite devant la scène, laissant mes copains à l’entrée. Pas bien grave, je les retrouverai… au bar, mdr.

Du coup, à peine le temps de sortir l’appareil photo que je me prends un coup de massue en pleine tronche. Quelle puissance ! Quelle lourdeur ! Le son des helvètes est massif pour ne pas dire écrasant. Nous sommes ici en présence d’un groupe de stoner rock super lourd. Et je ne parle pas de la densité présente sur la scène, mais bien du son de COSMOSONIC.

DADA le chanteur qui, par ailleurs, porte un T-shirt de TURBONEGRO que je lui aurais volontiers piqué, possède une voix mélangeant PHIL ANSELMO de PANTERA et PEPPER KEENAN de C.O.C. C’est vous dire le pédigrée ! BISON à la basse est un furieux. Les sons qui sortent de son instrument sont tout bonnement incroyable de puissance. BARBARA, la guitariste, n’est pas en reste non plus. Ses rythmiques sont pesantes et robustes. MOUSSU, le batteur rasta, a une frappe groovy et écrasante à la fois. Le second guitariste, au sacré nom de scène – ZUCKIGNOLE – est un riffeur de première.

COSMOSONIC

Quelle énergie ! Quelle puissance de feu ! Les murs de l’Usine résonnent ! On est en présence d’un groupe genevois qui mérite amplement de faire cette première partie.

Tiens ? Ils ont un invité sur scène. Mais je le reconnais, c’est l‘harmoniciste de THE TRAP ! Waouh, c’est un super morceau qui nous est joué là ! La présence du musicien est un plus dans l’interprétation de ce titre. Il rajoute un côté bluesy et rafraîchissant.

Le set se finit, toujours sur cette sensation de pesanteur sans nom. Les musiciens quittent la scène avec la banane en remerciant chaleureusement leur public. Ils ont assuré une première partie énorme !

MONSTER MAGNET

Histoire de me remettre les idées en place, je retrouve, comme je l’avais pressenti, mes copains au bar. Il est évident, qu’avec une telle chaleur, rien de tel qu’une bonne bière pour se rafraîchir les idées, pendant que les roadies de MONSTER MAGNET règlent le son.
C’est la première fois que je vais découvrir le groupe et je suis trop content d’être là, moi.

Les lumières se font faiblardes et le public se rue devant la scène. Pas le temps de déguster mon verre qu’il me faut prendre place. Les MONSTER MAGNET sont en place et ne vont pas tarder à commencer.

MONSTER MAGNET, pour ceux qui ne le sauraient pas, est un groupe de stoner rock américain, originaire de Red Bank dans le New-Jersey. Il est mené par DAVE WYNDORF, un chanteur à la personnalité excessive, qui fut un temps le porte-parole d’un mouvement réclamant ironiquement la légalisation des drogues dures. C’est dire le personnage… 

Il est accompagné depuis 1999 par PHIL CAVAINO le guitariste et BOB PANTELLA arrivé, lui, en 2004 à la batterie. Les deux autres complices sont GARRETT SWEENY à la seconde guitare depuis 2010 et CHRIS KOSNICK qui tient la basse depuis 2013.

« Dopes to Infinity », le premier morceau nous plonge dans l’ambiance. Puis « Radiation Day » est enchaîné sans temps mort. A peine le temps de digérer ces premières sensations que déjà le groupe attaque le morceau suivant. DAVE est à fond, penché sur son pied de micro, gratte en bandoulière, hurlant ses mélodies à tout va.

MONSTER MAGNET

Ici, pas de décors chiadés, juste le logo du groupe qui sert de backdrop et des images psychédéliques qui tournent en boucle. Simple et efficace, tout simplement.

Et voici qu’arrive « Powertrip ». Le son colossal qui écrase le devant de la scène oblige les fans à secouer la tête dans tous les sens. Les lumières sont blafardes et l’atmosphère est suffocante. Idéal pour le style, mais pas top pour les photos, lol… ou pas ! 

En tout cas, le set est excellent. Les américains nous refilent un orgasme auditif. On prend tous notre pied ce soir !

Les compos s’enchaînent et le temps passe très vite. « Mindfucker », un tout nouveau titre qui tout en te retournant le ciboulot te met une grosse baffe à travers la face puis « Look to your Orb for the Warning » sont envoyés coup sur coup. Les musiciens se montrent dynamiques et engagés, voire même parfois enragés.

Une chape de plomb s’abat sur le public. Il fait de plus en plus chaud. Les ventilateurs tournent à plein régime. DAVE tout en sueur, se frotte régulièrement sur le public, allant même jusqu’à se pencher dangereusement sur eux. Sa voix se fait quelquefois caverneuse et enflamme l’Usine. Des tonnes de réverb sont utilisées, ajoutant un gros côté psychédélique aux morceaux.

C’est un voyage à travers l’espace et les galaxies auquel nous avons droit ce soir. Ces titres volent votre souffle et électrisent l’atmosphère. Le pit se retrouve K.O. par le jeu abyssal de DAVE. La légende est toujours en marche ! 

Après avoir terrassé ses fans avec « Twin Earth », c’est le splendide morceau « I want more » qui sort des baffles de l’Usine. DAVE, à genoux, électrise son public. Le son est absolument monumental, massif, et ténébreux. Votre chroniqueur en reste stupéfait ! 

MONSTER MAGNET

« Take me to the sunspot », now I wanna go home !”, nous hurle Dave. C’est « Dinosaur Vacuum » que le groupe se décide à jouer. Ce titre est fortement influencé par HAWKWIND, groupe de space-rock des 70’s. Du coup, je suis aux anges ! J’adore ce groupe ! Le morceau me met carrément la chair de poule ! C’est trop bon. Que de classiques qui enragent le pit crescendo. Le concert est vraiment d’excellente facture.

Et c’est sur « Spine of God » que le groupe quitte la scène. Les lumières s’éteignent sous les larsens des guitares. C’est déjà fini ? C’est que j’en reprendrais bien une dose, moi ? Sur la set liste en face de moi, il manque encore des titres. Donc on aura droit à un rappel. Cool !!

Les gars de Red Bank se font désirer puisque l‘Usine hurle depuis une bonne dizaine de minutes. Mais, ça y est, les revoilà qui redescendent l’escalier qui donne sur la scène. C’était pour mieux atomisé l’usine que les MONSTER MAGNET se sont fait attendre. Dès l’entame de « Negasonic », le public genevois, jusqu’ici relativement sage – nous sommes en Suisse – se met à pogoter devant la scène. Mais sans excès. Et surtout sans grosses bousculades. Une brutalité toujours contrôlée. Suisse oblige.

La fin du show donne l’occasion d’écarquiller les yeux devant une formation qui pulvérise les classiques devant un auditoire sonné. Tout bonnement ahurissant de qualité. Toute l’attention des spectateurs est focalisée sur DAVE, et ce malgré l’incontournable talent de ses musiciens. C’est vraiment un incroyable frontman.

MONSTER MAGNET

« Tractor » de l’album « Powertrip » est joué maintenant. Et voilà que l’Usine explose. Exactement ce qu’il fallait pour élever nos esprits à un niveau jamais atteint. Pendant un court instant, je me laisse tracter par le morceau. Oh miracle, je suis en train de discuter avec LEMMY et RONNIE DIO. Et voilà que CHRIS CORNELL se mêle à la conversation ! Alléluia !!! Oups, je m’égare, là ! MONSTER MAGNET me fait tourner le cerveau ! Redescendons sur terre, il faut conclure ce report !

Les premières notes de « Space Lord » résonnent dans la salle. « Hey Mother fuckers everywhere ! », interpelle Dave. « Brother and Sister, Ladies And Gentlemen’s, Mother Fuckers Everywhere ! », continue-t-il. « You will sing with me ! ». Et le public de hurler le refrain en chœur « Space Lord Mother Fucker ! » pendant plus de cinq minutes. Quelle fin de set ! Toute en puissance et en psyché.

Dave décide de prendre plein de photos du public. Quel délire ! C’est complètement dingue ce concert ! J’ai l’impression que le gros truck que j’ai vu à l’entrée tout à l’heure, est en fait un vaisseau spatial. Il va emmener tout le groupe vers d’autres horizons pour d’autres scènes. 

Bon, je crois qu’il est temps de rentrer, la chaleur me fait délirer – ou est-ce l’abus de bière ? – d’autant plus que la sécurité à l’air de s’être levée du mauvais pied. Il faut dire aussi que dès la fin du set, des spectateurs se sont jetés sur le pied de micro de DAVE pour piquer les médiators. Du coup, la set list que je voulais récupérer a été chiffonnée manu militari par un roadie et jetée de l’autre côté de la scène.

Pas grave, je vais rentrer dans mon vaisseau spatial en écoutant les récentes rééditions des albums cultes de MONSTER MAGNET.

MONSTER MAGNET

Bilan de la soirée

COSMOSONIC : Encore un groupe suisse inconnu pour moi, qui devient une grosse découverte. À revoir rapidement.

MONSTER MAGNET : Tout simplement SPACIAL !!!!!

Un grand merci à Post Tenebras Rock, l’organisateur de cette sublime soirée !!

 

LIFE OF AGONY

La destination du soir est Villeurbanne et plus précisément le CCO. Et même en ayant prévu large et en tenant compte de la galère pour se garer là-bas et ben, je suis à la bourre ! Si, si, c’est vrai.

Pas de beaucoup, dix minutes, mais c’est déjà suffisant pour m’avoir fait louper le début de la soirée (je le sais car j’entends jouer au loin).

BLOOD RUNS DEEP

Bon, c’est confirmé, j’ai loupé le début du groupe de première partie,  les suisses de BLOOD RUNS DEEP. Je me précipite dans la salle pour en rater le moins possible et prendre des photos.

Heu… ambiance très stoner doom, très lourd, pesant. Des lights qui renforce cette impression. C’est bien fait, les musicos sont bons, la voix est claire et pourtant je n’arrive pas à rentrer dans leur univers. Ca m’oppresse même, pourtant je résiste parce que c’est très bien.

Enfin, je résiste, je résiste… pas jusqu’au bout quand même. Trop noir pour moi.

Allez, un petit tour en zone fumeur (heu… pour prendre l’air frais, bien-sûr !) et dire bonjour aux copains présents. En même temps, je repense aux BLOOD RUNS DEEP, c’est quand même bizarre, c’est dans un style que j’aime habituellement en plus c’était bien fait et je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas accroché. Il faudra que j’écoute tranquillement leur CD. Pendant que je réfléchis (si, si, ça m’arrive !!), j’ entends à nouveau de la musique.

SECOND FUNCTION

Je n’y crois pas !!!! Je suis en train de louper le début du deuxième groupe SECOND FUNCTION ! Le changement de plateau a été méga rapide. 

Bon, même si eux-aussi sont suisses, le point commun avec le groupe précédent s’arrête là. Eux, ils sont plutôt dans le rock métal méga mélodique. Métal léger. Je rentre de suite dans leur musique. C’est mélodique, les morceaux passent tout seuls, les musicos sont bien scéniquement. Le public présent (200 personnes à vue de nez) apprécie. Ca passe tout seul. J’aime bien la voix du chanteur qui colle parfaitement à leur univers. Du coup, je me laisse porté par leur musique tout au long du set qui sera, comme pour les BLOOD RUNS DEEP, court.

LIFE OF AGONY

Bon, là je reste dans la salle. Je ne veux pas louper le début de la tête d’affiche, na ! L’attente ne sera pas longue. Le changement de plateau est rapide et donc c’est au tour de LIFE OF AGONY de rentrer sur scène. Et c’est parti à fond les manettes ! Putain, ça déménage grave ! Heu, tiens, c’est bizarre, c’est bien la voix du chanteur mais c’est une fille qui a le micro… J’ai du manquer un épisode, moi !! Ah oui, c’est ça, le chanteur s’est fait opérer et est devenu NINA (en clair, c’est un transexuel !).

En tout cas, NINA elle à la pêche ! Elle bouge et se démène comme une diablesse. Le public est aux taquets et, même si la salle n’est pas blindée, ce n’est pas faute des fans qui ont fait le voyage de très loin pour ce one shot en France. Et ils vont être servis ! Les morceaux du groupe sont des bombes en live et les morceaux du dernier LP trouve naturellement leur place dans la set list.

Moi qui avais peur de ne pas trop trouver mon compte du côté des anciens titres, mais non. Ceux qu’ils jouent ne sont pas trop typés hardcore. Bon, ça bouge mais même quand ça dépote, ça reste musical. Sauf que dans le public, certains en profitent pour se lâcher sans faire gaffe à rien, même à un gentil photographe qui finira le concert avec un gros cocard !! Il y a aussi le sempiternel spectateur qui prend la scène pour un plongeoir bien-sûr !

L’ambiance est super, le groupe méga en forme, le son méga bon, je ne regrette pas d’être là, moi ! LIFE OF AGONY en live, c’est énorme ! Court mais intense.

Voilà, c’est déjà fini. C’est passé à la vitesse de mère-grand en rollers électriques dans une descente ! Mais le truc cool, c’est qu’il est tôt et que je ne vais pas me coucher trop tard moi… pour une fois !!

Allez, un grand merci à toute l’équipe de Mediatone pour cette soirée ! Long live rock’n’roll, les gars  !!!

FURY AGE

FURY AGE

FURY AGE est un groupe de la région Rhône-Alpes (plutôt côté Ain) composé autour de MARKUS FORTUNATO et ils font du hard-rock 80 comme on l’aime.

Leur 1er album « No tomorrow » est sorti à l’occasion de la soirée « Sur la route du Leym’Fest » et bien sûr, je n’ai pas pu résister à leur faire une petite interview !

RAKEL TRAXX

Report by SEB 747

En mai, fais ce qu’il te plaît ! Tu peux te rouler à poil dans un champ de muguet, faire un barbecue de sardines en bas de chez toi ou te décider de faire un concert au fin fond de l’Ain. Ces temps-ci, les concerts dans ma région ne poussant pas à foison, je me dis qu’une petite virée au Réservoir de Belley devrait faire l’affaire… D’autant plus, que la première option ne m’attire pas le moins du monde et que la seconde, très tentante – cela va de soi – ne me mettrais plus en très bon terme avec mes voisins.

Direction donc le Bugey, non pas pour visiter la centrale nucléaire, mais bien pour aller au concert.

Tout est au beau fixe, le temps, comme la route. Je pars tranquillement de bonne heure afin de ne pas rater un groupe. Manque de bol, le tunnel qui nous permet de traverser la montagne, est fermé jusqu’en Novembre. Va falloir prendre le chemin touristique dans la montagne. Sauf que je n’avais pas prévu de faire le touriste, moi ! Dur dur la vie d’un rockeur ! Heureusement que j’avais prévu large question trajet.

Bon, y’a pas de doute, question paysage, on est servi. C’est magnifique et ça ferait presque oublier pourquoi nous sommes sur la route, lol ! Mais l’appel du rock‘n’roll est plus fort et, après de longs virages en épingle sur une route où il ne fait pas bon croiser quelqu’un, j’arrive sans encombre au Réservoir. Ouf, ca c’est fait ! Reste plus que le retour, mais cà c’est une autre histoire.

Premier constat, une fois sur place, nous ne sommes pas très nombreux. Mais les copines sont bien là et les connaisseurs ont fait le déplacement. Ce soir, le Réservoir organise une soirée hard-glam avec les RAKEL TRAXX. De retour après une tournée en Italie, les marseillais sont venus faire une date dans l’Ain, histoire de finir de rôder leur show avant d’aller se frotter au Warm UP du Hellfest. Mais avant cela, il y a deux groupes pour chauffer la salle.

BLACKBURST

A peine le temps de dire bonjour aux copains et aux copines, qu’on nous annonce que ça va commencer. En plus, je viens d’apprendre que les BLACKBURST sont des invités de dernière minute. C’est cool, j’ai hâte de les revoir. Je les avais vus au Brin de Zinc et ils m’avaient déjà fait une forte impression. Je me dis donc que ce soir, cela devrait commencer sous les meilleurs auspices.

Les hostilités commencent donc avec leurs covers de FU MACHU (ce qui n’est pas courant, vous l’admettrez) et de MOTORHEAD, joués à leur sauce, bien entendu. Comme la dernière fois, les gars nous ravissent de riffs très rock et d’une voix écorchée puissante.
CYRIL arbore une jolie basse noire avec des cordes roses. BIRDY est comme à son habitude en train de faire voler les riffs de sa gratte et PHIL nous captive avec sa voix rocailleuse, sous les coups de butoir d’ALEX. Pauvre batterie, lol !

Après deux covers du groupe d’ORANGE COUNTY et une de MOTORHEAD tiré du dernier album en date, nous repartons sur du FU MANCHU. Je me dis que nous allons avoir droit au même set qu’à Barberaz étant donné que le groupe a moins d’un an d’existence.

BLACKBURST

Et là, une question se pose dans ma tête, quand est-ce qu’ils vont faire des compos à eux ! C’est « un jeune groupe de vieux » nous dira PHIL. Oui, mais tout de même !

Puis, un titre est interprété qui ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà entendu. « The Chase » qu’il s’appelle. Wahou, c’est un de leur propre titre. Et c’est vraiment très bon. Dans la lignée d’un stoner revitalisé à la sauce MOTORHEAD. J’adore !

Tiens ? CYRIL prend la parole. Il nous annonce avoir une pensée pour MISTIF, le chanteur des MONKEY BIZNESS, décédé la semaine dernière. Il nous rappelle que c’est avec eux que les BLACKBURST avaient fait leur premier concert. C’est donc tout empreint d’émotion que le groupe nous interprète un « BLACKBURST » qui démonte tout sur son passage.

BLACKBURST

L’ambiance sur scène est géniale, tout comme le son d’ailleurs.
Et après avoir interprété encore un titre de leurs compos, nous finissons sur trois covers de MOTORHEAD. Quelle ouverture de show ! Ils nous l’ont dit après mais ils ont déjà un quatrième titre de composé et sont en train de bosser sur le cinquième. Qui sait, peut-être bientôt l’album ? En tous cas, c’était vraiment bien. Encore mieux que la dernière fois. Ils ont élevé leur niveau, non seulement musicalement mais aussi géographiquement. Ben oui, Belley c’est plus haut que Barberaz, mdr !! Je suis quasiment sûr que leur prochain concert se déroulera sur le Mont-Blanc si ça continue. !! Re-mdr.

Place maintenant, à PACO, le gentil organisateur de ce concert et son groupe de reprises de BON JOVI : NOW OR NEVER. Cependant, comme c’est un tribute band, bon ou pas, nous n’en parlerons pas ainsi que le veut la politique de W.T.R. Il faut tout de même reconnaître que PACO se démène toujours comme un beau diable pour organiser des concerts un peu partout dans la région. Et c’est tout à son honneur. Merci mister !

 

RAKEL TRAXX

Après être allé faire un tour au stand boisson et nourriture, revoilà les copines et les copains qui se ruent sur les premiers rangs. Une avalanche de décibels fait trembler le Réservoir. Le glam explosif et déjanté des RAKEL TRAXX est sur le point de démarrer.

L’entrée de « Can’t you see », tiré de leur second album, donne le top départ de ce set. SHANON DOLLZ le chanteur est remonté comme un coucou. Il est brûlant comme du charbon ardent et le public lui mange déjà dans la main.

Et on continue avec « Prostitute night » de leur premier LP. Les deux gratteux ZANTOLO et SQUALL sont à fond. Ils balancent des riffs inspirés en triturant leurs cordes respectives. « Bonne mère ! ça remue dans les brancards » !

Ni une ni deux, voici qu’arrive « I need you honey » encore tiré de leur premier album. Le public hurle à tue-tête et réserve un accueil bouillonnant à SWYLDE le nouveau bassiste. Quel gros son de basse ! 4 cordes lui suffisent pour bouger dans tous les sens. Il assure vraiment le show et en plus il a une sacrée voix.

Les marseillais enchaînent parfaitement les titres de leur dernier album sorti en fin d’année dernière. « Red n’hot », « Cry n’die », « Lady got a gun », « Hey hey », que des tubes qui s’accrochent dans votre cerveau tel une moule sur son rocher. On est tous dingues de leur musique !

RAKEL TRAXX

SHANNON, particulièrement en verve ce soir, nous interpelle toujours en anglais. C’est sûrement dû à leur récente virée italienne, il ne doit pas s’en être encore remis !

Et voilà un petit medley, avec des extraits de TWISDTED SISTER, OZZY, GUN’S N’ROSES, POISON et MOTLEY. Le glam, très sleaze par moment, des RAKEL TRAXX emporte le public.

Sans coups férir, voici que le groupe libère le titre « Let me take », tiré de « Bitches Palace », leur premier effort, puis « You’ll never stop the game », un autre titre du dernier LP.

LESTE, le batteur fou, insuffle un groove et une puissance sans commune mesure au groupe. Quel show explosif ! J’aimerai bien voir l’état des toms après ce concert !!

Les gratteux se répondent coup pour coup. SQUALL, avec son T-Shirt de DR HOUSE, casquette vissée sur la tête, se frotte au public. ZANTOLLO, torse nu fait apparaître ses tatouages, le visage enfoui sous son épaisse tignasse et fait riffer sa guitare. SWYLDE court régulièrement de long en large de la scène, comme s’il y avait le feu sur la Canebière. C’est parfait pour le style. Des larsens récurant sortent de la scène et gâchent un peu le show. Mais qu’à cela ne tienne, les RAKEL ont décidé de jouer coûte que coûte et ce n’est pas quelques petits problèmes de son qui va les empêcher de faire rocker le Réservoir.

L’intensité ne baisse pas d’un cran. Quel punch incroyable de ces cinq gaillards ! C’est l’éclate la plus totale.

RAKEL TRAXX

Après un « Together » de toute beauté, un nouvel hymne à l’actif du groupe retentit. C’est « I need your love tonight ». Joué depuis pas mal de temps dans leurs shows, ce titre est une vraie pépite. Il est bien rôdé et fait hurler les copines qui n’en demandent pas tant, tellement elles sont à fond.

Maintenant, le groupe balance en pâture aux spectateurs « Love me pretty baby ». Encore un hymne à l’actif du groupe. Les fidèles resserrés aux premiers rangs n’en perdent pas une miette. Les membres de BLACKBURST sont dans le public aussi, assistant avec ferveur au show des marseillais.

Le groupe tape juste entre les deux yeux d’un public aux abois. Les absents qui auraient pu combler les espaces vides ont eu tort, les RAKEL TRAXX assurent comme des bêtes. Et avec le sourire, s’il vous plait !

Le groupe nous assène le coup de grâce lorsqu’ils se décident à jouer « Give me your love ».

« Where are the girls? » demande SHANON. « Come on on stage! ».
Et c’est parti ! Les filles ne se font pas prier pour monter rapidement sur la scène. Elles sont très vite rejointes par tout le monde. L’ambiance devient complètement déjantée et je me demande comment font les musiciens pour jouer. La bouteille rose des RAKEL TRAXX coule à flots dans les gorges des copains et des copines. Elle est largement diffusée par le staff du groupe et les membres de BLACKBURST. Ça devient démentiel sur scène !!

« Cum’on feel the noise », le titre de SLADE, repris en son temps par QUIET RIOT, dessoude la salle avant de renvoyer tout le monde à la maison. PACO est même venu chanter les refrains avec les marseillais.

RAKEL TRAXX

Le groupe a joué à plein régime et, malgré la route qu’ils auront à faire le lendemain, les RAKEL TRAXX n’hésitent pas à venir rapidement au stand merch’ pour signer autographes sur autographes, prendre des photos avec leur public et tailler la bavette. Des gens simples et super sympas.

Ce soir, les RAKEL nous ont filé une rouste et, comme on dit chez eux, « Oh, peuchère ! » !!!!