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ZARPAVIENTO DIVINO

LABEL : Pure Steel Records – SORTIE : 17 mai 2019

Moins connus chez nous que BARON ROJO ou MAGO DE OZ, ce groupe est toutefois très connu de l’autre côté des Pyrénées. ZARPA nous revient avec un nouveau CD, « Viento divino », chanté en espagnol. Moi, j’aime beaucoup ZARPA, leur heavy à la sauce tapas passe vraiment très très bien. En plus, l’espagnol apporte forcément d’autres sonorités.

Ce nouveau bébé est dans la veine des autres : très bon. Les 10 morceaux vous entraînent sur les ramblas après une journée de playa pour aller boire des cervezas et écouter du metal dans les bars. Comme notre humeur, ce disque nous emmène dans différentes directions et, nec plus ultra, nous permet de perfectionner notre espagnol !! ZARPA confirme là sa place de leader du hard-rock espagnol. C’est un groupe qu’il faut absolument découvrir car le connaître, c’est l’adopter. Bien-sûr, c’est un mega coup de coeur pour moi qui sens déjà l’été arriver !!

BLACK HORIZON – DARK LIGHT

LABEL : Pure Steel Records – SORTIE : 17 mai 2019

Cocorico pour BLACK HORIZON les copains car ce groupe-là est de notre beau pays et qu’ils viennent de nous sortir leur nouveau CD : « Dark Light ». Le chant est en anglais et ils reçoivent sur leur album plein d’invités internationaux tels que BLAZE BAYLEY, ANDY KUNTZ de VANDEN PLAS. Ces invités devraient vous donner une indication sur le style de BLACK HORIZON, un heavy metal plutôt sombre mais qui, sur certains morceaux, peut pulser.

C’est bien fait, les morceaux sont intéressants. Après, je ne suis pas trop fan du timbre de voix du chanteur – mais bon, c’est personnel – et je trouve la prod’ un peu lège. Sinon la ballade est belle et l’album s’écoute bien. En plus dans les solos de guitare, il y a des surprises. Allez, fans de hard français et de metal un peu prog’, ce « Dark Light » devrait vous plaire.

SLEEPLORD – LEVELS OF PERCEPTION

LABEL : Pure Steel Records – SORTIE : 31 mai 2019 

Pour ceux qui seraient inquiets sur la sante du thrash metal américain, je vais vous parler de SLEEPLORD, un groupe de l’Ohio, qui sort son album « Levels of perception ».

Cet album a une particularité, c’est à la fois du thrash old school avec des touches doom et du heavy. Et donc, ça bastonne grave sa mère-grand tout en la maintenant dans un état de transe presque hypnotique ! Il y a même des côtés MERCYFULL FATE de par les changements de voix à la KING DIAMOND. Ce « Levels of perception » ne vous laissera pas de marbre. Les musiciens ont beaucoup puisé dans tout ce que le metal a fait de mieux (de JUDAS PRIEST à METALLICA en passant par BLACK SABBATH) pour y rajouter une touche de jeune, une louche de talent.

Voilà un album à ne pas louper, au croisement de plusieurs styles metal. Un bon coup de coeur de ma part.

Report et Photos by Hi’ Twist

Petite balade dans une petite ville des alentours où nous séjournons. Rythme des plus cool, mince on est dimanche !

Et finalement au lieu des 14h50 de début du festival, c’est à 15h10 qu’on arrive pour voir les finlandais de KING COMPANY jouer le dernier titre de leur prestation, “Wheel of no return”.

Et c’est un autre groupe finlandais, LEVERAGE qui prend le relais avec son petit côté celtique, prog’ par moment. Que dire ? Un chanteur qui a du coffre mais aussi de la présence sur scène.

FORTUNE @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Le premier groupe attendu pour ce deuxième jour, c’est le cultissime FORTUNE. Les frères FORTUNE, anglais certes mais au look californien, arpentent la scène et démarrent avec “Thrill of tall” suivi de “Don’t say you love me”. On va avoir droit à un mix de leurs deux albums avec “Bad blood” et “Smoke from a gun” tirés de leur premier album (85).

Les meilleurs moments restent quand RICHARD est épaulé par LARRY GREEN au chant ; renfort qui donne plus de pêche au groupe. On découvre leur nouvel opus avec des titres comme “What a fool I’ve been”, “Shelter of the night”. Et c’est avec “Freedom road” que le groupe quitte la scène.

Constat : déjà à l’époque, le groupe n’avait pas décollé. Là, on se retrouve avec le même dilemme : groupe culte certes mais il manque toutefois la petite étincelle dans ce set bien propre.

KEEL @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

La formation qui prend le relais va tout de suite nous mettre dans le bain en la présence des américains de KEEL. Ca démarre fort avec “United nations”, “Somebody’s waiting” tiré de l’album “Keel” (87). RON, ex-STEELER va nous faire voyager dans toute la carrière de KEEL et ce, depuis 1983 avec leurs sept albums.

Quel frontman ! Il harangue la foule et fait bouger toute une salle. Belle reprise de PATTI SMITH en un classique “Because the night”. Le tout dernier opus – déjà neuf ans – “Streets of rock’n’roll” n’est pas oublié avec “Looking for a good time” ! Et c’est encore avec un autre classique “Rock’n’roll outlaw” des australiens de ROSE TATTOO qu’ils vont mettre le feu.

KEEL @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Petit moment de communion avec le public. RON, assis sur un tabouret avec sa guitare acoustique, entouré de MARC FERRARI (guitare, ex-PANTERA), BRIAN JAY (guitare), GENO ARCE (basse) et DWAIN MILLER (batterie) nous interpréte “Tears of fire” qu’il enchaîne avec “The right to rock”. Beau moment de partage !

C’est avec un “You’re the victim (I’m the cime)” endiablé et après un bain de foule dans le public que KEEL quitte la scène. Pour moi ce show reste une belle surprise du festival.

BURNING RAIN @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Passage rapide à la terrasse pour me désaltérer et déjà BURNING RAIN investit la scène. Démarrage avec “Midnight train” au refrain accrocheur et un petit solo de guitare exécuté par le maître DOUG ALDRICH, suivi de “Revolution”, “Nasty humble”, esprit très 70’S/AEROSMITH.

Avec ces trois premiers titres, un gros son, BURNING RAIN va aborder “Face the music”, fraîchement paru parmi huit titres joués ce soir du nouvel opus.

BURNING RAIN @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

KEITH St JOHN (ex-MONTROSE) au chant, occupe la scène avec son pied de micro personnalisé, à la manière d’un STEVEN TYLER, un côté très poseur, pour aller chercher DOUG. Et c’est avec “Lorelei”, “Hit and run” (très 70’s) et “Face the music”, à la voix , esprit et rythme très proche du serpent blanc, que le groupe quitte la scène.

J’ai un petit sentiment de frustration comme si je m’attendais à un show un peu plus percutant et endiablé.

WET @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Autre attente pour moi avec WET car après la prestation moyenne hier de JEFF SCOTT SOTO, j’avais espoir en cette formation. Ca sonne fort dès le premier titre. Quarto gagnant avec “Watch the fire”, “Burn”, “Kings on thunder road”, “Elegantly wasted”, les quatre premiers titres de leur dernier album “Earthrage”.

Le public est hyper réactif. Il faut dire qu’avec des titres comme “Watch the fire”, dans l’esprit d’un ECLIPSE et dont le refrain et les chœurs sont très fédérateurs, WET ne néglige pas son premier album. Album qui a déjà 10 ans d’âge ! Lors de “Brothers in arms”, enchaîné avec le superbe “Invincible”, ERIK MARTENSSEN, concentré sur sa guitare, se lâche un peu quand JEFF SCOTT SOTO vient le taquiner.

WET @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

ROBERT SALL à la guitare est un peu statique. Il vient rejoindre ses compères lors de titres aussi accrocheurs que “Walk away”, “Learn to live again”, tiré de “Rise Up” (2013).

Et c’est avec un trio gagnant (toujours issu du premier album), “Come down like rain”, “If I fall” mais surtout “One love” avec son intro synthé, sa grosse rythmique et son refrain de ouf (bref, une tuerie !) que WET assène les dernières notes à un public conquis. Exit !

On voit des T-shirts JOURNEY se masser vers la scène et déjà l’excitation est à son comble. STEVE AUGERI se fait si rare en Europe ! JOURNEY c’est déjà loin pour moi et j’en garde le souvenir d’un super show en 2001 à Las Vegas (preuve à l’appui avec la captation de ce fameux concert en DVD).

STEVE AUGERI @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Les premières notes si reconnaissables de “Separate ways” retentissent. Que c’est bon ! On n’a pas le temps de récupérer que déjà “Stone in love” résonne. C’est un grand classique d’un album qui est un petit joyau “Escape” sorti en 81.

STEVE est heureux d’être là. Il nous parle de sa tournée avec le groupe TYKETTO et nous annonce le titre “Jamie” (95). J’étais un peu inquiet quant au son, surtout au niveau du micro de STEVE mais au troisième morceau, c’est corrigé. S’ensuivent “Lights” puis “Faith in the heartland” (2008) et “Higher places” (2001), de sa période dans JOURNEY. Le public jubile.

Retour dans les classiques : “Wheel in the sky”, le mélodieux “Faithfully”. Le groupe nous assène ensuite le hit planétaire “Don’t stop believin’”, remis au goût du jour en 2012 avec la B.O.F. « Rock of Ages ».

STEVE AUGERI ose aussi aborder la période “Evolution/Departure” (79/80) des débuts de The Voice (STEVE PERRY) avec “Lovin’, touchin’, squeezin’” et “Any way you want it” dont il se sort plus qu’honorablement.

STEVE AUGERI @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Retour dans la période du groupe TALL STORIES avec les superbes “Wild on the run” et “Sisters of mercy”, tirés de leur premier album. Après un petit cover de ROD STEWART, “Forever young”, le groupe quitte la scène. Et ce, pour mieux revenir quelques minutes après avec un medley d’enfer : “Be good to yourself” (de l’album “Raised on radio” de JOURNEY) enchaîné de deux classiques, le “Whote lotta love” de LED ZEPPELIN et le “Won’t get fooled again” des WHO.

Après ce final en apothéose, STEVE va mesurer sa popularité dans le public. En effet, après le show, il va gentiment poser avec les fans et leur dédicacer pochettes, vinyls… Et quand je vous dis qu’il a la classe, il va même déposer au stand de merchandising des photos dédicacées pour son public !! Respect.

En conclusion, je dirais que cette sixième édition du Frontiers Festival aura été un bon cru. Je dirais que c’est un peu comme pour les J.O., on attend certains et d’autres nous font de belles surprises. Rendez-vous l’année prochaine en avril pour la messe du hard mélodique annuelle à Trezzo !

Report et Photos by Hi’Twist

Déjà la sixièmee édition de ce festival totalement dédié au rock mélodique avec les espoirs et groupes confirmés de l’écurie Frontiers (le label). J’avais déjà découvert ce festival à dimension humaine avec deux éditions précédentes mais en y restant qu’une journée. Cette année, vue l’affiche alléchante et des venues rares comme STEVE AUGERI BAND, ex-chanteur de JOURNEY, ALAN PARSONS, grand maître du synthé, j’avais bien noté la date de ce week-end ! Et cette fois-ci, je suis bien décidé à poser mes valises à Trezzo pour deux jours !!

Le moment tant attendu est déjà là ! Direction Chamonix avec franchissement du tunnel du Mont Blanc et 3h30 plus tard, nous voilà dans l’agglomération de Milan. Rapide passage à notre Bed & Breakfast afin de laisser nos bagages et arrivée dans la petite ville de Trezzo, lieu du festival.

J’adore leur signalisation routière qui nous fait faire le tour des villages (merci aussi à Gégé, mon super co-pilote !). Le temps de récupérer mon accréditation et on arrive à la bourre puisque le groupe CREYE qui a entamé les festivités, joue ses deux derniers morceaux. Bon accueil du public et des titres bien rythmés : “Different state of mind” et “Holding on” vont clore leur show.

Vingt minutes de battement : c’est à ce rythme effréné que les techniciens assurent le changement de plateau entre chaque groupe !

Place aux anglais de AIRRACE, groupe formé en 1982. En ses rangs, ils auront vu l’arrivée d’un fameux batteur de dix-sept ans : JASON BONHAM, le fils de GONZO, batteur du légendaire dirigeable. Sans oublier le passage du chanteur KEITH MURRELL qui a sévi dans l’album très hard-FM des irlandais de MAMAM’S BOYS, “Growing the hard way”. Le départ de ces deux musiciens va précipiter la dissolution du groupe en 86. AIRRACE se reforme en 89, toujours avec KEITH MURRELL au chant et LAURIE MANSWORTH, guitariste fondateur du groupe. Voilà pour la petite histoire du groupe.

Celui-ci arrive sur scène avec “I don’t care” (tiré de leur premier album “Shaft of light”). Et la sauce prend tout de suite : des refrains et rythmes entraînants comme avec le titre “Running out of time”. ADAM PAYNE, fraîchement arrivé au poste de chanteur, assure son rôle  dans un registre de pur AOR. Registre qui évitera complètement l’album du retour (2011) pour n’aborder que le premier (84) et le tout dernier opus “Untold stories”, paru l’année dernière.

Le public est bien réactif à leur musique et c’est sous les applaudissements qu’AIRRACE quitte la scène après quarante minutes de show.

Peu de répit car déjà JEFF SCOTT SOTO rentre sur scène. Le chanteur prolifique fait la part belle à sa carrière solo loin de tous les groupes qu’il a intégré (WET, SONS OF APOLLO…). “Drowning”, “21st century”, “Believe in me”, “Look inside your heart” s’enchaînent mais force est de reconnaître que JEFF a du mal à trouver ses marques. Il est où le JEFF qui gesticulait sur scène ? Sa voix aussi est moins posée.

Heureusement, la seconde partie sera plus productive avec des titres accrocheurs comme “Soul divine”, “Holding on”. Et c’est “I’ll be waiting” du cultissime TALISMAN enchaîné avec “Stand up” (STEEL DRAGON) que le groupe termine en beauté.

N’ayant encore jamais eu l’occasion de les voir sur une scène, TEN fait partie des groupes que j’attendais à ce festival. En effet, en 93, au Now & Then Festival à Paris, GARY HUGHES avait annulé sa venue, d’où ma frustration. Mais avec Rock Time, j’avais gagné au change en passant une journée au Startrack Studios où GARY, avec son nouveau groupe TEN, enregistrait ses 2ers albums : “X” et “The name of the rose”.

Ce soir, GARY et sa bande investissent la scène et démarre avec “The robe” suivi de “Shield wall”, seul morceau du dernier album “Illuminati” (2018), qui sera joué ce soir !

Au fur et à mesure des morceaux qui explorent sa longue carrière (depuis 1996), émerge un constat : le show est un peu trop linéaire. Et je me pose une question : à quoi sert l’apport de deux guitaristes ?

“Spellbound”, belle fresque, “Gunrunning”, « Ten fathoms deep » s’enchaînent. Le show monte en puissance avec le superbe “After the love has gone”, gorgé de feeling. Le public est réceptif et voilà le trio gagnant : “Jekyll and Hyde”, “Red”, “The name of the rose” et ses bons riffs de guitare qui va clore le passage de TEN. GARY remercie le public qui le lui rend bien.

Une de mes attentes du jour, HARDLINE, sera confirmée en une superbe prestation. Depuis le départ du guitariste JOSH RAMOS (ex-THE STORM), c’est désormais un groupe à 80% italien, les 20% restants, étant avec JOHNNY (américain d’origine italienne).

Leur show démarre sous les chapeaux de roues avec “Place to call home”, tiré de “Life”, sorti fraîchement la veille sur le label Frontiers. D’entrée, JOHNNY GIOELI (au chant) et ses compères, respirent la joie de jouer. Ils enchaînent avec “Takin’me down” et “Dr love” (tiré de leur premier opus “Double eclipse” /92). Quel plaisir d’être sur scène ! JOHNNY bouge, va à la rencontre des musiciens et toujours avec la banane.

Durant une heure, le groupe nous délivre un rock pêchu et à la fois mélodique. Il fait la part belle à leur premier album puisqu’ils en jouent sept titres. Et quand JOHNNY nous annonce son vieux compère DEAN CASTRONOVO, c’est pour jouer deux titres de “Double Eclipse”, “Life’s a bitch” et “In the hands of time”. Là, Dean ne sera pas derrière les fûts comme il l’a été avec BAD ENGLISH, HARDLINE (premier album), JOURNEY, REVOLUTION SAINTS, DEAD DAISIES… mais au chant. C’est un remarquable chanteur. Et c’est posé sur un tabouret, qu’il va mêler sa voix à celle de JOHNNY, comme ils l’ont déjà fait sur leur album, projet commun. Quelles voix ! Deux timbres qui se marient tout à fait et avec une vraie complicité.

DEAN quitte la scène et quand les premières notes de “Hot Cherie” s’entendent, une clameur retentit dans le public. Grosse rythmique avec la basse d’ANNA PORTALUPI, soutenu par les claviers d’ALESSANDRO DEL VECCHIO, refrain repris en chœurs par toute la salle.

Et c’est avec “Fever dreams” et “Rhythm from a red car” qu’HARDLINE quitte la scène. Le groupe a fait ce soir un retour fracassant ! Belle confirmation aussi pour “Life”, leur tout nouvel opus.

Une petite sortie sur la terrasse pour prendre l’air et me désaltérer et déjà le public s’est massé devant la scène pour voir THE DEFIANTS.  Ils sont déjà connus des fidèles du festival puisqu’ils avaient déjà joué en 2016, tout comme DANGER DANGER. Et pour ceux qui ne le savent pas, on retrouve dans cette formation pas moins de trois musiciens de DANGER DANGER : PAUL LAINE (chant/guitare), BRUNO RAVEL (basse/chœurs), ROB MARCELLO (guitare).

L’intro du western “Et pour quelques dollars de plus” (carillon) retentit. Les musiciens sont dans la place et enchaînent “Love and bullets” avec ses superbes passages de claviers. Leur show sera articulé sur leur premier opus sorti en 2016 et des titres du groupe DANGER DANGER. Rappellons que leur nouvel album à paraître, “Zokusho”, ne sortira qu’en septembre 2019 en Europe.

S’enchaînent des titres avec des refrains qui font mouche comme l’énergique “Waiting on a hearbreak”, tout comme le répertoire de DANGER DANGER avec “Dead drunk & wasted”, “Don’t break my heart again” ou “Dorianna”, tiré de la carrière solo de PAUL LAINE.

Ce dernier annonce d’ailleurs un invité spécial déjà présent la veille à la soirée acoustique VIP : Mr TED POLEY, la voix des 2ers albums de DANGER DANGER (89 à 93). C’est pour nous interpréter “I still think about you” (de l’album “Screw it ” et “Goin’ goin’ gone”, tiré de “Four the hard way “. Funny, PAUL l’épaule sur scène : belle complicité !

Quand TED POLEY quitte la scène, le groupe revient au registre de THE DEFIANTS avec “Runaway”, morceau ultra-mélodique et à l’esprit très 80’s. Il est suivi de “Take me back”, puissant et percutant. “Beat the bullet” de DANGER DANGER va clore un show d’1h15 qui sent bon le rock mélodique, mais avec quand même une petite touche un peu trop classique et prévisible.

L’attente va être plus longue pour la tête d’affiche tant attendue : ALAN PARSONS. En bon perfectionniste, la mise en place va durer plus du double du temps des autres groupes de la journée. Mais l’attente justifiait ce qui s’annonçait !

Les lumières s’éteignent et déjà les musiciens se placent respectivement sur toute la scène : huit au total. Les premières notes de “One note symphony” retentissent, tiré du dernier opus “The Secret”, sorti la veille. Il faut dire que le génial compositeur n’avait pas sorti d’album depuis quinze ans ! C’est le label Frontiers qui l’a contacté, séduit et qui a redonné le goût à ce grand monsieur de refaire un nouvel album. Ce premier titre a un aspect mélodique avec ses cordes mais aussi un chant robotique et des samples issus de discussions ayant eu lieu en interne à la Nasa. S’ensuit “Damned if I do” de l’excellent “Eve” (79).

P.J. OLSSON fait mouche avec une voix puissante, notemment sur “Don’t answer me” ou “Time”. Le groupe va parcourir tout sa longue carrière et il n’y aura que l’album “Pyramid” ainsi que les albums des années 90/2000 qui seront ignorés. C’est ensuite “Breakdown”, “The raven”, “I wouldn’t want to be like you”.

Les deux chanteurs principaux sont très bien appuyés vocalement par les cinq autres membres de la formation, mis à part le batteur. Avec “Miracle”, “As light fall”, “I can’t get there from here”, tirés du dernier opus “The Secret”, ALAN PARSONS confirme son retour à des mélodies, une expérimentation électronique – avec néanmoins un aspect symphonique – pour le plus grand bonheur des fans de la première heure.

Moment de grâce quand P.J. OLSSON nous délivre une superbe interprétation de “Don’t let it show” avec des sonorités d’orgue, produites par le claviériste TOM BROOKS.

ALAN PARSONS règne en maître du navire, au fond de la scène, avec sa guitare, entouré de claviers qui lui servent plus de décor ! Et là, il s’efface pendant l’interprétation de “Standing on higher ground” par DAN TRACEY, aux prouesses vocales confirmées. Mise en scène sobre, pas d’artifices pour apprécier pleinement le son. Et quand les premières notes de l’instrumental “Sirius” retentissent : clameur du public !

C’est tout naturellement que s’enchaîne leur hit planétaire “Eye in the sky” (82). Tout le groupe est de front. Ils quittent la scène en saluant le public  pour mieux revenir quelques instants plus tard avec “(The system of) Dr. Tarr and Professor Fether” du mythique “Tales of mystery and imagination : Allan Poe”.

“Games people play”, du tout autant classique “Turn of a friendly card” (80), va conclure ce show. Le géant ALAN quitte la scène avec ses musiciens après 1h30 d’un show tant attendu.

En conclusion, le groupe renoue avec son glorieux passé mais sans en atteindre néanmoins la grandeur. “The Secret” reste un bon album à écouter de nombreuses fois pour en apprécier toute la substance mélodique et symphonique. Beau pari pour Frontiers d’avoir intégré à la première soirée une telle tête d’affiche d’autant plus qu’elle sort du registre habituel du festival, AOR, rock FM, même si on y trouve une trame mélodique commune.

Il est presque minuit trente et le service de sécurité nous presse de quitter la salle, tout comme le stand de merchandising. On ne va pas finir la soirée comme ça ! Mon ami Gégé après discussion avec des copines italiennes, me propose d’aller à l’hôtel des groupes. Banco ! On se retrouve donc au bar, autour de fanas de musique, a côtoyer les musiciens de THE DEFIANTS. J’ai du coup l’opportunité de discuter avec PAUL LAINE. Je lui rappelle le concert de DANGER DANGER en 94, à Lyon et en guest d’UFO (Walk on water tour). Avec quelques anecdotes, on rigole à parler de MICHAEL SCHENKER mais aussi des souvenirs du concert de DANGER DANGER qui s’en est suivi dans un petit club de Lyon : grand moment !

Bon, il est deux heures du mat’, il est temps de rentrer se coucher car demain on a encore une journée marathon !

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Label : Heavy Psych Sounds

Sortie : 08 mars 2019

Etant un grand fan de hard-rock 70, LED ZEPPELIN, HUMBLE PIE, THE JAMES GANG, EPITAPH, JERICHO JONES, ALLMAN BROTHERS BAND, etc, je suis toujours aux taquets pour découvrir des groupes qui reprennent le flambeau. Aussi, quand j’ai reçu le dernier CRYPT TRIP, j’étais tout excité car les texans sont dans cette mouvance. La question est juste : est-ce que ce « Haze County » va être à la hauteur de mes attentes ?

On fait comme au Texas, on flingue le suspect de suite. Oui, il est excellent !! Les morceaux sentent bon le sud des USA, le hard-rock 70 teinté de blues et même de country. Et, comme la pochette le suggère, on a envie de faire la Route 66 en chevauchant sa Harley en écoutant le « Rural pastures » et la faire vrombir pour bien sentir le vent dans les cheveux sur « Gotta get away » !!!

Pour tous fans de hard-rock 70. Un groupe à découvrir très vite et à écouter très fort ! Bien-sûr, un mega coup de coeur, oh yeah !

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Label : Pure Steel Records

Sortie : 13 mars 2019

Heu… RUTHLESS, ça me parle. Il y a très longtemps, dans le milieu des 80’s, j’ai eu un EP et un album en galette qui gratte d’un groupe californien de ce nom. Dans mes souvenirs, ça déménageait sévère sa grand-mère sur les boulevards. Ils étaient plutôt du côté violent de la force, genre heavy thrash.

Gagné ! C’est bien le même groupe et c’est toujours du heavy burné thrash. Mais bon, depuis j’ai du subir bien pire car je trouve ça très bien. J’aime bien le côté hymne à la MANOWAR, la voix colle mega bien, les morceaux tapent bien tout en étant mélodiques. Voilà ce que j’aime, de la puissance mélodique et une voix audible, des passages légers et après les baffes !

Cet album, il va falloir que je me le planque bien car c’est le genre de truc que ma chérie à moi aime et que je veux me le garder mon coup de coeur heavy thrash, moi !!!!

Label : autoproduit

Sortie : 15 mars 2019

EP 5 Titres

Yes, il arrive !!! Comment ? Quoi ? Le premier EP de DOUBLE UP SHOT, le groupe de sleaze fou furieux né du mariage – musical, of course – de Charly (SLEEKSTAIN) au chant et d’Abel (NOW OR NEVER, EXXCITE, etc) à la guitare !! Eh oui. Ils ont recruté de jeunes allumés comme eux pour former un putain de groupe de sleaze made in chez nous.

Allez, je bute le suspect directement : ils frappent mega fort ! On croirait cet EP sorti tout droit de L.A., fabriqué en plein coeur du Street Boulevard. Il est bercé par HANOI ROCKS, GUNS AND ROSES, MOTLEY CRUE et consorts. Putain, ça fait du bien ! Du sleaze brut, sale, aux arômes de Jack, de l’énergie, des burnes et du putain de rock‘n’roll qui te crêpe les cheveux et te rend heureux et libre !!!

Ces 5 morceaux sont du pur bonheur ! J’ai un mega coup de coeur pour cet EP qui n’a qu’un défaut, celui de n’être qu’un EP 5 titres. Whaou, j’attendais beaucoup de DOUBLE UP SHOT et je ne suis pas déçu. Fans de sleaze, foncez sans hésiter une seule seconde !

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Label : Argonaute Records

Sortie : 15 mars 2019

Ladies and gentlemen, en provenance de Copenhague (Danemark), je vous présente REDWOLVES ! Ils viennent vous présenter leur nouveau rejeton : « Future becomes past », un album 8 titres, très classic-rock, hard 70… version 2019, of course !

Il ravira les amoureux du style avec ses morceaux qui s’écoutent tout seul et qui font un bien fou à l’âme. La voix est top. Quel putain de chanteur ! Les morceaux ont plein de saveurs différentes : LED ZEPPELIN, les WHO, JANIS JOPLIN, du sudiste, du hard… Bref, un mélange qui explose pour le plus grand plaisir de vos oreilles.

Du pur bonheur en bar cet album ! Je suis victime d’un énorme coup de coeur pour ce groupe et pour cet album ! Je suis vraiment mega heureux de continuer à trouver des groupes qui me rassurent ; mais non, le rock n’est pas mort et on n’est pas obligé d’aller voir des tributes. Le présent a aussi des pépites. Elles se méritent, il faut les trouver !!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 22 mars 2019

Yes, les fous furieux hard-rockers anglais de THE TREATMENT nous reviennent avec un nouveau CD : « Power crazy ». Je suis aux taquets car s’il y a un groupe anglais que j’adore ces dernières années, c’est bien eux !

Alors, qu’en est-il de ce « Power crazy » ? Eh bien, la réponse est que si vous aimez AC/DC, AIRBOURNE, bref le hard boogy des antipodes et la folie anglaise, cet album est une tuerie !! Tu tapes du pied en mode automatique, tu sautes comme un kangourou qui sort du pub, tu chantes les refrains à tue-tête et tu n’es même pas bourré ! En plus, on a droit à une superbe ballade irlando-australienne, « Luck of the draw », qui rappelle la ballade d’AC/DC avec BON SCOTT (si, si, c’est vrai !), mais c’est pour mieux repartir pour te cartonner les esgourdes avec des morceaux plus perso comme « King of the city ».

Putain, cet album est une tuerie intégrale ! Il est monstrueux ! Ils sont grands, on est tout petit, on ne mérite pas. Et il y a 12 titres plus 1 bonus acoustique ! Au moment où, malheureusement, AC/DC est sur la fin, THE TREATMENT prouve qu’il est en position de se battre pour la couronne avec AIRBOURNE, son demi-frère australien, lui aussi prétendant au trône. Vue la qualité de ce « Power crazy », il va falloir que les australiens fassent très fort. Ben, je veux bien compter les points, moi ! J’adore les deux groupes.

Mais pour l’instant, « Power crazy » est en route pour être mon CD de l’année. Eh oui, tout simplement !! Donc mega atomique coup de coeur de votre serviteur et long live hard-rock boogy ! J’entends un bruit d’en haut, on dirait que BON SCOTT fait les chœurs !!!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 22 mars 2019

Quelle santé ce DOUG ALDRICH ! A peine finie la tournée avec ce groupe de fous furieux que sont les DEAD DAISIES qu’il revient avec son autre groupe, BURNING RAIN, pour un nouveau CD. Je ne vais pas me plaindre, j’adore DOUG et je suis mega fan des albums de BURNING RAIN. Et en plus, j’adore la voix de KEITH ST JOHN. J’attends donc ce « Face the music » avec impatience. Mes cheveux sont aux taquets, prêts au headbanguing sauvage.

Je vous le dis de suite, je ne vais pas être déçu ! Cet album est dans le style hard-rock mélodique mais qui peut te faire bouger la tête sans bouger les pieds. C’est ça la magie du hard-rock ! L’ombre de WHITESNAKE plane parfois sur cet album. Un peu plus d’ailleurs sur les ballades. Sinon, ils ont trouvé le bon quota entre les morceaux qui boostent et les ballades. Les morceaux sont très beaux, la voix de KEITH est chaude et puissante la guitare de DOUG est magique.

Bon, c’est vrai que je ne suis pas objectif, mais putain c’est mega, mega bon ! Fans de DOUG ALDRITCH, de WHITESNAKE et de BURNING RAIN, foncez les yeux fermés mais les oreilles grandes ouvertes ! Et c’est un coup de cœur pour cet album, of course.

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Label : Heavy Psych Sounds

Sortie : 22 mars 2019

Ma première impression est que HIGH REEPER aime beaucoup BLACK SABBATH (celui avec OZZY), le doom, le stoner et le heavy. Cet album le prouve en tout cas. Les rythmiques sont bien grasses, l’ambiance est lourde. il y a même une ballade étrange… Tout est là. Le plus du groupe, c’est d’avoir trouver son style de démarque en posant le côté heavy. Ils ont aussi trouver un chanteur avec une putain de voix.

8 morceaux de bonheur pour un nouveau groupe américain qui se lance à la conquête du trône. Allez, un coup de coeur Ti-Rickou pour cet album qui prouve que le doom n’est pas mort !!! Heu… quelqu’un pourrait-il me dire ce que la vieille dame au nez crochu et avec une capuche sur la tête fait dans mon jardin avec son chat noir ???

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Label : Massacre Records

Sortie : 22 mars 2019

J’ai besoin d’un truc qui pète et donc c’est le bon moment d’écouter le dernier album des allemand de DYING GORGEOUS LIES. Oui, parfaitement, il m’arrive d’écouter du thrash ! En plus, là, c’est une fille qui chante et j’aime bien les fille qui chantent !

Heu… elle déménage quand même sévère la meuf’, surtout quand elle est énervée !! Bon, ça reste quand même largement écoutable pour mes petites oreilles. La musique est plutôt heavy thrash mélodique. C’est très bien fait et ça joue mega bien. Il y a en plus des refrains qu’on peut chanter. Bref, ce n’est pas du tout bourrin et la voix de la chanteuse – même quand elle prend son timbre à manger des Valdas – reste audible.

Je ne regrette pas de l’avoir découvert, moi. OK, je ne l’écouterai peut-être pas tous les jours mais de temps en temps, ça fait du bien. L’avantage, c’est qu’en plus je n’entends plus les ienchs des voisins aboyer !! C’est vachement efficace ! Achat conseillé aux amateurs de thrash metal bien fait et mélodique… enfin mélodique pour du thrash, of course ! Du coup, je me remets le dernier MONKEY 3 pour redevenir un peu plus zen maintenant !!!!!!

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Label : Massacre Records

Sortie : 22 mars 2019

En temps normal, je ne suis plutôt pas chaud avec les ressorties d’albums avec des bonus. J’allais zapper la chronique quand sur une impulse, je me suis mis à le ré-écouter.

Putain, il est vraiment mega bon cet album, du fuckin’ rock ‘n’ roll mélange de MOTORHEAD, de RAMONES ! Bref, du rock très énervé qui te cartonne la tronche à l’ancienne. Et comme tu es maso, eh bien tu en reveux ! En plus, il y a sur cette version des démos re-masterisées, des morceaux ré-enregistrés. En clair, il est plein jusqu’à la gueule pour nous frapper encore plus fort. Une très bonne occasion pour découvrir ou redécouvrir ce groupe et son côté ROSE TATTOO.

Je suis du coup très content d’avoir redécouvert ce super album, moi ! Du coup, je lui mets un mega de putain de coup de coeur. Quand je vous disais qu’on est maso !!

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Label : Heavy Psych Sounds

Sortie : 29 mars 2019

Fans de MOTORHEAD, du MOTORHEAD des débuts de la légende, du trio infernal disparu, vous allez être contents. LITTLE VILLAINS, groupe de PHILTY « ANIMAL » TAYLOR sort un album avec des morceaux composés avec le batteur fou, des morceaux avec lui à la batterie et d’autres avec un autre batteur.

Le son est brut. On est dans du pur rock énergique, sans prise de tête, avec un esprit punk, MOTORHEAD of course ! On reconnait bien le style et la frappe de PHILTY version « les freins, c’est pour les lâches ». Là, c’est pareil, quand ils libèrent les chevaux, ça part fort ! Pour finir, je dirais que cet album n’est pas mauvais mais, soyons clairs, il n’y aurait pas la contribution de PHILTY, pas sûr que je l’aurais chroniqué. Une chose est sûre, le PHILTY des premiers MOTORHEAD me manque, à moi.

R.I.P. FILTY, fous bien le bordel avec tes potes là-haut !!! MOTORHEAD FOREVER.