Search Results for: THE NAIL

THE ANSWER 1.
Bon allez avant que la neige tombe, direction Lyon et plus précisément le Transbordeur. Euh… vu le nombre de voitures sur le parking, soit c’est au TransClub, soit le concert est annulé. Gagné ! c’est au TransClub.

Perdu ! J’ai loupé le groupe de première partie que je voulais absolument voir : TRACER.

Mais pas le temps d’avoir des états d’âme, je dois déjà aller me positionner car THE ANSWER arrivent sur scène. Et là, tout de suite, la grosse baffe !

THE ANSWER 3

THE ANSWER sur disque, c’est bien mais là sur scène, ça le fait encore plus. Visuellement le chanteur me fait penser à PAUL RODGERS, époque FREE avec une voix à la ROBERT PLANT de LED ZEP. Il est toujours en mouvement, carrément possédé sur scène.

Leur musique classic-rock / hard 70 gagne vraiment en puissance en live. Il faut dire que, ben quand on ouvre pour AC/DC, on a l’habitude de  tenir une scène ! Et là, encore une fois, ça le fait vraiment. Même s’il n’y a qu’environ 150 personnes dans la salle, ça ne les empêche pas de jouer comme si on était des milliers. Et de jouer vraiment !

THE ANSWER 2En plus, ils vont faire un truc hallucinant, c’est la première fois que je vois ça : le chanteur descend dans la foule, s’assoit et fait s’asseoir le public autour de lui. Pendant ce temps, le bassiste et le guitariste se mettent à genou pour jouer sur scène. Une image vraiment saisissante.

Vient l’heure du rappel.

Pour le dernier morceau, le guitariste sort un bottleneck.

THE ANSWER 4

Le hard-rock made in Ireland a toujours été matiné de blues, de THIN LIZZY à RORY GALLAGHER en passant par MAMA’S BOYS.  Et putain ! THE ANSWER ne trahit pas la tradition !

Oui, messieurs dames, THE ANSWER fait du hard-rock blues. Et qu’est-ce que c’est bon !

Waouww !!!

 

 

A peine le temps de redescendre que le groupe est déjà au stand merchandising pour papoter avec nous et faire des photos. Ils étaient un peu tristes qu’il n’y ait pas plus de monde mais nous, on leur a expliqué que les gens avaient fait leur concert de l’année il y a quelques jours avec AIRBOURNE et qu’en plus ce soir, la France essayait de faire un exploit hallucinant en se qualifiant comme trente et un autres pays pour la Coupe du Monde de foot !  Perso, je n’aimerais pas trop être à la place de tous ceux qui ne sont pas venus car louper un putain de concert comme ça, c’est vraiment bêta !

 

BILAN DE LA SOIREE

TRACERTRACER :  je les ai malheureusement loupés mais vue l’impression qu’ils ont fait à ceux qui étaient là, j’ai vraiment les boules. Leur album est génial et les mecs sont adorables. En plus, ils étaient vraiment dégoûtés que je n’ai pas pu les voir et que je n’ai pas pris de photos de leur show (de toute façon, avec cette  lumière, les photos ne sont vraiment pas terribles !). Je leur ai dit de ne pas s’inquiéter car il y a des groupes que j’ai raté au moins.. cinq fois !! Mais que j’ai fini par avoir à la fin !!!

 

THE ANSWER 9THE ANSWER : Une putain de bombe atomique. Dommage que ce soit juste pour pulvériser un petit nid de frelons. Mais on s’en tape, car putain leur musique plus leur attitude sur scène, c’est vraiment grand ! Alors, encore une fois, ils n’ont rien inventé mais ils le font merveilleusement bien. THE ANSWER, c’est sûr fera partie des groupes dont on sera fiers, dans vingt ans de dire qu’on les a vus… enfin pour ceux qui ne sont pas rester scotchés devant leur télé !

 

Merci encore à Eldorado de ne pas avoir annulé le concert et pour nous avoir permis de vivre un aussi grand moment.

THE ANSWER 5

ANUBIS - The Unforgivable
https://lewebzinedeti-rickou.com/
Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Robe Records

Sortie : 06 septembre 2024                             

Attention, décollage imminent pour l’Australie ! Euh… cette fois-ci, ce n’est pas pour un groupe de Hard Rock qui fait headbanguer les kangourous. En effet, ANUBIS fait dans le Rock Prog’, limite Metal.

Alors pourquoi le chroniquer, me direz-vous ? Déjà parce que la pochette est somptueuse. Tout comme leur musique. C’est classe, bien fait et c’est reposant mais surtout, ça joue grave tout en restant accessible. Bref, ce n’est pas de la musique uniquement produite pour des musiciens.

C’est parfait pour une fin de soirée avec des non-hardos. Je craque sur la voix, l’ambiance musicale. C’est un disque que je déconseille donc forcément aux fans de gros riffs et de voix d’outre-tombe !! Allez, c’est 3 pics pour moi. Comment chérie, je n’ai pas du Massacre Records à chroniquer ???!!!

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THE DEAD DAISIES - Light'Em Up
https://lewebzinedeti-rickou.com/
Mediator de notation 5 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : SPV

Sortie : 06 septembre 2024

Dire que j’aime des DEAD DAISIES est peu dire. Je suis un grand fan ! Je l’ai vu en live à plusieurs reprises et hormis la période Glenn Hughes, j’adore tous leurs albums. Quand je parle de la période Glenn Hughes, ce n’est pas que ce n’était pas bon mais c’était du Glenn Hughes et plus du DEAD DAISIES. Je suis donc aux taquets,  comme un gamin qui attend l’heure de l’ouverture de sa confiserie. Mais bien-sûr que si, que s’il n’était pas bon je vous le dirais ! Impartial, je suis, lol !

De toute façon, le problème est réglé, c’est une tuerie ! Du mega DEAD DAISIES. Doug Aldrich et John Corabi sont au top et nous délivrent 10 morceaux de putain de Hard Rock qui fait danser les petits graisseux du Camping des Flots bleus. Même la ballade est magnifique et la voix chaude de John la sublime.

Bref, il vous faut cet album car c’est une putain de tuerie intersidérale ! Encore une grosse prestation de Doug avec des riffs qui tuent et qui te mettent en position headbanguing automatique.

Pour résumer, ce « Light’em Up » est un mega grand cru ! Alors ce n’est pas 4 pics mais 5 que je lui attribue. Si, si, c’est possible, je viens de le faire. Sans compter que cet album est carrément en lice pour le titre de l’album de l’année. Je vous avais bien dit que j’étais objectif !!!

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ANTECHAOS – Dystopies
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Autoproduit 

Sortie : 07 septembre 2024

Quand j’ai lu ANTECHAOS, le nom du groupe, je ne sais pas pourquoi, j’ai cru avoir à faire à un groupe de Metal violent. Donc un grand Mea Culpa parce qu’en fait, les Lorrains d’ANTECHAOS font du Hard Rock, Heavy Metal mélodique, chanté en Français. « Dystopies » est leur 2e album.

L’album commence par une narration pour mieux te prendre et t’emmener dans leur monde. J’adore la voix qui matche grave avec les morceaux et je trouve les paroles vraiment top.

Avis aux fans de Hard Rock Français typé années 80 et aux fans de Hard Rock tout court : vous allez régaler vos esgourdes. Ces treize morceaux vont vous faire bouger les cheveux sans bouger les pieds. Mode headbanguing automatique enclenché !!! On se laisse aller à reprendre les refrains avec eux et à écouter religieusement les paroles. Que dire, même les chœurs sont sublimes.

Grâce à ce « Dystopies », le mois de septembre sera moins dur à passer. Un vrai coup de cœur pour cet album et un groupe à soutenir et à suivre. ANTECHAOS prouve, si besoin en était, que la scène Hard Rock Française n’a jamais été aussi prolifique. Evidemment, c’est 4 pics !

Ah oui, les petits graisseux, c’est une auto prod’ donc commandez le scud directement au groupe.

P.S. : attention, cet album est addictif !!!

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STRYPER - When We Were Kings
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

Album du mois !

Yes, les guêpes pourfendeuses de Satan sont de retour et la pochette donne le ton : « Jésus revient, et pour parler il a pris la voix du Hard Rock. » ! Il y a deux catégories de gens, ceux qui détestent et ceux qui adorent. Moi, c’est clair j’adore. Je suis fan de STRYPER, de leur musique – du Hard Rock classieux – et leurs albums tournent toujours régulièrement chez moi. Après, qu’ils soient étiquetés Metal crétin, ça ne me dérange pas plus qu’un groupe qui a Satan pour copains. Et puis, des paroles positives dans cette époque troublée ne peuvent pas faire de mal.

Et ce « When we were Kings » est parfaitement dans cette ligne ! Les morceaux sont superbes, l’atmosphère est apaisante, plus on l’écoute et plus on se sent bien. Putain, ça fait du bien !

Qu’on se le dise, STRYPER est de retour ! Sortez les crucifix et les bibles, le Black Metal n’a qu’à bien se tenir, lol ! 4 pics, obligatoire quand tu as été touché par la bonne parole !!!

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FIND ME - Nightbound
Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

Alors, les amoureux de gros riffs qui tâchent, de voix saturées, etc, courez vite fait vers l’autoroute la plus proche car, ainsi que la magnifique pochette de FIND ME le laisse présager, le contenu de ce « Nightbound » sera du AOR, Hard FM.

Du AOR oui, mais du AOR classieux (c’est leur marque de fabrique) et ce « Nightbound » ne fait pas exception à la règle, les morceaux sont mega beaux, la voix est superbe, c’est mega bien produit mais avec un gros son. Cet album n’est même pas encore sorti qu’il s’annonce tout simplement comme un incontournable du AOR. Grâce à FIND ME, septembre va être tout doux. Les 11 morceaux de l’album sont 11 morceaux de bonheur.

Moi, je fonds et je ré-appuie sur la touche play pour me le remettre quand soudain j’entends une petite voix au loin : « Bah bien-sûr, comme si tu étais tout seul !! ».« Ok chérie, j’ai compris, je baisse le son.. ». « Je ne veux pas que tu baisses, je veux que tu arrêtes ! Les trucs sucrés-guimauve, ça rend diabétique ! ». Oups, elle a l’air en colère, elle n’a pas dû trouver l’autoroute ! Pour ma part, c’est 3 pics.

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SATAN - Songs in Crimson
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Metal Blade records

Sortie : 13 septembre 2024

Décidément, depuis la reformation de SATAN en 2011, on a droit à une nouvelle sortie tous les deux-trois ans en moyenne. Et surtout conserve sa capacité à nous produire d’excellents albums à chaque fois.
Ok, je n’avais pas été tendre avec “Atom by atom” (2015) ni avec “Cruel magic” (2018), deux sorties qui ne m’avaient pas convaincu – et qui ne me satisfont toujours pas, autant être honnête jusqu’au bout – mais qui, en les réécoutant, se fondent très bien dans la discographie du quintet anglais.

Je me dois de faire un aveu : quelque part, j’espérais intérieurement que ces deux albums me fassent retrouver, ce que “Life sentence” (2013) et plus tard “Earth infernal” (2022) ont réussi à faire, les sensations ressenties lors de mon adolescence à la découverte de l’indétrônable “Court in the act” (1983). Et il faut bien l’admettre, si les musiciens de Satan continuent de faire ce qu’ils font de mieux, à savoir du Satan, il ne feront (plus) jamais un “Court in the act” numéro 2. C’est comme ça, je l’ai admis !

Là, on revient aux mêmes constats que lors de “Earth infernal” : façon de composer, production très crue et old school, une urgence de tous les instants, le timbre caractéristique de Brian Ross, un artwork signé une nouvelle fois par l’excellent Eliran Kantor avec comme personnage central ce juge démoniaque…
Tout y est ! Une chose est sure, le fan sait d’avance à quoi il doit s’attendre avant même d’entendre la première note de ce “Songs in Crimson”, Satan est immédiatement identifiable.

Et on ne met pas longtemps avant de s’en rendre compte, Satan entre de suite dans le vif du sujet avec un “Frantic zero” qui déboule sans crier gare. Un brûlot bien speed dont le groupe a le secret depuis ses débuts.

Les fans vont être rassurés dès les premières secondes : le quintet de Newcastle ne va surement pas se renier, pas maintenant, pas après tout ce qu’ils ont fait. Et même constat que sur le “Blitzkrieg” éponyme sorti à peine une semaine avant ce “Songs in Crimson”, Brian Ross, du haut de ses 70 balais (le mois prochain), affiche une forme impeccable et nous livre, avec son timbre si caractéristique, une prestation de haute volée de la première à la dernière des 44 minutes de cet album.

Les titres de ce nouvel album s’égrènent sans temps mort : ça passe du pur speed metal (“Frantic zero”, “Martyrdom”, “Turn the tide”, “Deadly crimson”) au heavy metal bien énergique (“Era (the day will come)”, “Sacramental rites”, “Curse in disguise”, “Truth bullet”) non sans y mettre tout ce qu’il faut de mélodies (“Whore of Babylon”) en mettant un soin tout particulier à rester, tant dans le son, la production et l’attitude, ancré dans les mid eighties, refusant catégoriquement et systématiquement toute sonorité moderne.

Bref, Satan continue son petit bonhomme de chemin, avec toujours le même line up depuis tant d’années, en perpétuant cette NWOBHM qui reste et restera définitivement leur marque de fabrique.
Satan est un des rares groupes à être identifiable dès le premier riff : combien peuvent se vanter de la même chose ? Un must !

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THE NAIL - The Nail
Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

J’adore Girish & The Chronicles ! Je trouve que leur chanteur, Girish Pradhan, a une superbe voix et, pour moi, il fait partie de la nouvelle génération de chanteur, avec Ronnie Romero. Si vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça dans une chro sur le groupe THE NAIL et bien c’est juste parce ce que Girish est le chanteur de The Nail, bananes.

Alors forcément, cette chronique d’album commence dans la plus parfaite impartialité !!

Allez, je me reprends. On est dans du Hard Rock classique, parfois mélodique, parfois pêchu. C’est bien fait, bien joué, les morceaux sont bons mais je ne sais pas, il me manque un petit truc pour adorer cet album. Ce n’est pas que je ne l’apprécie pas, bien au contraire car cet album a toute sa place dans la collection d’un petit hardos même si quelque part, je reste sur ma faim. Je leur mets quand même 3 pics et, bien-sûr, je les suivrai.

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ZEG – Man Overboard
Mediator de notation 2 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Inferno Music Group

Sortie : 16 septembre 2024

Heu, la pochette ne donne pas envie du tout d’écouter le scud à un petit hardos ! Ca fait presque penser à un disque de rap. Bon, en y regardant de plus près, il y a quand même un étui de guitare au pied du mec à capuche.

Allez même pas peur, j’appuie sur la touche play ! Alors là, c’est plutôt compliqué de décrire son style. C’est un mélange de Hard Rock, de Blues, de Prog’, etc… si je devais donner une version de sa catégorie. ZEG est un multi-instrumentiste qui a commencé très jeune, et là, il nous emmène dans son univers.

Alors, c’est mega bien fait, j’adore la voix, la cohérence des morceaux. C’est bien-sûr un album à ne pas mettre entre les oreilles des fans de gros riffs ou de grosses voix mais c’est, en revanche, un album parfait pour fans de Classic Rock bien fait et bien produit. Comment chérie, je ne pense même pas à l’écouter en voiture avec toi ? Moi en tout cas, je lui attribue deux pics.

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The D.O.O.D. (The Distinguished Order Of Disobedience) – Dissonance
Mediator de notation 1 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Chaos Music / SelfMade Records

Sortie : 17 septembre 2024

Les DISTINGUISHED ORDER OF DISOBEDIENCE – si, si, je ne déconne pas – on comprend qu’on peut les appeler The D.O.O.D.  Bon Dissonance sous le label Chaos Music, je me méfie un peu. Ca risque de dépoter grave ! A moins que ce soit du Doom… J’hésite, la pochette peut y faire penser.

Tiens, le premier morceau est un instrumental. Sympa.

Oups, après ça se gâte pour mes petites oreilles sensibles. Ce n’est pas du Doom, c’est violent avec en plus une grosse voix ! Ils s’annoncent comme groupe de Heavy Metal mais c’est du Brutal Thrash, limite Death Metal. Je ne sais pas mais j’ai peur. En plus, les chiens hurlent à la mort. Pas mon truc du tout ! Beurk, je veux sortir ! Euh, je suis chez moi, donc stop la machine à brutos.

Ouf, que c’est beau le silence. Ce n’est forcément pas simple pour moi d’être impartial sur ce coup-là. Alors pas zéro mais 1 pic… que j’accompagne toute de même d’une pastille Valda et d’un Doli.

P.S. : ce CD peut être très dangereux pour les esgourdes des fans de Hard Rock ou de Hard FM !!!

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STEELCITY – Reverence
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 20 septembre 2024                        

Déjà, je fonds sur la pochette de ce “Reverence” de STEELCITY et son anachronisme : une épée et un bouclier plantés dans la rue d’une ville. Et la musique ? Eh bien, c’est du classique Hard Rock, classe et pêchu.

J’apprécie le timbre de Roy Cathey et sa voix colle avec la musique à la perfection. Les morceaux ont des changements de rythme, les chœurs sont bien utilisés et on a a des putains de solos de guitare.

11 morceaux qui passent tout seul et un album qui ravira les fans de Gotthard et consorts car même les ballades sont top. Tiens, 3 pics.

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ECLIPSE - Megalomanium II
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 20 septembre 2024

Je suis heureux car les hard-rockeurs Suédois d’ECLIPSE sont de retour avec un nouvel album, « Megalomanium II » et que, perso, je suis fan de ce groupe. Alors vite, je me jette sur la touche play !

Bonne nouvelle, c’est toujours du Hard Rock classieux qui donne la pêche et même la banane. On a envie de sauter, de chanter les refrains avec eux. Ces 11 morceaux sont un pur bonheur pour tous les fans du style avec des morceaux inspirés et une voix top. Sans compter que le reste du groupe est aux taquets.

Rien à jeter dans cet album  J’ai quand même un petit bémol quant à la pochette que je n’aime pas du tout. Sinon, ce « Megalomanium II » est un album à avoir d’urgence et je lui attribue 4 pics.

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WHISKY OF BLOOD - Diablesse of Revolution  
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Rockshots Records

Sortie : 27 septembre 2024 

Alors c’est clair, s’il y a bien un groupe grenoblois qui m’a toujours fait craquer, c’est bien WHISKY OF BLOOD, que ce soit sur album ou en live. Ils ont sorti deux albums depuis 2011 et le dernier, « Sexy Woman », date de 2016 quand même. Whisky of Blood, c’est du pur Hard Rock,  Fuckin’ Rock‘n’Roll puissant avec en même temps, un petit côté punk. En tout cas, c’est fait avec le cœur et l’esprit Rock… et le copain Jack, of course !

Depuis la formation initiale, il y a eu du mouvement autour de Fabrice (Lord Whisky), guitare/voix et de Philippe (Phil the  Animal) à la guitare avec l’arrivée de Cyril (Swindler) à la basse et de Pierre (King Of Ricqles) à la batterie. Le combo a de suite matché et le résultat est sur ce « Diablesse of Revolution ».

Et les premiers mots qui me sont venus à l’esprit en écoutant cet opus, c’est : Waouh, putain c’est mega bon ! Tout ce que j’aime, du putain de Hard-Rock, un Fuckin’ Rock‘n’Roll des famille avec le genre de morceaux qui te font  headbanguer jusqu’au niquage intégral de ta nuque. En plus, ça te donne une de ces putains de soif !

Les dix morceaux sont de petites perles. On ne s’ennuie pas une seconde car l’album n’est pas linéaire ce qui n’empêche que l’ensemble soit tout à fait cohérent. Perso, j’adore la voix de Lord Whisky et je trouve que les chœurs apportent un véritable soutien aux morceaux. En plus, on sent que les membres du groupe s’éclatent à jouer ensemble. C’est mega bien fait et très addictif. On a dû attendre 8 ans mais putain, ça valait le coup ! 4 pics direct et sans tergiverser.

P.S. : j’ai vraiment hâte de découvrir les morceaux en live, moi !!! Long live Rock’n’Roll et Long live WHISKY OF BLOOD !

Re-P.S. : achat obligatoire !! Je vous conseille d’aller à « Crazy Zone » et de le mettre à fond les ballons avant d’éteindre votre platine, effet garanti !

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ULTRA VOMIT - Et le Pouvoir de la Puissance
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Verycords

Sortie : 27 septembre 2024

Alors normalement, on aime ou pas un groupe. C’est normal. Toutefois, il y a des groupes clivants dont il suffit de prononcer le nom pour que ce soit la fin du monde entre ceux qui détestent, qui trouvent ça naze et qui ne comprennent pas le succès du groupe et ceux qui adorent et le trouvent vraiment fabuleux. ULTRA VOMIT fait partie de ces groupes-là.

Perso, je les adore et leur dernier album en date « Panzer surprise » tourne encore régulièrement sur ma platine. En plus, chaque fois que je les ai vus en live, j’ai pris une grosse baffe. Je suis donc aux taquets pour écouter leur petit dernier, « Et le pouvoir de la puissance ».

Alors c’est clair, cet album ne va pas faire avancer le schmilblick, si tu détestes le groupe, tu vas continuer à les détester mais si tu l’adore, eh bien tu vas encore kiffer grave !

Ils reprennent leur recette habituelle avec des morceaux courts, des paroles délires, des morceaux parodiques dans le style d’un groupe (cette fois-ci : MANOWAR, RENAUD, INDOCHINE et même JOHNNY), des morceaux un peu scato en mode le pipi et le caca sont nos copains, des paroles absurdes à souhait qui te font bidonner de rire car tu ne t’y attends pas.

La grande force du groupe, c’est sa capacité à s’amuser avec la musique et les paroles et de transformer leurs gros délires en morceaux qui matchent et qui  restent en tête. A l’instar d’un « Patas bravas » par exemple ; faire un titre sur des tapas, il fallait y penser !

Encore une fois, ils ne se prennent pas la tête. C’est sûr, ces mecs sont dingues – ils ont quand même chanté « Une souris verte » version ULTRA VOMIT dans les jardins de l’Elysée devant le Président de la République – et moi, les dingues comme ça, j’aime.

Mention spéciale à « Doigts de Metal », à « La puissance du pouvoir » et à « Dead robot zombie ». Pour moi, cet album c’est 4 pics. Point barre. Il va quand même que j’arrête de le mettre en boucle sinon je vais mourir de rire, car à chaque écoute tu découvres des trucs qui t’avaient échappé !

Attention, cet album est un putain d’antidépresseur qui devrait être remboursé par la Sécu !!!

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SINNER'S BLOOD - Dark Horizons
Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 27 septembre 2024

En route pour le Chili pour le second album de SINNER’S BLOOD !

Le voyage commence déjà sous de bons hospices avec une pochette sublime. Après, on va dire que musicalement on est dans du Heavy Metal classieux  et que le chanteur,  James Robledo, a des influences vocales à la Dio, Jorn Land et Russel Allen. Et que comme eux, il a une putain de voix ! James fait, pour moi, partie de cette nouvelle génération de chanteurs qui m’impressionnent. A la guitare, on retrouve Nasson qui assure grave aussi.

Les morceaux sont top, le son aussi et on a une grosse prod’. Bref, tous les voyants sont au vert, les copains, pour passer tranquillement en automne. En plus, un groupe chilien qui fait du Metal, eh bien il n’y en a pas des wagons !!! 3 pics.

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DANCE LAURY DANCE

Report de Seb 747

Ce soir, j’ai décidé d’être généreux avec ma chérie. En effet, plutôt que de m’installer sur le canapé une bière dans une main et des chips dans l’autre pour regarder le match de l’Euro 2016, j’ai décidé en mon âme et conscience de lui céder la place. Je sais, ma bonté me perdra. Que voulez-vous, c’est ça être magnanime !! Aïe ! Non, chérie, pas la tête !

Donc direction le Brin de Zinc pour aller voir nos cousins québécois de DANCE LAURY DANCE, et les valses… heu… les viennois de FLAYED (Je sais, elle était facile, celle-là).

Après avoir bravé les éléments, j’arrive sur les lieux et je constate que, comme je le prévoyais, trop peu de gens (pour l’instant) ont fait le déplacement, les grenoblois, stéphanois et lyonnais préférant sûrement se déplacer près de chez eux. Cool pour moi… mais pas si cool pour nos amis canadiens. Tabarnak !!

Le temps de papoter un peu avec les copains et j’entre dans la salle. Le manager de DLD me salue et ça me fait plaisir de voir qu’on commence à être connus. Qui a dit comme le loup blanc ? TI-RICKOU, je t’ai reconnu !!

Ce soir, les copines sont peu présentes et la salle est composée majoritairement de chevelus. C’est normal, ce n’est pas une soirée glam rock et ce ne sont ni RIFF RAFF de SLEEKSTAIN ni SWAN de BLACKRAIN qui sont annoncés. Là, avec DANCE LAURY DANCE on est dans du vrai rock d’hommes. Bref, qu’à cela ne tienne, on est là pour les groupes, pas pour les filles !!! Tu as vu chérie ? Je te l’avais bien dit que je n’allais pas aux concerts rien que pour voir des nanas sympas. Aïe !!

Malheureusement, et c’est récurent depuis quelques temps au BDZ, les lumières sont très sombres ce qui ne facilite pas la tâche pour les photos. Et en plus, la machine à fog est de retour !! Quelle poisse ! On est à Chambéry ici, pas à Londres !

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DANCE LAURY DANCE

Cette fois-ci, contrairement à l’automne dernier, c’est DANCE LAURY DANCE qui débute. Il faut dire aussi que FLAYED commence à être reconnu à force de tourner dans la région et de sortir des albums de qualité. Il est évident que pour un groupe de canadiens, c’est beaucoup plus difficile de se faire connaître en Europe et en France. Mais bon, DANCE LAURY DANCE a tout de même réussi à décrocher une place au Metal corner du Hellfest cette année. Alors qui sait, peut-être est-ce l’année de la consécration pour eux ?

Mais trêve de plaisanterie, même si avec nos amis québécois la rigolade est toujours de la partie, revenons-en à la musique, car c’est bien de ça dont il est question aujourd’hui.

SAVAGE PHIL à la guitare, SEB “HARRY” à la basse et ALEX “LAP” derrière ses fûts font le piquet en attendant l’arrivée imminente de MAX LEMIRE. Le chanteur déboule sur scène à la bourre, habillé dans un jean tout déchiré, faisant apparaître ses genoux et un vieux T-shirt à l’effigie de BON SCOTT tout destroy lui aussi. Bref, on voit bien un certain nombre de ses tatouages !

En retard ? Qu’à cela ne tienne, les québécois attaquent pieds au plancher. Et là, grosse constatation, ils sont survoltés !!

C’est du grand DANCE LAURY DANCE auquel nous allons avoir droit ce soir.

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DANCE LAURY DANCE

Après un “The Hammer & the Nail” très puissant, c’est sur “Montreal Hookers” tiré de l’album “Out with Rockers” qui date de 2009, que le public décolle et se prend une bonne petite claque. Ça fait du bien par ou ça passe !

MAX nous annonce qu’ils viennent du Canada et qu’ils sont là pour faire la fête et boire des bières. Ils sont donc là pour “le Party” (dixit dans le texte). En voilà un autre titre qui déménage ! Ils nous font vraiment la fête. Un souffle rock’n’roll transperce la salle. C’est démentiel !!!

Les titres s’enchaînent et MAX est toujours en train de plaisanter entre chaque morceau. Le public lui mange dans la main. “Austin Tx” nous est envoyé directement en pleine tronche suivi d’un “Wilder Than I Am” qui est délivré avec une puissance sans commune mesure.

« Un titre qui parle de quoi déjà ? Ah oui, de gâteries ! », nous informe MAX (enfin… il a été un peu plus explicite, mais comme dirait mon ami STEVE*74 :”le respect des bonnes mœurs”…).

Evidemment chez les DLD, les paroles « c’est un peu niaiseux » comme ils disent. En tout cas ce soir, ils se sentent comme à la maison. Et même si le public est moins nombreux que lorsqu’ils jouent au Canada, ils nous décoiffent ! Mieux encore que cet automne lors de leur deuxième tournée européenne. Ils semblent prendre un véritable plaisir à être revenus chez nous ! Ils ont la banane et nous avec.

SAVAGE PHIL nous dégote des riffs à décorner les bœufs, tandis que HARRY est déchaîné sur sa basse, faisant régulièrement du slapping. LAP lui, derrière ses camarades frappe en rythme ses fûts. L’osmose entre les quatre musiciens est bien présente, on sent le vécu de ce groupe et sa joie de jouer ensemble.

Après “Hell’s Rock’n’Rollers” envoyé comme un taureau dans l’arène et un “Killer Shark” à exploser nos tympans, c’est à un inédit, tout droit sorti de leur dernier EP auquel nous avons droit. « Spécialement enregistré pour vous les européens et jamais joué ici à Chambéry ! Enjouez Mamanbaiseurs ! (comprenez « Enjoy Motherfuckers !», nous dit MAX tout sourire.

“Too Bad” déboule dans les enceintes du Brin de Zinc et tout le monde crie plus fort que son voisin. La détermination des musiciens ne baisse pas une seule minute. Pas de répit, c’est cash, direct ! On en prend plein la face !

Les titres des albums de DANCE LAURY DANCE défilent. De “We don’t Fuck Around”, à “Living for the Roll” pour finir sur un “Sex Wolf” de toute beauté, le groupe a tout donner. Ils sont éreintés. Il y a même eu des pogos et un stage diving (même si la scène n’est pas spécialement idéale pour ce genre de pratique) ! C’est dire si l’ambiance était hot ! Crisse de viarge !

FLAYED 6

FLAYED

Du coup, c’est tout en sueur qu’ils laissent la place aux locaux (si l’on peut dire) de FLAYED. Quasiment pas de temps mort. Ils ont juste le temps de changer les cymbales sur la batterie et de se faire prendre en photo sur scène avec des nanas que FLAYED attaque.

Malheureusement, la salle s’est bien vidée après la fin du set de DLD et c’est dans un BDZ presque vide que JU et RICO aux guitares, CHARLY à la basse, JP à la batterie, RAFINET aux claviers et RENATO au chant entament “Superhero” le premier morceau de leur setlist. RENATO est sans son marcel blanc préférant arborer un T-Shirt noir du plus bel effet. Shocking dans la salle ! « Mais ça, c’est moderne mon chéri !! J’adoooooorrrrrrrreeeeee !!! », comme dirait une certaine CHRISTINA C. œuvrant sur M6 (Oui, je sais je regarde trop la télé. C’est pour me désintoxiquer que je vais aux concerts, lol !).

Heureusement, dès les premières notes, le public revient en masse devant la scène. Enfin, pas complètement puisque un grand vide face à RENATO s’est créé. Sympa ça, je vais pouvoir faire de belles photos. Oui ben, faut le dire vite, car dès le début de “Release The Fever” joué à 200 à l’heure, les spectateurs encore présents se déchaînent !! Du coup, je vais me planquer sur les côtés, c’est moins risqué !

FLAYED 9

FLAYED

Que d’énergie déployée ce soir. Cela doit faire au moins la troisième fois que je vois FLAYED sur scène, et je ne les avais jamais vus jouer avec autant de ferveur. Il est vrai qu’après la prestation que nous on délivrée les DLD, il valait mieux ne pas s’endormir sur ses lauriers !

Quand “Stanced” se termine, RENATO remercie le public d’être venu si nombreux ce lundi soir. « Faites du bruit !! », qu’il nous dit. Et les spectateurs ne se font pas prier. Toute la salle hurle son bonheur ! Ça en fait du chahut pour un début de semaine.

Après un “Old Manners” bien sympa, c’est sur “Eleven” qu’ils envoient la sauce. Quel groove ! Du blues dégorge de ce titre. La basse, tantôt hard, tantôt groovy, tenue par l’impressionnant CHARLY et la batterie de JP donnent le rythme du morceau. Vraiment très intéressant.

En plus ce soir, le son est bon au Brin de Zinc, et ça, ça fait toute la différence. N’est-ce pas TI-RICKOU ?

Riffs et larsen sont de sortie pour “Novel” et “Unfairly”. Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie, l’un balançant ses morceaux au-devant des spectateurs, jouant avec sa guitare au-dessus d’eux, l’autre s’agenouillant vers son ampli afin de sortir des sons distordus. Les sonorités chaudes et les rythmes agités de FLAYED débordent d’intensité ce soir. RENATO est, comme à son habitude, tout sourire et s’avance sur le devant de la scène, grimpant sur les retours pour être au plus près de son public. L’organiste RAFINET est à fond sur ses touches qu’il martyrise littéralement. D’ailleurs son orgue n’a eu de cesse de geindre tout le long du set !

Cependant, comme leurs morceaux sont un peu longs et qu’il commence à se faire tard, ils doivent couper pas mal de titres de leur setlist initiale. Bah, rien de bien inquiétant puisque les rockeurs ici présents leur font la fête ! Et c’est donc sur un “Monster Man” que ce termine ce concert intensif.

Bon sang, quelle soirée ! Et dire qu’il y en a qui sont restés devant leur télé à regarder un match de foot ! Quelle erreur, ils ont raté quelque chose ce soir.

Le temps de féliciter les musiciens pour leur prestation, de dire au revoir à DLD, d’apprendre par SAVAGE PHIL qu’ils ont prévu de revenir nous voir l’an prochain et je rentre sous un déluge de pluie très sonore.

Qu’à cela ne tienne, un bon “Hellalujah Rock ‘n’ Roll” à fond dans ma Sebmobile et me voilà de retour à la maison. T’as vu chérie ? Je peux te laisser la télé de temps en temps ? Aïe ! Mais qu’est-ce que j’ai dit encore ?!?!?!

FLAYED 4

FLAYED

MON BILAN

DANCE LAURY DANCE, c’est vraiment le groupe à suivre. Ils ont envoyé du bois… comme à leur habitude ! J’espère sincèrement que leur notoriété va dépasser le continent américain. Et en plus, ils sont super sympas et même si je n’ai pas fait québécois en seconde langue, on est arrivé à se comprendre.

FLAYED a été une grosse surprise pour moi. Je ne les avais jamais vus aussi déchaînés. Je retournerai volontiers les voir.

JARED JAMES NICHOLS au Brin de Zinc

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Après un petit mois de repos, il fallait reprendre le boulot. Me revoilà de retour dans mon antre préféré, j’ai nommé le Brin de Zinc de Barberaz. Ce soir, accompagné par mon binôme de concert qui va faire le photographe, je vais voir un guitariste que j’ai vu il y a huit ans déjà avec mon copain Steve et cela quasiment jour pour jour.

A l’époque, JARED JAMES NICHOLS débute à peine et fait la première partie de GLENN HUGHES. A noter que le rédac’ chef l’avait également vu à la même période. Mais si, souvenez-vous, il y avait eu un report ! Bon, je vous l’accorde, ça ne date pas d’hier, alors vous êtes pardonné si vous avez oublié, lol.

Lorsque nous partons, la voiture est pleine. En effet, ma femme et ma fille, ainsi que celle de Steve sont du chemin. Connaissant la route comme notre poche (qui a dit trouée ?) nous arrivons à l’heure prévue, plus ou moins comme d’habitude, même si les travaux à l’entrée du tunnel nous obligent à prendre un peu de retard. Heureusement que nous sommes partis assez tôt !

Une fois garé, je constate que trouver de la place s’avère un peu difficile. Cela veut dire que le Brin de Zinc est blindé. Ça fait plaisir de voir que beaucoup de monde a décidé de se déplacer. En revanche, retrouver le devant des planches va être compliqué. Mais vous connaissez l’adage : ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. D’autant plus que les copains sont déjà devant.

JARED JAMES NICHOLS fait une nouvelle tournée européenne mais, cette fois-ci, c’est lui qui est en tête d’affiche. Depuis début octobre il est en France et ce soir c’est sa deuxième date en Gaule après celle de La Rochelle il y a deux jours. Il est venu se roder avant d’aller secouer nos voisins helvétiques et bousculer les parisiens en fin de semaine avant de passer le tunnel sous la Manche pour une semaine.

Le guitariste de 34 ans, né dans le Wisconsin et résidant à Nashville dans le Tennessee depuis quelques années, a bien évolué depuis la fois où je l’ai vu. Il est devenu une légende du blues-rock moderne, en étant l’un des premiers à infuser du hard-rock et du grunge dans sa musique blues. Après deux EP et trois albums – dont le dernier éponyme sorti il y a quelques mois – le musicien a pris du galon et est venu satisfaire ses fans français qui l’attendaient depuis une éternité (enfin, surtout moi, mdr).

L’énergie qui règne dans le pit est palpable. Serrés comme des “Sardines au fond de cette boite” (oui, on connaît la chanson, lol), nous ne tardons pas à voir les musiciens traverser la salle (comme souvent dans le Brin de Zinc) afin de s’installer sur les planches de Barberaz. C’est d’abord le batteur qui grimpe en premier, suivi du bassiste, chacun prenant son instrument au passage. Puis c’est au tour de la vedette de ce soir. Il monte sur scène avec un grand sourire en tenant « Dorothy » – une Gibson Les Paul de 1952 qui a gagné son nom après avoir survécu à une tornade.

JJN, pour les intimes, lance le show avec « Easy Come Easy Go », un titre de son tout dernier album éponyme. Dès le 1er titre, le géant et musculeux bluesman fait le show et n’hésite pas à se frotter au plus près du premier rang en faisant du shred. « Merci », nous dit-il en Français à la fin du morceau avec un grand sourire.

Il présente ses musiciens : le bassiste LOUIS COLLINS et le batteur RYAN RICE. « My name is JARED JAMES NICHOLS and we are here to rock ! », nous dit le musicien avant d’entamer, telle une tornade du blues rock, son deuxième titre de la soirée « My Delusion ».

Que de chemin parcouru depuis que je l’ai vu à Soleure ! Première constatation, il n’a pas rapetissé d’un millimètre et il a pris du muscle car il a fait de la muscu pendant tout le confinement. Ensuite, il a toujours cette puissance palpable qu’il déverse par le biais de riffs chirurgicaux, sans parler de cette incroyable fougue qui avait déjà séduit l’audience de l’époque.

Cependant, il y a un je ne sais quoi de plus qui s’imprègne durablement dans la tête du public. Certains ferment les yeux pour ressentir au plus profond d’eux-mêmes la passion musicale du guitariste. Personnellement, je suis tenté, mais après, comment ferais-je pour vous décrire l’ambiance qui règne dans le BDZ ?

Suivent rapidement des morceaux monstrueux comme le grungy « Down the Drain », clapotant dans un maelstrom de guitare blues suivi du sauvage « Hardwired » qui enchante le Brin de Zinc avec des riffs envoûtants et un style de jeu unique que le guitariste interprète sans médiator, s’il vous plaît.

La performance sur scène devient une source de divertissement illimitée. RYAN a une frappe de sourd et LOUIS est bouillonnant de puissance pendant que JARED va plus loin et devient nucléaire en se nourrissant de l’énergie de la foule pour offrir une performance électrisante.

Le succinct et parfaitement exécuté « Threw Me to the Wolves » avec sa petite touche de rock sudiste émouvant calme un peu le jeu avant de repartir de plus belle avec « Skin N Bone » puis « Bad Roots ».

Dès le départ, tout est énergivore et capillaire, ne serait-ce que pour la crinière de lion de JARED qui flotte férocement dans le vent de Barberaz et la superbe tignasse de LOUIS. Un T-shirt de Freddy Krueger (Les griffes de la nuit) pour JARED, chemise 70’s pour LOUIS et RYAN. Le trio assure comme une bête son répertoire avec une facilité immédiate et une maîtrise évidente de la musicalité. « Honey, Forgive Me » voit un RYAN devenir fou,  frappant à une vitesse incroyable ses fûts. J’ai une pensée, tout de même, pour les peaux de ses toms qui doivent souffrir le martyre, mdr !

Le sourire qu’affiche JNN depuis tout à l’heure, n’a toujours pas quitté son visage. Outre ses riffs de guitare, le musicien possède un autre atout pour séduire le public : sa voix. Elle est une présence dominante à part entière, à la fois bien agencée et unique ; un beuglement sauvage pour rendre fier les Dieux du rock.

Depuis tout à l’heure, je me rends compte que le son est hyper fort, mais du coup, j’entends super bien la basse et la batterie. J’enfonce un peu plus les bouchons dans les oreilles, et voilà que JARED lit dans mes pensées.  « Is it too loud ? », nous demande-t-il. Euh… comment dire… si en plus, on ne peut même plus penser tranquillement maintenant ! Evidemment, le public répond par la négative.

« Thank you for coming. It’s our first time in Barberaz, isn’t it ? », continue-t-il avant d’entamer « Shadow Dancer ». Sur ce titre, le guitariste fait pleurer Dorothy, qu’il brandit souvent comme une arme mortelle, avant de hurler le refrain au micro. Chaque note résonne d’émotion brute et de finesse technique. Mais quelle claque nous prenons ce soir ! C’est carrément un assassinat en règle. Tué par des riffs de guitare, avouez qu’il y a pire.

RYAN est une vraie centrale électrique et insuffle ses rythmes puissants au groupe tandis que LOUIS en véritable chirurgien de basse vrombissante, harangue le public en arpentant de long en large la scène. Il fait appel au public pour taper des mains. « One ! Two ! Three ! Clap ! ». Et c’est tout le Brin de Zinc qui collabore avec le bassiste pendant que JARED  continue avec « Good Time Girl ». Ce morceau enchante le Brin de Zinc.  

Puis, avec un grand sourire, le guitariste demande à la foule : « Are you ready ? ». Et d’un coup le voilà qui descend de la scène pour continuer son morceau dans le public !! C’est complètement dingue étant donné le nombre de spectateurs présents ce soir. Cependant le guitariste se fraie un chemin parmi les fans qui le dévorent des yeux. On peut distinguer sa crinière blonde bouclée flotter au-dessus des têtes, avant qu’il ne rejoigne l’épine dorsale rythmique de son band, juste à temps pour entonner une dernière partie du refrain de la chanson. Re-grosse claque à travers la figure !

Après un « Keep Your Light On Mama » de 2018, le leader de la soirée reprend la parole « Two more. Its OK ? After the show, we will drink here and if you want come to see us. We’ve got some CD’s to sell and we will signed everything you want. ». Le musicien présente une fois de plus les membres de son gang sous les acclamations méritées du public.

JJN semble avoir des difficultés à accorder Dorothy. « It’s an old guitar. Seventy three years old. », plaisante le guitariste avant d’entamer le sombre et orageux « Nails in the coffin », le point culminant du set.

« One more ? This one calls « War Pigs » ! ». C’est un morceau qu’il va interpréter de façon sismique et qui a pour effet d’assommer le Brin de Zinc. Il va même carrément chanter le refrain dans sa guitare. Le concert tire à sa fin avec ce superbe cover de BLACK SABBATH.

Le groupe quitte les planches mais ils ont à peine le temps de descendre que le public réclame encore un morceau. Les musiciens reviennent sur scène : « One more ? », nous redemande JARED toujours aussi souriant. C’est avec un morceau reconnaissable entre mille avec son intro à la Cowbell que les musiciens vont terminer leur show. Un « Mississippi Queen », morceau du tout premier album de MOUNTAIN, repris en son temps par MOLLY HATCHET, puis OZZY OSBOURNE qui fera entrer le titre à la 10ème place du Billboard américain en 2005. Ce nouveau cover, non prévu sur la setlist, va finir de mettre le feu au Brin de Zinc.

Une super soirée, un spectacle fantastique et un enfer de musiciens charismatiques. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Si ! Comme il nous l’avait promis, JARED nous attend au stand de merch’ afin de discuter avec les fans, prendre des photos et signer son dernier album. Brian et Louis déambulent aussi dans le Brin de Zinc et prennent volontiers des photos avec les fans.

Un grand merci à Thomas pour nous avoir calés bien que la soirée soit sold out.