ELECTRIC MARY dans le sud de la France !

C’est une date unique que nous offre le CHERRYDON mardi 26 septembre

car le groupe y fêtera son 20e anniversaire !

ELECTRIC MARY a été fondé en 2003 à Melbourne en Australie. Ils nous distillent un hard-rock aux influences d’AC/DC, DEEP PURPLE, LED ZEPPELIN et consorts. On trouve aussi des touches de stoner dans leurs compos.

C’est donc un retour très attendu que cette venue des Australiens d’ELECTRIC MARY en Europe !

LINE-UP

# Rusty – chant
# Pete Robinson – guitare
# Alex Raunjak – basse
# Brett Wood – guitare
# Davey Porter – batterie

Vous pourrez découvrir en live le nouveau single du groupe ” THE DEALER “.

Cerise sur le gâteau, ils seront accompagnés des américains de THE MERCURY RIOTS !

Un bonne occasion de vivre un grand moment de Rock’n’Roll !

OVERDRIVERS, ELECTRIC SHOCK, SOUNDROOTS au Rock‘n’Eat

Samedi 02 septembre 2023 à Lyon (69)

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

Qu’il est loin le temps où le Rock ‘n’ Eat Live était mon annexe ! Pas que je n’aime plus y aller mais la distance a doublé pour moi. Et, malheureusement, je ne rajeunis pas. Si, si ! J’avais noté la date de ce soir sur mon calendrier du parfait petit hard-rockeur car à la place de SOUNDROOTS, c’était les copains de BARRAKUDA qui devaient jouer. Je suis dégouté de ne pas les voir ce soir mais il reste quand même deux groupes que j’aime à l’affiche… plus un à découvrir du coup.

Bon, pas besoin de pousser ma chérie bien longtemps et donc destination Lyon. Heu, c’est le dernier week-end des vacances ! Ca va être chaud ! Heureusement, on a une grosse marge !! Allez un stop chez mon copain Billy et direction Ti-Rickou maison, le Rock ‘n’ Eat !!! Je ne devrais pas revoir trop de copains ce soir car au même moment, à quelques bornes,  dans l’Ain, il y a le Leym’Fest… Et même si cette année – à part WISKY OF BLOOD – l’affiche est un tantinet trop brutale pour moi, le fest et l’orga ont leur fan base.

Heu… je n’ai rien dit ! Devant le Rock ‘n’ Eat, il y a plein de copains !!! « Heu… Ephraim, tu sais que tu ne joues pas ce soir ??! » «  Bah, me répond-il, ce n’est pas parce que je ne joue plus que je ne peux pas venir voir jouer les copains ! ». De Paris ? Chapeau bas, mon copain !

Le temps de faire une donation et je retrouve encore plein de copains qui,  comme moi, on choisit cette affiche plus hard ‘n’ heavy. Quel bonheur de les retrouver, pour certains, cela fait plus de 4 ans que je ne les avais pas vus ! Quelle joie de retrouver Cédric, Pedro et toute l’équipe du Rock’n’Eat. Bref, je retrouve une partie de ma famille.

ELECTRIC SHOCK @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Et c’est déjà parti pour ELECTRIC SHOCK ! Les Grenoblois ne sont pas là pour la déco mais bien pour distribuer des baffes à coups de heavy metal. Ils sont aussi là pour nous présenter leur nouvel album « Off ».

Comme d’hab’, le groupe met d’entrée de jeu le feu aux poudres en mode : « Tu veux du heavy metal ? Bah en voilà en plein dans tes esgourdes !! ». Déjà qu’il faisait chaud dans la salle mais vu comme ils font bouger le public, la moiteur s’installe.

ELECTRIC SHOCK @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Whoua, c’est de mieux en mieux ! Le groupe cartonne et ce line-up tient vraiment très bien la route. Ils semblent en plus très soudés. ANTOINE, qui est pour moi l’un des 5 meilleurs chanteurs du milieu metal français, est monté d’un cran vocalement et scéniquement. Il tient superbement la scène et malgré sa grande taille, il réussit à ne pas se payer le plafond (on apprend tous de ses erreurs, lol !).

LITTLE ANGUS prend elle-aussi une place de choix sur la scène. C’est une vraie de vraie, une hardos pur jus et elle le fait savoir. Rassurez-vous les autres musiciens ne sont pas en reste et ils assurent le show eux-aussi ! Et le public ne s’y trompe pas. On est désormais serrés comme des saucisses devant la scène et l’air est devenu très chaud !

La bande d’ELECTRIC SHOCK va nous jouer un mélange de titres de leurs EP, de leur premier album et, bien-sûr, de leur nouvel opus. Que dire de ces nouveaux titres ? En live, ça matche grave ! J’ai hâte d’écouter et de chroniquer cet album. Bon sur ce coup-là, je vais devoir attendre un peu parce que ma chérie a légèrement merdé et m’a racheté l’avant-dernier. Heureusement qu’on doit se voir au Pyrenean Warriors la semaine prochaine pour faire l’échange !

Alors c’est vrai que le temps passe vite quand on s’amuse et que c’est bien mais il est temps pour ELECTRIC SHOCK de rendre la scène car il reste encore deux groupes à venir. En tout cas, ils nous ont vraiment offert une très belle prestation ce soir !

Re-papotage avec des copains et des copines. Je revois même la fille de l’un des chroniqueurs du webzine, sans son père qui couvre la date de LOOKING FOR MEDUSA au Brin de Zinc.

Je discute un peu avec mon pote Serge qui est aux taquets pour OVERDRIVERS. Il est très étonné quand je lui apprends qu’ils ont joué à Lyon au CCO pour le Metal Thunder Jackets avec TYGERS OF PAN TANG. OK, très tôt en début d’aprèm puisqu’ils avaient ouvert le fest. Serge est du coup dégouté d’être arrivé un peu plus tard ce jour-là… Enfin, ce soir, il ne va pas les louper.

SOUNDROOTS @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Mais avant que les OVERDRIVERS montent sur scène, place au groupe qui remplace BARRAKUDA ! Ce n’est évidemment pas un tribute à CLAUDE FRANCOIS mais un groupe du nom de SOUNDROOTS absolument inconnu au bataillon pour moi. Mais je suis confiant, d’abord parce qu’ils ont une bonne tête et ensuite parce que c’est Ephraim qui les a recommandés à la place de son groupe. Je pense que ça va me plaire.

Allez, action ! Et c’est direct in the face ! Du hard-rock, du fuckin’ rock’n’roll qui déboîte sa mère-grand dans les traboules. J’ai les cheveux en mode headbanguing automatique. Putain, c’est mega bon ! J’adore ce genre et les musicos sont loin d’être des perdreaux du jour vues les premières parties qu’ils ont assuré (CRUCIFIED BARBARA, GIRLSCHOOL, CHRIS SLADE, SOULFLY, etc).

Et putain, ça joue grave, c’est excellent pour décaper tes cages à miel. Le chanteur a une putain de présence, je suis littéralement hypnotisé. En plus, il a une voix géniale pour ce style de musique.

La salle est bien pleine, il fait de plus en plus chaud (même trop) mais je m’en tamponne le coquillard !

SOUNDROOTS @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Dès que leur set est fini, je fonce sur leur stand merch’. Je veux leur album !

Je m’aperçois alors que j’ai faim parce que j’ai un peu oublié de manger (si, ça m’arrive !) mais ma chérie a assuré le ravitaillement, un mega top hamburger made in Rock’n’Eat m’attend sur une table. Miam, toujours aussi bon !

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

A peine le temps de finir qu’il est l’heure pour le plus Australien des groupes Français, OVERDRIVERS, de monter sur scène pour clôturer cette putain de soirée.

La salle est désormais blindée et chaude comme la braise, tant par l’ambiance que par l’air ambiant. Mon pote Sergio et ses copains sont devant la scène. Tout le monde est prêt ? On lâche les kangourous ! J’attache solidement mon appareil photo car d’entrée ça remue grave.

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

D’entrée, les fils spirituels d’AIRBOURNE et d’AC/DC partent à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » et « J’espère que tu t’es bien reposé au Camping des Flots Bleus car tes cervicales vont morfler » ! Et vu l’envolée de tiffs en tous genres, c’est les kinés qui vont être contents !! Dans la fosse, LITTLE ANGUS d’ELECTRIC SHOCK est complètement déchaînée et, si devant la scène ça dépote, sur scène ça bouge sévère aussi. Putain, ça bastonne !!

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

Le groupe a – depuis la première fois où je les ai vus en live – pris une autre stature. Je vous l’ai dit, je suis fan ! Et je ne suis pas le seul, ma chérie fait le kangourou, mais vers le bar c’est moins dangereux.

Je découvre en live certain morceaux de leur dernier Cd et je ne suis pas déçu.

Allez, dans la grande tradition des groupes australiens, on a droit à un  solo de guitare qui enflamme un peu plus (comme si c’était nécessaire) le public. La salle tendue vers ce groupe qu’elle adore s’embrase comme une allumette.

Re-putain de soirée ! Top jusqu’au bout. Je suis mega content d’être venu, moi. Malheureusement, on the road again Ti-Rickou car j’ai pas mal de route à faire et je dois y aller. Le temps de dire au revoir et c’est fini. Mon petit doigt me dit quand même que je ne devrais pas attendre trop longtemps pour revenir au Rock’n’Eat.

Long live rock’n’roll, my friends !!!

ARDECHE VETS 2023

Vendredi 25 août 2023 à l’Argentière (07)

LOOKING FOR MEDUSA @ Ardèche Vets 2023

Ce qu’il y a de bien quand on est en vacances, c’est qu’on est tranquille, sans soucis et on ne se pose pas de questions sur quel concert on va rater. Oui, sauf qu’en jetant un œil sur la toile, je me rends compte qu’il y a un festival pas très loin de mon lieu de villégiature. C’est en Ardèche, à Largentière, et en plus le premier jour il y a un groupe dont j’ai entendu parler depuis pas mal de temps mais que je n’ai encore jamais vu en live, ni écouter d’ailleurs. Cerise sur le gâteau, c’est une convention de motos et moi j’aime bien voir les gros moteurs.

En revanche, je suis un peu inquiet : notre ami Google nous annonce l’apocalypse, pour le soir même, alors que nous sommes en plein cagnard depuis plusieurs jours. Je sais bien que l’apocalypse, en tant que metalleux on aime bien, mais à ce point-là, le doute m’habite. On annonce carrément une tempête sur la région.

Heureusement pour moi, l’apocalypse n’est plus d’actualité en ce jour. Ouf ! Cette fois-ci, je pars – une fois n’est pas coutume – en famille dans les routes plus que sinueuses d’Ardèche. Une fois arrivé sur place, je découvre la superbe ville médiévale qu’est Largentière. Par contre, pas de motards dans le coin. J’en ai vu qui descendaient mais sans plus. Euh z’êtes sûr que c’est par ici ? J’ai cherché sur le net mais pas trouvé d’adresse. Je demande donc à une passante qui m’indique le bon chemin et même que c’est indiqué sur la route. Ah bon ? Mais j’ai rien vu, moi ! Effectivement, c’est bien écrit. Il y a même une grosse banderole qui indique l’endroit. Mon problème, c’est que quand je roule, j’ai tendance à regarder ma route sans me soucier des à-côtés. Lol.

Le temps de se garer et l’orage gronde, mais à part deux gouttes, histoire de dire qu’il n’a pas grondé pour rien, c’est tout et ce n’est finalement pas pour me déplaire. D’ailleurs, il fera ça toute la soirée. Mon pass récupéré, je découvre le site. Il est hyper sympa au bord de l’Ardèche, dans un camping. Il y a plein de stands de bouffe, de matériel de motos et de fringues pour les motards. Il y a même une petite caravane pour se faire tatouer et évidemment des belles motos.

FASTLANE @ Ardèche Vets 2023

Le premier groupe, FASTLANE, fait des covers de Blues. Très bonne entame de show, puisque non seulement ils font les standards, mais qu’ils reprennent même des morceaux de groupes quasi inconnus en France. Évidemment, le webzine préférant les groupes de compos je ne m’étendrai pas plus, mais c’est une belle découverte. Il est 22h passé et le groupe a joué près de deux heures.

BLACKSTONEBABIE @ Ardèche Vets 2023

C’est au tour de BLACKSTONE BABIE de jouer. Euh… c’est encore un groupe de cover. Bon, ils reprennent du BLACK STONE CHERRY. « Un groupe peu connu et on est assez con pour en jouer », nous disent-ils d’entrée de set. Euh… les gars, tant qu’à jouer des morceaux que personne ne connait, vous devriez essayer de faire des compos ! Bon, nous au webzine on est tous fans de BLACK STONE CHERRY donc on connait ! C’est hyper bien fait, ultra puissant et entraînant. Un petit conseil pour le groupe, si je peux me permettre, faites vos propres morceaux, vous allez déchirer, surtout avec l’énergie déployée ce soir.

Une heure et demie plus tard, j’aperçois des panneaux avec le logo de LOOKING FOR MEDUSA, le groupe qui m’a motivé à affronter les virolets Ardéchois. C’est cool, ils vont bientôt commencer. Cependant, une musique retentit sur la scène et d’un coup, je vois plein de motards, hommes et femmes, se déplacer devant la scène. C’est le moment sexy prévu sur l’affiche. Un show d’effeuillage très bien fait et qui fait son effet au sein du public.

LOOKING FOR MEDUSA @ Ardèche Vets 2023

Passé ce petit interlude, il est l’heure pour le groupe de prendre d’assaut la scène ! Dès le premier morceau, le ton est donné. Nous sommes déjà samedi matin et les LOOKING FOR MEDUSA n’ont pas attendu tout ce temps pour s’endormir ! Ils attaquent leur show à fond les ballons après une petite intro.

Les spectateurs, un peu timides pendant les tributes, se déplacent pour nos copains de Clermont-Ferrand. C’est vraiment cool. D’autant plus que, depuis le début de la soirée, le son est aux petits oignons et les lights ne sont pas si mal que ça… Ce qui n’est malheureusement pas souvent le cas dans les petits festivals. C’est vous dire si l’organisation est au top pour les groupes.

Niveau musical, ça envoie du bois. OLIVIER, le chanteur, a l’air remonté comme un coucou suisse. Il arpente de long en large la scène ardéchoise. Et si ce n’était que lui ! Les deux guitaristes, YVAN et MANU, ne tiennent pas en place et même BASTIEN, le bassiste,  s’amuse à se promener sur la scène. Faire des photos devient une gageure. Heureusement que UGO le batteur reste derrière ses fûts. Lol !

Après le tout premier titre « Colisée, » le groupe enchaîne avec « Erzebeth », un morceau inspiré par la Comtesse Bathory, qui comme par magie, apparaît physiquement sur scène pour envoûter les musiciens. Le jeu de la « Comtesse » avec les musiciens est tout bonnement génial. J’étais un peu sceptique après l’intro et le morceau d’avant mais là j’avoue que je suis agréablement surpris. « On applaudit bien fort Clarisse qui est venue faire un guest spécial », nous dit OLIVIER après la remarquable prestation de la Comtesse.

LOOKING FOR MEDUSA @ Ardèche Vets 2023

« LOOKING FOR MEDUSA, va sortir son quatrième album au printemps et ce titre s’appelle Stranger… ». Le chanteur semble chercher la suite… « Euh Stranger, juste Stranger », reprend t’il hilare, juste après « Maniac » le première cover du set, qui a bien réveillé le public. Ce nouveau titre envoie du lourd et leur futur album promet.

Quel show nous font les musiciens ! Perso, j’adore. Dès leur quatrième titre, je deviens accro. Leur Heavy Metal teinté de Power et de Hard-Rock est vraiment génial. Je prends une grosse baffe à travers la figure. « Alcatraz », « Hellsparade », « Hades », les chansons sont complètement addictives. Chantées en Français, en Anglais et parfois dans un mélange des deux, c’est vraiment très bon.

OLIVIER annonce qu’il va laisser les deux guitaristes seuls sur scène pour un duel de guitares. YVAN et MANU – qui en sont à leur troisième show ensemble, me dira OLIVIER plus tard – se font plaisir sur scène avant que les autres musiciens ne reviennent pour entamer « Contact », un titre chanté entièrement en Français, suivi de près par « Amazonia », un morceau qui parle de lui-même.

Les chansons défilent à une telle vitesse que je n’ai même pas le temps de me rendre compte que le festival a commencé depuis pas loin de cinq heures maintenant.

En parlant de passer, où est passé le frontman de LOOKING FOR MEDUSA ? Ben , il est tout simplement descendu de scène pour aller voir le public. Excellent ! Il ne tient pas en place. Il courre carrément de partout ! C’est complètement fou. Il va faire un tour à la buvette pour remuer un peu le reste du public. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? C’est tout bonnement hallucinant d’efficacité.

Les interactions entre les musiciens sont très bonnes, le jeu de scène est palpitant, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Durant « Looking for Medusa », OLIVIER arbore un masque de méduse et, après l’intervention de la Comtesse (un truc à refaire), c’est encore une fois très original. « Land of My Father » va clore le set.

C’est fou, je n’ai pas vu le temps passé ! Il est plus d’une heure du matin. Nous allons avoir droit à un rappel, tout de même. Bien sûr que oui !! « Vous en voulez une autre ou pas ?  Faites du bruit ! », nous dit UGO seul sur scène après avoir quitté ses fûts.Et les « oh oh oh oh » sont déclenchés, encouragés par les guitaristes qui entament le fameux air avant de remonter sur scène. Le public, de plus en plus présent, ne tarde pas à réclamer le groupe.

Celui-ci remonte sur les planches mais, avant de s’installer, OLIVIER nous annonce que sur le prochain morceau, « Psaume 666 », nous allons être baptisés par l’abbé « Ch’ti » qui fête ses 25 ans. Et ils font monter sur scène un prêtre qui, effectivement, va arroser tout le public avec son goupillon. C’est hyper fun, encore un truc à refaire à l’occasion. « Kick in the Face », conclut une fois de plus le set des Clermontois.

Oui, mais ils ne vont pas en rester là, ce serait mal les connaître. « Vous en voulez encore une ? » Evidemment que OUI !!!! C’est tellement bon que le public ne veut pas les laisser partir et, de nouveau, les « oh oh oh oh » entamés par les guitaristes motivent le public. Nous avons droit à un nouvelle cover, et pas des moindres, puisque c’est « Sweet Dreams » du duo EURYTHMICS. Perso, je préfère amplement la version made in LFM qui est beaucoup plus métallique que celle du groupe britannique.

Et d’un seul coup, il n’y a plus personne sur scène, à part UGO et OLIVIER. Cette fois-ci, ce sont les guitaristes qui sont descendus dans le public. BASTIEN et MANU viennent même nous faire un petit coucou amical. Vraiment trop bien ! Après ce morceau dithyrambique, on se dit que c’est fini mais que nenni !!! Le groupe décide, sous les encouragements du public, de porter l’estocade avec deux autres titres, l’envoutant « Demons » et l’effrayant « My Wolf ». N’en jetez plus, la coupe est pleine !

Je jette un œil sur l’heure, ils ont joué plus d’une heure trente et je n’en m’en suis même pas rendu compte. Etant donné l’heure plus que tardive, il est temps pour moi de dire au revoir à mes nouveaux copains Clermontois. Mais avant, il me faut, à la demande express des musiciens, prendre une photo du groupe avec le prêtre, hyper content de sa nouvelle notoriété. Ayant largement apprécié leur show, je m’empresse de les remercier de leur prestation, en leur donnant rendez-vous samedi prochain au Brin de Zinc de Barberaz.

LOOKING FOR MEDUSA @ Ardèche Vets 2023

Il est passé deux heures du matin, lorsque nous reprenons les virolets ardéchois dans le sens de la descente en croisant les doigts pour que le temps reste stable, malgré l’apocalypse qui menace toujours. Quand nous redescendons, je me rends compte que celle-ci semble avoir eu lieu en certains endroits. Heureusement pour nous, une fois encore, nous l’avons évité. Yes !

Un grand merci à OLIVIER de LOOKING FOR MEDUSA d’avoir été notre relais et un énorme merci à l’organisation de l’Ardèche Vets pour cette soirée mémorable.

FESTIVERBANT 2023, jour 2

Samedi 19 août 2023 à Compesières (Suisse)

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Aujourd’hui, c’est le deuxième jour du Festiverbant. Je suis rentré tard et à cause de la chaleur je n’ai pas très bien dormi mais ce ne sont pas ces détails qui vont m’arrêter. Comme c’est samedi et qu’il peut y avoir des retours de vacances, je pars relativement tôt. J’arrive donc  tranquillement sur le site un peu avant l’ouverture des portes mais comme je suis garé à un endroit ombragé et qu’il y a des bancs accueillants, j’attends un peu avant de pénétrer dans l’enceinte.

Les jours se suivent et se ressemblent, c’est toujours avec 30 minutes de retard sur l’horaire annoncé que retentit dans les enceintes les notes de « Smoke on the water ». Je ne vous dirais pas de qui est ce morceau mais depuis la veille, il sert d’introduction au présentateur et son acolyte qui viennent nous annoncer les groupes. D’un autre côté, nous sommes en Suisse et ce morceau met en valeur une ville du pays !!

SEVEN7 @ FESTIVERBANT 2023

Le premier groupe aujourd’hui est SEVEN7, un groupe catalogué metal prog’ avec comme leader un  guitariste suisse NICOLAS MEIER qui a un CV impressionnant. Le natif de Fribourg a quitté les terres helvètes pour tenter l’aventure Outre-Manche. Bien lui en a pris !  Reconnu pour ses talents guitaristiques, il a joué avec JEFF BECK et a participé à deux tournées mondiales avec l’un des meilleurs guitaristes au monde. On peut légitimement penser que le niveau technique de notre nouvel ami est bon. Parallèlement, il monte son propre groupe SEVEN7 avec qui il sort un premier album en 2009.

Comme hier, il ne fait pas très bon de jouer en premier. Peu de monde devant la scène. Il fait encore très chaud et beaucoup sont encore attablés devant une boisson fraîche pendant que d’autres finissent de manger. Les derniers récalcitrants recherchent – peut-être – un peu d’ombre. Mais cela ne perturbe pas le  groupe qui attaque bille en tête. On lâche les freins et on fonce, au diable la chaleur et le soleil qui illumine encore les musiciens !

Sur le premier moreau, ARRAN McSPORRAN, le bassiste d’origine avec sa basse à 6 cordes, connait des petits soucis avec son matériel ce qui n’empêche pas ses copains de continuer comme si rien ne se passait.

Outre ARRAN, le guitariste chanteur et le batteur semblent être nouveaux. Ce dernier ayant l’air de souffrir du temps qu’il fait derrière ses fûts !! Il faut dire qu’avec ce style de métal le batteur ne vit pas un long fleuve tranquille mais plutôt une descente de rivière chargée d’écueils et de rapides.

Alors musicalement c’est parfait, les rythmes sont compliqués et techniques mais comme trop souvent pour moi il manque de la mélodie, surtout pour le chant. Ici, le moins que je puisse dire, c’est qu’il n’est pas facile de le retenir pour un néophyte ou si l’on n’est pas soi-même un musicien. Toutefois, il n’est pas agressif et se laisse écouter.

Pour agrémenter l’ensemble, des bandes-son rehaussent l’ampleur du son avec notamment des passages de musiques classiques, avec par exemple du RAVEL.

SEVEN7 @ FESTIVERBANT 2023

Le seul à bouger sur scène est ARRAN. NICOLAS reste concentré sur son instrument, surtout lorsqu’il se lance dans de furieux solos plein de notes comme savent si bien le faire les guitaristes dans ce style de métal. Toutefois, nous sommes très loin du style qu’il devait pratiquer avec JEFF BECK. Notre homme, c’est le cas de le dire, à plusieurs cordes à son arc (sa guitare).

Le niveau du son sur les solos est un peu faiblard en façade à mon avis et aurait gagné à être plus fort… Pour résumer leur prestation, un groupe en devenir avec de bons musiciens mais qui n’a pas trop obtenu de soutien du public présent aujourd’hui.

SPIT RECKLESS @ FESTIVERBANT 2023

Les suivants sur l’affiche du Festiverbant sont les genevois de SPIT RECKLESS, des habitués du webzine, de nombreux reports ont déjà été faits sur eux, le dernier datant d’à peine un mois. Comme ils ont le vent en poupe et que leur rock-hard plait, de nombreux festivals ou organisateurs les programment dans la région.

Ce soir, c’est leur deuxième participation au Festiverbant. En 2019, ils étaient venus fêter la sortie du premier album. 4 ans plus tard, ils reviennent pour célébrer la sortie du deuxième album. Je ne sais pas si à ce rythme-là nous les reverrons en 2027 pour le troisième album (lol) mais je l’espère pour eux.

Cela, comme souvent avec eux, démarre fort avec « How many times» extrait du dernier effort vinylique de nos déjà « vieilles connaissances ». Formés en 2015, ils se connaissent bien malgré depuis du changement de personnel entre temps… Le petit nouveau est KEVIN aux claviers. Déjà là à Poisy il y a 1 mois, il s’intègre bien dans le groupe. Au départ avec 2 guitares, un clavier peut paraitre un peu superflu, surtout que suivant son utilisation, ses sonorités ont souvent tendance à masquer celles des guitares. Ici ce n’est pas le cas, OUF !!!  Il donne malgré tout une touche et une connotation plus AOR, hard FM à certains titres.

Autant j’avais trouvé un peu mou du genou le début du show de Poisy, autant ce soir les pendules sont remises à l’heure pour mon plus grand plaisir. C’est d’entrée plus dynamique et CHRIS, le guitariste chanteur, fait le spectacle. Il chante bien-sûr mais sa guitare en bandoulière ne l’empêche pas de sauter, courir ou encore de poser un peu partout. Le contraste avec GIBS (le bassiste) est saisissant ; ce dernier étant imperturbable derrière ses lunettes noires.

Les spectateurs ne s’y trompent pas et délaissent leurs chaises et leurs boissons pour venir communier avec le groupe. Le rock-hard joyeux et énergique donne la patate à tout le monde et déclenche un début de folie avec un extrait de « Thundertruck ».

Chaque musicien a son petit moment de solo pour la présentation de ses membres, outre CHRIS, GIBS et KEVIN, il ne faut surtout pas oublier SERGIO à la guitare et VG RICHARDSON à la batterie.

SPIT RECKLESS @ FESTIVERBANT 2023

C’est avec « Rock ‘n’ roll coater » que se termine le set. Terminé ?? Non, ils reviennent après un moment… Et puis il fallait bien que la guitare sèche qui trônait au milieu de la scène depuis le début serve à un moment ou à un autre …(Lol). Un rappel folklorique avec la venue inopinée d’une fan, légèrement alcoolisée, parmi les musiciens. Pour cela, elle a enjambé les barrières de sécurité et ensuite pour monter sur scène, elle a remontée sa jupe faisant voir à tout le monde sa culotte noire. Pour le plus grand plaisir des hommes présents !!! Mais que fait la sécurité ?!!!

J’ai toujours autant de plaisir à les voir et à les écouter, car nettement plus rentre-dedans en live que sur disques. Vivement le prochain concert !!

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Le suivant sur la liste du jour est MARCO MENDOZA. Un habitué lui aussi des concerts de la région. Il y a à peine un mois, il était à Guitare en Scène et hier il se produisait au Brin de Zinc pour au moins la troisième fois. D’après les échos des réseaux sociaux, MARCO serait malade… Mais il a tout de même joué. Du coup, je me demande si ce soir il pourra se produire et si oui, selon la maladie, dans quel état.

Je me suis inquiété pour rien car notre homme est bien présent ce soir et prêt à en découdre. Outre 4 albums solos à son actif, il est à lui tout seul, un résumé de la scène métal en ayant joué avec tout le monde ou presque, bon j’exagère juste un peu…. Mais citons quand même les DEAD DAISIES, JOURNEY, TED NUGENT ou encore WHITESNAKE, c’est dire la côte qu’il a musicalement.

Sur une intro à la batterie, le show débute. La guitare vient ensuite se greffer et pour finir MARCO MENDOZA arrive en dernier. C’est sous la forme d’un trio qu’il officie aujourd’hui. Une formation réduite au minimum mais qui, comme le dit une célèbre pub, fait le maximum !!

Un nombreux public est devant la scène et écoute religieusement les titres qui défilent. Le répertoire est principalement basé sur ses albums. C’est du bon hard-rock traditionnel avec un MARCO au chant. Un chant qui avec le temps s’effiloche. La voix devient plus rauque et éraillée. Le bougre le sait et nous la joue à l’expérience en parlant beaucoup entre les morceaux. Ainsi, il nous apprend assez rapidement qu’il est en effet souffrant avec une laryngite, ce qui n’est effectivement pas le top pour chanter. Saluons tout de suite sa performance et sa volonté de jouer malgré les difficultés qu’il rencontre et soyons indulgents.

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Alors il fait chanter le public avant leur demande de claquer des doigts en rythme. Plus tard, il descend de scène pour aller chanter parmi les spectateurs. Un passage qui plait toujours beaucoup aux personnes rassemblées autour de lui.

J’apprends avec surprise que son guitariste, DREW LOVE, a joué il y a quelques années en arrière avec BOY GEORGE et CULTURE CLUB. Je ne sais pas si vous les connaissez mais c’est un  univers musical très très éloigné du hard-rock !!! Passer de la pop synthétique avec très peu de guitare à MARCO MENDOZA doit nettement plus l’éclater aujourd’hui, d’autant plus avec de nombreux solos exécutés de main de maître.

C’est vraiment le jour des révélations car MARCO continue de parler et nous dit avoir arrêté l’alcool et les drogues depuis le milieu des années 90 et que maintenant il se sent un autre homme. Notre Californien ne fait pas son âge. Comme quoi le rock conserve !!

Musicalement, c’est hyper carré. La basse à 5 cordes est ronflante, la batterie assure une rythmique sans faille ce qui met DREW dans d’excellentes conditions pour ses solos.

Un peu de promo ne fait jamais de mal, MARCO nous présente un de ses Cds avant d’en jeter 4 ou 5 dans la foule. Les gens se précipitent pour en avoir un. Joli cadeau car au stand merchandising ils sont vendus à 20 Francs suisses (environ 20 euros).

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Et puis, comment ne pas écouter attentivement les deux reprises de THIN LIZZY, avec qui il a aussi joué lors de la reformation du groupe. « China town » et « Are you ready » sont les 2 titres choisis. Les plus fans apprécient ce retour dans le passé et j’espère que cela donnera envie aux plus jeunes de découvrir PHIL LYNOTT et sa brillante discographie.

Pour résumé, MARCO MENDOZA, en tenant compte de ses soucis de santé du jour, a délivré une prestation satisfaisante. De plus, c’est une personne charmante et très accessible avec les fans. Sa notoriété ne lui est pas montée à la tête comme certains.

ANOTHEROX @ FESTIVERBANT 2023

Place ensuite à ANOTHEROX, une formation que je ne connais pas du tout. C’est donc l’occasion pour moi de les découvrir.

C’est en 2012 que s’est formé le groupe qui vient lui aussi de la Suisse francophone. Après avoir débuté sous la forme d’un trio, la formation s’est étoffée pour devenir un quintette. Ils veulent mélanger dans leur musique du rock avec du métal et quelques relents pop. Ils revendiquent aussi un côté groove avec une section rythmique qui donne envie de bouger son popotin ! Auteur d’un album « 69th Floor » (avec l’Empire State Building en photo de pochette) – sorti malheureusement pour eux en plein Covid – nos amis helvètes rattrapent le temps perdu pour faire avec un peu de retard la promotion de leur dernier-né.

Alors oui, cela démarre fort. Les musiciens sont gonflés à bloc et prêt à en découdre. Jouer en dernier le deuxième jour n’est pas évident. Moins de spectateurs, un public qui commence à être un peu fatigué, notamment par la chaleur toujours présente malgré l’heure tardive du set. T-BO MARTIN, le chanteur, est lui survolté, pas de trace de fatigue. Il se démène, saute, gesticule, harangue la foule. Plus sagement, ses collègues restent en retrait, surtout le bassiste le plus paisible de la bande. VINCE GREEN, le guitariste à la casquette assure bien.

Musicalement, cela envoie du bois. Une espèce de mélange brut entre du rock basique à la AC/DC et du FOO FIGHTERS avec pour certains une touche stoner. Ce n’est pas de la musique pour midinette !!! Ce n’est pas pour rien qu’ils ont choisi comme emblème une tête de taureau chargeant sa cible.

ANOTHEROX @ FESTIVERBANT 2023

Comme MENDOZA, T-BO MARTIN lance lui aussi quelques Cds dans le public. J’ai un peu les boules car je n’ai pas réussi à en attraper un seul ! Que ce soit d’eux ou de MENDOZA. La prochaine fois, visez mieux les gars !!

ANOTHEROX , c’est bien fait, bien joué mais assez bizarrement je n’adhère pas trop à cette prestation. C’est peut-être une certaine lassitude après deux jours de festival, la chaleur ou le manque de sommeil, je ne sais pas. Il faudrait que je les revoie pour infirmer ou pas ma première opinion, mais pour les aficionados du genre, c’est un must.

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Pour résumer, le Festiverbant est un festival où je reviendrai certainement car la programmation est bien faite, le lieu est accueillant, les moyens techniques, son et lights, sont très bons et l’équipe de bénévoles très sympa. Vivement l’année prochaine même si j’aurais un an de plus (Snif) !!!