FESTIVERBANT 2023, jour 1

Vendredi 18 août 2023 à Compesières (Suisse)

JOHNNY GALLAGHER @ Festiverbant 2023

Pour des raisons de planning et d’obligations familiales, cela fait des années que je rate le Festiverbant. Pourtant il est situé en Suisse, juste à la frontière avec la Haute-Savoie… donc pas loin de chez moi. Les dates du festival ayant changées et étant dégagé de mes contraintes, impossible pour moi de ne pas y assister !!

Je pars relativement tôt car je ne connais pas encore l’endroit. Après une route tranquille, je trouve facilement le site et pars à la découverte des lieux avec ses stands et sa grande scène sous un chapiteau.

EXESS @ Festiverbant 2023

Annoncé à 19h sur le programme, EXESS, le premier groupe à fouler les planches et à débuter les festivités le fait à 19h45. Si même en Suisse on ne respecte plus les horaires, où va-t-on !!!

Un groupe suisse à ne pas confondre avec par exemple le EXCESS français ou d’autres formations ayant le même nom… Ici, nous avons un quatuor avec CELINE BART  au chant entourée pas trois valeureux musiciens, ALAN à la batterie, DAVIS à la basse et TONY, le dernier arrivé, à la guitare. Ayant eu CHRISTOPHE GODIN comme professeur et ayant aussi fréquenté le MAI de Nancy, inutile de vous dire que son niveau guitare est bon !

Musicalement, la formation revendique le fait de faire du neuf avec du vieux. Fortement inspiré par PANTERA et SKUNK ANANSIE, le groupe trace sa voie en évitant les écueils d’une copie trop évidente pour composer un répertoire original. Tel est leur souhait… Reste plus qu’à le confirmer en les écoutant.

Je dois vous avouer que je ne suis pas hyper fan de PANTERA contrairement à SKUNK mais, en les écoutant, à part quelques rythmiques métal, nous sommes plutôt dans un registre rock métal avec des passages magnifiés par la voix mélodique de CELINE et une musique qui va avec le chant.

Les morceaux joués sont principalement issus de leur unique album paru à ce jour « Deus ex machina » paru en 2020 et des nouveaux titres qui devraient figurer sur le prochain disque.

EXESS @ Festiverbant 2023

Il fait hyper chaud, la canicule bat son plein et comme le soleil illumine encore la scène nos amis musiciens n’ont pas froid ! J’apprécie le titre « The letter », un morceau tout en nuances qui après une intro douce à la guitare voit la voix de CELINE venir se greffer, ponctuée par des coups de grosse caisse. Ensuite le tempo s’accélère pour le plaisir des spectateurs.

Il n’y a pas beaucoup de solos mais quand ils sont présents, ils sont exécutés avec une multitude de notes dans un minimum de temps. La rythmique est sans faille avec une note particulière à ALAN pour son jeu de batterie.

EXESS @ Festiverbant 2023

Pour échapper au soleil ou pour rameuter des spectateurs encore peu nombreux devant la scène, CELINE va chanter au milieu des spectateurs et qui en profitent pour certains à faire des selfies. Ils terminent avec « Pay no mind » après une intro  résolument plus métal. Ce morceau reste un des plus rock de la soirée malgré le chant toujours mélodique de CELINE. Pour le rappel ils interprètent « Sleeping satellite », une reprise de TASMIN ARCHER, sorti en 1992.

BACKWATER @ Festiverbant 2023

Après un changement de matériel assez rapide, place maintenant à BACKWATER, un autre groupe suisse. Le soleil a disparu, les spots éclairent les musiciens et le public arrive en masse pour les écouter. Faut dire qu’ils jouent à domicile ou presque car ils sont du coin.

BACKWATER doit son nom à un célèbre morceau de STATUS QUO et cela se ressent un peu dans le style de musique pratiqué même si la principale source d’inspiration vient d’Australie avec AC/DC !!

BACKWATER @ Festiverbant 2023

Je découvre un nouveau chanteur, DEDE, qui officie au sein de la formation depuis 3 ans déjà… Du coup, je m’aperçois que cela fait trop longtemps que je ne les ai pas vus… Nous n’avons pas affaire à un groupe de débutants. En effet, sur le quintet du groupe formé en 2012, trois membres du groupe ont fait partie de SIDEBURN, autre groupe suisse réputé surfant lui-aussi sur la vague acédécienne.

D’entrée avec « Rock’n’roll devil », ils mettent le feu avec DEDE qui, malgré la chaleur, se démène et gesticule beaucoup. Je pressens que la soirée ne va pas être chaude uniquement à cause de la canicule !! Le set, dans un style que j’aime beaucoup, va être hard et intense.

Les textes parlent de la vie de tous les jours, de maladies d’histoires d’amour et font surtout références aux émotions qui nous habitent. Malgré des sujets parfois graves, la musique, elle, donne une irrésistible envie de battre du pied, des mains et encourage tout le monde à bouger aux rythmes des chansons. De nombreux chœurs rehaussent la puissance des refrains et rentrent plus facilement dans les têtes du public.

Malgré ses références australiennes ce sont des morceaux originaux joués ce soir à part une reprise de STATUS QUO (comme c’est bizarre !!!). Ce soir, ils piochent allégrement dans le répertoire de leurs deux albums parus à ce jour. Mais ce soir les morceaux sont nettement plus pêchus qu’en studio et moi je préfère !

Les deux guitaristes enjôlent le public avec des solos sulfureux dignes d’ANGUS YOUNG tandis que la section rythmique installe une base solide pour ses 2 acolytes guitaristes. Ces hommes ont de la bouteille et cela se sent, se voie… Plus de 30 ans de carrière pour certains, cela laisse des traces et une expérience de la scène incomparable. Le remuant et dynamique morceau « Shine for me » plutôt dans la veine d’un ROSE TATTOO en est la preuve avec de grands coups de slide et pour le terminer le long solo de STEPHANE qui met le public en admiration devant tant de dextérité.

BACKWATER @ Festiverbant 2023

Pour terminer « Pictures on the wall » refait planer l’ombre d’un de mes groupes anglais favoris, les QUO. FRED, le deuxième guitariste du quintet envoie la sauce lui-aussi pendant son solo. Et comment échapper au « Long way to the top » de qui vous savez en rappel ?

J’ai vraiment apprécié la prestation de BACKWATER et j’ai envie de les revoir… plus rapidement cette fois-ci !!

JOHNNY GALLAGHER @ Festiverbant 2023

Place maintenant à la vedette du soir avec JOHNNY GALLAGHER, un guitariste que j’ai déjà vu plusieurs fois. Il faut dire aussi qu’il écume toutes les scènes de la région méthodiquement depuis quelques années déjà.

Lors d’un concert à Morzine, j’avais découvert cet artiste qui alors m’était inconnu et j’avais vraiment bien aimé. Et sa reprise de « Free bird » de LYNYRD SKYNYRD m’avait enthousiasmé. Depuis je trouvais que ses shows, bien que toujours très bons, manquaient d’un peu de rock au profit de plus de blues et de morceaux calmes.

JOHNNY GALLAGHER @ Festiverbant 2023

C’est toujours avec 30 minutes de retard sur l’horaire annoncé que JOHNNY arrive sur scène, accompagné par son frère aux claviers ainsi qu’un bassiste et un batteur. Il a aussi une bouteille d’un très célèbre whisky américain à la main et avant de jouer la moindre note il en boit une bonne gorgée au goulot. Ses compagnons de jeu en veulent eux aussi et il les sert généreusement. En bon Irlandais, il faut bien s’hydrater avant de commencer. Telle doit-être sa devise.

Le bonhomme a la barbe un peu plus blanche et ne porte pas son éternel béret sur la tête. C’est la première fois que je le vois sans cet accessoire vestimentaire. Mais comme nous ne parlons pas chiffons ici, passons à la musique.

Dès le premier titre, je me dis que ce soir je ne vais être déçu. Notre lascar a mangé du lion et c’est un blues rock intense qui sort des amplis. Le public nombreux massé devant lui ne s’y trompe pas. J’ai rencontré des Français venus de Grenoble spécialement pour lui.

Les morceaux défilent comme une lettre à la poste et, comme souvent avec lui, mélangent composions originales et reprises. Des reprises que tout le monde connait et qui par conséquent rencontrent toujours du succès auprès du public. C’est le cas pour « House of the rising sun » des ANIMALS, un morceau incontournable dans  l’histoire du rock depuis plus de 60 ans déjà !!! Mais avec Mister GALLAGHER, les reprises sont souvent interprétées à sa sauce tout en  respectant la structure du morceau original. Ici, il s’amuse à le chanter en Français à la fin avec les paroles de JOHNNY HALLIDAY et son « Pénitencier ». Cela fait un tabac dans cette Suisse francophone !!

Son show repose sur sa technique à la guitare et il peut improviser et faire durer les morceaux à sa guise en s’appuyant sur une rythmique sans faille et un clavier omniprésent sur quelques parties. Il y a même un duel guitares clavier sur la fin, PAURIC debout jouant et joutant avec JOHNNY GALLAGHER. Superbe passage ! Il faut préciser que depuis la bouteille de whisky est vide et que JOHNNY, sous l’œil narquois de SEAN O’REILLY, le batteur, doit ouvrir et boire une bouteille d’eau !!

2 heures que le spectacle a commencé quand le groupe quitte la scène mais le public qui n’est toujours pas fatigué en redemande malgré une heure déjà tardive… D’habitude, nous avons droit à 1 ou 2 titres en rappel mais pas ce soir ! JOHNNY ne veut plus quitter le festival.

JOHNNY GALLAGHER @ Festiverbant 2023

Le premier titre est hyper doux et permet au public de chanter le refrain en chœur, il s’agit d’une reprise de LOUIS ARMSTRONG « When the saints go marching in ». Ensuite, au lieu de partir, il demande à ses camarades ce qu’ils vont jouer et, après concertation, c’est parti pour une nouvelle orgie musicale ! Ils nous assènent un « Johnny be good » suivi dans la foulée d’un autre classique le « Hey Joe » de JIMI HENDRIX. Et là, c’est une version interminable du titre à laquelle nous assistons. 30 minutes de rappel, le bonhomme n’est pas venu en Suisse pour rien et tout le monde repart hyper satisfait même s’il est très tard et que nous avons dépassé l’heure de fin prévue de plus d’une heure.

Du coup, je ne traîne pas trop pour rentrer car j’ai de la route à faire et demain je reviens pour le deuxième jour en espérant passer une aussi bonne journée que celle qui vient de se terminer.

NASHVILLE PUSSY au Brin de Zinc

Mercredi 26 juillet 2023 à Barberaz

Après une fin de semaine agitée, me voilà de retour au Brin de Zinc de Barberaz. Encore une fois, j’y retourne avec ma femme, ayant complètement zappé d’avoir demandé à mon binôme de concert s’il voulait y aller. J’avoue quand même que je préfère la compagnie féminine que masculine. Et puis, comme c’est bientôt les vacances…

Vous vous en doutez, la route se passe tranquillement, sans soucis. Une fois arrivés sur place, bien que nous soyons partis assez tôt, je vois énormément de monde dehors. C’est bien la première fois que je fais la queue dehors avant de rentrer ! D’ailleurs, il y a tellement de monde que le stand de merch’ est à l’extérieur. Alors là pour une première, c’est une première ! Cela me permet de jeter un œil sur les T-Shirt et les autres goodies… Et notamment des paires de chaussettes NASHVILLE PUSSY. A 20 € la paire, c’est un peu trop cheap même si, je le reconnais, se balader avec ce genre de chaussettes, ça doit valoir son pesant de cacahuètes !!

Une fois passé le filtre, et après avoir retrouvé les copains, je m’installe comme d’habitude devant mais cette fois-ci sur le côté gauche face à la scène. Étant donné le nombre de spectateurs, difficile de bouger à droite ou à gauche. Les gros ventilateurs installés de chaque côté de la scène refroidissent un peu l’ambiance, seulement il faut faire avec la chaleur.

Et on peut dire qu’il fait chaud dans le Brin de Zinc, surtout qu’on attend avec un peu d’impatience nos copains d’Atlanta, les NASHVILLE PUSSY ! Il est 21h15 lorsqu’une roadie installe les setlists. Notre impatience va bientôt être récompensée. Cool. Il va nous falloir tout de même patienter encore un bon quart d’heure avant que les musiciens commencent leur show.

Et c’est parti mon Kiki !! Dès le début du set. RUYTER, la ANGUS YOUNG au féminin, BLAINE, l’incontournable et indétrônable leader, BONNIE la sulfureuse bassiste et DUSTY l’expérimenté batteur depuis l’an passé, mettent le feu au BDZ. Comme d’habitude serais-je tenté de dire.

Les incontournables que sont “Pussy is not a dirty word”, premier titre joué ce soir, ou encore “She’s got the drugs” le troisième sont interprétés sans temps mort. BLAINE ne prenant la parole qu’après ce titre. Il semble un peu fatigué et Dieu seul sait quelles et surtout combien de consommations plus ou moins autorisées a-t-il consommées, lol ! Petite nouveauté, et pas des moindres, BLAINE porte des lunettes – qu’il ôtera un peu plus tard… ainsi que ses chaussures. Décidément, il doit faire vraiment trop chaud. Mdr.

RUYTER, quant à elle, se bouge sur toute la scène. Cependant, celle qui me fera le plus d’effet, musicalement évidemment, c’est bien BONNIE qui semble vivre un rêve éveillé. Il est loin le temps où, pour sa première tournée européenne, je l’avais vue à Saint-Etienne !

Que vous dire de plus que je n’ai pas déjà dit dans un précédent report sur le groupe ? Ben allez regarder les anciens sur le webzine, c’est quasiment le même show. D’accord, vous avez la flemme et je peux comprendre. Je continue donc.

Les hits en puissance de nos copains américains sont tous joués avec ferveur. “C’mon C’mon”, “High has hell”, “Strutin’ Cocks”, “Testify”,  toute la discographie du groupe y passe. Le public est comme toujours à fond pour le groupe, et ce dernier le lui rend bien.

RUYTER n’hésite pas à se frotter au plus près des fans qui adoubent ses riffs brûlants. BONNIE se démène autant que ses chefs sur les planches, et la rythmique est assurée comme il se doit par DUSTY. Étant donné son pedigree, si ce n’était pas le cas, ce serait inquiétant.

Serrés comme des sardines (au fond de cette boîte) nous transpirons à grosses gouttes. Les ventilateurs qui m’agaçaient tout à l’heure, sont d’un coup les bienvenus. Lol. BLAINE,  désormais en chaussettes – NASHVILLE PUSSY évidemment – a changé sa casquette de redneck par son chapeau de cowboy. Il est toujours à fond, malgré la fatigue qui se lit sur son visage. Et vas-y que je te joue un petit “Go To Hell”, un petit “Pillbilly” ou encore un “Meat Bone”.

Et voilà, c’est fini. Mais non, ils reviennent vite sur la scène pour nous jouer un “She Keeps Me Comin’”, avant de nous interpréter “Why Why Why” et nous présenter “The One and Only NASHVILLE PUSSY” comme le dit si bien BLAINE.

A la fin de la présentation des membres, et notamment du pédigrée de DUSTY en énumérant chaque groupe dans lequel il a joué, le chanteur nous refait le coup de vider sa bière dans son couvre-chef pour finir par la boire avant de remettre son chapeau sur sa tête. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est toujours impressionnant. Pour moi, même si j’ai l’habitude, ça me fait toujours un peu rire. Niveau hygiène, le doute m’habite. Mais depuis le temps qu’il fait ça, il n’est toujours pas mort. C’est donc que ce n’est pas si dangereux que ça pour sa santé !

” Go mother fucker Go”, dernier titre de la soirée, déclenche quelques pogos dans la salle. C’est fou, nous sommes littéralement collés les uns sur les autres et il y en a qui arrivent quand même à déclencher les hostilités. Évidemment (ou heureusement ?), ca n’a pas duré. La fin du morceau est comme toujours apocalyptique et les musiciens sont déchaînés, BLAINE balance dangereusement son pied de micro vers le public pendant que RUYTER finit sa bière en la versant sur les fans. Comme elle était placée sur la gauche de la scène, donc à ma droite, je ne suis pas mécontent d’être resté complètement sur mon côté, moi !  Perso, je n’apprécie pas vraiment les douches à la bière.

Une heure et quart et c’est déjà fini. Forcément, vous vous dites que c’est un peu court, et vous avez raison, sauf que le groupe a été un peu avare en baratin, laissant la musique parler à sa place. Quand même, quel show atomique nous ont-ils fait !! A l’âge avancé qu’ils commencent à prendre, ils sont toujours à 110% de leur capacité. Que demander de plus ?

Dès la fin du set, je n’ai pas eu l’impression de les voir aller à la rencontre de leurs fans, même si j’ai tout de même aperçu RUYTER qui allait fumer discrètement dehors. Il faut préciser qu’il restait encore beaucoup de monde au stand de merch’.

Pour moi, je prends congé du Brin de Zinc, non sans avoir une fois de plus, remercié Thomas, notre G.O. préféré, pour avoir fait venir un groupe international de cette carrure. Rendez-vous à la rentrée pour encore plus d’aventures !!

Chroniques Metal – Septembre 2023

Label : Frontiers Music

Sortie : 1er septembre 2023

Album coup de cœur de la rentrée

Prochaine escale : la Suède avec un groupe de hard-rock mélodique que j’aime beaucoup, Eclipse, qui vient de nous sortir un nouveau Cd intitulé « Megalomanium ». Voilà.

Je suis évidemment aux taquets car je suis un peu fan.

Et je ne vais pas être déçu ! C’est toujours mélodique et ça a toujours la pêche. En plus, c’est communicatif. Du hard-rock qui rend joyeux par les temps qui courent, ça devrait être remboursé par la sécu ! A l’écoute, on se sent bien, joyeux, on récupère la pêche et même la banane. C’est ça le second effet Eclipse !

Un ami, qui est maintenant en Californie, m’avait dit il y a environ 12 ans que l’avenir de notre musique n’est plus à L.A mais en Suède… Tu avais bigrement raison, mon pote !

Juste pour finir, je dirais que c’est un album à avoir dans sa collection et donc forcément c’est un album coup de cœur W.T.R. Un album qui me ferait presque aimer Septembre… j’ai dit presque !!

Label : Autoproduit

Sortie : 02 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Lors de leur concert il y a quelques jours au Rock ‘n’ Eat Live de Lyon (voir rubrique report), Electric Shock nous a présenté son nouveau bébé : « Blow it off ».

Perso, je suis mega content d’avoir un nouveau Cd des Grenoblois car dès leur premier essai, un EP, j’ai accroché à leur musique. Le temps a passé, l’essence coûte désormais un bras, les courses aussi, on a changé de Président mais Electric Shock continue à nous sortir des albums de bon vieux hard-rock qui te fâchent avec tes voisins et te nique la nuque. Et qui te font un putain de bien entre les oreilles !

Alors, écoute à donf’ les 8 titres de l’album et tu pourras constater par toi-même que ça dépote grave ! La voix d’Antoine matche mega bien avec la musique et Little Angus est toujours aux taquets.

J’ai du mal à vous dire quel est mon titre préféré car je les aime tous ! Dommage qu’il n’y en ait que 8.

Bref, encore plus de lumière pour ce mois de septembre qui nous amène de biens bonnes pépites made in chez nous. C’est un album coup de cœur,  of course !!!

Label : M O Music

Sortie : 08 septembre 2023

Album coup de cœur Ti-Rickou

Dire que j’ai craqué sur les Troyens de SLEAZYZ avec leur premier album et leur prestation scénique serait un euphémisme. Je suis mega fan de ce groupe et donc aux taquets pour leur second album, en espérant que ce « Glitter ghoulz from hell » tienne toutes ses promesses.

Allez, je bute le suspect direct. Là, on a un putain d’album d’horror sleaze de toute beauté ! Il y a du Alice Cooper en influence, mais un Alice encore plus disjoncté qui se serait converti au sleaze et sortirait d’un film d’horreur. Un Alice qui aurait traîné ses guêtres à Troyes et y aurait eu des aventures dont Sleazyz serait le fruit. Heu si, c’est possible !

Bon, pour résumer ce Cd, c’est vraiment de l’horror sleaze carrément barré avec une ambiance noire mais festive et des morceaux qui te restent en tête longtemps. Mention spéciale à « Party is not dead » qui m’a fâché avec mes voisins… Ils n’aiment pas ma voix semble-t-il… Je suis outré !

SLEAZIZ avec cet album a franchi un palier. C’est un album à avoir dans sa collection obligatoirement si on aime le style carrément barré et les ambiances qui foutent la trouille. A écouter très fort dans le noir pendant une nuit de pleine lune… un soir d’orage, c’est encore mieux ! Forcément album coup de cœur pour ce groupe qui est vraiment à suivre !

Label : Frontiers Music

Sortie : 08 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Quand le guitariste Tracii Guns (L.A. Guns) et le bassiste-vocaliste Todd Kerns (Slash, Toque, Heroes and Monsters) montent un groupe, on ne peut qu’avoir hâte de le découvrir. Enfin moi, c’est clair, étant fan des groupes où ils évoluent. Normalement, à part un gros, gros bad trip des musiciens, on ne devrait pas être dans du black qui tache, mais dans du heavy sleaze.

Touche play et c’est gagné ! On est dans du hard-rock sleaze puissant. Qui c’est qui est trop content ?

On est dans l’esprit L.A. Guns, Guns ‘n’ Roses bonne époque avec un gros son et des morceaux joués avec leurs âmes. J’aime le côté sale de la prod’, l’ambiance L.A. des 80’s.

Voilà un album qui donne la pêche et qui, comme une DeLorean nous ramène dans le passé. Et quel passé ! Le passé des futs moule-burnes et des cheveux crêpés ! Yes, c’est trop bon ! Amis glameur, c’est un achat obligatoire… et un coup de cœur nostalgique en même temps.

Label : Frontiers Music

Sortie : 08 septembre 2023

Coup de cœur W.T.R.

Trop content de retrouver les hard-rockeurs anglais de Vega pour un nouvel album « Battlelines ».

Et c’est parti ! Je ne suis pas déçu. On a du hard mélodique, classieux comme je l’adore avec des morceaux que j’ai envie de reprendre en chœur avec eux et dont je sens qu’ils vont me rester en tête pas mal de temps.

Je bute le suspect direct : cet album est un petit bijou ! C’est beau et mega bien fait. Quelle voix ! Moi, je fonds. Septembre n’est peut-être pas un mois aussi pourri que ça, finalement ! Je ré-appuie direct sur play et je lui mets un coup de cœur bien mérité. Ok, j’ai toujours aimé le hard anglais de toute façon, et ce n’est pas pour rien.

Label : Frontiers Music

Sortie : 15 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Yes, mon chanteur actuel préféré Ronnie Romero est de retour pour un album en son nom propre ! Je suis plus qu’aux taquets. La pochette déchire bien. On sait que le contenu va être du heavy 80, du heavy inspiré par la voix de Dio, of course.

Ce n’est pas pour rien que Blackmore l’a pris comme chanteur non plus. Et limiter Ronnie à un ersatz de Dio serait une énorme erreur. Regardez son CV ! MSG, Coreleoni, etc.. Pas un album mauvais et une grande facilité à coller avec le groupe avec lequel il travaille. Après, vous pouvez vous dire que ce n’est pas parce qu’il a une mega voix que l’album sera reussi…

Pas faux, mais dans ce cas-là, si ! Cet album est un vrai petit bijou ! Les morceaux sont superbes, les mélodies magnifiques, la prog’ grandiose. Heu, comment ça, je ne suis pas objectif ?! Pas objectif, moi ?Bon avec lui, un peu mais putain, écoutez moi ça ! Les fans de Rainbow, Dio et consorts, vous allez vous faire péter les cervicales à force de headbanguing !

Ronnie Romero est mega bien accompagné par un line-up qui assure grave.

Le résultat est un Cd qui vas tourner en boucle à la maison, c’est sûr. Et ce n’est pas ma chérie qui va m’en empêcher, on est raccords là-dessus !! Alors yes, album coup de cœur et je monte le son quand je me le remets !

Label : 7hard

Sortie : 15 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Twisted Rose, le nom donne déjà envie. La pochette encore plus. Elle représente une bouche qui mange une cerise, le tout d’un rouge pétant. Il y a très peu de chance que ce soit du gros Death, black qui tâche et qui détruit les petites oreilles sensibles de votre serviteur. C’est peut-être du sleaze ou du hard-rock…

De toute façon, je veux savoir donc go and play music ! Et, (roulement de batterie) Twisted Rose est un groupe allemand avec une chanteuse qui fait du hard-rock mélodique.

Et putain, c’est bon, même très bon ! Alors oui, il faut aimer les belles mélodies, la voix un peu rauque de la chanteuse mais là, on est plutôt dans du hard-rock, rock US et ça colle bien. C’est un domaine où l’on n’attend pas forcément un groupe allemand.

Pour ma part, je le trouve très réussi ce « Cherry tales ». Même le slow “Crossing the Line” me semble juste parfait. Bref, vous l’aurez compris, je suis sous le charme de cet album.

Alors vous l’avez compris, c’est un album coup de cœur !!

Label : Napalm Records

Sortie : 29 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Le guitariste légendaire de Judas Priest, K.K. Downing sort un album solo. Mon petit doigt me dit que Judas ne va pas être bien loin car le chanteur sur ce « The Sinner Rides » n’est autre que Tim “Ripper” Owens, LE Tim “Ripper” Owens qui avait été pris par Judas pour remplacer Rob Alfort et qu’ils avaient recruté alors qu’il était chanteur dans un groupe de cover à… Judas Priest, bien-sûr ! Donc ce « The Sinner Rides Again » aurait pu être un album de Judas, voilà.

Ceci étant dit, c’est un très bon album de Judas avec un Rob Half… Ripper Owens très en voix. Les morceaux démontent sa mère-grand à London.

Perso, je trouve qu’il y a des albums sortis sous le nom de Judas Priest qui sonnent moins Priest que celui-là. Et puis moi, j’aime bien Ripper Owens et K.K. ! Je pense même que j’irais les voir en live s’ils ne passent pas trop loin de chez moi. Je pense que je ne serais pas déçu d’entendre ces morceaux en live… Allez, album coup de cœur, na !!

Label : Rob Mules Records

Sortie : 29 septembre 2023

Sur ce coup-là, ni le nom du groupe ni la pochette ne me dirige vers un style en particulier… Peut-être du prog’ mais pas sûr…

J’écoute donc et surprise, on est dans du doom prog’ (j’ai un peu gagné quand même, lol !). Si, si.

Ca peut sembler bizarre mais ça donne un doom aéré, pas trop pesant et,  même si l’influence de Black Sabbath est quand même bien présente avec le côté prog’, ça matche bien. J’aime bien la voix aussi.

Plus le Cd déroule ses titres sur ma platine et plus je me dis que c’est bon. Musicalement, ça le fait grave. A la deuxième écoute, j’apprécie encore plus.

Même si c’est vraiment très prog’, c’est cool. Seule la voix growlée par instants leur fait perdre le coup de cœur. Dommage.

Label : The Sign Records

Sortie : 29 septembre 2023

Et c’est reparti pour la Suède avec le second album des Dictator Ship ! Si, si, c’est leur blaze. Alors leur style, on va dire que c’est du rock énergique avec des belles mélodies.

« Mélodies mon cul ! De la pop, oui !! ». Merci chérie pour ton commentaire. Alors effectivement, il y a un petit côté pop. C’est un peu un mélange entre Hellacopters et les Beatles.

On a du coup deux choix : soit on adore le côté fun et créatif et ce résultat surprenant, soit on déteste, on trouve ça ringard et on court sur l’autoroute la plus proche. Quoi, chérie ? La deuxième solution pour toi ? Etonnant !!!

Bon moi, j’ai écouté et j’ai aimé le côté Hellacopters mais pas du tout le côté Beatles. Pour ceux qui ne le savent pas, je déteste fondamentalement les Beatles, donc je vais m’arrêter là pour le vaisseau dictateur. Ce n’est vraiment pas pour moi. Dommage, la pochette était top !

GANAFOUL au Parc Babouin Jaubert

Samedi 12 août 2023 à La Voulte sur Rhône (07)

GANAFOUL

J’avais vu que l’an dernier, il y avait des  affiches sympas pour ces “Kiosques à Musique”. Cette année, je suis dispo et donc je suis sur leur actu quand je vois que GANAFOUL va passer en concert ! Je parle bien du GANAFOUL – groupe de Lyon, de Givors pour être plus précis – qui a eu son heure de gloire dans les 70’s et qui évolue dans du rock, hard boogy en Français ou en Anglais.

GANAFOUL, je ne les ai jamais vus en live, même si j’ai eu l’occasion de rencontrer JACK BON, un de leurs membres, il y a une dizaine d’années. Mais bon, à cette époque, JACK jouait du blues et en acoustique… Au grand plaisir de ma chérie qui adore le blues, lol.

Donc direction l’Ardèche par les petites routes pour éviter les départs et retours de vacances. On arrive en avance et il n’y a pas beaucoup de monde encore sur place. Tiens, un Breton qui fait des galettes ! C’est bon, les galettes !! J’estime le temps avant le début du premier groupe… Cinq personnes devant nous, ça devrait le faire.

Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il y a une première partie, MARCO TRIO, inconnu au bataillon. A première vue, c’est du rock français. Bon, je vais bientôt le savoir… enfin si le monsieur arrive à me faire mes galettes. C’est fait à la minute avec amour et beaucoup de beurre mais ça prend du temps, beaucoup de temps.

Du coup, je n’aurais pas ma galette légère (andouille, camembert – excellent pour avoir une haleine de chacal) avant le début du trio ; début que je suivrai en mangeant. Alors MARCO TRIO, c’est bien fait et ça joue. On est dans un mélange de THIEFAINE et de BIJOU, un peu de rock 60 et pas mal d’influences. Du coup, je finis vite de manger et je vais devant la scène pour prendre des photos. Le public est déjà pas mal présent et ça continue à arriver.

De près, le son est bon, et la formule trio basse/batterie/guitare chant est efficace. Je ne vais personnellement pas acheter leur CD mais pour ouvrir les hostilités, c’est plutôt bien et festif.

Pendant la pause, je regarde autour de moi, les remparts, les éclairages… Dans ce parc, la nuit, c’est trop cool. En plus, il fait encore très, très bon et, cerise sur le gâteau, il n’y a pas de moustiques.

GANAFOUL

Je suis donc aux taquets pour l’arrivée de GANAFOUL sur scène. Yes, il y a trois membres d’origine et putain, je ne vais pas être déçu ! Ils ne sont pas là par hasard. Contrairement à un certain BERNIE B., ils n’ont pas mis un bob et rappisé leurs morceaux, eux. Ils repartent en 70 hard-rock boogy à donf’ ! Que c’est bon !!

Alors, bien-sûr, on va avoir droit aux anciens morceaux, même très anciens, même ceux en Français mais ils nous jouent également des morceaux de leur nouvel album « Roll On », qui est ressorti récemment sur l’excellent label Bad Reputation. Et je dois le dire, ce mélange d’ancien, bah ça matche !

En plus, le groupe prend visiblement beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Le bassiste s’est bien intégré, et JACK BON de son côté, a retrouvé la pêche.

Wouah, leur boogy hard à la STATUS QUO est mega efficace en live ! Entendre des morceaux que j’aime depuis tant d’années aussi bien joués, c’est trop bon. Je suis comme un gamin, je suis heureux. Voilà une reformation comme je les aime : on reprend les choses là où on les a laissées, avec le même état d’esprit. Ils ont l’air réellement heureux. Le public aussi d’ailleurs !

Les GANAFOUL nous font un mega rappel, réclamé à donf’ par la foule.

Sniff, c’est fini. Je suis content, je les ai enfin vus en live et je ne suis pas déçu. Je pense juste qu’à leur grande époque, ça devait être une pure tuerie, surtout dans une France qui écoutait CLAUDE FRANCOIS et MIREILLE MATHIEU !! Eh oui, car bien avant TRUST et TELEPHONE, GANAFOUL faisait du rock-hard en France.

Merci messieurs et content de vous retrouver.