NAMASS PAMOUSS 2022, Jour 1, à Manigod (74)

Date du festival : 18 juin 2022 – Report by SEB 747 – Photos : Steve*74

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

Lorsque Steve*74 m’envoie un mail fin mai à propos d’un festival de stoner à deux pas de chez nous, je suis ravi. En plus, ça fait un moment que je n’ai pas fait de festos sur deux jours, moi. Du coup, lorsque la date arrive, pas la peine de se mettre la rate au court-bouillon, et go, direction Manigod ! Plus exactement à la Tête de Cabeau, une station de ski réputée localement. Mais évidemment, comme nous sommes bientôt en été, nous n’allons pas faire du ski, mais bien assister à un festival. Étant donné la chaleur qu’il fait plus bas, nous ne sommes pas mécontents d’aller en montagne, d’autant plus lorsqu’il s’agit de voir des concerts.

Un autre de nos co-voitureurs fait le trajet avec nous pour ce premier jour. Ben, plus il y a de fous, meilleur est le riz., ou un truc comme ça. Après une petite heure de route, nous arrivons sur le parking de Manigod. Cependant, il nous faut encore monter une bonne vingtaine de minutes pour arriver en haut, à la Tête de Cabeau, là où se déroulent les concerts. Monter, oui, mais à pied ! Sur un chemin ardu, « dré dans l’pentu ! », comme on dit chez nous, qui monte à 45 degrés sous une chaleur un peu suffocante. Du coup, une fois arrivé, je suis à moitié mort. J’attaque donc mon report avant de décéder. Lol. J’ai comme l’impression que le rock des montagnes c’est pour les jeunes, même si le public n’a pas l’air si jeune que ça. En tous les cas moi, il faut que je récupère. Lol.

Pendant qu’on attend le début des concerts, une petite scène est installée en contrebas pour que des groupes puissent jouer. Un groupe en profite pour faire une jam, à priori, improvisée et instrumentale en version stoner. J’apprendrai plus tard qu’aucun des musiciens ne se connaissaient  avant de jouer. Sympathique en attendant le début des hostilités.

RED SUN ATACAMA @ Namass Pamouss

D’ailleurs ces dernières ne vont pas tarder. Ce sont les RED SUN ATACAMA qui sont chargés d’ouvrir le bal. Un son sablonneux façon Palm Desert résonne dans les montagnes. Pas l’ombre d’un cactus à l’horizon (ça jurerait dans les montagnes) pour leur stoner très psychédélique, afin de rafraîchir l’ambiance. C’est bon, voire très bon, surtout lorsque les morceaux speedent un peu.

L’atmosphère devant la scène, sous chapiteau, se passe dans un petit délire Woodstock, fort sympathique et vu le sourire que je remarque sur les spectateurs, le style plaît. Personnellement j’aime bien, mais cela devient un peu trop perché par moment pour moi. Je préfère me retirer un peu et apprécier de loin. Enfin, de loin, plutôt à deux mètres de la scène, histoire d’assister tranquillement au show, et me remettre doucement de la désormais fameuse montée vers la Tête de Cabeau.

Le dernier titre terminé, je pense que le festival commence sous de très bons hospices. Mes camarades ont bien apprécié. La pause hydratation est de rigueur en ces temps un peu chauds, en attendant la suite. Ce sont les Barcelonais d’ELECTRIC MONOLITH, qui doivent jouer en second.

En attendant, je redescends vers la petite scène écouter le groupe de jam. Un autre guitariste et un clavier se sont incrustés. Le temps que l’ensemble se trouve, cela rend la musique un peu indigeste mais toujours aussi agréable à regarder. Lorsqu’une chanteuse se met devant le micro, ça devient plus sympathique et un peu moins brouillon. J’ai le sentiment qu’ils ont réussi à se découvrir. Et, non, ce n’est pas parce uniquement parce qu’il y a une fille que je trouve ça mieux !!!

Pendant l’entracte, j’en profite aussi pour aller visiter les alentours. Ce n’est pas tous les jours que l’on se retrouve à 1650 mètres d’altitude au milieu des montagnes. Le paysage est, autant que la montée, à couper le souffle.

ELECTRIC MONOLITH @ Namass Pamouss

Allez, il est temps d’aller voir ce que valent les copains catalans d’ELECTRIC MONOLITH ! Tout de suite, le niveau monte d’un cran. Leur hard-rock, plus ou moins psychédélique, lui aussi, est très bon. Ils me font penser aux premiers BLACK SABBATH, en moins lourd, et même parfois au regretté RORY GALLAGHER. On passe un excellent moment. D’ailleurs je remarque que NICK OLIVERI et MIKE PYGMIE de MONDO GENERATOR, arrivés quelques minutes plus tôt, sont dans le public et apprécient tout comme nous, la musique d’ELECTRIC MONOLITH. Une chose est sûre, c’est que, si des musiciens, aussi réputés que ces deux-là, aiment la musique des Barcelonais, c’est que ce n’est sûrement pas mauvais.

De très jeunes fans s’amusent devant la scène, en regardant le groupe jouer, ce qui fait sourire les musiciens. J’ai tout comme l’impression qu’ils vont bien dormir ce soir. Il faut dire que le festival, qui prône l’authenticité, la proximité, la bienveillance et la tolérance, est gratuit pour les moins de 14 ans. Ceux qui ont eu le courage de monter, ont pu en profiter.

Le guitariste chanteur, OSCAR CHAMORRO, remercie le public d’être présent et n’arrive pas à croire qu’il joue devant un aussi beau paysage. C’est bizarre, mais j’ai comme l’impression de me retrouver en plein délire 70’s, où il était coutume de consommer des herbes folles… Ou alors c’est à cause du gars à côté de moi, qui m’a tout l’air de fumer une cigarette qui fait planer. Lol.

Après un dernier titre réclamé par le public, ELECTRIC MONOLITH finit son set. Quel spectacle ! On en a pris plein les mirettes.

Retour vers la petite scène où d’autres musiciens que tout à l’heure sont en train de jouer, devant un nombre plus important de spectateurs. Les musiciens, assis sur la petite scène, se font plaisir. Une nouvelle chanteuse (ah, tiens, je vois le rédac’ chef être d’un seul coup plus réceptif à mon report (aïe pas les doigts)) est même présente et musicalement c’est très agréable. Assis dans le champ face à la scène, j’en profite pour reposer mes jambes, bien sollicitées aujourd’hui.

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

Il est 22h passées lorsque NICK OLIVERI et son MONDO GENERATOR entrent en scène. Motivé comme jamais, le bassiste chanteur fait rameuter le public dispersé dans les champs aux alentours. C’est avec un « Fuck It » très énergique que le trio mobilise le public de Manigod.

Dès ce premier titre, l’ambiance monte d’un cran. On sent bien que le public est venu pour eux. D’ailleurs, celui-ci, resté très sage pendant les groupes précédents, s’excite d’un seul coup, et les pogos commencent à fleurir. Retraite plus ou moins stratégique, évidemment, il faut que je puisse faire mon report sans être écrasé. Cela s’avère positif, puisque j’atterris pile poil devant MIKE PYGMIE, membre également du BAND OF GOLD de JOHN GARCIA (un ex-KYUSS, tout comme NICK. C’est marrant comme le monde est petit).

Que demander de plus ? Que ça se calme un peu ? Il ne faut pas trop y croire, malheureusement. Mais pour finir, je ne suis pas si bousculé que ça, l’atmosphère devant la scène étant plutôt bon enfant.

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

Un tout jeune fan monte sur la scène pour s’éclater avec les musiciens, tout le long du set, sous le regard approbateur de NICK. « C’est un homme.», dira le bassiste, après avoir checker avec lui. « Faites du bruit, pour lui ! »

Le batteur MICHAEL AMSTER, aussi membre du groupe légendaire NEBULA, distribue des shots de Tequila aux autres membres du groupe. « Il est des nôtres… », chante le public après que Nick ait bu son verre. “Vous savez, nous dit-il, les musiciens qui m’accompagnent sont comme ma famille. Et MICHAEL fête aujourd’hui ses 38 ans. ». Le public lui entame un happy birthday. « Joyeux anniversaire », dit-il en se retournant vers son batteur. « Ce n’est pas pour toi », ajoute-t-il au jeune fan resté sur la scène. Il lui fait amener une bouteille d’eau pour compenser. NICK a le cœur sur la main.

Un nombre important de pédales de distorsion son posées devant MIKE qui ne se prive pas d’en user. NICK, lui, en a deux fois moins. Il tient bien-sûr le public sous sa coupe et ne le lâchera plus. Il n’hésite pas non plus sur quasiment chaque fin de titres, à nous dire « Merci » en Français.

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

MONDO GENERATOR rend hommage à MARC LANEGAN, ancien chanteur de QOTSA dont NICK a fait partie, qui est décédé en février dernier, en jouant avec émotion le titre « Invisible Like the Sky ».

L’énergie déployée par ces musiciens est tout simplement phénoménale. Que ce soit dans les morceaux bourrin « Up against The Void », « Shawnette » ou dans les plus calmes, comme « Green Machine », le premier cover de KYUSS. Ce dernier déclenche l’hystérie dans le public. Durant le set, nous aurons droit à un autre cover de l’un des groupes les plus célèbres de la scène stoner rock « Love Has Passed Away », juste après « Nowhere Man » et « Kyuss Dies ».

Les titres s’enchaînent les uns après les autres, dans une ambiance survoltée. « Listening to The Daze », « All Systems Go », ou encore « I Never Sleep ». Les pogos sont toujours de mise sous les regards approbateurs du trio et du jeune fan toujours debout sur les planches. Il aura droit, d’ailleurs, après beaucoup d’hésitations, à un crowd surfing qui le verra se faire porter par tout le public. Une chose est sûre, il s’en souviendra toute sa vie.

Un titre issu du premier album « 13th Floor » et le groupe finit son show en descendant de scène, tout en laissant les instruments branchés. Cela augure forcément un rappel. Et c’est sur des « One more song ! One more song ! » que le groupe revient sur scène pour jouer « Alien Wrench ». NICK, clope au bec qu’il insérera dans les cordes de la tête de sa basse, remercie chaleureusement le public pour ce rappel. « Nous avons fait des milliers de kilomètres aujourd’hui pour venir vous voir ce soir (ils étaient en Allemagne la veille), et nous sommes contents d’être là. Vous êtes cool. Merci ! ».

MONDO GENERATOR @ Namass Pamouss

« You Think I Ain’t Worth a Dollar, but I Feel Like a Millionaire » un titre des QUEEN OF THE STONE AGE, est le dernier titre de la soirée. Dernier ? Non, évidemment. Le trio californien ne veut pas s’arrêter comme ça et enchaîne direct avec « Dead Silence ». Le public de Manigod est aux anges.

Quelques minutes plus tard, c’est terminé. Le groupe quitte une nouvelle fois la scène, prêt à se reposer après ce set ultra-efficace. Oui, mais c’est sans compter le public qui en réclame encore ! « Ok, nous jouons un dernier titre mais après il faut qu’on s’en aille », nous dit NICK une fois revenu sur la scène. Sur ce dernier titre survolté, il ne prend même pas sa basse, juste son micro et va se frotter au plus près du public en interprétant « Six Shooters ».

Ça y est, nos Californiens quittent la scène, non sans avoir remercié le public en Français.

WITCHTHROAT SERPENT @ Namass Pamouss

Il est temps pour moi de marquer une pause. La nuit étant arrivée, il n’est plus possible d’aller voir la petite scène, étant donné qu’il n’y a pas de lumière. Du coup, le repos du guerrier est de mise. Il faut garder des forces pour WITCHTHROAT SERPENT et aussi pour la future descente. Je croise le guitariste de MONDO GENERATOR et discute un petit peu avec lui. Il prendra gentiment une photo avec nous.

Des sons lourds retentissent de la scène. Il va être l’heure pour les Toulousains de clôturer cette première journée. Dès le premier morceau, le ton est donné. Ça va être lourd, très lourd. Le stoner en version heavy n’est pas dérangeant en soit, mais j’avoue que je préfère assister de loin. Musicalement, c’est très agréable et vocalement, il n’y a rien à redire. Le bassiste headbangue comme si sa vie en dépendait, le batteur a une frappe bien lourde et les deux guitaristes assurent grave. Mais ce n’est pas pour moi. J’apprécie le style mais je préfère garder de l’énergie pour la descente qui s’annonce folklorique. Le public, lui, est bien massé devant la scène et c’est cool qu’autant de monde soit rester malgré l’heure tardive.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais il est temps de retrouver notre voiture. Va falloir penser à redescendre. Heureusement pour nous, le chemin du retour est éclairé par les lumières nocturnes de la station de ski de Manigod, connue pour ses sessions de nuit. Sinon je ne vous explique pas la descente,  « Dré dans l’pentu », mais en version casse-gueule !! C’est bizarre, mais je préfère la piste dans ce sens moi. Mdr.

Rendez-vous demain pour la suite !

WITCHTHROAT SERPENT @ Namass Pamouss

Chroniques Metal – Juillet 2022

POWERWOLFThe Monumental Mass : A Cinematic Metal Event

Label : Napalm RecordsSortie : 8 juillet 2022

Album du mois W.T.R. !!!

Là, je vais vous parler du groupe de power metal allemand qui éclate tout sur son passage. En effet, Powerwolf est le groupe qui monte et ce n’est pas cet album qui va les ralentir sur leur trajectoire ascendante !

Leur power metal est toujours puissant, mélodique et festif et taillé pour faire se déchaîner le public en live. C’est clair, on veut chanter avec eux, sauter et se niquer les cervicales, yes ! On rentre mega facilement dans leur univers et moi j’adore. C’est frais, sans prise de tête et putain c’est mega efficace ! En plus, j’adore la voix, leurs mélodies…

Cet album est particulièrement réussi. On n’a qu’une hâte : c’est d’aller s’éclater avec eux en live ! Forcément album coup de cœur et, pour faire plaisir à mon copain Serge, c’est juste l’album du mois pour W.T.R. !!

RAKEL TRAXX, Live Report au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 11 juin 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Aujourd’hui, c’est la Saint-Barnabé, et c’est la journée mondiale du tricot. Vous vous doutez bien que je ne vais pas me lancer dans cette activité quoique, il y a quelques mois, on avait quasiment que ça à faire, étant donné qu’on était cloîtrés à la maison. Heureusement, c’est enfin fini et on reprend les concerts qui sont programmés à foison maintenant.

Voilà pourquoi, ce soir, je file une fois de plus vers la Savoie. En effet, le Brin de Zinc, reçoit les glam-rockers marseillais de RAKEL TRAXX.

Je passe, là aussi, un peu comme d’habitude, chercher mon copain de concert Steve*74, et nous partons à Barberaz.

En première partie, HELLFIRE KLUB, un tribute à Edguy doit chauffer la salle. Comme la politique du webzine étant ce qu’elle est, nous ne pourrons pas en parler. Cependant, force est de constater que PACO, le leader du groupe et organisateur de la soirée se démène comme un beau diable pour organiser des concerts dans la région.

Pendant que le groupe joue devant un Brin de Zinc bien rempli, dehors un accordéoniste – qui semble avoir un peu abusé d’eau ferrugineuse – met l’ambiance. SWYLDE, SQUALL et ZANTOLO n’en perdent pas une miette et s’amusent comme des petits fous. Un bon moment de détente pour les RAKEL avant de prendre d’assaut la scène du BDZ.

Trêve de plaisanterie, il est l’heure d’aller s’installer sur scène pour les Rakel. Le public toujours aussi présent remplit bien correctement le Brin de Zinc.

SHANON, le chanteur, lance les hostilités avec l’incontournable hit « Quicksand ». Et tout de suite, les Marseillais mettent le feu au Brin de Zinc. Nous n’en attendions pas moins de leur part, évidemment ! Il n’empêche que les spectateurs qui ne connaissaient pas sont agréablement surpris. La setlist est exactement celle du Rock ‘n’ Eat Live, au mois d’avril dernier. Tout est en place pour qu’on passe une excellente soirée.

Cependant, il y a un je-ne-sais-quoi de plus, si je veux comparer aux nombreuses fois où je les ai vus. Peut-être une énergie due à un nombre de concerts conséquents depuis ces dernières années. Enfin, bref, les Marseillais ne sont pas venus enfiler des perles et nous le démontrent dès le second titre « Sexy Town », un inédit, et « I Need You Honey » qui débouche juste après.

Le sleaze rock teinté de métal des copains est interprété dans un esprit fun et rock à la Guns’n’Roses des premiers temps, et ça fait plaisir à voir ! C’est normal, on est fans.

Les copains et les copines qui sont devant la scène pour supporter nos amis, sont les mêmes que ceux qu’on croise régulièrement aux concerts des RAKEL. Mais il y a aussi des nouvelles têtes, qui prennent leur première dose du glam efficace et rentre-dedans de nos copains de la Canebière.

Ce soir, les classiques que sont devenus « Lady got a gun », « I had a dream » « Red n’ hot » sont interprétés, mais nous avons droit aussi à des inédits : « 19 Nights », le single qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux et « Mexico », interprétés juste avant. Ce sont des morceaux explosifs qui promettent pour leur futur EP qui devrait sortir en septembre, nous a-t-on dit.

Le public est à fond derrière les Marseillais et la chaude ambiance que met le groupe dans le BDZ, est intense. La musique des RAKEL TRAXX est toujours aussi efficace : si vous fermez les yeux, vous vous projetez soniquement en 1990, en plein dans la période phare du glam-rock au Forum de Los Angeles !

LESTE, derrière ses fûts, est toujours aussi efficace. La rythmique qu’il tient avec SWYLDE, qui a pris une place considérable dans le groupe, puisque, avec SHANON, c’est lui qui motive le public et prend les chœurs, est métronomique. Nos deux guitaristes, dignes des plus grands guitaristes de ce style de musique, ne sont pas en reste, et donnent le change avec leurs riffs entêtants.

« Where are the Girls ? » demande SHANON. « The Wild Girls ! », rectifie le bassiste. Et c’est encore à un nouveau titre auquel nous avons droit ce soir : « Wild Girls ». Vivement le nouvel EP !! Notre patience va être mise à rude épreuve cet été en attendant cette sortie.

SQUALL monte sur les retours, ZANTOLO se met en retrait, SWYLDE aussi, et SHANON demande à tout le monde de monter sur scène pour l’indispensable « Give me your Love ». Evidemment, personne ne se fait prier pour monter sur les planches, et l’ambiance est de plus en plus fun sur scène.

Et c’est, comme d’habitude encore une fois, sur la reprise de QUIET RIOT, euh, pardon, SLADE (c’est juste pour faire rager mon copain Steve), que se finit le show des RAKEL.

Les voilà qui quittent la scène, non sans avoir fait la photo de groupe. Oui mais voilà, là aussi, un peu comme d’habitude, le BDZ ne l’entend pas de cette oreille et réclame encore un titre avec tellement de conviction, que, même s’ils semblent sur les rotules, les membres du groupe reviennent sur scène pour nous jouer un dernier morceau, non inclus sur la setlist, qui termine de dévorer les spectateurs chambériens.

Quel concert mes aïeux ! Encore meilleur que celui de Lyon, qui était déjà énorme. C’est vous dire !

Les RAKEL on fait brûler le Brin de Zinc de plaisir et les spectateurs ont pris leurs pieds.

De longues et intenses discussions plus tard, notamment avec SHANON, sur le futur festival Glam-Slam qui les attend en Belgique le samedi 11 Septembre, et il est temps pour nous de retrouver nos chaumières avec un sentiment d’avoir, une fois de plus, vécu un super concert.

Un grand merci à Thomas, le patron du BDZ, qui nous permet de vivre de tels moments !

GOTTHARD à la Salle Métropole de Lausanne (CH)

Date du concert : 28 mai 2022 – Report et Photos : HI’TWIST

GOTTHARD @ Salle Métropole – Lausanne

Quelques jours avant le concert, j’apprends que SHAKRA, autre combo suisse, ne ferait pas la 1ère partie de GOTTHARD ! C’est pourtant leur seule date en Suisse Romande, et si GOTHHARD honore toutes ses dates de tournée, SHAKRA a préféré jouer en tête d’affiche en Suisse Allémanique… Déception de pas mal de fans.

MYSTIC SONS @ Salle Métropole – Lausanne

Donc ce soir nous aurons droit au groupe lausannois MYSTIC SONS, annoncé au pied levé et inconnu au bataillon !

Dans un registre classic rock/stoner/psyché, le public découvre progressivement ce groupe qui nous dévoile tout son talent musical. Fort d’une grosse rythmique avec basse saturée et un impressionnant batteur, le tout est encadré par un chanteur aux réminiscences zeppeliniennes. Mais ce dernier n’en restera pas là ! Où quand KURT COBAIN rencontre le chanteur de TESLA…

Déjà, on arrive au dernier titre dans une ambiance lourde, presque sabbathienne. Pas avare de paroles, le leader nous dévoile enfin le nom du groupe. 40 minutes auront suffi pour nous exposer tout le talent de MYSTIC SONS.

GOTTHARD @ Salle Métropole – Lausanne

Les lumières se rallument et on peut alors admirer ce beau théâtre qui a été rénové récemment. Je découvre un public de 15 à 65 ans où la gente féminine est fortement représentée. Je ne sais pas si en France, on a un groupe rock aussi fédérateur que GOTTHARD pour la Suisse ! Il y a des T-Shirts, des sweats, des casquettes à l’effigie de nos helvètes et il est difficile d’accéder au stand de merchandising tant le public s’y presse pour ramener un souvenir de cette tournée !

Pendant l’entracte, on découvre de grosses lettres blanches sur les Marshall ; à gauche : GOTT et à droite HARD.

Le public donne de la voix et déjà  les premières notes de « Every time I die », tiré du tout dernier album (#13) retentissent. Cet album a pourtant déjà deux ans mais la tournée de promotion n’a finalement lieu que maintenant !

NIC MAEDER, le chanteur, enchaîne avec un autre titre tiré toujours de #13 : « 10000 faces » en s’armant d’un haut-parleur. Le groupe est heureux d’être là ; ça transpire… tout comme le public qui profite largement de l’occasion pour lui rendre son bonheur d’être là lui-aussi !

Une intro à la batterie, annonce « Hush », reprise de JOE SOUTH immortalisée par DEEP PURPLE ; désormais un classique dans le répertoire de nos rockers suisses. Retour à #13 avec « Missteria » avant de voir défiler toute la carrière de nos helvètes préférés. Ils vont jouer un titre, voire deux, de chaque album de leur longue discographie. Déjà trente ans au compteur !! Je me souviens encore à Paris, avec l’équipe de Rock Time, quand nous découvrions leur tout premier opus.

Moments forts ce soir avec l’énergique « Top of the world », « Let it rain » ou le « One life, one soul » uniquement avec la voix de NIC, accompagnée de claviers.

Avant d’entamer « Remember it’s me » (en acoustique), le chanteur annonce au public que ça fait désormais dix ans qu’il a intégré le groupe. S’ensuit « Starlight », avec les deux morceaux phares de l’album « Firebirth ».

Retour aux premiers amours avec « Mountain mama » (de « Dial Hard ») ; le public est en liesse. Le groupe quitte alors la scène, laissant le batteur nous asséner d’un éblouissant solo. « Lift U up » voit le retour des musiciens devant un public en transe. GOTTHARD a plaisir à communier dans cette si belle messe rock. Exit !

GOTTHARD @ Salle Métropole – Lausanne

Retour avec un premier rappel « Heaven » où l’esprit de STEVE LEE, chanteur charismatique et trop tôt disparu, est toujours présent. Energie à revendre avec le topissime « Anytime, anywhere ». Retour rapide avec « The Mighty Quinn » (cover de BOB DYLAN mais popularisé par MANFRED MANN). Toute la salle est alors à fond. Ovation ; les musiciens remercient le public et attendent le guitariste LEO LEONI qui se fait prier…

01h55 de show. La patience dont nous avons dû faire preuve pendant deux ans aura porté ses fruits. Quel plaisir réel d’être avec eux et de les revoir enfin sur scène… et en plus, chez eux !

GOTTHARD @ Salle Métropole – Lausanne