RIOT CITY, SEVEN SISTERS, RAKEL TRAXX, LOCO MUERTE au Rock’n’Eat

RIOT CITY @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Report by TI-RICKOU

Il y a presque deux ans que je n’ai pas fait un concert à Lyon, moi ! Oui, oui, je vous assure ! Donc, quand j’ai vu cette affiche, je me suis dit : « Yes, ça c’est une date à ne pas louper ! “.  Et, en effet, outre les copains glam-rockeurs de RAKEL TRAXX, on a aussi deux groupes de heavy – l’un anglais et l’autre canadien – que je n’ai jamais vus en live. L’occasion est trop belle, surtout que je pensais que l’affiche avec KINGCROWN à Montpellier était le même soir alors que c’était la veille en fait (désolé les amis de vous avoir loupés pour une raison aussi stupide, sniff !). Bref.

Donc direction Lyon et le Rock’n’Eat Live où, pour une fois, je me gare les doigts dans le nez. Et, dès l’entrée, je constate qu’il y a plein de copains que je n’avais pas revus depuis Mathusalem. La soirée s’annonce très bien ! En plus, je suis en avance car le premier groupe n’a pas commencé. La soirée va être plus longue que prévu car un quatrième groupe s’est joint à l’affiche ; ce sont les parisiano-mexicains de LOCO MUERTE. Je ne connais pas du tout mais le minuscule bout que j’ai entendu d’eux m’a semblé un peu violent.

En attendant, papotage avec les copains et j’ai aussi la joie de retrouver la fine fleur de W.T.R., Steve 74* et Seb 747. W.T.R. est en force ce soir !! Si on foire le report, je les mets sur un rail avec du goudron et des plumes !!

LOCO MUERTE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez tiens, une petite musique folklorique mexicaine… Attention, c’est un piège !! Ca part direct en metal, punk hardcore et ça déboîte sa mère-grand à la Croix-Rousse. Du coup, dans la salle, ça bouge bien.

Ce qui me fait un choc, c’est que j’avais oublié que de prendre des photos sans pit avec un public déchainé, c’était coton, lol.

Le deuxième morceau commence et hop ! Steve et Seb ne sont plus là. Etonnant, lol. LOCO MUERTE, ce n’est pas forcément mon style et ma zone de confort, mais bizarrement j’aime bien. Ils ont leur style à eux et ils y vont à donf’. Je dois dire que quand la voix est plus douce, c’est même vraiment bien.

Et ils savent mettre le feu sur scène les parisiens ! Allez le plongeoir est ouvert ! Putain, c’est bouillant au Rock’n’Eat ! Je prends un tractopelle dans la tronche. Vraiment étonnant. En tout cas, les LOCO MUERTE ont ouvert les hostilités de belle manière.

RAKEL TRAXX @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Un petit gloug et je retrouve de Steve et Seb planqués sous les tables. Heu, les copains, c’est fini ! Vous pouvez sortir car c’est maintenant au tour de RAKEL TRAXX de monter sur scène. Là, en terme de style, on fait le grand écart car les RAKEL TRAXX, c’est du glam sleaze pêchu.

Et d’entrée de jeu, nos copains marseillais nous font savoir qu’ils ne sont pas venus pour une dégustation de beaujolais. Ca fait deux ans qu’ils n’ont pas pu faire de scène et ils lancent direct la distribution de grosses baffes. Putain que c’est bon !! Le public, qui est bien arrivé et dans lequel on retrouve pas mal de fans des RAKKEL est aux anges, ça chante, ça reprend les couplets et les refrains à tue-tête, ça saute, bref il y a une  mega ambiance dans la salle. Les copains sont déchainés sur scène. Je les ai vus des dizaines de fois en live mais ce soir, ils donnent clairement un de leur meilleur show, ils font mega fort !

Leurs morceaux, qui sont de purs brûlots glam, explosent et reçoivent l’accueil dû aux vraies pépites qu’ils sont. On a droit à leurs titres fétiches qui vont réchauffer un max le Rock’n’Eat, si besoin en était. Là, je n’ai pas perdu Seb et Steve, ils sont comme moi, aux taquets.

Comment c’est fini ? Même pas en rêve !! Il reste un morceau et pas n’importe quel morceau ! Tout le public est en train de hurler : ” Come on, feel the noise – Girls, rock your boys – We’ll get wild, wild, wild – Wild, wild, wild !!!!”. Heu les mecs, juste pour info, c’est SLADE qui l’a fait ce « Cum’on feel the Noize « et pas QUIET RIOT, lol. Le set se termine en pure folie avec comme d’habitude toutes les filles qui sont invitées à monter sur scène. Putain, la tarte aux pralines qu’on a prise !!

Je récupère comme je peux la set list de ZANTO et là, je m’aperçois que chacun des musicos a une set list imprimée avec sa photo ! Oui, il y a les mêmes morceaux dessus, bande de bananes, sinon ça aurait été mega compliqué pour jouer, lol.

On débriefe avec les copains du webzine et là, on est tous d’accord pour dire que les RAKEL TRAXX ont encore évolué et qu’on a tous hâte de les revoir en tête d’affiche. Une pensée pour Cyril qui, comme chacun le sait, est le 6e RAKKEL, chauffeur, roady et surtout leur brother et qui à cause d’un genou abimé n’a pas pu être présent.

SEVEN SISTERS @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, ce n’est pas tout mais il reste deux groupes qui ne sont pas encore passés. Cette fois-ci, direction l’Angleterre et le heavy metal old school avec SEVEN SISTERS. Echarpe de leur club de foot préféré sur le pied de micro, le ton est donné. Les Anglais sont dans la place et nos oreilles vont être copieusement avoinées. Les fans de heavy old school comme moi sont aux taquets. Ca commence fort !

Les morceaux de leur dernier album défilent et ce pour mon plus grand plaisir car, outre que j’adore ce groupe,  j’adore aussi leur nouvel opus. Et ça ne va pas changer ce soir ! Leurs morceaux sont mélodiques, beaux, puissants, en mode 80 revisitées. Les musicos sont impériaux et, il faut le dire, ce sont des putains de musiciens ! Ils entraînent un Rock’n’Eat bien rempli dans leur monde.

Voilà un putain de groupe fin prêt pour assurer la relève !!

Yes, je suis mega content de les avoir vus sur scène et d’avoir eu la chance de les rencontrer avant et après le concert. Ces mecs sont de vrais good guys, adorables et curieux des fans qu’ils rencontrent. Trop heureux de faire des photos et de signer leurs albums. Débrief avec mon Seb et mon Steve, ils ont bien aimé. Ca tombe bien, on est raccord.

RIOT CITY @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, le dernier groupe commence et il est déjà tard. Place aux canadiens de RIOT CITY !!!! Eux aussi, je veux les voir, je les adore et leur dernier album est juste une tuerie. Et c’est parti en mode « les freins, c’est pour les lâches », place au heavy thrash.

Et putain, c’est fort, que dis-je, c’est mega trop fort – et non, je ne suis pas mega trop vieux. C’est dommage car ça gâche la fête. Bon, pour moi et les copains car pour le reste du public, ça n’a pas l’air très grave. Ca bouge grave dans la fosse et faire des photos sur ce coup-là, c’est carrément du sport, et du sport violent parfois, lol, mais ça fait du bien de retrouver ces sensations.

En revanche, le son est désagréable. La voix est déjà bien dans les aigues, mais quand il les pousse ces aigues à la façon d’un JUDAS PRIEST ou d’un KING DIAMOND, là ça devient difficilement supportable. Steve a déjà été se réfugier dans la salle de billard et Seb ne va pas tarder à le rejoindre.

Moi, je résiste, déjà parce que c’est mega bien scéniquement et musicalement et qu’ils bottent des culs grave. Et puis, les oreilles de Ti-Rickou ayant été élevées à TED NUGENT, MOTORHEAD, JUDAS et METALLICA, sans limitation de puissance (sauf quand la solidité du plafond a été mise à l’épreuve). Je me marre. Je tourne un peu dans la salle et je finis par trouver un endroit sur le côté gauche de la scène dans le couloir où ça va mieux et où le son est supportable.

Heureusement car je prends une mega baffe avec ce groupe. Non seulement ça joue grave, mais leurs morceaux sont une tuerie pure. Eux aussi, en parfait petits fils d’ANVIL, sont prêt pour prendre la relève du metal !

Bon, c’est fini. Il est très, très tard et les murs du Rock’n’Eat sont imbibés de sueur. Le temps de faire signer leur album à RIOT CITY, de voir avec mes deux copains qui fait le report (OK, c’est pour moi !), de dire au revoir à tous les copains et copines et là, il me faut bouger si je veux être rentrer à l’heure pour le petit-déjeuner, lol.

En tout cas, je suis mega heureux d’avoir pu être présent à cette soirée. Long Live Rock’n’Roll, putain ! Et vive les lives et le Rock’n’Eat !!!

RAKEL TRAXX @ Rock’n’Eat Live – Lyon

THE CRUZADOS au Brin de Zinc

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Quoique, en y réfléchissant bien, un peu quand même. Le beau temps est toujours au beau fixe, et nous retournons encore une fois au Brin de Zinc avec mon copain Steve*74. Un proverbe dit : Au moment où commence avril, l’esprit doit se montrer subtil. Bon, d’accord, nous avons déjà dépassé la moitié du mois. Mais, vous voyez où je veux en venir ? Eh oui, prendre la décision d’assister à ce concert a été une des choses les plus délectables qu’on ait faite en ce mois (pour le moment ?). C’est ça d’avoir le nez fin ! Mdr

Ce soir, je vais voir un groupe que notre redac’ chef a déjà vu très récemment au Cherrydon. Je n’ai pas besoin de vous le rappeler, vu que vous suivez attentivement les reports du Webzine. Et ceux qui ne suivent pas, nous en reparlerons plus tard, non mais !

Comme vous vous en doutez, c’est une nouvelle mouture qui est depuis aux commandes. Certains membres officient depuis pas mal d’années au sein de LITTLE CAESAR, et notamment le chanteur RON YOUNG, qui évoluait à la même époque dans le Sud de la Californie. Donc pas trop d’inquiétude pour la relève. D’autant plus que les racines Texas blues, bien présentes ce soir, transpiraient déjà à l’époque lorsque les deux groupes tournaient. Avec peut-être une tendance plus hard-rock pour celui de RON.

Pas de première partie ce soir, nous rentrons d’entrée dans le vif du sujet. Les CRUZADOS sont là pour en découdre et montent sur scène avec conviction.

Que pourrais-je vous dire d’autre que le redac’ chef n’a pas déjà dit ?

C’est par le dynamique « She’s Automatic », qui évolue dans un hard blues débridé que nos amis basés dans la cité des anges commencent leur set. Ah me**e, il l’a déjà fait. Du coup, parlons d’autre chose. Tiens, les lunettes noires sont de sorties ce soir, il doit y avoir une épidémie de conjonctivite, comme me le suggère mon copain Steve*74. Lol.

En tous cas, ce n’est pas ce qui empêche le guitariste, LOREN MOLINARE (THE DOGS, LITTLE CAESAR) casquette vissée sur la tête, d’avoir un groove énorme, ou même le batteur ROB KLONEL planqué au fond de la scène, de nous démontrer tout son talent. Le seul qui ne porte pas de binocles c’est le second guitariste, MARK TREMALGIA (LITTLE CAESAR). Celui-ci est très en forme et impressionnant dans son interprétation des morceaux des CRUZADOS. Ses harmonies tissées d’inspirations blues rock sont ruisselantes d’authenticité.

Cependant, ceux qui tiennent le “haut du panier” serais-je tenté de dire, c’est bien RON et TONY. Celui-ci nous présentant souvent les morceaux interprétés de main de maître par le chanteur, qui, régulièrement à chaque fin de titres, nous dit un “Meurci beau Q” avec un accent américain très prononcé.

Le Rock bien roots de “Nine Million Tears” vibrant de nostalgie nous tire une larme, tandis que “Bed of Lies”, tiré de leur 2nd LP et “Wings & A Prayer” ont le don de faire secouer les têtes des spectateurs du Brin de Zinc. “Rising Sun” le premier titre issu de l’album de leur début datant de 1985 renvoie aux premières heures du groupe, un rock blues Texan qui fait plaisir à entendre.

TONY, nous annonce le prochain titre, “After Dark”, un titre tiré du film “Une nuit en enfer”. A peine une minute plus tard, une spectatrice décide de faire comme Salma HAYEK dans le movie et monte sur scène pour une danse lancinante à tendance sexy qui fait monter la chaleur sur scène, mais qui n’a pas l’air de perturber les musiciens.

“Ghost Town”, suivi de “Son Of The Blues”, font retomber la pression mais restent très addictifs. L’osmose entre chaque membre du groupe est bien présente. L’impression qu’ils jouent ensemble depuis une éternité se fait bien ressentir. Ce qui est un peu logique étant donné que trois membres sur cinq sont issus du même groupe.

“Sad Sadie” qui suit, flâne dans une tendre ballade Country. Puis c’est « Don’t throw Stone », soundtrack du film “Roadhouse”, un blockbuster des années 80, qui est joué sur les chapeaux de roues.

Sur les 11 titres du dernier album, neuf ont été interprété ce soir, tel que « 54 Knockouts » qui, je vous le donne en mille, mets KO le Brin de Zinc. « Hangin out in California » et « Motorcycle Girl », encore un autre morceau de 1985 concluent le set.

Quoi ? C’est déjà fini ? Mais c’est que je n’ai pas vu le temps passer, moi ! Ah non, il reste encore des titres sur la setlist. Les voilà de retour. Ouf, c’est que j’en voulais encore, et à priori, vu la manifestation des spectateurs, je ne suis pas le seul.

“C’est un titre que j’ai écrit il y a très très longtemps. Du temps de… Je sais que vous connaissez… TITO AND TARANTULA. C’est un titre du premier album, nous l’avons enregistré ensemble… Comment s’appelle-t-il déjà ? Je ne m’en souviens plus.”, rigole le bassiste. “Back to the House That Love Built” lui rappelle RON. Le bassiste se marre. “C’est un titre du film “Desperado””, nous rappelle-t-il. Et encore une pépite sortie tout droit du répertoire de nos Croisés Américains.

C’est certain, le groupe applique à la lettre la philosophie du parisien Henri BERGSON, qui disait « L’homme devrait mettre autant d’ardeur à simplifier sa vie qu’il en met à la compliquer ». Leur musique chemine dans un style vintage inaltérable, pas hyper complexe et moi, c’est tout ce que je demande.

Et c’est loin d’être fini, puisque suit « Have Love will Travel », avant de finir en beauté par « Johnny Pay to Play ». Mais ça, vous le savez déjà, Ti-Rickou vous en a parlé dans son report.

“Ben oui, me dira leur manager flamand qui s’occupe aussi du merch, je leur dis tout le temps, il faut me laisser de la place pour vendre. Vous vous signez plus loin !”. On a le sens des affaires ou on ne l’a pas. Mdr

Le groupe prend le temps de discuter avec ses fans et de répondre avec beaucoup de patience à leurs questions, aussi biscornues qu’elles soient. Extrait d’une conversation entendue ce soir : « Vous venez d’où ?”, “California, Los Angeles”. “Ah, du Massachusetts !”, “No, LOS ANGELES, California !”, “Ah d’accord”. Il est vrai que l’accent à couper au couteau des Américains, n’est pas forcément très facile à comprendre et avec l’abus d’alcool, ça n’arrange pas non plus. Lol.

Le temps défile à toute vitesse, et il est temps pour moi de retrouver ma Yaute natale. Nous disons au revoir à nos nouveaux copains californiens et rentrons à la maison tout en nous repassant le dernier album des CRUZADOS. Le retour qui devait se faire sans problèmes, s’avérera plus compliqué que prévu et nous fera arriver beaucoup plus tard qu’attendu. Du coup, on a pu se passer l’album en boucle.

Si vous n’avez jamais vu THE CRUZADOS en live, n’hésitez pas une seule seconde, vous serez séduit par le rock teinté fortement de blues des Californiens. Une vraie pépite !

Chroniques Metal – Mai 2022

JEFF SCOTT SOTOComplicated

Label : Frontiers MusicSortie : 6 mai 2022

Déception du mois

Arrivée du 8e album solo de JSS qui s’ajoute à la soixantaine de disques qu’il a enregistrés avec des tas de groupes. Une superbe voix, un chanteur vénéré par certains.

Heu, pour moi, c’est comme le titre de l’album : compliqué ! Ok, il chante mega bien, sa voix est superbe et tout et tout, en revanche avec ses albums solo, je me fais rapidement chier. Alors je suis impatient d’écouter celui-là.

Et, malheureusement, rien de nouveau à l’Est. Comme d’hab’ : bien mais peu largement mieux faire. C’est vraiment dommage car il a un énorme potentiel. Bon, on avance quand même, cet album-là, je l’ai écouté jusqu’au bout car c’est franchement pas mal. Peut-être que c’est moi qui n’accroche pas et c’est tout…

THE BIG DEALFirst Bite

Label : Frontiers MusicSortie : 13 mai 2022

Coup de cœur Ti-Rickou + Album du mois

Un Groupe de hard-rock Serbe ? Voilà qui n’est pas courant ! Et en plus, ils ont deux chanteuses et ils ne font pas dans le metal symphonique. En effet, ce premier album intitulé « First Bite » est un album de hard-rock, hard mélodique.

Et c’est une bonne découverte ! C’est mega bien fait, les voix sont superbes et les morceaux s’incrustent dans ta tête pour ne plus en sortir.

Ok, c’est tendance FM mais léger ; les fans de Heart, de Pat Benatar et consorts (en plus burné et plus hard quand même) devraient adorer. Je craque totalement ! Et pas uniquement parce qu’il y a des filles, bande de mauvaises langues !

Allez play again car c’est trop bon. Bien-sûr, à déconseiller aux fans de gros riffs et de grosses voix, lol. Pour ma part, c’est bien sur un coup de cœur bien mérité. Vive la série hard-rockeuse ! Coup de cœur ET album du mois.

VISIONS OF ATLANTISPirates

Label : Napalm RecordsSortie : 13 mai 2022

Coup de cœur W.T.R.

Bien qu’on en soit déjà au 8e album de Visions of Atlantis, on est mega content de retrouver Clémentine, Michèle et leurs copains pour un nouvel opus qui a pour nom : « Pirates ». Et ce « Pirates » est, of course, dans le style de prédilection du groupe, du métal symphonique avec voix masculine et voix féminine (et quelle voix !).

Ok, je suis très fan du groupe et de la voix de Clémentine mais, en toute objectivité, ce « Pirates » est mélodique et puissant et il est vraiment excellent.

Ce disque peut être un bon moyen de découvrir le groupe et son univers symphonique classieux. Et c’est forcément un coup de cœur W.T.R. !!

GRAHAM BONNET BANDDay Out in Nowhere

Label : Frontiers MusicSortie : 13 mai 2022

On retrouve le chanteur Graham Bonnet avec son band. Si vous ne connaissez pas le Monsieur, il a été le chanteur d’Alcatraz, de MSG, etc.

Et autant le dire tout de suite, à l’écoute de cet album, il n’a pas perdu sa voix. Pour la musique, c’est du hard-rock FM classieux, méga bien fait. On a en plus la joie d’entendre les copains qui sont venus l’épauler. Je citerai : Guitares: Jeff Loomis,  Roy Z et Mike Tempesta – Guitare acoustique : Takanori Ozaki – Batterie : John Tempesta, Shane Gaalaas et Levi Dokus  – Claviers : Alessandro Bertoni

On est d’accord, ce « Day out in nowhere » n’est pas le CD de l’année mais ça reste un album de bonne facture qui permet de retrouver Graham Bonnet avec des nouveaux titres. Un album à ranger à côté de ses disques d’Alcatraz !!

SKILLSDifferent Worlds

Label : Frontiers MusicSortie : 13 mai 2022

Coup de cœur W.T.R.

Le président de Frontiers, Serafino Perugino, a parfois des visions de groupes et il voit ensuite si c’est possible. Skills est une de ses idées et il l’a partagée avec le chanteur Renan Zonta, le guitariste Brad Gillis, le bassiste Billy Sheehan et le batteur David Huff.

Il semble que la mayonnaise ait très bien prise car ce « Different Worlds » est plus que l’œuvre de super zicos, il a une âme et cette âme est 200 %  hard-rock classieux à la Rainbow, Whitesnake et consorts. Les morceaux sont juste sublimes. Je craque grave sur cet album, cette voix, ces mélodies, c’est trop beau.

Merci président, très bonne idée que vous avez eu là ! … En espérant que cet album ne soit pas seulement un one shot !! Forcément, chez W.T.R. on apprécie ce genre donc coup de cœur obligatoire pour un disque qui sent déjà bon l’été et les vacances !!!

ZERO HOURAgenda 21

Label : Frontiers MusicSortie : 13 mai 2022

Coup de cœur Ti-Rickou

Quelle superbe pochette pour cet album de Zero Hour nommé « Agenda 21 » ! Ca commence bien. Tiens, il n’y a que six morceaux ? Normal, c’est du prog’ metal. Les morceaux sont à rallonge, rien en dessous de cinq minutes et deux titres durent même plus de dix minutes. Le passage radio est compromis, lol !

Mais le groupe de la Bay Arena n’en a cure. Ici, on joue grave, mais pas dans le style chiant car oui, cet album n’est pas réservé qu’aux musiciens, il est même facile d’accès. Il faut dire que les morceaux sont magnifiques et donc je rentre très facilement dans leur univers et j’ai adoré grave. Bref, un album à conseiller aux fans de Marillion et consorts et à avoir dans sa collection. En clair, une très, très bonne découverte ! Et un mega coup de cœur de… moi !

58 SHOTS au Brin de Zinc

Report : Seb 747 – Photos : Steve*74

Dans l’attente du second tour des élections françaises, il est temps de se ressourcer le temps d’un concert , de se vider la tête en secouant violemment nos crinières pour reprendre des forces, avant de s’inquiéter pour notre avenir.

Direction le Brin de Zinc de Barberaz pour aller revoir un groupe que j’aime bien, j’ai nommé les 58 SHOTS. Dois-je vous faire l’affront de vous rappeler sa composition ? Evidemment, que non vu que vous suivez attentivement tous les reports du webzine ! Ah, j’en vois là-bas au fond qui ne suivent pas W.T.R. ! Ce n’est pas bien. Je réexplique donc pour ceux qui arrivent seulement maintenant. Les 58 SHOTS sont issus du Territoire de Belfort. Au nombre de quatre, ils sont actifs depuis 2012 et ont déjà sorti un EP et deux LP, dont l’excellent “French Rock Revolution” sorti en 2019. C’est ARTHUR, le guitariste chanteur qui en est le frontman, suivi de WILLIAM, l’autre guitariste, de THEO à la basse et de TONY derrière les fûts, TONY qui est aussi le deuxième pilier du groupe.

La dernière fois que nous avons vus les 58 SHOTS, c’était exactement au même endroit, quelques mois avant le premier confinement. A l’époque, déjà, nous avions pris une énorme claque. C’est vous dire si, personnellement, j’attends ce concert avec impatience ! En plus cette année, ils fêtent leurs dix ans de carrière. Avouez que c’est tout de même une belle longévité pour un groupe de hard-rock français.

Mon binôme s’étant remis de son petit rhume printanier, c’est à deux que nous faisons une virée vers notre département voisin, la Savoie, sous un grand soleil. Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Le report ? Oui, ben ça arrive, patience. Et, comme on dit chez nos voisins helvétiques, « y’a pas l’feu au lac » !

Tiens, en parlant d’arriver, vous vous doutez bien que, depuis le temps que nous faisons des reports, la route, nous la connaissons sur le bout des doigts et qu’arriver à l’heure n’est qu’une formalité pour nous. Oui, mais c’est sans compter sur les départs en vacances qui nous font prendre un peu de retard.

Bon, on s’en est sorti avec les honneurs ; nous arrivons juste à temps pour le concert.

Le temps de saluer tout le monde (on commence à être connu dans le coin), et nous rentrons dans l’antre de la bête en même temps que le groupe. Ceux-ci prennent le temps de saluer leurs copains, venus en nombre ce soir, et nous-même par la même occasion. Décidément, impossible de rester incognito ce soir !!

D’autant plus que le Brin de Zinc est blindé. Les voitures qui remplissaient le parking lors de notre arrivée, semblent bien être aux spectateurs de ce soir. C’est cool pour tout le monde. Le côté moins positif c’est qu’il y a du monde devant la scène et qu’il va falloir jouer des coudes, d’autant que les photographes sont nombreux pour une salle comme le BDZ. Cela prouve la nouvelle notoriété des Francs-Comtois.

Le temps de s’installer devant la scène et nos copains Belfortains attaquent la scène. Pas de première partie, on rentre directement dans le vif du sujet.

ARTHUR et ses partenaires musiciens sont venus défendre dignement leur dernier album sorti il y a deux petites années. Ils n’ont pas pu le promouvoir à cause d’une certaine pandémie. Vous vous souvenez ? C’était il n’y a pas si longtemps, même si ça paraît une éternité maintenant.

Allez c’est parti pour plus d’une heure trois quarts d’un concert intense.

Avec les 58 SHOTS, pas de surprises sur les influences du groupe. AC/DC en est une grosse, mais pas que. Le blues en est une autre. D’ailleurs, ce dernier est de plus en plus présent dans la musique de nos copains. Peut-être un peu trop à notre goût, mais c’est sans compter sur WILLIAM, qui tout le long du concert nous démontre tout son talent. Des solos joués la guitare derrière la tête, à la HENDRIX, il décoche des riffs impressionnants. Chaque son sorti de son instrument lui inspire une grimace. C’est un guitariste très expressif, qui n’hésite pas à aller se frotter au plus près du public en allant souvent sur le bord de la scène, ou, carrément en montant sur les retours. Il fait le show.

ARTHUR ne tarie pas d’éloges envers son guitariste, indiquant aux spectateurs que c’est l’une de ses principales inspirations. Doté d’une voix impressionnante quand il part dans les aigus, le chanteur guitariste capte bien son public qui, il faut le dire, est déjà conquis.

Les morceaux s’enchaînent et le temps passe vite sans que l’on s’en aperçoive. ARTHUR nous rappelle les problèmes de camion qu’ils avaient eu à l’époque les empêchant de se produire sur Lyon. Eh bien, croyez-le ou non, ils ont eu la même galère cette année ! Cependant, grâce au père du bassiste – qu’ils remercient humblement – ils ont pu venir se produire ce soir. Décidément, la galère ne les quitte plus. Et comme il y a deux ans, tels des guerriers increvables, ils n’ont pas abandonné. Ce n’est pas un problème de camion qui va les arrêter. C’est la raison pour laquelle ils se dédicacent le titre « Devil in my room ».

« C’est incroyable », nous dit le chanteur. « Chaque fois qu’on vient vous voir, on est en panne. Mais Valérie Pécresse nous a donnée une idée : on va faire une cagnotte pour réparer notre camion, et on va réclamer un million ».

« Non, 58 millions ! », hurle le public. Tout le monde se marre. Superbe ambiance entre le groupe et la salle.

TONY et THEO sont moins expressifs que leurs deux guitaristes, mais ils tiennent une rythmique de folie.

Plusieurs titres issus de « French Rock Revolution » dont le titre éponyme sont joués ce soir. Fédérateur, et ultra entraînant, c’est sur ce futur hit qu’ARTHUR fait chanter les spectateurs. Il ne peut s’empêcher de nous en fait la promotion.

« Le prochain morceau, qui se trouve sur notre dernier album… », commence à nous dire le chanteur, «… Vous avez compris, on cherche bien à vous le vendre, hein ? », rigole t-il. Et c’est « Résurrection » qui déborde dans le Brin de Zinc, rendant le public un peu plus fou. D’autant plus que les deux guitaristes décident de se lancer dans un duel de guitares debout sur les deux retours. ARTHUR à du mal à rivaliser avec WILLIAM et essaie tant bien que mal de l’imiter, faisant lui-aussi un petit solo avec la guitare derrière la tête.

Après un hommage à JOHNNY WINTER, qu’ils avaient eu l’honneur de rencontrer deux mois avant son départ de ce monde, les titres se sont enchaînés sans que l’on ne s’en rende compte, et c’est déjà la fin.

Il y a deux ans, je finissais mon report en vous disant “La révolution rock française est en route”, maintenant, après cette excellente prestation, je peux vous affirmer qu’elle est bel et bien là !

Bon ben c’est fini. Il va falloir plier bagages. Le groupe salue son public et commence à se retirer. Sauf que, comme la dernière fois, le BDZ ne veut pas en rester là et manifeste sa désapprobation. « Bon, d’accord, on va vous en faire une dernière, et après on se retrouve au merch’ », nous dit ARTHUR. C’est sur un « Voodoo Child » du grand maître de la guitare, JIMMY HENDRIX, que ce termine le set après plus de dix minutes du feu de Dieu.

Encore une fois, les Francs-Comtois ont enflammé le Brin de Zinc. C’est la troisième fois que j’ai la chance de les voir et, à chaque fois, je repars heureux comme un pape.

Après un petit tour au merch’, où leur dernier album est parti comme des petits pains, nous quittons nos copains Belfortains en leur donnant rendez vous le 7 mai à Thonon-les-Bains en première partie de WIG WAM.