Chroniques Metal – Novembre 2021

CRAZY LIXXStreet Lethal

Label : Frontiers Music Sortie : 05 novembre 2021

Album coup de cœur W.T.R.

Yes, les suédois de Crazy Lixx sont de retour avec un nouvel album « Street Lethal ». J’adore ce groupe donc je suis aux taquets.

Déjà la pochette est cool et donne envie. Eh oui ! Elle est raccord avec la musique ! Le groupe nous bastonne bien les oreilles. Ils n’ont pas succombé au côté FM et nous font toujours du sleaze classieux.

Leurs refrains tapent toujours dans le mille, leurs mélodies ne te lâchent pas une fois que tu les as entendues. Tu tapes du pied, tu bouges les cheveux, bref tu te sens bien. Album après album, les Crazy Lixx continuent leur chemin en gardant leur spécificité. Plus j’écoute cet album et plus je l’aime. Ti-Rickou addict ! Tous les fans de sleaze devraient foncer sur cet album les yeux fermés mais les oreilles bien ouvertes !!

Coup de cœur W.T.R., of course !!! Pour les amateurs de galettes qui grattent, il existe en vinyle jaune !!

L.A. GUNSCheckered Past

Label : Frontiers MusicSortie : 12 novembre 2021

Coup de cœur Ti-Rickou

Encore un groupe de petits jeunes, lol. Eh oui, c’est le retour du groupe de Los Angeles, L.A. Guns.

Je tue le suspect direct, on est toujours – pour mon plus grand plaisir – dans du glam, sleaze. Ils repartent même dans la direction de leur premier album. C’est  bien gras, sale comme j’aime.

Des morceaux comme « Better than You » avoine sec sur le strip. Retour dans les années 80 où le groupe dominait L.A. avec les Guns ‘n’ Roses. Putain, c’est bon de les retrouver avec un album comme celui-là ! On n’a, il faut le dire, pas trop souvent la joie d’entendre un album de sleaze comme ça, du sleaze hard-rock.

J’adore cet album, cette voix, ces morceaux. L.A Guns, kings of the world ! Heu, faut que je me calme, là !! Si vous aimez le style et que vous trouvez que les albums du style sont trop FM, foncez sur ce « Checkered Past » ! Bien-sûr, c’est un coup de cœur Ti-Rickou ! Petite info pour les collectionneurs de vinyles, il y a une édition couleur marbrée !!!

ENUFF Z’NUFFHardrock Nite

Label : Frontiers MusicSortie : 12 novembre 2021

Coup de cœur Ti-Rickou

Yessssss, Enuff Z’ Nuff est de retour !! Je suis mega content ! J’adore ces fous furieux, délires et magiques.

Heu, c’est quoi ce délire ? Il n’y a que des covers… et que des Beatles en plus !!!!! Je n’aime pas les covers et je déteste littéralement les Beattles ! Bon, j’aime bien leurs morceaux quand c’est Mötley Crüe ou les Guns ‘n’ Roses qui les jouent. Tiens d’ailleurs, lesdits morceaux sont dans la liste.

Là j’avoue que j’hésite : j’écoute ou je n’écoute pas ? Allez, je suis curieux et encore plus de savoir ce que ça va donner.

J’ai bien fait. J’adore leur interprétation, moderne, musclée mais où tu reconnais les morceaux. Exercice casse-gueule mais ils s’en sortent mega bien, même sur « Live and Let Die » où la comparaison avec la reprise des Gunners allait forcément se faire. Bah moi, j’aime leurs deux versions. Pareil pour « Helter Skelter » avec le cover de Mötley Crüe,  (oui les d’jeuns, ce n’est pas un morceau de Mötley !), j’aime bien les deux mais là ça fait moins « enregistré dans leur garage ».

En clair, je suis rentré à reculons dans le délire d’Enuff Z’ Nuff et au final je suis bien content car même derrière les compos mega connues, on retrouve leur patte et leur son. Donc opération mega réussie et découverte de plusieurs morceaux que je ne connaissais pas… Et confirmation pour moi : j’aime les morceaux des Beatles quand ils ne sont pas joué par eux ! Pas la tête !!! Je vais même au bout du délire en leur donnant un coup de cœur W.T.R. pour clôturer cette drôle de chronique.

PS : je crois que je n’ai jamais écouté autant de morceaux des Beatles à la suite, moi !!!!Album aussi dispo en vinyle couleur !!!

URGENTPoint of no Return

Label : AutoproduitSortie : 12 novembre 2021

Les Grenoblois de Urgent ont profité des confinements successifs pour nous refaire un album qu’ils ont appelé « Point of no return ». Et bien-sûr, c’est du black, death metal qui fait des trous dans tes oreilles, lol !!

Allez, j’arrête de déconner, parce que bien-sûr que non que ce n’est pas du black metal ! On a ici de belles mélodies, du hard-rock mélodique, voire FM. Ce « Point of no return » nous remet une couche, nous amoureux de hard-rock mélodique.

Après, il faut aimer le style et la voix du chanteur. Moi, en tout cas, je suis content de les retrouver avec des morceaux à eux.

Encore une fois, la scène grenobloise nous prouve qu’elle est bien vivante … même s’ils doivent aller répéter en vélo ! Soutenez la scène française et rhônalpine de 2021, découvrez Urgent !!

Label : AFM RecordsSortie : 26 novembre 2021 

Coup de cœur W.T.R.

Après tant d’années depuis leur dernier album, les Allemands de Victory sont de retour, et ce n’est pas pour enfiler des perles ! Ce « Gods of tomorrow » est du pur Victory comme on l’adore : du hard-rock allemand classieux, avec une bonne prod’ qui aligne ses putains de brûlots avec des solos de guitare de folie et une voix qui est une pure tuerie. Trop bon de les retrouver dans cette forme !

Bon ok, je suis un grand, grand fan mais je suis objectif. Cet album, c’est du bonheur en barre. Je chante, je fais le kangourou, je fais tournoyer mes cheveux, je tape du pied et tout et tout. Potards à donf’, hyper vitesse Mister Spock !!!

Tiens, c’est fini… Bah non, on repart pour un tour ! Je suis accro, je ne peux plus m’arrêter de l’écouter ! Pas de point faible.

C’est bien-sûr un mega coup de cœur W.T.R. car c’est un must cet album. A avoir d’urgence et puis c’est tout. Ah oui, en plus sur le CD digital, il y a un morceau bonus pour le plus grand plaisir de nos esgourdes, bande de petits graisseux !!!

SWEET NEEDLESTormenta

Label : AutoproduitSortie : 26 novembre 2021

Coup de cœur W.T.R.

Les parisiens de Sweet Needles ont, comme pas mal de groupes, profité des confinements pour nous enregistrer leur premier album, « Tormenta ».

Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il réveille grave. Du sleaze, metal moderne. Une vraie machine à baffes ! Je dois être un peu maso car des baffes comme ça, j’aime bien ! C’est un poil violent mais pas trop, un soupçon moderne jeune mais pas trop, bref un dosage intelligent qui devrait plaire aux plus curieux d’entre nous et à ceux branchés un peu fusion.

C’est totalement le genre d’album que tu détestes ou que tu adores. Pas de juste milieu. Moi, je fais partie de la deuxième catégorie. J’adore et j’écoute en boucle. C’est carrément un coup de cœur W.T.R.

Partez pour une aventure musicale au milieu des styles et foncez sur ce « Tormenta ». Il y a toutes les chances que vous y trouviez votre bonheur.

RHAPSODY OF FIREGlory For Salvation

Label : AFM RecordsSortie : 26 novembre 2021

Les Italiens de Rhapsody of Fire, champion du metal symphonique sont de retour avec un nouvel album « Glory for Salvation ». Même si d’origine il ne reste plus que Alex Staropoli aux claviers, leur musique reste dans le style qu’on aime. Après, beaucoup de fans suivent plutôt Luca Turilli, la scission étant passée par là.

Je reviens à ce « Glory for Salvation » qui est un album intéressant, pour l’histoire qu’il développe et ses mélodies. Après, bien-sûr, ce n’est pas un album révolutionnaire pour le groupe qui reste dans sa zone de confort. Donc une chos est claire : si vous aimiez le groupe avant, vous aimerez cet album et si vous ne l’aimiez pas, bah ça ne risque pas de changer. CQFD !

BEER & ROCK PARTY à la Villa Tacchini

SPIT RECKLESS

Report by SEB 747

Le voyage est un retour vers l’essentiel », dit un proverbe tibétain. L’essentiel étant pour moi un concert, évidemment… d’autant que ce n’est pas comme si j’en avais fait pléthore depuis le début de l’année. Donc, ce soir c’est à la villa Tacchini, au Petit-Lancy dans le canton de Genève, que je me rends. Mais pour aller voir quoi me direz-vous ? Eh bien, je vais au 1er Beer & Rock Party MMXXI Festival, voir cinq groupes qui me sont quasiment inconnus. Enfin, pas tant que ça, étant donné qu’il y a SPIT RECKLESS. Et comme j’ai deux fans absolues à la maison, je n’ai pas trop le choix. D’autant plus qu’ils ont joué la semaine précédente en plein air, pas très loin d’ici, mais que pour des raisons de temps plus ou moins pourri, je n’ai pu m’y rendre.

Partis un peu à la bourre, j’arrive sur les lieux que je connais par cœur avec un peu de retard sur l’horaire prévu. Pourvu qu’ils n’aient pas encore commencé ! Une fois devant la salle, je me rends compte que les portes sont encore ouvertes. Ouf, ils m’ont attendu, ils sont sympas quand même ! Comment ? Ce n’est pas moi qu’ils attendaient ? Je suis déçu. Lol. En fait, un des musiciens de WASHINGTON FLOOD, le premier groupe, va découvrir ce soir les joies de la paternité, et donc le groupe a dû décliner. Bien entendu, nous adressons toutes nos félicitations au nouveau papa.

Trèves de galéjades, parlons musique, puisque c’est bien de ça que nous voulons parler, sinon vous ne seriez pas en train de lire ce report.

STEREOPHRENICS

Ce sont les STEREOPHRENICS, venus de Genève, qui jouent du coup les premiers ce soir. Ils nous sont présentés par de jeunes enfants de l’organisation qui sont vivement applaudis après leur petit speech. Ce ne doit pas être évident de se retrouver devant tant de gens pour la première fois. Ils s’en sont bien sortis.

Les lumières s’éteignent, les portes se ferment et les guitares rugissent. Chouette, ça commence ! Malheureusement pour moi, je n’arrive pas du tout à accrocher à leur prestation. Musicalement, c’est très bien fait et vocalement, ça tient la route avec des textes en Français et en Anglais. Mais c’est trop progressif et atmosphérique pour moi. J’apprécie de loin.

Le public de la Villa n’est pas d’accord avec moi, et c’est tant mieux pour le groupe qui reçoit une belle ovation. Dommage à mon avis qu’ils n’aient pas joué tous leurs morceaux comme leur dernier, parce que celui-là, je l’ai bien aimé.

Il est temps pour la pose hydratation et restauration en attendant le prochain groupe.

MALAVIDA

MALAVIDA, le second groupe à jouer ce soir, s’installe sur scène et je remarque qu’il n’y a pas de bassiste. Remplacé par un clavier et, technologie oblige – ou pas d’ailleurs – un ordinateur. Je remarque aussi qu’il manque le chanteur. Il y a un micro, une casquette dessus, mais personne devant. Bizarre ça, d’autant plus que les musiciens présents sur scène attaquent le premier morceau. Puis, tout d’un coup, surgit le chanteur, VIVIAN, caché dans le public. T-shirt MALAVIDA sur le dos, qu’il nous montrer fièrement, il attaque les planches remonté comme un coucou (suisse, forcément).

Dès le début du premier titre, il jette son T-shirt dans le public après avoir soigneusement vissé sa casquette sur le crâne. Une entrée très originale.

VIVIAN tient la scène d’une manière fort séduisante, et la Villa Tacchini qui se remplit petit à petit, est à fond avec le groupe. Les textes sont en Français et assez tortueux. Musicalement, nous avons droit à une sorte de NOIR DESIR en version plus punk sur un fond parfois stoner rock et, par moments, hardcore mélodique. Leurs morceaux ont une connotation assez sombre mais j’avoue être séduit par MALAVIDA qui fait bien vibrer la salle.

Une panne d’ordinateur lors du troisième titre, verra les autres musiciens et VIVIAN improviser une petite chanson en attendant que tout revienne à la normale. Vraiment excellent.

C’est un super moment que nous passons avec MALAVIDA et son chanteur complètement imprégné par ses chansons. A tel point qu’il finit le set allongé sur la scène, épuisé. Ils me font une forte impression et je jetterai une oreille sur leur premier EP sorti il y a peu.

Nouvelle pause hydratation, pendant que le batteur des WASHINGTON FLOOD, avec l’aide de son complice à la maternité en visio, téléphone en mains, présente à tous les musiciens du soir et leurs copains, la nouvelle venue dans le monde du rock ‘n’roll. Encore une fois, toute l’équipe de W.T.R. adresse ses félicitations à cette nouvelle famille. Ambiance toujours aussi sympathique en confédération helvétique.

TWIN PARADOX

Le troisième groupe TWIN PARADOX s’installe sur fond d’un “Rock and Roll Ain’t Noise Pollution” de qui vous savez. Le son est beaucoup plus fort que pour les groupes précédents et m’assomme un petit peu, ce qui m’oblige à reculer pour écouter la musique.

Musicalement, c’est très déstructuré et très déstabilisant. Techniquement parlant, ça tient plus que la route, et vocalement, largement aussi. Les morceaux qui défilent sont bons et intéressants, mais j’ai l’impression qu’ils manquent de cohérence. Et c’est là où le bas me blesse : j’ai du mal à accrocher. Est-ce l’heure tardive, le son vraiment fort ou la musique trop compliquée pour moi, voire l’attente de revoir SPIT RECKLESS, je n’arrive pas à savoir.

En tout cas, le guitariste chanteur qui a une superbe voix, se démène comme un damné sur la scène. Lui aussi tient le public au creux de sa main. Il s’exprime dans un Anglais impeccable, le Français n’ayant pas l’air d’être sa langue natale. Mais il fait l’effort de communiquer régulièrement dans la langue de Molière, ce qui est très appréciable pour les non anglophones. Il séduit le public qui a fait l’effort de rester et met une très bonne ambiance.

La musique de TWIN PARADOX me fait l’effet d’une sorte de FAITH NO MORE qui aurait engendré un DREAM THEATER, le tout dans une version helvétique. Très bien exécutée, mais trop étrange et complexe quand même. Le public de la Villa Tacchini a, quant à lui, beaucoup apprécié et soutenu le groupe tout le long de son set. C’est à la fin de celui-ci que le bassiste vient nous remercier en nous expliquant que ça ne fait que six mois qu’ils sont ensemble. Du coup, je comprends mieux ce qui m’a perturbé ce soir.

SPIT RECKLESS

Il est l’heure pour les SPIT RECKLESS de s’installer sur scène. Il est déjà 23h passé, et pour une fois, la Suisse est en retard sur l’horaire annoncé. Surprenant, quand on connaît la réputation constatée maintes fois de la régularité helvétique.

Le groupe prend ses marques sur la scène. GILBERT, le bassiste, chausse ses lunettes noires, SERGIO, le guitariste, règle ses amplis, GREG, le batteur, ses toms et ses cymbales, et CHRIS, chauffe sa voix et sa guitare. Un petit medley pour organiser le son et c’est parti ! Quoi, c’est déjà fini ? Mais je n’ai même pas vu le temps passer, moi ! Bon, ben fin du report.

Mais non, je plaisante !! Les titres s’enchaînent à une vitesse folle. De « Stop foolin’ me around » au hit en puissance « You make me Happy », de la sublime semi ballade « I still think about You » à « Last action Hero », tous les titres de leur unique album sont joués ce soir. Et de quelle façon !

Le groupe démonte tout sur son passage. CHRIS à l’air encore plus motivé que jamais, courant et sautant, comme à son habitude, de partout. Le groupe joue encore mieux qu’avant. J’ai même l’impression que les titres sont plus « hard ». Ils n’ont pas changé de style en deux ans mais semblent avoir musclés leur jeu.

Les musiciens se font plaisir sur scène et ça se voit. Ils sautent régulièrement ensemble sur la fin des morceaux. GREG frappe ses fûts avec une précision millimétrée, se levant derrière ses toms pour jouer avec ses cymbales, tandis que GILBERT fait groover sa basse, à tel point qu’elle semble faire corps avec lui. SERGIO et CHRIS qui tiennent la scène, se répondent coup sur coup.

« Ça va la Tacch ? », demande régulièrement CHRIS. « Vous passez un bon moment ? ». Ben non, on ne passe pas un bon moment : on passe un super moment !!! C’est génial, le groupe est au mieux de sa forme. D’ailleurs, le public restant manifeste sa joie à chaque intervention du frontman. Impossible de résister devant la musique entraînante de SPIT RECKLESS.

Du premier au dernier morceau « Rock ‘n’Roll coaster » tout a été incroyable. Les titres ont défilé comme si le temps s’était arrêté. Je n’ai rien vu venir. Les SPIT RECKLESS ont joué un de leurs derniers concerts de l’année et ont remué la Villa Tacchini qui n’attendait que ça.

Le set fini, il est temps de rentrer à la maison, pas le temps de papoter avec les musiciens. Il faut dire que les portes devaient se fermer à minuit et que l’horaire a été largement dépassé, ce qui est plutôt inhabituel chez nos voisins.

Bilan de la soirée : STEREOPHRENICS, bon, mais pas trop mon truc. MALAVIDA, à revoir rapidement. TWIN PARADOX, j’irai bien revoir aussi mais dans quelques temps. SPIT RECKLESS, je suis toujours aussi fan, mais j’ai une question : à quand le nouvel album ?

WILDSTREET et URGENT au Rock’n’Eat

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!

ETERNAL FLIGHT au Champmeslé

Report de Hi’Twist

Retour dans un lieu avec de fameux souvenirs en tête comme la venue de JOHN CORABI (ex-MOTLEY CRUE…) mais aussi avec les américains de BURNING RAIN dont le guitariste DOUG ALDRICH, des DEAD DAISIES (ex-DIO, WHITESNAKE…). Tout ça dans une configuration acoustique.

Mais ce soir, on est là pour une soirée électrique dans le cadre de la Daily Rock party.

ETERNAL FLIGHT est installé. Démarre alors le show avec « Will we rise again », morceau entamant le dernier opus « Survive », suivi de « Hear the Call ». Ce set est là pour nous présenter leur nouvel album fraîchement sorti.

Le groupe est quelque peu statique – configuration de la scène oblige – et les retours inexistants. Le voyage continue avec « All we are », hymne du 1er album, suivi de « The Tower » (2011) et du superbe « The Journey », tiré du précédent opus « Rétrofuture » (2017).

On revient avec « Mysterious Kings » au rythme speed. Le chanteur, GERARD FOIS, croise les guitares avec THIBAUT DUCROT dans les solos et assène sa voix perchée, in Rob spirit.

Défile alors l’envoûtant «Succubus », tout comme l’inquiétant « Nightmare King 2 » avant de revenir au désormais classique « Beyond the golden Gates ». Les premières notes de « Children of the Earth », nous amènent dans des ambiances progressives, à la RUSH/DREAM THEATER.

Une bien belle fresque musicale où GERARD FOIS, nous montre toute la palette de sa voix puissante et à la fois mélodique. Essai réussi que cette exposition en live avec 4 titres de « Survive », tout en revisitant la carrière du groupe, à travers 5 albums ! Déjà presque 20 ans !!!