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THE SWEET NEEDLES, JC JESS et ANIMALIZE au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 02 juillet 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Les Parisiens de SWEET NEEDLES sont actuellement dans la région savoyarde. Ils ont joué vendredi soir au Rock ‘o Marais à quelques minutes de chez moi et évidemment, je suis allé les voir. J’y ai croisé mon copain Steve*74 et nous nous sommes demandés, en sachant qu’ils sont le lendemain au Brin de Zinc, si nous faisions le déplacement.

La nuit portant conseil, c’est le lendemain que je me décide à aller à Barberaz. Et, comme il y a deux groupes de plus qui m’intéressent, je passe chercher Steve et c’est donc à deux que nous prenons la route en direction de Barberaz, tout près de Chambéry.

Arrivés sur place, nous croisons certains membres des SWEET NEEDLES, très contents de voir des têtes connues, et une partie des JC JESS que nous n’avons plus croisés depuis plusieurs années. Ils nous annoncent qu’ils vont jouer en dernier, leur batteur ayant des obligations professionnelles.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les Lyonnais d’ANIMALIZE qui auront l’honneur de démarrer le concert de ce soir, les SWEET NEEDLES jouant du coup en second, et JC Jess en dernier.

Un premier constat s’impose, il n’y a pas encore beaucoup de monde en ce samedi soir. Avec une affiche comme celle-ci, c’est vraiment dommage. Il faut dire aussi, que la date, hormis sur W.T.R., n’est annoncée quasiment nulle part et qu’il y a aussi le Plane ’R Fest qui se déroule non loin de là. Ceci explique peut-être cela. « Pardonnez-leur mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font », aurait dit un certain personnage biblique, lol. Bah nous, nous allons en profiter à fond !

Ayant découvert le groupe ANIMALIZE après la publication de deux titres de leur nouvel album sur la toile, je suis curieux de voir ce que cela peut donner en concert. Contrairement au rédac chef, je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live.

Les musiciens montent sur scène et tout de suite, une remarque s’impose : un look, une attitude, devenus rares de nos jours. En fait, ANIMALIZE a tout l’attirail du parfait hardos des années 80 (c’est comme ça qu’on s’appelait à l’époque, le terme “metalleux” n’arrivant que bien plus tard).

NIELS, le bassiste chanteur, tel un LIPS d´ANVIL, torse nu, cartouchière en bandoulière, est impressionnant de justesse et de qualités. Son chant ultra-aigu par moments, redevient grave dans la seconde, exactement comme à l’époque bénie du heavy metal traditionnel qu’ils représentent vaillamment. En plus, il ne tient pas en place, prenant la scène à lui tout seul, descendant dans le public, basse en mains pour faire bouger les spectateurs. Un véritable showman.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Chaque chanson me fait penser à un groupe connu des années 80, mais pas moyen de mettre le doigt sur lequel. Tout bonnement incroyable ! Il me semble entendre du DIO, non, du JUDAS PRIEST ! Punaise, du SKID ROW maintenant. Aargghh, je n’en peux plus tellement c’est bon !!!!!

Avec ANIMALIZE, c’est : retour vers le futur. C’est à la fois futuriste et fermement enraciné dans le passé. Ils arrivent à faire fusionner le speed metal avec le power-thrash et le metal traditionnel, dans un mélange hyperbolique et tellement addictif, avec une facilité folle.

Des morceaux chantés en Français, tel que « Samouraï de l’univers », un titre de leur nouvel album, me font penser à un croisement entre ADX et SATAN JOKERS première période. C’est tout bonnement excellent. « Pigs from outer Space » et son refrain entêtant où bien « Eternal Second » sont encore des titres qui vous font penser à un ancien groupe, mais sans arriver à le nommer. C’est tout simplement génial. Les deux guitaristes que sont JESSY et GABRIEL se rendent coup pour coup sous les frappes incessantes de DAMIEN, le batteur.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Que ce soient les titres en Anglais ou ceux en Français, tous me font penser à l’âge d’or de ma jeunesse (et l’adolescence de mon copain Steve. Mdr). Un peu comme le rédac’ chef, j’ai une petite préférence pour les titres en Français. « L’Aigle de la route » ou « Sous l’œil du charognard » par exemple sont vraiment excellents.

Superbe mise en bouche avant le plat de résistance, les SWEET NEEDLES.

Petite pause fraîcheur, en sortant du Brin de Zinc où l’on discute âprement de la petite claque que nous venons de prendre.

Les discussions sont animées et le temps passe très vite. Du bruit sort du BDZ, mais ce ne sont que les balances. Retour donc dehors pour reprendre là où nous en étions restés.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

C’est OSCAR, le chanteur, qui vient sonner le tocsin, quelques minutes plus tard, en ameutant tout le monde à l’intérieur. Dès le premier titre, pas de répits. Tel un volcan en éruption SWEET NEEDLES laisse jaillir toute sa maîtrise et sa puissance musicale. Les cinq gaillards ne font pas dans la dentelle, ça se saurait. Personnellement c’est la cinquième fois que je les vois et j’adore toujours autant leurs hymnes fédérateurs toujours aussi explosifs en live.

Cerise sur le gâteau, ils ont sorti un album en fin d’année dernière et nous allons avoir droit à plusieurs titres ce soir.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Comme à son habitude, le frontman se cache dans le public pour les accords du premier titre pour remonter, tel un taureau furieux, sur scène pour chanter. Évidemment, si vous connaissez le personnage, vous n’êtes pas vraiment surpris, en revanche, si c’est la première, c’est d’enfer !

Plusieurs titres de leur premier et nouvel album sont joués ce soir, tels que « Headache », ou bien  « Better late than never », ou bien encore le morceau que j’adore, le puissant « Not The Only One ».

SWEET NEEDLES tabasse à la puissance XXL ce soir. OSCAR, à peine fatigué de la veille, fait une fois de plus le show, descendant à plusieurs reprises de la scène pour entraîner les spectateurs dans son trip.

Mais, et les musiciens dans ce cas-là, ils font quoi ? Eh bien, ils assurent. C’est une véritable secousse sismique, qui engrange les morceaux sur les chapeaux de roue. HIPPOLYTE est aux taquets derrière sa batterie accompagné par la basse d’ARTHUR, qui headbangue comme un damné. L’autre ARTHUR, guitariste de son état et frère d’OSCAR sorts des riffs d’on ne sait où, avec son comparse Simon qui donne tout ce qu’il a pour séduire le public.

Durant « Rock‘n’roll Queen » la seule cover de ce soir, une chanson popularisée par THE SUBWAYS, qui fait un malheur parmi les spectateurs, OSCAR s’en va compter fleurette à la barmaid qui joue bien le jeu.

La place laissée devant la scène permet au chanteur de s’exprimer comme il l’entend, c’est-à-dire à fond ! Il est intenable, allant réveiller les spectateurs trop attentifs et lancant les pogos.

SWEET NEEDLES, c’est une intense chevauchée sans demi-mesure dans le hard-rock et le metal old school mais en version moderne. Un chant rageur, une section rythmique détonante et des guitares frénétiques aux solos intenses qui prennent un malin plaisir à brouiller les cartes à la moindre occasion. Sur scène, les cinq musiciens savent faire bouger le public au rythme de leurs chansons où puissance, lourdeur et mélodies se croisent dans une homogénéité maîtrisée.

En bref, nous avons encore pris une bonne petite claque, même si, personnellement j’ai préféré le show de la veille. Cependant, les copains parisiens ont su donner tout ce qu’ils ont pu au public chambérien qui a, une fois de plus, été séduit par leur prestation.

En attendant que le dernier groupe s’installe, nous discutons avec les SWEET NEEDLES de leurs différentes prestations entre celle de la veille, et celle de ce soir. Effectivement, je leur signale que j’ai préféré celle de la veille, mais qu’il y a très peu de différences entre les deux, si ce n’est le nombre de spectateurs.

JC JESS @ le Brin de Zinc

JC JESS, le dernier groupe de ce soir, s’installe sur scène. C’est bizarre, ce n’est pas la première fois que je les vois en concert, mais c’est là première fois que je fais un report sur leur passage. Le rédac’ chef en a fait une ou deux, et mon copain Steve aussi. Mais moi, jamais. Je ne vous explique pas la pression ! D’autant que j’ai eu le malheur de leur dire que c’était moi le scribe. Lol.

JEAN-CHRSITOPHE, le guitariste-chanteur, fondateur du groupe, producteur à ses heures (ça en fait des étiquettes) accompagné par son fidèle serviteur, depuis ses tout débuts, DICK à la seconde guitare, et l’excellent batteur SEB (avec un prénom comme ça, il ne peut qu’être excellent. Comment ça je ne suis pas partial ? Mdr) ne sont pas venus à Chambéry pour enfiler des perles.

Dès le début du show, le groupe tape dur. JC penché sur son micro enchaîne les morceaux sous le regard fasciné des spectateurs restants. Leur bassiste ERWIN étant appelé à d’autres activités, c’est avec Cédric le bassiste de ETERNAL FLIGHT (entre autres) que le groupe joue ce soir.

Malgré l’heure bien avancée de la soirée, l’ambiance est toujours à la fête dans la chaleur étouffante du BDZ. Tous les membres des deux groupes précédents sont venus assister au show de nos copains haut-savoyards. C’est vous dire s’il semble attendu !

Personnellement, je suis agréablement surpris par leur prestation. Le mélange power metal, speed et thrash devenu plus mélodique qu’à leur début n’est pas pour me déplaire. Les solos de JC sont toujours efficaces et intéressants techniquement. Il prend le reste du public dans ses mains pour ne plus le lâcher. C’est fou ce qu’il arrive à tirer comme sons de son instrument ! J’avais beaucoup d’appréhension avant leur prestation mais elles se sont vite envolées au fur et à mesure de leur show.

Les spectateurs restants sont à fond derrière le groupe, headbanguant régulièrement sous les impulsions de JC. Un petit peu de thrash, un peu de metal traditionnel (la fameuse NWOTHM), les titres du groupe cartonnent. Et toujours les membres des groupes précédents sont régulièrement là. NIELS d’ANIMALIZE, est à fond et n’en perd pas une miette, ses autres comparses sont aussi présents, tout comme certains membres des SWEET NEEDLES, qui s’éclatent comme des bêtes.

JC JESS @ le Brin de Zinc

C’est vraiment cool de voir une ambiance comme celle-là. Franchement, nous passons un excellent moment et comme dit le proverbe, les absents ont toujours tort.

Quoi ? C’est déjà fini ? Je n’ai pas vu le temps passé, moi ! J’en reprendrai bien un peu ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné qu’une fois n’est pas coutume, le public du Brin de Zinc, même s’il n’est plus très nombreux en réclame encore.

JC prend la parole : « Je sais pas là. Il est tard. Que dit la patronne ? On peut continuer ? On veut pas se faire engueuler non plus. D’accord. On va vous en jouer une autre ». « Breaking The Law » de JUDAS PRIEST et un cover de METALLICA plus tard, JC JESS met les spectateurs du BDZ sur les genoux.

JC JESS @ le Brin de Zinc

Ayant suivi le groupe en live depuis plusieurs années, je me rends compte qu’il s’est bonifié avec le temps. JC à l’air d’avoir trouvé la combinaison parfaite entre son côté thrash, limite death, qui le caractérisait à ses débuts, et le côté heavy power metal qu’il semble privilégier aujourd’hui.

Excellent concert ce soir, avec trois très bons groupes en devenir, même si l’on peut penser que JC JESS est déjà bien installé, mais ceci est un autre débat. Un grand merci au Brin de Zinc pour avoir organisé cette soirée !

HEAT, TEMPLE BALLS et REACH au Rock’n’Eat (69)

Date du concert : 18 mai 2022 – Report 1 : Steve*74 – Report 2 : Seb 747 – Photos : Steve*74

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le 18 mai est pour ceux qui ne le savent pas un jour spécial pour le créateur et rédacteur en chef de W.T.R. Ce jour-là, on fête la Saint-Eric et cerise sur le gâteau l’anniversaire de sa progéniture. Alors inutile de vous dire que le concert du jour était noté depuis longtemps sur son éphéméride. Seulement le destin, comme souvent, en a décidé autrement en le laissant alité dans une chambre d’hôpital. C’est donc Seb et moi qui sommes chargés de faire un report du concert du jour. Chose que je fais volontiers car j’avais prévu d’y aller de toute façon !

Après un trajet sans histoire et en évitant presque tous les bouchons lyonnais on arrive en avance au Rock‘n’Eat, la salle où se tient le concert du soir.

TEMPLE BALLS @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le temps de croiser quelques connaissances et c’est parti pour une bonne dose de rock‘n’roll !! Les finnois de TEMPLE BALLS sont les premiers à fouler les planches et à chauffer un nombreux public qui ne demande qu’à s’enflammer.

Une formation que j’ai déjà eu l’occasion de voir en première partie de SONATA ARCTICA en décembre 2019, quelques mois avant l’arrêt des concerts… A l’époque, j’avais bien aimé ces jeunes pousses en devenir et je suis impatient de confirmer – ou non – mon jugement.

Entre temps, un troisième album a fait son apparition et c’est un peu comme le veux la tradition, avec « Thunder from the north », issu de cet opus, que les festivités débutent. Un morceau qui d’entrée met le feu, un hit en puissance. Première constatation, ce sont toujours les mêmes cinq musiciens qui officient ce qui n’est si courant que ça… Autre détail ARDE TERONEN porte la même veste  jaune qu’il y 2 ans (lol). Et ANTTI HISSA, le batteur, joue sur la batterie de H.E.A.T.

Pour être plus sérieux, le répertoire n’a pas vraiment évolué et c’est, pour ma plus grande satisfaction, toujours du hard-rock mâtiné à la sauce sleaze comme les scandinaves savent si  bien le faire depuis quelques années.

Les retrouver ce soir sur la tournée n’est pas une surprise quand on sait que leur dernier disque « Pyromide » est produit pas JONA TEE le clavier de H.E.A.T. !! L’influence du sieur est palpable sur certains titres notamment avec des refrains entêtants. Les guitaristes sont à la fête et nous gratifient de solos énergiques mais toujours mélodiques.

Les petits gars ont pris de l’assurance avec de nombreux concerts dont certains en première partie de grands groupes comme les DEEP PURPLE ou encore URIAH HEEP. La sauce rythmes puissants et refrains accrocheurs fait mouche auprès des spectateurs. Quel bon début de soirée !

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Après une petite pause salvatrice, c’est maintenant au tour de REACH de monter sur scène. Une formation que je ne connais absolument pas. Jamais entendu parler d’eux ni écouter la moindre note avant ce soir. La découverte va être totale.

Ce sont eux aussi des gens du nord de l’Europe, de Suède pour être précis. C’est un power trio avec le guitariste qui assure le chant.  Le groupe existe depuis 2012 et a 4 albums à son actif, ce qui est pas mal du tout. JONA TEE, toujours lui, a produit le deuxième album du groupe. On comprend mieux avec ces renseignements comment on organise une tournée avec ses connaissances de travail !!

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Difficile de cerner la véritable identité musicale des musiciens. Après des albums plutôt tournés vers du bon vieux hard-rock, nos gaillards ont évolué vers d’autres sphères. Ce soir la set-list navigue dans des eaux rock, pop rock à la MUSE ou COLDPLAY. A certains moments, on note aussi la présence de samples. On change pratiquement de registre et d’ambiance à chaque morceau. Le changement avec les TEMPLE BALLS est pour le moins radical et me désarçonne un peu. Je ne sais pas si un tel groupe a sa place sur l’affiche du jour si l’on n’a pas une large ouverture musicale…

C’est bien fait et techniquement il n’y a rien à redire mais, dans ce contexte, j’ai du mal à accrocher. Ce rock alternatif comme on le nomme est certainement à réécouter dans d’autres circonstances pour en apprécier toutes les subtilités.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Place maintenant à H.E.A.T., ceux que je suis venu voir et écouter ce soir. Une affiche programmée depuis assez longtemps déjà mais toujours repoussée au diable vauvert à cause d’un satané Covid résistant et coriace. Comme personne ne sait s’il ne va pas repointer le bout de son nez dans un futur proche alors autant ne pas rater celui-ci !!

Surtout que depuis le line-up du groupe a évolué. ERIK GRONWALL a quitté ses compagnons de jeu pour rejoindre SKID ROW après la parenthèse NEW HORIZON. Pour le remplacer, ils ne sont pas torturés les méninges et se sont tournés vers KENNY LECKREMO, le premier chanteur du groupe. Oui celui qui officie sur les deux premiers opus des scandinaves ! Un retour en force après en gros 10 ans d’absence.

La question principale le concerne. Comment va-t-il pouvoir remplacer son illustre prédécesseur ? ERIK avait une présence scénique énorme et monopolisait à lui tout seul l’attention du public. Je sais que dans la vie rien n’est impossible mais parfois c’est difficile… car ERIK est un showman extraordinaire.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Première constatation, le public est maintenant nettement plus nombreux qu’au début, c’est bon signe. A peine le show débuté que KENNY se met à sautiller sur place sans discontinuer. Il a l’air visiblement heureux d’être présent et nous le montre sur « One by one «, le premier titre joué. Le dernier opus du groupe est aussi mis en avant avec le suivant  « Rock your body «. Un morceau qui porte bien son nom car KENNY saute toujours autant… Ce qui est une gageure car la scène du Rock ‘n’ Eat n’est pas très grande et le clavier JONA TEE Tee est coincé dans le fond  à côté de la batterie de CRASH.

D’entrée, le groupe embrase la salle avec des tubes en puissance qui donnent envie de chanter les refrains avec eux ou de battre la mesure avec les pieds ou la tête. KENNY arrive dans un registre un chouille différent à chanter les anciens morceaux d’ERIK sans souci et à faire les montées sans coup férir. C’est un grand soulagement pour moi. Chapeau bas, Monsieur !

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

La set-list est variée et couvre toutes les périodes avec forcément des vieux morceaux – jamais entendus en live depuis des lustres – qui resurgissent. Après un petit solo de batterie exécuté par un solide frappeur viking, nous aurons droit à un inédit « Back to the rhythm ». C’est toujours aussi mélodique, les solos sont inspirés, mordants et la rythmique est sans faille. Que demander de plus ?? Du hard-rock mélodique à tendance FM sur certains passages et toujours une énergie débordante.

KENNY va sautiller sur place pendant tout le concert sans paraître trop essoufflé !!  Je ne sais pas à quoi il carbure mais il faut le faire et avoir une constitution robuste ! Quel que soit l’angle d’attaque, force est de constater que ça envoie du feu de Dieu !! C’est une grande déflagration qui va droit au but.

« A shot at redemption «  est le seul titre extrait de « Tearing down the walls » qui est à mon avis le meilleur disque du groupe, ce sera ma seule déception de la soirée. Prévu en août, j’attends avec impatience la sortie du nouvel album pour valider mon impression du soir.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Un dernier « There for you » pour clôturer un set sans faille. Les spectateurs des premiers rangs ont plus transpiré que dans un sauna, c’est finalement plus économique et surtout plus festif comme activité.

Encore un excellent concert comme je les aime. Je ne regrette pas mon déplacement vers l’ancienne capitale des Gaules. Vivement le prochain !!

STEVE*74

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Ce soir, nous voilà, mon copain de concerts Steve*74 et votre serviteur en direction des bouchons lyonnais (pas les restos, les vrais !) pour nous rendre au Rock‘n’Eat Live car aujourd’hui, les Suédois de H.E.A.T. avec leur ancien, redevenu nouveau, chanteur sont venus déboucher les oreilles des spectateurs lyonnais.

Partis ni trop tôt ni trop tard, à l’heure quoi, nous arrivons au bord de la Saône après une bonne heure et demie de trajet. Et pour une fois, nous trouvons de la place pas très loin du Rock ’n’ Eat Live. Que demander de plus ?

Mais avant tout, il nous faut récupérer nos places. En effet, le rédac’ chef étant souffrant, j’ai un peu traîné pour acheter une place. Je ne suis pas le seul, puisque sur les quatre que nous sommes ce soir, un seul a déjà la sienne. Autant vous dire que c’est un peu chaud comme histoire ! Heureusement pour nous, le Rock‘n’Eat n’est pas sold out et il reste encore quelques places. Ouf !!

Etant donné la chaleur ambiante, nous décidons de rester un moment à l’extérieur pour discuter. Un de nos covoitureurs étant déjà dans l’antre de la bête, je me décide à rentrer à l’intérieur pour le retrouver. Quoi ? Mais ils ont déjà commencé ? Ils auraient pu nous attendre quand même ! C’est pas cool. Lol. Je remonte vite fait bien fait chercher mes deux camarades rester dehors.

TEMPLE BALLS @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Je rate du coup une partie du show de TEMPLE BALLS, mais heureusement, le premier titre “Thunder from the North” vient à peine de débuter.

Les Finlandais sont à fond. Le chanteur, ARDE TERONEN, lunettes noires sur les yeux, est ultra motivé, tout comme ses copains musiciens, NIKO VUORELA & JIRI PAAVONAHO, les guitaristes, JIMI VALIKANGAS, le bassiste, et ANTTI HISSA le batteur.

Nous assistons à un grand show de TEMPLE BALLS, ce soir. Quasiment tous les hits du groupe sont joués. Inutile de vous dire qu’ils ont déjà conquis le public. D’ailleurs, je suis surpris qu’il soit aussi clairsemé. Il me semblait avoir entendu dire qu’il ne restait plus beaucoup de places lorsque nous sommes arrivés. Bizarre… Pourtant, le hard-rock du groupe, teinté de heavy metal, avec ses mélodies et ses riffs imparables devrait attirer du monde.

Qu’à cela ne tienne, nous profitons à fond. “Strike Like a Cobra”, “Fallen Youth”, “What Is Dead Never Dies”… Que des tueries ! Le public qui remplit petit à petit la salle n’en perd pas une miette. Le groupe n’a pas l’intention de lâcher prise et enchaîne avec un “T.O.T.C.” du feu de Dieu. Quel titre imparable ! “Let’s Get It On” puis “Bad Bad Bad”, avec là aussi, un refrain qu’on ne peut s’empêcher de chanter à tue-tête ! Que des hits !

Les deux derniers titres s’empareront du public aux taquets. Tout le monde est d’accord pour dire que les TEMPLE BALLS ont mis la barre très haut.

Direction le stand de merch’ relativement bien rempli avec les des T-Shirts des trois groupes, des CD, des vinyles… il y a même des casquettes et des masques H.E.A.T., sans oublier leur futur nouvel album, en précommandes limitées sur le stand de merch’ !

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le deuxième groupe, REACH, démarre son show devant une salle bien remplie. Je jette une oreille, puis une autre, et au deuxième titre, je m’éclipse doucement. J’avoue que leur musique n’est pas trop ma tasse de thé. Elle est un peu trop molle pour moi, trop atmosphérique.

Je retourne au stand merch’ et je discute un peu avec le vendeur. On se moque gentiment de la prestation de REACH. Je constate que, comme moi, il n’aime pas trop. C’est vrai qu’après l’énergie qu’on mise les TEMPLE BALLS, il m’est un peu difficile de me mettre dans le bain d’un groupe plus rock que hard et un peu trop atmosphérique à mon goût.

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Une reprise de MUSE me fera revenir un peu sur le côté de la scène, constatant qu’une bonne partie du public est restée, ce qui est cool pour le groupe. Personnellement, je préfère me retirer et retourner voir mon nouveau copain Suédois, pour lui parler de hockey sur glace. Et oui, quand on parle sport avec un scandinave, le foot ce n’est pas son truc.

Une bonne partie des TEMPLE BALLS (il ne manquera que ANTTI), arrive au stand de merch’ dès la fin de la prestation de REACH. Ils sont très affables et se prêtent naturellement aux selfies et autres photos. Ils discutent volontiers avec les fans, et signent les set-list récupérées sur la scène. J’en profite pour leur demander leur avis sur le championnat du monde de hockey qui se déroule actuellement en Finlande. ARDE me dit qu’ils adorent tous ce sport et qu’évidemment, leur pays va gagner ! L’avenir lui donnera raison puisque la Finlande est devenue championne du monde.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Allez, il est temps de revenir devant la scène, les H.E.A.T. ne vont pas tarder à commencer. N’ayant jamais eu l’opportunité de les voir en live, je suis impatient. Tout comme une bonne partie du Rock‘n’Eat désormais blindé, le peu de présence durant TEMPLE BALLS ne restant qu’un mauvais souvenir.

C’est avec « One by one » que les Suédois commencent leur set. KENNY LECKREMO, le chanteur, saute partout, il est intenable. On est sûr qu’il est Suédois ? Il n’aurait pas des ancêtres kangourous par hasard ? DAVE DALONE, le guitariste, chapeau de cowboy sur la tête sort des riffs d’on ne sait où. Qui a dit de son chapeau ? JONA TEE, derrière ses claviers, est relégué sur le côté gauche de la scène à côté de CRASH le batteur, qui aura son petit moment de gloire avec un solo vraiment intéressant. Il fera bien bouger le Rock‘n’Eat. JIMMY JAY, le bassiste, ne se contente pas de rester en retrait, il prend aussi les chœurs et bouge autant que KENNY, qui ne tient plus en place.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon
H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le chanteur s’arrose la tête avec une bouteille d’eau tellement il fait chaud. C’est normal, H.E.A.T. met le feu et leur musique fait mouche sur chaque titre. Les spectateurs reprennent tous les refrains en chœur, c’est vous dire comment nos copains Suédois envoûtent le public lyonnais ! On passe un moment génial. Tous les morceaux des premiers albums sont interprétés ce soir et c’est l’éclate totale, sur scène avec KENNY qui continue de s’éclater comme un fou, et dans la foule qui, serrée comme des sardines, en prend plein les oreilles et les yeux.

C’est sur « There for you » que se termine le show des Suédois.

Nous irons refaire un petit tour au merch’ pour essayer de voir nos copains Suédois, mais malheureusement pour nous, ils ne viennent pas tout de suite et, comme nous avons de la route à faire, nous repartons en direction de notre contrée, avec le sentiment d’avoir passé une sacrée soirée, comme aurait dit Michel Drucker.

SEB 747

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

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TENTATION, DIONYSIAQUE, MEUTRIERES au Black Block

TENTATION @ Black Block Avignon

Report by Ti-Rickou

Quand j’ai loupé la date de TENTATION et MEUTRIERES au Rock’n’Eat de Lyon, je savais que j’allais avoir une deuxième chance à Avignon. Ca tombe bien, j’ai fait des concerts à Marseille et à Montpellier mais je n’ai pas encore eu l’occasion de tester ceux d’Avignon. Je suis donc aux taquets ! Go pour le second concert de la semaine, c’est la fête des esgourdes !

Bon, pour trouver le local, c’est finger in the nose. Pour se garer, en revanche, c’est un peu plus compliqué à cause des Témoins de Jehovah qui se réunissent dans une salle juste en face du Black Block Machine. J’imagine très bien leurs réactions « Vade retro, fidèles de Satan », en voyant débarquer une horde de metalleux avec vestes à patches !! Il y a déjà du monde devant la salle et devant le camion à burgers. Youpi, il y a de quoi manger. Top. Je croise un copain qui a des vinyles en main et qui me dit qu’il y a un stand disques à l’intérieur. Oups, je sens que je vais regretter de ne pas avoir tiré un peu plus d’argent au distrib’, moi !

J’ai le temps de dire bonjour aux copains de TENTATION et aux musiciens de VALLIS CLAUSA, groupe que j’ai vu à Montpelier et qui partageait l’affiche de Lyon avec Tentation et Meurtrières. Je trouve aussi le temps d’acheter quelques CDs… Bah oui, je résiste à tout sauf à la tentation, moi ! En repassant devant le camion à burgers, après être allé poser mes CDs dans la voiture, je vois qu’ils font des entrecôtes pas chères. C’est bon une entrecôte ! Je mangerais bien une entrecôte… Dis monsieur le marchand, tu me fais une entrecôte ? Miam, c’est bon avec des frites fraiches !

MEUTRIERES @ Black Block Avignon

J’ai tout englouti avant le début du premier groupe, DIONYSIAQUE, groupe que je ne connais pas du tout. Allez, c’est parti ! Les musiciens sont à genoux et une fille avec une cape à capuche et une épée vient les adouber. Bonne entrée en matière. La fille, c’est bien-sûr la chanteuse du groupe. Tiens, ils ont une chanteuse eux-aussi comme MEURTRIERES ? Normal, ce n’est pas DIONYSIAQUE mais les Lyonnais de MEURTRIERES qui viennent de monter sur scène ! Le running order a été changé. Pas déconcentré Ti-Rickou !

Ca commence difficilement, les lights sont très faibles et il y a des gros problèmes sur la voix. Dommage car j’aurais aimé entendre un peu mieux la nouvelle chanteuse. En tout cas, ledit-groupe ne se laisse pas démonter et y va à donf’.

La nouvelle chanteuse remercie leur label qui leur a fait confiance sans même avoir au préalable entendu sa voix. C’est vrai que ce n’est pas courant.

Le problème micro s’estompe peu à peu et ça devient bien plus audible. J’aime bien le timbre de voix qui colle très bien à la musique, du heavy metal en Français. Le titre « La déferlante » me fait sourire avec les braiements de mouton qui viennent en appui sur la musique. C’est pour le moins inattendu ! On va avoir droit à de nouveaux morceaux, morceaux qui apparaîtront sur leur nouveau CD. C’est dommage mais c’est déjà fini. Sniff.

DIONYSIAQUE @ Black Block Avignon

Petite pause hydratation car dans le local il fait chaud et il y a pas mal de monde entre les bickers et les metalleux venus en force de toute la région : Marseille, Montpellier, Orange et même Montélimar et Strasbourg… heu, Strasbourg ? T’es sérieux, là ?  Oui, car ce sont les musiciens de DIONYSIAQUE, le prochain groupe, qui nous vient de l’est de la France !

Allez, je vais enfin les découvrir car ils montent sur scène en brandissant une bouteille de vin. Ils sont tous grands, rien que la hauteur des micros donne le vertige. « Nous sommes DYONISIAQUE et nous n’allons pas rester sobres ! En plus ce soir, nous n’allons nommer aucun morceau parce que c’est chiant ! ». Le ton est donné !

Tout de suite, je peux dire que je connais quelqu’un qui va détester (ma femme), lol, parce que c’est du doom, très doom stoner. Les musiciens ont en plus la tête et le style approprié. Moi, j’aime bien.

Heu, pourquoi le monsieur prend cette grosse voix ? Putain, là je n’aime pas du tout ! Et, même si je comprends la volonté de violent contraste, personnellement je trouve ça inécoutable. Vraiment dommage car les morceaux sont très bons musicalement et que c’est vraiment bien quand le chanteur chante sans beugler. Ah, c’est un style ? Bah, c’est comme les légumes : pas assez cuits, je n’aime pas, na !!

Bon, je vais suivre la fin du set dehors, même avec un petit vent frais qui vient de se lever. Du coup, le temps va passer un peu moins vite en attendant la fin du set…

TENTATION @ Black Block Avignon

Dernière pause et c’est au tour de TENTATION de monter sur scène pour finir la soirée. D’entrée de jeu, on comprend pour qui les gens sont venus ce soir, c’est de la folie douce, headbanguing sauvage, cheveux tournants, bref que de super trucs pour prendre des photos hors pit, lol ! Mais je m’en tape, je suis aux taquets moi-aussi, comme possédé.

Putain, ça fait du bien de les revoir depuis septembre au Pyrenean Warriors. Pour eux aussi, on n’a pas un son nickel mais ils font avec. Ils ne sont pas venus pour nous faire danser sur le pont mais pour nous réveiller les oreilles avec leur heavy forgé dans le sud-ouest. Les morceaux issus du « Berceau des Dieux », leur album sorti l’été dernier, sont des putains de brûlots.

Ils sont en harmonie et ils y vont à fond, visiblement heureux de jouer. Et le public ne s’y trompe pas car le local est chaud-bouillant ! Très grosse ambiance ce soir !  

En fin de set, on va avoir droit à un cover de H-BOMB, dédicacé bien-sûr en mémoire de Didier IZARD. Ils font ensuite venir le chanteur de DIONYSIAQUE pour un morceau de MANILLA ROAD. Voilà, quand il chante comme ça, j’aime !

Malheureusement tout a une fin… sauf bien-sûr la banane qui en a deux ! Leur stand merch’ est pris d’assaut pour pouvoir repartir avec un beau T-shirt du nouvel album.

Il est temps pour nous de repartir, sniff. Trop bien une soirée avec TENTATION, qui même dans les conditions difficiles de ces dernières années, s’est imposé comme un des ténors du heavy metal en Français. See you later mes amis et à bientôt au pire au PWO en septembre. Et vous amis lecteurs, du temps que vous y êtes, jetez un coup d’œil à l’affiche, elle est terrible !! 

Un grand merci à l’Asso Volume Brutal qui a organisé la soirée et au Black Block de nous avoir accueillis. Long live rock’n’roll !!

TENTATION @ Black Block Avignon

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HIGHWAY, ANIMALIZE, VALLIS CLAUSA au Show Case Recording

Highway @ Show Case recording – Pérols

Live Report by Ti-Rickou

Dans le monde d’aujourd’hui, arriver à trouver des concerts qui vous intéressent et qui ne sont pas annulés relève du tour de force. J’avais dans mon collimateur la date du 18 février au Rock‘n’Eat Live de Lyon avec HIGHWAY, ANIMALIZE et OVERDRIVERS. Une date s’est ensuite rajoutée à coté de Montpellier dans une salle que je ne connais pas mais sans OVERDRIVERS. Choix cornélien ! Finalement, quand OVERDRIVERS s’est désisté de l’affiche lyonnaise, l’idée d’aller faire un concert au bord de la mer est devenue encore plus alléchante. Et puis, il faut bien que j’explore mon nouveau territoire !!

Plus rapide que d’aller au Rock’n’Eat ! J’arrive sans encombres ou presque (qui connait Montpellier me comprendra, lol !) à quelques minutes de la salle. J’ai le temps de manger le plat local, c’est-à-dire une pizza. Je ne savais pas si la salle proposait de quoi manger, maintenant, je sais : il y a un food truck avec des burgers maison qui ont l’air drôlement sympas. Bon à savoir pour la prochaine fois.

Contrairement au Secret Place, le Show Case Recording est facile à trouver et comble de bonheur, il y a un bon parking devant. C’est une salle récente d’une capacité de 200 personnes. D’entrée de jeu, c’est une salle où tu te sens bien. Après, reste à voir si le son et les lights vont être à la hauteur. Mais bon, j’ai quand même une très bonne première impression.

Le truc quand tu changes de terrain de jeu, c’est que tu te retrouves en terrain inconnu sans tes copains. Comme dirait ma fille : « Papa, tu connais personne ! ». Pas faux mais pas forcément vrai, hi, hi. Déjà je connais le chanteur et le guitariste d’ANIMALIZE ainsi que les membres d’HIGHWAY. Le seul groupe que je ne connais pas ce soir, c’est VALLIS CLAUSA, le groupe qui ouvre la soirée…. Sauf que le bassiste et moi on s’est déjà rencontrés… au Pyrenean Warriors Open Air en septembre dernier. Eh oui, on est partout ! Du coup, j’espère encore plus que ça va me plaire sinon je suis dans la daube.

Vallis Clausa @ Show Case Recording – Pérols

Je vais être fixé très vite, les hostilités commencent ! Déjà, VALLIS CLAUSA est un power trio. Ils jouent plutôt un hard-rock 70, limite doom stoner. Vous vous doutez bien que je suis client. En plus, visuellement, ça le fait et musicalement eh ben c’est très bon. J’en connais même qui ne sont pas forcément aficionados du style et qui apprécient – et en soit, c’est déjà un exploit !

Mais bon, il y a de quoi apprécier : les morceaux sont très bons et, même si le groupe n’a pas trop joué en live, ça ne se voit pas. La soirée commence vraiment très fort car on se prend une bonne baffe de bienvenue.

Le temps est passé mega vite. J’ai été étonné quand ils ont dit que c’était le dernier morceau. Dommage qu’ils n’aient pas encore sorti de CD (ce qui va être réparé très vite). En tout cas, très bonne découverte pour ma part et je les reverrai avec plaisir en mars en première partie de TENTATION à Lyon. Un groupe à suivre.

En ce qui concerne la question que je me posais sur le son, il est juste  parfait et les lights sont très beaux. Je sens que je vais venir souvent ici !

Animalize @ Show Case Recording – Pérols

Bon allez, le temps de s’hydrater et c’est au tour d’ANIMALIZE de monter sur scène. Heu… ils ont tellement changé que maintenant ils sont 4. Il y a un deuxième guitariste. Non chérie, ce n’est pas un mini STEVE VAI !! Pour ma part, il me rappelle plutôt le guitariste de SORTILEGE. En tout cas, d’entrée de jeu, visuellement, ça le fait grave car les deux guitaristes et le bassiste chanteur ont le look parfait du petit hardos des années 80. J’ai même entendu certains qui disaient que ça leur faisait penser à SATAN JOKERS. Moi, il faudrait juste que je demande au guitariste qui porte le T-shirt avec le drapeau japonais où il a réussi à l’avoir parce que moi, ça fait des lustres que j’en cherche un !

En tout cas, ça matche grave… et pas que visuellement ! Musicalement, le second guitariste apporte un vrai peps en plus. J’ose à peine vous dire que c’est leur premier concert ensemble car c’est une putain de tuerie !! Les morceaux tapent fort et ANIMALIZE a réellement gravi un échelon. La salle est en délire surtout quand le bassiste fait tomber le T-Shirt pour ne garder qu’une sorte de harnais à la LIPS (bassiste d’ANVIL).

Pour ceux qui pensent que ça fait cliché, je répondrai juste : je m’en tamponne le coquillard. C’est frais, c’est pêchu et ça fait un putain de bien !  Et ce n’est pas le public présent ce soir qui dira le contraire, surtout les filles présentes en grand nombre. On va avoir droit aux morceaux de leur EP plus à d’autres titres que je ne connaissais pas. En tout cas, leur prestation s’achève en laissant le public tout feu tout flammes.

ANIMALIZE confirme là tout le bien que je pensais d’eux et même plus. Ce groupe a sans conteste un énorme potentiel.

Highway @ Show Case Recording – Pérols

Je ne connaitrais pas HIGHWAY, et je ne saurais pas que ce sont les locaux de l’étape, j’aurais dit qu’ils vont avoir du boulot en passant après ANIMALIZE. Mais bon, il ne faut pas déconner, c’est HIGHWAY !! En plus, c’est la première fois que je les vois jouer à domicile.

Quand ils montent sur scène, il y a encore plus de personnes dans la salle. Tout est prêt pour faire un putain de concert. Et c’est parti ! Même si eux ils œuvrent plus dans un style hard-rock à la « AC/DC est mon copain », l’entame donne le ton : les HIGHWAY sont en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Et comme une grande partie de la salle connait les paroles de leurs chansons, ça tape encore fort. Alors c’est vrai que je ne suis absolument pas objectif. J’adore leurs morceaux, la voix du chanteur, bref, je suis un peu fan quand même.

Je suis super content car on va avoir droit ce soir à des morceaux de leurs futurs deux nouveaux albums. Non, je ne déconne pas, ils vont nous sortir un album acoustique et un album électrique, oui, oui, oui ! Et au vu de ce quoi on a droit ce soir, je suis vraiment impatient. On a de grands moments avec de l’électrique qui ressemble à un acoustique et qui a des faux-airs d’un T-REX moderne, un morceau en partie a capella, sans oublier de nous réveiller par un brûlot qui nous met en headbanguing automatique.

Quelle soirée, je vous dis, quelle soirée ! Je suis donc un peu dépité quand ils nous annoncent que c’est leur dernier morceau mais je suis quand même heureux car c’est mon morceau préféré : « Brootherhood », un véritable hymne où on reprend le refrain à tue-tête avec eux. De toute façon, on n’a pas le choix vu que le chanteur a fait éclairer la salle pour voir ceux qui jouaient le jeu ou pas !

      

Allez, c’est fini… ou pas car ils appellent sur scène les deux premiers groupes pour venir faire un bœuf. Et c’est tout ANIMALIZE sauf le batteur qui les rejoint sur scène pour une reprise. Et comme dirait ma femme : avec les milliers de groupes et de morceaux qui ont fait un carton dans notre style musical, c’est toujours sur du AC/DC ou du MOTORHEAD que les groupes font les bœufs ! C’est normal chérie, tous les musiciens connaissent ces morceaux, c’est plus pratique.

Et c’est du pur délire ! Ils s’éclatent. Ils s’éclatent même tellement que c’est à deux morceaux d’AC/DC qu’on va avoir droit : « Whole Lotta Rosie » et « Let there be rock ».

Allez, cerise sur le cake, ils font se rapprocher le public pour la photo finish.

Là, sniff, c’est vraiment fini. Ou pas car j’ai encore une interview programmée par Rock City Agency pour HIGHWAY. Si vous êtes gentils, je la posterai bientôt ! Juste, ne pas oublier qu’elle a été faite après minuit, lol !

PS : Long Live rock’n’roll les copains, c’était trop bon !!!!!!!!!!