Fans de KYUSS, HERMANO et consorts, sortez le mezcal et le peyotl : JOHN GARCIA is back et il vous emmène dans le dessert pour une initiation mystique au stoner carrément barré. Attention, car dès que le voyage à commencer, pas question de s’arrêter ! De toute façon, on ne peut pas, on ne veut pas. La basse nous tient, la rythmique nous hypnotise. Les morceaux nous montent très haut et nous redescendent pour mieux nous faire repartir. Et cette voix… Elle est magique !!

JOHN GARCIA avec son BAND OF GOLD a carrément réussi son coup car dès que ça s’arrête, on en reveut du c’est bon pour les oreilles… et des rencontres avec un indien zarbi à poil dans le désert !

Alors bien-sûr, c’est un putain de coup de coeur pour cet album et ce merveilleux voyage !!!! L’année 2019 commence fort, la dinde devrait être blindée !

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Je suis mega content, les JETBOY sont de retour avec un nouveau CD. Et de 12 nouveaux morceaux, pas des démos, pas de fonds de tiroir. Tous ceux qui ont craqué sur ce groupe dans les 80 peuvent comprendre ce que je ressent. Pour les autres, les bébés de 30 ans et moins, les JETBOY c’est du hard glam de fous furieux, des morceaux qui tuent ta nuque et te crêpent les cheveux sans mettre un poil de laque !

Donc sans attendre, go pour ce “Born to Fly” ! Et c’est magique. Aux premières notes déjà, ma nuque sait qu’elle va souffrir, mon visage s’illumine comme devant un Paris Brest. JETBOY is really back ! Les morceaux sont top, même les ballades. On retrouve vraiment l’esprit du groupe et (ouah !), les morceaux n’ont pas été composés pour remplir une galette mais parce qu’ils sont désirés. Désirés pour aller faire la fête aux 4 coins du globe avec leur public.

Merci à Frontiers de nous avoir permis de les retrouver ; et pas n’importe comment : comme je les avais quittés ! C’est évidemment un plus que mega coup de coeur pour cet album ! I’m very happy ! Vivement une tournée, putain ! JETBOY, JETBOY !!!

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C’est le moi des retours. Là, c’est au tour du bodybuildé guitariste KANE ROBERTS. Je suis très fan de ce qu’il a fait, ses albums solo, le “Constrictor” d’ALICE COOPER. Bref, j’ai hâte de découvrir celui-là. En plus, KANE ROBERTS est loin d’être tout seul sur ce CD, il a des copains et il les a fait participer.

Et ses copains, ce n’est pas Polo, le prof de dessin, c’est ALICE COOPER, KIP WINGER, JOHNNY 5, ALISSA WHITE GLUZ, etc.

Vous allez me dire que ce n’est pas parce qu’il y a des mega guests qu’un album est forcément bon… Et vous n’auriez pas tort. Mais quand ces guests sont bien utilisés, comme c’est le cas présentement, c’est un gros plus. KANE a su leur trouver la place parfaite sur les morceaux et ça donne un superbe album de hard-rock moderne, puissant et mélodique avec des morceaux qui restent bloqués dans ta tête.

Ouah, ça fait mega plaisir de le retrouver, et en plus avec ALICE COOPER ! Non, ce n’est même pas la peine de le demander, c’est un coup de coeur. Automatique.

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Comment vous présenter les Suisses de SIX MONTHS OF SUN ? Ils oeuvrent en stoner instrumental, donc tous ceux qui n’aiment pas le stoner et l’instrumental ne devraient déjà plus être là ! Et c’est dommage car leur stoner flirte avec le doom mais ce n’est pas trop pesant, bien équilibré entre puissance et ambiance lourde.

Perso, je suis fan. Les morceaux te font voyager dans les forêts profondes, dans des course-poursuites avec des sectes au fin fond d’un cimetière quand ils ne t’emmènent pas en vadrouille dans un désert brûlant. J’arrête mon délire perso car chaque persone peut faire le sien. C’est ça l’avantage de ne pas avoir de paroles, pas de fil directif ; c’est toi le héros de l’histoire !

Un album vraiment conseillé aux amoureux du genre. A écouter très fort et sans modération !!!

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En me passent le CD de LOOKING FOR MEDUSA, comme je le fais régulièrement depuis que je l’ai, j’ai eu comme un doute… est-ce que j’en avais fait la chronique ou pas ? Et, comme de bien entendu, et à ma grande honte, je me suis aperçu que non. Le comble pour un disque que j’adore ! Je répare donc ça illico !

Comme j’ai buté le suspect de suite, je ne fais pas de détour : l’album de ce groupe de Clermont-Ferrand est un pur bonheur en barre. Du hard-rock comme on l’aime, mélodique, couillu, inspiré. Le chant est en français ou en anglais selon les titres, la voix d’OLIVIER COSTES colle parfaitement à la musique et c’est aussi bon dans les deux langues. En plus, les paroles ne sont pas connes ! Et que dire des refrains ? Tu les reprends en chantant à tue-tête et ils sont encore dans ton cerveau quand tu te réveilles. Les duels de guitares sont subtils, la prod’ est très bonne… Bref, le premier album de LOOKING FOR MEDUSA est une pure tuerie !

En plus, il est addictif. On a du mal à s’en passer. Et la pochette, j’adore ! En résumé, rien à jeter sur cet opus ! C’est bien-sûr un mega coup de coeur qui dure, qui dure ! Je sens qu’il va retrouver mes album de hard-rock français préférés celui-là !!

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Vous détestez le hard-rock psyché 70, les morceaux longs avec changements de rythme, l’orgue Hammond, les gros délires musicaux ? Et bien dans ce cas, vous pouvez aller jouer sur l’autoroute la plus proche car les SULPHAT’ KETAMINE sont tout droit sortis des années 70 et de toute cette ambiance où la seule limite est celle d’une imagination délirante.

Les bougres se lâchent grave, mélange de blues et de spyché… Ils flirtent même avec MOTORHEAD. Bref, ils sont en version “les freins, c’est pour les lâches” et putain ça joue et ça sonne grave ! On ne s’ennuie pas une seconde et cerise sur le gâteau, on est toujours surpris. Il suffit de se laisser emporter dans leur délire et on se sent mega bien. Attention car lorsque l’écoute est terminée, on se retrouve comme un junkie qui ne veut pas redescendre de son truc : on ré-appuie sur “play” pour en reprendre une dose.

Bref, un mega coup de coeur pour ce groupe hors normes, hors modes !! Achat plus que conseillé.

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VULCAIN

Interview réalisée le 24 novembre 2018By Ti-Rickou

VULCAIN

Qui c’est qui est gentil ? C’est Ti-Moi !

Pour cette fin d’année, je vous mets une interview de nos MOTORHEAD à nous, made in chez nous, les parisiens de VULCAIN qui malgré le temps qui passe sont toujours là.

Je vous propose de mieux les connaître.

Interview réalisée au O’Totem de Rillieux la Pape (69)
(et non au Jack Jack, n’est-ce pas Ti-Rickou ?)
VULCAIN

Report et Photos by TI-RICKOU

Allez, on va à l’Usine ! Heu, je crois que mon père en aurait fait une crise cardiaque s’il avait lu cette phrase… Non, je ne vais pas bosser à l’usine, Je vais à l’USINE de Genève. Pour un concert. Of course. Et je suis excité comme une puce ! Et pourquoi le Ti-Rickou il est excité comme ça ? Eh bien déjà parce que c’est l’anniversaire de PTR (Post Tenebras Rocks) qui fête ses 35 ans, que PTR les fête sur trois jours et que ce soir, ce sont les australiens de MAMMOTH MAMMOTH qui en sont le dessert ! 

MAMMOTH MAMMOTH, j’ai craqué littéralement sur leurs deux derniers albums (lire les chroniques) mais, malheureusement, j’ai loupé leur prestation pour la Fête de la Musique à Genève cet été. Je n’ai même pas eu de report à me mettre sous la dent car Steve*74 et Seb 747 n’ont pas réussi à se garer. D’ailleurs aux dernières nouvelles, ils tournent toujours !!! Ca tombe bien, on doit se retrouver ce soir pour le concert.

Bon, là il est hors de question que j’arrive à la bourre, d’autant plus qu’il y a deux groupes avant dont SIX MONTHS OF SUN, groupe suisse de stoner doom instrumental que j’ai très envie de revoir. On est à l’heure, voire en avance. On a même le temps de passer chez le disquaire juste à côté. Eh oui en Suisse, les disquaires sont ouverts tard le soir quand il y a concert. Ils ont tout compris !

Bon ça y est, les portes s’ouvrent. L’Usine est en petite config’, le rideau est tiré sur le côté gauche. Ce que j’aime en Suisse, c’est que les concerts commencent à l’heure et que tu n’as pas à poireauter dix ans. 

Les SIX MONTHS OF SUNS ouvrent cette soirée d’anniversaire. Oups, j’avais oublié que, avec ce style de musique, les lights ne sont franchement pas faits pour les photographes. Avec en plus les fumigènes, ambiance Cousteau à 500 mètres de fond ! Non, ce n’est pas une excuse pour mes photos foirées, c’est la dure réalité.

Je me concentre sur le groupe. Le son est très bon – comme souvent à l’Usine – et parfait pour ce style de musique. Pour ceux qui ne connaissent pas SIX MONTHS OF SUN, je vais essayer de vous décrire ce qu’ils font. C’est du stoner doom sans chant. Heu… dit comme ça, ça a l’air chiant mais SIX MONTHS OF SUN nous la fait de manière à ce que chaque morceau passe très vite et qu’on ait envie d’entendre le suivant. J’adore leur manière de composer et l’atmosphère qui se dégage de leurs morceaux. En plus, je découvre certains morceaux en live vu que je n’ai pas encore eu leur album et je les apprécie vraiment.

Après, par rapport à la dernière fois où j’ai vu le groupe, je trouve qu’ils ont franchi un palier et pour ma part, je pense qu’ils sont vraiment un groupe à découvrir d’urgence… pour ceux qui aiment le style. Pour ceux qui ne supportent pas l’instrumental, effectivement vous n’êtes pas concernés par cette information. Tiens, quelqu’un aurait-il vu Seb 747 ? !!!

Allez, on ne va pas attendre forcément longtemps avant le changement de plateau. Et là, vu qu’une fois de plus j’ai bien bossé mon sujet, c’est une découverte totale pour moi. Tiens, ça chante, Seb 747 est de retour !

Alors comment décrire le style des MYSTIC SONS ? La musique c’est plutôt du doom avec des grosses rythmiques. La voix, en revanche, n’est pas dans le style de ce qu’on trouve normalement dans le style, elle est un peu plus aiguë. Il y en a qui n’aime pas, moi j’apprécie justement ce contraste. En plus j’aime bien la voix. Leurs morceaux sont très intéressants et tu rentres bien dans leur univers.

Après scéniquement, c’est sûr que ça ne bouge pas des masses. Le son est toujours bon, les lights se sont améliorés. L’ingé lumière a trouvé d’autres couleurs que le rouge et il y a un peu moins de fumigène. Bref, les MYSTIC SONS sont une bonne découverte pour moi.

Allez, on ne rigole plus, l’apéro est fini, j’ai faim ! Je mangerai bien un mammouth, voire deux ! Ben oui, MAMMOTH MAMMOTH !!! On est aux taquets devant la scène. Seb 747 et Steve *74 ne connaissent pas trop le groupe et m’ont suivi car avec tout le bien que j’en dit, ils voulaient pouvoir vérifier par eux-mêmes.

Et putain, ils ne vont pas être déçus car comment décrire ce qui va nous débouler dessus ? Une charge d’éléphant c’est un truc mais une charge de mammouth, wouah !!!! Déjà, ils arrivent sur scène vêtus comme un gang de motards (un peu comme les LORDS OF ALTAMONT) avec le nom du groupe en guise de couleur et c’est clair qu’au premier morceau ils veulent juste te démonter ta tête à toi. Putain, ça bastonne grave !

Le morceau qu’ils nous jouent est une tuerie de hard rock ‘n’ roll comme seuls les Australiens peuvent le faire, avec une énergie à la TATTOO, un guitariste et un bassiste fous furieux, un batteur qui cogne grave. Et que dire du chanteur ? Un putain de charisme, une putain de voix ! Wouah !!

Pas le temps de souffler, le deuxième morceau démarre dans la même veine. Tu sens les musiciens vraiment impliqués à deux cent pour cent, jouant avec leurs coeurs, leurs tripes et leurs couilles.

Le chanteur descend direct dans la foule bien présente à ce moment-là et communie avec le public. C’est hallucinant ! Il se roule par terre dans la bière, se redresse, serre les gens et continue à avoir cette putain de voix magique. Pendant ce temps, ses compères sur scène assènent des riffs de tueurs, c’est vraiment énorme !! Il remonte sur scène et bien-sûr se roule par terre. Et on n’en est qu’au deuxième morceau ! Ce mec est barge !

Même moi, je ne pouvais imaginer l’énergie et la tarte qu’il est en train de atterrir in the face. Le ton est donné. Ca va être hard de chez hard ! Les morceaux un peu plus calmes avec une ambiance un peu psyché arriveront plus tard mais même ces morceaux-là en live, putain que c’est bon !

MAMMOTH MAMMOTH montre encore que le hard rock ‘n’ roll australien est toujours, non seulement vivant, mais qu’il a son propre son. Effectivement l’esprit d’AC/DC, de ROSE TATTOO, d’ANGEL CITY, d’AIRBOURNE est là, latent, mais MAMMOTH MAMMOTH, ce n’est pas que du hard-rock binaire et ils nous prouvent qu’ils sont bien la relève ! En tout cas, le chanteur n’a rien à envier à ANGRY ANDERSON pour l’énergie dégagée en live. Le pauvre, il est obligé de s’hydrater très souvent et comme on ne leur a pas donné de bouteilles d’eau, la bière coule à flots ! 

J’aurais préféré qu’ils se contentent de la boire d’ailleurs mais comme j’avais anticipé, c’est mon copain Steve*74. Lui qui adore être mouillé par les chanteurs même avec de l’eau se fait baptiser à l’australienne ! Je ne sais pas pourquoi, ça me fait rire.

Bon, je m’en tape, je suis à fond avec eux et quand ça s’arrête, ça fait tout vide. Et surtout ça a un putain de goût de reviens-y ! Je suis content de moi, je ne me suis encore pas gouré, MAMMOTH MAMMOTH, c’est vraiment un groupe à suivre. 

Le dernier groupe australien qui m’avait procurer cette sensation, c’était les petits jeunes d’AIRBOURNE lors de leur tout premier showcase en Europe, au Virgin Megastore de Paris. Bon, rien qu’à voir la tête de Steve, de Seb et des gagnants de notre concours, je sais que je n’ai pas vécu un rêve, ils ont pris la même tarte dans la tronche que moi. J’en connais deux qui se la mordraient d’avoir raté le show du 21 juin !!! 

Allez, c’est pas fini car en plus de nous avoir fait un show de dingue, les MAMMOTH MAMMOTH viennent nous voir, signer, faire des photos et surtout communiquer avec nous. Sincèrement, ils sont mega heureux de notre réaction, trop contents qu’on adore leur musique, bref des musiciens et des hommes heureux. Ca, c’est ce que j’appelle une soirée rock ‘n’ roll !

Ma fin d’année est décidément chargée d’émotion dans les derniers concerts. Là, il faut vraiment que je bouge car non seulement il y a des risques que je me tape la neige sur la route, mais en plus j’ai appris il y a quelques jours que demain (enfin tout à l’heure) je rejoue à Lyon avec AUDREY HORNE !!!! Il est comme un dingue le Ti-Rickou.

Merci PTR !!! Happy birthday !!! Long live rock ‘n’ roll, my friends !

Report et Photos : Hi’Twist

Petite présentation de Hi’Twist : Pour ceux qui me connaissent, je suis un homme au programme chargé avec tous mes mouvements à 1000 kms à la ronde autour de ma cité haut-savoyarde et son beau lac. Et cela dure depuis un bon moment ! Mon premier concert : les WHO en mai 79 aux Arènes de Fréjus puis AC/DC en décembre 79 à Nice, quelques mois avant la mort tragique de BON SCOTT.

Et de là, une véritable passion pour le hard-rock, le rock avec d’inoubliables concerts : OCEAN, SILVERTRAIN, DEF LEPPARD/SCORPIONS (Animal Magnetism Tour) à Montpellier, TRUST (Répression Tour) à Toulon, KAROLINE-AC/DC à Strasbourg et Grenoble, TELEPHONE (Au coeur de la nuit Tour) à Nantes, ULI JON ROTH ELECTRIC SUN à Mulhouse, OTH/SAXON à Montpellier, GIRLSCHOOL/MOTORHEAD (Ace of Spades Tour) à Nice, MORE/OCEAN/IRON MAIDEN (Killers Tour) à Toulon et Douvaine, STATUS QUO à Marseille, TED NUGENT à Nice…

En 87, me rendant à Metz pour le concert de NIGHT RANGER et FOREIGNER : une belle rencontre avec Jee qui aboutira à une collaboration pendant plusieurs années dans le magazine Rock Time (spécialisé en AOR, Hard FM, westcoast-calif, new country…).

A l’occasion d’une interview à Paris avec le groupe irlandais MAMA’S BOYS, je demandais à PAT, le guitariste, une petite dédicace. Il m’interpella sur mon prénom. Je lui dit : “Olivier”. Prénom bizarre pour un irlandais. Je lui précisais : “Olivier like Oliver”. Et de là il me répondit : “Oliver Twist !”, avec un grand éclat de rire. Et depuis ce jour, chaque fois que j’ai revu PAT Mc MANUS, je suis désormais : “Hi’Twist”. Voilà pour l’anecdote de mon pseudo !

Et c’est parti pour le report !

Genève n’est pas si loin de ma tanière mais sortir de la ville et rejoindre la frontière, ça devient de plus en plus laborieux ! Quant aux travaux permanents dans la cité genevoise, ça devient épique ! Aussi j’essaie de rester zen, malgré l’heure qui avance. J’espère arriver à temps pour voir le premier groupe APACHE MELTDOWN dont je connais la chanteuse CAMILLE. J’arrive enfin dans la salle et c’est GERARD FOIS, le chanteur d’ETERNAL FLIGHT qui m’annonce que le premier groupe vient juste de terminer son set. Zut alors ! Moi qui souhaitait voir APACHE MELTDOWN, groupe de Lausanne. Que CAMILLE ne m’en veuille pas, j’aurai bien l’occasion de revoir son groupe quelque part en Helvétie et d’en parler.

NOVEMBER-7, groupe indus mélodique, originaire de Neuchâtel, arpente la scène. Au fur et à mesure de leur concert, je suis impressionné par la chanteuse qui occupe tellement la scène ! Elle est vraiment dans son univers musical et quelle voix ! Belle complicité avec le guitariste, bonnes compos et les musiciens ont plaisir à jouer sur scène. 

Il y a des groupes ou artistes que tu découvres et quand tu as un coup de coeur, tu as parfois envie de le leur signifier. Je retrouve la chanteuse à la fin de leur concert et la félicite. Je lui dis qu’elle me faisait penser sur scène à une chanteuse canadienne : LISA DALBELLO, chanteuse un peu barrée qui connut du succès à l’époque où QUEENSRYCHE reprenait la chanson “Gonna close to you”.

Après un petit entracte, GALDERIA déboule sur scène. Les marseillais ont déjà une belle expérience depuis 2006, la naissance du groupe. Dans un registre puissant et mélodique, ils joueront beaucoup de titres de leur dernier album “Return of the cosmic men” (2017). Comme cette belle pièce musicale : “Celestial harmony” qui résume bien le groupe ! Peut-on parler de heavy metal cosmique sans renier les influences certaines d’un HELLOWEEN ou d’un GAMMA RAY ? Il n’y a qu’à écouter SEB au chant, ses lignes de guitare et cette rythmique enjouée !

En tout cas, une belle surprise que ce cru 2018 ! L’Eternal Metal Fest m’a d’ores et déjà surpris de par la qualité de l’affiche, la diversité des styles et la bonne ambiance qui régne dans la salle.

Place désormais au maître de cérémonie : ETERNAL FLIGHT ! Voilà déjà pile un an que leur dernier album “Retrofuture” (leur quatrième opus), est sorti dans les bacs. Cette soirée est donc sous le signe de “Retrofuture” puisque pas moins de neuf morceaux de cet opus y seront joués ! 

L’intro un peu sabbathienne d’”Ante-dote” annonce “Poison”, morceau pêchu où se mêle la puissance dans la voix du chanteur GERARD FOIS (impressionnants passages en voix de tête) et la dextérité du guitariste soliste JEROME FISCHER. Mais un des moments phares de ce concert mais aussi de leur dernier album reste : “The Journey”. Chant magistral sur l’intro où il tient la note pendant plus de dix secondes. Belle pièce musicale où s’enchaîne refrain accrocheur, voix grave comme aiguë, rythmique d’enfer puis un solo enjoué du guitariste.

La machine est bien rodée et déjà le classique “All we are”, tiré du premier album “Positive rage”, prend place avec un refrain repris en coeur par le public. “Routine of darkness” pose sa mélodie où une voix grave annonce un superbe passage de guitare.

Après ce petit intermède, le ton est donné avec “Retrofuture”, “Danger calling” à la rythmique d’enfer. Puis le chanteur annonce CAMILLE du groupe APACHE MELTDOWN qui rejoint la scène pour chanter en duo le titre “Succubus”. Envolée lyrique de CAMILLE laissant place à de grosses guitares. GERARD pousse sa voix de tête avec en fond musical cette voix féminine.

Retour dans le passé avec “Friends” et “Next ones on the list”, tirés de leur deuxième album. Le groupe nous dévoile maintenant la saga commencée sur le troisième opus “D.R.E.A.M.” et qui se termine sur “Retrofuture” avec “Nightmare king 2”. Belle fresque musicale qui nous dévoile toutes les palettes musicales et créatives de l’univers du “Morphoenix”.

GERARD FOIS nous annonce maintenant un invité spécial qui a participé au dernier album : le batteur JOHN MACALUSO (ex-ARK, MALMSTEEN…). Il rejoint les fûts pour l’un des trois titres qu’il a joué sur “Retrofuture” : “Angels of violence”. On est tout de suite dans le bain avec son rythme soutenu. Une belle surprise de la soirée ! JOHN salue déjà le public et ETERNAL FLIGHT reprend avec “Beyond the golden gates”, désormais un classique du groupe, qui va clore le show sous les applaudissements d’un public conquis.

On peut dire que cette deuxième édition de l’Eternal Metal Fest a été un très bon cru de par le choix des groupes ! En espérant l’annonce d’une future troisième…