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JOHNNY GALLAGHER

Allez, la reprise des concerts comme chaque année se passe en Suisse, juste à côté de la frontière et pas loin de Genève.

Le vendredi, il y a le choix : l’Octopode Festival et sa soirée metal ou le Festiverbant. J’ai tellement hésité, moi, que j’ai réussi l’exploit de n’aller ni à l’un ni à l’autre ! Mais là, ce samedi, c’est sans hésitation que je prends la direction du Festiverbant !!

SONIC CRASH

Comme je sais y aller et où me garer, c’est simple d’arriver à l’heure, lol ! Bon, je suis en avance. Et devinez sur qui je tombe ? JOHNNY GALLAGHER qui vient faire son tour hors des backstages ! Petit papotage et premières photos du fest. Je le laisse quand même aller se préparer. Je continue ma balade et je constate que contrairement à l’an dernier, le disquaire est ouvert. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’a pas pris de CD. Que des rondelles qui grattent ! C’est ma carte bleue qui est contente !!

Pas le temps de pleurer sur ma malchance que le premier groupe attaque. Ce sont les genevois de SONIC CRASH qui s’y collent. C’est un trio musicalement dur à définir : un morceau bien pop pour commencer, un morceau bien blues après, d’autres rock – voire lorgnant sur le hard-rock…

C’est bien fait mais ça sent la recherche de leur identité musicale propre. Hey, j’ai une idée ! Ils peuvent chercher dans le dos du chanteur, il y a un beau patch CINDERELLA !!

Comme d’hab’, le son est bon et la scène est grande. Les gens arrivent petit à petit. Il fait très chaud et il faut s’hydrater. Comme d’hab’ aussi, l’attente entre les groupes est réglée comme un coucou (suisse of course !) à trente minutes. Et trente minutes après, c’est au tour de nos copains et copine de BACK ROADS de monter sur scène.

BACK ROADS

Je suis impatient de les revoir. En effet, je ne les ai pas vus en live depuis la sortie de leur nouvel album et j’ai hâte de les entendre jouer leurs nouveaux titres…

Je vous le dis d’entrée, je ne vais pas être déçu ! Ils attaquent par deux nouveaux titres et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en live, ça dépote sévère ! En plus, le son est très bon. Le public qui commence à être présent en nombre apprécie et rentre directement dans le set.

Le set continue par le titre éponyme du groupe : “Back Roads”. Ouah, quelle entame ! Les BACK ROADS sont déchaînés, ça joue et ça bouge. SYLVAINE DESCHAMPS-GARCIA, la chanteuse, se lâche complètement, elle est dans les morceaux vocalement et physiquement. Elle ressent vraiment les morceaux ! FABRICE DUTOUR et l’ensemble des musiciens (FRANCK MORTREUX à la basse, CHRISTOPHE OLIVERES en seconde guitare et NICOLAS AMMOLLO à la batterie) ne sont pas en reste.

Il y a une vraie communion entre eux qui se propage dans le public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne !  

Le reste de la setlist est, bien-sûr, un mélange entre les titres des deux albums. Ils finissent sur un cover du ALLMAN BROTHERS BAND.

Re-ouah, quel putain de concert ils nous ont fait là ! Sur cette superbe scène, BACK ROADS a été vraiment grand ! Ils ont pris une nouvelle dimension et avec le nouvel album, ils se sont vraiment trouvés !! A voir et à revoir sans modération !! SYLVAINE a une vraie putain de voix et elle a trouvé son équilibre, c’est carrément trop bon !

Allez hop, hydratation car il fait mega chaud. Papotage avec les copains, copines. Seb 747 qui a débarqué au début du show partage mon engouement pour BACK ROADS. Et non, je ne l’ai pas menacé !!

JOHNNY GALLAGHER

Bon, une demi-heure, ça passe vite quand on s’amuse donc c’est l’heure… pour ma femme d’aller faire un tour, lol et pour JOHNNY GALLAGHER de monter sur scène. Et tout de suite, c’est la fête !! Voir JOHNNY sur scène, ce n’est que du bonheur et de la joie de vivre en barre. Ce colosse, béret sur la tête a une conception du blues bien à lui, son blues est… festif (si, si !!). C’est tantôt blues-rock, tantôt teinté de reggae, tantôt empreint de ballades irlandaises.

JOHNNY fait comme toujours participer le public – très nombreux maintenant. Il le fait chanter et danser. Bref, un concert de JOHNNY, c’est dur à raconter parce qu’en fait, ça se vit ! Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les différents fests de la région le mettent à l’affiche. Bon, c’est vrai, même lorsqu’il n’est pas sur l’affiche, il est aussi souvent là et se retrouve régulièrement à faire le beuf !!

Les musiciens de son groupe sont parfaits pour lui et lui permettent de s’exprimer au chant… mais bien sûr aussi avec sa guitare car JOHNNY GALLAGHER est un putain de gratteux, tout en feeling. Et ce soir, que ce soit sur ses propres morceaux ou sur des covers, il le prouve une nouvelle fois, et de quelle manière ! La preuve en est que même ma femme s’est rapprochée et a apprécié ! C’est vous dire s’il est fort !!!

Bon, même si le public en redemande, “House of the Rising Sun” sera le dernier morceau. Pas de rappel. Heu en même temps c’est normal vu qu’il remonte sur scène dans une demi-heure pour une jam en hommage à CHUCK BERRY ! Eh oui, il va enchaîner deux concerts !!

Mais pensez-vous que c’est pour ça qu’il va aller se reposer en loges ? Que nenni, on le retrouve quelques minutes après sur son stand merchandising en train de signer des disques et de faire des photos avec le sourire, sans oublier le petit mot gentil…

C’est la sécu qui vient le chercher pour remonter sur scène avec son groupe et des invités !! Et c’est reparti pour un tour. Frais comme un gardon, bien hydraté, JOHNNY nous revient avec un “Spirit of Chuck Berry”. Et, même s’il est très tard, le public est aux anges.

Bon, moi aussi, mais là il est vraiment très tard et donc je ne vais pas rester pour voir la jam avec FABRICE et SYLVAINE des BACK ROADS, sniff !!! Le son m’accompagne quand même jusqu’à la voiture et j’avoue que j’ai du mal à monter dedans. En tout cas, quel Monsieur ce JOHNNY !!!!

Quel fest ! Encore une fois, une superbe ambiance, une superbe programmation. Vive le Festiverbant et à l’année prochaine… avec le même temps !

Long live Festiverbant !!

JOHNNY GALLAGHER

 

NEAL BLACK AND THE HEALERS

Je déteste ce genre de situation : détester est même un mot faible car aujourd’hui, j’ai prévu d’aller au Warmaudio voir un groupe de stoner speed rock que je n’ai encore jamais vu en live, ZEKE. J’étais super content quand j’avais vu la date et j’étais aux taquets… Mais ça c’était avant que le Hard-Rock Café de Lyon ne programme NEAL BLACK, un des guitaristes chanteur de blues-rock que je n’ai jamais réussi à voir en live !

Du coup, choix cornélien. Du speed rock ou du blues rock ? Mais bien blues quand même ! Bon, ZEKE… j’aurais bien la possibilité de les voir ailleurs à un autre moment. En plus, j’avoue que depuis que j’ai vu un concert au Hard-Rock Café, je n’ai qu’une envie, c’est d’y retourner !

Donc direction Lyon centre et je pense que je ne vais pas regretter mon choix du lieu ce soir car le mercure a allègrement flirté avec les 40 et du coup, je ne sais pas pourquoi, mais la clim’ du Hard-Rock  Café risque d’être appréciable !

Un jeudi soir, ça roule à Lyon et j’arrive presque pile poil à l’heure. Eh non, bande de mauvaises langues, je n’arrive pas à la bourre, je dis presque pile poil parce que je suis même (très) légèrement en avance ! Eh oui !

NEAL BLACK AND THE HEALERS

Et là, une surprise m’attend dans la salle, il y a des chaises. Ca plus un public… comment dire ?…. d’un certain âge voire d’un âge certain… (enfin bref, pas le public vestes à patches…), plus un piano sur scène, c’est le signe qu’on va plutôt être dans du blues que dans du blues-rock. 

Je n’en reviens pas de voir NEAL BLACK en live car NEAL BLACK c’est vraiment un personnage important dans le monde du blues, au même titre que POPPA CHUBBY, avec qui d’ailleurs il a animé des jam sessions aux Etats-Unis. Jam sessions où se pressaient les musiciens les plus chevronnés. Bizarrement chez nous, il n’a pas la même renommée que ses copains. C’est d’ailleurs encore plus bizarre quand on sait qu’il habite en France depuis quelques années.

Le concert commence et c’est confirmé, on est bel et bien en config‘ assise. Bon allez, ça part quand même sur un morceau qui bouge un peu.

Les musiciens qui accompagnent NEAL BLACK sont tous les trois des musiciens chevronnés qui ont joué avec ce qui se fait de mieux dans le style. Et ça joue ! Enfin, il faut aimer le style qui est vraiment très blues, voire teinté de jazz et de swing mais là, ça passe très bien.

NEAL BLACK AND THE HEALERS

J’adore le jeu de guitare de NEAL BLACK et j’adore sa voix. En plus, il a une vraie présence scénique et un vrai charisme, renforcé par le jeu des autres musiciens. On se croirait dans un bar des Etats-Unis !

Bon, j’avoue que je suis quand même content quand il y a des morceaux qui me font un peu taper du pied. C’est mon côté petit hardos qui ressort.

Sinon NEAL BLACK ne se sert pas du groupe que comme des faire-valoir, il les laisse faire des solos et s’exprimer musicalement.

Je profite d’un solo de piano pour aller voir la température extérieure (d’accord, fumer une clope, mais il ne faut pas le dire !) quand NEAL arrive juste à côté de moi… Tiens, il n’est plus sur scène en train de jouer ? Il profite du solo de piano pour lui aussi prendre l’air.

Du coup, je rentre avec lui pour voir la fin du set. On va avoir droit à un survol de sa grande discographie, et c’est vrai qu’il a l’embarras du choix pour les morceaux !

Euh, j’aurais du dire que je rentrai pour voir la fin du premier set car là c’est la mi-temps. Je peux donc retourner faire un tour dehors, bien qu’on soit largement mieux à l’intérieur.

NEAL BLACK AND THE HEALERS

Bon, la pause ne dure pas trop longtemps. On se ré-installe, mais pas pour longtemps car NEAL BLACK nous dit qu’on peut se lever, s’approcher et bouger. Le tempo des morceaux s’accélère. On va avoir droit à un second set un peu plus blues-rock. I am mega happy car NEAL BLACK qui fait du blues c’est bien mais NEAL BLACK qui fait du blues rock c’est mieux ! Bon, le piano ne s’est pas transformé en orgue Hammond donc on est quand même toujours dans – on va dire – du blues boogy. En plus, il va insérer quelques covers bien sympas dans sa set list.

Perso, je ne vais pas voir le temps passé. On est trop bien et quand il dit que là c’est fini, j’ai presque une petite larme qui coule, sniff. Un peu de tendresse dans ce monde de brutes, ça fait du bien !

Bon je ne vais pas partir comme ça (non, je ne vais pas manger un hamburger !). Je passe au stand merch’ et là surprise, je m’aperçois qu’il a fait beaucoup plus d’albums que je ne le pensais !

Allez, petites photos et je prends congés en espérant le revoir bientôt dans une config’ plus blues-rock. Mais, d’après ce que me dit mon petit doigt, je ne suis pas le seul à espérer le voir retourner au blues rock texan… en espérant qu’il en ait envie !

Il est bien tard mais dehors il fait encore plus de 25 degrés et là j’ai un peu – forcément – le blues… de la clim’ ! En tout cas, même si je regrette d’avoir loupé ZEKE, vu la chaleur extérieure, je ne regrette absolument pas de ne pas avoir été me coller dans l’étuve du Warmaudio !

NEAL BLACK AND THE HEALERS

 

LAURA COX

Faire l’interview de LAURA COX, c’est le but que je m’étais fixé ce soir.

Je voulais faire plus ample connaissance avec elle car avec son talent de guitariste et sa super voix, LAURA est désormais la valeur montante du blues-rock.

Pour tout dire, son premier album  n’était pas encore sorti que son single passait déjà sur RTL2. Comme quoi, il n’y a pas que moi qui pense qu’elle a un énorme potentiel !

 

Ceci dit son album “Hard Blues shot”, est sorti ce 10 mars et vous pouvez bien-sûr en lire la chronique ! 

 

 

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LAURA COX

Allez, années après années , assister au M Fest est devenu un rituel. Même si c’est loin de ma base, que l’an dernier j’aurais presque eu besoin de chiens de traîneau pour rentrer sous une tempête de neige, ils sont trop forts. Encore une fois leur affiche m’attire comme le miel attire l’ours. Donc direction la Haute-Savoie et Marnaz, son église, son parking et surtout sa salle paroissiale qui se transforme le temps d’un week-end en temple du rock métal.

Heu, là je pense que vous n’allez pas me croire. J’arrive juste à temps… pour la fin du premier groupe de la soirée STIFF NECK. Et quand je dis que j’arrive à la fin c’est vraiment à la fin, quand ils disent au revoir ! Même, pas pu me faire une idée sur leur musique.

Bon du coup, j’ai le temps de dire bonjour aux copains, de manger un très bon chili (à 3 euros, il ne faut pas s’en priver de leur “c’est bon” !) et j’ai même le temps de le finir avant l’arrivée de mes copains stéphanois d’EVE’S BITE sur scène.

EVE’S BITE

Et comme d’habitude avec EVE’S BITE, ça part sur les chapeaux de roues. Ils attaquent toujours par un morceau qui te met directement dans l’ambiance et tes cheveux se mettent à bouger tout seuls. C’est ça le premier effet du hard sleaze de ce groupe.

La salle bien remplie part dans leur monde instantanément, les copines se font bien sûr remarquer. Bref, tout ce que j’aime. En plus, le son est très bon même si il manque un peu de watts. Mais en tout cas, il est très clair et avec leur musique, ça donne bien.

OLIVIER et ses copains ont acquis une vraie aisance sur scène. C’est flagrant quand on les connait bien. En plus, il y a une vraie cohésion scénique du groupe. On va avoir droit ce soir à une set list composée de leur premier EP et bien sûr des morceaux de leur second qui doit sortir incessamment sous peu… Et qui, entre nous soit dit, s’annonce très prometteur (chronique dès qu’on le reçoit – message non subliminal bien sûr !). Plus quelques petits covers.

Bref, on n’a pas forcément envie que ça s’arrête mais il reste encore trois groupes à venir donc c’est déjà la fin.

Petite pause papotage avec les copains, et ils sont nombreux ce soir ! Et comme souvent ce sont des musiciens, ça permet de glaner quelques petites infos.

SWEET NEEDLES

Et déjà il est temps de regagner la salle pour l’arrivée tambour battant des parisiens de SWEET NEEDLES. Bon, eux aussi, ça ne fait pas trop longtemps que je les ai vus en live, mais là on n’est pas dans les mêmes conditions. Vue la taille de la scène, ça leur permet de bouger pleinement comme ils le souhaitent. Visuellement, c’est encore plus sympa.

Bizarrement, malgré le fait que ce soir le son soit excellent, le manque de puissance et le fait que ça donne un son plus propre change un peu leurs morceaux.

Mais bon, en tout cas, je suis toujours fan de leur sleaze métal et apparemment vu la réaction du public, il n’y a pas que moi. Leur musique plait et leur présence sur scène fait que ceux qui les découvrent en prennent plein les mirettes et les esgourdes. Pour le plus grand plaisir des copines qui sont, on va dire, aux anges ! En tout cas une méga ambiance dans la salle, c’est chaud mais c’est bon !

Un petit cover pour terminer mais les parisiens ont gagné encore une fois la partie et des fans par la même occasion.

LAURA COX BAND

Moi, j’en profite pour aller faire un tour en loges grâce aux organisateurs pour faire ma traditionnelle petite interview au M Fest avec LAURA COX cette fois-ci (je ne peux pas m’en empêcher, je suis obligé d’aller faire un tour dans les loges du Marnaz Fest, ça aussi ça devient une habitude). Ca va être rapide car je ne veux pas la déconcentrer avant qu’elle monte sur scène et puis entre nous, j’ai vraiment envie de la découvrir en live.

Bon allez, c’est parti ! Je suis venu en grande partie pour ça. Le LAURA COX BAND monte sur scène. C’est le moment pour les copines glameuses de s’éloigner, aussitôt remplacées par les fans de blues-rock et de hard-rock car dès les premiers accords, le ton est donné : on est dans du blues qui déboîte sa mère, bref du boogy blues à forts accents sudistes. Le blues comme je l’aime.

Et d’entrée de jeu, tout le bien que j’ai entendu sur LAURA COX m’est confirmé. Non seulement elle a une méga voix mais en plus, putain, elle sait tenir un manche (de guitare of course !). Ouah, ça joue vraiment ! En plus, les morceaux sont très bons (quand on aime le style bien sûr ! Heu… quelqu’un aurait vu ma femme ?).

LAURA COX BAND

Les acolytes nous balancent des morceaux bien boogy hard et balancent même un cover de ZZ TOP qui bien-sûr fait mouche entre les deux yeux dans la salle.

Les morceaux de leur futur album sont effectivement excellents et je prends vraiment une bonne baffe, un peu comme celle que j’avais pris lors de mes tout premiers concerts d’ANA POPOVIC ou de BETH HART. J’espère juste que LAURA ne rencontrera pas JOE BONAMASSA car là c’est un diamant brut et ce serait vraiment dommage de le tailler. Enfin, pour mon goût personnel !

Le concert passe à vitesse grand V. Un cover de PAT BENATAR “Heartbreaker” vient nous confirmer tout le talent de LAURA COX car elle a, je le répète, une putain de voix.

Bon ça y est, c’est fini… ou pas car le groupe revient. On a cru un premier temps que c’était pour récupérer du matos, mais non ils vont nous refaire un titre ! Trop content Ti-Rickou ! Heu chérie, reviens !!!

Bon allez, dernière petite pause. Il commence à se faire méga tard. Je vérifie quand même la météo pour être sûr qu’il ne va pas m’arriver la même mésaventure que l’année dernière (OLIVIER des EVE’S BYTE et les BACKROADS s’en rappellent encore avec des frissons d’horreur !). A priori, c’est bon. Donc je reste !

HEADLESS CROWN

Allez, re-changement de style total. Dans la famille “le heavy metal traditionnel est mon copain” je voudrais les amis suisses de HEADLESS CROWN ! Ouah, là ça réveille !! Ils arrivent eux aussi en frappant fort (autant que les watts toujours trop faibles le leur permettent).

Le batteur a changé de coupe de cheveux et j’avoue que j’ai eu du mal à le reconnaître ! 

Encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car HEADLESS CROWN, moi j’adore. En plus, pour les photos c’est trop top, ils n’arrêtent pas de bouger, de poser, ils exploitent tous les centimètres de la scène. Les morceaux de leur album sont vraiment des tueries en live. La voix du chanteur est, ce soir, bien mise en évidence (contrairement au son des autres musiciens et surtout de la guitare rythmique) et bien sûr je suis toujours fan.

Ils nous font un cover de “Wratchild” de IRON MAIDEN. Il n’y a pas de temps mort.

La fin du set arrive trop vite et les HEADLESS CROWN nous font des rappels… sans avoir quitté la scène ! Mais vue l’heure extrêmement tardive, on les comprend !

Bon allez, il est temps de rentrer car je ne dors pas ici. Je dis au revoir à tous les copains et je dis à l’année prochaine aux organisateurs car je ne serai pas là pour la deuxième soirée du fest demain. Déjà d’une parce que ce n’est pas à côté et de deux parce que demain, à part ELTHARIA, c’est plus orienté brutal.

En tout cas, encore une superbe soirée pour un fest bien sympathique et avec, cerise sur le gâteau, une programmation qui tient la route !

Allez un petit PS : si vous aimez le blues-rock, jetez-vous sur l’album à venir du LAURA COX BAND !!!

HEADLESS CROWN