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Bon, c’est parti, l’année 2015 commence et les concerts reprennent ! Et quoi de mieux que de commencer cette année par aller faire un tour chez nos copains du Brin de Zinc ? En plus les dieux du hard-rock sont avec moi : il n’y a pas de neige et je vais même arriver en avance.

URGENT 2

Ca m’arrange car ça m’aurait vraiment emmerder de louper URGENT, d’autant plus que perso ça fait un bail que je ne les ai pas vus.

Bon, je ne vais pas attendre longtemps car URGENT ne va pas tarder à monter sur scène. Leur style musical est clairement affiché sur le torse du chanteur qui porte un beau T-shirt d’EXTREME : on est dans du hard FM.. même si les morceaux de leur deuxième album – dont on va avoir un beau florilège – sont un peu plus hard. Bien sûr, comme j’aime bien la voix et que j’adore le style, je suis forcément de parti pris. Je trouve que depuis la dernière fois où je les avais vus en live – en première partie de BLAZE BAYLEY à Grenoble – ils se sont bonifiés.

URGENT 4

On ne va avoir droit qu’à deux covers dont un d’ALICE COOPER rarement repris par les groupes.

L’ambiance comme d’hab’ au BDZ est bonne. Pour un jeudi soir, il y a quand même une bonne affluence et je retrouve pas mal de têtes aperçues il n’y a pas longtemps au concert de SISTER SIN à Grenoble. Tout ce petit monde a l’air d’apprécier le show des grenoblois.

Leur prestation est marquée par un moment émotion en nous rappelant que NOUS SOMMES TOUS CHARLIE.

Allez show must go on, place au live ! Le groupe alterne les morceaux du premier et du second album. J’ai bien fait d’arriver à l’heure moi car URGENT, j’aime ! C’est bien fait, les musiciens s’éclatent vraiment et un groupe français dans ce style musical, ce n’est pas si courant.

SEVENTH VEIL 7

Allez, il n’y a pas trop à attendre avant l’arrivée sur scène des italiens de SEVENTH VEIL. Heu.. heureusement que je connais leur musique car quand ils arrivent sur scène, si tu ne sais pas ce qu’ils jouent, tu peux avoir des inquiétudes ! Le look des musiciens passant du premier communiant au play-boy, du babos au métalleux peut laisser perplexe sur le style.

Mais bon, aux premières notes, le doute est levé. On est dans du hard sleaze avec une touche moderne. Et putain, c’est vraiment bien ! Je craque sur la voix du chanteur, et bien sûr le plus important, sur les mélodies.

Malgré la jeunesse du groupe, c’est bien en place et en live ça passe très bien. En plus, ils ont fait le déplacement depuis Vérone juste pour jouer et ils en profitent à fond. Bon pas trop, car leur show va être vraiment très très court ! Il faut dire aussi qu’ils n’ont qu’un EP à leur actif pour l’instant. En tout cas, SEVENTH VEIL, c’est une bien bonne découverte scénique. Et un groupe de plus à suivre.

Bon le temps de reprendre un peu des forces et de respirer le bon air de la montagne et je vais assister à un nouveau show des SISTER SIN. Ca faisait longtemps, lol !!

SISTER SIN C8

Ca part comme d’habitude avec SISTER SIN. Les musicos commencent l’intro pour l’arrivée de LIV. Et c’est parti ! Heu.. ou pas. Le batteur vient de niquer la pédale de la grosse caisse.. L’intermède se passe dans la bonne humeur et les musiciens pouvant utilisés leurs instruments improvisent. Heureusment qu’il y avait des groupes avant qui ont pu les dépanner !

Et c’est reparti ! Ou pas… Là, c’est l’ampli qui pose un petit problème. Mais bon, ça ne va pas durer et ça ne va surtout pas les perturber.

LIV est comme toujours incroyablement très présente, que ce soit avec ou sans casquette. Je la trouve plus souriante que lors de ses autres prestations. Bon, vous vous en tapez. Qu’est ce que je vous voulez que je vous dise, qu’elle chante toujours super bien et que c’est une putain de bête de scène ? Ben oui ! En plus aujourd’hui, elle fait un peu moins peur parce qu’elle n’a pas son bustier répulsif, vous savez le bustier à pointes ?!!!

SISTER SIN C1

 

SISTER SIN C10

Bon, je m’égare. Revenons à leur musique. La part belle est faite à “Black Lotus”, leur nouvel album sans oublier les classiques du groupe. On aura droit à un rappel.

Pas forcément de différence flagrante par rapport au show précédent. Je prends toujours une grande tarte même si ce soir je trouve que c’est un petit peu en dessous de leur prestation à Grenoble. Il faut dire que la scène du BDZ est quand même beaucoup plus petite ! Mais bon, ne gâchons pas notre plaisir car SISTER SIN en live, c’est quand même terrible !

Il se fait tard, c’est fini mais comme les fois précédentes, ils vont prendre le temps de venir signer leurs CD et faire des photos. Eh ouais, en plus de faire de la musique de qualité, ce sont des gens adorables !

Mon premier concert de l’année s’est bien passé, je suis content. De toute façon, au BDZ ça se passe toujours bien. Un grand merci à eux de continuer à faire passer des groupes de cette qualité et bien sûr de leur énorme gentillesse tant envers les musiciens que le public !

Un spécial thank aussi à Greg de Méga Productions (j’espère que tu as trouvé un magasin de musique sur la route de la Suisse pour remplacer le matos cassé..).

Allez, il est l’heure de reprendre la route. Et en plus, je ne vais pas être obligé de chaîner pour rentrer ! Encore une bonne nouvelle!

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Report de Steve *74

Tout le monde le sait, nous vivons à l’heure de la mondialisation où nos entreprises délocalisent à l’étranger pour le plus grand plaisir des asiatiques. Et bien maintenant, ce principe s’applique aussi à la musique. Si tu ne peux pas aller au Wacken le célèbre festival allemand, et bien il viendra à toi ! Il se délocalise lui-aussi à travers l’Europe pour une tournée de dix-sept dates dont une à Chambéry pour le Wacken Road Show.

Direction le Scarabée, c’est le nom de la salle – ça ne se rate pas ! Je ne connais cet endroit que de nom car je n’ai encore jamais mis les pieds là-bas. Grave erreur, car elle grande, bien aménagée avec une scène où les groupes peuvent bouger, amener des décors et du matos, mettre des backdrops… Dehors, on peut se garer facilement. En somme tout pour plaire ! Dommage que la programmation de cette salle soit si frileuse avec notre musique…

Grailknights 1

Pour débuter cette soirée marathon, les allemands de GRAILKNIGHTS. Et là, attention les yeux ! J’ai bien dis les yeux, car tout est dans le visuel, la musique venant bien après. Ils sont déguisés façon super-héros, avec de grandes capes, des visages peinturlurés de différentes couleurs suivants les héros (euh, les musiciens !). Imaginez Superman, Spiderman, Batman sur scène et jouant de la musique. Et bien GRAILKNIGHTS l’a fait en parodiant ces héros !

Le spectacle est permanent. Le chanteur prend des poses en écartant les bras ce qui fait un effet bœuf avec sa cape. Ils s’accroupissent en demandant au public de les imiter. Ca fait drôle de voir les premiers rangs du public comme ça ! Ceux de derrière apprécient la manoeuvre et sont tout contents car tout d’un coup, ils ont une vue dégagée de la scène !

Le délire continue avec l’arrivée d’un faux cheval, comme dans les cirques avec les clowns. Après s’être promené sur scène entre les musiciens, le faux cheval offrira un tonneau de cinq litres de bière à un heureux spectateur.

Et la musique me direz-vous ? Et bien, ils sont loin du death mélodique dans lequel ils sont catalogués. Pour le mélodique, je suis d’accord mais pour le death, je suis plus que sceptique. Du death comme ça, je suis prêt à en écouter tous les soirs, moi !

Non, GRAILKNIGHTS évolue plutôt dans un registre lorgnant vers le heavy mélodique avec des passages assez cool, des lignes de chant claires et accessibles à tous. Au détour d’un morceau, j’entends même un riff de JUDAS PRIEST, c’est dire ! Et puis un chanteur qui prend son accordéon, ce n’est pas très death, non ?!!

MAC DEATH, le chanteur s’exprime en français entre les morceaux. Bravo à lui, car j’apprends par JO de NIGHTMARE qu’il a spécialement appris certaines phrases pour se faire comprendre d’un public qui reste très francophone et assez peu anglophone, il faut le dire.

« Moonlit Masquerade » clôture ce show à la Marvel.

Alors, peut-être que GRAILKNIGHTS n’est pas le groupe de l’année mais ils ont une présence scénique improbable qui a captivé – ou interloqué – le public.

Jaded Heart 4

Après cette entrée en matière prometteuse, place à un autre groupe allemand : JADED HEART.

Il faut noter que l’intermède entre les groupes sera tout au long de la soirée court. Une batterie commune, des têtes d’amplis entassés les unes sur les autres, tout est pensé pour gagner du temps.

Mais revenons à JADED HEART. Dès le premier morceau, la messe est dite. Je suis en transe (napolitaine bien-sûr). Le son est excellent. Leur hard-rock mélodique me donne envie de monter aux rideaux (s’il y en avaient !). Le tatoué suédois JOHAN FAHLBERG assure un chant sans faille avec une voix puissante et de temps en temps plus rauque. Il est fait pour la scène, cet homme !

Malgré des changements de line-up assez importants, MICHAEL MULLER (le bassiste) restant le seul membre fondateur du combo, le groupe est hyper homogène. La machine allemande est lancée à pleine vitesse et plus rien ne pourra l’arrêter, à part malheureusement le timing de la soirée trop restrictif pour moi.

Dans ce style musical battu et rebattu par plein de formations, l’originalité n’est forcement de mise, mais les morceaux ont une âme. Ils évitent les pièges tendus et c’est joué avec une telle maestria !

Bon, vous l’avez compris, c’est LE groupe de la soirée. Ils ne viennent pas souvent nous voir alors la prochaine fois, ne les ratez sous aucun prétexte.

Nightmare 1

Le groupe suivant dans l’ordre de passage de ce soir est le régional de l’étape, j’ai nommé NIGHTMARE. Tout d’un coup les abords de la scène deviennent inaccessibles, les bras se tendent, le public crie. Je devine que la moitié de la salle a parcouru les cinquante kilomètres depuis Grenoble pour supporter leur groupe fétiche.

Pourtant ça commence mal. On n’entend presque rien durant tout le premier morceau. Le son est fouillis, le chant ressort avec un drôle d’effet et il y a trop de batterie. Heureusement, le sonorisateur qui a du finir par enlever ses boules Quies remet vite les choses en place.. A part pour MATT HASSELERGHS le guitariste dont les solos resteront inaudibles pendant tout le concert.

Musicalement, nous sommes loin du hard-rock mélodique de leurs débuts dans les années 80. Les guitaristes ont durci le tempo et les riffs. Les compos sont plus sombres, plus compliquées. Maintenant, le groupe flirte avec le power métal mais garde avec un chant typé année 80, une originalité qui est sa marque de fabrique.

JO AMORE le chanteur, fait participer ce public tout acquis à sa cause en échangeant avec lui entre les morceaux. Il remarque dans la foule JC JESS, un des anciens guitaristes du groupe et lui tend le micro pour chanter un bout de refrain.YVES CAMPION le bassiste, viendra lui-aussi lui dire bonjour. Ce même YVES nous fera un petit jeu de mot bien à lui en parlant de la date d’Oberhausen qui, si vous le dites vite, peut se dire Robert Hossein ! Bref, une bonne ambiance règne.

Devant un public conquis d’avance, le groupe joue sur du velours et déroule un set hyper efficace. Pour conclure ce show et rappeler les origines du groupe, « Holy diver » de DIO termine en beauté cette prestation.

Lacrimas 3

Place au groupe vedette de la soirée, les allemands de LACRIMAS PROFUNDERE. Tous les fans de NIGHTMARE ayant quittés la salle, je peux revenir tranquillement vers le devant de la scène.
D’entrée, le nouvel album « Antiadore » est mis en avant avec les deux premiers morceaux du set « Dead to me » suivi de « Remembrance song ». Une couleur musicale s’installe, une ambiance se crée pour un rock gothique mélancolique.

Evoluant à leurs débuts dans la mouvance doom/gothique, LACRIMAS PROFUNDERE se dirige, en 2004 avec l’album « Ave end », vers un rock gothique plus calme, plus apaisé, moins torturé et souvent comparé à HIM.

Nous sommes loin de la joie et des couleurs de GRAILKNIGHTS. Ici tout le monde est habillé en noir, l’ambiance est plus sombre, plus lancinante, plus dépressive.

Le timbre de voix du chanteur ROB VITACCA est grave et profond mais sait se montrer plus clair quand l’occasion se présente.

Pour pallier l’absence de clavier sur scène, c’est comme souvent le batteur qui envoie le séquenceur. Parties vitales pour eux et servant à créer l’atmosphère générale en live.

Un certain nombre de chroniqueurs de tous poils regrettent la musique distillée durant les premiers albums du groupe, la facilité des nouvelles compos et le peu d’originalité qu’elles dégagent. Et bien, pour rester poli, tant pis pour tous ces détracteurs. Moi, j’ai bien aimé ces morceaux ! Ils sont finalement faciles à écouter et surtout, ils ne sont pas gavants.

En revanche, le public n’adhère que moyennement à cette prestation. Ils veulent de l’adrénaline.

Sleekstain 1

Le taux de testostérone va vite remonter avec SLEEKSTAIN, le dernier groupe à l’affiche de ce soir. Ami lecteur, si tu as lu les reports de ce webzine tu connais déjà ces jeunes français. Devant un parterre de jeunes filles déchaînées, les hauts-savoyards déroulent, dans un registre hard rock/sleaze, un show maîtrisé de bout en bout.

Les tournées européennes avec CRASHDIET et STEEL PANTHER ont aguerri les musiciens. Ils ont gagné de la maturité et de l’expérience. En un mot comme en cent, le travail paye !

« My friend Jack », « Shoot », les morceaux s’enchaînent sans temps mort. Petite cerise sur le gâteau, ils interprètent ce soir un inédit, « Disgust » qui figurera sur le prochain album.

Après la traditionnelle reprise de JERRY LEE LEWIS « Great balls of fire », ils nous assènent un « Hard rain » de derrière les fagots.

Déjà plus de trois heures de musique mais pas de compassion ni de pitié pour nos oreilles. Ils achèvent le public avec un « Whole lotta Rosie » d’ AC/DC joué tambour battant.

SLEEKSTAIN est vraiment un groupe en pleine ascension. Ils marchent sur les traces de BLACKRAIN. A suivre.

En ce qui concerne le Wacken Road Show, cette idée de tournée est à creuser. A ré-éditer même ! Eh oui, tout le monde ne peut pas s’offrir le Wacken ou le Hellfest… Merci aux organisateurs d’avoir pris le risque d’organiser ce concert.

Long live Rock ‘n’ Roll !!!!

 

Live Report de STEVE 7.4

L’association Rock Brigade doit avoir comme devise le dicton populaire qui affirme que « l’appétit vient en mangeant ». Quatre jours après l’organisation de leur tout premier concert, ils remettent le couvert avec MANIGANCE et URGENT au Brin de Zinc de Chambéry.

Urgent 2

C’est le sympathique groupe grenoblois URGENT qui ouvre les hostilités ce soir avec « Root » un morceau de leur premier album. Le ton est donné, le répertoire sera du hard rock mélodique à tendance heavy.

Les morceaux sont assez typés 80’s avec de temps en temps des touches un peu plus actuelles. Ils peuvent aussi évoluer vers des titres plus speed comme « Twisted ». L’assise rythmique est sobre mais assure de bonnes bases aux deux guitaristes qui se répartissent équitablement les solos. Le chanteur chauffe le public avec une voix mélodique qui est plus dans un registre hard que heavy. Et comme à part un guitariste tout le monde, batteur compris, fait des chœurs, le chant y gagne en puissance.

Urgent 1

Le show est bien huilé car n’oublions pas qu’URGENT est une formation qui a de la bouteille, presque vingt-cinq ans de longévité. Durant toutes ces années seulement deux albums ont vu le jour, ce qui est peu…. Allez les gars un petit effort pour une nouvelle galette serait de bon ton. L’espoir est permis car ce soir le groupe va interpréter trois nouveaux titres.

YVAN le chanteur annonce un invité mystère, qui sera DIDIER de MANIGANCE, pour une reprise des PRETTY MAIDS « Red, hot and heavy » A priori DIDIER ne connait pas bien le morceau car il ne chante que sur les refrains, mais l’initiative est sympathique. C’est aussi un clin d’œil au passé et au titre honorifique que MANIGANCE a remporté aux trophées de Hard-Rock Magazine comme meilleur groupe français en 2003. En effet lors de cette cérémonie de remise des prix à La Locomotive de Paris, le groupe avait eu l’honneur de jouer « Future world » avec les musiciens de PRETTY MAIDS..

Urgent  & Didier 3

Le dernier morceau, pour la plus grande joie du public est encore une reprise, d’EUROPE cette fois…. Trois reprises sur dix titres, cela peut paraître beaucoup, alors on aime ou on n’aime pas le principe. Une bonne prestation qui laisse augurer des lendemains qui chantent.

Et maintenant, place à MANIGANCE. Pour ceux qui ne connaissent pas, la scène du Brin de Zinc n’est pas bien grande et caser six musiciens n’est pas chose facile surtout quand la batterie avec sa double grosse caisse squatte une bonne partie de la place. JEAN LAHARGUE, le clavier se retrouve coincé en fond de scène entre le mur, la batterie et les racks, il ne bougera pas de tout le concert. Heureusement qu’il ne pèse pas cent vingt kilos car sinon il ne pouvait jouer faute de place !!!

Manigance 1

Faire du métal chanté dans la langue de Molière à toujours été un sacerdoce. Encensé dans les années 80 avec TRUST et ensuite SORTILEGE, ADX, VULCAIN… le genre est par la suite retombé dans les oubliettes. Seuls quelques gardiens du temple ont continué à entretenir une flamme parfois vacillante.

Depuis 1997 et la démo « Signe de vie » les palois de MANIGANCE ont relevé le challenge et chantent eux aussi en français. Le débat sur le choix de la langue pose souvent question dans un contexte franco/français alors que par exemple nous écoutons RAMMSTEIN sans nous poser la question de savoir si l’anglais convient mieux que l’allemand.

Par contre comme le public pour une fois comprend les paroles, l’écriture des textes demande plus d’exigences et doit être plus travaillée, plus précise et laisser de côté les éternels clichés sexe, drogues, alcool et filles (n’est pas STEEL PANTHER qui veut). DIDIER se tire à merveilles de ces embûches avec des textes de qualité et évite les sujets racoleurs.

Manigance 3

C’est aussi un pari réussi car le groupe s’exporte, du moins par disques, à l’étranger en se classant dans les hits du Japon par exemple.

« Pur sang » en introduction, suivi de « Volte face » mettent tout de suite en avant le dernier album qui vient de sortir. Nous sommes en terre heavy power mélodique, qu’on se le dise.

Les morceaux s’enchaînent sans temps morts, ils sont longs et travaillés, faisant la part belle aux guitares avec de nombreux breaks et changements de rythmes. Tout au long du concert les guitares seront en avant, exit sur scène le côté prog’ de certains albums, le groupe est revenu à une musique plus directe, moins alambiquée, en un mot plus simple. Parfaite intégration  pour les deux petits nouveaux, le bassiste STEPHANE LACOUDE et le batteur GUILLAUME RODRIGUEZ qui a un jeu de batterie remarquable et remarqué par certains.

Le son c’est à noter est puissant mais reste très bon.

FRANCOIS et BRUNO, les deux guitaristes bougent bien et occupent très souvent le devant de la scène, un peu au détriment de DIDIER DELSAUX, le chanteur qui se retrouve parfois en retrait.

Manigance 4

« Les fleurs du mal » chanté avec seulement le clavier est à mon avis le seul moment un peu faible du concert. En étant du genre pénible, j’ai trouvé le chant un peu forcé avec une voix paraissant fatiguée, mais sur les autres morceaux cette faiblesse passagère ne se fera plus sentir.

Le décoiffant « Ultime Atome », remet tout de suite les pendules à l’heure. Sur ce morceau du dernier album le clavier, qui je vous le rappelle, ne peut toujours pas bouger, va chanter avec une voix death sur les refrains lorsque DIDIER lui tend le micro. Je vous rassure cela est très court et ce passage growl s’inscrit bien dans l’esprit du morceau. Ils n’ont pas viré leur cuti et changer de style, Ouf !!!

Pendant le rappel, «Dernier hommage» un vent de folie gagne le groupe, FRANCOIS MERLE descend de scène pour aller jouer à côté d’une des rares filles (est-ce vraiment un hasard ??? ) présentes ce soir dans la salle. Ensuite c’est au tour de DIDIER d’aller dire bonjour au public et plus précisément à YVAN, le chanteur d’URGENT qui manifestement est fan de MANIGANCE et le montre avec son T-Shirt. GUILLAUME, derrière sa batterie finit le morceau debout … Le clavier lui est toujours puni dans son coin !!!… et participe à la fête de loin….

Manigance 2

Une partie des fans chantent les refrains avec ferveur pour la plus grande joie des musiciens qui affichent des sourires de plaisir et de connivence avec le public.

Malgré un emploi du temps serré, les musiciens resteront dans la salle pour dédicacer photos, CDs et parler avec les fans.

Je finirais ce report comme je l’ai commencé, par un dicton que j’adresse à Rock Brigade « jamais deux sans trois ». Alors à quand le prochain concert ???

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Et pour finir deux vidéos de l’ami MANINROCK !!!

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Ca faisait longtemps, voire trop longtemps, que je n’avais pas été dire bonjour à mes copains du Brin de Zinc, moi ! Donc direction Barberaz pour une soirée placée sous le signe du hard-rock qui glam !

Et trop fort, je suis non seulement à l’heure mais même en avance. Eh eh !

 

monkey bizness 1-

Je ne voulais pas manquer le premier groupe les MONKEY BIZNESS parce que j’avais bien apprécié leur album, même si à vrai dire, je ne suis pas trop capable de mettre un style dessus. En plus, ce soir, c’est la première fois qu’ils remontent sur scène depuis deux ans !

Et c’est parti !… Et moi je suis toujours dans la daube pour vous décrire leur style musical ! On va dire, comme ils le décrivent eux-même, du glam-rock hard-rock. Surprenant quand on les voit car leur look ne fait pas, au premier coup d’oeil, penser à un groupe de sleaze ! En plus, je trouve que le chanteur a plus des faux airs au chanteur des MIDNIGHT OIL qu’à MICHAEL MONROE ! Bon, assez parlé chiffons !

Musicalement, leurs morceaux sont encore plus sympas en live. Perso, il y a trois de leurs morceaux que je trouve vraiment excellents et qui me restent en tête. Le chanteur est très joueur avec le public et le batteur assure grave. Au final, bien qu’ils n’aient pas joué depuis un certain temps, le show est assez carré.

Bref, prestation sympa pour ce début de soirée.

Allez, juste le temps de prendre un petit peu l’air pour se rafraîchir car à l’intérieur, il fait quand même très chaud. Ce qui donne le prétexte à certains de goûter les innombrables bières proposées au bar !

 RAKEL TRAXX FIVE

“Mesdames et messieurs, ils n’avaient pas besoin de nous amener le soleil, on l’avait déjà, voici venir en provenance directe de la Canebière et de la Bonne-Mère, les glameurs à l’accent du soleil, j’ai nommé les RAKEL TRAAAAAXX !!”

Et comme d’hab’, les RAKEL sur scène, ça envoie ! Ca faisait grosso modo un an que je ne les avais pas vus en live et je ne vais pas regretté d’être venus ce soir car : premièrement, leur progression est flagrante – leur prestation a encore augmenté d’un bon cran – et deuxièmement, on va avoir droit à trois nouveaux morceaux qui perso me donnent vraiment envie d’entendre le reste de leur prochain album !

Les RAKEL TRAXX sont toujours contents de venir dans notre région car ils ont pas mal de potes et de fans par ici. Du coup, l’ambiance est joyeuse et le public reprend les refrains.

On va droit, bien sûr, à un petit cover qui va encore enflammer la salle.. Eh oui, rien de tel qu’un petit “I wanna rock” de TWISTED SISTER pour mettre le feu !

 RAKEL TRAXX FOUR

Le son ce soir est très bon et les morceaux sont particulièrement bien mis en valeur.

A la fin du show, une surprise attend le batteur quand le tout le monde se met à lui chanter un Happy Birthday. A l’inverse des groupes qui lancent leurs T-shirts au public, c’est lui qui reçoit un T-shirt en cadeau de la part de Cyril, le sympathique gérant du magasin ROCK AZYLUM – 5 rue Sermorens à Voiron. Euh non, ce n’est pas une pub déguisée ! C’est juste un clin d’oeil de Ti-Rickou à ce personnage hors-normes et passionné… Qui plus est, est le manager du groupe !

Bref, le concert se termine avec la séquence émotion. Eh oui, messieurs dames, les glameurs ont du coeur ! Un épisode qui clôture en beauté cette soirée.

RAKEL TRAXX est vraiment un groupe à voir en live dès que vous avez l’occasion.

Bon, moi j’espère qu’ils vont bientôt repasser car il y a une marseillaise bien sympa qui m’a dit que la prochaine fois elle viendrait avec toutes ses copines danseuses (à lire avec l’accent marseillais !). Voilà le meilleur moyen marketing de faire venir 400 garçons dans leurs concerts !

Quoi chérie ? j’ai rien dit, moi ! C’est elle-euh !

 

Encore une fois, une soirée comme je les aime au Brin de Zinc !

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ET POUR FINIR, QUELQUES PETITES VIDEOS DE TI-RICKOU


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