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DANCE LAURY DANCE

Report de Seb 747

Ce soir, j’ai décidé d’être généreux avec ma chérie. En effet, plutôt que de m’installer sur le canapé une bière dans une main et des chips dans l’autre pour regarder le match de l’Euro 2016, j’ai décidé en mon âme et conscience de lui céder la place. Je sais, ma bonté me perdra. Que voulez-vous, c’est ça être magnanime !! Aïe ! Non, chérie, pas la tête !

Donc direction le Brin de Zinc pour aller voir nos cousins québécois de DANCE LAURY DANCE, et les valses… heu… les viennois de FLAYED (Je sais, elle était facile, celle-là).

Après avoir bravé les éléments, j’arrive sur les lieux et je constate que, comme je le prévoyais, trop peu de gens (pour l’instant) ont fait le déplacement, les grenoblois, stéphanois et lyonnais préférant sûrement se déplacer près de chez eux. Cool pour moi… mais pas si cool pour nos amis canadiens. Tabarnak !!

Le temps de papoter un peu avec les copains et j’entre dans la salle. Le manager de DLD me salue et ça me fait plaisir de voir qu’on commence à être connus. Qui a dit comme le loup blanc ? TI-RICKOU, je t’ai reconnu !!

Ce soir, les copines sont peu présentes et la salle est composée majoritairement de chevelus. C’est normal, ce n’est pas une soirée glam rock et ce ne sont ni RIFF RAFF de SLEEKSTAIN ni SWAN de BLACKRAIN qui sont annoncés. Là, avec DANCE LAURY DANCE on est dans du vrai rock d’hommes. Bref, qu’à cela ne tienne, on est là pour les groupes, pas pour les filles !!! Tu as vu chérie ? Je te l’avais bien dit que je n’allais pas aux concerts rien que pour voir des nanas sympas. Aïe !!

Malheureusement, et c’est récurent depuis quelques temps au BDZ, les lumières sont très sombres ce qui ne facilite pas la tâche pour les photos. Et en plus, la machine à fog est de retour !! Quelle poisse ! On est à Chambéry ici, pas à Londres !

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DANCE LAURY DANCE

Cette fois-ci, contrairement à l’automne dernier, c’est DANCE LAURY DANCE qui débute. Il faut dire aussi que FLAYED commence à être reconnu à force de tourner dans la région et de sortir des albums de qualité. Il est évident que pour un groupe de canadiens, c’est beaucoup plus difficile de se faire connaître en Europe et en France. Mais bon, DANCE LAURY DANCE a tout de même réussi à décrocher une place au Metal corner du Hellfest cette année. Alors qui sait, peut-être est-ce l’année de la consécration pour eux ?

Mais trêve de plaisanterie, même si avec nos amis québécois la rigolade est toujours de la partie, revenons-en à la musique, car c’est bien de ça dont il est question aujourd’hui.

SAVAGE PHIL à la guitare, SEB “HARRY” à la basse et ALEX “LAP” derrière ses fûts font le piquet en attendant l’arrivée imminente de MAX LEMIRE. Le chanteur déboule sur scène à la bourre, habillé dans un jean tout déchiré, faisant apparaître ses genoux et un vieux T-shirt à l’effigie de BON SCOTT tout destroy lui aussi. Bref, on voit bien un certain nombre de ses tatouages !

En retard ? Qu’à cela ne tienne, les québécois attaquent pieds au plancher. Et là, grosse constatation, ils sont survoltés !!

C’est du grand DANCE LAURY DANCE auquel nous allons avoir droit ce soir.

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DANCE LAURY DANCE

Après un “The Hammer & the Nail” très puissant, c’est sur “Montreal Hookers” tiré de l’album “Out with Rockers” qui date de 2009, que le public décolle et se prend une bonne petite claque. Ça fait du bien par ou ça passe !

MAX nous annonce qu’ils viennent du Canada et qu’ils sont là pour faire la fête et boire des bières. Ils sont donc là pour “le Party” (dixit dans le texte). En voilà un autre titre qui déménage ! Ils nous font vraiment la fête. Un souffle rock’n’roll transperce la salle. C’est démentiel !!!

Les titres s’enchaînent et MAX est toujours en train de plaisanter entre chaque morceau. Le public lui mange dans la main. “Austin Tx” nous est envoyé directement en pleine tronche suivi d’un “Wilder Than I Am” qui est délivré avec une puissance sans commune mesure.

« Un titre qui parle de quoi déjà ? Ah oui, de gâteries ! », nous informe MAX (enfin… il a été un peu plus explicite, mais comme dirait mon ami STEVE*74 :”le respect des bonnes mœurs”…).

Evidemment chez les DLD, les paroles « c’est un peu niaiseux » comme ils disent. En tout cas ce soir, ils se sentent comme à la maison. Et même si le public est moins nombreux que lorsqu’ils jouent au Canada, ils nous décoiffent ! Mieux encore que cet automne lors de leur deuxième tournée européenne. Ils semblent prendre un véritable plaisir à être revenus chez nous ! Ils ont la banane et nous avec.

SAVAGE PHIL nous dégote des riffs à décorner les bœufs, tandis que HARRY est déchaîné sur sa basse, faisant régulièrement du slapping. LAP lui, derrière ses camarades frappe en rythme ses fûts. L’osmose entre les quatre musiciens est bien présente, on sent le vécu de ce groupe et sa joie de jouer ensemble.

Après “Hell’s Rock’n’Rollers” envoyé comme un taureau dans l’arène et un “Killer Shark” à exploser nos tympans, c’est à un inédit, tout droit sorti de leur dernier EP auquel nous avons droit. « Spécialement enregistré pour vous les européens et jamais joué ici à Chambéry ! Enjouez Mamanbaiseurs ! (comprenez « Enjoy Motherfuckers !», nous dit MAX tout sourire.

“Too Bad” déboule dans les enceintes du Brin de Zinc et tout le monde crie plus fort que son voisin. La détermination des musiciens ne baisse pas une seule minute. Pas de répit, c’est cash, direct ! On en prend plein la face !

Les titres des albums de DANCE LAURY DANCE défilent. De “We don’t Fuck Around”, à “Living for the Roll” pour finir sur un “Sex Wolf” de toute beauté, le groupe a tout donner. Ils sont éreintés. Il y a même eu des pogos et un stage diving (même si la scène n’est pas spécialement idéale pour ce genre de pratique) ! C’est dire si l’ambiance était hot ! Crisse de viarge !

FLAYED 6

FLAYED

Du coup, c’est tout en sueur qu’ils laissent la place aux locaux (si l’on peut dire) de FLAYED. Quasiment pas de temps mort. Ils ont juste le temps de changer les cymbales sur la batterie et de se faire prendre en photo sur scène avec des nanas que FLAYED attaque.

Malheureusement, la salle s’est bien vidée après la fin du set de DLD et c’est dans un BDZ presque vide que JU et RICO aux guitares, CHARLY à la basse, JP à la batterie, RAFINET aux claviers et RENATO au chant entament “Superhero” le premier morceau de leur setlist. RENATO est sans son marcel blanc préférant arborer un T-Shirt noir du plus bel effet. Shocking dans la salle ! « Mais ça, c’est moderne mon chéri !! J’adoooooorrrrrrrreeeeee !!! », comme dirait une certaine CHRISTINA C. œuvrant sur M6 (Oui, je sais je regarde trop la télé. C’est pour me désintoxiquer que je vais aux concerts, lol !).

Heureusement, dès les premières notes, le public revient en masse devant la scène. Enfin, pas complètement puisque un grand vide face à RENATO s’est créé. Sympa ça, je vais pouvoir faire de belles photos. Oui ben, faut le dire vite, car dès le début de “Release The Fever” joué à 200 à l’heure, les spectateurs encore présents se déchaînent !! Du coup, je vais me planquer sur les côtés, c’est moins risqué !

FLAYED 9

FLAYED

Que d’énergie déployée ce soir. Cela doit faire au moins la troisième fois que je vois FLAYED sur scène, et je ne les avais jamais vus jouer avec autant de ferveur. Il est vrai qu’après la prestation que nous on délivrée les DLD, il valait mieux ne pas s’endormir sur ses lauriers !

Quand “Stanced” se termine, RENATO remercie le public d’être venu si nombreux ce lundi soir. « Faites du bruit !! », qu’il nous dit. Et les spectateurs ne se font pas prier. Toute la salle hurle son bonheur ! Ça en fait du chahut pour un début de semaine.

Après un “Old Manners” bien sympa, c’est sur “Eleven” qu’ils envoient la sauce. Quel groove ! Du blues dégorge de ce titre. La basse, tantôt hard, tantôt groovy, tenue par l’impressionnant CHARLY et la batterie de JP donnent le rythme du morceau. Vraiment très intéressant.

En plus ce soir, le son est bon au Brin de Zinc, et ça, ça fait toute la différence. N’est-ce pas TI-RICKOU ?

Riffs et larsen sont de sortie pour “Novel” et “Unfairly”. Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie, l’un balançant ses morceaux au-devant des spectateurs, jouant avec sa guitare au-dessus d’eux, l’autre s’agenouillant vers son ampli afin de sortir des sons distordus. Les sonorités chaudes et les rythmes agités de FLAYED débordent d’intensité ce soir. RENATO est, comme à son habitude, tout sourire et s’avance sur le devant de la scène, grimpant sur les retours pour être au plus près de son public. L’organiste RAFINET est à fond sur ses touches qu’il martyrise littéralement. D’ailleurs son orgue n’a eu de cesse de geindre tout le long du set !

Cependant, comme leurs morceaux sont un peu longs et qu’il commence à se faire tard, ils doivent couper pas mal de titres de leur setlist initiale. Bah, rien de bien inquiétant puisque les rockeurs ici présents leur font la fête ! Et c’est donc sur un “Monster Man” que ce termine ce concert intensif.

Bon sang, quelle soirée ! Et dire qu’il y en a qui sont restés devant leur télé à regarder un match de foot ! Quelle erreur, ils ont raté quelque chose ce soir.

Le temps de féliciter les musiciens pour leur prestation, de dire au revoir à DLD, d’apprendre par SAVAGE PHIL qu’ils ont prévu de revenir nous voir l’an prochain et je rentre sous un déluge de pluie très sonore.

Qu’à cela ne tienne, un bon “Hellalujah Rock ‘n’ Roll” à fond dans ma Sebmobile et me voilà de retour à la maison. T’as vu chérie ? Je peux te laisser la télé de temps en temps ? Aïe ! Mais qu’est-ce que j’ai dit encore ?!?!?!

FLAYED 4

FLAYED

MON BILAN

DANCE LAURY DANCE, c’est vraiment le groupe à suivre. Ils ont envoyé du bois… comme à leur habitude ! J’espère sincèrement que leur notoriété va dépasser le continent américain. Et en plus, ils sont super sympas et même si je n’ai pas fait québécois en seconde langue, on est arrivé à se comprendre.

FLAYED a été une grosse surprise pour moi. Je ne les avais jamais vus aussi déchaînés. Je retournerai volontiers les voir.

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SLEEKSTAIN

Report by SEB 747

Après VANDENPLAS à Barberaz, IRON BASTARDS à Hauteville- sur-fier, direction le Brise-Glace d’Annecy pour aller à la rencontre de SLEEKSTAIN pour un super concert… gratuit !.

C’est dans une ambiance club que je vais les retrouver – ce qui, à mon avis, leur convient beaucoup mieux.

En première partie, c’est un groupe venu de Lyon s’appelant DOWN TO THE BUNKER. Et comme pour faire mon Ti-Rickou, je ne fais aucune recherche sur le groupe, histoire de ne pas me laisser influencer et risquer d’être déçu par la suite. Et puis, étant donné le plat principal de ce soir, à vrai dire je ne m’inquiète pas trop !

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DOWN TO THE BUNKER

Dès mon arrivée sur les lieux, je constate que la salle est bien pleine. J’aperçois dans le public les membres de SLEEKSTAIN. Ce respect pour les musiciens qui ouvrent pour eux n’est pas courant et je trouve que c’est une belle leçon de savoir-vivre musical.

Les musiciens de DTB sont très concentrés sur leurs instruments et musicalement on ressent un peu de grunge mélangé à du groove métal. Tout de suite, j’ai pensé à du DOWN pour la musique dans son ensemble avec une pointe de PANTERA, bref, du PHIL ANSELMO, quoi ! En plus, ils ont un chanteur qui a parfois le timbre de CHRIS CORNELL de SOUNDGARDEN. Dans le genre, c’est pas mal quand même.

Les guitaristes s’en donnent à cœur joie. Ils sont contents d’être là ce soir car même s’ils sont très focalisés sur leurs instruments, ils ont quand même le sourire.

L’un d’eux joue avec un bottleneck et le pied de micro, faisant des larsens contrôlés. Quant au batteur, il frappe sur les fûts avec un bon feeling en connexion avec le bassiste qui groove et fait ronfler son instrument. Ils sont hyper concentrés et ils ont un sacré matériel mais ça ne fait pas tout, malheureusement.

Car, même si techniquement les membres de DTB sont relativement doués, la sauce ne prend pas. Ca ne décolle pas. La hargne de ce style musical manque royalement à ce groupe et le chant reste un peu trop en retenue… si ce n’est sur le dernier morceau où la colère remonte enfin.

En tous cas, les gens présents ce soir semblent bien apprécier le show… Et c’est bien ce qui compte, non ?

Petite évacuation de la salle pour permettre aux SLEEKSTAIN de se préparer. J’en profite donc pour aller me désaltérer au bar et discuter à bâtons rompus avec les copains.

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SLEEKSTAIN

Les premiers accords commencent et c’est le début du show SLEEKSTAIN. D’un seul coup, une horde de filles en furie prend possession du devant de la scène. Un mur féminin quasiment infranchissable s’est formé. Ouais ben pour les photos, ça risque d’être compliqué !

Faisant fi du danger potentiel qui m’attend, je me faufile, ni vu ni connu, entre ces demoiselles. Je vais donc devoir faire mes photos entouré de jolies filles. Mais que ne ferais-je pas pour vous faire un report ! C’est mon ami Ti-Rickou qui va être jaloux ! Lol.

C’est sur “Mama’s Dead Body”, un inédit, que démarre SLEEKSTAIN. Et tout de suite le show prend forme. On démarre sur les chapeaux de roues. BENJI à la guitare se lâche enfin, n’hésitant plus à prendre les chœurs et à se frotter au public avec sa guitare en main. Il a pris de l’assurance par rapport à la dernière fois où je l’ai vu. Il a trouvé sa place au sein du groupe et c’est une bonne nouvelle !

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SLEEKSTAIN

VANNS le batteur, frappe comme un dément sur la batterie, atomisant la salle. DEG fait tourner sa basse et fait vibrer la salle entière, prenant part comme à son habitude à une partie des chœurs. RYFF RAFF fait le show à lui tout seul, il ne tient déjà plus en place ! Ils sont tous à fond, c’est trop bon !

« Baaaaaaaaabbbbbbbbbyyyyyyyy !!! It’s time to ROCK !!! » hurle RYFF dans son micro. Et voilà que les pogos se déclenchent. Même les petites nanas s’en mêlent. Moi qui pensait jouer au chevalier servant, me voilà pris au dépourvu !!

Chouette, encore un nouveau titre complètement inédit “Dead Scared”. Trop cool. Il faut dire que les titres de l’album “Hard” datent tout de même d’il y a trois ans et que sur scène ils sont archi-rodés.

Méprisant les risques – il est déjà tombé plusieurs fois – RYFF RAFF n’hésite pas à faire le spectacle, déambulant sur toute la longueur de la scène comme un possédé. Ça c’est un frontman ! Ses camarades l’imiteront aussi, mais il est vrai que toute l’attention se porte sur lui. Il en fait des tonnes et ceux qui n’ont jamais vu SLEEKSTAIN sur scène (honte à eux !) en prennent pour leur grade.

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SLEEKSTAIN

De la reprise des STEPPENWOLF jusqu’aux sempiternels “Call Me God” et “Shoot”, les titres s’enchaînent les uns derrière les autres. On a même eu droit à un autre inédit (il me semble).

L’ambiance est chaude, voire brûlante. La sueur se lit sur les visages et pas que. Autant chez les musiciens que chez les spectateurs, la transpiration déborde. Je me dis que peut-être certaines copines enlèveront leur haut… Malheureusement pour moi, elles ne le feront pas. Sniff !!

Le set touchant à sa fin, RYFF RAFF nous rappelle combien ils sont contents de jouer à la maison, d’autant plus que dorénavant, ils répètent en ce lieu.

Arrive le dernier morceau, une reprise du Lord LEMMY KILLMISTER : “Ace of Spades”. Et là, RYFF se lâche complètement, il se donne enfin à la foule – qui n’attendait que ça – en allant pogoter au milieu d’elle. Puis il décide de slammer sur les métalleux présent ce soir se laissant porter jusqu’au milieu de la salle pour revenir sur la scène.

Trop fort ! Pour moi, il incarne à lui seul la définition d’un véritable frontman.

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SLEEKSTAIN

Bilan de la soirée :
aucun blessé (c’était limite avec tous les pogos) et aucun mort – même pas moi, et pourtant avec les filles déchaînées devant la scène, j’ai joué ma vie, lol !

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IRON BASTARDS

Report by Seb 747

Ce soir, un choix difficile s’impose à moi : soit je reste chez moi pour regarder la finale de The Voice, ou celle de l’Eurovision (je suis calé en télé !) ou je me rends à Hauteville-sur-Fier voir les IRON BASTARDS et TRY AGAIN en concert. Bon, vous l’aurez vite compris, le choix est vite fait ! Je préfère aller écouter du bon rock ‘n’ roll, plutôt que d’essayer de comprendre comment les votes pour élire le gagnant ou la gagnante de ces différents concours fonctionnent.

En plus, pour moi, ça sera une triple première, vu que je n’ai jamais eu l’occasion de voir ces groupes en concert, ni de mettre les pieds dans ce bar.

Ce coup-ci, j’arrive bien en avance et trouve facilement le lieu. Pas de problème pour se garer, les gens vous souhaitent une bonne journée… Malheureusement pour les organisateurs, il n’y a pas foule ce soir, et c’est bien dommage parce que l’affiche est très intéressante. Bah, c’est pas plus mal, comme ça je n’aurais pas de problèmes pour prendre des photos !

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TRY AGAIN

Petit bonjour aux copains qui ont décidé de faire ce concert, et je constate que nous sommes encore à la maternelle, les musiciens de TRY AGAIN chahutant bruyamment avant le début de leur set. Décidément, pas moyen d’être sérieux ici ! lol !

Comme nous sommes dans un bar, il n’y a malheureusement pas de scène, les musiciens jouant à même le sol sur un carrelage blanc.

Ca y est, les hostilités démarrent avec TRY AGAIN. Avec eux, comme je m’en étais douté un petit peu juste avant en les voyant faire les cons, nous sommes dans du punk festif avec une petit pointe de hardcore et de métal. Les chansons sont en français et ce n’est que de la déconnade.  Il y a du SUM 41 dans l’attitude, du SICK OF IT ALL dans le revendicatif, et du GREEN DAY dans le chant. Le tout mixé avec tous les groupes de grind que vous pouvez imaginez. Qu’est-ce que ça déménage !!

Tiens devant le bassiste et le guitariste se trouve des boîtes de Chocapic ! Etrange… En fait non, c’est que durant le titre “Yes I Like Tose”, le refrain parle de ces fameuses céréales. Le morceau commence et dès le début du refrain qui fait « J’ai plus de lait pour mettre sur mes Chocapic !!! » les deux hurluberlus à cordes jettent le contenu des boîtes. Résultat, il y en a partout, on glisse sur le carrelage, c’est vraiment fun. Pas de prise de tête, tout à donf.

Un petit garçon de cinq-six qui s’éclate depuis le début du concert, vient faire du hair guitar avec les musiciens. Vraiment cool cette soirée, la relève est bien présente !

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TRY AGAIN

Les titres s’enchaînent les uns derrières les autres. De “Guerrier de l’espace” en passant par “Bébé congèle” ou “J’suis un connard”, on ne fait que se fendre la gueule. Le chanteur RICO BRUTASSE (oui, ça ne s’invente pas… ou plutôt si !!!) s’agite dans tous les sens, hurle dans son micro à s’en péter les cordes vocales tout en restant mélodique et revendicatif… Même si par moments des growls se font entendre ! Heureusement, ils sont sporadiques.

Le bassiste, jouant sur une basse à cinq cordes, est à fond dedans finissant le concert torse nu. Le gratteux lui, reste très discret. Il faut dire que c’est un peu son anniversaire et je pense qu’il se méfie des blagues de ses petits camarades. Quant au batteur, gérant la setlist sur son portable (génération 2.0 oblige) il attaque sans pitié ses fûts comme un vrai punk, vite et sans finesse. Normal quoi !

C’est déjà la fin et malgré le peu de personnes présentes ce soir, ils se sont donnés à fond. Je retournerai les voir, c’est sûr.

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IRON BASTARDS

Après avoir nettoyé le sol, les TRY AGAIN font la place à IRON BASTARDS. Les strasbourgeois venant faire quelques concerts dans la région, je me réjouis d’avance de les voir étant donné toutes les bonnes critiques que j’ai entendu à leur sujet.

Et là, je ne suis pas déçu. Petits fils de MOTORHEAD, c’est dans un autre registre qu’ils évoluent. « Ca déchire ! » comme diraient certains. Rickenbaker en mains, le bassiste chanteur DAVID BOUR démontre avec puissance ses talents. LEMMY est ressuscité !!! Alléluia !!!

L’esprit de PHILTY “Animal” TAYLOR s’est emparé du batteur ANTHONY MEYER. Il cogne fort sur ses peaux et sue comme un bœuf. Le guitariste DAVID SEMLER à des faux airs de BRIAN ROBERTSON, il est aussi discret qu’efficace. : il enchaîne les riffs. J’ai comme l’impression que les musiciens sont hantés par les fantômes de MOTORHEAD. Bref que du bon, surtout si vous aimez ces derniers, ce qui est mon cas.

IRON BASTARDS

Seul petit bémol, mais juste histoire de critiquer, l’influence du groupe est un peu trop présente et cela pourrait leur nuire à force. Mais de ça, les spectateurs assidus n’en ont cure ! Ils sont pour et notamment le petit bonhomme de tout à l’heure qui saute et court de partout. Il fait le show à lui tout seul, volant un peu la vedette aux musiciens. Mais ce n’est pas grave, eux jouent et s’en tamponnent le coquillard. Ils sont venus pour faire du rock et c’est ce qu’ils font.

Première interlude dans le set et nous avons droit à une cover. Mais pas de qui vous pensez… pas tout de suite. Mais une des STRAY CATS, version IRON BASTARDS bien-sûr. Qu’est-ce que ça joue bien ! Ca rock !

IRON BASTARDS continue sur sa lancée et le train est en marche. Le public en prend plein les oreilles. Normal car avec des titres tel que “Boogie Woogie Violence”, “Jungle Speed” ou encore “Dr Reason”, il y a de quoi déboucher nos cages à miel !

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IRON BASTARDS

Quelques morceaux plus tard, un problème de basse survient. Solidarité des musiciens oblige, le bassiste des TRY AGAIN prête volontiers la sienne. Petites discussions entre bassistes pendant le changement de basse et on repart de plus belle. Malgré la difficulté de jouer sur une cinq cordes pour DAVID.

Nous voilà déjà au dernier morceau et c’est un inédit auquel nous avons droit à la fin, juste avant un morceau honneur au bandit mexicain PANCHO VILLA.

Concert fini ? Non, bien sûr, pas sans la cover de MOTORHEAD ! C’est donc sur un “Ace of Spades” de folie que se termine cette soirée.

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IRON BASTARDS

Bilan de la soirée

TRY AGAIN : un excellent groupe de punk festif. Si vous avez l’occasion de les voir et que les growls de temps en temps ne vous font pas peur, n’hésitez pas une seconde.

IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD. Là aussi, croyez-moi sur parole, si vous aimez MOTORHEAD, ne les ratez sous aucun prétexte, vous ne serez pas déçu. Moi, je retournerai les voir, c’est sûr !

Re-bilan : J’ai enfin compris pourquoi les Chocapic, c’est dangereux, Lol !

 

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WIZZÖ

Ce soir, c’est une double première car c’est la première fois que je vais voir un concert à Chalon-sur-Saône et que c’est aussi la première fois que je vais à une convention tattoo. Eh oui !

cyril - rock azylum

CYRIL CAILLAT – ROCK AZYLUM (Voiron)

Heu non, je ne viens pas pour me faire tatouer un poney et encore moins “tribute bands forever” sur le bras, je suis là parce que les organisateurs ont eu la très bonne idée de faire passer un groupe de funkin’ rock’n’roll qui m’avait mis une grosse tarte au Baracat’, je veux bien-sûr parler de WIZZÖ ! Et donc, je n’ai pas pu résister !

Arrivé sur place, je me rends compte que c’est comme pour un rassemblement motos, il y a des stands de fringues, de merch”, des concerts of course, un striptease burlesque, des bikers. C’est comme un rassemblement de MC, je vous dis et c’est normal puisque c’est organisé par le MC local. Du coup, à part les rangées de tatoueurs, je ne suis pas en terrain inconnu.

Pendant le concours du meilleur tatouage du salon, je vais faire un tour sur le stand de mon pote Cyril de Rock Azylum, Je vous l’avais bien dit que je n’étais pas perdu !

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CHERRY STONE

Le temps de papoter un peu, d’aller manger un bout et de tomber sur les WIZZÖ qui prennent eux-aussi des forces avant de jouer et c’est l’heure pour CHERRY STONE, groupe de Reims – et autre raison de ma venue ce soir – de monter sur scène.

Les CHERRY STONE font dans un mélange classic-hard avec des influences LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH, DEEP PURPLE avec une touche métal moderne. Ca donne méga bien ! En plus, j’aime vraiment la voix du chanteur et leurs compos sont très bonnes. Ils ne sont pas gênés par le fait d’être sur une grande scène. J’apprécie vraiment leur set. Je suis content de les découvrir car je suis sûr que c’est un groupe avec un gros potentiel.

Perso, j’adore découvrir de jeunes groupes… surtout quand ça joue comme ça ! Après bien-sûr, il leur faut faire encore pas mal de concerts mais en tout cas, je suis impatient qu’ils nous sortent un album ! Bien bon début de soirée.

Je profite de la pause pour faire un tour et dire bonjour à un copain. Heu oui, chérie, il a un stand de CD ! Non, je n’étais pas au courant qu’il était là ! Comment ça, tu veux que je te laisse ma CB ?!!! Même pas juste !

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zombieBon, deux trois CD en plus dans ma collection et c’est le moment du show burlesque. Oui chérie, elle se déshabille la dame. Mais avec humour et sans vulgarité.

Tiens, c’est bizarre, ça attire du monde ! Même des zombies sont là !! Cool, j’adore ! Il se passe toujours quelque chose ! Trop bien !

Allez, un petit tour pour être sûr que je n’ai pas loupé un T-Shirt cool et c’est au tour de WIZZÖ de rentrer sur scène afin de clôturer cette soirée.

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WIZZÖ

Et c’est parti ! WIZZÖ attaque sur les chapeaux de roue avec “Full speed” avec une putain d’énergie et une pure folie.

Tout de suite, ils vont profiter de cette grande scène avec avancée dans le public. Ils sont partout.

Les morceaux s’enchaînent “Lover”, “Dr Destroyer”. Leur boogie funkin’ rock est fait pour cette scène !

Le chanteur est déchaîné, il descend de scène, va au bar, monte sur les tables, sur le bar, va au contact du public. Les stands se vident. Les bikers, les tatoués, tout le monde se rapproche. Il se passe vraiment un truc !

Les morceaux de WIZZÖ sont des aimants et sur scène, c’est vraiment grand. Comme la dernière fois, ils vont nous faire “Sister Moon” de GOTTHARD et comme la dernière fois j’adore leur version.

Bon, bien sûr, ils n’oublient pas leurs propres brûlots ; “Hellraiser” est une putain de bombe atomique à effet dévastateur sur les cervicales !

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WIZZÖ

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WIZZÖ

Le chanteur est de plus en plus déchaîné, il nous la joue JOE HELL d’AIRBOURNE ! Il grimpe sur la structure métallique et fait des sauts de barge ! 

Le reste du groupe ne reste pas non plus dans leurs coins. C’est une énorme prestation scénique, fun et rock’n’roll à laquelle on a droit ce soir !

Bon, ils ne veulent pas s’arrêter mais le salon ferme, on leur accorde donc un dernier morceau, un petit “Born to raise Hell” en hommage à LEMMY mais toujours à la sauce WIZZÖ.

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WIZZÖ

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WIZZÖ

La lumière s’éteint. Le son est coupé et c’est vraiment terminé.

Ouah, je suis vraiment sur le cul !! 

Enorme prestation de WIZZÖ et je pèse mes mots. Mais bon, ce n’est pas pour rien que BLAINE CARTWRIGHT de NASHVILLE PUSSY est un de leur plus grand fan (il porte d’ailleurs le T-Shirt du groupe sur scène) ! C’est vraiment le groupe à voir en live. Et pour ceux qui n’ont pas la chance de les connaître encore, jetez-vous sur leur album : c’est une pure tuerie !

Comment ? Ah oui, il faut partir, ça ferme. Mais heu, mon pote Cyril est toujours là, lui ?!! Ah d’accord, lui il dort là !!

Bilan de la soirée

J’adore les conventions tattoo !!!!

CHERRY STONE, jeune groupe original et prometteur. A suivre.

WIZZÖ, je ne sais même plus quoi dire (si, c’est possible ) à part que ces mecs sont jeunes, plein de talent, d’énergie et surtout de l’esprit fukin’ rock’n’roll. Ils ont tout pour réussir et ce ne serait que mérité !!

En attendant, et pour la première fois depuis la création du webzine, je mets un coup de cœur à ce concert !!!!!

Voilà, c’est fait ! Heu, on les revoit quand, les copains ???!!

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WIZZÖ