Tagged: GALDERIA

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

Report by Seb 747 – Photos : Steve*74

Deux jours avant cette date, je reçois un message de mon copain Steve*74 qui m’annonce que nous avons nos accréditations pour le concert de ce soir. Ça tombe bien, parce que sinon, j’aurais eu droit à une énième diffusion de The Voice à la télé.

“Au fait, on va voir quoi ?”. “Galderia ? Ce ne serait pas le groupe que nous avions vu il y a de ça quelques hivers ?”. Mais oui, c’était en février 2018 et, encore une fois au Brin de Zinc. D’ailleurs j’en avais déjà fait le report.”

Alors, le retour des hommes cosmiques en Savoie ? Ca se fête, évidemment ! D’autant plus qu’il faudra attendre quatre ans pour avoir une autre date de concert un 29 février !

Nous voici partis, direction Barberaz, où nous commençons à avoir nos petites habitudes. Le temps chaotique de ces derniers jours qui nous a empêché d’aller au concert de ANVIL deux jours avant, semble s’être apaisé. C’est une bonne nouvelle tout de même. La route sera plus tranquille, même si la pluie s’invite aussi. Bah, du moment que ce n’est pas apocalyptique, ça nous va. Tiens, c’est bizarre, il n’y a personne sur la route. C’est l’histoire du Coronavirus qui fait cet effet ? Dans tous les cas, ça nous arrange bien, puisque nous avons mis moins d’une heure pour arriver. Pas si mal !

Sur place, nous ne traînons pas, étant donné que le BDZ était plein lors de la dernière venue des GALDERIA. D’ailleurs, ça ne manque pas, à peine les portes ouvertes qu’il est déjà bien rempli, et impossible de passer incognito, on nous repère de suite. Nos têtes commencent à être bien connues. lol. Trève de bavardage, il est temps de passer aux choses sérieuses.

La première partie s’appelle CRITICAL PINT et ce sont les locaux de la soirée. Sur le site du Brin de Zinc, ils sont connotés heavy-metal et hard-rock. J’ai hâte de voir !

Je ne vais pas attendre longtemps, ça commence déjà. Tiens, pourquoi ils me disent quelque chose ? Il me semble que je les ai déjà vus… Mais oui ! Élémentaire, mon cher Watson ! C’était au réservoir de Belley en première partie de DRENALIZE et HELL IN THE CLUB ! A l’époque, je n’avais pas trop accroché, même si j’avais trouvé ça sympathique.

Mais ce soir, dès le premier titre “MDMA”, je suis conquis. Un savant mélange de stoner et de south rock avec une pointe de blues et un soupçon de grunge. Que du bon. TOM DEPOORTER le batteur, MAXIME HERAUT le guitariste solo, THIBAUT MAZUIR à la basse et ALEX PALMIER le guitariste chanteur composent ce groupe aixois.

Le second morceau qui porte le doux nom de “Flying Away” est aussi entraînant que le premier. C’est sur le solo de fin qu’ALEX, emporté par son enthousiasme, en débranche sa guitare. Heureusement pour lui, ça ne s’est pas entendu. Ouf !

La musique de nos copains aixois, est, comme je le disais, vraiment bonne. TOM qui tient la batterie de main de maître, THIBAUT qui fait groover sa basse de sa hauteur sous les riffs de MAX ou sous la slide d’ALEX aux belles moustaches, font chavirer le public tout acquis à leur cause. Eh bien, que de progrès depuis trois ans !

Les titres qui suivent sont tous aussi entraînants les uns que les autres. De “Never Stop Drinkin’”, une chanson à boire, à “Brand New Day”, de “Clumsy Cowboy”, une chanson sur un cowboy maladroit, à “Dirty Lies”, je passe un agréable moment. Ma tête ne peut pas s’empêcher de faire des mouvements de haut en bas. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, une bonne partie du Brin de Zinc fait de même.

« Cette chanson parle d’un fléau qui touche beaucoup de mondes », commence Alex. « Le coronavirus !», lance le public mort de rire. « Oui, mais non. On va parler de la flemme ! ». C’est “Procrastinator” qui déboule dans les enceintes. Morceau puissant et groovy à souhait qui remue un Brin de Zinc un tantinet dissipé.

Les musiciens s’entendent comme larrons en foires ; l’ambiance sur scène est fun. ALEX fait un bisou à MAXIME qui lance un « c’est dégueulasse ! » sous les rires du public savoyard, et des musiciens.

Il est l’heure de rentrer en enfer avec “Welcome To Hell”. C’est un nouveau morceau qui promet, si le reste de l’album à venir est du même acabit. Les titres suivant, sont tout aussi intéressants que les précédents et permettent au groupe de continuer à conquérir le public.

Les CRITICAL PINT finissent leur set en beauté avec “Devil’s You”, encore un titre bien infernal.

CRITICAL PINT @ le Brin de Zinc – Barberaz

Pendant l’interlude, nous avons droit à un petit set acoustique de reprises de BON JOVI, avec SEB le guitariste chanteur de GALDERIA et PACO le G.O. de la soirée. Force est de constater, qu’il est toujours agréable d’entendre chanter ces vieux titres. Le public savoyard ne s’en prive pas d’ailleurs. Nous avons droit à d’autres covers de groupes comme LYNYRD SKYNYRD, AC/DC… mais c’est un set très court, étant donné que SEB doit jouer en électrique juste après. Pendant le dernier titre, je regarde les autres musiciens de GALDERIA, hilares, qui s’éclatent comme des fous sur le côté de la scène. L’ambiance entre les membres du groupe semble détendue avant d’arpenter la scène.

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

Ca y est, c’est au tour desdits GALDERIA de monter sur scène. La première chose qui me frappe par rapport à la dernière fois, c’est l’absence de clavier. Du coup, SEB, qui n’a plus de crinière, a récupéré une guitare.

“Shining Unity”, le tout premier titre joué ce soir est une bombe, suivi par un “High Up In The Air”, hyper fédérateur. J’ai l’impression, que jouer à deux guitares, rend la musique de GALDERIA beaucoup plus heavy que la dernière fois. Ce qui, je l’avoue n’est pas pour me déplaire.

Instantanément, le public se connecte avec l’univers du groupe. Il est vrai que tous les titres se retiennent bien et sont hyper-entraînants. Comme en 2018, les morceaux sont impeccablement interprétés et c’est toujours aussi bon.

BOB, le bassiste, est toujours aussi présent sur scène. TOM, à la lead, prend plus de place que lors de leur dernier passage et sa voix est toujours aussi élevée, ce qui contraste bien avec celle de SEB un peu plus grave. JC le batteur fou, s’éclate bien derrière ses camarades. Il aurait plus de bras que nécessaire que ça ne m’étonnerait qu’à moitié… Mais après vérification, il n’en est rien, lol !

En bref, nos copains marseillais nous délivrent un show survitaminé. SEB est en pleine forme vocale, même après son petit show acoustique. On le sent plus déterminé qu’avant, mu par une puissance… universelle (?). C’est dingue ce que leurs morceaux me font penser aux premiers HELLOWEEN, voire GAMMA RAY. J’ai parfois l’impression que la voix de SEB a des airs de KAI HANSEN et celle de TOM ressemblerait plus à celle de MICHAEL KISKE. Mon pote Steve*74 pencherait, quant-à lui, plus pour FREEDOM CALL. Bah, de toutes façons, ces deux groupes ne sont pas si éloignés que ça.

SEB nous annonce qu’ils sont en pleine composition de leur futur album et que normalement, ils ne devraient pas tourner mais qu’ils ont exceptionnellement, décidé de venir jouer pour nous ce soir. Forcément, le public les en remercie chaleureusement !

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

Il est l’heure de “From Gaia To Galderia”, le morceau chanté par BOB qui délaisse sa basse – récupérée par SEB – pour prendre le micro. Il n’y a pas à dire, c’est un sacré chanteur. Il est vrai aussi qu’il chante dans plusieurs autres groupes marseillais.

Leur débauche d’énergie et le plaisir qu’ils prennent en jouant sont communicatifs. Leurs morceaux sont hyper efficaces. Ils te rentrent dans la tête très facilement. Sur scène, la puissance et l’énergie ne se tarissent pas et le set se déroule à un rythme monstrueux. Nos copains marseillais nous emmènent au-delà des vents cosmiques, avant de nous parler d‘universalité et de nous transporter sur une aura bleue.

Les musiciens, toujours au top et malgré l’heure tardive, terminent leur set sur “Far Space”, après nous avoir joué “Call To The World” qui a démonté le Brin de Zinc.

Le titre terminé, le groupe descend des planches après avoir salué son public. Cependant, comme régulièrement au BDZ, les spectateurs en redemandent. Alors, les GALDERIA reprennent la scène pour rejouer un des titres qu’il a déjà interprété. Cette fois, c’est bel et bien fini. Malheureusement.

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

SEB, comme la première fois où je l’ai vu, se rend directement au stand de merch’, discuter avec ses fans. Avant d’aller le retrouver, nous en profitons pour discuter un peu avec BOB, resté sur scène. Nous parlons de sa ville et du groupe. Tout ça le plus simplement du monde.

En osmose parfaite avec un public transcendé, le combo a assuré et marqué encore une fois des points ce soir.

Comme il se fait tard, nous prenons congé de nos copains marseillais et rentrons à la maison en écoutant leur dernier album “Return Of The Cosmic Men”, en attendant de pouvoir se délecter de leur futur LP à venir.

Un grand merci à PACO d’avoir organisé ce concert et à GALDERIA pour avoir bien voulu interrompre la composition de leur futur album pour revenir nous faire cet excellent show ! Un grand merci aussi à THOMAS, le gérant du BDZ qui nous permet de faire vivre notre musique !

GALDERIA @ le Brin de Zinc – 10 février 2018

Report by SEB 747

– Hey ! Tu fais quoi ce samedi soir ?
– A quatre jours de la Saint-Valentin, euh… je cherche un présent pour ma dulcinée ?
– Eh non, tu vas au concert de GALDERIA au Brin de Zinc !
– Ah bon ?
– Ben oui, il y a deux groupes de plus qui se sont greffés sur l‘affiche initiale. Faut pas rater ça !

Alors OK. La recherche du cadeau tu attendras, le concert tu iras (comme aurait dit Yoda).

Ce soir donc, direction Barberaz chez mes copains savoyards. La route, je la connais par cœur et la salle aussi. Donc c’est nickel ! J’embarque au passage mon compère Steve*74 et on the road again, again, selon un certain BERNARD L. Le trajet de nuit se fait sans soucis, la route nous est grande ouverte. Pas de bouchons ou quoi que ce soit pour perturber notre trajet. Que demande le peuple ? Un bon concert serait une bonne idée.

Euh, c’est moi ou il y a beaucoup de monde ? Ouah, c’est bien la première fois que j’ai du mal à trouver de la place pour me garer ! Ça s’annonce bien. C’est chouette pour l’orga. A peine rentré dans la salle, je vois à quel point, elle est blindée. Il y a déjà beaucoup de monde à l’intérieur. Alors ni une ni deux, je me fais tout petit et me place idéalement devant la scène.

HARRENHAL @ le Brin de Zinc – 10 février 2018

Quand les concerts débutent à l’heure, pas besoin d’attendre bien longtemps avant que les musiciens d’HARRENHAL, montent sur scène. Première constatation, ce n’est pas exactement un groupe de petits jeunes. FRED, le chanteur, à un super look : lunettes noires sur le nez (décidément c’est à la mode !), bandeau noir recouvrant la tête, veste zippée qui descend sur les hanches… ça s’annonce pas mal. Après une courte intro où le groupe est dos au public, c’est “Welcome to my life” qui résonne dans le Brin de Zinc.

Mais au fait, HARRENHAL, ça ne serait pas le nom d’un des châteaux de la série “Game Of Thrones” ? Bingo, j’ai gagné ! Dès le second morceau “Khalessi”, je sais à quoi nous allons avoir droit. Le thème des chansons est basé sur la série TV. C’est assez original comme idée. Perso, je trouve ça bien. Enfin, surtout parce que j’aime bien le Trône de Fer. Mdr. FRED porte même un pendentif du dragon à trois têtes de la maison Targaryen. Plus fan, on ne fait pas.

Musicalement, les lyonnais se situent dans un registre hard 80 très influencé par IRON MAIDEN – le bassiste PAT ayant même une sangle au logo du groupe anglais. Les claviers de KRISTEEN sont bien présents dans la musique du groupe et amènent un côté attractif aux titres. C’est même surprenant sur la reprise de MAIDEN.

Sur scène, on sent que les lyonnais ont mangé du lion et qu’ils sont heureux de jouer pour nous ce soir. Les riffs du guitariste ERIC – lunettes noires lui aussi – sont bien rythmés et les titres qui s’enchaînent les uns derrière les autres sont bien exécutés. Le batteur (le deuxième FRED du groupe) n’est pas en reste non plus ; ses frappes sont rapides et puissantes. D’ailleurs sur “Night Walkers”, on sent une petite influence motorheadienne qui détonne un peu par rapport au reste des titres.

L’autre FRED, chanteur de son état, n’hésite pas à descendre de scène pour chanter vers une petite fille ou faire bouger le public. Et le public lui rend bien ses attentions car il participe avec enthousiasme.

Le groupe a un humour bien à lui et n’hésite pas à répondre aux sollicitations des spectateurs, notamment lorsqu’un fan réclame une chanson de CHANTAL GOYA et que, sans appréhension, le groupe en joue un extrait. « Moi aussi, j’aime bien CHANTAL GOYA – nous dit FRED – mais je la chantais surtout pour mes enfants ! ». Humour toujours, lorsque pour la chanson “Fire in The Sky”, il nous montre le backdrop du groupe qu’ils n’ont pas pu afficher et se drape dedans… 

J’ai bien aimé la prestation d’HARRENHAL même si, je dois l’avouer, j’ai eu un peu de mal avec le timbre du fantasque chanteur. Qu’à cela ne tienne, HARRENHAL, au bout d’une bonne heure (temps généreux pour une première partie), a fait le job. Ils ont chauffé le Brin de Zinc qui vue la température extérieure n’en demandait pas beaucoup plus.

TORII @ le Brin de Zinc – 10 février 2018

Place maintenant à TORII. Le groupe – ça se ressent dans la salle – a des fans. Il faut préciser aussi qu’ils sont du coin ! 

Évoluant dans un registre rock, le groupe chambérien chante dans la langue de Molière. Malheureusement pour moi, c’est un peu trop pop. Il y a quelque chose qui me dérange dans la façon dont sonnent les titres et je n’arrive pas à trouver d’où cela peut bien venir. Peut-être est-ce dû au refrain de “Toriide Express” et son « tchou tchou » qui me déstabilise. Quoiqu’il en soit, c’est bien joué, les deux gratteux sont bien en place, le chanteur sait mener son public, le bassiste et le batteur font une bonne rythmique mais, perso, il me manque ce petit côté niaque qui me ferait péter les cervicales. Du coup, je préfère laisser la place aux nombreux fans du groupe et aller écouter en fond de salle.

Le dernier titre “Barcelona”, chanté en espagnol, la langue de CERVANTES, me fera revenir devant pour apprécier la fin du set. Vraisemblablement, pour moi, ils auraient dû chanter tout en espagnol, cela ne m’aurait pas fait fuir du devant de la scène. Mais ils ne sont pas venus jouer que pour moi. Sniff, je suis déçu. Mdr !

GALDERIA @ le Brin de Zinc – 10 février 2018

Après une autre heure de show, c’est à GALDERIA de défendre ses couleurs. Annoncé comme un groupe de heavy mélodique dans la veine des GAMMA RAY, HELLOWEEN, j’ai hâte de les découvrir… et ce d’autant plus que, avant ce soir, je ne connaissais le groupe que de nom.

Venus du sud de la France, ils sont ici pour promouvoir leur dernier opus, répondant au nom de “Return Of The Cosmic Men”, sorti l’an passé. C’est SEB, le chanteur, qui est à l’origine du groupe en 2006 choisissant de nommer son projet GALDERIA, le royaume universel.

Dès l’entame de “Shining Unity”, la solide expérience scénique que le groupe s’est forgé au fil des concerts est palpable. SEB possède un super timbre de voix et une présence scénique super cool. Il est là pour nous montrer que c’est lui le patron de la scène. Il l’arpente avec bonheur et bonne humeur. BOB le bassiste est aussi présent que son chanteur et son jeu à la fois heavy et groovy fait mouche à chaque intervention. TOM, à la guitare lead, est un riffeur de première. Il est relativement discret, mais décoche des riffs qui font mal et il a en plus, une sacrée voix. JC à la batterie frappe ses fûts comme un dément et JULIEN derrière les claviers – grand malheureux de la soirée parce que personne ne le prend en photos – complète le line-up.

Le heavy metal cosmique de GALDERIA allie puissance, mélodie et efficacité. C’est géant. Moi qui m’attendais à un truc un peu plus énervé, je suis vite conquis. Les morceaux sont super accrocheurs, mélodiques à souhait sans tomber dans la mièvrerie. Je sens que je vais vite devenir un galderien et prêcher l’appel du royaume universel de GALDERIA. Lol !

Les musiciens s’amusent sur scène. Le plaisir qu’ils ressentent à nous interpréter leurs morceaux déborde dans le public comme une déferlante qui arrache tout sur son passage. TOM et BOB sont aussi de bons vocalistes et prennent souvent part aux vocaux. Tous les titres sont joués en duo, voire en trio et donnent une chaleur toute personnelle aux morceaux.

Chaque musicien est capable de prendre la place de l‘autre. BOB en premier d’ailleurs puisqu’il chantera en lead, SEB le remplaçant à la basse, durant “Blue Aura”. Sa voix chaude est bien ancrée dans le monde de GALDERIA et surtout, il n’hésite pas à faire le frontman. Un peu surprenant pour un bassiste qui, très souvent, est relégué en fond de scène.

TOM sait aussi nous séduire par ses cordes vocales. JULIEN n’est pas non plus relégué au rang de figurant et en plus, il possède un humour tout particulier. Il hurle dans son micro «Booonnsssooooooiiiirrrrrr Chambééééééérrrrrrrrrrryyyyyy !!!» avec un accent que l’on croirait sortit de la bouche d’un américain parlant en français. Ça fait bien marrer la salle. Surtout lorsque son accent marseillais reprend le dessus. D’ailleurs, lui aussi aura droit à son morceau chanté en partie en lead : “Call Of The World 2.0”.

GALDERIA @ le Brin de Zinc – 10 février 2018

JC a lui aussi son heure de gloire lorsque qu’il donne à une copine les clés de sa voiture qui gêne une sortie d’entreprise dehors !! Cette anecdote complètement hors sujet musicalement se déroule, comme toute cette soirée, dans la bonne humeur. Lol

On passe un excellent moment, mais tout début ayant une fin, il est temps pour GALDERIA de finir son show. Et c’est sur “Far Space” qu’ils terminent ce set… Ou pas. Les spectateurs du BDZ ne l’entendent pas de cette oreille et en redemande. « Vous en voulez encore une ? » demande SEB. « Mais on n’en a plus !! » rajoute-t-il.
Comme le public ne veut pas les laisser partir, ils nous rejouent “High Up In the Air”, un titre de leur set list déjà interprété.

Enfin la fin, vous dites-vous. Eh bien non, comme les fans en redemandent encore, GALDERIA recommence un autre morceau. Pour ce dernier titre, JC déserte sa batterie et c’est BOB qui s’installe derrière. C’est de la folie pure ! JC remonte sur scène pour prendre la basse laissée en suspens. Il est un peu moins doué que ses camarades mais le fun est bien présent. Ce set n’est pas près de finir ! A ce rythme, nous ne sommes pas prêts de rentrer, et eux non plus. Mdr.

Malgré les réclamations de certains spectateurs encore un peu chauds, GALDERIA quitte enfin la scène. SEB se rend directement au stand de merchandising pour saluer ses nouveaux fans et promouvoir l’Esprit Universel qui éclaire les chemins obscurs de ce monde. En bref, un groupe simple, comme on l’aime.

Un grand merci à Paco pour cette atypique soirée et pour m’avoir fait découvrir GALDERIA !

Kissin' Dynamite

Kissin’ Dynamite

Bon, direction… loin ! Comme souvent ces temps-ci, vue l’absence de concerts sur notre région, je me retrouve obligé de sortir again de mon terrain de jeu. Donc ce soir, c’est direction Dijon et la Vapeur. Pas pour un concert mais pour un festival.

Heu… déjà qu’en arrivant à 20h dans un concert ordinaire, j’arrive à louper le groupe de première partie, alors là avec un commencement des festivités à 16h30, j’en rate rate royalement deux !! Et autant d’habitude, je ne suis pas mécontent d’avoir échappé aux groupes de première partie, autant sur ce coup-là, je suis un peu dégoûté car les deux groupes qui viennent de passer étaient, de l’avis général, vraiment très bien.

C”est la deuxième fois que je fais involontairement l’impasse sur les RESTFUL que j’ai déjà raté sur un concert à Grenoble. J’essaierai de faire mieux la prochaine fois !

Quant aux allemands de ELVENPATH, j’ai entendu de loin la fin de leur set et… je me dis que j’aurais dû empêcher ma femme de se maquiller pendant des plombes !

Bref, j’arrive juste pour les marseillais de GALDERIA.

Galderia

Là, je suis déjà en terrain connu vu que je les ai déjà vu dans leur région en première partie de BLAYZE BAYLEY. Ils distillent toujours un heavy mélodique et joyeux. L’album qui vient de sortir est bien sûr mis à l’honneur. Les morceaux explosent sur scène, chose qui plait largement aux plus de 250 personnes présentes dans la salle. Le groupe est un peu plus en place que la dernière fois et le chanteur guitariste a toujours une superbe voix. Sans oublier sa très bonne présence sur scène. Bref, je suis content de ne pas les avoir loupé, eux !

En revanche, j’aurai loupé DARKNATION, les régionaux de l’étape, que je n’en aurai pas été forcément dépité. Etonnement placés haut sur l’affiche.. Ils ont quand même encore beaucoup de boulot à faire.

 

Bon, c’est au tour de l’un des groupes qui m’ont attiré au fest ce soir, les grenoblois de LONEWOLF, de monter sur scène.

Lonewolf

Bizarrement, j’ai réussi à passer toutes ces années de concerts sans les voir en live. Il faut dire que pendant longtemps, je me suis persuadé qu’ils oeuvraient dans la musique extrême ! Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça. Du coup, il n’y a que très peu de temps que je suis allé jeter un coup d’oeil sur YouTube.. Et bien sûr, j’ai décidé de combler très vite le retard et de tout faire pour les voir !

Lonewolf

Et d’entrée, on sait qu il n’y a pas de tromperie sur la marchandise : bracelets à clous, ceintures à clous… bref la vraie panoplie du heavy métal man !

Ils sont accueillis, ovationnés même, par le contenu d’un car entier affrété de Strasbourg pour leur concert ! Rien que ça ! Ca mérite quand même d’être signalé !

Enfin bref, c’est parti. Là, on est dans du GRAVE DIGGER, du JUDAS PRIEST, du MANOWAR, bref, du heavy métal épique.

Lonewolf

En plus, les LONEWOLF ne sont pas des gamins débarqués de l’école. Non seulement, ils sont en train de préparer leur septième album, mais en plus ils donnent des concerts à travers toute l’Europe !

Lonewolf

Ils ont une putain de maîtrise de la scène et du public qu’ils chauffent à blanc. L’ambiance dans la salle est franchement hallucinante !! Ils mettent à l’honneur leur dernier album mais n’oublient pas ce qu’ils appellent leurs “vieilleries”.

Vous imaginez bien qu’avec un tel spectacle et une telle ambiance, le temps passe à la vitesse de ma grand-mère en skate-board !

 

Du coup, vu les dégâts qu’ils viennent d’occasionner dans les organismes des fans présents, j’ai un peu peur pour les copains de KISSIN DYNAMITE qui arrivent ensuite… Surtout que là, on va faire la bascule en terme de style ! Les KISSIN DYNAMITE jouent plutôt dans la cour glam-rock du style : “les MOTLEY CRUE sont mes copains “.

Kissin’ Dynamite

Et c’est avec un morceau de ces derniers qu’ils vont faire leur entrée sur scène ! Et quelle putain d’entrée !!! Ils envoient la purée grave (et pas de patates douces) ! Ils font dans le glam énergique qui t’attrape et qui t’entraîne direct avec eux !

..Même s’ils n’en aurait pas fallu beaucoup pour emmener les quatre premiers rangs de la salle exclusivement composés de filles sur-excitées !

Kissin’ Dynamite

Les KISSIN sur scène, c’est vraiment de la dynamite ! Les morceaux de leurs trois albums sont vraiment fabuleux en live. On vit un moment d’anthologie sur ‘I will be king” avec un chanteur carrément transformé en roi de l’orgie. Vêtu d’un  manteau royal rouge, il déclenche l’hystérie dans la salle (j’aurais peut-être dû attacher ma femme ?!!!).

Kissin’ Dynamite

Kissin' Dynamite

Kissin’ Dynamite

Les musiciens s’éclatent vraiment avec le public. Le chanteur montre qu’il a fait du français à l’école. Le bassiste, les guitaristes et le batteur ne sont pas en reste et franchement, on a droit à un grand show !

Apres un faux rappel, le groupe finit sur une montée en puissance apocalyptique avec le fabuleux “Money, sex and power”.

Et là, sniff ! c’est fini ! Dommage car moi, comme beaucoup, j’en aurait bien repris une louche des KISSIN’DYNAMITE !!

Kissin’ dynamite

Le groupe prend à peine le temps de prendre une douche et nous retrouve dans la salle pour les photos et les signatures… de même d’ailleurs que les autres groupes présents ce soir ! Encore un petit plus pour ce fest.

*****

BILAN DE LA SOIREE

GALDERIA 1GALDERIA : les marseillais ont encore marqué des points. L’album qu’ils défendaient ce soir est très bien et leur prestation très efficace. Toujours un petit bémol sur le look de deux des musiciens (bon, pas le batteur !!).

 

 

 

LONEWOLF 2LONEWOLF : Très bonne surprise ! Aussi bien scénique que musicale. En plus, un groupe de heavy métal français qui arrive à faire déplacer des gens sur 400 bornes en bus, c’est plutôt rare. Je dirai même que ça force le respect ! A revoir avec grand plaisir, le plus tôt possible.

 

 

 

KISSIN DYNAMITE 6KISSIN DYNAMITE : je voulais les voir, je les ai vus, et je n’ai pas été déçu ! Ce n’est pas parce que leur dernier album est une tuerie qu’ils allaient forcement exploser sur scène.. Eh bien, si ! Et de quelle manière !! Encore un cas où les absents s’en mordront les doigts dans quelques années quand ils repenseront qu’ils ont préféré rester devant leur télé… (En même temps, il faut reconnaître que le festival était sold out ! Lol !!!). Il ne faut pas s’y tromper, avec KISSIN DYNAMITE, il y a quand même du lourd. Sans jouer les Nostradamus, vue la qualité de leurs compos et le niveau de leurs prestations, je leur prévois quand même un superbe avenir !

 *****

En ce qui concerne le Rising Fest (3e du nom), rien à en redire. Bien organisé, bien fait, le top. Une ambiance bon enfant qui m’a vraiment scotché. En plus, les gens de Phoenix Rising sont adorables. Et d’ailleurs, un grand merci à Nathalie, la présidente de l’association ! Rendez-vous l’année prochaine pour le quatrième opus du Risisng Fest !

Mais on se verra avant bien sûr (allez voir la programmation d’Octobre et Novembre sur l’agenda concerts – Que du tout bon pour la Phoenix Rising !!!).

Allez ! Et puis un méga coucou au bus de Strasbourg et à sa charmante conductrice ! N’hésitez pas à revenir mettre le feu dans notre région !!!

Kissin' Dynamite

Kissin’ Dynamite