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BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

Etant donné que je n’ai pas réussi à revoir les ALIEN ENCOUNTERS en live depuis septembre (soit je n’arrivais pas à me caler sur une de leurs dates, soit la fois où j’avais réussi à me caler, c’est eux qui n’ont pas pu jouer), cette date là, je ne voulais absolument pas la louper. Et ce, d’autant plus que sur l’affiche ce soir, il y a deux autres groupes que je voulais revoir : les lyonnais de TALVIENKELI et les parisiens de BENEATH MY SINS. Cette affiche est vraiment très attrayante… enfin pour ceux qui aiment le prog’ metal, of course !

Bon, pas de neige à l’horizon – en ce moment, c’est le nerf de la guerre – donc direction le Blogg à Lyon ! C’est cool, la voiture sait y aller automatiquement. Garage sur le parking lui aussi automatique. Et, en cette fin d’année, il y a comme un miracle de Noël : je ne suis pas en retard et je suis même en avance !

LIGHT COMES FROM THE ABYSS @ le Blogg – Lyon

Bon le temps de dire bonjour aux copines bien présentes ce soir, de papoter un peu avec mes copains ALIEN et c’est parti pour ma découverte de la soirée, un groupe que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam avec un nom à coucher dehors même en plein hiver, LIGHT COMES FROM THE ABYSS.

LIGHT COMES FROM THE ABYSS @ le Blogg – Lyon

Heu… c’est normal qu’ils ne soient que deux ? Une fille aux claviers et un gars à la guitare… Heu, c’est normal que l’intro ne s’arrête pas et qu’il n’y ait pas de chant ? Ah, c’est du métal prog’ instrumental ! Ah bon ! Heu, sauf que les sample, ce n’est pas trop mon truc.

En plus, on sent que c’est un groupe qui est jeune, voire très jeune, donc Ti-Rickou ne tire pas sur l’ambulance, il faut bien commencer un jour mais là ça se sent vraiment. Ils sont concentrés sur les notes qu’ils jouent. Je ne sais pas si la lumière vient du fond des abysses mais en tout cas moi, ce soir, elle ne m’a pas trouvé. 

En revanche, elle m’a indiqué la voie pour aller me commander un mega hamburger du Blogg !… Et en musique d’ambiance pour manger, c’est pas mal.

Le temps que je finisse mon méga succulent hamburger avec mes frites (pas chers !) – et non je ne suis pas sponsorisé par le Blogg (dommage !) mais c’est vraiment la salle de concert où, dès que je peux, je me garde une place pour leurs hamburgers – et ils ont terminé de jouer.

ALIEN ENCOUNTERS @ le Blogg – Lyon

Ca va être au tour des ALIEN ENCOUNTERS d’envahir la place. Coucou, on est là ! Allez, une petite intro et c’est parti. Bon ceux qui suivent le webzine savent que je ne suis pas forcément impartial avec eux. J’adore leur dernier album et les revoir en live, c’est toujours un moment que j’apprécie.

Allez, ils commencent leur set par des morceaux du premier album avant, bien-sûr, d’attaquer sur des morceaux du petit dernier. Bon de toute façon moi, je les aime tous.

J’apprécie leur ambiance. En plus, ils ont un bon son et comme je le dis souvent, pour le genre de musique qu’ils jouent, c’est vraiment important. La salle est bien remplie ce soir et comme moi profite du set des ALIEN ENCOUNTERS.

Comme d’habitude, ça le fait musicalement et scéniquement. On est transportés dans leur univers et on s’y sent bien. Bon bien-sûr, tout a une fin – sauf la banane qui en a deux (en cette fin d’année, je peux me la permettre celle-là !). Bien content de les avoir revus, surtout que normalement c’est la dernière fois que je les verrais avec cette formation vu que c’est un des derniers concerts du bassiste. Sniff !

TALVIENKELI @ le Blogg – Lyon

Allez, petite pause avant de retrouver TALVIENKELI. C’est marrant, la dernière fois que je les avais vus, c’était déjà ici ! Mais je suis bien content de les revoir avec des morceaux de leur nouvel album, eux-aussi.

Bon, pour eux il y a des petits problèmes sur la voix. Dommage. Jusque là le son était bon, mais là effectivement, il y a un problème sur la chanteuse. Mis à part ça, eh bien moi j’aime bien leur univers musical et j’aime bien leurs nouveaux morceaux.

Comme la première fois, scéniquement ça passe bien, l’ambiance dans la salle est bonne. On se laisse emporter par leur musique.

Je trouve que scéniquement ils ont progressé. Leur line up fonctionne bien. Bref, un bon moment passé avec eux… sauf bien-sûr ces problèmes de voix qui m’ont un peu gâché le truc mais bon, ce n’est pas de leur faute !

BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

Allez, dernière petite pause de la soirée avant de retrouver les BENEATH MY SINS. C’est le moment pour les allergiques au chant lyrique d’aller faire un tour sur l’autoroute. Moi, au contraire, je me précipite au premier rang. Et c’est parti ! Bon là eux, c’est clair, la scène ils maîtrisent à donf’. D’entrée de jeu, on prend une grosse baffe.

Scéniquement ça finit d’achever sa mère-grand dans la cage d’escaliers au cas où elle respirerait encore ! Là, ça bouge, ça pose, c’est du show ! Bon, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif, j’adore la voix de la chanteuse, je la trouve sublime. J’aime le style et en plus, j’adore leurs morceaux. En live, ça éclate comme des bulles de champagne dans ta bouche. C’est superbe !

Ils nous font une set list basée sur leurs différents albums. Le son est redevenu bon. Pas de problèmes sur la voix – heureusement ! Moi, je suis au paradis des petits hardos… J’entends les anges chanter ! Ils sont sympas cette année, ils ont un beau décolleté !

Bon allez, mon dernier concert de l’année – normalement – prend fin. Juste le temps de papoter un peu avec les groupes avant de reprendre la route.

C’est donc sur une note de metal symphonique que je clos l’année 2017 et cette cinquième année d’existence du webzine. 

Long live Rock’n’Roll my friends !

BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

THE FOXIES LADIES @ Ninkasi Gerland – Lyon

Vu que j’avais un petit peu loupé leur release party pour la sortie de leur nouvel album, j’avais vraiment envie de me rattraper et donc quand j’ai vu cette date au Ninkasi de THE FOXY LADIES, j’étais bien sûr aux taquets. En plus, j’adore les soirées au Ninkasi, ça commence pas trop tôt et je sais y aller. Trop bien !

… Sauf qu’à 18h30, je reçois un coup de téléphone d’un copain qui me dit qu’ils sont déjà sur place ! Moi : <<Mais ça ne commence pas avant 20h !>>. Lui : <<Ca commence à 19h, magne-toi !>>. Bon, Ti-Rickou plus rapide que l’éclair, téléportation dans la voiture et on the road to Gerland.

19h30 et des brouettes, je suis garé, je rentre dans le Ninkasi, je retrouve les copains et bien sûr… ça n’a pas commencé !!! Ha ha ha ! Bon, même pas véner, ça me donne l’occasion de papoter. Parfois ça fait du bien !

T.T. TWISTERZ @ Ninkasi Gerland – Lyon

Et tant mieux parce qu’on va avoir un peu de temps devant nous vu que le premier groupe ne doit démarrer que vers les 20h. C’est une nouveauté pour moi car depuis qu’ils ont refait le Ninkasi Kafé, je n’avais pas vu de concert dans cet espace. Et c’est aussi une nouveauté car je ne connais absolument pas le groupe qui va monter sur scène : les T.T. TWISTERZ.

Allez, ils vont commencer. Je regarde autour de moi, vérifie où est l’issue de secours, prêt à voir arriver SALMA HAYEK avec un serpent géant autour du cou et à ce que tout le monde se transforme en monstres. Non, je n’ai pas fumé de l’herbe qui fait rigoler, je fais juste allusion au bar, le TT TWISTER du film “Une nuit en enfer” de TARANTINO. Bon, la comparaison avec le film s’arrête là. On n’est pas dans du rock horreur ni métissé mexicano. Ils font du rock.

C’est bien fait, la voix est agréable, les morceaux aussi. Il manque peut-être un poil de folie sur scène, mais bon c’est ce que j’aurais attendu par rapport à leur nom : je m’étais déjà fait mon film, moi ! Sinon, ce n’est pas du tout désagréable, même si on peut regretter un manque de refrains qui te restent dans la tête.

Quoiqu’il en soit, en découverte pour un groupe de première partie, c’est plutôt pas mal. En tout cas, leur show se termine, tout le monde est vivant et c’est déjà le principal ! Mais je trouve qu’ils ont quand même franchement déconné : ils auraient pu faire venir SALMA !!!

Allez, c’est la pause. J’en profite pour dire bonjour aux copains, copines qui sont bien présents ce soir, tout comme le public lyonnais. Il y a pas mal de monde ce soir à Gerland.

THE FOXIES LADIES @ Ninkasi Gerland – Lyon

Mais bon, je suis venu pour voir les quatre folles furieuses de FOXY LADIES. Et c’est parti ! J’avais un souvenir bien précis des filles et, de suite, je vois que ce soir encore, ça va être raccord ! Ouah, c’est clair que d’entrée de jeu, les filles déboîtent leurs grand-mères en hoverboard dans la cage d’escalier.

GABI, la chanteuse attaque comme un jack in the box. Elle a une putain de présence ! Elle est soutenue par LUCIANNE, la guitariste, qui elle aussi a une pure présence, un vrai charisme et EMILIE, la batteuse, qui est impressionnante.  Il y a juste CHLOE, la bassiste, qui est un petit poil en retrait par rapport à ses copines, plus concentrée sur sa basse. Mais bon, ça ne choque pas.

Les morceaux du petit dernier que je découvre en live sont très percutants et te font bouger les cheveux sans décoller tes doigts de pieds ! Le son est très bon, le public qui, pour une partie découvre les LADIES ce soir, est tout de suite dans le bain. Il y a une méga bonne ambiance dans la salle.

Les filles alternent des morceaux de leur premier album qui eux- aussi sont des petites perles.

Ce soir, on va avoir droit à une grosse prestation des FOXY LADIES qui confirment ma première impression :  c’est vraiment le groupe de filles à suivre. Elles ont un putain de potentiel ! Elles ont vraiment tout compris, leurs morceaux te restent dans la tête et te donnent envie de chanter avec elles. Elles ne se contentent pas d’interpréter en live leurs titres, elles les font vivre et elles arrivent à transmettre cette énergie au public. Scéniquement, c’est béton. C’est pareil, elles vivent vraiment leurs morceaux et ça, forcément, le public le ressent.

…Et forcément aussi bien sûr quand ça s’arrête, tu trouves que ça a été trop court !

Allez, petit tour au stand merch’ pour papoter avec les filles. Je ne regrette vraiment pas d’avoir fait le déplacement. Une chose est sûre, c’est que si l’occasion m’en est donnée, ce sera toujours avec grand plaisir que je les reverrai. Je crois que mon année 2017 n’aurait pas forcément été aussi réussie si je n’avais pas pu les revoir !

Et maintenant on the road again avant que la neige ne me tombe sur la tête !

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Report by SEB 747

En ce premier jour de décembre, quoi de mieux que se rendre à Lyon pour assister au spectacle du pionnier du hard-rock théâtral ou du maître du shock rock, j’ai nommé Monsieur VINCENT DAMON  FURNIER ? Comment ça, vous ne savez pas qui c’est ? Si je vous dis que ce Monsieur va avoir 70 ans le 4 février prochain, qu’il est américain ? Vous voyez qui c’est ? Bien sûr, c’est ALICE COOPER !!

Entouré de la session rythmique composée de CHUCK GARRICK à la basse et de GLEN SOBEL (SIXX A.M.) derrière les fûts, il est suivi du trio de guitaristes RYAN ROXIE, TOMMY HENRICKSEN et NITA STRAUSS. Accompagné de son dernier LP “Paranormal”, ALICE est venu terrorisé la capitale des gones.

Comme je ne connais pas la salle de l’Amphi 3000 de Lyon, je pars de bonne heure… D’autant plus que la neige arrivée la veille au soir a décidé de se mettre de la partie aussi ! Remarque, qui dit neige en novembre, dit Noël en décembre et plein de petits cadeaux d’ALICE COOPER sous le sapin. Lol.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Heureusement pour moi, la neige s’est arrêtée dans l’après-midi et la route est bien dégagée. Le trajet se fait sans heurts et, grâce à la copine qui parle dans mon GPS, j’évite les trois quarts des bouchons pour arriver en avance. Euh, c’est bizarre quand même toutes ces voitures qui vont au même endroit que moi. Le concert va être blindé ! J’ai bien fait de partir tôt !

Après avoir descendu plusieurs étages du parking qui n’est pas loin d’être complet (je plains les copains coincés dans les bouchons), qu’il me faut remonter à pieds car les ascenseurs sont pris d’assaut et que du coup, il est impossible d’y entrer. Bah, un peu de sport avant d’entamer un concert ne fait de mal à personne.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Arrivé en haut, la file d’attente m’a l’air interminable. Cependant, il semble que l’organisation a prévu le coup, vu que l’attente en plein courants d’air ne dure pas trop longtemps. Il faudrait savoir qui à décider de couper le chauffage dehors ! Je vais lui dire deux mots, moi ! lol. Le temps de se restaurer avant de rentrer dans la salle et de jeter un coup d’œil au merch’ – un peu trop élevé à mon goût – que des sons surviennent du fond de la salle. Quoi ? Ils ont déjà commencé ? Ouf, ce n’est que la première partie ! Heureusement.

C’est au groupe lyonnais REVENGE d’assurer le début de soirée. Musicalement, c’est bien fait. On est dans une veine hard 80’s. Le seul point qui fâche, c’est la voix. Il est vrai qu’elle peut irriter certaines personnes, surtout lorsqu’on a le sentiment qu’il n’est pas forcément juste. Moi, les ayant déjà vus un bon nombre de fois, je me suis habitué. Mais c’est vrai qu’à force, cela peut être agaçant.

En tout cas, le public répond bien aux sollicitations du groupe ultra-motivé, et notamment lorsque le chanteur sépare la salle en deux pour faire chanter « Rock ! » à une partie du public et « Roll » à l’autre partie. Vu le peuple présent, je peux vous garantir que ça fait son petit effet. Bon, perso, j’aurais quand même préféré une autre première partie mais comme se contenter de peu est la première règle d’une vie raisonnable, on va faire avec.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Après cette mise en bouche, avant le groupe vedette, il est temps de se faire une place plus proche de la scène. Comme un grand copain, – il fait pas loin de deux mètres – que je n’avais pas vu depuis une éternité veut retrouver sa femme plus en avant dans la foule, je profite de la situation pour me frayer un chemin. Pas évident vu le monde, mais, en jouant un peu des coudes, ça passe.

Du coup, je me retrouve aux environs du quatrième ou cinquième rang. Pas trop mal pour les photos. Aller plus en avant, paraît très compliqué étant donné la masse compacte de spectateurs.

Serrés comme des sardines, les fans piaffent d’impatience, l’atmosphère est chaude bouillante. Ce qu’il y a de bien avec ce genre de situation, c’est que nous n’aurons pas droit aux pogos ni autres joyeusetés du genre. L’inconvénient, c’est qu’il fait beaucoup trop chaud. Heureusement pour moi, j’ai laissé le cuir dans la voiture.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Un gros rideau, où les yeux maquillés d’ALICE COOPER dans lesquels trône une veuve noire, nous cache le décor de la scène, même si de temps à autres, nous pouvons apercevoir un technicien habillé en squelette faire les derniers réglages.

Il est 21h tapante. « You have been chosen to spend the night with ALICE COOPER ! It’s too late now beware ! He’s comin ! » nous dit l’intro. Le rideau géant tombe, et les « Alice ! Alice ! Alice ! » du public filent le frisson. Devant un parterre nombreux – la salle est pleine à craquer – les musiciens entrent sur scène. Derrière la batterie, le backdrop porte le même dessin que le rideau. Ouah, ils ont fait vite pour le réinstaller, je n’ai rien vu !

Le son est absolument titanesque., les lumières sont splendides et permettent d’assurer le spectacle. Au cas où vous ne le sauriez pas, assister à un show d’ALICE COOPER, c’est comme aller au théâtre (de l’horreur, évidemment) avec de la musique en fond. Tout comme IRON MAIDEN, c’est un spectacle en soi et on ne s’ennuie pas une seule seconde.

ALICE, tout de noir vêtu, arrive sur scène, sous les étincelles qui tombent du plafond et les hourras du public.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

C’est au son de “Brutal Planet”, premier morceau d’une set list longue comme le bras, que débute le show spectaculaire d’ALICE COOPER. Les spectateurs deviennent hystériques et réagissent au quart de tour. Les nombreux devils horns levés en direction de la scène, indiquent la tendance. Pas de temps mort, c’est “No More Mr Nice Guy” qui défile. ALICE qui s’aide de sa canne, mimant un vieux monsieur, est à fond. Les musicos aussi.

Il faut dire qu’ALICE leur laisse une place prépondérante. Que ce soit NITA STRAUSS, la seule fille de la bande des musiciens, RYAN ROXIE, son guitariste depuis plusieurs années avec CHUCK GARRICK derrière la basse, ou bien encore TOMMY HENRICKSEN planqué dans son coin, tous sont mis en avant. Même GLEN SOBEL, qui est bien visible sur son kit rehaussé. ALICE ne veut pas prendre toute la lumière. D’ailleurs, comme il le dit souvent en interview : « Je veux que lorsque mes musiciens montent sur scène, leurs égos soient démesurés ».

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Cela se remarque : NITA STRAUSS, en fait des tonnes mais elle joue tellement bien, TOMMY HENRICKSEN est toujours aussi plein de feeling – quel guitariste ! -, les ronds de basse de CHUCK GARRICK répondent aux frappes incessantes de GLEN SOBEL et RYAN ROXIE interprète les solos avec une justesse dont lui seul détient le secret.

La sensation que les musiciens sont en osmose est flagrante. D’ailleurs, ALICE expliquait récemment que tous ses musiciens s’entendaient très bien. Le sourire que l’on peut lire sur leurs visages en dit long.

Le chanteur dessoude le pit avec des hits en pagaille. La triplette “Under my Wheels”, “Department of Youth” et “Pain !” est jouée sans temps mort. VINCENT FURNIER ne communique pas avec son public puisqu’il estime qu’ALICE est sa créature et que c’est elle qui fait le show.

Le son irréprochable sert parfaitement la richesse de la musique.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Après un énième changement de costume, il s’approche d’un coffre à jouets situé en fond de scène et enfile sa veste longue en velours rouge, le backdrop change une deuxième fois et la pochette de l’album “Billion Dollar Babies” apparaît derrière le kit de batterie. La chanson éponyme est envoyée comme une lettre à la poste. ALICE ne tient pas en place. Il déambule de long en large de la scène, harangue la foule. J’aimerais bien avoir la même pêche à son âge. Épée en mains, Mr COOPER distribue des dollars à son effigie dans le public. Classique certes, mais toujours aussi bon.

“The World Needs Guts”, titre issu de l’album “Constrictor”, continue son œuvre de sape. On en prend plein les yeux. Visuellement parlant c’est parfait !!! “Woman of Mass Distraction” avec un solo de NITA STRAUSS époustouflant arrive, puis c’est au tour de “Poison” de nous remuer les tripes avec son putain de refrain incontournable.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Les lumières s’éteignent en laissant apparaître GLEN seul derrière sa batterie où pendant près de trois minutes, il martyrise ses fûts. “Halo of Flies”, voit un ALICE battre la mesure pour ses musiciens.

Le chanteur disparaît à la fin du morceau, permettant à ses guitaristes de rester sous les feux de la rampe. “Feed my Frankenstein” voit revenir le chanteur habillé en scientifique fou, veste pleine de sang. « Igor ! » clame-t-il au bout d’un moment. Deux membres du staff déguisés, l’un en squelette, l’autre tout en noir, portant un masque à gaz, amènent une machine gigantesque. ALICE met un masque à gaz et s’installe pour se faire électrocuté. Frissons garantis sous les étincelles qui jaillissent de partout.

Re-extinction des lumières et il revient sous la forme d’une créature géante. Il déambule de long en large sur la scène, poursuivant tour à tour ses guitaristes. Le public est à fond et hurle son bonheur. S’ensuit un “Cold Ethyl” qui continue à nous faire headbanguer comme des fous. Qu’est-ce que c’est bon ! Les musiciens sont à fond derrière ALICE. Même GLEN SOBEL se lève régulièrement derrière ses fûts. Que du bonheur !

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Guitare à double manches en mains, RYAN ROXIE entame “Only Women Bleed”. Cette balade est la bienvenue pour se reposer de ce show intense. Une poupée, chaînes détachées aux poignets, vient danser un ballet autour du chanteur. Une danse endiablée s’ensuit et finit sur un ALICE COOPER qui poignarde sa partenaire.

“Paranoiac Personnality”, seul morceau du dernier album joué ce soir, est bien inclus dans l’histoire. ALICE chante, couteau à la main, regard totalement halluciné, comme si son acte meurtrier était tout à fait normal. À la fin du morceau, il est logiquement rattrapé par les deux gars cités plus haut qui lui enfilent une camisole de force.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

“Ballad of Dwight Fry” qui suit, voit la Nurse Rozetta en chair et en os. Elle vient soigner ALICE avec une énorme seringue, seringue  qu’elle finit par lui planter dans le dos. C’est SHERYL, sa femme qui a repris le rôle de façon permanente depuis 2013. 

Quel spectacle ! Je n’en perds pas une miette ! Je suis complètement dedans… et je ne suis pas le seul ! Les premiers rangs resserrés chantent comme un seul homme le refrain. ALICE, lui, toujours emprisonné dans sa camisole, continue sa litanie, pendant que la Nurse lui présente son rejeton. Un bébé siamois sans jambes ! L’horreur absolue ! ALICE arrive à se détacher et en profite pour tenter d’étrangler son infirmière mais celle-ci réussit à se libérer en lui plantant des couteaux. Pas si gentille que ça, la Nurse ! Lol.

Et ensuite, qu’est-ce qu’il se passe ? Eh bien, on doit punir Alice, donc une guillotine est amenée sur scène. C’est l’heure de “Killer”. ALICE COOPER essaie tant bien que mal de s’échapper mais il ne peut résister longtemps et se fait guillotiner. Sa tête est présentée au public, pendant que les musiciens reprennent le refrain de “I Love The Dead”. Le théâtre de l’horreur prend ici toute sa dimension.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Extinction des feux (encore !) sous des explosions de fumée, puis “I ’m Eighteen” voit un ALICE revigoré et motivé comme jamais arpenté la scène. Chemise en sang et béquille à la main, il harangue la foule. Racontant ses lamentations comme s’il avait encore dix-huit ans.

NITA STRAUSS, remplaçante de ORIANTHI PANAGARIS partie jouer depuis 2014 avec son mari RICHIE SAMBORA, reprend les solos de RYAN ROXIE. Courant, sautant de partout comme un cabri, guitare derrière la tête, crinière blonde dans le vent, elle fait le show.

Les lumières s’éteignent encore une fois et c’est déjà la fin du concert. Seulement, le public hurle « Coop ! Coop ! Coop ! Coop ! » et revoilà ALICE qui entame “School’s Out” avec une petite incursion du “Another Brick in the Wall” des PINK FLOYD. De gros ballons remplis de confettis sont jetés sur le public. Des serpentins sortent de partout de derrière la scène. C’est l’anarchie sur les planches ! Chaque musicien exécute des solos ensorcelants sous les feux des projecteurs.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

Il est temps pour ALICE COOPER de présenter ses compagnons de route. Et il commence de suite sur sa droite en souhaitant un joyeux anniversaire à RYAN ROXIE, sous les acclamations du public. Puis le chanteur présente CHUCK GARRIC en l’appelant « Mr Beasto Blanco !! », le nom du groupe dans lequel il officie avec CALICO COOPER (sa fille), avant de nous présenter GLEN SOBEL. Ensuite, il se dirige vers son second guitariste en nous disant que nous n’allions pas le croire. « From Lyon ! France ! TOMMY HENRICKSEN ! ». Évidemment, la salle n’en croit pas ses oreilles mais hurle quand même ! Mdr. « And now, from Hollywood ! Hurricane ! NITA STRAUSS ». Perso, je pense que la belle guitariste a reçu la plus forte dose d’applaudissement de la foule ce soir.

Puis le chanteur monte sur un strapontin et revoilà la Nurse Rozetta qui revient lui planter ses aiguilles par derrière. « MELISSA SHARON COOPER » annonce-t-il. Cette dernière fait la révérence. Enfin, ALICE nous présente lui-même avec un accent français « VINCENT DAMON FURNIER ».

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

1h30 pour ALICE et sa troupe et le show prend fin. Cela peut paraître un peu court mais quand on repense à l’âge du présentateur, tel qu’il se décrit, on se dit qu’on a encore de la chance de le voir en concert. Et puis, quand on aime et qu’on repart le cœur en fête, que demander de plus ?!

Ce soir, ALICE a fait de l’excellent COOPER. Le job a été fait. Le temps est passé très vite car on en a pris plein les oreilles et les yeux. Ce soir, ALICE a bien mérité son surnom de Maître du macabre, et ce depuis cinq décennies.

Le retour se fait au son de “Paranoiac Personnality” sous des légers flocons de neige. Une bien belle soirée et assurément un des meilleur concert de l’année pour moi.

ALICE COOPER @Amphi 3000 – Lyon

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GONG

En bon petit hardos que je suis, je ne me suis intéressé au rock progressif 70 que sur le tard. Mais j’ai bien comblé mon retard en live !… Même si je n’ai pas forcément vu certains groupes à leur apogée.

Dans la trilogie des groupes français de l’époque, j’ai vu ANGE, MAGMA et il me manquait GONG. Même si ce dernier groupe n’étaient pas composé que de français, c’était aussi un groupe très important dans le style. C’est peut-être le plus difficile à aborder musicalement, surtout qu’à une époque où ils ont tourné carrément jazz-rock ! Même si, à l’heure actuelle, il n’ y a plus de membres d’origine dans le groupe, je ne vais pas louper une occasion de découvrir GONG en live. En plus, c’est dans une salle que je connais bien et où il n’est pas trop compliqué de se garer ! Je laisse donc mon perf’ à la maison et direction le Kao à Gerland.

Heu… je suis bien devant la porte du Kao mais elle, elle n’est pas là ! D’un seul coup, un doute m’envahit : est-ce que je ne me suis pas gouré de salle ? C’est un truc que je n’ai pas encore fait ça ! Ah non, il y a des panneaux qui me disent que désormais l’entrée se fait par devant en passant par le Ninkasi. Ils ont profité de l’été pour faire des changements et ils y ont été franchement ! Fini le bar central du Ninkasi, un grand bar sur le côté trône désormais dans la salle. Même la petite salle a son bar.

SIIILK

Bon, je me perds dans les détails, et grâce au temps que je perds, eh bien je vous le donne en mille, je loupe le début de la première partie ! On ne rigole pas !! J’arrive quand même quand ils sont encore sur scène.

Et comment allons-nous dire ? C’est surprenant. Entre folk, prog’, avec un instrument bizarre aussi. Les locaux de SIIILK ont un univers bien à eux, pas forcément désagréable mais à des kilomètres lumière de ce que j’aime. Bon ça tombe bien parce que de toute façon, c’est déjà fini.

Je me rends compte – et il ne faut pas être un grand visionnaire pour ça – que par rapport au nombre de gens que je connais dans la salle, je ne suis pas forcément dans mon univers habituel. Mais bon, comme dirait ma femme : “Tu trouves toujours des gens que tu connais !”. Et oui, j’en ai quand même trouvé quatre !

GONG

Cela m’amène juste pour l’arrivée de GONG sur scène. Si j’avais un doute sur le fait qu’il reste des membres d’origine dans le groupe, en voyant l’âge des musiciens présents, il se serait envolé. Le décor derrière eux est très très psychédélique, plein de lumières. D’entrée  de jeu, eh ben, j’aime bien.

Pour l’instant, on est dan un style prog’ mais bien rock. Le chanteur a une voix qui me plait. Bien-sûr – forcément – tous les musicos touchent grave. Il y a juste un petit détail qui énerve un petit peu mon oreille, c’est qu’il y ait un sax’, mais bon ça passe. Je me demande s’ils vont en jouer sur tous les morceaux. La réponse est non : des fois le saxophoniste prend une clarinette ! Je plaisante, j’étais prévenu.

Les nouveaux morceaux du groupe sont sympa, l’ambiance dans le public est très bonne, à part les vieux briscards qui ont vu le groupe originel une cinquantaine de fois et qui bien-sûr ne sont pas forcément de mon avis.

Moi je me laisse aller. Je découvre évidement les morceaux en live. Je reconnais quand même quelques anciens titres repris à leur manière mais ce sont des titres que j’aime bien, d’une époque que j’apprécie. Le concert est plaisant, très zen. Ambiance 70, of course.. Vous savez du temps où on avait le droit de fumer dans la salle et où une odeur d’herbes de Provence flottait dans l’air ?

Bon allez, on retourne en 2017. Les lumières se rallument. Je ne regrette pas d’avoir enfin vu GONG mais pour être honnête, je ne vais pas passer au merch’ récupérer d’autres CD.

Enfin, je m’en fous, j’ai bouclé ma trilogie. Merci MEDIATONE pour cette soirée surprenante !

GONG