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SIDMANDRA 1

SIDMANDRA

Report by Seb 747

Quand j’ai écrit récemment que j’irai revoir les TRY AGAIN avec plaisir, je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi tôt. En plus ce soir, non seulement ils jouent à côté de chez moi, mais en plus, c’est gratuit ! Dans leurs valises, ils ont emmené avec eux les suisses de SIDMANTRA et les rumilliens, comme eux d’ailleurs, de ICEROAD.

BRASSERIE PIRATEComme c’est à côté de chez moi, je prends le temps pour descendre à ce concert et comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape ! Du coup, j’arrive à la bourre pour voir les ICEROAD.

Bon, je ne prends pas le temps de papoter avec les copains et je rentre directement dans la brasserie. Un premier constat s’impose, il n’y a pas foule. Je dirais même qu’il n’y a quasiment personne, si ce n’est les membres de TRY AGAIN, qui, même s’ils ne pratiquent pas la même musique, sont venu écouter leurs amis.

Qu’à cela ne tienne, les ICEROAD jouent en mode répète et se font plaisir. Le public à l’extérieur devrait s’en mordre les doigts parce-que c’est u groupe intéressant. Nous sommes dans un mélange de stoner et de heavy-metal que les musicos pratiquent avec beaucoup de conviction. Le chanteur chante dans un micro très vintage et il a une sacrée voix. Par moment, j’entends ROB HALFORD dans son timbre. Dommage que le son ne soit pas au rendez-vous. Il faut dire que jouer à même le sol, quand bien même c’est rock‘n’roll, ce n’est pas génial pour la musique. A revoir sous de meilleures conditions.

SIDMANDRA 2

SIDMANDRA

Après être allé faire un petit tour à l’extérieur, avoir salué les copains, je retrouve SIDMANTRA qui a déjà commencé à jouer ses premières notes. Et là, comment dire, quelle baffe !!!! J’entends du grand stoner, le niveau musical est élevé. Et ça s’entend puisque quelques minutes plus tard, les retardataires arrivent, et visiblement ils commencent à regretter d’avoir trainé.

Au fur et à mesure que les moreaux se suivent, la foule commence à se faire compacte et il fait de plus en plus chaud. Venus de Genève, les suisses pratiquent une musique de haute-volée. KEVIN TINLAND le guitariste chanteur, casquette à l’envers vissée sur le crane, hurle son désespoir comme un damné. A ses côtés DAVY “McFly” AUBONNEY nous dépose des riffs distordus de haute-volée. ROB (N’Roll) CARSON à la basse est celui qui tiendra le public en haleine tout le long du concert laissant ses camarades se concentrer sur leurs partitions. ALEX BRUN à la batterie est un métronome. Capable de partir dans tous les sens en gardant une maîtrise parfaite, il se fait discret et sa frappe fait frémir la salle. Implacable.

Le public est à bloc et les premiers pogos font leur apparition. Et comme le lieu n’est pas très espacé, on se fait vite bousculé. Pas bien grave, je me faufile dans un trou et comme ça je n’ai plus aucun problème… Si ce n’est un squelette pirate qui boit une bière et me regarde d’un drôle d’œil juste à côté de la batterie !

Un problème de son, qui va devenir récurant tout le long du concert oblige les musiciens à faire une pause. Ca y est, les retours sont en place et c’est reparti. Qu’est-ce que c’est bon ! Le stoner joué par les helvètes me fait penser parfois à du MONSTER MAGNET en plus rock‘n’roll. Par moments on a droit à des hurlements mais ils restent toujours mélodiques.

Ils sont à fond dedans mais savent prendre du bon temps et s’amuser. Ils récupèrent l’énergie de la foule et la restituent dans les enceintes. C’est trop bon et malgré le peu de place et les soucis de son, ils nous ont démontré que la lenteur suisse n’est qu’une légende. Quelle puissance et quelle lourdeur dans le style… Encore une découverte, vivement la sortie de leur premier EP !

TRY AGAIN 5

TRY AGAIN

Re-petit tour à l’extérieur, histoire de se rafraîchir les idées et de reprendre ses esprits, et voilà que les TRY AGAIN commencent. Donc, retour dans la moiteur de la brasserie, ou le houblon coule à flots. Comme par magie, la salle commence à surchauffer.

Damned ! Les pogos ont recommencé. La salle est en ébullition. Bon, comme à mon habitude, j’évite avec justesse la bousculade et me re-faufile dans mon trou de tout à l’heure. Le squelette pirate et moi, on est devenus copains ! 

Les TRY AGAIN jouent leur avant-dernier concert sous leur forme actuelle ce soir et c’est dans une ambiance de forte camaraderie que commence le concert. Malheureusement les problèmes survenus le temps de SIDMANTRA reviennent et le son est coupé en façade. Boom, et de trois morceaux foirés ! Dommage, car même si le son est relativement fort, il y a un bon rendu.

TRY AGAIN 6

TRY AGAIN

Croyez-vous que les TRY AGAIN abandonnent ? Non, ils essaient encore. Et voilà qu’un morceau vieux de douze ans d’âge – comme le houblon – débarque ! C’est “L’esprit du Keupon”. RICO se promène dans le public avec son micro en remuant dans les rangs serrés des auditeurs.

Il faut bien dire que même si ils n’en ont que très peu l’apparence physique, leur musique elle, n’est ni plus ni moins que du punk. Et qui dit punk, dit pogos, dit bousculade, dit tout à fond, dit houblon (euh, faut que je me calme là, les effluves troublent mon esprit, je vois le pirate bouger tout seul !! Non, je suis pas bourré !!).

La foule est en délire. TRY GAIN ré-attaque avec “Facteur Poisse”. Est-ce dû à la chanson ou jouent-ils réellement de malchance mais les problèmes de son deviennent récurents. D’autant plus qu’à la fin du morceau, le bassiste se prend le micro dans la tête ! On est morts de rire, mais lui aussi ! Rock ‘n’ Roll !!!

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Hilarité est bien le mot-clé ce soir, car même si les ennuis s’accumulent, les TRY AGAIN ne font pas de chichis et jouent de plus belle devant les rebelles présents ce soir pour partager un bon moment avec eux. RICO BRUTASSE repart de plus belle et court dans le public faire chanter “Bébé Congèle”. Il laisse même le micro à des fans pour chanter à sa place… Pendant que lui pogotte avec ceux qui ne chantent pas.

Dernier morceau ? Que nenni, ils ne veulent pas quitter la scène. « On est trop bien ici ! », dit le bassiste soutenu par ses camarades et le public qui n’en demande pas tant.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et c’est sur “Zytsef” que le groupe termine le show. Cette dernière chanson parlant du dessous de la ceinture fait beugler tous les mecs de la salle… et certaines filles aussi !

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TRY AGAIN

Bilan de la soirée 

ICEROAD est une grosse surprise pour moi, car même si je n’ai pas vu grand-chose, c’était très intéressant. A revoir sous de meilleurs auspices.

SIDMANTRA : grosse claque. Un excellent groupe de stoner qui va faire mal, je vous le dis.

TRY AGAIN : j’aimerai bien les voir sur une scène digne de ce nom et sans tous leurs copains pour voir si les gens pensent autant de bien de ce groupe que moi.

 

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IRON BASTARDS

Report by Seb 747

Ce soir, un choix difficile s’impose à moi : soit je reste chez moi pour regarder la finale de The Voice, ou celle de l’Eurovision (je suis calé en télé !) ou je me rends à Hauteville-sur-Fier voir les IRON BASTARDS et TRY AGAIN en concert. Bon, vous l’aurez vite compris, le choix est vite fait ! Je préfère aller écouter du bon rock ‘n’ roll, plutôt que d’essayer de comprendre comment les votes pour élire le gagnant ou la gagnante de ces différents concours fonctionnent.

En plus, pour moi, ça sera une triple première, vu que je n’ai jamais eu l’occasion de voir ces groupes en concert, ni de mettre les pieds dans ce bar.

Ce coup-ci, j’arrive bien en avance et trouve facilement le lieu. Pas de problème pour se garer, les gens vous souhaitent une bonne journée… Malheureusement pour les organisateurs, il n’y a pas foule ce soir, et c’est bien dommage parce que l’affiche est très intéressante. Bah, c’est pas plus mal, comme ça je n’aurais pas de problèmes pour prendre des photos !

Try again 1

TRY AGAIN

Petit bonjour aux copains qui ont décidé de faire ce concert, et je constate que nous sommes encore à la maternelle, les musiciens de TRY AGAIN chahutant bruyamment avant le début de leur set. Décidément, pas moyen d’être sérieux ici ! lol !

Comme nous sommes dans un bar, il n’y a malheureusement pas de scène, les musiciens jouant à même le sol sur un carrelage blanc.

Ca y est, les hostilités démarrent avec TRY AGAIN. Avec eux, comme je m’en étais douté un petit peu juste avant en les voyant faire les cons, nous sommes dans du punk festif avec une petit pointe de hardcore et de métal. Les chansons sont en français et ce n’est que de la déconnade.  Il y a du SUM 41 dans l’attitude, du SICK OF IT ALL dans le revendicatif, et du GREEN DAY dans le chant. Le tout mixé avec tous les groupes de grind que vous pouvez imaginez. Qu’est-ce que ça déménage !!

Tiens devant le bassiste et le guitariste se trouve des boîtes de Chocapic ! Etrange… En fait non, c’est que durant le titre “Yes I Like Tose”, le refrain parle de ces fameuses céréales. Le morceau commence et dès le début du refrain qui fait « J’ai plus de lait pour mettre sur mes Chocapic !!! » les deux hurluberlus à cordes jettent le contenu des boîtes. Résultat, il y en a partout, on glisse sur le carrelage, c’est vraiment fun. Pas de prise de tête, tout à donf.

Un petit garçon de cinq-six qui s’éclate depuis le début du concert, vient faire du hair guitar avec les musiciens. Vraiment cool cette soirée, la relève est bien présente !

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TRY AGAIN

Les titres s’enchaînent les uns derrières les autres. De “Guerrier de l’espace” en passant par “Bébé congèle” ou “J’suis un connard”, on ne fait que se fendre la gueule. Le chanteur RICO BRUTASSE (oui, ça ne s’invente pas… ou plutôt si !!!) s’agite dans tous les sens, hurle dans son micro à s’en péter les cordes vocales tout en restant mélodique et revendicatif… Même si par moments des growls se font entendre ! Heureusement, ils sont sporadiques.

Le bassiste, jouant sur une basse à cinq cordes, est à fond dedans finissant le concert torse nu. Le gratteux lui, reste très discret. Il faut dire que c’est un peu son anniversaire et je pense qu’il se méfie des blagues de ses petits camarades. Quant au batteur, gérant la setlist sur son portable (génération 2.0 oblige) il attaque sans pitié ses fûts comme un vrai punk, vite et sans finesse. Normal quoi !

C’est déjà la fin et malgré le peu de personnes présentes ce soir, ils se sont donnés à fond. Je retournerai les voir, c’est sûr.

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IRON BASTARDS

Après avoir nettoyé le sol, les TRY AGAIN font la place à IRON BASTARDS. Les strasbourgeois venant faire quelques concerts dans la région, je me réjouis d’avance de les voir étant donné toutes les bonnes critiques que j’ai entendu à leur sujet.

Et là, je ne suis pas déçu. Petits fils de MOTORHEAD, c’est dans un autre registre qu’ils évoluent. « Ca déchire ! » comme diraient certains. Rickenbaker en mains, le bassiste chanteur DAVID BOUR démontre avec puissance ses talents. LEMMY est ressuscité !!! Alléluia !!!

L’esprit de PHILTY “Animal” TAYLOR s’est emparé du batteur ANTHONY MEYER. Il cogne fort sur ses peaux et sue comme un bœuf. Le guitariste DAVID SEMLER à des faux airs de BRIAN ROBERTSON, il est aussi discret qu’efficace. : il enchaîne les riffs. J’ai comme l’impression que les musiciens sont hantés par les fantômes de MOTORHEAD. Bref que du bon, surtout si vous aimez ces derniers, ce qui est mon cas.

IRON BASTARDS

Seul petit bémol, mais juste histoire de critiquer, l’influence du groupe est un peu trop présente et cela pourrait leur nuire à force. Mais de ça, les spectateurs assidus n’en ont cure ! Ils sont pour et notamment le petit bonhomme de tout à l’heure qui saute et court de partout. Il fait le show à lui tout seul, volant un peu la vedette aux musiciens. Mais ce n’est pas grave, eux jouent et s’en tamponnent le coquillard. Ils sont venus pour faire du rock et c’est ce qu’ils font.

Première interlude dans le set et nous avons droit à une cover. Mais pas de qui vous pensez… pas tout de suite. Mais une des STRAY CATS, version IRON BASTARDS bien-sûr. Qu’est-ce que ça joue bien ! Ca rock !

IRON BASTARDS continue sur sa lancée et le train est en marche. Le public en prend plein les oreilles. Normal car avec des titres tel que “Boogie Woogie Violence”, “Jungle Speed” ou encore “Dr Reason”, il y a de quoi déboucher nos cages à miel !

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IRON BASTARDS

Quelques morceaux plus tard, un problème de basse survient. Solidarité des musiciens oblige, le bassiste des TRY AGAIN prête volontiers la sienne. Petites discussions entre bassistes pendant le changement de basse et on repart de plus belle. Malgré la difficulté de jouer sur une cinq cordes pour DAVID.

Nous voilà déjà au dernier morceau et c’est un inédit auquel nous avons droit à la fin, juste avant un morceau honneur au bandit mexicain PANCHO VILLA.

Concert fini ? Non, bien sûr, pas sans la cover de MOTORHEAD ! C’est donc sur un “Ace of Spades” de folie que se termine cette soirée.

iron bastards 6

IRON BASTARDS

Bilan de la soirée

TRY AGAIN : un excellent groupe de punk festif. Si vous avez l’occasion de les voir et que les growls de temps en temps ne vous font pas peur, n’hésitez pas une seconde.

IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD. Là aussi, croyez-moi sur parole, si vous aimez MOTORHEAD, ne les ratez sous aucun prétexte, vous ne serez pas déçu. Moi, je retournerai les voir, c’est sûr !

Re-bilan : J’ai enfin compris pourquoi les Chocapic, c’est dangereux, Lol !

 

LEGENDARY SHACK SHAKERS 3

LEGENDARY SHACK SHAKERS

Allez, retour à la case Tannerie de Bourg-en-Bresse mais cette fois-ci, c’est dans la grande salle que ça se passe. Et ce soir, c’est plutôt branché rockabilly et pas rock à mon copain Billy !!

Heu, pour ceux qui se demandent ce que ça à voir avec le style musical que je suis habituellement, je pourrais répondre que lorsque j’ai vu le nom du groupe principal HEAVY TRASH, j’ai cru qu’il faisaient du heavy-metal tendance thrash. Mais non. En fait, c’est juste parce que c’est le groupe de JON SPENCER, du JON SPENCER BLUES EXPLOSION et comme je ne l’ai encore jamais vu en live, je veux corriger ça… Bon, même si ce soir il joue avec MATT VERTA-RAY et que c’est un projet plus rockabilly.

LEGENDARY SHACK SHAKERS 4

LEGENDARY SHACK SHAKERS

A vrai dire, c’est plus la première partie LEGENDARY SHACK SHAKERS qui m’a décidé à venir passer la fin d’un jour férié ici.

Bon d’accord, ça et le fait que j’échappe à la corvée de vaisselle !!!

Du coup, je suis même en avance. Première constatation, on ne va pas être serré… Mais bon, pour les photos ce n’est pas plus mal !

Allez, c’est parti ! LEGENDARY SHACK SHAKERS attaque les hostilités.

Et… comment décrire leur musique ? C’est un mélange de blues, de country, aux accents hillbilly avec une touche de punk. Et putain, c’est bon ! Un vrai truc à eux avec un son non pas des années 60 mais un son blues-punk violent qui met en avant la voix et l’harmonica du chanteur. Eh oui, il se sert d’un harmonica et putain, c’est excellent ! Ce type est vraiment un fou furieux sur scène !

Quelle énergie !… Et quel mélange musical southern, blues, country avec cette touche punk… Ouah ! Je viens de passer un moment hors norme avec ce groupe made in Nashville.

Bon allez, je vais prendre l’air et même papoter un peu avec le chanteur (oui, oui !).

HEAVY TRASH 3

HEAVY TRASH

Je retourne vite dans la salle car c’est au tour de HEAVY TRASH de monter sur scène. Et, de suite, je constate que ces messieurs savent et aiment être sur scène. Là, c’est clair, en live ça dépote ! JON SPENCER, c’est à voir en live et comme son acolyte n’est pas là pour faire tapisserie, ça donne vraiment.

Après, musicalement – je ne vais pas jouer les vierges effarouchées en voyant le loup non plus – je savais avant de venir qu’il était dans le trip rockab’ 50/60 et que donc ce n’est pas vraiment un son que j’aime. Même si je dois reconnaître que c’est moins typé année 50 en live. Même si je n’apprécie pas, je ne peux faire autrement que reconnaître que c’est bien fait et que le groupe s’éclate avec leur truc.

Et le public aussi, même si une bonne partie a préféré la première partie (surtout des gens qui ne connaissait ni l’un ni l’autre).

Enfin, je ne regrette vraiment pas ma soirée ! J’ai vu JON SPENCER et j’ai pris une bonne tarte comme je les aime avec LEGENDARY SHACK SHAKERS.

Et en plus, je n’ai même pas fait la vaisselle !

Heu, comment chérie ? Tu ne regrettes pas de l’avoir faite plutôt que d’avoir du te taper du rockamachin-truc !!!

Heu mais non ce n’est pas un poisson, on n’est plus le 1er avril !  Je vais de mon plein gré à une soirée punk. Bon, je n’ai pas fait de crête mais j’ai des épingles à nourrice dans mes poches ainsi qu’un stick de colle. Heu… ah bon, ça ne se sniffe pas ?!!!

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LE REPARATEUR

Allez, on arrête les préjugés et on va passer la fin du dimanche en musique. Et c’est dans la grande salle que ça se passe. Moi, ça me fait toujours sourire de faire jouer des groupes au sol alors qu’il y a une super scène. Ca s’appelle un concert de travers. Bref, un concept pour que les groupes soient au plus près du public. Mais bon, c’est un peu comme les légumes servis presque crus, ce n’est pas parce que c’est tendance que j’aime ça ! Ce doit être mon côté punk…

J’arrête de rallier. Le premier groupe monte, heu non, ne monte pas sur scène vu qu’il joue au sol et commence à jouer. Et c’est LE REPARATEUR qui s’y colle. Dans ce groupe, ils sont deux : un batteur et un guitariste chanteur. Et putain, je suis surpris. Agréablement surpris !

le reparateur 1

LE REPARATEUR

Déjà le batteur à les cheveux longs – au moins on est deux dans la salle ! Là je suis mauvaise langue, il y en a d’autres ! En plus les T-Shirt hard-rock sont bien présents.  !! – et surtout, c’est vraiment bien. La voix est bonne, les paroles ne sont pas connes et elles sont audibles. Les deux musicos sont vraiment très à l’aise devant le public. En plus, le son est bon et même les lumières sont cool donc que du bonheur. Ca commence bien !

Le public quant-à lui à bien répondu présent ce soirUn dimanche. C’est cool et bien mérité pour ….dB, l’association qui organise la soirée.

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DIEGO PALLAVAS

Bon, un changement de plateau plutôt long du entre autres à un musicien qui prend des prunes sur son micro. Pas glop mais bon le problème est heureusement réglé et c’est parti pour DIEGO PALLAVAS. Et heu… d’entrée de jeu, là, ce n’est pas du tout mon truc. Que ce soit musicalement ou scéniquement, je n’accroche pas, mais alors pas du tout ! Je n’aime pas la voix, le style est carrément trop punk pour moi.

Enfin, ça n’empêche heureusement pas le reste du public de s’éclater et ça, c’est méga top. L’ambiance est très bon enfant, pas de pogo intempestifs. Encore des idées reçues (maintenant, c’est dans les concerts de hard-rock que ça pogotte…).

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GUERILLA POUBELLE

Du coup, je sors prendre l’air jusqu’à ce qu’ils aient fini et que GUERILLA POUBELLE commence à jouer. Je suis content, je vais enfin les voir live ! Il faut dire que j’aime vraiment bien ce qu’ils font sur CD.

Sauf que en live c’est très différent… Est-ce que ça vient du fait qu’ils jouent des morceaux qui ne sont pas sur l’album que j’ai d’eux ou du fait de la batterie qui est vraiment forte ou du son ? Ou bien de moi ? Mais voilà, je suis moins enthousiaste que je ne le pensais. Bizarre car ils se donnent vraiment. 

Mais bon, ce n’est pas grave, je ne vais pas revendre leur CD pour autant !

 Allez, le voyage de TI-RICKOU au pays des punks gentils est fini.

guerilla poubelle 2

GUERILLA POUBELLE

Pour résumerDIEGO PALLAVAS, pas aimé, GUERILLA POUBELLE, déception et LE REPARATEUR, révélation.

En tout cas une très bonnes soirée avec des groupes qui jouent leurs propres compos en live et peu importe si on n’aime pas forcément le style ou les morceaux. Au moins, j’ai quand même découvert des groupes.