Monthly Archives: février 2014

SMOKIN KILLS 1

Smokin’ Kills

Allez ! En route pour Saint-Etienne, pas pour voir un match de foot mais, bien sûr, pour un concert. Ce soir, ce n’est ni au Zénith ni au Fil que je vais mais au Thunderbird Lounge.

D’accord, c’est un café-concert mais c’est LE café-concert mythique par excellence. Les Jet Boys, Lords of Altamont, Tuff, Adam Bomb, Black Rain et des centaines d’autres groupes ont joué dans ce temple du rock. Le Thunderbird est un de mes endroits préférés (avec le Brin de Zinc) car on est en famille : les mecs de HOLY CROSS sont au bar – ou derrière le bar – et les SWINE DIAMOND sont là aussi.

SMOKIN KILLS 5Pour une fois que je suis en avance, je descends saluer le maître de ces lieux, James, qui fait les balances. Et là, révélation : j’ai carrément bien fait de venir ! Les balances des deux groupes sont hallucinantes. En plus, les groupes délirent entre eux. Bref, ça s’annonce plutôt bien.

Je remonte, rejoint par les SMOKIN’ KILLS qui ont fini leurs balances pour papoter un peu (hum, ça sent l’interview !). Mais bon, on ne va pas papoter longtemps car les BASTARDOGS remontent pour leur dire qu’ils peuvent aller jouer (pas sur l’autoroute, banane !). Alors évidemment, on les suit. On est là pour ça, quand même !

Et c’est parti ! Et d’entrée, c’est comme être percuté par un 38 tonnes : ça part à toute vitesse. Leur sleaze, glam bien sale, est une tuerie. Je pense au premier MOTLEY CRUE, au premier GUNS ‘N’ ROSES…

 

SMOKIN KILLS 3Non seulement les morceaux sont des tueries mais les musicos sont carrément possédés. Le chanteur des SMOKIN’ KILLS, en plus d’avoir une putain de voix, est un vrai show-man ! Les autres ne sont pas en reste ; un putain de guitariste, un bassiste  et un batteur solides.

Un groupe très homogène qui fait le show, qui travaille son look de scène, qui met du maquillage et qui joue comme s’il faisait une première partie au Zénith. Les SMOKIN » KILLS n’oublient pas non plus d’être fun. Ils font d’ailleurs faire les choeurs aux SWINE DIAMOND (avec qui ils ont déjà joué en Italie).

Bref, un moment de pur bonheur.
Donc bien sûr, c’est trop court ! Et le pire, c’est que je ne peux même pas acheter un de leur CD : ils n’en ont pas ! En fait, leur EP est en préparation. Du coup, il va me falloir vivre en attendant sans pouvoir les écouter… Trop dur (non chérie, tu ne peux pas chanter en attendant ! ).

J’ai juste le temps de remonter au bar pour m’hydrater un peu. Le Thunder, c’est pas grand, mais putain ! c’est chaud !!!

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BASTARDOGS 1

Bastardogs

Je n’ai même pas le temps de reprendre totalement mes esprits qu’il me faut redescendre pour le début des BASTARDOGS.

Pas évident de se remettre dans un concert après une claque pareille !

BASTARDOGS 3Ou pas, car d’entrée de jeu, les BASTARDOGS envoient le bois ! Leur sleaze, tendance glam-hard m’attrappe direct. Les morceaux de leur CD que je connaissais pour avoir fait la chronique de l’album – et que j’ai tellement aimés que j’ai fait deux heures de voiture pour venir les écouter en live – passent encore mieux sur scène. Et ce n’est pas anecdotique vue la qualité de l’album !

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BASTARDOGS 2Bon, le chanteur bouge moins que celui des SMOKIN’ KILLS mais avec une guitare dans les mains, c’est moins pratique ! Non, sans déconner, ça déménage grave sur scène ! En plus, on va avoir droit au retour du guitariste des SMOKIN’ KILLS pour un cover de SKID ROW pas piqué des hannetons. 

Enlevage de T-shirt du batteur, et là les filles présentes craquent carrément !

 

Il est temps que ça finisse parce que je ne sais plus où j’en suis moi ! En plus, je suis mort de soif. A eux, je pourrais prendre un CD mais je l’ai déjà, lol !!

Bon, le temps de re-papoter avec nos copains italiens, de dire au revoir aux mecs de HOLY CROSS et de SWINE DIAMOND (ces derniers m’apprennent, et c’est une bonne nouvelle qu’ils sont en plein enregistrement. Un SWINE DIAMOND pour bientôt ? Oui, on vous tiendra au courant !), le temps aussi de faire le point avec James sur les concerts à venir au Thunderbird et il est déjà très tôt le matin.

Les rues sont quand même bien remplies. Pas de doute, Saint-Etienne, comme les BASTARDOGS et les SMOKIN’ KILLS ont gagné ce soir !!

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BILAN DE LA SOIREE

 

SMOKIN KILLS 6bSMOKIN’ KILLS

Vous l’avez compris : grosse, grosse baffe musicalement et scéniquement.

Le groupe à suivre pour la sortie de leur EP. Un énorme potentiel. Je persiste et je signe. 

Un seul truc à dire : whaouuuuuw !!

 

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BASTARDOGS 4BASTARDOGS

Un peu moins la surprise puisque je connaissais déjà leur album mais une putain de confirmation !

C’est tout simplement excellent.

Les morceaux gagnent en fun sur scène et ils passent l’épreuve du live haut la main. Un groupe qui a, lui aussi, un très fort potentiel.

 

 

Ce soir, on a eu une méga affiche au Thunderbird. des groupes qui on assuré grave, des groupes qui n’ont fait le voyage de Gênes que pour cette date… pour au final jouer devant trop peu de personnes. Franchement, je trouve ça pitoyable car aller voir les Gunners à Bercy, c’est bien, mais les avoir vus dans un rade de L.A. pour une poignée de dollars avec la folie de leurs débuts, c’est mieux. Mais bon, un match de Saint-Etienne à la télé, c’était certainement plus intéressant…

Un énorme merci à James de ne pas baisser les bras. 

Long live rock ‘n’ roll ! Long live le Thunderbird !!!

BACK ROADS 1

Bon, ça faisait un bon moment que je n’avais pas été voir un concert en après-midi et l’envie de voir les BACK ROADS sur scène l’a emporté sur le fait de voir un concert dans un magasin.
Et effectivement, les conditions ne sont pas forcément les meilleures pour jouer du rock.. et encore moins pour jouer du blues-hard !

Mais les BACK ROADS se sont adaptés.

BACK ROADS X2

Bon d’accord, le batteur ne jouait pas sur sa batterie normale et le son avait été réduit (on comprend pourquoi quand comme moi on a assisté à la panique des hôtesses de caisse devant le flux sonore d’un concert en magasin. Depuis, on sait que 24 amplis Marshall ça dépote ! Merci Airbourne !!!). Mais bon, grâce à ce showcase, on a quand même pu voir le groupe et les écouter jouer. Et finalement c’est ça qui est important.

Ca m’a permis de découvrir les morceaux de leur premier album (sorti en CD et sur vinyl), et ces morceaux, c’est du tout bon ! Du gros blues-rock tendance hard, des riffs appuyés, des solos bien présents et cerise sur le gâteau, la voix de la chanteuse qui fait merveille aussi bien sur leurs compos que sur les reprises.

BACK ROADS 4

Les BACK ROADS ont assuré. Même dans ces conditions particulières.

C’est marrant d’ailleurs de voir le public qui circule pendant ce genre de prestation : ceux qui sont venus pour le groupe côtoient les chalands qui sont venus parce qu’ils ont entendu de la musique.

En tout cas, moi perso, je n’ai qu’une seule envie : c’est de les revoir en live dans une salle où ils pourront vraiment envoyer le bois.

BACK ROADS 3

Ce voyage à Lyon m’a confirmé, s’il le fallait que BACK ROADS est un putain de groupe qui fait du bien. Sans prise de tête. Juste des morceaux qu’on prend plaisir à écouter et ré-écouter… Heu… sauf si on n’aime pas le blues !!!

Au fait, quelqu’un aurait vu ma femme ??!

ET UNE PETITE VIDEO DE TI-RICKOU

ET EN CADEAU, L’INTERVIEW DU GROUPE !!!

BACK ROADS 5

TARJA 1

Bon, pour la première fois de l’année direction Lyon et plus précisément le Transbordeur. Et pour la première fois de l’année, vous devinez ? J’ai loupé le groupe de première partie ! On ne rigole pas, même pas drôle !

J’arrive quand même à temps pour TARJA. C’aurait été bêta de louper le début. Mais bon, j’accède assez facilement à l’avant-scène ou plutôt au crash photographes car ce n’est pas la grande foule ce soir au Transbo – 6 à 700 personnes grand max. Je repense alors que la dernière fois où je l’ai vue, c’était au Zénith de Saint-Etienne et que même s’i la salle n’était pas non plus bien remplie, le nombre de spectateurs va vraiment décroissant.

Comme à Saint-Etienne, un voile est tendu devant la scène. Heureusement, ils ne vont le laisser que le temps de l’intro symphonique. Sur le côté droit, l’énorme kit de batterie ne veut dire qu’une chose : c’est qu’encore une fois ce sera MICK TERRANA derrière les fûts.

TARJA 2

Le show commence. Un violoncelliste est installé sur la gauche ainsi qu’un clavier, la bassiste et un guitariste. Et bien sûr, TARJA au chant. Normal c’est son groupe !

Alors, effectivement c’est super beau. Tout le monde joue bien. TARJA a toujours une voix fantastique. Mais dommage pour moi que le guitariste n’ait pas plus de place…

MICK TERRANA fait vraiment le show. Les baguettes tournoient et sa présence est énorme. Il est vraiment une pièce vitale de ce groupe.

Les nouveaux morceaux sont beaux mais la partie symphonique prend de plus en plus de place sur le côté métal. C’est confirmé par le fait de la présence d’un seul titre de NIGHTWISH – qui de plus s’avère être à la base un titre de GARY MORE ! Du coup, ceux qui sont là plus pour le côté symphonique sont contents, les métalleux le sont moins. Personnellement, je suis là avant tout pour l’extraordinaire voix de TARJA qui est, à mon humble avis, la meilleure dans ce genre.

TARJA 4

Le show ne va pas durer énormément. C’était carré et propre. Manque vraiment d’un petit peu de pêche à mon goût mais je pense qu’il va falloir s’y faire si on veut continuer à venir la voir…

En espérant pour elle que ce ne soit pas au TransClub ou au Kao.

 ET UN PETIT DIAPORAMA POUR FINIR…

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