Monthly Archives: août 2017

Chaque année, depuis 4 ans, j’adore aller dans l’Ain et plus précisément à Leyment pour le LEYM’FEST, festival organisé par AMM. Et je n’ai jamais été déçu : la programmation est variée et toujours de qualité.

Le LEYM’FEST, 5e édition, sera le 02 septembre 2017, c’est donc le moment de vous faire découvrir ce fest qui grandit d’années en années et de donner à AMM la parole.

Il m’a semblé tout naturel que ce soit CHRISTOPHE GINET, leur programmateur qui s’y colle ! J’espère que cela vous donnera envie de venir voir par vous-même ce qu’il en est !  

PS : la bière n’est pas chère. Et en plus cette année, il y aura, entre autres, un stand ADIPOCERE !

Interview réalisée en juin 2017

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THE LORDS OF ALTAMONT

Heu, je croyais vraiment qu’il n’y avait plus de concerts avant mon départ en vacances !! J’avais oublié que le Fast & Loud Festival s’était greffé depuis deux ans sur les festivités d’été de la ville !

Et cette année, la soirée Fast & Loud tombe non seulement fin juillet mais en plus la tête d’affiche n’est rien d’autre que les LORDS OF ALTAMONT !!

Donc bien sûr, cela donne : “Chérie, on va faire un tour à Mâcon ?… Heu, Qu’est-ce que tu crois, c’est beau Mâcon par une nuit chaude d’été !! Et en son et lumière, SVP !!!…. Bon d’accord, le son est rock, lol !!”. Et avec la promesse d’une grosse glace, on est partis !

A Mâcon, ils ne font pas les choses à moitié : une partie des quais est fermée. Malgré tout, je me gare facilement et je trouve la scène fastoche. En avance !!!! Ouiiiii !!!! J’ai même le temps de manger un bout mais je suis obligé de revenir vers la scène en courant (si, si, c’est possible, le tout c’est la motivation !!).

DEAD CROWS

Scène superbe, grande et avec les DEAD CROWS qui sont déjà là pour ouvrir les hostilités. Bon, DEAD CROWS, ce sont les locaux de la soirée… et une découverte pour moi. La seule chose que je sais, c’est qu il y a MATT ASSELBERGHS (NIGHTMARE) à la guitare et comme sont autre projet solo se nomme SANGDRAGON et que ça déboîte un max sa mère-grand en tongs, je me méfie !!

Heu, MATT a un look à la DANKO JONES avec un gilet et en plus de jouer de la guitare, c’est lui qui chante… Et putain, il a une putain de voix rocailleuse qui colle superbement à la musique. Quant-à la musique, c’est du putain (je dis beaucoup putain sur ce coup-là, non ?) de fucking rock qui déboîte aussi sa mère-grand mais dans un style que j’affectionne et les morceaux sont terribles !

Je craque carrément !! Je suis prêt à me flageller pour ne pas les avoir découvert plus tôt. En plus en live, ça déménage aussi son grand-père en charolaises !!

Ils sont tous les trois aux taquets. Très à l’aise sur scène – bien-sûr ! – ils emmènent le public très nombreux dans leur univers. Ouah, la baffe méga spéciale qu’ils me mettent !

A un moment, ils font monter des copines et copains pour des faire les chœurs et ensuite un autre copain pour un morceau. Voilà, c’est vivant, bien fait et j’ai déjà hâte de réécouter leurs morceaux (la chro est en ligne !!).

Bon, je n’ai plus de grands-parents à déboîter, ça tombe bien, leur set est fini.

Cette soirée commence méga fort et méga bien. En plus, je ne l’ai pas encore dit mais le son est superbe, ce qui n’est pas évident en plein air. Je rejoint leur stand merch’, histoire de papoter un peu avec les DEAD CROWS en attendant la suite.

LULLIES

Et la suite va venir assez vite avec l’arrivée sur scène des LULLIES qui ont fait le déplacement de Montpellier.

Bon, d’entrée de jeu, on comprend qu’ils ne sont pas sur l’affiche du Fast & Loud 7 par hasard. C’est totalement dans le style qu’affectionne l’asso : du punk rock, limite garage. Là on a un mélange d’HELLACOPTERS et de RAMONES… avec une bonne dose RAMONES quand même !

C’est énergique, bien fait. Les musiciens sont jeunes mais envoient la sauce. Pourtant, bizarrement, au fil des morceaux, je m’ennuie. Pourtant j’aime bien ce style… J’en remets une couche, c’est bien joué, bien fait… bien propre… Ah ça doit être ça, c’est un peu trop propre. Il leur manque un grain de folie, un lâché des musicos.

Tiens, j’aime bien le morceau chanté par le bassiste, c’est différent. Je préfère. Autour de moi, les purs et durs sont aux taquets et l’ambiance est très bonne.

Petite pause que je passe à admirer Mâcon sous ses habits de lumière. C’est vrai que j’adore les villes la nuit et là, je kiffe grave.

THE LORDS OF ALTAMONT

Bon chérie, c’est l’heure où toi tu vas reculer car en provenance des USA, les LORDS OF ALTAMONT déboulent comme un gang de motards méchants avec les couleurs dans le dos et le rock dans les tripes ! Si certains ne comprenais pas mes commentaires sur le groupe précédent, il n’y a qu’à regarder les LORDS ! Ca sent l’alcool, les filles, c’est sale, rock à souhait ! Ils ne se contentent pas de jouer, ils vivent leurs morceaux.

Et l’orgue va vite le comprendre car le chanteur JAKE “The Preacher” CAVALIERE, fidèle à son habitude le maltraite grave. Il y aurait un numéro pour “SOS Orhue en Danger”, je l’aurais composé !!. JAKE le secoue, le penche, monte dessus…

Le public est aux anges. Encore une fois (j’avoue les avoir vus un certain nombre de fois dont une avec DAVIS des légendaires MC5 à  la basse), les LORDS OF ALTAMONT en live, c’est la tuerie assurée !… Même si je trouve que ce line-up est un poil en-dessous des derniers que j’ai vus. Mais là, je chipote car quoi qu’il en soit, leur musique et leurs prestations en live sont toujours de grandes tartes dans la tronche !!

Bon, il est tard. Je dis au revoir aux copains et aux orga. Je retrouve mon allergique aux claviers (même garage) au fin fond de l’esplanade. Heu, c’était pas la peine chérie, parce que même d’où tu es, on entend très très bien !

Allez, cette soirée mâconnaise se termine avec en souvenir un CD de DEAD CROWS que je vais bien sûr écouter à donf pour le retour !!

THE LORDS OF ALTAMONT

PS : pour ceux qui seraient dègu’ d’avoir loupé les LORDS OF ALTAMONT, séance de rattrapage au Brise-Glace d’Annecy et aux Abattoirs de Bourgoin Jallieu possible… mais il faudra attendre octobre !

Quand au Fast & Loud, ça va être plus long puisqu’il va falloir attendre jusqu’à l’année prochaine pour la 8ème édition !!!

EXTREME

Report by SEB 747

Cela faisait plusieurs années que je voulais voir un jour EXTREME en concert. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir que, non seulement ils allaient jouer à quelques vols d’oiseaux de chez moi, mais qu’en plus, il y avait le KENNY WAYNE SHEPHERD BAND. J’ai découvert, le groupe en 1995 sur M6 qui diffusait, à l’époque, des clips de hard et de blues. Oui, oui, vous avez bien lu ! À cette époque, pas si lointaine, ou internet n’en était qu’à ses balbutiements, la télé française diffusait des vidéos de nos groupes préférés. Certes, il était tard, mais il suffisait de programmer à l’avance sur son magnétoscope et de visionner le lendemain pour découvrir les groupes.

Dès les premières notes de “Déjà Voodoo”, je suis tombé des nues face à ce jeune virtuose canadien d’à peine 18 ans… à l’époque. Et depuis, je suis devenu fan, achetant tous ses albums. Je m’attendais à ne jamais le voir près de chez moi. Alors imaginez comment j’ai « kiffé ma race » lorsque j’ai découvert que j’avais la possibilité de les voir. Donc direction, pour la deuxième fois en trois jours, St-Julien en Genevois au Stade des Burgondes !

Comme j’ai attendu sagement une éclaircie, le temps étant un chouïa apocalyptique, je rate la prestation de STEVE AMBER, dernier gagnant du tremplin organisé dans le courant de l’année. D’après certains dire, je n’ai pas raté grand-chose.

Du coup, j’arrive pile poil au début du ALL McKAY’S ALL STARS. Ce groupe est annoncé comme EARTH WIND AND FIRE, seulement, à part ALL McKAY, le guitariste, qui se contente de jouer derrière, il n’y a personne du groupe d’origine. Ce groupe est d’ailleurs très controversé sous sa forme étant donné qu’un autre EARTH WIND AND FIRE tourne toujours avec plus de membres originels.

Musicalement, c’est super bien exécuté. Les musiciens sont hyper professionnels, et pour moi, je dirais même un peu trop. Il manque un peu d’âme. Du coup, j’apprécie de loin le groupe, regardant plus souvent l’écran géant que la scène. Les trois chanteurs ont des voix phénoménales et les chansons rappellent des souvenirs.

EXTREME

Mais le côté jazz funk étant trop présent, je profite encore une fois d’une accalmie pour aller me restaurer. Ti-Rickou serait enchanté des burgers qu’on trouve là-bas. D’ailleurs, cela me permettra de me rendre compte que, contrairement à ce que je pensais, c’est EXTREME qui joue avant KENNY. Cool, on sera à l’abri. Parce que, comme par hasard, la pluie recommence à tomber. En voilà une précaution intelligente ! Elle va permettre aux deux groupes suivants de pouvoir jouer après les intempéries – celles-ci étant prévues jusque tard dans la soirée.

C’est donc toujours sous le Chapiteau que ça se passe. Le public, pourtant constitué de fans, est loin de s’imaginer la claque qu’il s’apprête à recevoir. Et moi non plus ! Le set démarre sur les chapeaux de roues par “It’s a Monster”, morceau de l‘album le plus connu du groupe, “Pornograffiti”. Les titres mélodiques dont regorgent cet opus sont rapidement mis en avant par le groupe. ” Li’l Jack Horny”, “Get the Funk Out”, autant de hits qui réveillent des mélodies endormies dans vos mémoires depuis de nombreuses années.

GARY CHERONE, le chanteur, est en pleine forme. Lunettes noires vissée sur les yeux, écharpe au tour du cou, il court de partout. Il fait des poses pour les photographes, dont une pas piquée des hannetons où il nous montre son arrière-train en faisant un doigt d’honneur. Il amuse la galerie, et n’hésite pas à se frotter au public en tendant son pied de micro. Il fait mine de faire le grand écart sur la plateforme de la batterie qu’il arpentera souvent, histoire de faire ses étirements quotidiens, mdr. En tout cas, il a une énergie à revendre et ne fait pas du tout ses 55 printemps.

EXTREME

Le son est absolument titanesque. Les bostoniens sont aux taquets. NUNO BETTENCOURT n’a rien perdu de sa superbe. Il est absolument phénoménal ce soir. Ses riffs sont toujours aussi piquants et lui aussi ne cesse de bouger le long de la scène, secouant sa tête dans tous les sens.

Dans la foulée, voilà que débarque “Rest in Peace”, tiré du mésestimé “III Sides to Every Story”, suivi de très près par un titre de leur dernier opus studio “Saudade de Rock” sorti… il y a 9 ans déjà. “Kid Ego”, de leur tout premier album fait un sacré effet en live. Ça pulse dans tous les sens. On s’éclate comme des bêtes ! GARY monte sur les retours de PAT BADGER, le bassiste, et fait un saut en écart. Il est devenu fou ! C’est un sacré frontman comme on n’en fait plus.

PAT est lui-aussi en pleine forme. Il n’hésite pas à prendre les chœurs et à se mettre en avant, courant des deux côtés de la scène bien en rythme, sous les frappes lourde de KEVIN FIGUEIREDO, le batteur, dans le groupe depuis 2007.

EXTREME

Avant d’attaquer “Play with Me”, NUNO prend la parole : « Nous allons jouer un petit morceau, mais nous n’avons aucune idée de ce que c’est !». « Oui, c’est exactement  ça. Qu’est-ce que cela pourrait bien être ? » rétorque GARY.

PAT les regarde, incrédule. Lui, doit bien savoir ce que c’est ! Puis les premières notes de “Happy Birthday” sont entamées par NUNO et Gary se charge de faire chanter la foule. Eh oui, ce sont les 50 ans de Pat qu’on souhaite ce soir ! Celui-ci est tout surpris et un peu gêné. Mais l’accolade que se donne les deux joueurs de cordes, ainsi que celle de GARY, en dit long sur leur amitié.

Les titres s’enchaînent sur les facéties de GARY et la bougeotte de NUNO. Un titre de “Waiting for the Punchline” et le point culminant du set est sur le point d’arriver. 

Les guitares acoustiques sont de sorties pour l’inévitable et magnifique “More Than Words”. « Don’t be shy if you want to sing » nous dit GARY. Seul sur scène avec NUNO, il fait chanter le public à l’unisson. Je peux vous garantir que chanté par un chapiteau plein à craquer, ça donne des frissons !

Après cette superbe ballade, c’est “Cupid’s Dead”, suivi de “Am I Ever Gonna Change”, qui font résonner la scène couverte. Une grosse caisse, associée à une cymbale, sont mis sur le devant de la scène. KEVIN se place au milieu du plateau, entre ses camarades de jeu, pour qu’ils nous interprètent un “Take Us Alive” de toute beauté. S’ensuit “Hole Hearted” et un petit “Crazy Little Thing Called Love” de QUEEN.

EXTREME

Qu’est-ce que c’est bon ! Je prends mon pied comme jamais ! Assurément l’un des plus gros concerts auquel j’ai assisté cette année.

NUNO se retrouve seul sur scène pour nous interpréter son solo “Flight of the Wounded Bumblebee”.

Dès la fin de sa prestation, ses autres compagnons reviennent sur scène. C’est debout sur la plateforme de KEVIN que Gary entame l’excellent morceau “Decadence Dance”. PAT prend même le refrain en poussant gentiment son chanteur. Ils sont à fond et c’est géant. Ils s’amusent comme des petits fous. GARY va se mettre à genoux face à NUNO puis prend ses deux camarades de jeu dans les bras, afin qu’ils chantent en chœur. Impressionnant de ferveur et de qualité ! Le morceau se termine sous les applaudissements du chanteur. Puis, il redémarre. Ils ne veulent plus s’arrêter !  Les ultimes notes finissent de retentir sur un joli saut de cabri de GARY. C’est la fin du set.

Évidemment, EXTREME ne nous quitterait pas sans un petit rappel, et c’est avec “Warheads”, titre de 1992 qu’aurait dû se finir le spectacle. Mais c’est sans compter sur NUNO et GARY qui entame un “We Are the Champions” des QUEEN. Ils se font un plaisir non feint de faire chanter le public de Guitare en Scène qui ne demandait que ça. C’est toujours aussi impressionnant quand tout le monde est à l’unisson. C’est tout un stade qui se met à chanter.

EXTREME

C’est déjà fini ? J’en aurais bien repris un peu moi. Bon, ils ont rallongé leur set d’une bonne demi-heure, mais tout de même ! Le groupe salue la foule mais d’un seul coup, voilà que EXTREME décide d’aller saluer ses fans de plus près. Ils se collent à la crash barrière, saluent et serrent toutes les mains. NUNO en premier, suivi de PAT et KEVIN. Et voilà que GARY marche sur la barrière, s’aidant des mains de ses fans pour garder son équilibre ! C’est tout bonnement incroyable. En ces temps de meet & greet, ça fait plaisir d’assister à ça. Le groupe n’en finit plus de serrer les mains. Quelle générosité de la part de ces musiciens ! Ils sont géniaux et remercient comme il se doit leurs fans. Un grand moment, assurément.

Bon, maintenant il faut se diriger vers la scène village. Ou pas. Zeus ayant décidé de faire pleuvoir des trombes d’eau sur le Stade, les rivières qui s’étaient creusées dans le village tout à l’heure reprennent de plus belle. Comment l’organisation va-t-elle faire ? Ils ne peuvent pas jouer à l’intérieur, la scène village étant déjà prête. Et puis, on ne va pas aller voir KENNY WAYNE SHERPHERD jouer sous des trombes d’eau ! Tout le monde s’est réfugié sous le chapiteau, bondé comme jamais du coup !

L’organisateur de la soirée prend la parole et nous annonce que la pluie devrait se calmer d’ici 3/4 d’heure. Alors, pour nous faire patienter, il nous annonce que des guitaristes vont venir s’installer sur scène.

C’est AYNSLEY LISTER qui s’y colle. Assis sur un tabouret, il nous joue des reprises de blues. Il est vite rejoint par JOHNNY GALLAGHER et les deux guitaristes s’éclatent à gratter ensemble. C’est super bien joué et on s’éclate à reprendre certains refrains de morceaux archi-connus. Du coup, le temps nous semble moins long.

KENNY WAYNE SHEPHERD BAND

A peine le temps de finir, que les enceintes de la scène village retentissent. C’est sans temps mort que KENNY WAYNE SHEPHERD nous distille son blues avec entrain et envie. Cependant, j’ai l’impression que la prestation a un peu de mal à prendre. Peut-être que le temps aura semblé long malgré les joyeusetés offertes. En plus le public, massif depuis le début de la soirée, déserte de plus en plus le site. Bah, le groupe joue sans s’en soucier. 

NOAH HUNT, le chanteur guitariste qui joue depuis 2007 avec KENNY, est un chanteur tout en groove. Sa voix se mêle à merveille avec celle de KENNY, et lorsque ce dernier prend sa guitare, les morceaux s’en trouvent renforcés.

CHRIS LAYTON le batteur qui, avant de rejoindre le KENNY WAYNE SHEPHERD BAND jouait avec STEVE RAY VAUGHAN – excusez du peu – est un sacré bonhomme. Son jeu est tout en feeling. JOE KROW le clavier a rejoint le groupe au mois de juin mais il donne l’impression d’avoir toujours été là. Quant au bassiste, KEVIN McCORMICK, relégué en fond de scène à côté de CHRIS, il nous sort des sonorités chaudes, au rythme chaloupé.

KENNY WAYNE SHEPHERD BAND

Certains diront que le blues que pratique KENNY est trop léché, qu’il joue trop la perfection, que le groupe n’improvise pas assez, qu’ils font plus le show, etc. Moi, je m’en fous, j’adore ! Plus il y a de show, plus j’apprécie la musique. C’est peut-être mon côté petit hardos qui veut ça. Comment ne pas apprécier des morceaux tels que “Déjà Voodoo” ou “Born With A Broken Heart” ?! On ne peut que s’incliner devant un tel talent. C’est à une interprétation carrée à laquelle nous avons droit ce soir.

Un petit “Voodoo Child” de qui vous savez – JIMMY HENDRIX – est interprété quasi note pour note, guitare derrière la tête. “True lies” nous fait hocher de la tête instantanément. Et quels solos durant “Heat Of The Sun”, accompagné par NOAH en guitare acoustique ! Non, décidément, on ne peut remettre en cause le talent de ce magnifique guitariste blond, marié à la fille de MEL GIBSON.

Le show se termine sous les ovations d’un public encore bien présent malgré les petites averses. Il est déjà 1h30 du matin et je n’ai pas la patience d’attendre encore une demi-heure avant le début de KING KING, d’autant plus que la pluie menace toujours. Il est temps pour moi de retourner dans mon antre en écoutant le dernier live d’EXTREME sorti l’an dernier.

KENNY WAYNE SHEPHERD BAND

 

Chroniques Metal : Août 2017

Label : Frontiers Music

Sortie : 04 août 2017

Pour la génération qui écoutait du hard-rock à l’époque où on fumait dans les avions, où porter les cheveux longs et un perf’ n’était pas de tout repos, le nom de Quiet Riot évoque forcément plusieurs choses. Premièrement, c’était le premier groupe du regretté Randy Roads, deuxièmement, “Metal Health” leur album (sans Randy parti chez Ozzy ) fit un carton avec leur reprise de Slade. La voix de Kevin DuBrown… des putains de concerts… Chroniquer le nouveau CD des Quiet Riot ravive donc plein de choses.

Maintenant, en 2017, c’est autour du batteur Frankie Banali que le groupe tourne. Kevin DuBrown étant décédé en 2007, le micro est désormais tenu par James Durbin. Pour la guitare, c’est Alex Grossi qui la tient. Donc la question est : qu’est-ce que donne ce “Road Rage” ?

Eh bien, il est plutôt bon. Du hard dans le style Quiet Riot, du hard-rock avec des morceaux qui font du bien. La voix colle bien, ça fonctionne. Je retrouve l’esprit du groupe, je chante à tue-tête. Bref, Quiet Riot se rappelle à notre bon souvenir et je suis agréablement surpris. Et je dois avouer que je suis happy d’avoir un nouveau Quiet Riot dans ma collection !!

Allez, un coup de coeur très nostalgique !

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Label : Frontiers Records

Sortie : 04 août 2017

L’exercice de la chronique d’un live n’est pas ce que je préfère car, à part dire si le son est bon, si le public est bien présent, si la setlist est bonne et si les retouches ne son pas trop flagrantes, que ceux qui aiment le groupe vont se jeter dessus comme un chien sur un nonoss et que ceux qui ne connaissent pas le groupe le prendrons peut-être pour le découvrir, bah c’est toujours un peu la même chose.

En plus dans le cas présent, moi Circus Maximus – contrairement à plein de copains qui eux adorent – j’ai du mal à rentrer dans leur univers très prog’ metal… Alors que dire ? Ce live retranscrit bien l’univers du groupe (qu’il faut bien-sûr aimer !), le son est bon voire très bon, on a un bon choix de setlist, les musiciens touchent vraiment, le chanteur (Michael Eriksen) a une putain de voix – ce qui explique l’engouement des copains pour ce groupe).

Voilà. Ce double CD est vraiment une photo de ce que le groupe donne en live. Après, on aime… ou pas.

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Label : Frontiers Music

Sortie : 04 août 2017

Un groupe suédois avec Jakob Samuel (The Poodles) au micro, Pontus Egberg (Heat) à la basse et Robban Back (Eclipse) à la batterie, il n’y a pas à dire, ça donne envie ! Le nom “Kryptonite” aussi… sauf pour Superman !! Enfin bref, écoute immédiate.

Et ? Et heu… bien-sûr, c’est super bien fait, c’est bien produit. Si vous avez aimé les dernières productions des groupes sus-nommés, c’est parfait. Sinon, il y a aussi des morceaux un peu plus pêchus mais surtout beaucoup de ballades ! D’accord, belles les ballades mais ballades quand même !

Même si “Across the water” est vraiment très belle, je préfère quand on a des morceaux comme “Get out the gone”, bien pêchu, hargneux à souhait… Plus dans ce que j’attendais en fait.

Pour conclure, le premier arrivage de Kryptonite ferait danser Superman mais ne le détruirait pas. Peut-être à la prochaine livraison ?… Tremble Superman car il y a du potentiel, là !

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Label : Frontiers Records

Sortie : 04 août 2017

Quelle bonne idée d’aller faire un tour en Finlande au mois d’août ! Mais rassures-toi, si tu ne peux pas aller en Finlande, la Finlande peut venir à toi grâce à The Night et à leur CD tout frais, tout hard FM / AOR avec une touche de pop. Heu non, je n’ai pas fumé le gazon ! Leur musique est à peu près un mélange de tout ça et moi, je trouve ça très très original… Et très sympa, même si ma femme dirait : “C’est dansant, ton truc ! Exactement le genre de musique qu’il me faut en vacances”.

C’est fun, bien fait, ça joue. Les morceaux donnent la pêche et l’envie d’aller jouer sur l autoroute !! Heu non, j’allais dire danser, banane !! Un CD pour ceux qui sont branchés rock dans le sens large du terme. Vous allez vous éclater grave !! Et pour les fans de gros riffs, de son sale et de grosse voix, l’autoroute, c’est la première à droite. Pour moi, c’est un coup de coeur, bien sûr !

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Label : Horror Pain Gore Death Prod.

Sortie : 18 août 2017

Allez les fans de hard 80, Ozzy, Dio, Maiden, WASP, Van Halen et consorts, on se réveille, on prend sa carte de crédit et on fonce sur cet EP 4 titres pour prendre sa dose bien brute de hard and heavy.

Et vous n’allez pas regretter votre achat, headbanguing immédiat, futs rayés moule-burnes de sortie ! Ouah, ça réveille les esgourdes et ça fait du bien à l’âme !! Vivement un LP ! Mais bon un EP, on n’a qu’à l’écouter 3 fois et on a un LP. CQFD.

Pour conclure, voila : On Top avec ce “Top Dollar” fait dans le brut de pomme donc, amoureux de sons bien léchés, de prod’ bien propre, passez votre chemin !! Pour les autres, à posséder d’urgence, voilà. Moi, je me le remets, na.

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Label : The Sign Records

Sortie : 25 août 2017

Hey, attends avant de prendre la route ! En provenance de Jönköping (en Suède ! Trop fastoche, lol !!), Grande Royale vient à nous avec un album de fukin’ rock’n’roll très fusion entre MC5, Stooges et Gluecifer, Hellacopters. Bref, un mix entre la scène de Détroit du début des années 70 et celle de Scandinavie des années 90.

Et putain, le résultat est excellent ! Du pur classic high energy, une voix superbe, des morceaux qui tiennent la route même sur du verglas (bon d’accord, pour conduire il ne faut pas trop bouger la tête, lol !). Sur cet album, il n y a pas que des morceaux rapides. On y trouve aussi une superbe ballade pas chiante du tout.

Bref, une bien bonne découverte qui devrait ravir tous les fans du style. Pour moi, c’est un putain de coup de coeur qui vide l’esprit et fait pousser les cheveux. Oh yeah !

Label : High Roller Records

Sortie : 25 août 2017

By Alain Lavanne

Le regard de centaines de formations actuelles est décidément fixé sur les années 80. Quand ce n’est pas la New Wave of British Heavy Metal qui sert d’inspiration, c’est le speed metal et le thrash metal, deux genres qui fascinent ce quartette allemand. Après avoir sorti en 2016 “Victim to the Blade”, une démo de quatre titres (rééditée la même année par High Roller), le groupe subit l’épreuve du feu avec ce premier album, “The Guillotine”.

Ayant vécu en direct l’émergence du speed et du thrash au milieu des années 80, je peux vous assurer que VULTURE est parvenu à restituer les sensations primales que j’ai pu ressentir à l’écoute de “Bonded by Blood” de Exodus, “Show no Mercy” de Slayer, “Vengeance of Hell” de Living Death ou encore “Sentence of Death” de Destruction, quatre œuvres et quatre groupes que me semblent fournir des points de repères crédibles et pertinents pour situer “The Guillotine”. Riffs secs, lâchés en rafales nerveuses, solos brefs et incisifs, tempo souvent rapide, chant aigre et teigneux, dérapant souvent dans les aigus : Vulture maîtrise à la perfection les ingrédients majeurs du speed thrash et les agence avec une efficacité redoutable dans des compositions ramassées, dont les rythmiques saccadées sont souvent dynamisées par des breaks millimétrés.

Cela dit, Vulture n’a pas cherché à reproduire de manière maniaque et rétrograde le son d’antan. En effet, si le son de l’album demeure fidèle au rendu rêche qui avait cours dans les années 80, il faut souligner la puissance de l’ensemble et la clarté du mixage (on entend même les lignes de basse grondantes et véloces !). Par ailleurs, on remarque ponctuellement des plans de guitare mélodiques dignes du meilleur heavy metal des 80’s ; pour vous en persuader, écoutez l’introduction de “Cry for Death”. Enfin, à plusieurs reprises, on relève des introductions aux ambiances glauques (“(This Night Belongs) To the Dead”, “Adrian’s Cradle”, “Vendetta”) qui aèrent utilement l’album.

Vulture ne veut pas révolutionner le speed et le thrash mais il se les accapare avec brio, ferveur et une certaine maestria. C’est cela, le frisson glacial de la guillotine..

Label : Mighty Music / Target Music

Sortie : 25 août 2017

Vue la qualité de leur EP, j’attendais impatiemment leur album… sauf que, ce n’est qu’aujourd’hui que je l’ai dans les mains ! Il est là, il s’appelle “Flashback” et rien que la pochette donne envie de plonger dans leur univers. Univers hard-rock 80, of course. La voix nous donne un petit côté Scorpions qui n’est pas pour me déplaire, les compos sont très efficaces, mélodiques et puissantes à la fois, les refrains donnent envie de les reprendre à tue-tête.

“Live forever” est un petit bijou du genre. Alors oui, ils n’ont pas inventé le hard-rock mais putain ils le font très bien ! Et surtout, ils le vont continuer à le faire vivre et à nous procurer notre dose de bonheur en faisant bouger nos cheveux tout seuls.

Fans de hard-rock à l’ancienne, foncez sur cet album, bonheur et joie tu trouveras !! Bien-sûr, c’est un coup de coeur de Ti-moi ! Hard-rock forever, my friends !!