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WILL BARBER et EYES à Charols (26)

Date du concert : 25 juillet 2022 – Report by TI-RICKOU

Bien que mon téléphone n’arrête pas de m’annoncer qu’il pleut, le ciel me dit le contraire. Ca tombe bien, car après toute cette période de mega sécheresse, ça serait bêta que la pluie vienne me gâcher mon premier concert autour de ma nouvelle base.

Bon, il a plu deux ou trois gouttes mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher d’aller au concert ! En effet, pendant que mes petits copains parcourent la France et l’Europe pour assister à de mega festivals ou de mega grands concerts dans des arènes, moi je préfère aller sur la place d’un petit village, à la fraîche, pour voir un artiste que je n’ai jamais vu live, WILL BARBER.

Mon GPS ayant décidé arbitrairement de me faire faire la route touristique, j’arrive forcément pas en avance. Bon, tu sais que tu es arrivé lorsqu’il y a plein de voitures garées, même dans les champs, et tu comprends qu’il faut accélérer le pas quand tu entends de loin un mec au micro présenter la soirée. Là, je pense que c’est ballot, mais que je suis bel et bien en train de louper le début !

Que neni, ce n’est pas WILL BARBER sur scène mais EYES, le groupe de première partie ! Je ne savais même pas qu’il y avait une première partie, moi ! Il faut dire à ma décharge, que ce n’était marqué nulle part..

Allez, on essaye de rentrer dans leur univers. C’est blues, blues-rock. Bien fait. La chanteuse a une belle voix et surtout, ce que j’apprécie, c’est qu’ils jouent leurs compos ! On a un ou deux covers, mais là, c’est normal.

Le son est très bon, la scène très grande et le groupe joue dans de bonnes conditions, ce qui est plutôt rare pour un groupe de première partie.

Je ne vais pas pouvoir les regarder jusqu’au bout car j’ai une ouverture pour faire une interview à WILL BARBER. Mea culpa EYES !

Interview terminée, EYES terminé, copains retrouvés, bar trouvé. Entracte.

Alors, j’avais oublié de vous dire que la soirée est organisée par Montélimar Agglo et donc faite pour un large public, voire très large. Du coup, il y a plein de chaises devant la scène et il y en a même qui ont ramené leur transat (non, non, je ne déconne pas !). Public très bigarré, un mélange entre le troisième âge, les familles, les touristes et les bikers… Intéressant. Tout ça pour dire que je risque ma peau en me glissant devant la scène pour faire des photos. Pas par les bikers (eux ils sont gentils) mais par les papys et les mamies qui seraient capables de m’attaquer à coups de canne, lol !

Bon allez, c’est parti, WILL BARBER arrive sur scène. Il s’assoit sur une chaise, met sa guitare à plat sur ses genoux en mode JEFF HEALEY (sauf que lui n’est pas aveugle) et ça part doucement, lui et… les fumigènes. Le bassiste et le batteur le rejoignent, le tempo augmente. Yes, c’est magique !

J’adore la voix de WILL, un des rares musiciens que j’ai découvert lors d’une émission de télé-réalité (clin d’œil à mon copain STEVE ESTATOF qui a joué avant-hier pas loin de Lyon).

Musicalement, WILL a son propre style, mélange de blues, de country, de rock, voire même de metal moderne. L’avantage, c’est que même les personnes qui n’aiment pas le blues (n’est-ce pas chérie ?) ne s’ennuient pas. C’est bien le blues quand c’est fait comme ça ! De plus, la formule trio, basse/guitare/batterie donne encore une fois la preuve de son efficacité. Eh oui ! Les morceaux sont non seulement très bons mais ils sont en plus très puissants.

WILL est un vrai magicien, même quand il fait un cover, c’est une version apocalyptique qui en ressort. L’exemple parfait est sur la reprise de « Another Brick in the Wall » des FLOYD, carrément hallucinante en puissance, en distorsion, en appropriation. La tarte !

Tiens, papy et mamie ont résisté… Ils sont encore là, le cul sur leur chaise alors que WILL a dit au public qu’il n’avait pas l’habitude de jouer devant un parterre de personnes assises et les a invité à se rapprocher de la scène. Ce que de nombreuses personnes se sont empressées de faire !

Putain, qu’on est bien ! L’air est doux, les morceaux s’enchaînent et nous tiennent en haleine dans l’attente du suivant. WILL BARBER nous demande si on en reveut. Bien sûr qu’on en reveut du « c’est bon pour nos esgourdes » ! Et donc, ça continue ; WILL et ses acolytes sont visiblement très bien, eux-aussi.

Bon, bien-sûr tout a une fin sauf la banane qui en a deux (ça faisait longtemps que je ne vous l’avais pas faite celle-là !). Le groupe ne va pas quitter les lieux comme ça. WILL annonce que dans quelques instants, il sera à son stand merch’ pour papoter et boire des pots. Non seulement c’est un grand artiste mais c’est aussi humainement un grand bonhomme.

En conclusion, je ne regrette vraiment pas d’être venu. J’ai fait ce soir une très, très bonne découverte live. WILL BARBER est un vrai frontmann doté d’un énorme charisme et j’attends avec impatience son nouvel album.

Bref, une mega soirée très bien organisée par Montélimar Agglo qui tout l’été anime l’agglo par ses concerts journaliers. Un petit PS : perso, j’aimerais plus des concerts dans ce style… un petit POPA CHUBBY, un petit SCORPIONS ou un petit IRON MAIDEN (voyons grand !) seraient appréciés, lol !

Allez, il est tard, il faut y aller… papoter avec les copains devant la voiture pendant deux plombes. Il faut dire qu’on est bien à Charols.

PS : bien-sûr, ce report est fait avec humour (on les aime bien les papys et les mamies, nous !) et j’apprécie que l’organisation emmène ce genre de groupe dans des lieux où les gens n’ont pas l’habitude de les voir.

WILL BARBER

Moi qui n’avais jamais eu l’occasion de voir WILL BARBER en live, j’ai été servi !

Non seulement j’ai pu assister à un de ses concerts pas loin de chez moi (merci MONTELIMAR AGGLO !) mais en plus, il a accepté, au pied levé, de m’accorder une petite interview juste avant de monter en scène.

C’est qui le plus veinard ?!!

THE SWEET NEEDLES, JC JESS et ANIMALIZE au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 02 juillet 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Les Parisiens de SWEET NEEDLES sont actuellement dans la région savoyarde. Ils ont joué vendredi soir au Rock ‘o Marais à quelques minutes de chez moi et évidemment, je suis allé les voir. J’y ai croisé mon copain Steve*74 et nous nous sommes demandés, en sachant qu’ils sont le lendemain au Brin de Zinc, si nous faisions le déplacement.

La nuit portant conseil, c’est le lendemain que je me décide à aller à Barberaz. Et, comme il y a deux groupes de plus qui m’intéressent, je passe chercher Steve et c’est donc à deux que nous prenons la route en direction de Barberaz, tout près de Chambéry.

Arrivés sur place, nous croisons certains membres des SWEET NEEDLES, très contents de voir des têtes connues, et une partie des JC JESS que nous n’avons plus croisés depuis plusieurs années. Ils nous annoncent qu’ils vont jouer en dernier, leur batteur ayant des obligations professionnelles.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les Lyonnais d’ANIMALIZE qui auront l’honneur de démarrer le concert de ce soir, les SWEET NEEDLES jouant du coup en second, et JC Jess en dernier.

Un premier constat s’impose, il n’y a pas encore beaucoup de monde en ce samedi soir. Avec une affiche comme celle-ci, c’est vraiment dommage. Il faut dire aussi, que la date, hormis sur W.T.R., n’est annoncée quasiment nulle part et qu’il y a aussi le Plane ’R Fest qui se déroule non loin de là. Ceci explique peut-être cela. « Pardonnez-leur mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font », aurait dit un certain personnage biblique, lol. Bah nous, nous allons en profiter à fond !

Ayant découvert le groupe ANIMALIZE après la publication de deux titres de leur nouvel album sur la toile, je suis curieux de voir ce que cela peut donner en concert. Contrairement au rédac chef, je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live.

Les musiciens montent sur scène et tout de suite, une remarque s’impose : un look, une attitude, devenus rares de nos jours. En fait, ANIMALIZE a tout l’attirail du parfait hardos des années 80 (c’est comme ça qu’on s’appelait à l’époque, le terme “metalleux” n’arrivant que bien plus tard).

NIELS, le bassiste chanteur, tel un LIPS d´ANVIL, torse nu, cartouchière en bandoulière, est impressionnant de justesse et de qualités. Son chant ultra-aigu par moments, redevient grave dans la seconde, exactement comme à l’époque bénie du heavy metal traditionnel qu’ils représentent vaillamment. En plus, il ne tient pas en place, prenant la scène à lui tout seul, descendant dans le public, basse en mains pour faire bouger les spectateurs. Un véritable showman.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Chaque chanson me fait penser à un groupe connu des années 80, mais pas moyen de mettre le doigt sur lequel. Tout bonnement incroyable ! Il me semble entendre du DIO, non, du JUDAS PRIEST ! Punaise, du SKID ROW maintenant. Aargghh, je n’en peux plus tellement c’est bon !!!!!

Avec ANIMALIZE, c’est : retour vers le futur. C’est à la fois futuriste et fermement enraciné dans le passé. Ils arrivent à faire fusionner le speed metal avec le power-thrash et le metal traditionnel, dans un mélange hyperbolique et tellement addictif, avec une facilité folle.

Des morceaux chantés en Français, tel que « Samouraï de l’univers », un titre de leur nouvel album, me font penser à un croisement entre ADX et SATAN JOKERS première période. C’est tout bonnement excellent. « Pigs from outer Space » et son refrain entêtant où bien « Eternal Second » sont encore des titres qui vous font penser à un ancien groupe, mais sans arriver à le nommer. C’est tout simplement génial. Les deux guitaristes que sont JESSY et GABRIEL se rendent coup pour coup sous les frappes incessantes de DAMIEN, le batteur.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Que ce soient les titres en Anglais ou ceux en Français, tous me font penser à l’âge d’or de ma jeunesse (et l’adolescence de mon copain Steve. Mdr). Un peu comme le rédac’ chef, j’ai une petite préférence pour les titres en Français. « L’Aigle de la route » ou « Sous l’œil du charognard » par exemple sont vraiment excellents.

Superbe mise en bouche avant le plat de résistance, les SWEET NEEDLES.

Petite pause fraîcheur, en sortant du Brin de Zinc où l’on discute âprement de la petite claque que nous venons de prendre.

Les discussions sont animées et le temps passe très vite. Du bruit sort du BDZ, mais ce ne sont que les balances. Retour donc dehors pour reprendre là où nous en étions restés.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

C’est OSCAR, le chanteur, qui vient sonner le tocsin, quelques minutes plus tard, en ameutant tout le monde à l’intérieur. Dès le premier titre, pas de répits. Tel un volcan en éruption SWEET NEEDLES laisse jaillir toute sa maîtrise et sa puissance musicale. Les cinq gaillards ne font pas dans la dentelle, ça se saurait. Personnellement c’est la cinquième fois que je les vois et j’adore toujours autant leurs hymnes fédérateurs toujours aussi explosifs en live.

Cerise sur le gâteau, ils ont sorti un album en fin d’année dernière et nous allons avoir droit à plusieurs titres ce soir.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Comme à son habitude, le frontman se cache dans le public pour les accords du premier titre pour remonter, tel un taureau furieux, sur scène pour chanter. Évidemment, si vous connaissez le personnage, vous n’êtes pas vraiment surpris, en revanche, si c’est la première, c’est d’enfer !

Plusieurs titres de leur premier et nouvel album sont joués ce soir, tels que « Headache », ou bien  « Better late than never », ou bien encore le morceau que j’adore, le puissant « Not The Only One ».

SWEET NEEDLES tabasse à la puissance XXL ce soir. OSCAR, à peine fatigué de la veille, fait une fois de plus le show, descendant à plusieurs reprises de la scène pour entraîner les spectateurs dans son trip.

Mais, et les musiciens dans ce cas-là, ils font quoi ? Eh bien, ils assurent. C’est une véritable secousse sismique, qui engrange les morceaux sur les chapeaux de roue. HIPPOLYTE est aux taquets derrière sa batterie accompagné par la basse d’ARTHUR, qui headbangue comme un damné. L’autre ARTHUR, guitariste de son état et frère d’OSCAR sorts des riffs d’on ne sait où, avec son comparse Simon qui donne tout ce qu’il a pour séduire le public.

Durant « Rock‘n’roll Queen » la seule cover de ce soir, une chanson popularisée par THE SUBWAYS, qui fait un malheur parmi les spectateurs, OSCAR s’en va compter fleurette à la barmaid qui joue bien le jeu.

La place laissée devant la scène permet au chanteur de s’exprimer comme il l’entend, c’est-à-dire à fond ! Il est intenable, allant réveiller les spectateurs trop attentifs et lancant les pogos.

SWEET NEEDLES, c’est une intense chevauchée sans demi-mesure dans le hard-rock et le metal old school mais en version moderne. Un chant rageur, une section rythmique détonante et des guitares frénétiques aux solos intenses qui prennent un malin plaisir à brouiller les cartes à la moindre occasion. Sur scène, les cinq musiciens savent faire bouger le public au rythme de leurs chansons où puissance, lourdeur et mélodies se croisent dans une homogénéité maîtrisée.

En bref, nous avons encore pris une bonne petite claque, même si, personnellement j’ai préféré le show de la veille. Cependant, les copains parisiens ont su donner tout ce qu’ils ont pu au public chambérien qui a, une fois de plus, été séduit par leur prestation.

En attendant que le dernier groupe s’installe, nous discutons avec les SWEET NEEDLES de leurs différentes prestations entre celle de la veille, et celle de ce soir. Effectivement, je leur signale que j’ai préféré celle de la veille, mais qu’il y a très peu de différences entre les deux, si ce n’est le nombre de spectateurs.

JC JESS @ le Brin de Zinc

JC JESS, le dernier groupe de ce soir, s’installe sur scène. C’est bizarre, ce n’est pas la première fois que je les vois en concert, mais c’est là première fois que je fais un report sur leur passage. Le rédac’ chef en a fait une ou deux, et mon copain Steve aussi. Mais moi, jamais. Je ne vous explique pas la pression ! D’autant que j’ai eu le malheur de leur dire que c’était moi le scribe. Lol.

JEAN-CHRSITOPHE, le guitariste-chanteur, fondateur du groupe, producteur à ses heures (ça en fait des étiquettes) accompagné par son fidèle serviteur, depuis ses tout débuts, DICK à la seconde guitare, et l’excellent batteur SEB (avec un prénom comme ça, il ne peut qu’être excellent. Comment ça je ne suis pas partial ? Mdr) ne sont pas venus à Chambéry pour enfiler des perles.

Dès le début du show, le groupe tape dur. JC penché sur son micro enchaîne les morceaux sous le regard fasciné des spectateurs restants. Leur bassiste ERWIN étant appelé à d’autres activités, c’est avec Cédric le bassiste de ETERNAL FLIGHT (entre autres) que le groupe joue ce soir.

Malgré l’heure bien avancée de la soirée, l’ambiance est toujours à la fête dans la chaleur étouffante du BDZ. Tous les membres des deux groupes précédents sont venus assister au show de nos copains haut-savoyards. C’est vous dire s’il semble attendu !

Personnellement, je suis agréablement surpris par leur prestation. Le mélange power metal, speed et thrash devenu plus mélodique qu’à leur début n’est pas pour me déplaire. Les solos de JC sont toujours efficaces et intéressants techniquement. Il prend le reste du public dans ses mains pour ne plus le lâcher. C’est fou ce qu’il arrive à tirer comme sons de son instrument ! J’avais beaucoup d’appréhension avant leur prestation mais elles se sont vite envolées au fur et à mesure de leur show.

Les spectateurs restants sont à fond derrière le groupe, headbanguant régulièrement sous les impulsions de JC. Un petit peu de thrash, un peu de metal traditionnel (la fameuse NWOTHM), les titres du groupe cartonnent. Et toujours les membres des groupes précédents sont régulièrement là. NIELS d’ANIMALIZE, est à fond et n’en perd pas une miette, ses autres comparses sont aussi présents, tout comme certains membres des SWEET NEEDLES, qui s’éclatent comme des bêtes.

JC JESS @ le Brin de Zinc

C’est vraiment cool de voir une ambiance comme celle-là. Franchement, nous passons un excellent moment et comme dit le proverbe, les absents ont toujours tort.

Quoi ? C’est déjà fini ? Je n’ai pas vu le temps passé, moi ! J’en reprendrai bien un peu ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné qu’une fois n’est pas coutume, le public du Brin de Zinc, même s’il n’est plus très nombreux en réclame encore.

JC prend la parole : « Je sais pas là. Il est tard. Que dit la patronne ? On peut continuer ? On veut pas se faire engueuler non plus. D’accord. On va vous en jouer une autre ». « Breaking The Law » de JUDAS PRIEST et un cover de METALLICA plus tard, JC JESS met les spectateurs du BDZ sur les genoux.

JC JESS @ le Brin de Zinc

Ayant suivi le groupe en live depuis plusieurs années, je me rends compte qu’il s’est bonifié avec le temps. JC à l’air d’avoir trouvé la combinaison parfaite entre son côté thrash, limite death, qui le caractérisait à ses débuts, et le côté heavy power metal qu’il semble privilégier aujourd’hui.

Excellent concert ce soir, avec trois très bons groupes en devenir, même si l’on peut penser que JC JESS est déjà bien installé, mais ceci est un autre débat. Un grand merci au Brin de Zinc pour avoir organisé cette soirée !

PRINCESSES LEYA

C’est à Montcul que j’ai chopé PRINCESSES LEYA pour une petite interview qui va s’avérée plus rock’n’roll que ce à quoi je m’attendais !

Je précise que je ne suis pas responsable de ce qui se passe en arrière-plan !