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SAXON et DIAMOND HEAD aux Docks de Lausanne (CH)

Date du concert : 23 octobre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : DAVIDE GOSTOLI

Saxon @ les Docks de Lausanne

L’écrivain Jules FERRY disait : « Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c’est parce que des gens, occupés à rien, se permettent d’être oisifs comme moi ». Eh bien moi, j’avoue que, pour une fois, j’apprécie mon dimanche qui ne sera certainement pas oisif ! En effet, ce soir, je vais revoir mon groupe préféré : SAXON ! Ceux qui me connaissent, le savent, j’ai une profonde adoration pour cette formation de la New Wave of British Heavy Metal. Elle est, en effet, un peu la cause de mon goût prononcé pour notre musique préférée… Et dire que ça a commencé il y a déjà plus de quarante ans ! Allez, petit check up avant de partir : T-shirt du groupe ? Check. Veste avec le logo ? Check. Caleçon du groupe ? Heu… faut pas exagérer quand même ! En plus, ça n’existe même pas ! SAXON, ce n’est pas KISS, lol. C’est bon, je crois que je suis paré. Je vous ai déjà dit que j’étais fan ?

Mon copain Steve*74 ayant décliné, je pars chez nos voisins helvétiques avec plein d’autres copains. La voiture pleine, nous prenons le chemin de Lausanne pour aller assister à ce concert qui s’annonce phénoménal. Non seulement SAXON est en live, mais ils ont amené un autre dinosaure de la NWOBHM dans leur valise, j’ai nommé DIAMOND HEAD ! La route se passe bien, sous un temps automnal mais sans pluie, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Nous partons relativement de bonne heure, histoire d’être dans les temps. Heureusement d’ailleurs, puisque nous avons compté sur notre mémoire pour retrouver l’emplacement mais que nous nous sommes plantés ! Malgré tout, nous arrivons à l’heure aux Docks de Lausanne .

Le temps de récupérer mon accréditation et je retrouve les copains dans la salle. C’est fou, je ne me souvenais plus de sa structure (il faut dire qu’il y a quelques années que je ne suis pas venu ici) ! Les Docks sont relativement petits mais possèdent un balcon, ce qui est idéal pour voir les groupes. Pas besoin d’être au premier rang, serrés comme des sardines, pour assister au concert, même si vous êtes au début de la salle, vous pouvez voir la scène en entier, ce qui est assez cool. En plus, ladite scène est plutôt longue, ce qui permet aux musiciens d’avoir de la place pour se mouvoir. Peu profonde, nous pouvons aisément voir le batteur, même si sa batterie est surélevée.

Nous croisons quelques têtes connues, notamment le chanteur de ETERNAL FLIGHT, venu faire un peu de promotion pour son futur concert à la Barakason de Thônex et même notre ami Hi’ Twist, un autre chroniqueur de W.T.R. Un grand backdrop de DIAMOND HEAD trône au fond de la scène, ce qui veut dire que le groupe est bien présent ! C’est marrant, sur les quatre protagonistes que nous sommes, aucun de nous n’a déjà vu ce groupe en concert. Ca va être notre première. Avant qu’il ne soit pris d’assaut, je fais un tour au merchandising, où les prix sont relativement élevés pour ma bourse. Du coup, je vais me limiter plus que je ne le pensais au départ. Petite surprise, aucun article de la première partie n’est disponible. Deux réflexions me viennent à l’esprit : soit le stand de SAXON est trop imposant, soit ils ont tout vendu la veille aux Messins.

Diamond Head @ les Docks de Lausanne

Mais stoppons le bla-bla et revenons à ce qui nous intéresse ce soir, le concert. La musique de fond s’arrête et les lumières faiblissent. Il est l’heure pour les DIAMOND HEAD d’arpenter la scène !

BRIAN TATLER, le seul membre historique, guitariste de son état, est le premier à monter sur les planches suivis des autres musiciens. Ils entament « The Prince» sans le chanteur londonien d’origine danoise, RASMUS BOM ANDERSEN, dans le groupe depuis huit ans. Celui-ci débarque en furie peu de temps après et d’entrée de jeu appelle le public à chanter avec lui, et en Français s’il vous plaît ! Comment ne pas se mettre le public directement dans la poche ?!

ANDY « Abbz » ABBERLEY, le guitariste rythmique, dernier venu de la bande est déchaîné. Il harangue le public en s’avançant au plus près de lui supportant les solos de BRIAN, un peu plus discret. DEAN ASHTON l’impressionnant bassiste fait ronfler son instrument accompagné par les frappes de folie de KARL WILCOX. Ce dernier porte un T-Shirt marqué carpe diem (un hommage au dernier album de SAXON ?). En tous cas ce soir, il est certain qu’il cueille le jour présent sans se soucier du lendemain, tellement il frappe fort et vite sur ses fûts !

Pas de temps mort, le groupe est à fond. C’est littéralement une explosion de riffs et de hits qui déboule dans la salle. « Lightning to the Nations », « Bones », « The Messenger » tiré de « The Coffin Train », le dernier album du groupe. RASMUS continue de faire plaisir au public, en prenant le devant de la scène et sortant quelques « Merci beaucoup Lausanne » en Français à chaque fin de titre. C’est très professionnel musicalement et nous en prenons plein les yeux et les oreilles. C’est vraiment très bon.

« S’il vous plaît, je voudrais vous dédicacer cette chanson », nous dit RASMUUS avant d’entamer la superbe ballade « Helpless ». Quel superbe morceau ! Il a le don de calmer un peu l’intensité des Docks. Si je voulais critiquer un peu, je dirais que c’était un peu trop rentre-dedans depuis tout à l’heure mais c’est juste histoire de râler parce qu’on le sait bien, le Français est râleur.

Diamond Head @ les Docks de Lausanne

Passé cette accalmie, le chanteur annonce le dernier titre : « Voici le morceau que vous attendez tous : Am I Evil ! » Ce titre, popularisé par les Four Horsemen de METALLICA, est une véritable tuerie. Et ce soir, il a le don de mettre à genoux le public. Le groupe salue son public avant de quitter la scène.

Quelle première partie ! Trois quarts d’heure passés plus vite qu’un TGV sur les rails ( qui a dit : quand ils ne sont pas en grève, lol ? ). Au vu des regards du public dans la salle, j’ai bien l’impression de ne pas avoir été le seul à avoir apprécié le show de nos copains Anglais.

Petite pause hydratation avant le début des hostilités, et petite visite au merch’ qui, je m’en rends compte de suite, est pris d’assaut. J’ai bien fait de me précipiter tout à l’heure !

Saxon @ les Docks de Lausanne

Il est 21 heures lorsque retentit une petite introduction. BIFF et ses acolytes montent sur scène dans le noir complet. Le son de « Carpe Diem », premier titre de ce soir, nous détruit déjà les tympans. La double grosse caisse, comme les deux guitares, arrache le plancher de la salle. Le chanteur PETER RODNEY BYFORD, BIFF pour les intimes, est en pleine forme pour son âge (bientôt 72 ans en janvier prochain)… même s’il semble avoir pris un peu de rondeurs. En redingote bleu pétrole, il a toujours ce timbre de voix si spécifique et cette prestance qui ne le quitte pas.

PAUL QUINN, le compère de BIFF depuis le début en 1971, est toujours efficace, de même que DOUG SCARRATT le second guitariste dans le groupe depuis 1996. Celui qui m’impressionne toujours autant, c’est NIBBS CARTER le bassiste, dans le groupe depuis 34 ans maintenant. Il joue tous les morceaux avec les doigts, pas de médiator, même pour les morceaux les plus violents. Et en plus, c’est le seul avec NIGEL GLOCKLER, le batteur, l’autre pilier des Anglais, à faire les chœurs. Il headbangue comme un damné, parcourt la scène de long en large et pique la vedette à BIFF.

Enchaînant hits sur hits, « Sacrifice », « I’ve Got to Rock (To Stay Alive) », « The Thin Red Line », les SAXON sont venus défendre leur dernier album en date « Carpe Diem (Seize the Day) » et interprètent pas moins de quatre de ses titres. Mais ce n’est que trente cinq minutes plus tard, qu’ils séduisent leur public en jouant – enfin, serait-on tenté de dire – un « Dallas 1 pm » dantesque qui met la foule en liesse.

Saxon @ les Docks de Lausanne

Le son est absolument titanesque, et les lights rendent bien service à la musique de nos copains de la perfide Albion. Histoire de continuer de prendre les spectateurs par les sentiments, le groupe repart rapidement à l’assaut avec « Heavy Metal Thunder » et un titre de 1999, « Metal Health ».

BIFF regarde le public : « Il y a des jeunes kids ici ? Quel âge as-tu ? 9 ans ! Faites du bruit pour lui !! ». En voyant un autre enfant : « Et toi ? 11 ans ? Toi ? 10 ans ! Quelle belle génération de fans ! ». Une chose est certaine, ils pourront dire à leurs futurs enfants dans une quinzaine d’années qu’ils ont vu SAXON quand ils étaient jeunes… Comme quand Steve*74 et Ti-Rickou nous racontent qu’ils ont vu AC/DC avec BON SCOTT en concert (Grrr !).

BIFF laisse les musiciens prendre la lumière. Lui, reste souvent en fond de scène lorsqu’il ne chante pas. Ses attitudes n’ont pas changé et il est toujours aussi vif. Ses interventions font mouche à chaque fois. « Qu’est-ce que vous voulez ? », demande le chanteur au public. « Broken Heroes ? », « The Eagle has Landed ? ». Evidemment, c’est le second qui a l’approbation du public et qui déclenche l’hystérie des fans. Perso, je suis déjà à fond !

Saxon @ les Docks de Lausanne

Dès la fin de « Black is the Night », un autre titre de « Carpe Diem », BIFF remercie le public en Français, puis en Allemand et en Italien… puis dans toutes les langues qu’il semble connaître, lol. Très affable, il prend souvent la parole pour haranguer les spectateurs.

S’ensuit un « And the band Played On », autre titre séculaire qui fait le bonheur du public. Le chanteur fait des tours sur lui-même, va au bord de la scène et se penche sur ses fans pour chanter, avant de laisser la lumière à DOUG et PAUL qui assomment les Docks avec leurs solos dantesques, pendant que NIBBS continue de headbanguer comme un damné et de courir sur les planches.

« Vous êtes fantastiques ! », nous dit BIFF. « C’est notre dernier show en Europe. Après une petite pause, nous irons en Angleterre jusqu’à la fin de l’année. Alors, je vais appeler à la maison pour leur montrer à quel point vous êtes fantastique ! ». Il prend son téléphone et filme la foule. C’est l’hystérie collective dans le public !!

Les morceaux sont percutants et le show est réussi. Que demander de plus ? Un petit « Wheels of Steel », par exemple ! Il est 22h06 quand SAXON le joue. Je suis aux anges. Nos têtes n’arrêtent pas de faire des hauts et des bas. Et je ne vous parle même pas des cordes vocales !

Saxon @ les Docks de Lausanne

Dès la fin du morceau, le groupe quitte la scène pour la première fois. Deux trop longues minutes plus tard, c’est sur « The Pilgrimage », un titre aux fortes connexions « Crusader » que revient SAXON. Quel morceau épique qui continue d’achever le public ! Le groupe est toujours aussi bon musicalement et on passe un super moment. Et voilà que BIFF nous redemande de choisir entre « Strong Arm of the Law » et « Solid Ball of Rock ». Arghhhh ! Quel dilemme ! Mais en fait, ce n’est même pas la peine de choisir, nous avons droit aux deux, mon Général !

BIFF profite de « 747 (Stranger in the Night) » pour faire chanter le public. Comme tout le monde, je hurle les paroles qu’on me demande de reprendre. C’est génial, je suis au top !!

Et c’est déjà la fin du set ? Pour la seconde fois de la soirée, SAXON sort de scène. A peine trente secondes plus tard, sous les « SAXON ! SAXON ! SAXON ! » du public, BIFF revient seul sur les planches. « Vous ne voulez pas rentrer à la maison, n’est-ce pas ? ». PAUL, DOUG, NIBBS et NIGEL reviennent derrière leurs instruments pour finir d’achever la foule avec deux classiques. On a d’abord « Denim & Leather » que le public connaît sur le bout des doigts et dont il reprend les chœurs sans laisser au chanteur le temps de reprendre son souffle – à tel point que BIFF, impressionné par cet engouement, place le micro face au public qui s’époumone sur le refrain, et enfin « Princess of the Night », un titre cher au chanteur.

Une heure et quarante minutes plus tard, le groupe quitte définitivement les planches, non sans avoir salué chaleureusement son public.

Quel show encore une fois ! Les dinosaures sont toujours présents et, n’en déplaise à certains, ils sont toujours aussi bons. Contrairement à d’autres chanteurs de son âge, BIFF a su garder sa voix. Hâtez-vous d’aller les voir s’ils ne passent pas trop loin de chez vous car ils ne sont pas éternels, et vous risqueriez de louper quelque chose !

Il est l’heure pour nous de retourner dans notre doux foyer, avec des étoiles plein les yeux. Des trombes d’eau de pluie se sont invitées sur notre trajet de retour. Bah, comme dirait le titre du dernier album de SAXON : Carpe Diem, Seize the Day (Mdr).

Un grand merci aux Docks de Lausanne pour ce superbe concert et un grand merci également à DAVIDE GOSTOLI pour le dépannage photos. A la prochaine, j’espère !

THE LORDS OF ALTAMONT au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 17 octobre 2022 – Report et Photos par MAGIC CEDRIC

THE LORDS OF ALTAMONT @ le Brin de Zinc

Ce lundi 17 octobre, THE LORDS OF ALTAMONT est au Brin De Zinc, après une date à Genève et avant un concert à Bruxelles, pour nous délivrer un furieux concert de rock’n’roll.

Ce soir, la salle n’est pas bondée mais elle est quand même bien remplie de vrais connaisseurs et les filles ne sont pas en restent. J’ai la surprise de voir des têtes absolument inconnues de moi, donc très probablement des gens qui viennent de loin.

Le groupe monte sur scène. On a JACK au chant et à l’orgue, DANI à la guitare et une rythmique de tueurs assurée par ROB à la basse et BARRY à la batterie. Et, comme à l’accoutumée, ils brassent grave !

THE LORDS OF ALTAMONT @ le Brin de Zinc

Jack agite son orgue Farfisa dans tous les sens, il monte même dessus par deux fois et, perso,  je me demande comment il tient le coup. Miracle, il ne se ramasse pas la gueule par terre – je surveille pour ne pas me le prendre dans la tronche, pas fou ! En tout cas, il est partageur car le public peut même, de temps en temps, venir pianoter sur l’engin.

Les titres s’enchaînent à une vitesse supersonique dans un mélange de STEPPENWOLF et de MC5 auxquelles serait mêlée l’énergie de MOTORHEAD. Ça décoiffe grave, ce son bien 70’s !

L’ambiance est festive et les gens sont clairement dedans, en communion avec le groupe. Pour preuve, ça continue à brasser grave dans la salle. De mon côté, je dois faire gaffe au bassiste qui s’agite pas mal lui-aussi pour ne pas recevoir un coup de pied dans ma pinte. Bref, le concert de tous les dangers… pour ma bière !!

A un moment, JACK fait monter la nana que j’ai vu au merch’ sur scène pour assurer un morceau à l’orgue. C’est sympa.  

Perso, j’accroche vraiment sur « Evil » dont je connaissais la mélodie et le refrain car c’est une reprise dynamitée et jouée à la sauce heavy d’une reprise de CACTUS, que l’on peut entendre dans l’album « Restrictions », album datant de 71. Pour la petite histoire, le morceau original est, en fait, un vieux blues créé par WILLIE DIXON et interprété en son temps par HOWLIN’ WOLF en 54. Je ne suis pas le seul à me régaler avec ce titre et le photographe à côté de moi semble lui-aussi bien apprécié le morceau.

THE LORDS OF ALTAMONT @ le Brin de Zinc

A la fin du set, le groupe a joué une bonne heure cinquante. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a vraiment pas eu un show au rabais !

Comme souvent au BDZ, certains membres du groupe viennent dès la fin du show pour les traditionnelles photos et séances de dédicace. C’est toujours cool pour le public. On peut regretter qu’il n’y ait pas eu sur cette date les danseuses qui accompagnent parfois le groupe mais bon, c’était classe quand même !

Bref, les LORDS OF ALTAMONT nous ont délivrés ce soir un fabuleux concert de rock’n’roll énergique comme on les aime !

THE LORDS OF ALTAMONT @ le Brin de Zinc

METALOÏD METALFEST 2022 à Saint-Privat (07)

Date du concert : 01 octobre 2022 – Report et photos by Ti-Rickou

BLACKRAIN @ METALOID METALFEST #3

J’ai été mega dégouté de ne pas pouvoir faire le Rising Fest de Dijon cette année, de ne pas pouvoir aller faire la fête avec les copains mais j’ai quand même eu une compensation en pouvant voir les GIRLSCHOOL à Montpellier – grosse compensation quand on sait que malheureusement elles ont annulé au dernier moment leur participation au Rising.

Autre groupe que je voulais voir le vendredi soir : mes copains de BLACKRAIN. Et là, qu’est-ce que je découvre ? Qu’ils passent en tête d’affiche sur un metalfest, à Saint Privat en Ardèche ! Le temps de consulter Mappy et de voir que c’est à moins d’une heure de ma base, je me trouve un peu moins dépité du coup !

Allez, premier octobre. Tiens chérie, j’ai trouvé un endroit original pour notre anniversaire de mariage. Bon, je lui ai trop fait le plan, elle se doute de l’entourloupe. Mais comme elle adore BLACKRAIN, ça tombe bien. En revanche à la question, c’est quoi les autres groupes ?, vu qu’encore une fois j’ai bien bossé mon dossier, je réponds… « heu… ». De toute façon, premièrement, y’a BLACKRAIN, deuxièmement y’a BLACKRAIN, troisièmement il faut soutenir les initiatives locales et quatrièmement il n’y a pas de tribute bands, ce qui devient de plus en plus rare. Ah oui, je vous ai dit qu’il y a BLACKRAIN ?!!!

Bon, on trouve la salle sans problème et, mega surprise, elle est super bien : grande (700 personnes), cours intérieure avec un food truck (pas con, surtout si on veut manger). L’asso a fait une super déco dans la cour et la salle, tout a l’air prêt pour qu’on passe une très bonne soirée.

INKI TERRA @ METALOID METALFEST #3

Alors, en regardant l’affiche, j’en déduis que le premier groupe est RODEO Z un groupe de punk rock. On va le savoir tout de suite vu que les hostilités commencent !

Heu non, ça ne colle pas, 1) ce n’est pas du punk, 2) ce n’est pas qu’en français. Renseignements pris, c’est INKY TERRA, groupe local ardéchois, qui vient de monter sur scène. Heu, comment dire ? C’est plutôt néo metal, rock neo metal. L’avantage, c’est que ça ne beugle pas. Ce n’est pas forcement ma tasse de thé mais ce n’est pas mal fait. Ils sont jeunes et motivés. Et surtout, ils ne me donnent pas envie de me sauver en courant – ce qui n’est déjà pas mal pour un premier groupe.

J’apprécie les qualités acoustiques de la salle, les lights. Mon impression première se confirme, la soirée va être sympa.

RODEO Z @ METALOID METALFEST #3

Petit tour au food truck pour essayer les tacos avant l’arrivée du prochain groupe qui, cette fois-ci, sera bien RODEO Z ! Alors eux, je connais. Pas depuis longtemps mais les voix du rock étant  impénétrables, j’ai récupéré un de leur CD il y a une quinzaine de jours. Donc, je sais à quoi m’attendre.

Et je ne vais pas être déçu ! C’est bien du punk rock en français, pas prise de tête, tout dans la déconne et le fun. C’est un style que je n’écoute pas forcement chez moi mais que j’apprécie énormément en live car c’est festif.

La salle, qui s’est déjà bien remplie, réagit très bien à leur musique. Il faut dire que ce soir, le public est très bigarré. On a aussi bien des black ou death metalleux, des hard-rockers et des punks. Et tout ce petit monde cohabite très bien et n’a qu’une envie, c’est de s’éclater. Et ça, RODEO Z , leur en donne l’occasion.

Je pensais que je jetterai une oreille et que je partirai vite et non, je suis resté jusqu’à la fin de leur set. Comme quoi, j’aime vraiment le festif.

SCIENCE OF DISORDER @ METALOID METALFEST #3

Bon là, pour le prochain groupe, le tempo va s’accélérer d’un cran. A priori SCIENCE OF DISORDER, c’est quand même un peu brutal. Les petits Suisses ne sont pas là pour manger du nougat ! En tout cas, je vais découvrir leur musique et j’aimerai bien que ça me plaise car ils sont très sympas. Je le sais vu qu’on a papoté un petit moment devant le food truck. Bon quand même, le fait que le chanteur soit chanteur d’un groupe qui a joué au Lion’s Metal Fest ne me rassure pas tellement…

Allez, de toute façon, on va être fixés de suite vu qu’ils montent sur scène. Ils commencent de dos devant la batterie. L’intro arrive. Musicalement, on est dans du stoner doom. Musclé mais du stoner doom. Le chanteur a une belle voix. Bien-sûr quand il ne fait pas sa grosse voix mais ça va, c’est supportable pour un petit Rickou.

En plus je suis vraiment surpris car musicalement ça le fait. On sent quand même qu’ils sont tirés entre du doom stoner et du « je fais du plus violent » mais bon là, moi j’apprécie. En plus, visuellement ça le fait aussi. Les musicos ont une vraie présence sur scène et ils maitrisent effectivement très bien le live.

Le public de plus en plus nombreux dans la salle rentre une nouvelle fois dans l’univers du groupe. Le son est toujours très bon, les lights assez pour faire de belles photos. Du coup le temps passe très vite.

Je suis très content. En plus, je viens d’apprendre que le prochain groupe à monter sur scène, ce n’est pas DEATHS AWAITS mais BLACKRAIN. Yes !

BLACKRAIN @ METALOID METALFEST #3

Allez, petit tour dehors. Séance hydratation, papotage. Je remarque que les T-Shirts et sweats BLACKRAIN (issus du dévalisage en règle de leur stand merch’) sont de plus en plus présents dans la salle. Le ton est déjà donné, BLACKRAIN est dans la place ! Allez, je vais me positionner car là, ça va être bien serré.

Et c’est parti pour le chant des Hauts-Savoyards. Etrange, je pensais qu’ils ne le mettaient que quand ils étaient chez eux… Mais au moins, ils montrent la couleur !

Comme des diables in the box, les BLACKRAIN attaquent directement par « Entamed ». La température de la salle a pris plusieurs degrés. D’entrée de jeu, on sait qu’on va avoir droit à un show énorme. En tout cas, on va déjà avoir droit à de nouveaux morceaux qui seront sur le futur album. Eh oui, on a de la chance, on a en exclu live plusieurs titres. Et il faut dire que ces morceaux déboitent leur mère-grand dans le Picodon !

En plus, ils se marient très bien avec les anciens morceaux qui, bien sûr, à l’instar d’un « Innocent Rosie », « Blast me up » ou un « Rock my funeral » ne sont pas oubliés. Ni d’ailleurs le cover de TWISTED SISTER « We’re not gonna take it » qui apparait désormais en milieu de set list et qui embrase comme à chaque fois la salle.

Mais c’est vrai que BLACKRAIN a pris de la bouteille, c’est maintenant une véritable machine de guerre, festive mais de guerre. Ils ont tous pris en maturité, que ce soit MATT, MAX 2, FRANCK ou SWANN. Ils sont vraiment en possession totale, que dis-je, en maîtrise totale de leur art. Le temps passe très très vite.

On ne va pas avoir droit à un faux rappel et directement après « Hellfire », ils remercient les organisateurs et nous annoncent qu’on va pouvoir tous chanter sur le dernier morceau que tout le monde connait vu qu’il s’agit de « It’s a long way » d’un petit groupe australien. Effectivement, on connait ! C’est une ambiance de dingue dans la salle, fan de BLACKRAIN ou pas, tout le monde veut chanter en chœur le refrain.

Waouh, quel finish, quel show et quelle tarte ! Putain que c’était bon. Ca faisait trop longtemps que je ne les avais pas vus en live ! Pour ma part, j’ai vraiment hâte d’écouter leur nouvel album.

Allez, on attend qu’ils arrivent au stand merch’ pour pouvoir papoter un peu avec eux.

DEATH AWAITS @ METALOID METALFEST #3

Je suis tellement content de les retrouver que j’en avais presque oublié qu’il reste un groupe. Alors, vue la calligraphie du nom du groupe des DEATH AWAITS, je pense que ça va être très violent. Pas seulement un petit peu violent, très violent…  Mais bon, même pas peur, je me dirige vers la scène.

Je suis dégouté mais j’avais raison. On va dire que là on est dans du death metal qui bastonne grave. Et je ne parle même pas de la voix ! Mais, rassurez-vous, je ne vais pas faire ma vierge effarouchée, sur ce genre de fest, on sait très bien qu’il y a des groupes plus violents que d’autres et ce n’est pas parce que personnellement je n’aime pas ce courant que le public présent n’adhère pas.

Et c’est vrai que dans la salle ça bouge énormément. Moi, je suis un peu embêté car non seulement ça joue vite, ça chante fort mais en plus, la lumière n’est pas géniale pour les photos. Sur ce coup-là, je vais avoir un coup de chance car l’orga est obligée d’interrompe 30 secondes le concert pour demander à des propriétaires de voitures gênantes de les bouger. Au moins, j’ai de la lumière et ça n’hurle plus, lol.

Au bout de quatre morceaux, je décide de laisser les afficionados du style se délecter pour aller retrouver les copains de BLACKRAIN et de EVE’S BITE venus en renfort. Le temps de leur dire au revoir ainsi qu’aux orgas et il est déjà plus d’une heure du mat. Il est plus que temps de reprendre la route.

En tout cas, ce METALOID METALFEST est vraiment une très bonne découverte et en plus la confirmation que l’on peut faire se déplacer les gens même dans une petite ville si l’affiche est attirante.

Un grand merci aux organisateurs qui sont vraiment très cools et que j’ai hâte de retrouver pour de nouvelles aventures.

Long live rock‘n’roll, my friends !     

BLACKRAIN @ METALOID METALFEST #3

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LITTLE CAESAR, Live Report au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 17 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Les week-ends se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour assister au concert des CRUZADOS. Euh.. non, je me trompe, c’est les LITTLE CAESAR que je vais voir. Remarquez, je ne me trompe pas trop, étant donné que les ¾ des musiciens jouent avec les CRUZADOS. Comment ça, vous ne savez pas quel est ce groupe ? Suivez un peu les reports du webzine, enfin !

Trève de plaisanterie, et revenons à nos moutons. Comme vous vous en doutez, la route se fait les doigts dans le nez, à force, et nous arrivons à bon port. Évidemment, mon binôme de concerts Steve *74, m’accompagne comme souvent. Depuis le temps que, moi comme lui, nous voulions voir le groupe à l’œuvre, ce soir c’est chose faite.

Et voilà, fin du report.

Quoi ? Vous en voulez plus ? Bon, d’accord, mais c’est bien parce que c’est vous, hein ? Lol.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Cà fait une bonne demi-heure que nous sommes arrivés et le Brin de Zinc se remplit de plus en plus, ce qui est bon signe. Le temps passe et, pendant que nous papotons avec les copains, nous nous faisons gentiment bousculer par RON YOUNG, le chanteur du groupe qui traverse le public en catimini pour monter sur scène.

Il est 21h15 lorsque les LITTLE CAESAR envahissent les planches au grand complet.

Et d’entrée de set, le groupe montre les crocs avec « Pièce of The Action », un titre tiré de leur deuxième album « Influence ». Sans autres fioritures, ils enchaînent avec l’excellent « Rock’n’roll State Of Mind », du tout premier album, sorti il y a déjà 32 ans – ce qui ne nous rajeunit pas.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Le groupe ne nous laisse à peine le temps de reprendre nos esprits, et enchaîne avec « American Dream ». Ultra groovy, et mega bluesy, ces titres, qui se retiennent comme une chanson populaire, comble le Brin de Zinc bien complet.. RON prend enfin le temps de nous parler pour nous présenter « Holy Roller ». C’est fou comme notre arrière-train n’arrête pas de bouger au son de ces morceaux. C’est très bon et tout le monde semble prendre son pied.

L’ambiance sur scène est bon enfant. RON plaisantant régulièrement avec son guitariste MARK TREMALGIA. Voire même avec LOREN MOLINARE, le second guitariste, complice de toujours, qui ne tient pas en place. Il fait presque autant le show que RON, il bouge dans tous les sens, et se frotte régulièrement au public.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

ROB KLONEL derrière ses fûts reste le métronome du groupe. C’est lui qui donne le tempo en rythme avec PHAROAH BARRETT, l’impressionnant bassiste. Celui-ci prend de temps en temps le chant lead et fait groover sa basse comme jamais.

LITTLE CAESAR continue sur sa lancée. Et vas-y que je te joue un petit « Hard Time » pour enchaîner sur l’émotion avec « Johnny », et un « Turn My World Around » qui embrase le BDZ. Des pépites sorties tout droit de l’empire du petit CAESAR. C’est tout simplement monstrueux d’efficacité.

Et paf ! C’est l’incontournable hit du premier album « Chain Of Fools » qui finit de consumer le public. Tout bonnement imparable. Notre niveau de satisfaction commence à surchauffer autant que la chaleur intense de la salle.

RON nous explique qu’un soir, après qu’il se soit disputé avec LOREN, celui-ci l’appelle vers trois ou cinq heures du matin pour se réconcilier, et ce soir-là, ils ont écrit « Rhum & Coke », un morceau au refrain de tueur, même si le titre en lui-même peut-être porté à controverses.

Les titres tous aussi magistraux les uns que les autres se bousculent en file indienne. Un petit « Straight Shooter », issu du dernier LP du groupe en date, puis un « Vegas », toujours de l’album « Eight », pour continuer sur « Motown », un excellent hommage à la maison de disques de Détroit, poursuivi par un « Stand Up » et un sale « Down & Dirty ».

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

RON remercie chaleureusement son public en Français dans le texte. Comment ne pas résister devant le charisme de cet excellent chanteur. Malgré une chaleur ultra-condensée – RON est surpris de voir ses bras tatoués plein de sueur – le groupe continue de mettre le public dans sa poche, en continuant avec les morceaux « Mama Tried » daté de quatre ans déjà, prolongé par « Every Pictures Tells a Story ».

Fin du spectacle. Les LITTLE CAESAR quittent la scène après un salut aux spectateurs. Mais pas pour longtemps, car ils reviennent sous les sollicitations du public toujours aussi nombreux.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

« Wrong Side of the Tracks » suivi d’une belle balade, pour atomiser le Brin de Zinc avec « Real Rock Drive ». Que d’énergie déployée dans cette succession de morceaux intenses. Après plus d’une heure trente d’un show ultra-chaud, le groupe quitte les planches, tout comme le public, complètement lessivé.

Ils reviennent pour faire les photos et signer les autographes après être allé se rafraîchir dans les loges. Pour nous, malheureusement, nous n’aurons pas le temps d’attendre. Il est l’heure de retourner retrouver notre doux foyer, étant donné l’heure tardive… non sans avoir fait un petit tout au merch’, pour soutenir le groupe en achetant T-Shirt et de vieux albums.

Comme d’habitude, nous remercions vivement Thomas et le Brin de Zinc pour cette superbe soirée !

Et un peu de rab’ de photos et c’est cadeau !