Monthly Archives: octobre 2023

IRON KINGDOM au Brin de Zinc

A peine remis de mes émotions de la veille avec le concert torride de JARED JAMES NICHOLS que me revoici sur la route de Chambéry pour aller voir, cette fois-ci, les canadiens d’IRON KINGDOM. Pas le temps de chômer ou de se reposer les oreilles mais quand on aime il parait qu’on ne compte pas…

Ce soir, moins de monde que la veille, ce qui pour moi est mieux et plus agréable pour prendre des photos mais pour le groupe et Thomas du BDZ, c’est un peu moins cool. Les fidèles habitués sont, eux, présents et prêts à découvrir ce groupe.

Les lumières s’éteignent et les spectateurs se rapprochent de la scène,  le set va débuter incessamment sous peu. Première constatation avant même que la première note ne soit jouée,  nos amis canadiens ont du look ! Tout de suite, on sait qu’on ne va pas assister à un concert de glam !! Moi, j’aime bien les groupes qui revendiquent leur musique avec des tenues de scène adaptées au style joué.

IRON KINGDOM est un quatuor articulé autour de CHRIS OSTERMAN, guitariste et chanteur. Après du changement de personnel, la formation s’est stabilisée autour de CHRIS depuis plusieurs années déjà. Ses compères de jeu sont LEIGHTON HOLMES à la basse et aux chœurs, MAX FRIESEN à la batterie et MEGAN MERRICK à la guitare et aux chœurs.

Sans vouloir être sexiste ou macho, cette dernière attire le regard par son look et son physique. C’est un plus à mon avis pour le groupe et ainsi ils se démarquent de la plupart des autres formations de heavy. Il y a encore trop peu de femmes guitaristes dans le métal mais avec le temps les choses évoluent lentement mais sûrement.

Car oui, je ne l’ai pas encore précisé mais ce soir, nous sommes dans du heavy métal pur jus.  Tous les stéréotypes du genre sont bien présents ce soir sur la scène du Brin de Zinc. Outre l’habillement des 4 musiciens, la musique ne laisse planer aucun doute sur le style pratiqué. Même un néophyte remarquerait que ce n’est pas de l’AOR ou du thrash.

Le groupe a déjà une solide assise musicale avec 5 albums au compteur. Il faut préciser ici que c’est en 2011 à Surrey  B.C que CHRIS a formé IRON KINGDOM.  Après une tournée nord américaine en 2016 en première partie de BLAZE BAYLEY, la formation s’est recomposée en 2019 pour ne plus bouger jusqu’à aujourd’hui… hormis un changement de batteur. Alors forcément, ils se connaissent bien ! L’entente sur scène est bonne et la machine est hyper bien huilée et déboule à tombeau ouvert en 2023.

On reconnait assez facilement les groupes qui ont inspiré certains titres. Certaines rythmiques font immédiatement penser à du IRON MAIDEN et d’autres à du JUDAS PRIEST, mais cela reste des influences et pas du copié-collé !!!

Les parties de guitares sont impressionnantes avec un partage assez équitable des solos entre CHRIS et MEGAN. Quelques fois, ils jouent en twin et proposent des duels de guitares dans le même morceau. Inutile de vous préciser que le public présent apprécie grandement ces prestations de haut vol.

Le jeu de scène est lui-aussi spectaculaire avec des poses étudiées. Ils bougent et alternent les positions de départ, lèvent séparément ou ensemble les manches de leurs  guitares. LEIGHTON se met  souvent  à la limite de la scène et le premier rang des spectateurs doit faire attention et esquiver le monté du manche de sa basse. Ca doit faire mal de prendre un coup de manche dans le visage ! Bon, j’exagère certainement un peu car il fait quand même attention avant d’effectuer ces manœuvres. En tout cas, visuellement, c’est hyper efficace.

Ils ont engrangé de la frustration avec une tournée européenne avortée en 2020 à cause du covid 19. Cette tournée a mis 3 longues années avant de pouvoir se refaire. La joie de la faire est palpable et une certaine hargne musicale l’accompagne. Musicale la hargne car après le concert je rencontre des musiciens charmants et ouverts à la discussion.

Je n’ai pas encore parlé du chant de CHRIS. Il est assez haut, un peu à la ROB HALFORD mais en moins puissant que ce dernier. Un chant rehaussé par ses deux compères de jeu sur certains passages ce qui donne forcément plus de puissance et d’ampleur.

CHRIS, en vrai leader et fort de sa technique avec son instrument, monte sur l’ampli posé devant la scène sur le dernier morceau pour effectuer un solo fait en partie avec la bouche et les dents. La vie est parfois surprenante, cela faisait longtemps que je n’avais plus revu cette manière de faire si chère à JIMMY HENDRIX et voilà qu’après JARED JAMES NICHOLS la veille, je la revois aujourd’hui !!!

Fini ??? Non, car les revoilà pour un dernier titre. Une reprise d’un groupe que j’aime bien, RIOT ! Un concert qui se termine sur une bonne note.

Sur les 5 albums du groupe, un seul est distribué par un label, tous les autres étant sortis en autoproduction. Difficile dans ces conditions d’acheter ces disques et de bien connaitre le répertoire de nos amis canadiens du soir. Heureusement qu’il reste le merchandising à la fin du concert pour remédier à ces manques ! De nombreux fans viennent faire leurs achats avec des prix très attractifs et en profitent pour les faire dédicacer et faire les traditionnelles photos. 

Il est temps de rentrer chez moi et de me reposer, 2 concerts en 2 jours, ce n’est plus de mon âge !! Merci à Thomas et à IRON KINGDOM pour cette bonne soirée et un spécial merci à Mélany, Laurent et Michel…

Note de la rédaction : un grand merci aussi à Metalfreak de “Soil Chronicles” pour nous avoir autorisé la publication d’une de ses photos.

TITAN et REVENGE ORIGINS à l’Over Eighteen Motors

Vendredi 06 octobre 2023 à St Symphorien d’ozon (69)

TITAN @ Over Eighteen Motors

J’étais dégoûté de ne pas pouvoir aller au Rising Fest de Dijon cette année et de louper entre autres le groupe basque TITAN. Alors quand j’ai vu cette date du groupe, j’ai sauté de joie ! En plus, à l’affiche, il y a le retour du groupe lyonnais REVENGE dans une nouvelle mouture avec le premier chanteur du premier album (si, si, il y a eu un chanteur avant Petit Joe !) et mon copain NICOLAS à la guitare. Le concert se passe dans un bar motos-concerts que je veux essayer car ils ont une prog’ sympa.

Donc go, direction Lyon ! Cool, la route nous fait bifurquer pas mal de kilomètres avant d’entrer dans Lyon, on ne rentre pas dans le bordel ! L’Over Eighteen Motors se trouve dans une zone industrielle donc, même si je ne trouve pas le parking, je me gare finger in the noze.

Et d’entrée de jeu, le lieu me plait beaucoup. Il y a une scène, la déco est hard-rock ‘n’ roll et cerise sur le gâteau, ils ont des pop qui manquent à ma collection. Je suis jaloux !!

REVENGE ORIGINS @ Over Eighteen Motors

La salle est très remplie et il y a pas mal de têtes connues, ce soir. Ils sont là, en grande majorité, pour le retour des enfants du pays : REVENGE ORIGINS.

Je ne vais pas avoir le temps de visiter la terrasse que ça commence. C’est clair que ça me fait bizarre de voir le groupe dans une autre configu’, surtout avec un changement de line-up, mais les deux nouveaux membres se sont bien intégrés et ça matche. NICO apporte un peps en plus au groupe.

Après, en ce qui concerne le chanteur, forcément il va y avoir deux camps : ceux qui regrettent Petit Joe et les autres qui vont préférer ce nouveau chanteur. Pour ma part, je dirais que ça change beaucoup de choses au niveau de la nature des morceaux. C’est dû au changement de tessiture. Visuellement aussi, ça change, on passe d’une veste de dompteur de cirque à un grand manteau en cuir noir.

Après, Petit Joe avait une mega présence sur scène. Quant au nouveau chanteur, il ne faut pas oublier que c’est son premier concert dans cette configu’, en plus devant les potes du groupe, leurs fans… et même Petit Joe. Pas facile de relever le défi. Moi, j’aime bien et j’apprécie sa voix.

Alors oui, ce n’est pas parfait mais il ne faut pas oublier le petit 1 du début. Le groupe se donne à donf’ et le public est avec eux, aux taquets. Il y a une mega ambiance à l’Over Eighteen Motors qui est maintenant blindé de monde ! En plus, le son est bon et les lights sont top. Franchement, je suis content.

Le groupe termine en rappel sur un cover de SLADE avec « Cum’ on feel the Noize »,  pour le plus grand plaisir du public qui, bien-sûr, reprend le refrain en chœur. Ouah, voilà une fin de set au top !

Je suis content de les avoir retrouvés et je leur souhaite de belles dates à ces nouveaux/anciens REVENGE.

TITAN @ Over Eighteen Motors

Pendant l’entracte, je papote avec les potes dont certains que je n’ai pas vus depuis des lustres mais aussi ceux que j’ai vus au Pyrenean Warriors. J’espère avoir mon burger avant le début du set de TITAN. Ouf, il arrive juste à temps et je finis ma dernière bouchée quand résonnent les premières notes du set de TITAN. Je quitte la terrasse à toute vitesse et j’ai à peine le temps de sortir mon appareil photo que le groupe est déjà sur scène.

Et c’est parti pour la séance de grosses baffes heavy metal !! Les Basques ne sont pas là pour nous faire déguster de la cuisine du sud-ouest, mais pour nous balancer de grosses baffes. Et ils ont des munitions : les anciens titres mais aussi des nouveaux issus de leur dernier album. Ouah, c’est génial d’être là !

Déjà, la dernière fois où je les ai vus (tiens, c’était au Rising Fest – où ils seront à nouveau à l’affiche demain, soit dit en passant), j’avais pris une bonne grosse tarte et là, c’est reparti pour.

Dès le début « La loi du metal » fait son effet. PATRICE LE CALVEZ, le chanteur, est très en voix. Le public chante avec eux et démarre au quart de tour. Le mélange entre anciens et nouveaux titres est bien dosé. Il n’y a pas de temps mort, les musicos sont en forme et contents d’être là. Encore une fois, le son est bon et les lights au top.

Le set se déroule à la vitesse d’un cheval au galop et le temps passe trop vite. « L’Irlande au cœur », « Popeye le Road », et c’est déjà le moment du « Maître du metal ». Là, c’est la folie, ça rechante à tue-tête dans le public. Grand moment.

Allez, un petit « Outreau » et c’est fini, snif.

TITAN nous a offert une très bonne prestation ce soir et nous a prouvé qu’ils sont revenus pour de bonnes raisons. Tiens d’ailleurs, j’ai carrément oublié de vous parler de leur morceau « Résurrection » écrit pour leur premier concert de reformation au PWOA. Séquence émotion. J’en profite pour faire un petit coucou aux copains du Pyrenean en passant.

Le show fini, je fais un passage au stand merch’ où je trouve le dernier album, des T-Shirts et des goodies qui sont offerts (patchs, autocollants..). Le bonheur !

Bon, le temps de dire au revoir aux copains et à l’équipe de l’Over Eighteen Motors. Je reviendrai dans ce lieu avec plaisir et W.T.R. va suivre de près leur programmation. Un grand merci à eux et à Sylvain en particulier.

Long live rock’n’roll et long live à l’Over Eighteen Motors !!!!

JARED JAMES NICHOLS au Brin de Zinc

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Après un petit mois de repos, il fallait reprendre le boulot. Me revoilà de retour dans mon antre préféré, j’ai nommé le Brin de Zinc de Barberaz. Ce soir, accompagné par mon binôme de concert qui va faire le photographe, je vais voir un guitariste que j’ai vu il y a huit ans déjà avec mon copain Steve et cela quasiment jour pour jour.

A l’époque, JARED JAMES NICHOLS débute à peine et fait la première partie de GLENN HUGHES. A noter que le rédac’ chef l’avait également vu à la même période. Mais si, souvenez-vous, il y avait eu un report ! Bon, je vous l’accorde, ça ne date pas d’hier, alors vous êtes pardonné si vous avez oublié, lol.

Lorsque nous partons, la voiture est pleine. En effet, ma femme et ma fille, ainsi que celle de Steve sont du chemin. Connaissant la route comme notre poche (qui a dit trouée ?) nous arrivons à l’heure prévue, plus ou moins comme d’habitude, même si les travaux à l’entrée du tunnel nous obligent à prendre un peu de retard. Heureusement que nous sommes partis assez tôt !

Une fois garé, je constate que trouver de la place s’avère un peu difficile. Cela veut dire que le Brin de Zinc est blindé. Ça fait plaisir de voir que beaucoup de monde a décidé de se déplacer. En revanche, retrouver le devant des planches va être compliqué. Mais vous connaissez l’adage : ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. D’autant plus que les copains sont déjà devant.

JARED JAMES NICHOLS fait une nouvelle tournée européenne mais, cette fois-ci, c’est lui qui est en tête d’affiche. Depuis début octobre il est en France et ce soir c’est sa deuxième date en Gaule après celle de La Rochelle il y a deux jours. Il est venu se roder avant d’aller secouer nos voisins helvétiques et bousculer les parisiens en fin de semaine avant de passer le tunnel sous la Manche pour une semaine.

Le guitariste de 34 ans, né dans le Wisconsin et résidant à Nashville dans le Tennessee depuis quelques années, a bien évolué depuis la fois où je l’ai vu. Il est devenu une légende du blues-rock moderne, en étant l’un des premiers à infuser du hard-rock et du grunge dans sa musique blues. Après deux EP et trois albums – dont le dernier éponyme sorti il y a quelques mois – le musicien a pris du galon et est venu satisfaire ses fans français qui l’attendaient depuis une éternité (enfin, surtout moi, mdr).

L’énergie qui règne dans le pit est palpable. Serrés comme des “Sardines au fond de cette boite” (oui, on connaît la chanson, lol), nous ne tardons pas à voir les musiciens traverser la salle (comme souvent dans le Brin de Zinc) afin de s’installer sur les planches de Barberaz. C’est d’abord le batteur qui grimpe en premier, suivi du bassiste, chacun prenant son instrument au passage. Puis c’est au tour de la vedette de ce soir. Il monte sur scène avec un grand sourire en tenant « Dorothy » – une Gibson Les Paul de 1952 qui a gagné son nom après avoir survécu à une tornade.

JJN, pour les intimes, lance le show avec « Easy Come Easy Go », un titre de son tout dernier album éponyme. Dès le 1er titre, le géant et musculeux bluesman fait le show et n’hésite pas à se frotter au plus près du premier rang en faisant du shred. « Merci », nous dit-il en Français à la fin du morceau avec un grand sourire.

Il présente ses musiciens : le bassiste LOUIS COLLINS et le batteur RYAN RICE. « My name is JARED JAMES NICHOLS and we are here to rock ! », nous dit le musicien avant d’entamer, telle une tornade du blues rock, son deuxième titre de la soirée « My Delusion ».

Que de chemin parcouru depuis que je l’ai vu à Soleure ! Première constatation, il n’a pas rapetissé d’un millimètre et il a pris du muscle car il a fait de la muscu pendant tout le confinement. Ensuite, il a toujours cette puissance palpable qu’il déverse par le biais de riffs chirurgicaux, sans parler de cette incroyable fougue qui avait déjà séduit l’audience de l’époque.

Cependant, il y a un je ne sais quoi de plus qui s’imprègne durablement dans la tête du public. Certains ferment les yeux pour ressentir au plus profond d’eux-mêmes la passion musicale du guitariste. Personnellement, je suis tenté, mais après, comment ferais-je pour vous décrire l’ambiance qui règne dans le BDZ ?

Suivent rapidement des morceaux monstrueux comme le grungy « Down the Drain », clapotant dans un maelstrom de guitare blues suivi du sauvage « Hardwired » qui enchante le Brin de Zinc avec des riffs envoûtants et un style de jeu unique que le guitariste interprète sans médiator, s’il vous plaît.

La performance sur scène devient une source de divertissement illimitée. RYAN a une frappe de sourd et LOUIS est bouillonnant de puissance pendant que JARED va plus loin et devient nucléaire en se nourrissant de l’énergie de la foule pour offrir une performance électrisante.

Le succinct et parfaitement exécuté « Threw Me to the Wolves » avec sa petite touche de rock sudiste émouvant calme un peu le jeu avant de repartir de plus belle avec « Skin N Bone » puis « Bad Roots ».

Dès le départ, tout est énergivore et capillaire, ne serait-ce que pour la crinière de lion de JARED qui flotte férocement dans le vent de Barberaz et la superbe tignasse de LOUIS. Un T-shirt de Freddy Krueger (Les griffes de la nuit) pour JARED, chemise 70’s pour LOUIS et RYAN. Le trio assure comme une bête son répertoire avec une facilité immédiate et une maîtrise évidente de la musicalité. « Honey, Forgive Me » voit un RYAN devenir fou,  frappant à une vitesse incroyable ses fûts. J’ai une pensée, tout de même, pour les peaux de ses toms qui doivent souffrir le martyre, mdr !

Le sourire qu’affiche JNN depuis tout à l’heure, n’a toujours pas quitté son visage. Outre ses riffs de guitare, le musicien possède un autre atout pour séduire le public : sa voix. Elle est une présence dominante à part entière, à la fois bien agencée et unique ; un beuglement sauvage pour rendre fier les Dieux du rock.

Depuis tout à l’heure, je me rends compte que le son est hyper fort, mais du coup, j’entends super bien la basse et la batterie. J’enfonce un peu plus les bouchons dans les oreilles, et voilà que JARED lit dans mes pensées.  « Is it too loud ? », nous demande-t-il. Euh… comment dire… si en plus, on ne peut même plus penser tranquillement maintenant ! Evidemment, le public répond par la négative.

« Thank you for coming. It’s our first time in Barberaz, isn’t it ? », continue-t-il avant d’entamer « Shadow Dancer ». Sur ce titre, le guitariste fait pleurer Dorothy, qu’il brandit souvent comme une arme mortelle, avant de hurler le refrain au micro. Chaque note résonne d’émotion brute et de finesse technique. Mais quelle claque nous prenons ce soir ! C’est carrément un assassinat en règle. Tué par des riffs de guitare, avouez qu’il y a pire.

RYAN est une vraie centrale électrique et insuffle ses rythmes puissants au groupe tandis que LOUIS en véritable chirurgien de basse vrombissante, harangue le public en arpentant de long en large la scène. Il fait appel au public pour taper des mains. « One ! Two ! Three ! Clap ! ». Et c’est tout le Brin de Zinc qui collabore avec le bassiste pendant que JARED  continue avec « Good Time Girl ». Ce morceau enchante le Brin de Zinc.  

Puis, avec un grand sourire, le guitariste demande à la foule : « Are you ready ? ». Et d’un coup le voilà qui descend de la scène pour continuer son morceau dans le public !! C’est complètement dingue étant donné le nombre de spectateurs présents ce soir. Cependant le guitariste se fraie un chemin parmi les fans qui le dévorent des yeux. On peut distinguer sa crinière blonde bouclée flotter au-dessus des têtes, avant qu’il ne rejoigne l’épine dorsale rythmique de son band, juste à temps pour entonner une dernière partie du refrain de la chanson. Re-grosse claque à travers la figure !

Après un « Keep Your Light On Mama » de 2018, le leader de la soirée reprend la parole « Two more. Its OK ? After the show, we will drink here and if you want come to see us. We’ve got some CD’s to sell and we will signed everything you want. ». Le musicien présente une fois de plus les membres de son gang sous les acclamations méritées du public.

JJN semble avoir des difficultés à accorder Dorothy. « It’s an old guitar. Seventy three years old. », plaisante le guitariste avant d’entamer le sombre et orageux « Nails in the coffin », le point culminant du set.

« One more ? This one calls « War Pigs » ! ». C’est un morceau qu’il va interpréter de façon sismique et qui a pour effet d’assommer le Brin de Zinc. Il va même carrément chanter le refrain dans sa guitare. Le concert tire à sa fin avec ce superbe cover de BLACK SABBATH.

Le groupe quitte les planches mais ils ont à peine le temps de descendre que le public réclame encore un morceau. Les musiciens reviennent sur scène : « One more ? », nous redemande JARED toujours aussi souriant. C’est avec un morceau reconnaissable entre mille avec son intro à la Cowbell que les musiciens vont terminer leur show. Un « Mississippi Queen », morceau du tout premier album de MOUNTAIN, repris en son temps par MOLLY HATCHET, puis OZZY OSBOURNE qui fera entrer le titre à la 10ème place du Billboard américain en 2005. Ce nouveau cover, non prévu sur la setlist, va finir de mettre le feu au Brin de Zinc.

Une super soirée, un spectacle fantastique et un enfer de musiciens charismatiques. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Si ! Comme il nous l’avait promis, JARED nous attend au stand de merch’ afin de discuter avec les fans, prendre des photos et signer son dernier album. Brian et Louis déambulent aussi dans le Brin de Zinc et prennent volontiers des photos avec les fans.

Un grand merci à Thomas pour nous avoir calés bien que la soirée soit sold out.

ELECTRIC MARY et THE MERCURY RIOTS au Cherrydon

ELECTRIC MARY @ le Cherrydon

Report et photos by Ti-Rickou

Il y a un truc bizarre : il y a des groupes que tu n’aimes pas ou dont tu n’es pas fan et que tu as vus plein de fois et au contraire, il y a des groupes dont tu es mega fan et que tu n’as jamais pu voir en live. ELECTRIC MARY fait partie de ceux-là. Leurs dates en France n’ont jamais matché avec moi. Sniff. Sauf que là, ils fêtent leurs 20 ans et qu’en plus, ils le font dans une salle que j’adore, le Cherrydon tout à côté de Marseille. Un mardi. Yes ! Comment chérie, est-ce que j’ai vu la date ? Ben oui, mardi 26 septembre, pourquoi ? Non, la malédiction des Dieux du Hard-Rock continue ! C’est la date de notre anniversaire de mariage…35 ans. Ah, je peux y aller ? Ma chérie, tu es vraiment la meilleure !

Ken la malédiction, bouquet de fleurs acheté (faut pas pousser le bouchon trop loin quand même) et go to Marseille ! Il ne faut pas que je tarde car Christian du Cherrydon me permet de venir pour les balances. Passage rapide à l’hôtel – le temps d’aider un hard-rockeur américain à trouver un café. Un Américain ?… Tiens, tiens… Je crois que je viens de faire la connaissance d’un musicien de MERCURY RIOTS, le groupe de Los Angeles qui ouvre ce soir pour ELECTRIC MARY.

Allez go pour le Cherrydon ! Je suis mega content de retrouver toute l’équipe. Ils sont aux taquets, ELECTRIC MARY a commencé les balances. Ouah, ils veulent que le son soit fort, qu’il pète pour leur anniversaire, j’ai hâte d’y être tout à l’heure, moi ! En tout cas, les balances sont nickel et le groupe qui est content repart à l’hôtel pour se reposer avant le concert. C’est ensuite au tour de MERCURY RIOTS de faire ses balances. Et je vous confirme que c’est bien avec l’un des guitaristes que j’ai papoté à l’hôtel. Alors eux, ils sont inconnus au bataillon pour moi. Juste une petite découverte sur YouTube – petite car il n’y a qu’une vidéo avec le chanteur actuel en live. Oh putain, les balances donnent mega envie ! Vivement tout à l’heure !!

Pour l’instant, il ne reste plus qu’à attendre. Je papote avec l’équipe et avec les membres de MERCURY RIOTS. Je me rends compte, une fois de plus, que le monde est petit car nous avons un ami en commun : Mathias Fau, photographe rock à L.A. Le même Mathias qui nous avait fait l’honneur de nous rédiger quelques articles lors du démarrage du webzine.  Je profite du temps mort pour prendre une pizza au camion garé devant la salle et je m’installe tranquille dans la cour extérieure de la salle. Il fait mega bon, c’est l’été indien à Marseille.

THE MERCURY RIOTS @ le Cherrydon

Tiens, les MERCURY RIOTS vont dans la salle… je crois que ça va  commencer. Le Cherrydon est bien remplie et ça continue d’arriver. Cool car on est mardi soir et je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde en semaine. Mais c’est sans compter sur la côte de popularité des Australiens dans la cité phocéenne car en effet, ils sont déjà venus plusieurs fois à Marseille.

Mais pour le moment, place à MERCURY RIOTS ! Et c’est parti ! Et, comme les autres fois où je suis venu dans cette salle, les lights sont top et le son aussi. Je connais des salles en Rhône-Alpes qui devraient faire un stage ici moi, lol !

Musicalement, on est dans du hard-rock classique avec quand même une touche australienne. On comprend qu’ils tournent avec ELECTRIC MARY. Les morceaux sont mega bons et j’apprends que la plupart sortiront sur leur prochain album qui ne devrait pas tarder à sortir et qui devrait être facile à trouver (mais chut, c’est un secret !).

Le groupe est très à l’aise sur scène et ils sont super contents d’être en France. Ils adorent notre pays et ça tombe bien car ils viennent de se faire plein de nouveaux fans ! Les gens adorent ! En même temps, je vous le dis, il faudrait être vraiment difficile pour que ce ne soit pas le cas.

Moi, ainsi que je m’y attendais après les balances, je prends une mega baffe. C’est tout ce que j’aime ! Yes, ça c’est un début de soirée mega top ! THE MERCURY RIOTS est un groupe à suivre, sans aucun doute.

Je suis juste dégoûté car ils n’ont aucun Cd à acheter. Je n’aime pas attendre quand c’est bon comme ça mais pour patienter, je pourrais regarder ma superbe peau de batterie customisée et signée par le groupe ! Na.

Pendant le changement de plateau, je fais une petite pause papotage et photos avec le groupe qui, en plus d’être top, est mega adorable et très accessible.

ELECTRIC MARY @ le Cherrydon

Allez après 20 ans d’attente et grâce au Cherrydon, je vais enfin voir ELECTRIC MARY en live ! Comme prévu, ils jouent fort en mode « les freins c’est pour les lâches. ». Mais même fort, le son est bon. Moi, je suis aux anges, au fin fond du bush australien dans un pub à headbanguer avec les kangourous. J’adore leurs morceaux ! OK, je vais me niquer la nuque mais même pas grave. C’est mega trop bon !!

Scéniquement ça dépote. Ils s’éclatent et ça se ressent. Yes !! Happy birthday to U les copains ! Oui, c’est votre anniversaire et vous le fêtez dignement. Je suis mega heureux d’être là. Eux aussi et ils nous le disent ! Et ça enchaîne les titres.

Dans la salle, l’ambiance est top. Les T-Shirts ELECTRIC MARY, LITTLE CAESAR, Y&T et ceux d’autres groupes qui sont passés dans cette salle montrent que les gens ne sont pas là par hasard. Il fait méga chaud et la température est clairement montée de plusieurs degrés. On ne veut pas que ça finisse, nous !

Sniff, c’était trop bien. Je suis vraiment heureux d’avoir vu ELECTRIC MARY en live et dans ces conditions. Eux aussi viennent dédicacer leur album, faire des photos et papoter à leur stand merch’. Quelle soirée !

Bon, il se fait tard et il faut que je retrouve mon hôtel sans me retrouver dans les quartiers nord, lol ! Un grand merci à Christian Imperato et à toute son équipe pour cette journée et cette putain de soirée. Mon petit doigt me dit qu’on devrait retrouver assez vite ces deux groupes dans cette même salle et certainement à la même heure, lol.

Long Live le Cherrydon ! Qu’est-ce que j’aime les soirées comme ça.

P.S. : et bien-sûr, devinez sur qui je tombe le lendemain matin au petit dej’ ?!!! Les Dieux du hard-rock me sont redevenus favorables !!!

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