Monthly Archives: mai 2024

ROCK MY FERME 2024

Aujourd’hui, changement complet de lieu pour un petit festival pas trop éloigné de mon lieu de villégiature, puisque nous allons voir, une fois de plus, nos copains helvétiques de SPIT RECKLESS. Comme j’ai deux fans absolus du groupe à la maison, je ne peux pas me désister. Bon, moi aussi je suis fan, donc je ne me fais pas trop prier non plus. Mon copain de concert Steve*74 nous accompagne et nous partons à Andilly, une petite commune haut-savoyarde, et plus précisément au Rock My Ferme dans le quartier de Charly.

C’est un festival “vach’ment Rock”, dans un endroit hyper sympa et original, situé en pleine campagne dans une grange à l’air libre et en plein courant d’air. Cela pourrait être très agréable, surtout lorsqu’il fait chaud, seulement, aujourd’hui, un vent relativement fort a fait son apparition et s’engouffre bien comme il faut dans la grange. Nous sommes à 750 mètres d’altitude tout de même et il fait froid. On se les gèle ! Vivement que ça commence. La scène est aussi unique, puisqu’elle se tient sur des bottes de paille. Il ne faudrait pas qu’un troupeau de vaches décide de s’incruster, ou il n’y aurait plus rien. Lol.

Bref, c’est le moment pour le premier groupe, THE RESYLIENTS, d’entamer leur set. C’est un sextet, originaire de Genève, composé d’un guitariste, d’un bassiste, d’un batteur, d’un chanteur – normal quoi – et de deux choristes, ce qui n’est pas si fréquent que ça. Le premier titre joué et les suivants sont bien faits, mais un peu trop progressif et trop soft pour moi. Je passe mon tour. Le public, familial, a très bien répondu aux sollicitations des musiciens qui a bien (ré)chauffé l’ambiance.

Une heure plus tard, le vent ne s’est toujours pas calmé, et il a même ramené des nuages noirs, histoire que l’on se caille un peu plus, avant que le second groupe WHITE BLANK, attaque son set. Ce n’est plus un sextet, mais un quatuor venu d’Annecy, qui fait dans l’Indie Rock. A peine un morceau de jouer, j’ai l’impression que c’est toujours aussi lent et je passe encore mon tour. Cependant, en tendant l’oreille, j’avoue que ce n’est pas si mal. Je n’accroche pas du tout au chant mais la musique n’est pas si mauvaise et c’est sympa.

En attendant SPIT RECKLESS, j’en profite pour me balader le long des stands en écoutant la musique. Je découvre des affiches sur les murs où de belles vaches sont en photo. Ce qu’il y a de plus, c’est que les noms de ces vaches sont les noms de groupes ou de stars connus. Vous avez droit à un certain « Justin brie beurre », mais surtout en ce qui nous concerne, un « Van Lalaine », un petit « Meuh torhead », un « Lait Zeppelin » voire même un « Black Sabots » qui lorsqu’on a la référence fait un effet bœuf. Forcément c’est vachement bien ! Mdr

SPIT RECKLESS @ ROCK MY FERME

Le public commence à devenir de plus en plus nombreux devant les bottes de foin et heureusement, à part sur les affiches, toujours pas de vaches. Lol. Les lumières s’éteignent et se rallument sur un présentateur qui nous annonce que le groupe tant attendu, SPIT RECKLESS, va enfin commencer. Sauf que celui-ci n’est pas encore prêt et du coup ça fait un plouf.

Deux minutes plus tard, on recommence, et cette fois-ci, tout fonctionne. CHRIS, le chanteur de nos copains Suisses commence par remercier les groupes précédents avant d’entamer « Still think about you » en fanfare, enchainé sans temps mort avec « Bad ». CHRIS  remercie chaleureusement le public. Le groupe est en feu après ce deuxième titre. GREG et GILBERT à la rythmique, KEVIN et ses claviers, ainsi que LUIGI derrière sa six cordes sont en super forme. Le gratteux n’hésite pas à prendre les devants de la scène dès les premiers morceaux.

CHRIS commence déjà à solliciter le public d’entrée de set. “On compte sur vous pour le prochain morceau “, scande t-il. “Mesdames et messieurs, le prochain morceau s’appelle :  How many times”. Sur ce titre, le groupe déchaîné fait participer le public qui n’en demande pas plus. SPIT RECKLESS continue son travail de sape avec “Shackles”.

La grand scène permet une vraie liberté pour CHRIS qui l’arpente de long en large. Il ne tient déjà plus en place. “Ok, on y est”, dit-il avant de solliciter le public. ”Est-ce que vous êtes là ce soir ? C’est le moment pour vous de chanter !! “. Et les “Ohohoh” de rigueur sont repris par une foule en délire. Le festival étant entièrement gratuit, le public s’est déplacé en masse. Beaucoup de fans de SPIT RECKLESS sont là, ainsi que les spectateurs lambdas qui n’en reviennent pas.

SPIT RECKLESS @ ROCK MY FERME

“Bloodstain” voit SERGIO prendre les devants de la scène pour son solo. Il en profite pour descendre de scène et se promener dans la foule avant que CHRIS n’entame le fédérateur “You make me happy” et son refrain entêtant. “Est-ce que vous êtes chaud ?”, demande le chanteur toujours aussi motivé. Évidemment qu’on est chaud ! Vous avez même réchauffé l’ambiance. “Stop foolin’ me around” met le feu, pas au sens propre évidemment, dans la grange et déclenche le premier saut du leader.

“Et on continue avec « Growing up »”, nous explique CHRIS qui n’oublie pas de remercier le public entre chaque morceau. Sur ce titre, il fait, une fois de plus, chanter le public et le fait aussi taper dans les mains. Il est temps de calmer le jeu avec “Miles away”, leur superbe ballade. CHRIS qui n’arrête pas de motiver le public, demande pour ce titre, d’allumer les téléphones portables. Je me retourne et je vois une nuée de lumières. Ca donne un super effet dans la pénombre d’Andilly.

Après les petites pilules magiques (Magic Pills), c’est au super morceau “Easy come easy go” avec en plein milieu de la chanson son petit « Thunderstruck » de qui vous savez d’être interprété. Il fait un sacré effet au fond de la grange et le public ne s’en remet pas. Il est temps d’en finir, avec un petit  “Rock n’ Roll coaster” qui déchire tout.

CHRIS refait une dernière fois chanter le public, puis il présente SERGIO, qui fait un petit solo accompagné de GREG et GILBERT. “Faites du bruit pour GILBERT !”, relance le chanteur. Et le bassiste nous démontre tout son talent, suivi par KEVIN qui a droit, lui aussi, à son solo. CHRIS, toujours aussi enthousiaste, demande au public de faire du bruit pour VG RICHARDSON qui frappe ses fûts tout en finesse.

“Moi, c’est CHRIS, pour vous servir. On espère vous revoir très bientôt ! ”. Et c’est sur ces belles paroles que se termine le set de nos copains Helvétiques. Mais quelle claque ! Personnellement, j’ai le sentiment – et je n’ai pas l’impression d’être le seul – que c’est l’un de leurs meilleurs concerts. Ils ont carrément tout déchiré ! Il est vrai que le public, qui a répondu présent aux sollicitations de CHRIS, y a beaucoup contribué.

SPIT RECKLESS @ ROCK MY FERME

Le matériel remballé, il est temps pour le dernier groupe de prendre place. Ce dernier est HIGH VOLTAGE, un tribute à AC/DC connu dans la région. Vous connaissez la politique du Webzine et donc nous n’en dirons pas plus, même s’il compte en ses rangs, le chanteur FRANCOIS ROTA de VOODOO SKIN et PATRICE GUERS, le bassiste de LUCA TURILLI RHAPSODY.

Pour nous, après avoir pris une bonne dose de rock à la ferme, nous retournons à la maison tout en réécoutant, une fois de plus, le dernier album de SPIT RECKLESS.

WHISBONE ASH et MARCO LEWIS au Sonograf

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Yes, il y a WHISBONE ASH qui passe à Carpentras, c’est cool. Je me lance pour faire ma demande d’accréditation et là, la date n’apparaît plus, je n’ai plus d’infos. Sniff. Tiens, c’est bizarre, ils ont une date vers Saint-Etienne et quelques jours plus tard, une autre date au Thor vers Avignon… A la même date que celle initialement prévue à Carpentras. Heu, c’est quoi ce binz ? Après quelques recherches, je comprends que ça aurait dû être un concert du Sonograf mais en mode « hors les murs » et donc programmé dans une salle de Carpentras. Finalement, retournement de situation et il s’est révélé plus simple niveau sono, etc de faire jouer le groupe au Thor.

Trêve de bla-bla, je file vers cette salle que je ne connais pas du tout. Elle se situe dans une zone industrielle. Le truc cool que j’adore, c’est que normalement je n’aurais pas de problème pour me garer. Je pense qu’il y a certainement un parking sur place mais lorsque j’arrive, je repère quelques Grenoblois (le chanteur ANTOINE VOLLARD en tête) garés sur le bord de la route donc, je fais comme eux.

Le temps de dire bonjour, la salle est ouverte. Incroyable, je suis même en avance ! Je découvre une salle de 300 places avec des fresques de HENDRIX, ZAPPA, etc au mur. Ca commence bien ! Petit problème, j’apprends que pour manger, il fallait réserver. Je suis deg ! Ah, les tapas, c’est possible ? Cooool !

Le temps de papoter un peu et de manger, le programmateur monte sur scène pour présenter la première partie, un guitariste local qui a fait ses premiers pas ici avant de partir aux States. Ce guitariste a un groupe et le Sonograf leur permet de jouer en première partie.

MARCO LEWIS @ LE SONOGRAF

Allez, c’est parti pour découvrir MARCO LEWIS ! En tout cas, les lumières sont top, tout comme le son, et c’est une mega bonne nouvelle.

Musicalement, on est dans un mélange KEZIAH JONES /  DIRE STRAITS. C’est propre, bien fait. C’est même un peu trop propre pour moi mais ça joue. De toute façon, c’est toujours mieux qu’un tribute à deux balles et au moins c’est une découverte. J’apprends que cette formation est toute jeune puisqu’elle n’a que cinq mois d’existence et je me dis que c’est quand même un groupe à suivre. Pour ma part, je trouve vraiment sympa que la salle leur ait donné cette chance de faire cette scène devant un parterre bien rempli car même si ce n’est pas full, on ne doit pas en être loin.

Comme il n’y a pas de crash barrières, je profite du mouvement de foule en direction des toilettes et du bar pour m’installer devant la scène afin d’être mieux placé pour les photos. Je dois vous avouer que je suis aux taquets à l’idée de revoir les Anglais de WHISBONE ASH. La dernière fois doit dater d’au moins vingt dans un fest – Les Grosses Guitares – au-dessus de Lyon. C’était la première fois que je les voyais en live. J’avais pris une grosse baffe et comme je ne les avais jamais vus auparavant, je ne pouvais pas être déçu par une quelconque comparaison.

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Là, on n’est pas dans la même configu’, j’ai beaucoup d’attente. Je vais rapidement être fixé car WHISBONE ASH monte sur scène et que c’est parti ! Yes, le son est au top et les lights aussi ! Ca commence tout doux, très classe,  très WHISBONE ASH. Je suis trop content, ils jouent mes morceaux préférés. Je suis sûr que c’est pour moi qu’ils enchaînent avec «The King will Come » en troisième titre de la soirée ! C’est vous dire le vivier de tubes que le groupe a à son actif ! Moi je suis aux anges. Ils s’éclatent, ils sont heureux d’être là. Ils nous diront au cours de la soirée que la date de ce soir est la dernière de la tournée.

Tiens, ils arrêtent de jouer. Petit problème de son. Ca ne va pas durer et ça repart de plus belle. Je repars moi aussi, je suis loin, loin dans leurs morceaux. En disque, c’est beau mais en live c’est une tuerie. Ca joue grave et ils sont faciles.

Wouah, c’est trop bon ! Oups, c’est déjà fini. Non, non, non ! Oh, oh, oh, oh, oh !!! Ouais, on a gagné ! Le groupe nous fait un rappel. Le public du Sonograf est heureux, il ne veut pas que ça s’arrête ! « Living Proof » nous re-transporte dans leur monde merveilleux du Hard-Rock 70 classieux.

On finit en douceur avec « Peace » et, cette fois-ci, c’est bel et bien fini.

J’attends car la fois où je les avais vus, ils étaient venus papoter après le set. Là, ANDY POWELL ne viendra pas car il est trop fatigué, sniff. L’équipe du Sonograf nous fait quand même, adorablement, dédicacer nos albums.

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Et voilà, il est l’heure de rentrer… Le temps de dire au revoir aux copains Grenoblois qui ne regrettent pas le déplacement et on the road again, je pars avant la pluie. J’ai passé une superbe soirée dans un superbe lieu et j’ai vécu un grand concert.

J’ai fait une découverte intéressante avec MARCO LEWIS, la première partie, et j’ai eu la confirmation que WHISBONE ASH en live, c’est énorme. Et enfin, c’est une très, très bonne surprise que la découverte du Sonograf. Je l’ai déjà adopté et, vue leur programmation, ils risquent de me revoir bientôt ! Et cette fois-ci, je me réserverai un repas parce que ce que j’ai vu, ça avait l’air trop bon !

Je dédie ce report à mon ami Billy avec qui j’avais assisté au concert de WHISBONE ASH au Festival Les Grosses Guitares. LONG LIVE ROCK ’N’ ROLL mon pote, j’espère que tu as kiffé de là-haut ! 

JC JESS, EXXCITE et ARCHANGE au Brin de Zinc

JC JESS @ le Brin de Zinc

En ce Samedi matin, ma fille m’interpelle : « Papa, tu sais que nous allons au Brin de Zinc ce soir ? ». « Euh… ah bon ? ». « Il y a EXXCITE qui joue et on doit absolument y aller et Maman est d’accord ! ». « Ah ben, si tout le monde est d’accord alors, je n’ai pas le choix. »… Que voulez-vous, la voix du plus fort… sans compter que je suis pour la paix des ménages. Lol. En plus d’EXXCITE, il y a JC JESS que je connais bien et ARCHANGE que je n’ai pas vu depuis une éternité – voire même avant. Alors, direction Barberaz et le BDZ, en trio, mon copain de concert n’ayant pu être de la fête avec nous. A peine partis que nous voilà déjà arrivés. Incroyable, non ? Bon, c’est vrai que quand on prend l’autoroute, le chemin est plus rapide. C’est ma fille qui est contente. Mdr.

Nous entrons dans l’antre du BDZ et il y a déjà du beau monde. Je croise MARKUS FORTUNATO de FORTUNATO venu soutenir ses anciens camarades d’ARCHANGE, CYRIL et PIERRE de WHISKY OF BLOOD, et même BASTIEN le bassiste des LOOKING FOR MEDUSA. Je croise aussi les membres d’EXXCITE qui m’apprennent qu’ils vont jouer en second. J’apprends aussi qu’il y a déjà 70 préventes, ce qui est une bonne nouvelle pour les groupes et pour le soutien du BDZ.

ARCHANGE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les ARCHANGE qui commencent à 21h15. Une batteuse qui semble posséder plusieurs bras, JULIE, un gratteux aux cheveux longs, PACO, un autre guitariste sapé comme un Men in Black, LAURENT, et WINCE, un géant chanteur, c’est ainsi que se compose le groupe. Pas de bassiste, suite au départ de ce dernier en septembre de l’an passé.

Beaucoup de monde semble être venu pour eux puisque d’un seul coup, un nombre important de spectateurs vient devant les planches. « Vous êtes prêts ? », nous demande l’immense chanteur, en taille et en talent. Une intro démarre et c’est le premier titre qui commence. Celui-ci me fait accrocher immédiatement à leur univers. Cette façon de jouer me plaît bien et je prends vite mon pied.

La voix de WINCE est grave et écorchée, les guitares sont cinglantes, la batterie puissante. L’absence de basse se sent à peine. « J’ai attrapé une crève et ma voix n’est pas au top mais on va faire de notre mieux », nous dit le chanteur. Les morceaux sont mélodiques et très agréables à l’écoute. Les musiciens sont hyper contents d’être sur scène et cela se voit. LAURENT enchaîne les riffs pendant que PACO, qui tient sa guitare à l’envers, fait les poses de rigueur sous les coups de butoir assénés par Julie.

Des spectateurs de tous âges semblent être venus voir ARCHANGE. J’ai l’impression que le groupe a convoqué le ban et l‘arrière ban pour faire le public, en bref, qu’il a convoqué toute sa famille. Il n’empêche que j’ai beau faire de l’humour facile, la démonstration qu’ils nous font me fait réviser mes dires.

ARCHANGE @ le Brin de Zinc

Dans le public, l’ambiance est à la galéjade. On entend plusieurs fois “PACO à poil !” WINCE demande à la fin d’un titre : “Qui c’est qui veut voir PACO à poil ? Ah, c’est toi ? On ne peut pas, il y a des enfants devant. C’était prévu mais bon, on ne peut pas !”. Evidemment, les spectateurs sont morts de rire.

Au fur et à mesure que se déroule le set, on sent que WINCE semble souffrir de sa voix et fait de son mieux pour tenir son chant. Personnellement, je ne remarque qu’à peine ses problèmes de voix cassée, tellement sa prestation est impeccable. Les chœurs, par contre, semblent sonner faux, sûrement à cause des gros effets dans les micros mais comme musicalement ça tient largement la route, ça passe crème. J’aime bien “From the dead” qui est un titre assez sombre.

Puis, c’est le premier cover de la soirée, une reprise très originale du tube “Crazy” qui fait taper des mains le public. Les morceaux défilent avec ce mélange d’AOR et de Rock Prog’  qui ont tendance à vous faire bouger sans vous en rendre compte.

Et nous voilà déjà au dernier morceau, et toujours sans striptease de PACO. Lol. La fin est une surprenante reprise du tube de LADY GAGA, « Paparazzi ». Cette façon de speeder la chanson est vraiment géniale et elle aurait mérité d’être interprétée de cette manière lorsqu’elle est sortie sur les ondes.

WINCE nous annonce qu’ils seront, dès la fin du morceau, au stand de merch’ et que : « Si vous voulez une crève… Venez nous faire un petit bisou. ». Euh… sans façon, merci. Lol

C’est au tour d’EXXCITE de jouer. Les membres traversent le BDZ bien rempli, prêts à démontrer aux sceptiques qu’ils sont là pour faire remuer le public. « Hey, Chambéry, est-ce que vous êtes prêts pour une bonne dose de Hard-Rock ? », demande ABEL avant de lancer le premier titre.

Le groupe est motivé comme jamais et se fait plaisir sur scène. Dès le deuxième titre, « One Way Ticket », je remarque que le public semble s’intéresser de plus en plus à EXXCITE et répond bien aux sollicitations du groupe. Que vous dire de plus que je n’ai pas dit sur les deux derniers reports ? Ce n’est pas un webzine consacré à EXXCITE, contrairement aux vœux secrets de ma fille.

Les « sèches » d’ABEL traînent, comme d’habitude, sur scène mais le chanteur ne jette même pas un œil dessus, trop content de faire la fête avec ses copains sur scène. Il est de plus en plus à l’aise sur scène quand il pose sa guitare et ne s’occupe que du micro. Il  commence vraiment à prendre ses marques en tant que chanteur.

ERWIN, lui, s’éclate toujours autant et décoche encore des riffs de tueur. Quant à MATT, il tient bien la scène et sait mettre en valeur ses coéquipiers sous les frappes constantes de THOMAS, notamment lorsque ABEL et ERWIN se lancent, de nouveau, dans un petit duel de guitares. Ce duel est un peu plus court, ce qui n’est pas si mal, que celui de Hauteville. Il   séduit néanmoins les spectateurs qui n’en ratent pas une miette. Même ceux du fond.

Les titres s’enchaînent et déchaînent le public et la fin du set est proche. « OK, on va vous en faire une dernière. Pour ça, on a un invité de marque mais il n’est pas là. Alors on va l’appeler : JC ! JC ! ». Au bout de quelques minutes, celui-ci ne venant pas, le groupe décide de faire leur dernier morceau quand même, et c’est un « Live Wire » de feu qui clos le set de EXXCITE.

Superbe performance des Hauts-Savoyards qui, au fur et à mesure des sets, prennent une assurance qui me fait dire que le potentiel – si le line-up reste le même – est énorme. Un futur grand, je peux vous l’assurer !

JC JESS @ le Brin de Zinc

Il est temps pour les vétérans, en terme de date de création bien-sûr, de prendre d’assaut la scène du Brin de Zinc une bonne demi-heure après l’horaire prévu. N’est pas Savoyard qui veut, lol. Dos au public, JC JESS, le groupe, démarre une intro dans une pénombre presque complète. Les lumières s’allument et le groupe se retourne. « Est-ce que ça va ? On est JC JESS et ça va chier ! », nous annonce JC, le chanteur avec un grand sourire.

Et, comme la dernière fois où je les ai vus, ils déchirent tout dès le premier morceau. Leur mélange de Heavy Metal speedé teinté de Thrash est vraiment bon. Perso, j’adore ! Je suis fan. Une fois le premier morceau effectué et un timide merci, on attaque dans le dur avec “Crappy Day”. Le groupe est de plus en plus à l’aise sur scène et JC de plus en plus détendu. Que ce soit avec “Better to  low” un morceau bien lourd au refrain à tomber par terre ou “Silly Little Girl”, tout est vraiment excellent.

Nous avons même droit à une petite surprise. Un tout nouveau morceau, un peu lourd, composé par ERWIN, qui déchire complètement. Tellement que j’en ai oublié le nom. Mdr. “Vous nous direz ce que vous en pensez”, avait demandé le leader avant le début du titre. Evidemment, c’est un grand oui dans le public qui a largement plébiscité cet inédit.

Les titres s’enchaînent sans crier gare. Nous avons même droit à un très vieux titre de 2007. “Qui était là à cette époque ?”, demande JC. “Toi, tu étais là !”, dit-il en parlant à ABEL venu assister de plus prêt au show de ses copains. Rappelez-vous qu’à l’époque, il était leur bassiste. “Tu étais tout petit mais tu étais là. Lui aussi, il était là”, redit JC en regardant ERWIN tout en se marrant. L’ambiance est toujours aussi fun. Que ce soit dans le public, que sur scène, même si DICK (DEDE pour les intimes) semble avoir des difficultés à jouer aussi rapidement qu’avant sur les titres les plus speed.

“On arrive au dernier morceau,  mesdames et messieurs. On remercie le BDZ et tous les copains d’être venus nous voir !”. Et c’est reparti pour un titre ultra-rapide qui secoue la nuque des spectateurs. “Bon, c’était la dernière. Ça vous a plu ?”, demande le guitariste chanteur dès la fin du titre. “Vous en voulez une dernière ? DEDE, il est fatigué… Bon, on vous en fait une dernière, mais parce que c’est vous !”, dit-il en se marrant.

“On va vous faire une surprise”, continue t-il. Il fait monter ABEL sur scène. “Un petit JUDAS, ça vous tente ?”. Et c’est un « Breaking the Law » qui explose le reste des spectateurs du BDZ. Mais qu’est-ce qu’ils nous font ?!! C’est du délire dans le BDZ !

JC JESS + EXXCITE @ le BRIN DE ZINC

Le groupe quitte la scène pendant que le public commence à sortir de la salle. JC s’excuse auprès d’ABEL de ne pas être venu sur scène un peu plus tôt, alors celui-ci lui propose de refaire le titre. ABEL remonte donc sur scène, prend le micro et annonce qu’ils vont refaire le MOTLEY CRUE qu’ils ont raté avant. Le temps de remettre les choses en place, c’est EXXCITE au grand complet qui est sur scène, accompagné de JC. “On va se rattraper, on est là.”, nous disent les deux leaders chacun son tour. “Est-ce que vous voulez un Live Wire ?”.  Evidemment que oui. Et c’est une ambiance de folie qui s’empare de nouveau du BDZ. Ca devient incontrôlable sur scène et dans le public. Les deux leaders ont même délaissé leurs guitares pour ne s’emparer que du micro, laissant ERWIN, MATT et THOMAS s’occuper de la musique. Les musiciens sont en feu et s’éclatent une fois de plus sur scène.

Comme d’habitude, ce sont les absents qui ont eu tort. Il fallait rester jusqu’au bout pour voir, quasiment, le meilleur moment de la soirée.

MARTY FRIEDMAN, Drama

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mai 2024

Est-ce que je dois encore présenter Marty Friedman, le guitariste de Cacophony, Megadeth et d’un paquet de disques solo ? C’est une énorme star au Pays du Soleil Levant. Il nous revient avec « Drama ».

Alors, je vais être très clair : oui, c’est très bien fait, c’est mega beau, mega technique, instrumental (avec plein d’instruments et d’harmoniques) et tout et tout, mais bon je me crois dans un ascenseur, moi. C’est mou de chez mou ! C’est trop sucré, trop mielleux pour moi. Oui chérie, c’est ça, il pleure avec sa guitare !!

Ok, il a gagné ! Il est très fort mais je conseille ce disque à mes amis guitaristes. D’ailleurs pour la qualité du jeu de guitare seule, j’aurais bien mis 4 pics mais pour l’ensemble, 2 pics c’est largement suffisant !! Je vais vite prendre ma mémoire poisson rouge et très vite oublier cet album. Bref, un album à offrir à un copain ou à une copine brutos qui aurait été méchant !!!