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NIGHTMARE

Report by Seb 747

Ce soir à la Belle Electrique de Grenoble, CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (CFFT), RISING STEEL, et NIGHTMARE vont jouer dans leur fief. En effet, il n‘y a que des groupes grenoblois pour une release party qui s’annonce carrément attirante.

Comme d’habitude à Grenoble, il faut partir de bonne heure et surtout de bonne humeur parce qu’il n’est pas sûr que vous la gardiez tellement c’est compliqué de s’y garer. Mais coup de chance, à peine arrivé qu’une place se libère. La soirée commence bien, et en plus je suis à l’heure. Que demande le peuple, je vous le demande ! Le syndrome Ti-Rickou aurait-il décidé de me laisser tranquille ce soir ?

A peine le temps de dire bonjour aux copains qu’une intro retentit dans la Belle Electrique. C’est bizarre, elle me dit quelque chose… Bon sang mais c’est bien sûr, “The Fall Guy”, “L’homme qui tombe à pic” avec COLT SEAVERS (LEE MAJORS) !!! En voilà une intro que les plus jeunes ne doivent pas connaître !

CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN

Les premières notes de CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN retentissent et voilà que débarquent les musiciens, chemises à carreaux sans manches et chapeaux de cow-boys vissés sur la tête. What the Hell ?! J’ai débarqué au Far West ? Ben non, à priori, mais en tous les cas ça démarre fort !

Musicalement, on est dans du gros stoner à la KYUSS, voire parfois à la DOWN – notamment au niveau de la voix. Ce n’est pas forcément ce que j’aime le plus, mais c’est vraiment bien fait. En plus, ça fait un an qu’ils attendent de fouler la scène et ils la mordent à pleines dents.

La musique est super mélodique et les riffs dépotent. La voix est un peu growlé par moments, mais cela reste largement écoutable et ça colle bien avec le style. C’est groovy à mort et sans prise de tête. La rythmique est excellente et renforce les morceaux. J’entends même de la cowbell sortant de la batterie, chose que je n’ai plus entendue depuis longtemps. C’est vraiment cool. Je me laisse réellement séduire par le groupe.

Le set se termine et CFFT nous a fait partager sa joie communicative. Quel excellent apéritif – grenoblois forcément – que nous ont offert ces musiciens ! Le public leur a fait un bel hommage et pour moi, c’est un groupe en devenir, c’est certain. En plus, ils annoncent un second album pour 2017. Bref, que du bonheur. Cette soirée prend déjà des airs de reviens-y !

RISING STEEL

Les RISING STEEL vont devoir faire fort pour surpasser cette entame de concert, d’autant plus que je ne les ai pas revus depuis leur premier concert en première partie de SISTER SIN et que personnellement, celui-ci m’avait laissé sur ma faim. 

Les lumières s’éteignent et le groupe monte sur scène. Les deux guitaristes MIGHTY V et TONY RIFFMAN (sacrés noms de scène !) montent les premiers et je remarque de suite qu’ils jouent tous les deux sur une guitare Dean que n’aurait pas renié le regretté DIMEBAG DARREL. FLO DUST, le bassiste qui suit ses compagnons de route, assène la foule à grands coups de ronflements de son instrument pendant que ses deux comparses enchaînent les riffs. 

STEEL ZARD, le batteur, a dû multiplier ses bras lors d’une sombre expérience secrète, tellement ses coups résonnent de toute part dans la Belle Electrique. Quant à EMMANUELSON, le chanteur, il occupe vraiment la scène. C’est un véritable frontman. 

Bon sang, ils ont mangé du lion ou quoi ? C’est fou les progrès qu’ils ont fait ! Ça déménage grave ! Les nouveaux morceaux tirés de leur récent EP dont ils font la promotion ce soir sont très bons ! Le show se passe à une vitesse grand V.

RISING STEEL

Le chanteur headbangue en cadence avec ses copains de scène et harangue la foule, par ailleurs très compacte. Mais que ce passe-t-il ? Durant le morceau “Evil Master”, une envolée à la gloire du seigneur souterrain, voilà qu’EMMANUELSON se retrouve à genoux, les yeux fermés et fait des incantations ! Il lève les bras au ciel en faisant les Devils Horns. Ah c’est malin, le voilà possédé ! Qu’on appelle vite un exorciste, ils ont déclenché l’enfer sur terre, où plutôt sur la scène. Mais qu’est-ce que ça dépote. On croirait presque entendre ROB HALFORD et BRUCE DICKINSON chanter !

Leur set rondement mené et entrecoupé par les interactions du chanteur avec le public se termine sur une cover : “Metal Heart”, le titre d’ACCEPT. Mais quel cover mes aïeux ! Ils ont su l’adapté à leur sauce, c’est vraiment génial ! Grâce à ça, ils ont fini d’achever le public.

RISING STEEL m’a scotché ce soir alors que je ne m’attendais pas forcément à apprécier autant ! Une bonne dose de heavy métal des familles m’a désossé les os du crâne et ma nuque me rappelle que je ne suis plus dans la fleur de l’âge. Aïe !!

NIGHTMARE

Bon maintenant, c’est au tour de NIGHTMARE de faire encore mieux. Et là, je me pose la question de savoir à quel genre de show on va avoir droit… D’autant plus que des draps noirs recouvrent une partie de la scène depuis le premier groupe.

Les lumières s’allument et les couvertures tombent sous deux structures installées de chaque côté de la batterie avec de gros spots dessus. Le backdrop est minimaliste, sur fond noir avec juste le nom du groupe inscrit dessus. Pas de dessin, pas de cover du dernier LP, non, un backdrop simple comme bonjour… et ce n’est pas plus mal. Ce qui intéresse le public, ce sont les musiciens pas ce qui se trouve autour.

NIGHTMARE

Bref, dès les premières notes de “Infected”, le premier morceau du nouvel album, MAGGY LUYTEN (BEYOND THE BRIDGE, MASTER OF WAHA, ex-VIRUS IV) débarque sur scène. Perfecto sur le dos, telle une furie, elle harangue le public qui lui mange déjà dans la main.

YVES CAMPION, le bassiste de toujours, est en pleine forme. Le son de sa basse est énorme. Il a beau être le leader du groupe, il laisse souvent la place à MAGGY et aux deux gratteux, FRANCK MILLELIRI (dans le groupe depuis douze ans maintenant) et MATT ASSELBERGHS (qui officie dans NIGHTMARE depuis quatre ans) pour qu’ils se mettent en avant.

Cheveux coupés courts, MATT nous sort des riffs impressionnants et balance des solos intenses sur chaque morceau. Il reste très concentré sur son jeu et échange souvent des regards complices avec les autres, pendant qu’OLIVIER CASULA (ex-THE SEVEN GATES) à la batterie fait parler la poudre.

Le show du groupe m’impressionne. La scène expulse généreusement des jets de fumée, les lights sont subtils et le son est super bon. Il faut dire aussi que cette très belle salle s’y prête bien.

NIGHTMARE

Le temps de ramasser en pleine poire “Of Sleepless Mind” et “Tangled in the Roots”, issus de “Dead Sun”, leur nouvel album et je comprends pleinement pourquoi YVES, sur lequel le temps ne semble pas avoir d’emprise, est celui qui joue un rôle indispensable au sein de NIGHTMARE. Il épaule très régulièrement sa co-équipière en proposant ses talents de choriste et fait vrombir sa basse d’une façon dont lui seul a le secret.

Après un “Red Marble & Gold”, tiré du dernier LP – excellent au demeurant – le groupe balance en pâture aux spectateurs “Eternal Winter” de l’album “Insurrection” sorti en 2009. Le public ne se fait pas prier pour chanter. MAGGY tient le public au creux de sa main. On dirait LEATHER LEONE de CHASTAIN avec ce timbre si particulier. Je prends mon pied ce soir !

“Ikarus”, tiré retentit dans les enceintes de la Belle Electrique et ensorcelle les 650 spectateurs présents ce soir. Une foule soumise, une armée d’adorateurs, une congrégation de fans heureux et transportés assiste à ce show intense.

NIGHTMARE

Après avoir interprété avec brio “Indifference”, tout le monde se retire, exception faite d’OLIVIER. Dans le rock et plus particulièrement le métal, une musique animale où le rythme est roi, tout repose sur ses baguettes, et celui-ci a droit à un solo. Il cogne avec une précision étonnante ses fûts. Je me demande s’il n’a pas par hasard, dans ses ancêtres, un céphalopode à huit bras, tant il résonne de partout. Pour une fois qu’on ne s’ennuie pas dans un solo de batterie, ça change ! Et en plus, ça permet au reste du groupe de faire une pause après avoir décuplé une énergie sans faille.

Les remplaçants de la famille AMORE, MAGGY et OLIVIER, mettent le feu. C’est vêtue d’un T-Shirt court que la chanteuse réapparaît suivie de près par ses compagnons. MATT s’éclate de son côté soutenu par YVES qui harangue les grenoblois. FRANCK se frotte au public tout en montrant sa dextérité. Les fidèles resserrés aux premiers rangs n’en perdent pas une miette.

NIGHTMARE

Après avoir magnifiquement enchaîné les titres de “Dead Sun, voici que le morceau éponyme s’échappe de la scène. Les titres du nouvel album sonnent déjà comme des classiques dont les fans connaissent les paroles sur le bout des doigts, c’est impressionnant !

MAGGY remercie le public d’être venu si nombreux et nous annonce une surprise. NICOLAS DOMINICIS le gratteux des débuts qui s’était éloigné du groupe fin 2004, est invité sur scène pour jouer sur “Cosmo Vision”, l’indétournable tube du groupe sorti deux ans après leur re-formation. Casquette vissée sur la tête, NICOLAS ne boude pas son plaisir et s’éclate avec son ancien groupe.

Les compos s’enchaînent. “The Burden of God”, est joué avec une puissance qui laisse la salle pantoise. Le temps passe vite et enfin arrive le moment attendu par tous : “Forbidden Tribe”, titre qui a vu naître la collaboration entre MAGGY et NIGHTMARE.

NIGHTMARE

Il est temps pour le groupe de dire au revoir au public mais les fans rugissent dans la salle et le groupe revient pour jouer “Serpentine” avec – cerise sur le cake, comme dirait Ti-Rickou – ni plus ni moins que KELLY “SUNDOWN” CARPENTER, le nouveau chanteur d’ADAGIO (DARKOLOGY/ZIERLER) qui est invité sur scène pour chanter ce morceau qu’ils ont créé ensemble.

La foule se déchaîne et les pogos et autres joyeusetés métalliques reprennent. MAGGY ne cache pas son plaisir d’être sur scène pour interpréter ce morceau avec KELLY. Les bras en croix, elle reçoit l’adoubement du public. C’est un régal de les voir évoluer le long de la scène, chacun interprétant sa partie de couplet et reprenant en chœur le refrain. Difficile de ne pas être soufflé par la mise en place de ce titre.

NIGHTMARE

MAGGY a le feu sacré, le métal coule dans ses veines. Elle irradie en permanence et partage son bonheur avec ses fans. Chaud comme une baraque à frites, le groupe poursuit son show avec “The Gospel of Judas”, chanté par une MAGGY toujours aux taquets – d’ailleurs, un contrôle anti-dopage devrait être effectué à la fin du concert !

Le public, lui, scande les refrains à s’en faire une laryngite. Les nouveaux morceaux, tel que “Starry Skies gone Black” qui clôture ce concert donnent indéniablement envie de repiquer une tête dans l’album “Dead Sun”.

NIGHTMARE

Le show est passé comme une tornade balayant tout sur son passage et je suis tombé de haut. Quel bonheur de voir un si bon groupe, français de surcroît, évoluer ainsi sur scène ! Je suis remonté comme un coucou, moi et à voir la figure enjouée des spectateurs présents ce soir, je pense que je ne suis pas le seul.

NIGHTMARE a frappé un grand coup. J’ai vécu ce soir un rêve fabuleux. Le groupe a réussi un retour gagnant et j’ai passé une super soirée. Là, c’est clair que les absents ont vraiment raté un truc !

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Report by Seb 747

Lorsque j’ai vu cette date sur mon agenda, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je connaissais déjà les HEADLESS CROWN pour les avoir vus lors de leurs deux premiers concerts et lors de leur première partie pour BLAZE BAYLEY, mais les autres m’étaient totalement inconnus malgré tous les concerts que j’ai fait en Helvétie. Et pourtant, j’en ai fait des concerts chez nos voisins ! Du coup, lorsque mon ami, MAC, bassiste des HEADLESS CROWN, me propose de m’emmener avec lui, ni une ni deux je fais mon baluchon, je dis au-revoir à ma chère et tendre qui râle parce que je la laisse seule avec les enfants et je m’en vais en direction des Prisons à Moudon en Romandie… Non sans avoir fait un petit détour par le local des HEADLESS CROWN afin d’être présenté aux autres membres du groupe.

Euh… des Prisons ? Vous êtes sûrs qu’on ne risque rien ? Non pas que ça me fasse peur, mais tout de même, il peut y avoir des revenants là-bas ! Comment ça je regarde un peu trop les émissions de télé sur le paranormal, moi ? En fait, les Prisons, c’est une ancestrale bâtisse (j’avais bien dit qu’il risquait d’y avoir des fantômes !) autrefois utilisée comme prison du district et qui est devenu une salle de concerts. Tout compte fait, je la préfère comme ça, moi. Du moment que ce n’est pas hanté !

A14344164_1771784003068274_5302071819469846138_nrrivés sur les lieux, on est saisis dès les premiers regards par la beauté du lieu. Les armes de la commune sont peintes sur le sol un peu partout dans la ville et une statue de la Justice (comme celle d’ « And Justice For All » de METALLICA) vous accueille dès votre arrivée dans un village pittoresque.

Comme nous sommes en avance, on en profite pour visiter les cachots d’il y a plus de cent ans et où les écrits des anciens prisonniers sont toujours gravés sur les murs. Ouf ! Ils ne nous ont pas enfermés dedans ! Je commençais à entendre des voix, moi. Lol !!

Perso, j’adore la Suisse et ses salles de concert en pleine campagne, au fin fond d’un bled paumé où il n’y a pas âme qui vive ou bien tout en haut d’une montagne au fond d’un bar au milieu de nulle part. Ce n’est pas chez nous qu’on pourrait voir ça ! En Suisse, on ne change pas une recette qui a du goût. Ça marche pour le fromage, le chocolat comme pour le hard-rock.

Bon, revenons à nos prisonniers, euh… à la musique. Les groupes présent à l’affiche ce soir, outre les HEADLESS CROWN dont nous avons déjà parlé dans ce webzine, sont les suivants : SHANGAI GUNS, CHAINER, SHEZOO et TRIPPING TOMBSTONE.

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TRIPPING TOMBSTONE

Chose étonnante en Suisse, le concert commence avec du retard. Ce sont les TRIPPING TOMBSTONE qui commencent et ils sont trop contents d’être là puisqu’ils remplacent un groupe qui a splité peu de temps avant la date. Dans un registre stoner plutôt instrumental, ce groupe lausannois créé en 2015 dans un sombre bar – comme ils le disent si bien dans leur bio – n’a pas encore d’album à son actif. Mais ils y travaillent fortement !

PIERRE et KILIAN respectueusement guitariste et bassiste, leur batteur MEHDI ainsi que le deuxième guitariste JEREMIE et LEO, le nouveau guitariste chanteur (oui, ils sont trois guitaristes) avec leurs looks totalement improbables s’en donnent à cœur joie. Ils ont la lourde tâche de chauffer la foule.

KILIAN ne tient pas en place. Il fait régulièrement des allers-retours entre la scène et le public. Les TRIPPING TOMBSTONE ont beau être très jeunes, ils sont très doués musicalement. En revanche, comme c’est essentiellement de l’instrumental, ça manque un peu de rythme. LEO manque de voix et n’est pas encore tout à fait à l’aise sur scène. Mais qu’à cela ne tienne, ils ont de l’énergie à revendre ! S’ils continuent sur leur lancée, ils seront probablement incontournables d’ici quelques années.

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HEADLESS CROWN

Pas le temps de souffler ni de faire de trop longs sound-checks que déjà les HEADLESS CROWN s’installent. Après une petit intro qui a du mal à démarrer, c’est “The world screams” qui attaque. D’un seul coup, le public peu nombreux auparavant s’intensifie et se rapproche ostensiblement de la scène, saisi par la voix de STEFF.

Ils enchaînent avec “Lonely eagle” et la foule bigarrée se met à headbanguer. Trop génial, mes nouveaux copains font pousser les murs des prisons ! L’ambiance est à feu et à sang, le public est bouillonnant. Après un petit speach de STEFF, “Be seeing you” nous démonte les oreilles à cause d’un gros larsen du côté de MAC mais très vite réglé par les gars de la sono. Les HEADLESS CROWN , comme ils me le diront à la fin de leur set, ont du mal à s’entendre et s’en inquiètent un peu, mais pour nous ça ne se voit pas tellement ils remuent.

“Here comes the night” vient tourmenter le public. CED et MANU, les deux joyaux lurons de la bande headbanguent en chœur devant les afficionados qui n’en demandent pas tant. Chacun se bat devant le seul micro pour faire les chœurs sauf  MAC qui a un cordon de jack trop court et qui du coup est obligé de rester en arrière. Mais quoiqu’il en soit, sa basse donne un son velouté et précis à la puissance des titres.

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HEADLESS CROWN

Les HEADLESS CROWN bougent de partout sur la scène. STEFF harangue le public, MANU fait des grimaces et CED tente de l’imiter pendant que CARLOS donne de l’intensité aux morceaux en maltraitant sa batterie et que Mac, impassible bassiste accompagnant les graves, démonte tout sur son passage avec ses quatre cordes.

Malheureusement, faute de temps, les HEADLESS CROWN  doivent zapper “Edge of sanity” pour finir sur un “Reach out” de toute beauté qui finit de conquérir le public.

Malgré le temps imparti (chaque groupe doit jouer trente minutes), ils nous ont balancé des versions de leurs chansons qui sonnent définitivement plus heavy en live que sur disque. Un super set qui a mis le feu aux Prisons. Les métalleux présents ont beaucoup apprécié, comme ils le leur diront à la fin de la soirée. Certainement une des meilleures prestations scéniques de ce festival. Et non, ils ne m’ont pas soudoyé pour que je le dise, lol !!!

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SHEZOO

Re-démontage de la scène à vitesse grand V et SHEZOO, le groupe international venu de Zürich, se prépare à monter sur scène. Composé de NATACHA la vocaliste, de MICHA à la guitare, de JOSCHI aux claviers, de RALF le bassiste et de JERRY à la batterie, le groupe joue dans un registre heavy-rock à la limite du hard FM.

Avant d’entrer sur scène, le groupe se réunit en rond comme des footeux avant un match et s’encouragent en hurlant « ShhheeeZooo !!! ». Comme quoi il se passe de drôle de choses quand on se promène en coulisses…

Ce sont JERRY et RALF les deux suisses, suivis de MICHA et JOSCHI les deux allemands qui entrent les premiers sur scène. Après une petite intro eux-aussi. Puis NATACHA la hollandaise débarque vêtue d’une veste noire à plumes (de corbeaux ?) en harmonie avec son pied de micro.

Dès l’entame de “Realize”, on est conquis par son show. C’est un croisement de KATE BUSH et de NINA HAGEN pour le look, et de PAT BENATAR et NITTA VALLO (l’ex-chanteuse de BATTLE BEAST) pour la voix. Elle est écorchée à la limite de la cassure et elle séduit par son énergie débordante.

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SHEZOO

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SHEZOO

C’est NATACHA qui fait le show tandis que MICHA nous dégote des solos à décorner les bœufs. Dès “Life”, le groupe s’empare de main de maître d’un public déjà nettement plus étoffé et massivement planté devant la scène.

JOSCHI, remisé au fond de la scène, s’éclate autant que NATACHA,  mais c’est tout de même elle, en véritable furie habitée voire même hantée (quand je vous avais dit qu’il allait y avoir des revenants !) par ses chansons qui capte les regards de la foule. “Live and let live” démonte tout sur son passage avec son refrain si entraînant. “Too Late” est un morceau qui fait son effet en live, avec des couplets tendus comme un string, où le groupe retient les chevaux, pour redémarrer en trombe. “Winner” vaut la peine d’être découvert.

“Rock me”, le dernier morceau démarre. La tessiture est plus grave et elle fait son effet. RALF nous fait du slapping – Vous savez cette technique qui consiste à frapper les cordes graves avec le pouce et à tirer les cordes aiguës pour donner un son plus tranchant et plus énergique ?

Ça y’est, leur set est fini. SHEZOO, en envoyant la sauce tout au long de leur show, a conquis une bonne partie du public. Moi le premier !

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CHAINER

C’est maintenant à CHAINER de jouer. Né en septembre 2014 dans le village de Ferlens (en Suisse Romande) des cendres de HELLANDER, le groupe a été créé par KEVIN, le guitariste chanteur. Comme c’est la deuxième fois qu’ils jouent au sein de ce festival – ils y ont fait leur tout premier concert – une certaine nostalgie est palpable au sein du groupe. Leur premier album sorti en décembre l’année dernière s’appelle “Orgasmo mechanic” et ils sont venus nous le présenter.

C’est donc avec “Gonna rock” que DAVE, le bassiste et YVAN le nouveau batteur accompagnent KEVIN. La première chose qui frappe, hormis les pieds de micros en forme de chaîne, c’est la voix du guitariste. Il a un timbre très proche d’un certain BLACKIE LAWLESS de W.A.S.P.

Cependant, le groupe reste un peu trop statique, ce qui pêche un peu pour le style pratiqué. Ils sont enchaînés à leur pied de micro, lol !

Après un remerciement de rigueur pour les associations du coin qui se battent régulièrement pour faire bouger la ville et des groupes présents ce soir – j’avais oublié de vous dire qu’ils sont les organisateurs du fest !! – c’est sur un “Not alone” que le groupe redémarre suivi par un “Hungry” au gros son de basse, d’ailleurs mixée un peu trop en avant. Tous des hymnes hard-rock bien interprétés avec cette voix si particulière.

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CHAINER

Ce soir, la salle est à moitié remplie mais elle est constituée d’un public de vrais connaisseurs. C’est une autoroute de gros sons, de riffs. Mais aussi de larsens qui semblent de mise ce soir. Le public à l’air conquis. Moi, un peu moins. C’est juste un peu trop statique pour moi. KEVIN devrait bouger un peu plus. Il a une bonne voix, un certain charisme, mais il en fait peut-être un peu trop.

Lors du quatrième morceau, il invite NATACHA de SHEZOO à venir se joindre à eux sur scène pour interpréter “Burn the city”qui est un morceau qu’ils ont enregistrés ensemble. Et c’est là qu’on voit toute la différence quand on a un frontman (frontwoman pour le coup) devant la scène. Elle s’empare du public et celui-ci oublie complètement les CHAINER !! C’est impressionnant ! Elle vit sa musique comme certains respirent en haute-montagne. A pleins poumons. Deux titres s’enchaînent mais, pour moi, celui-ci reste le meilleur de leur prestation. Perso, je pense qu’ils auraient dû le jouer en dernier pour achever la foule.

Il commence à se faire de plus en plus tard et l’on ne chôme toujours pas lors des changements de groupes.

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SHANGAI GUNS

C’est aux SHANGAI GUNS, formation née fin 2011, qui se doit de clôturer le festival. Le groupe est issu de la rencontre STEFAN à la voix, YVES aux guitares, MARC à la basse et SEBASTIEN derrière les fûts. Ils sont franco-helvético-germains et leur premier album “Seven shots” est sorti en août 2012. Leur second “Cabaret” est lui sorti cet été. SHANGAI GUNS joue un hard-rock racé, puissant et mélodique, porté par la voix exceptionnelle de STEF.

Euh… Il n’est pas là ce soir et le groupe joue avec un autre chanteur qui n’a pas pris la peine de se présenter, faute de temps. Qu’à cela ne tienne, composé de potes et de musiciens expérimentés, le groupe délivre une énergie et un plaisir communicatifs à chacun de ses morceaux. Le chanteur campé sur ses deux jambes, ensorcelle la foule encore bien présente malgré l’heure tardive. Même si, à priori, ce dernier ne fait pas parti du groupe, il n’en donne pas l’impression tellement il a du plaisir à jouer ce soir en harmonie avec les membres de SHANGAI GUNS. Pour certains morceaux, les paroles sont posées à même le sol, mais il ne fait que les survoler.

Les titres sont menés à bâtons rompus et les musiciens prennent leur pied à nous faire rocker ce soir.

N’allez pas croire qu’on est dans la retenue car c’est électrique et heavy à la fois. Une union parfaite et relativement bien dosée. Leur musique est ultra entraînante et on ne peut que taper du pied ou hocher de la tête en les écoutant.

Par malheur, pris eux aussi par le temps, ils ne doivent interprétés que cinq titres sur les sept prévus. Ils zappent donc deux de leurs morceaux, contrairement à CHAINER et SHEZOO qui ont interpréter leur setlist en entier me semble-t’il. C’est bien dommage car ils étaient prêts à nous en mettre plein les oreilles ! Et moi, j’en aurai bien repris une bonne petite dose. Mais il ne faut pas déranger plus longtemps les esprits endormis, sinon on pourrait avoir quelques ennuis. Shhhuuuttt !

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SHANGAI GUNS

Quel bilan tirer de ce Fire‘n’Steel festival ? 

Les points positifs : super site, ambiance très sympathique, un respect significatif entre les groupes, une bonne grosse dose de hard-rock prise ce soir et une organisation au top du top pour le catering.

Les points négatifs : trop de groupes pour peu de temps à jouer. Trente minutes, ce n’est pas suffisant pour se faire une vraie idée du style et de la performance. En plus, certains groupes ont été obligés de ne pas jouer tous les morceaux prévus. Pour ma part, je verrais soit moins de groupes pour qu’ils puissent jouer plus longtemps, soit commencer beaucoup plus tôt afin d’ordonnancer au mieux la soirée. Quinze minutes supplémentaires pour chaque groupe n’aurait pas été inutile… d’autant plus qu’enlever un morceau de sa setlist quand on joue quarante cinq minutes, ce n’est pas la même chose que quand on n’en joue que trente. 

Sinon, une excellente journée passée avec les HEADLESS CROWN avec une interview dantesque. Les gars, on remet ça quand vous voulez !!!

Un grand merci à KEVIN de CHAINER pour m’avoir accueilli même si ma venue n’était pas forcément annoncée. Et vivement l’an prochain pour un nouveau festival, avec j’en suis sûr une organisation au top !

SISTER SIN TWO

SISTER SIN

Allez, on change de décor. Ce soir c’est direction Grenoble et plus précisément le campus de St-Martin d’Hères – et ouais, Ti-Rickou retourne à la Fac ! – et encore plus précisément la salle Eve. Le côté méga cool de cette salle, c’est qu’une fois qu’on a réussi à passer les bouchons de Grenoble, on peut se garer facilement, et ça c’est pas négligeable !

Bon, on voit que SISTER SIN et SLEEKSTAIN ont grimpé en notoriété car ce soir, c’est la foule des grands jours. Ils sont venus, ils sont tous là, des grenoblois bien sûr, des chambériens, des stéphanois, des burgiens, des suisses, des drômois. Ca vient d’Aix-en-Provence et de Marseille et même – et là c’est encore plus fort – de Lyon !! Mélange de heavy-métalleux et de glameurs. Comme quoi, une affiche hétéroclite de qualité, ça fonctionne !

Donc, pendant que je dis bonjour à tous les copains, un tribute band de BON JOVI et en train de faire du MAIDEN. Ah ! je n’ai pas suivi ? Ce n’est pas le bon tribute band ? C’est un tribute band à HELLOWEEN ! Bah, pourquoi ils jouent du MAIDEN alors ? Comprends plus rien, moi !

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RISING STEEL

Enfin. Ca permet de nous faire rentrer direct dans la soirée avant l’arrivée de RISING STEEL.

Comment ça, vous ne connaissez pas RISING STEEL, vous ? Ben, c’est un peu normal, c’est un nouveau groupe de heavy-metal de Grenoble ou je devrais dire plutôt un all stars band de Grenoble car le groupe est composé de musiciens issus de groupes de la région. A commencer par le chanteur de WHISKY OF BLOOD qui officie bien sûr, devinez où ? Au chant !

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RISING STEEL

Et là, on est dans un pur heavy métal des familles !

Et putain, ça réveille sa mère comme dirait le tout-bourré à côté de moi ! Moi, je dirais plus prosaïquement que ça envoie du lourd. On voit qu’ils ont été élevés à la famille JUDAS et consorts.

Les morceaux sont très bien construits et putain la voix, ça le fait grave aussi ! Une putain de voix taillée pour le heavy métal ! Pour une de leurs premières prestation scénique, vraiment rien à redire.

Une très bonne surprise. Si vous êtes gentils, vous aurez droit à la chronique de leur premier EP très bientôt… Pour vous dire à quel point je n’ai pas aimé, lol !!

SLEEKSTAIN EIGHT

SLEEKSTAIN

Après cette putain de bonne entame, changement d’univers musical avec l’arrivée sur scène de SLEEKSTAIN ! Vous savez mes petits chouchous de St-ulien en Genevois qui font du glam ?!

Eux aussi, ils n’ont pas fait le déplacement pour faire tapisserie. Ca déménage grave ! C’est dingue la progression de ce groupe ! C’est devenu encore plus scénique, plus carré tout en gardant leur côté fun et leur identité !

Et ce ne sont pas les trois premiers rangs remplis de copines folles furieuses qui diront le contraire !

SLEEKSTAIN ONE-

SLEEKSTAIN

 

SLEEKSTAIN TWO

SLEEKSTAIN

On va avoir droit ce soir à des morceaux qui seront sur leur prochain album. Ca donne franchement envie d’écouter le reste !  

Si vous rajouter à ça quelques morceaux de leur dernier album en titre plus trois petits covers de derrière les fageots… Quoi, vous voulez les noms ? Paranoïd, Great Balls of Fire et Whole Lotta Rosie.

Bref, un show coup de poing qui va bien faire monter en pression les quelques 300 personnes présentes.

D’ailleurs, le second effet Kisscool va se passer au stand merch de SLEEKSTAIN qui va passer un certain temps à dédicacer et faire des photos !

SISTER SIN SIX

SISTER SIN

Bon, les trois premiers rangs se sont masculinisés. Je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs !  

Et c’est parti pour le rouleau compresseur suedois. SISTER SIN prend d’assaut la scène avec Liv et son corset à pointes – avec des bas résilles et un short lacéré, ça peut être plus prudent !

Et SISTER SIN sur scène, ça pulse grave !

Liv dégage une énergie dingue ! Sympa d’ailleurs pour faire des photos de Liv : tu l’as dans ton viseur bien et une seconde après elle est à l’autre bout de la scène. Sans parler qu’elle bouge tout le temps, qu’elle saute, qu’elle headbang, qu’elle passe du côté droit au côté gauche à la vitesse de Flash l’Eclair ! Liv est vraiment une bête de scène toujours à prendre des poses impossible. En plus, elle est dotée d’un putain d’organe vocal !

Les autres musicos ne sont pas en reste. Scéniquement, il se passe toujours un truc. Même quand la chanteuse va se mettre une casquette sur la tête, elle ne prend pas le temps de faire une pause.

SISTER SIN FOUR

SISTER SIN

Bon il faut dire que les morceaux séquence émotion chez SISTER SIN, y’en a pas. On est vraiment dans la famille “les freins, c’est pour les lâches” et “si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux” !

Bien sûr leur set list va être un panaché de leurs différents albums avec des morceaux du nouvel album – qui est tellement nouveau, qu’ils ne l’ont même pas encore à vendre sur le stand merch. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les nouveaux morceaux ont un méchant goût de reviens-y !

Bref un putain de concert façon “Tyson est mon copain et le KO c’est pour tout de suite” !

Un petit rappel pour nous achever. Ils en profitent pour savourer ce moment en se faisant prendre en photo avec le public qui se masse derrière eux. Bref, ils ont droit eux aussi de kiffer leur life.

Les lumières se rallument. Ils ne prennent même pas le temps de passer par la case backstage et sont déjà au stand merchandising à faire des photos et à dédicacer leurs CDs. Vous croyez que pour un homme, se faire prendre en photo avec une fille qui a des pointes en acier sur les seins, c’est sans risque avec sa copine ?

Truc qui montre la magie de notre monde moderne et surtout celle d’internet , c’est qu’il y a un mec dans le public qui a déjà le nouvel album en sa possession alors qu’il ne sera disponible à la vente que le 27 octobre !

SISTER SIN SEVEN

Bref, il y a foule sur les stands de merchandising car les deux autres groupes sont aussi bien mis à contribution. On a une répartition rigolotte du public : les filles du côté SLEEKSTAIN, les garçons du côté SISTER SIN et les vestes à patches du côté RISING STEEL !

Un happy-end pour la plus grande joie de tout le monde… sauf le gentil service d’ordre qui nous dit que c’est quand même fini depuis un moment et qu’il faudrait quand même qu’on parte. C’est pas grave, on fait un after dehors ! C’est cool, y’a pas de voisins à coté pour nous hurler dessus.

Bon, le froid fini quand même par avoir raison de nous..

Allez, cette fois-ci c’est fini. le temps de remercier LA ROCK BRIGADE ASSO et à de donner rendez-vous sur nos prochains concerts et direction dodo en écoutant bien sûr SISTER SIN à fond les ballons !

Heu, pourtant je suis à jeun. Pourquoi ils sont là devant moi devant la porte de mon hôtel ? Serait-ce une hallu ?  J’éteins la musique et ils sont toujours là !  Je me dis : “cool qu’ils soient dans le même hôtel”. Mais la seconde d’après, je réalise et je me dis : “pourvu qu’ils ne soient pas au même étage que moi et qu’ils n’aient pas décidé de faire un after !”.

Fatigué, Ti-Rickou…

SISTER SIN THREE

SISTER SIN

 

ABSOLVA

ABSOLVA

Eh oui, je m’éloigne de plus en plus ! Mea Culpa. Mais bon, l’occasion était trop belle et je suis faible… quand il s’agit de concert !

Et là en plus, il y a un metal market  bien fourni ! Je vais d’ailleurs y jeter un coup d’oeil pendant qu’un groupe reprend du MOTORHEAD sur scène. Finalement, c’est pas mal de bouger de terrain de jeux, ça permet de voir des gens qu’on ne voit que rarement !

spirit 1-

SPIRIT

 Donc voilà, le temps passe tout seul et c’est déjà l’heure pour SPIRIT – le groupe français – de monter sur scène. Ils nous délivrent leur hard-rock heavy chanté en langue de chez nous. Et en live leurs morceaux sont bigrement efficaces ! Les musicos sont bien à l’aise et ça joue grave. Une bien bonne découverte pour moi.

Bon, c’est le moment difficile. Ne pas craquer sur les CD, ne pas trop craquer sur les CD.. Rappelles-toi Ti-Rickou que la dernière fois que tu es venu à Fismes, tu es resté fâché un certain temps avec ta banquière !!

GANG

GANG

Allez, c’est au tour de GANG, les locaux et organisateurs de la soirée de rentrer sur scène. Ils sont motivés à donf.. et le public aussi ! GANG a l’habitude de la scène, ils aiment ça et ça se voit ! Après, on aime ou on n’aime pas leur musique metal heavy moderne. 

En tout cas un show donné par des musiciens qui jouent pour se faire plaisir et sans prise de tête.

Je profite de l’entracte pour attraper le chanteur d’ABSOLVA et lui faire une petite interview.

NICK HELLFORT

NICK HELLFORT

Je finis juste à temps pour le début de NICK HELLFORT dont le chanteur n’est autre que NICOLAJ RUHNOW – de TOKYO BLADE, of course ! Je suis impatient de découvrir le groupe sur scène. Et je ne vais pas être déçu !

Déjà que j’adore la voix de NICOLAJ, mais en plus il a un de ces putains de charisme !!

Les morceaux metal moderne mélodique sont parfaits en live. Le groupe est vraiment dans son élément et nous délivre un set mélange de travaillé et de spontanéité dans les jeux de scène. Un concert très bien mené !

C’est déjà la fin. Coupure pour le changement de groupe.

ABSOLVA

ABSOLVA

Et c’est parti ! Mes petits chouchous, les anglais d’ABSOLVA déboulent sur scène. Et pour ceux qui n’ont pas suivi, ABSOLVA en live, ça dépote grave !

Tiens, mais il y a un nouveau bassiste ? Mais… c’est LUKE APPLETON le bassiste de ICED EARTH et de FURY UK !!

Les morceaux sont de purs brûlots de hard à l’ancienne. CHRIS APPLETON au chant et à la guitare, ça le fait grave. Le public ne s’y trompe pas et la température monte d’un bon cran. On assiste à un putain de set, puissant et efficace fait par des musiciens heureux de jouer. Ils nous offrent en prime des morceaux de leur tout nouveau CD et ces morceaux sont loin de dépareillés la set list !

Ce soir, ABSOLVA est en mode méga grosse baffe et met tout le monde sur le cul !

CHARIOT

CHARIOT

L’heure avance et c’est maintenant à CHARIOT de s’y coller. Moment émotion pour moi car la dernière fois que je les ai vus – ce qui doit faire dans les trente ans – c’était avec VULCAIN. Euh… je n’en reconnais qu’un sur le groupe d’origine, moi. Mais bon, je suis trop content !

CHARIOT sur scène, ça bouge ! Je suis, bien sûr, plus réceptif sur les anciens morceaux que sur les plus récents, mais ne boudons pas notre plaisir.

Un bon set délivré par CHARIOT ce soir. Et moi, je ne suis franchement pas déçu.

OLIVIER DAWSON 2

OLIVER DAWSON SAXON

Bon, on approche de la fin de la soirée et de la tête d’affiche : OLIVER DAWSON SAXON. Et c’est parti pour une grosse, grosse part de SAXON. C’est normal, ils ont quand même été les guitariste et bassiste originaux du groupe et ont joué sur tous leurs albums majeurs. 

Ils sont épaulés par le guitariste des SARACEN et au chant par le chanteur de SEVENTH SON qui possède une superbe voix et ne se contente pas de faire du plagiat de BIFF.

C’est très bien fait. Et en plus, ça me donne l’occasion d’écouter des morceaux que SAXON ne joue plus en live depuis un moment. Si les classiques sont bien présents, ils nous jouent aussi  les compos de leur premier CD sous le nom d’OLIVER DAWSON SAXON dont ils sont, à juste titre d’ailleurs, très fiers.

Rappel obligatoire et c’est fini.

OLIVIER DAWSON 1

OLIVER DAWSON SAXON

 

OLIVIER DAWSON 3

OLIVER DAWSON SAXON

Deuxième moment émotion de la soirée car OLIVER et DAWSON, je les ai vus une bonne quinzaine de fois avec SAXON dans les années 80 avec les plus grands : JUDAS PRIEST, MOTORHEAD, etc.. dans les plus grandes salles et les les plus grands fest. Et là, on est moins de 200 et ils ont quand même joué à donf et avec plaisir.

Non content d’avoir été adorables toute la soirée avec l’orga, ils posent pour des photos et signent des autographes. Bref, de grands messieurs.

J’apprends plus tard dans la soirée que le bassiste était blessé au pied. Ah ! C’est pour ça que je l’avais trouvé un peu statique contre l’ampli de basse, lol !

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gang 2

GANG

Là, il est tard. Le temps de dire au revoir aux gars de l’orga – Underground Investigation – et de les remercier pour leur implication dans notre musique.

Et pour leur prise de risque aussi, car malheureusement ce soir, ils n’ont pas été récompensés par la fréquentation…

Bon, retour en 2014. “Crusader” à fond les ballons ! 

En espérant une quatrième édition l’an prochain.