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Report et Photos by Hi’Twist

Déjà la sixièmee édition de ce festival totalement dédié au rock mélodique avec les espoirs et groupes confirmés de l’écurie Frontiers (le label). J’avais déjà découvert ce festival à dimension humaine avec deux éditions précédentes mais en y restant qu’une journée. Cette année, vue l’affiche alléchante et des venues rares comme STEVE AUGERI BAND, ex-chanteur de JOURNEY, ALAN PARSONS, grand maître du synthé, j’avais bien noté la date de ce week-end ! Et cette fois-ci, je suis bien décidé à poser mes valises à Trezzo pour deux jours !!

Le moment tant attendu est déjà là ! Direction Chamonix avec franchissement du tunnel du Mont Blanc et 3h30 plus tard, nous voilà dans l’agglomération de Milan. Rapide passage à notre Bed & Breakfast afin de laisser nos bagages et arrivée dans la petite ville de Trezzo, lieu du festival.

J’adore leur signalisation routière qui nous fait faire le tour des villages (merci aussi à Gégé, mon super co-pilote !). Le temps de récupérer mon accréditation et on arrive à la bourre puisque le groupe CREYE qui a entamé les festivités, joue ses deux derniers morceaux. Bon accueil du public et des titres bien rythmés : “Different state of mind” et “Holding on” vont clore leur show.

Vingt minutes de battement : c’est à ce rythme effréné que les techniciens assurent le changement de plateau entre chaque groupe !

Place aux anglais de AIRRACE, groupe formé en 1982. En ses rangs, ils auront vu l’arrivée d’un fameux batteur de dix-sept ans : JASON BONHAM, le fils de GONZO, batteur du légendaire dirigeable. Sans oublier le passage du chanteur KEITH MURRELL qui a sévi dans l’album très hard-FM des irlandais de MAMAM’S BOYS, “Growing the hard way”. Le départ de ces deux musiciens va précipiter la dissolution du groupe en 86. AIRRACE se reforme en 89, toujours avec KEITH MURRELL au chant et LAURIE MANSWORTH, guitariste fondateur du groupe. Voilà pour la petite histoire du groupe.

Celui-ci arrive sur scène avec “I don’t care” (tiré de leur premier album “Shaft of light”). Et la sauce prend tout de suite : des refrains et rythmes entraînants comme avec le titre “Running out of time”. ADAM PAYNE, fraîchement arrivé au poste de chanteur, assure son rôle  dans un registre de pur AOR. Registre qui évitera complètement l’album du retour (2011) pour n’aborder que le premier (84) et le tout dernier opus “Untold stories”, paru l’année dernière.

Le public est bien réactif à leur musique et c’est sous les applaudissements qu’AIRRACE quitte la scène après quarante minutes de show.

Peu de répit car déjà JEFF SCOTT SOTO rentre sur scène. Le chanteur prolifique fait la part belle à sa carrière solo loin de tous les groupes qu’il a intégré (WET, SONS OF APOLLO…). “Drowning”, “21st century”, “Believe in me”, “Look inside your heart” s’enchaînent mais force est de reconnaître que JEFF a du mal à trouver ses marques. Il est où le JEFF qui gesticulait sur scène ? Sa voix aussi est moins posée.

Heureusement, la seconde partie sera plus productive avec des titres accrocheurs comme “Soul divine”, “Holding on”. Et c’est “I’ll be waiting” du cultissime TALISMAN enchaîné avec “Stand up” (STEEL DRAGON) que le groupe termine en beauté.

N’ayant encore jamais eu l’occasion de les voir sur une scène, TEN fait partie des groupes que j’attendais à ce festival. En effet, en 93, au Now & Then Festival à Paris, GARY HUGHES avait annulé sa venue, d’où ma frustration. Mais avec Rock Time, j’avais gagné au change en passant une journée au Startrack Studios où GARY, avec son nouveau groupe TEN, enregistrait ses 2ers albums : “X” et “The name of the rose”.

Ce soir, GARY et sa bande investissent la scène et démarre avec “The robe” suivi de “Shield wall”, seul morceau du dernier album “Illuminati” (2018), qui sera joué ce soir !

Au fur et à mesure des morceaux qui explorent sa longue carrière (depuis 1996), émerge un constat : le show est un peu trop linéaire. Et je me pose une question : à quoi sert l’apport de deux guitaristes ?

“Spellbound”, belle fresque, “Gunrunning”, « Ten fathoms deep » s’enchaînent. Le show monte en puissance avec le superbe “After the love has gone”, gorgé de feeling. Le public est réceptif et voilà le trio gagnant : “Jekyll and Hyde”, “Red”, “The name of the rose” et ses bons riffs de guitare qui va clore le passage de TEN. GARY remercie le public qui le lui rend bien.

Une de mes attentes du jour, HARDLINE, sera confirmée en une superbe prestation. Depuis le départ du guitariste JOSH RAMOS (ex-THE STORM), c’est désormais un groupe à 80% italien, les 20% restants, étant avec JOHNNY (américain d’origine italienne).

Leur show démarre sous les chapeaux de roues avec “Place to call home”, tiré de “Life”, sorti fraîchement la veille sur le label Frontiers. D’entrée, JOHNNY GIOELI (au chant) et ses compères, respirent la joie de jouer. Ils enchaînent avec “Takin’me down” et “Dr love” (tiré de leur premier opus “Double eclipse” /92). Quel plaisir d’être sur scène ! JOHNNY bouge, va à la rencontre des musiciens et toujours avec la banane.

Durant une heure, le groupe nous délivre un rock pêchu et à la fois mélodique. Il fait la part belle à leur premier album puisqu’ils en jouent sept titres. Et quand JOHNNY nous annonce son vieux compère DEAN CASTRONOVO, c’est pour jouer deux titres de “Double Eclipse”, “Life’s a bitch” et “In the hands of time”. Là, Dean ne sera pas derrière les fûts comme il l’a été avec BAD ENGLISH, HARDLINE (premier album), JOURNEY, REVOLUTION SAINTS, DEAD DAISIES… mais au chant. C’est un remarquable chanteur. Et c’est posé sur un tabouret, qu’il va mêler sa voix à celle de JOHNNY, comme ils l’ont déjà fait sur leur album, projet commun. Quelles voix ! Deux timbres qui se marient tout à fait et avec une vraie complicité.

DEAN quitte la scène et quand les premières notes de “Hot Cherie” s’entendent, une clameur retentit dans le public. Grosse rythmique avec la basse d’ANNA PORTALUPI, soutenu par les claviers d’ALESSANDRO DEL VECCHIO, refrain repris en chœurs par toute la salle.

Et c’est avec “Fever dreams” et “Rhythm from a red car” qu’HARDLINE quitte la scène. Le groupe a fait ce soir un retour fracassant ! Belle confirmation aussi pour “Life”, leur tout nouvel opus.

Une petite sortie sur la terrasse pour prendre l’air et me désaltérer et déjà le public s’est massé devant la scène pour voir THE DEFIANTS.  Ils sont déjà connus des fidèles du festival puisqu’ils avaient déjà joué en 2016, tout comme DANGER DANGER. Et pour ceux qui ne le savent pas, on retrouve dans cette formation pas moins de trois musiciens de DANGER DANGER : PAUL LAINE (chant/guitare), BRUNO RAVEL (basse/chœurs), ROB MARCELLO (guitare).

L’intro du western “Et pour quelques dollars de plus” (carillon) retentit. Les musiciens sont dans la place et enchaînent “Love and bullets” avec ses superbes passages de claviers. Leur show sera articulé sur leur premier opus sorti en 2016 et des titres du groupe DANGER DANGER. Rappellons que leur nouvel album à paraître, “Zokusho”, ne sortira qu’en septembre 2019 en Europe.

S’enchaînent des titres avec des refrains qui font mouche comme l’énergique “Waiting on a hearbreak”, tout comme le répertoire de DANGER DANGER avec “Dead drunk & wasted”, “Don’t break my heart again” ou “Dorianna”, tiré de la carrière solo de PAUL LAINE.

Ce dernier annonce d’ailleurs un invité spécial déjà présent la veille à la soirée acoustique VIP : Mr TED POLEY, la voix des 2ers albums de DANGER DANGER (89 à 93). C’est pour nous interpréter “I still think about you” (de l’album “Screw it ” et “Goin’ goin’ gone”, tiré de “Four the hard way “. Funny, PAUL l’épaule sur scène : belle complicité !

Quand TED POLEY quitte la scène, le groupe revient au registre de THE DEFIANTS avec “Runaway”, morceau ultra-mélodique et à l’esprit très 80’s. Il est suivi de “Take me back”, puissant et percutant. “Beat the bullet” de DANGER DANGER va clore un show d’1h15 qui sent bon le rock mélodique, mais avec quand même une petite touche un peu trop classique et prévisible.

L’attente va être plus longue pour la tête d’affiche tant attendue : ALAN PARSONS. En bon perfectionniste, la mise en place va durer plus du double du temps des autres groupes de la journée. Mais l’attente justifiait ce qui s’annonçait !

Les lumières s’éteignent et déjà les musiciens se placent respectivement sur toute la scène : huit au total. Les premières notes de “One note symphony” retentissent, tiré du dernier opus “The Secret”, sorti la veille. Il faut dire que le génial compositeur n’avait pas sorti d’album depuis quinze ans ! C’est le label Frontiers qui l’a contacté, séduit et qui a redonné le goût à ce grand monsieur de refaire un nouvel album. Ce premier titre a un aspect mélodique avec ses cordes mais aussi un chant robotique et des samples issus de discussions ayant eu lieu en interne à la Nasa. S’ensuit “Damned if I do” de l’excellent “Eve” (79).

P.J. OLSSON fait mouche avec une voix puissante, notemment sur “Don’t answer me” ou “Time”. Le groupe va parcourir tout sa longue carrière et il n’y aura que l’album “Pyramid” ainsi que les albums des années 90/2000 qui seront ignorés. C’est ensuite “Breakdown”, “The raven”, “I wouldn’t want to be like you”.

Les deux chanteurs principaux sont très bien appuyés vocalement par les cinq autres membres de la formation, mis à part le batteur. Avec “Miracle”, “As light fall”, “I can’t get there from here”, tirés du dernier opus “The Secret”, ALAN PARSONS confirme son retour à des mélodies, une expérimentation électronique – avec néanmoins un aspect symphonique – pour le plus grand bonheur des fans de la première heure.

Moment de grâce quand P.J. OLSSON nous délivre une superbe interprétation de “Don’t let it show” avec des sonorités d’orgue, produites par le claviériste TOM BROOKS.

ALAN PARSONS règne en maître du navire, au fond de la scène, avec sa guitare, entouré de claviers qui lui servent plus de décor ! Et là, il s’efface pendant l’interprétation de “Standing on higher ground” par DAN TRACEY, aux prouesses vocales confirmées. Mise en scène sobre, pas d’artifices pour apprécier pleinement le son. Et quand les premières notes de l’instrumental “Sirius” retentissent : clameur du public !

C’est tout naturellement que s’enchaîne leur hit planétaire “Eye in the sky” (82). Tout le groupe est de front. Ils quittent la scène en saluant le public  pour mieux revenir quelques instants plus tard avec “(The system of) Dr. Tarr and Professor Fether” du mythique “Tales of mystery and imagination : Allan Poe”.

“Games people play”, du tout autant classique “Turn of a friendly card” (80), va conclure ce show. Le géant ALAN quitte la scène avec ses musiciens après 1h30 d’un show tant attendu.

En conclusion, le groupe renoue avec son glorieux passé mais sans en atteindre néanmoins la grandeur. “The Secret” reste un bon album à écouter de nombreuses fois pour en apprécier toute la substance mélodique et symphonique. Beau pari pour Frontiers d’avoir intégré à la première soirée une telle tête d’affiche d’autant plus qu’elle sort du registre habituel du festival, AOR, rock FM, même si on y trouve une trame mélodique commune.

Il est presque minuit trente et le service de sécurité nous presse de quitter la salle, tout comme le stand de merchandising. On ne va pas finir la soirée comme ça ! Mon ami Gégé après discussion avec des copines italiennes, me propose d’aller à l’hôtel des groupes. Banco ! On se retrouve donc au bar, autour de fanas de musique, a côtoyer les musiciens de THE DEFIANTS. J’ai du coup l’opportunité de discuter avec PAUL LAINE. Je lui rappelle le concert de DANGER DANGER en 94, à Lyon et en guest d’UFO (Walk on water tour). Avec quelques anecdotes, on rigole à parler de MICHAEL SCHENKER mais aussi des souvenirs du concert de DANGER DANGER qui s’en est suivi dans un petit club de Lyon : grand moment !

Bon, il est deux heures du mat’, il est temps de rentrer se coucher car demain on a encore une journée marathon !

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Report et Photos by Hi’Twist

Quelques mois après le super concert des DEAD DAISIES au CCO de Villeurbanne, leur chanteur est de retour en Europe. Point G Productions fait venir JOHN CORABI pour un show acoustique en terres suisses,  la veille d’un autre show au Rock’n’Eat de Lyon.

GUMBOOTS, duo avec JEAN RIGO (le chanteur/guitariste des INFIDELES) et DIDIER GRIS (au violon) démarrent cette soirée dédiée à la guitare acoustique. Ils revisitent des titres comme « Is she really want to go ? » de JOE JACKSON, le « Billie Jean » de MICHAEL JACKSON, « Human nature », « Golden Brown » des STRANGLERS mais aussi des chansons et airs connus irlandais et québécois avant d’entonner le « Relax » de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD. Tout un registre qui a séduit le public, confirmé par des applaudissements soutenus.

Petit répit et voilà que JOHN CORABI arrive sur scène et se pose sur un tabouret avec sa guitare. Il nous annonce qu’il a bien une set list mais que chaque soir, c’est suivant l’humeur du moment.

JOHN a sévi dans le groupe UNION, de 1997 à 2005, juste après son éviction de MOTLEY CRUE, avant d’entamer « Love (I don’t need anymore) ».

Il va nous faire le lien par une petite histoire en rapport avec le titre puis, avant d’entonner « If I never get to say goodbye », il aborde la problématique des armes aux USA et de la violence subie par son manager de ce fait. Vient une histoire sur le fameux EDDIE KRAMER, producteur de cinq albums de HENDRIX, des Alive de KISS… mais aussi ingé son.

JOHN CORABI attaque alors le registre de The Scream avec « Father, mother, son ». En préambule d’une cover d’AEROSMITH, « Seasons of wither », il nous parle alors de sa rencontre avec STEVEN TYLER, chanteur qu’il adule. C’était en studio où MOTLEY CRUE enregistrait en même temps qu’AEROSMITH. Chemin tout tracé vers le registre des DEAD DAISIES avec « Dead and gone ». JOHN s’étend un bon moment sur son intégration dans MOTLEY CRUE via TOMMY LEE, avec la présence des financiers du groupe chacun avec son attaché case. « Misunderstood » puis « Loveshine », tiré du seul album de MOTLEY (1994) auquel il a participé durant les cinq ans passés avec le groupe (1992/1997) s’enchaînent.  Quelle voix et pour un très bon album injustement mésestimé !  

Petit intermède à parler de l’écriture d’un titre avant d’aller dans l’univers du groupe UNION  avec « Robin’s song » puis les DEAD DAISIES avec « Something I said ». Il nous conte son adolescence et ses héros comme BOWIE, les WHO, les STONES mais aussi de ses tensions d’ado avec son père. Superbe version du « Lady stardust » de BOWIE.  

Ce qui est fabuleux dans cette configuration acoustique, c’est ce contact où JOHN voit presque chaque visage dans le public. Il repart chez les furieux de MOTLEY CRUE avec « Hooligan’s holiday ». Son set acoustique se terminera par « Man in the moon » de THE SCREAM.

On se quitte après un superbe moment de partage, « comme à la maison ».  Le public est radieux et JOHN complète cette belle soirée en poses et en dédicaces autour d’un petit stand de merchandising improvisé. Les connaisseurs en plus d’un T-shirt vont raffler les quelques exemplaires du CD de THE SCREAM.

Ceux qui ne connaissaient pas l’artiste en solo auront découvert un chanteur et un musicien à la voix chaude et au talent indéniable. C’est aussi un homme attachant ; j’aurai  le privilège, en comité restreint, de passer le reste de la soirée avec lui, autour d’une bonne bouteille de vin, à parler musique mais aussi de Trump. Amusant et à la fois consternant sous l’angle du rocker américain !!!

JOHN CORABI @ le Champmeslé – Carouge (ch)

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  • carouge ch

Label : Heavy Psych Sounds

Sortie : 08 mars 2019

Etant un grand fan de hard-rock 70, LED ZEPPELIN, HUMBLE PIE, THE JAMES GANG, EPITAPH, JERICHO JONES, ALLMAN BROTHERS BAND, etc, je suis toujours aux taquets pour découvrir des groupes qui reprennent le flambeau. Aussi, quand j’ai reçu le dernier CRYPT TRIP, j’étais tout excité car les texans sont dans cette mouvance. La question est juste : est-ce que ce « Haze County » va être à la hauteur de mes attentes ?

On fait comme au Texas, on flingue le suspect de suite. Oui, il est excellent !! Les morceaux sentent bon le sud des USA, le hard-rock 70 teinté de blues et même de country. Et, comme la pochette le suggère, on a envie de faire la Route 66 en chevauchant sa Harley en écoutant le « Rural pastures » et la faire vrombir pour bien sentir le vent dans les cheveux sur « Gotta get away » !!!

Pour tous fans de hard-rock 70. Un groupe à découvrir très vite et à écouter très fort ! Bien-sûr, un mega coup de coeur, oh yeah !

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Label : Pure Steel Records

Sortie : 13 mars 2019

Heu… RUTHLESS, ça me parle. Il y a très longtemps, dans le milieu des 80’s, j’ai eu un EP et un album en galette qui gratte d’un groupe californien de ce nom. Dans mes souvenirs, ça déménageait sévère sa grand-mère sur les boulevards. Ils étaient plutôt du côté violent de la force, genre heavy thrash.

Gagné ! C’est bien le même groupe et c’est toujours du heavy burné thrash. Mais bon, depuis j’ai du subir bien pire car je trouve ça très bien. J’aime bien le côté hymne à la MANOWAR, la voix colle mega bien, les morceaux tapent bien tout en étant mélodiques. Voilà ce que j’aime, de la puissance mélodique et une voix audible, des passages légers et après les baffes !

Cet album, il va falloir que je me le planque bien car c’est le genre de truc que ma chérie à moi aime et que je veux me le garder mon coup de coeur heavy thrash, moi !!!!

Label : autoproduit

Sortie : 15 mars 2019

EP 5 Titres

Yes, il arrive !!! Comment ? Quoi ? Le premier EP de DOUBLE UP SHOT, le groupe de sleaze fou furieux né du mariage – musical, of course – de Charly (SLEEKSTAIN) au chant et d’Abel (NOW OR NEVER, EXXCITE, etc) à la guitare !! Eh oui. Ils ont recruté de jeunes allumés comme eux pour former un putain de groupe de sleaze made in chez nous.

Allez, je bute le suspect directement : ils frappent mega fort ! On croirait cet EP sorti tout droit de L.A., fabriqué en plein coeur du Street Boulevard. Il est bercé par HANOI ROCKS, GUNS AND ROSES, MOTLEY CRUE et consorts. Putain, ça fait du bien ! Du sleaze brut, sale, aux arômes de Jack, de l’énergie, des burnes et du putain de rock‘n’roll qui te crêpe les cheveux et te rend heureux et libre !!!

Ces 5 morceaux sont du pur bonheur ! J’ai un mega coup de coeur pour cet EP qui n’a qu’un défaut, celui de n’être qu’un EP 5 titres. Whaou, j’attendais beaucoup de DOUBLE UP SHOT et je ne suis pas déçu. Fans de sleaze, foncez sans hésiter une seule seconde !

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Label : Argonaute Records

Sortie : 15 mars 2019

Ladies and gentlemen, en provenance de Copenhague (Danemark), je vous présente REDWOLVES ! Ils viennent vous présenter leur nouveau rejeton : « Future becomes past », un album 8 titres, très classic-rock, hard 70… version 2019, of course !

Il ravira les amoureux du style avec ses morceaux qui s’écoutent tout seul et qui font un bien fou à l’âme. La voix est top. Quel putain de chanteur ! Les morceaux ont plein de saveurs différentes : LED ZEPPELIN, les WHO, JANIS JOPLIN, du sudiste, du hard… Bref, un mélange qui explose pour le plus grand plaisir de vos oreilles.

Du pur bonheur en bar cet album ! Je suis victime d’un énorme coup de coeur pour ce groupe et pour cet album ! Je suis vraiment mega heureux de continuer à trouver des groupes qui me rassurent ; mais non, le rock n’est pas mort et on n’est pas obligé d’aller voir des tributes. Le présent a aussi des pépites. Elles se méritent, il faut les trouver !!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 22 mars 2019

Yes, les fous furieux hard-rockers anglais de THE TREATMENT nous reviennent avec un nouveau CD : « Power crazy ». Je suis aux taquets car s’il y a un groupe anglais que j’adore ces dernières années, c’est bien eux !

Alors, qu’en est-il de ce « Power crazy » ? Eh bien, la réponse est que si vous aimez AC/DC, AIRBOURNE, bref le hard boogy des antipodes et la folie anglaise, cet album est une tuerie !! Tu tapes du pied en mode automatique, tu sautes comme un kangourou qui sort du pub, tu chantes les refrains à tue-tête et tu n’es même pas bourré ! En plus, on a droit à une superbe ballade irlando-australienne, « Luck of the draw », qui rappelle la ballade d’AC/DC avec BON SCOTT (si, si, c’est vrai !), mais c’est pour mieux repartir pour te cartonner les esgourdes avec des morceaux plus perso comme « King of the city ».

Putain, cet album est une tuerie intégrale ! Il est monstrueux ! Ils sont grands, on est tout petit, on ne mérite pas. Et il y a 12 titres plus 1 bonus acoustique ! Au moment où, malheureusement, AC/DC est sur la fin, THE TREATMENT prouve qu’il est en position de se battre pour la couronne avec AIRBOURNE, son demi-frère australien, lui aussi prétendant au trône. Vue la qualité de ce « Power crazy », il va falloir que les australiens fassent très fort. Ben, je veux bien compter les points, moi ! J’adore les deux groupes.

Mais pour l’instant, « Power crazy » est en route pour être mon CD de l’année. Eh oui, tout simplement !! Donc mega atomique coup de coeur de votre serviteur et long live hard-rock boogy ! J’entends un bruit d’en haut, on dirait que BON SCOTT fait les chœurs !!!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 22 mars 2019

Quelle santé ce DOUG ALDRICH ! A peine finie la tournée avec ce groupe de fous furieux que sont les DEAD DAISIES qu’il revient avec son autre groupe, BURNING RAIN, pour un nouveau CD. Je ne vais pas me plaindre, j’adore DOUG et je suis mega fan des albums de BURNING RAIN. Et en plus, j’adore la voix de KEITH ST JOHN. J’attends donc ce « Face the music » avec impatience. Mes cheveux sont aux taquets, prêts au headbanguing sauvage.

Je vous le dis de suite, je ne vais pas être déçu ! Cet album est dans le style hard-rock mélodique mais qui peut te faire bouger la tête sans bouger les pieds. C’est ça la magie du hard-rock ! L’ombre de WHITESNAKE plane parfois sur cet album. Un peu plus d’ailleurs sur les ballades. Sinon, ils ont trouvé le bon quota entre les morceaux qui boostent et les ballades. Les morceaux sont très beaux, la voix de KEITH est chaude et puissante la guitare de DOUG est magique.

Bon, c’est vrai que je ne suis pas objectif, mais putain c’est mega, mega bon ! Fans de DOUG ALDRITCH, de WHITESNAKE et de BURNING RAIN, foncez les yeux fermés mais les oreilles grandes ouvertes ! Et c’est un coup de cœur pour cet album, of course.

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Label : Heavy Psych Sounds

Sortie : 22 mars 2019

Ma première impression est que HIGH REEPER aime beaucoup BLACK SABBATH (celui avec OZZY), le doom, le stoner et le heavy. Cet album le prouve en tout cas. Les rythmiques sont bien grasses, l’ambiance est lourde. il y a même une ballade étrange… Tout est là. Le plus du groupe, c’est d’avoir trouver son style de démarque en posant le côté heavy. Ils ont aussi trouver un chanteur avec une putain de voix.

8 morceaux de bonheur pour un nouveau groupe américain qui se lance à la conquête du trône. Allez, un coup de coeur Ti-Rickou pour cet album qui prouve que le doom n’est pas mort !!! Heu… quelqu’un pourrait-il me dire ce que la vieille dame au nez crochu et avec une capuche sur la tête fait dans mon jardin avec son chat noir ???

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Label : Massacre Records

Sortie : 22 mars 2019

J’ai besoin d’un truc qui pète et donc c’est le bon moment d’écouter le dernier album des allemand de DYING GORGEOUS LIES. Oui, parfaitement, il m’arrive d’écouter du thrash ! En plus, là, c’est une fille qui chante et j’aime bien les fille qui chantent !

Heu… elle déménage quand même sévère la meuf’, surtout quand elle est énervée !! Bon, ça reste quand même largement écoutable pour mes petites oreilles. La musique est plutôt heavy thrash mélodique. C’est très bien fait et ça joue mega bien. Il y a en plus des refrains qu’on peut chanter. Bref, ce n’est pas du tout bourrin et la voix de la chanteuse – même quand elle prend son timbre à manger des Valdas – reste audible.

Je ne regrette pas de l’avoir découvert, moi. OK, je ne l’écouterai peut-être pas tous les jours mais de temps en temps, ça fait du bien. L’avantage, c’est qu’en plus je n’entends plus les ienchs des voisins aboyer !! C’est vachement efficace ! Achat conseillé aux amateurs de thrash metal bien fait et mélodique… enfin mélodique pour du thrash, of course ! Du coup, je me remets le dernier MONKEY 3 pour redevenir un peu plus zen maintenant !!!!!!

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Label : Massacre Records

Sortie : 22 mars 2019

En temps normal, je ne suis plutôt pas chaud avec les ressorties d’albums avec des bonus. J’allais zapper la chronique quand sur une impulse, je me suis mis à le ré-écouter.

Putain, il est vraiment mega bon cet album, du fuckin’ rock ‘n’ roll mélange de MOTORHEAD, de RAMONES ! Bref, du rock très énervé qui te cartonne la tronche à l’ancienne. Et comme tu es maso, eh bien tu en reveux ! En plus, il y a sur cette version des démos re-masterisées, des morceaux ré-enregistrés. En clair, il est plein jusqu’à la gueule pour nous frapper encore plus fort. Une très bonne occasion pour découvrir ou redécouvrir ce groupe et son côté ROSE TATTOO.

Je suis du coup très content d’avoir redécouvert ce super album, moi ! Du coup, je lui mets un mega de putain de coup de coeur. Quand je vous disais qu’on est maso !!

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Label : Heavy Psych Sounds

Sortie : 29 mars 2019

Fans de MOTORHEAD, du MOTORHEAD des débuts de la légende, du trio infernal disparu, vous allez être contents. LITTLE VILLAINS, groupe de PHILTY « ANIMAL » TAYLOR sort un album avec des morceaux composés avec le batteur fou, des morceaux avec lui à la batterie et d’autres avec un autre batteur.

Le son est brut. On est dans du pur rock énergique, sans prise de tête, avec un esprit punk, MOTORHEAD of course ! On reconnait bien le style et la frappe de PHILTY version « les freins, c’est pour les lâches ». Là, c’est pareil, quand ils libèrent les chevaux, ça part fort ! Pour finir, je dirais que cet album n’est pas mauvais mais, soyons clairs, il n’y aurait pas la contribution de PHILTY, pas sûr que je l’aurais chroniqué. Une chose est sûre, le PHILTY des premiers MOTORHEAD me manque, à moi.

R.I.P. FILTY, fous bien le bordel avec tes potes là-haut !!! MOTORHEAD FOREVER.

Label : Remark Records

Sortie : 04 novembre 2016

EP 4 titres

Je vais vous parler de Miss America. Non, pas la miss du pays du burger mais du groupe français et de son EP. Pourquoi ? Parce que déjà à la première écoute, je suis tombé sous le charme !

Les 4 morceaux sont mega bons, du rock hard mélodique – en anglais – les morceaux te rentrent en tête et n’en sortent plus… et la touche play t’attire irrésistiblement, tu ne peux te retenir ! Putain, c’est mega addictif ! Pour un jeune groupe, c’est vraiment rare que je craque comme ça. J’en veux plus, je veux un album !! J’adore leur vision du rock hard.

En plus, le groupe est composé de deux filles (basse, batterie) et de deux garçons (guitare, guitare chant) : la parité parfaite ! J’adore la voix chaude et râpeuse. C’est plein d’émotion. Oui, Ti-Rickou termine l’année par un putain de coup de coeur, ils sont français, ils viennent du sud et ils s’appellent Miss America !! Groupe que bien-sûr je suivrai avec le plus grand intérêt !!!

Ma dernière bonne surprise de l’année 2017 normalement mais avec les Dieux du Rock, allez savoir !!

Sortie : 10 novembre 2017

J’adore BABYLON AD et je suis mega content qu’ils ressortent un CD. Après, reste la question à 10.000 dollars : qu’est-ce que ça va donner ? Et d’un bon point, déjà, j’aime la pochette sobre (une route au soleil levant ou couchant).

Maintenant, le contenu. Ca commence par deux morceaux de hard-rock penchants du côté du serpent blanc. Ca fait bouger les cheveux en monde headbanging automatique et chanter avec eux. Après, on passe à une ballade cool et on repart dans un morceau ballade accélérée très belle. Et que dire du solo de guitare sublime et de cette voix !

On continue avec un morceau plutôt lent qui va vous surprendre et qui met encore en avant la putain de voix du chanteur. Pour le morceau suivant, c’est une intro batterie et le rythme qui monte pour un morceau mid tempo superbe. On continue dans le mid tempo ballade avec “Last Time for love”. On ré-accélère un peu avec “I’m no good for you”, on repart dans le mid tempo avec “Saturday night” pour finir sur “Don’t tell me tonight” qui clôture ce CD en beauté.

10 morceaux de hard-rock classieux qui parlent d’amour. BABYLON AD a réussi son retour avec cet album. Moi, j’ai le coeur qui a fondu sur ce coup de coeur-là !!!

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 novembre 2017

Pour ceux qui ne suivent pas SWEET & LYNCH, c’est l’association du chanteur MICHAEL SWEET (STRYPER) et du guitariste GEORGE LYNCH… avec à la basse JAMES LOMENZO (WHITE LION, BLACK REBEL SOCIETY) et BRIAN TICHY (WHITESNAKE, DEAD DAISIES) à la batterie ! Donc bien-sûr,  tout ce beau monde ne s’est pas réuni pour faire un album de black metal ou enfiler des perles mais pour faire du hard-rock !!!

Et qu’est-ce que ça donne mon brave monsieur ? Eh bien, fans de hard-rock à l’ancienne, fans des groupes précités, cet album est pour vous. 11 titres qui vont vous ravir. Après, c’est bien évidement forcément bien fait, c’est bien joué mais c’est un peu froid pour moi. Et même si c’est un album sympa à écouter, il me manque un petit quelque chose pour craqué complètement. Peut-être au suivant ?

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 novembre 2017

Les allemands de PINK CREAM 69 fêtent leurs 30 ans de carrière et pour pour les célébrer, ils sortent leur 12e album. Eh oui !!!

Dès le début du CD, on entend que les années ne les ont pas émoussés d’un poil. Leur hard-rock mélodique est toujours pêchu et efficace. Mes cheveux ont repris le mode automatique niquage de nuque ! Leurs compos sont toujours très inspirées et la voix est toujours superbe. Et plus j’écoute cet album, plus je le trouve superbe. Les morceaux sont réellement très bons et te redemandent de les remettre.

Une très bonne surprise que ce dernier opus ! En plus, je ne vous ai pas encore dit la cerise sur le cake : c’est qu’il y a un CD bonus ! Un live enregistré à Ludwigsbourg en 2013 avec bien-sûr des morceaux de leurs différents albums. Ca permettra aux fans d’avoir un live et à ceux qui ne les connaissent pas de découvrir leur univers pour le même prix !! Si c’est pas du beau cadeau, ça !! Evidemment, ça mérite un mega coup de coeur pour le nouvel album et pour le live.

PS pour mes copains stéphanois : le 69 ne veut pas dire qu’ils sont lyonnais, vous pouvez acheter ce CD sans risque de passer pour des traîtres.

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 novembre 2017

Si le nom ne vous dit rien, c’est normal. THE DARK ELEMENT est le nouveau projet d’ANETTE OLZON (NIGHTWISH) et du compositeur finlandais JANI LIIMATAINEN.

C’est donc à peu près ce qu’on va avoir comme son. On est évidemment dans la même veine que NIGHTWISH, WITHIN TEMPTATION, EPICA, etc. Le son est très bon. ANETTE a une superbe voix. C’est mega bien fait. C’est même un peu dansant (trop pour moi). Les morceaux passent très facilement (trop pour moi). C’est propre (trop pour moi).

Alors, si vous aimez le style avec un côté métal light, ça devrait vous plaire sinon c’est un album à passer en voiture avec votre belle-mère pour lui prouver que vous n’écoutez pas de la musique de brute !!

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 novembre 2017

On ne présente plus JSS, chanteur reconnu comme une des plus belle voix du hard-rock. Que ce soit avec MALMSTEEN, W.E.T, JOURNEY, KUNI, SOTO, tout le monde est d’accord : il a une putain de voix. En revanche, j’ai toujours eu du mal avec ses disques solo. Pas qu’il chante mal, pas que ce soit mauvais, loin de là même, mais aucun de ses disques solo ne m’a scotché. A chaque fois, c’est bien mais aussi vite oublié qu’écouté.

Et donc là, ce “Retribution, c’est… ? Pareil. Musicalement, c’est bien fait – même si je trouve qu’il y a beaucoup de descentes de manche à la guitare) mais c’est convenu, fait sans génie… même si évidemment il a toujours sa putain de voix !

Mais être un grand chanteur et être un grand compositeur ce n’est pas la même chose. Dommage. Encore une fois, loupé ! Peut-être la prochaine…

Label : Metalism Records

Sortie : 20 novembre 2017

Un groupe russe à chroniquer, ça ne m’arrive pas tous les jours !! Je suis donc impatient d’écouter ça. Surtout que la fiche info me dit que cet album devrait plaire aux fans de QUEENSRYCHE, PAIN OF SALVATION, CIRCLE II CIRCLE.

Heu… que ceux qui aiment mettre des étiquettes sur un groupe, qui aiment les albums bien ancrés dans un style passent leur chemin. Cet album va dans plein de directions musicales, metal, prog’, folk, pop-rock avec plein d’ambiances différentes.

Troublant, mais je craque littéralement pour leurs morceaux, leur vision ! C’est superbement bien joué, bien fait et on est constamment surpris. Et ce sont de bonnes surprises ! Un CD à écouter tranquillement et à savourer sans modération car sinon vous risqueriez de louper des passages beaux à en pleurer. Evidemment, je mets un coup de coeur à cet album surprenant mais prenant !!

Label : Pure Steel Promotion

Sortie : 24 novembre 2017

Alors là, c’est facile : si vous aimez les IRON MAIDEN des débuts de BRUCE, vous allez être en terrain connu car STARBLIND a du être bercé par eux. Et bercé trop près des enceintes car il y a eu un transfert comme dans les films de science-fiction.

La ressemblance est plus que flagrante. Plus, ce serait du plagiat. Ceci étant dit, c’est bien fait, les morceaux sont bons, la voix est belle, c’est bien-sûr pas original du tout mais si vous avez la nostalgie des temps glorieux de la vierge de fer, STARBLIND devrait vous plaire. 

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