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FESTIVERBANT 2023, jour 2

Samedi 19 août 2023 à Compesières (Suisse)

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Aujourd’hui, c’est le deuxième jour du Festiverbant. Je suis rentré tard et à cause de la chaleur je n’ai pas très bien dormi mais ce ne sont pas ces détails qui vont m’arrêter. Comme c’est samedi et qu’il peut y avoir des retours de vacances, je pars relativement tôt. J’arrive donc  tranquillement sur le site un peu avant l’ouverture des portes mais comme je suis garé à un endroit ombragé et qu’il y a des bancs accueillants, j’attends un peu avant de pénétrer dans l’enceinte.

Les jours se suivent et se ressemblent, c’est toujours avec 30 minutes de retard sur l’horaire annoncé que retentit dans les enceintes les notes de « Smoke on the water ». Je ne vous dirais pas de qui est ce morceau mais depuis la veille, il sert d’introduction au présentateur et son acolyte qui viennent nous annoncer les groupes. D’un autre côté, nous sommes en Suisse et ce morceau met en valeur une ville du pays !!

SEVEN7 @ FESTIVERBANT 2023

Le premier groupe aujourd’hui est SEVEN7, un groupe catalogué metal prog’ avec comme leader un  guitariste suisse NICOLAS MEIER qui a un CV impressionnant. Le natif de Fribourg a quitté les terres helvètes pour tenter l’aventure Outre-Manche. Bien lui en a pris !  Reconnu pour ses talents guitaristiques, il a joué avec JEFF BECK et a participé à deux tournées mondiales avec l’un des meilleurs guitaristes au monde. On peut légitimement penser que le niveau technique de notre nouvel ami est bon. Parallèlement, il monte son propre groupe SEVEN7 avec qui il sort un premier album en 2009.

Comme hier, il ne fait pas très bon de jouer en premier. Peu de monde devant la scène. Il fait encore très chaud et beaucoup sont encore attablés devant une boisson fraîche pendant que d’autres finissent de manger. Les derniers récalcitrants recherchent – peut-être – un peu d’ombre. Mais cela ne perturbe pas le  groupe qui attaque bille en tête. On lâche les freins et on fonce, au diable la chaleur et le soleil qui illumine encore les musiciens !

Sur le premier moreau, ARRAN McSPORRAN, le bassiste d’origine avec sa basse à 6 cordes, connait des petits soucis avec son matériel ce qui n’empêche pas ses copains de continuer comme si rien ne se passait.

Outre ARRAN, le guitariste chanteur et le batteur semblent être nouveaux. Ce dernier ayant l’air de souffrir du temps qu’il fait derrière ses fûts !! Il faut dire qu’avec ce style de métal le batteur ne vit pas un long fleuve tranquille mais plutôt une descente de rivière chargée d’écueils et de rapides.

Alors musicalement c’est parfait, les rythmes sont compliqués et techniques mais comme trop souvent pour moi il manque de la mélodie, surtout pour le chant. Ici, le moins que je puisse dire, c’est qu’il n’est pas facile de le retenir pour un néophyte ou si l’on n’est pas soi-même un musicien. Toutefois, il n’est pas agressif et se laisse écouter.

Pour agrémenter l’ensemble, des bandes-son rehaussent l’ampleur du son avec notamment des passages de musiques classiques, avec par exemple du RAVEL.

SEVEN7 @ FESTIVERBANT 2023

Le seul à bouger sur scène est ARRAN. NICOLAS reste concentré sur son instrument, surtout lorsqu’il se lance dans de furieux solos plein de notes comme savent si bien le faire les guitaristes dans ce style de métal. Toutefois, nous sommes très loin du style qu’il devait pratiquer avec JEFF BECK. Notre homme, c’est le cas de le dire, à plusieurs cordes à son arc (sa guitare).

Le niveau du son sur les solos est un peu faiblard en façade à mon avis et aurait gagné à être plus fort… Pour résumer leur prestation, un groupe en devenir avec de bons musiciens mais qui n’a pas trop obtenu de soutien du public présent aujourd’hui.

SPIT RECKLESS @ FESTIVERBANT 2023

Les suivants sur l’affiche du Festiverbant sont les genevois de SPIT RECKLESS, des habitués du webzine, de nombreux reports ont déjà été faits sur eux, le dernier datant d’à peine un mois. Comme ils ont le vent en poupe et que leur rock-hard plait, de nombreux festivals ou organisateurs les programment dans la région.

Ce soir, c’est leur deuxième participation au Festiverbant. En 2019, ils étaient venus fêter la sortie du premier album. 4 ans plus tard, ils reviennent pour célébrer la sortie du deuxième album. Je ne sais pas si à ce rythme-là nous les reverrons en 2027 pour le troisième album (lol) mais je l’espère pour eux.

Cela, comme souvent avec eux, démarre fort avec « How many times» extrait du dernier effort vinylique de nos déjà « vieilles connaissances ». Formés en 2015, ils se connaissent bien malgré depuis du changement de personnel entre temps… Le petit nouveau est KEVIN aux claviers. Déjà là à Poisy il y a 1 mois, il s’intègre bien dans le groupe. Au départ avec 2 guitares, un clavier peut paraitre un peu superflu, surtout que suivant son utilisation, ses sonorités ont souvent tendance à masquer celles des guitares. Ici ce n’est pas le cas, OUF !!!  Il donne malgré tout une touche et une connotation plus AOR, hard FM à certains titres.

Autant j’avais trouvé un peu mou du genou le début du show de Poisy, autant ce soir les pendules sont remises à l’heure pour mon plus grand plaisir. C’est d’entrée plus dynamique et CHRIS, le guitariste chanteur, fait le spectacle. Il chante bien-sûr mais sa guitare en bandoulière ne l’empêche pas de sauter, courir ou encore de poser un peu partout. Le contraste avec GIBS (le bassiste) est saisissant ; ce dernier étant imperturbable derrière ses lunettes noires.

Les spectateurs ne s’y trompent pas et délaissent leurs chaises et leurs boissons pour venir communier avec le groupe. Le rock-hard joyeux et énergique donne la patate à tout le monde et déclenche un début de folie avec un extrait de « Thundertruck ».

Chaque musicien a son petit moment de solo pour la présentation de ses membres, outre CHRIS, GIBS et KEVIN, il ne faut surtout pas oublier SERGIO à la guitare et VG RICHARDSON à la batterie.

SPIT RECKLESS @ FESTIVERBANT 2023

C’est avec « Rock ‘n’ roll coater » que se termine le set. Terminé ?? Non, ils reviennent après un moment… Et puis il fallait bien que la guitare sèche qui trônait au milieu de la scène depuis le début serve à un moment ou à un autre …(Lol). Un rappel folklorique avec la venue inopinée d’une fan, légèrement alcoolisée, parmi les musiciens. Pour cela, elle a enjambé les barrières de sécurité et ensuite pour monter sur scène, elle a remontée sa jupe faisant voir à tout le monde sa culotte noire. Pour le plus grand plaisir des hommes présents !!! Mais que fait la sécurité ?!!!

J’ai toujours autant de plaisir à les voir et à les écouter, car nettement plus rentre-dedans en live que sur disques. Vivement le prochain concert !!

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Le suivant sur la liste du jour est MARCO MENDOZA. Un habitué lui aussi des concerts de la région. Il y a à peine un mois, il était à Guitare en Scène et hier il se produisait au Brin de Zinc pour au moins la troisième fois. D’après les échos des réseaux sociaux, MARCO serait malade… Mais il a tout de même joué. Du coup, je me demande si ce soir il pourra se produire et si oui, selon la maladie, dans quel état.

Je me suis inquiété pour rien car notre homme est bien présent ce soir et prêt à en découdre. Outre 4 albums solos à son actif, il est à lui tout seul, un résumé de la scène métal en ayant joué avec tout le monde ou presque, bon j’exagère juste un peu…. Mais citons quand même les DEAD DAISIES, JOURNEY, TED NUGENT ou encore WHITESNAKE, c’est dire la côte qu’il a musicalement.

Sur une intro à la batterie, le show débute. La guitare vient ensuite se greffer et pour finir MARCO MENDOZA arrive en dernier. C’est sous la forme d’un trio qu’il officie aujourd’hui. Une formation réduite au minimum mais qui, comme le dit une célèbre pub, fait le maximum !!

Un nombreux public est devant la scène et écoute religieusement les titres qui défilent. Le répertoire est principalement basé sur ses albums. C’est du bon hard-rock traditionnel avec un MARCO au chant. Un chant qui avec le temps s’effiloche. La voix devient plus rauque et éraillée. Le bougre le sait et nous la joue à l’expérience en parlant beaucoup entre les morceaux. Ainsi, il nous apprend assez rapidement qu’il est en effet souffrant avec une laryngite, ce qui n’est effectivement pas le top pour chanter. Saluons tout de suite sa performance et sa volonté de jouer malgré les difficultés qu’il rencontre et soyons indulgents.

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Alors il fait chanter le public avant leur demande de claquer des doigts en rythme. Plus tard, il descend de scène pour aller chanter parmi les spectateurs. Un passage qui plait toujours beaucoup aux personnes rassemblées autour de lui.

J’apprends avec surprise que son guitariste, DREW LOVE, a joué il y a quelques années en arrière avec BOY GEORGE et CULTURE CLUB. Je ne sais pas si vous les connaissez mais c’est un  univers musical très très éloigné du hard-rock !!! Passer de la pop synthétique avec très peu de guitare à MARCO MENDOZA doit nettement plus l’éclater aujourd’hui, d’autant plus avec de nombreux solos exécutés de main de maître.

C’est vraiment le jour des révélations car MARCO continue de parler et nous dit avoir arrêté l’alcool et les drogues depuis le milieu des années 90 et que maintenant il se sent un autre homme. Notre Californien ne fait pas son âge. Comme quoi le rock conserve !!

Musicalement, c’est hyper carré. La basse à 5 cordes est ronflante, la batterie assure une rythmique sans faille ce qui met DREW dans d’excellentes conditions pour ses solos.

Un peu de promo ne fait jamais de mal, MARCO nous présente un de ses Cds avant d’en jeter 4 ou 5 dans la foule. Les gens se précipitent pour en avoir un. Joli cadeau car au stand merchandising ils sont vendus à 20 Francs suisses (environ 20 euros).

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Et puis, comment ne pas écouter attentivement les deux reprises de THIN LIZZY, avec qui il a aussi joué lors de la reformation du groupe. « China town » et « Are you ready » sont les 2 titres choisis. Les plus fans apprécient ce retour dans le passé et j’espère que cela donnera envie aux plus jeunes de découvrir PHIL LYNOTT et sa brillante discographie.

Pour résumé, MARCO MENDOZA, en tenant compte de ses soucis de santé du jour, a délivré une prestation satisfaisante. De plus, c’est une personne charmante et très accessible avec les fans. Sa notoriété ne lui est pas montée à la tête comme certains.

ANOTHEROX @ FESTIVERBANT 2023

Place ensuite à ANOTHEROX, une formation que je ne connais pas du tout. C’est donc l’occasion pour moi de les découvrir.

C’est en 2012 que s’est formé le groupe qui vient lui aussi de la Suisse francophone. Après avoir débuté sous la forme d’un trio, la formation s’est étoffée pour devenir un quintette. Ils veulent mélanger dans leur musique du rock avec du métal et quelques relents pop. Ils revendiquent aussi un côté groove avec une section rythmique qui donne envie de bouger son popotin ! Auteur d’un album « 69th Floor » (avec l’Empire State Building en photo de pochette) – sorti malheureusement pour eux en plein Covid – nos amis helvètes rattrapent le temps perdu pour faire avec un peu de retard la promotion de leur dernier-né.

Alors oui, cela démarre fort. Les musiciens sont gonflés à bloc et prêt à en découdre. Jouer en dernier le deuxième jour n’est pas évident. Moins de spectateurs, un public qui commence à être un peu fatigué, notamment par la chaleur toujours présente malgré l’heure tardive du set. T-BO MARTIN, le chanteur, est lui survolté, pas de trace de fatigue. Il se démène, saute, gesticule, harangue la foule. Plus sagement, ses collègues restent en retrait, surtout le bassiste le plus paisible de la bande. VINCE GREEN, le guitariste à la casquette assure bien.

Musicalement, cela envoie du bois. Une espèce de mélange brut entre du rock basique à la AC/DC et du FOO FIGHTERS avec pour certains une touche stoner. Ce n’est pas de la musique pour midinette !!! Ce n’est pas pour rien qu’ils ont choisi comme emblème une tête de taureau chargeant sa cible.

ANOTHEROX @ FESTIVERBANT 2023

Comme MENDOZA, T-BO MARTIN lance lui aussi quelques Cds dans le public. J’ai un peu les boules car je n’ai pas réussi à en attraper un seul ! Que ce soit d’eux ou de MENDOZA. La prochaine fois, visez mieux les gars !!

ANOTHEROX , c’est bien fait, bien joué mais assez bizarrement je n’adhère pas trop à cette prestation. C’est peut-être une certaine lassitude après deux jours de festival, la chaleur ou le manque de sommeil, je ne sais pas. Il faudrait que je les revoie pour infirmer ou pas ma première opinion, mais pour les aficionados du genre, c’est un must.

MARCO MENDOZA @ FESTIVERBANT 2023

Pour résumer, le Festiverbant est un festival où je reviendrai certainement car la programmation est bien faite, le lieu est accueillant, les moyens techniques, son et lights, sont très bons et l’équipe de bénévoles très sympa. Vivement l’année prochaine même si j’aurais un an de plus (Snif) !!!

PASCAL VIGNE BAND et VOODOO SKIN au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 09 septembre 2022 – Report et Photos : Hi’ Twist

VODOO SKIN @ le Brin de Zinc

Retour au BDZ, une salle que connaissent bien les musiciens de VOODOO SKIN, puisque la plupart sévissent dans HIGH VOLTAGE et ont RDV chaque fin d’année dans ce lieu si chaleureux, dédié à la culture.

Je parlerai peu de PASCAL VIGNE BAND car je n’ai vu que 4 titres de son concert. J’admire la dextérité de PASCAL VIGNE, alliée à une rythmique soutenue qui tient la route puisque nous retrouvons les mercenaires du rock CHRISTOPHE BABIN (basse du PAT O’MAY BAND) et AUREL OUZOULIAS (batterie de SATAN JOKERS, MORGBL). Le tout est exécuté dans un registre guitare instrumentale et dans le sillon d’un SATRIANI ou d’un VAI.

VODOO SKIN @ le Brin de Zinc

Petit intermède au bar et déjà les tauliers du BDZ montent sur scène. J’ai nommé VOODOO SKIN. Plus de 3 ans et demie se sont écoulés depuis la sortie de leur premier opus. Une intro guitare jouée par JC. LAFARGE annonce “Get out”, 1er titre du tout nouvel album du groupe, album du même nom. Rythmique puissante pour un titre qui accroche, tout comme “Wherever you go”qui démarrent sur les chapeaux de roues et qui nous gratifie de belles harmonies vocales.

Retour au premier album avec “Sweet fallin’ angels” qui opère dans un registre classic rock avec de belles envolées ledzeppeliniennes. Arrive “Better man”, suivi de “Alibis” et sa rythmique soutenue. De ce premier opus, “Addicted to pain” surprend par sa montée en puissance, appuyé par la voix de FRANCOIS ROTA qui donne tout ce qu’il a. Grand moment… tout comme les nouveaux titres issus de “Get out”.

VODOO SKIN @ le Brin de Zinc

Je ne peux faire l’impasse sur un “Dont’ tell me”, dans l’esprit d’un DEAD DAISIES avec un refrain accrocheur qui te rentre dans la tête ou d’un “Lost” qui débute par une douce ligne de basse de GUILLAUME GIAZZI, avec la voix posée de “FRANSCOTT” et qui sera l’intermède calme du concert. Quand “Scared” commence, sur les chapeaux de roue toujours, nous sommes surpris par sa rythmique ska.

Les musiciens ont plaisir à jouer et leurs petites taquineries donnent l’ambiance de la soirée.

VODOO SKIN @ le Brin de Zinc

Un rappel verra le retour des VOODOO SKIN avec “Breaking in two” et sa grosse rythmique.

Le moment phare du concert se produit avec “The leaving”. Avec son intro basse/batterie et la voix mélodique, le groupe nous emmène dans un beau voyage. La construction et les envolées de ce titre me font penser à MUSE. Le rythme s’accélère vers la fin. Splendide !

Exit, même si on est encore dans le move et dans l’ambiance de cette si belle soirée. Au moment de cette publication, beaucoup de souscripteurs au crowfunding de “Get out” auront reçu ce nouvel album. pour les autres, patience. Et pour les plus curieux, vous avez tout le loisir d’aller les écouter sur les plateformes de téléchargement !

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Archives : CHRONIQUES – Janvier 2020

REVOLUTION SAINTSRise

Label : Frontiers MusicSortie : 24 janvier 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Bonne nouvelle les copains ! Revolution Saints est de retour pour un 3e album. Revolution Saints, c’est le groupe de mega stars de notre univers à nous : Deen Castronovo (ex-Journey, The Dead Daisies), Doug Aldrich (ex-Whitesnake, The Dead Daisies) et Jack Blades (ex-Damn Yankees, Night Ranger). Rien que ça, ça illumine ma journée ! Et en plus, je n’ai pas encore commencé l’écoute.

Allez play et c’est parti ! Yes, c’est encore une fois mega bien fait, le son est grand, grosse prod’, les morceaux sont beaux, inspirés. On ne se fait pas chier du tout.

C’est une réussite ! On se laisse emmener par la voix de Castronovo et ce fil magique que tisse la guitare de Doug Aldrich. OK, je ne suis pas forcément très objectif quand il est question d’un groupe avec Doug mais ce “Volume 3” des aventures de Revolution Saints est particulièrement réussi !! Il mérite toute votre attention et mon coup de cœur !!!!

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DIRTY SHIRLEYSame

Label : Frontiers MusicSortie : 24 janvier 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

D’attaque, la pochette est sympa, simple mais sympa. Un couple de hard- rockeurs avec une batte de base-ball du style « Tu fais pas chier les Donovan », moi je trouve ça fun.

Mais au fait, c’est qui Dirty Shirley ? Alors on a : Dino Jelusic au chant, George Lynch à la guitare, Trevor Roxx à la basse et Will Hunt à la batterie. Ah oui, là ça parle plus, hein ? Et c’est quoi leur style ? Du hard-rock, mais du hard, très inspiré avec de mega solos de grattes (oui je sais qu’avec George Lynch à la 6 cordes, ce n’est pas une surprise !).

La surprise viendrait plus de la voix surhumaine du croate Dino Jelusic. Il est incroyable !! Il a un spectre très large, une voix puissante, chaude et mélodique et les morceaux mettent tout ça en valeur.

Je ne sais pas si c’est la batte, mais moi ce Dirty Shirley m’a mis une putain de baffe ! Et comme je suis maso, je lui mets un coup de cœur. Voilà. C’est comme ça. Dirty Shirley, un nom à retenir et un grand George Lynch qui prouve si besoin en était que c’est un grand gratteux !!

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WOLFPAKKNature Strikes Back

Label : Massacre Records – Sortie : 24 janvier 2020

Vous adorez les belles mélodies, les belles voix puissantes mais mélodiques, vous aimez chanter à tue-tête les refrains, vous adorez Michael Voss (ex-Casanova, Mad Max) et Mark Sweeney (ex-Crystal Ball) et bien vous allez être très, très contents parce qu’ils sont back avec les 11 nouveaux morceaux qui composent ce « Nature Strikes Back ».

Et vous pouvez y aller les yeux fermés, ces 11 morceaux sont plein de heavy mélodique, limite symphonique et c’est du bonheur en barre !! Très bon cru pour Wolfpakk qui marque des points avec cet album.

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ERELEYDiablerie

Label : Massacre Records – Sortie : 24 janvier 2020

C’est bizarre, c’est marqué que Ereley c’est du prog’ metal, mais la pochette me fait un peu peur. A la regarder, on dirait plutôt du death ou black metal… Bref, elle fait méchamment flipper le petit hardos que je suis pour ses petites oreilles sensibles !! En plus, leur album s’appelle « Diablerie » et c’est sur Massacre Records.

Je respire un grand coup et j’appuie sur la touche play. Eh ? Ben c’est du prog’ metal lourd, très lourd avec une ambiance pesante. Et parfois il y a même la grosse voix qui fait peur. Sinon, les morceaux sont bien faits, bien flippants mais bien faits, mais quand même bien flippants. Le ciel devient noir, les chiens hurlent à la lune et tous les chats sont noirs. Je crois même que toutes les sorcières sont sur leurs balais.

Putain, rallumez la lumière et donnez-moi un CD de glam à chroniquer ! Mais pas du tout, je n’ai pas flippé… mais je me sens bizarre. J’ai froid d’un seul coup, il y a de la glace partout.

Mais sinon, « Diablerie » est un CD recommandable… aux fans de « Satan est mon copain »… et la musique qui va bien avec !!!

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IRONSWORDServants of Steel

Label : Alma Mater Records – Sortie : 24 janvier 2020

Allez les hardos, les vraies vestes à patchs usées et les bracelets à clous, je vous emmène au Portugal découvrir le petit dernier des Ironsword, « Servant of Steel », produit par  le producteur légendaire Harris Johns (Helloween, Voïvod, Kreator, Sodom).

Ca donne un album de heavy metal moderne qui réveille sa mère-grand dans son Ehpad ! La voix est parfois limite audible. Je dis « limite » car elle est gutturale… mais bon elle reste audible et puissante et elle colle avec la zique. C’est parfait pour te mettre des baffes en mode baccalao et ça te décolle la tête grave.

Bon, il est un peu speed leur heavy quand même ! Voilà un CD qui fera plaisir aux plus brutos d’entre vous. « Chérie, j’ai un CD pour toi !! ».

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PARADISESame

Label : Autoproduit – Sortie : 30 janvier 2020

Coup de coeur Seb 747

Voilà un groupe montréalais que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam. En regardant de plus près la pochette et le logo du groupe, je suis un tantinet inquiet, m’attendant à un truc bourrin au possible, genre BDA (Black, Death et ses Amis). Cependant, comme ce sont des copains à un bon pote à moi, je me dois de jeter une oreille sur cet opus. Je prends quand même toutes mes précautions afin de la récupérer, sait-t-on jamais.

Allez zou ! Je clique sur le lien et de suite, je jette ma deuxième oreille ! « Ooh pinaise ! » comme dirait Homer Simpson. C’est trop bon ! Du bon vieux hard-rock, heavy, groovy, et mélodique à la fois.

« Straight From Hell », le premier titre vous mets de suite les points sur les I. Quelle voix de rogomme ! On croirait entendre Zakk Wylde en version un peu plus agressif.

Hard-rock, stoner parfois, frôlant le heavy metal et toujours ultra groovy, cet album ne vous emmène pas au Paradis, mais bien en Enfer. C’est le genre de LP qui, dès que vous l’écouter, ne vous lâche plus. Impossible de vous en passer, à chaque fois il revient sur votre platine !

Musicalement, les guitares sont lourdes, la rythmique tranchante comme une lame de rasoir tout en sachant rester mélodique. Et cette voix ! Même les titres un peu plus mid-tempo sont entraînants. Ecoutez « Lowdown and Shaking » ou encore « Barn Burner » pour vous faire une petite idée. Rien à jeter sur cet album, tous les titres sont bons.

En regardant de plus près, le groupe à sortit deux autres albums il y a plus de 10 ans, et tel un Phénix qui renait de ses cendres, ils reviennent avec un tout nouveau line-up. Alors, un conseil : mettez ce disque, que vous pouvez commander directement sur leur site (https://paradiserockband.com), dans votre platine, plantez solidement vos pieds sur le sol, et laissez-vous guider par cette petite tranche de puissant hard-rock stoner québécois qui pourrait très bien vous faire exploser le cerveau et détruire vos cervicales à force de headbanguer comme un damné. Allez, je suis sympa, je vous prends un rendez-vous chez l’ostéopathe !?

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58 SHOTSFrench Rock Revolution

Label : Red Revolution RecordsSortie : 06 décembre 2019

Coup de cœur Steve*74

Après un Ep et un CD sortis en 2015, voici enfin venu le nouveau bébé de nos amis de 58 Shots intitulé “French rock revolution”.

Ce qui d’entrée me frappe, c’est la pochette librement inspirée par le célèbre tableau d’Eugène Delacroix “La liberté guidant le peuple”. Ici, il s’agit bien de rock et comme indiqué en caractère gras 58 Shots entend bien porter haut et fort les couleurs du hard-rock en France… et ailleurs aussi.

L’annoncer c’est bien, mais encore faut-il le prouver car cela peut vite se révéler présomptueux, voire casse-gueule, mais je suis vite rassuré. Le titre qui donne son nom au disque est le premier des 10 morceaux présents sur la galette. Il est très fortement teinté par la présence des plus célèbres Australiens de la planète. AC/DC est sans conteste une influence forte pour nos belfortains, mais ils ont aussi d’autres groupes fétiches à défendre. Led Zeppelin fait aussi partie du lot avec un titre sobrement intitulé “Zeppelin song”.

Dans l’ensemble, les morceaux baignent dans un registre plutôt basé sur la musique des 70’s, ce qui n’est pas pour me déplaire. La présence d’un orgue Hammond sur certains passages accentue encore un peu plus cette direction et conforte cette ligne directrice.

Le hard-rock proposé est plutôt basique mais s’écoute facilement et donne une irrésistible envie de battre la mesure du pied avec eux. Mais attention basique ne veut pas dire simplicité, les musiciens sont très bons avec en priorité des félicitations au chant d’Arthur et à la prouesse du jeune guitariste William. Je n’oublie pas pour autant la rythmique !!

Ils ont su digérer leurs influences pour nous proposer un disque personnel et plein d’enthousiasme. Ils s’essayent même à une balade un peu bluesy sur “Like the son you want me to be”, une première pour eux. A renouveler.

Vous n’avez aucune raison de passer à côté de ce brûlot rock-hard en vente chez tous les bons disquaires ou en ligne sur internet. La relève du rock en France arrive, ne la ratez pas !!!

Et pour cette chronique Steve met son premier coup de cœur !!!!!

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THE LU SILVER STRING BANDRock ‘n’ Roll is Here to Stay

Label : Go Down RecordsSortie : 25 novembre 2019

Coup de cœur Ti-Rickou

The Lu Silver String Band n’est pas à proprement parlé du hard-rock. C’est plus du rock ‘n’ roll à la Lynyrd Skynyrd and J.J. Cale, Rolling Stones et consorts et putain, c’est mega bien ! C’est frais et très anglo-saxon. Normal pour des Italiens !!

Force est de constater qu’ils s’en sortent très bien. C’est rock ‘n’ roll a souhaits, j’adore ! La voix est chaude et puissante et ça fait un putain de bien parce que c’est juste du rock ‘n’ roll ! Ca mérite un coup de cœur, en retard mais coup de coeur quand même, na !!

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MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Report by Seb 747 – Photos : Ti-Rickou

En ce lendemain d’halloween, me voilà reparti en direction de Barberaz. Alors qu’il entreprend un gigantesque voyage autour de l’Europe avec plus de 40 dates, ce soir MARCO MENDOZA a posé ses flight cases en Savoie. Pour ceux qui, honte à vous, ne le connaissent pas encore, c’est l’ex-bassiste de plein de pointures différentes : WHITESNAKE, THIN LIZZY, ROCH VOISINE (oui, je sais, ce n’est pas forcément à retenir, lol), SOUL SIRKUS (avec NEAL SCHON et Jeff SCOTT SOTO) et THE DEAD DAISIES. C’est une occasion pour lui de se rapprocher des fans dans de petites salles à travers le continent, ce qu’il aime clairement faire.

Forcément, je me doute qu’il va y avoir du monde. D’ailleurs, je sais qu’une bonne partie de mes potes vont faire le déplacement.

Comme la route se fait sans problèmes (il serait temps depuis le temps que je la parcoure !), je ne vous ferais pas l’offense de vous raconter comment elle s’est déroulée. Nous allons plutôt parler musique, vu que c’est ce qui nous intéresse. Ce soir, le réda’ chef m’a donné la lourde tâche de faire le report, histoire de se concentrer sur les photos. Donc, je m’exécute.

La première partie est assurée par BACK ROADS, un groupe que j’ai déjà vu, notamment en première partie des DEAD DAISIES justement. C’est plus ou moins grâce à cette première partie qu’ils sont là ce soir, une profonde amitié s’étant instaurée entre MARCO MENDOZA et les membres du groupe. C’est FRANCK, le bassiste de BACK ROADS, seul sur scène, qui nous présente la soirée. « On va faire un set d’une petite heure, histoire de chauffer un peu la salle et MARCO jouera vers 22h. », nous dit-il.

Et nous voilà partis pour une bonne heure d’un show intense. C’est avec “Lot Lizard” que les lyonnais commencent leur set suivi rapidement par le morceau qui les caractérise, “Backroads”.

La musique de nos copains lyonnais plait bien. Leurs influences LED ZEPPELIN qui se font ressentir dès les premiers titres séduisent. Bluesy par moments, progressifs par d’autres, les BACK ROADS savent captiver un Brin de Zinc qui commence seulement à s’échauffer. La voix de SYLVAINE est pleine d’énergie et vous électrise. Idéale pour porter le rock pur et intense du groupe.

CHRISTOPHE et FABRICE, les deux guitaristes, impressionnent par leurs dextérités respectives prenant chacun les solos. FRANCK, notre nouveau « Grand organisateur » à la place de FABRICE, aphone ce soir, n’est pas en retrait et prend le devant de scène lorsque c’est nécessaire. NICOLAS, derrière ses fûts, tient la cadence. Les titres tirés de leurs deux albums sont taillés pour le live et cela se sent. Une bonne ambiance règne sur scène et dans le public.

Il est l’heure de la cover : “Whipping post”, morceau des ALLMAN BROTHERS. Ce titre permet aux musiciens de montrer leurs talents ainsi qu’à SYLVAINE, qui tient son public au creux de ses mains, ses prouesses vocales. Les titres s’enchaînent et ils arrivent même à jouer un titre « une fois et demie » comme me le dira Fabrice après le Set. Ils sont trop fort ces BACK ROADS !

« Il est bientôt l’heure de finir notre show, nous dit la chanteuse, mais pas sans avoir dansé avec le Diable ! » Et c’est le morceau “Dancing with the devil” qui arrive. Le Brin de Zinc s’enflamme et une odeur de soufre semble remonter des profondeurs de Barberaz !

Nous n’avons pas fini de danser puisque c’est avec “Mister Gray” que se termine le show de BACK ROADS. Une belle prestation sans défaut qui a largement séduit les savoyards et fait s’échauffer le Brin de Zinc comme il se doit !

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Il est l’heure pour MARCO MENDOZA de prendre la salle d’assaut. Mais où est-t-il ? On voit son guitariste et son batteur, sur scène et FRANCK, le bassiste des BACK ROADS, qui vient nous le présenter. Seulement pas de bassiste, ex-DEAD DAISIES. Ah mais le voilà ! Du fin fond du Brin de Zinc, tel un boxeur montant sur le ring, MARCO traverse le public pour s’installer sur les planches, tout en tapant dans les mains des spectateurs.

Les deux musiciens, britanniques, qui l’accompagnent sont TOMMY GENTRY, blond comme les blés, guitariste du groupe écossais GUN et KYLE HUGHES, blond lui aussi (décidément) à la batterie qui, lorsqu’il n’est pas en tournée avec MARCO, joue avec BUMBLEFOOT (Ex-GUNS N’ ROSES – SONS OF APOLLO), excusez du peu !

C’est avec “Sunshine Of Your Love” de CREAM, que MARCO, notre ami californien, commence son set. Et là, je me dis que nous allons avoir droit à toute une série de covers. Mais que nenni ! Notre copain bassiste est venu défendre son excellent troisième album “Viva La Rock” et va nous en interpréter une bonne partie.

Dès le début de son set, MARCO, en véritable show-man, fait partager son plaisir de faire de la musique avec le public. Il lui fait claquer des doigts et fait participer tout le monde, même ceux qui ne le veulent pas ! Il se déplace de droite à gauche de la scène et regarde droit dans les yeux ceux qui ne participent pas. Il descend même de la scène, pour les faire travailler. Mdr.

La voix chaude et groovy de MARCO est fascinante, elle se fait parfois sensible et parfois plus rock, pour nous emmener ensuite dans une montagne russe d’émotions musicales. Il y en a pour tous les goûts. Pour tout ceux qui aiment la bonne musique, du funk, du R’n’B, du blues, du rock, mais interprétés à la sauce MENDOZA. Son enfance passée au Mexique avec sa grand-mère font que ses influences latines ressortent par moments. Mais il reste rock dans l’esprit et le fait de s’être entouré de tels cadors le motive encore plus.

Du haut de ses 63 printemps, Marco tient une pêche incroyable. Il ne se ménage pas, possédant une éthique de travail acharnée qui le voit constamment sur la route. J’avoue que j’aimerais bien avoir la même attitude dans quelques années !

Malgré un début de set un peu poussif, selon moi, il va nous asséner au fur et à mesure de son show, des brûlots de ses précédents groupes, et notamment trois titres de THIN LIZZY. Mais aussi beaucoup de titres à lui, tirés de son dernier album, tels que “Leah”, la ballade et “Rocket Man”, un titre bien rentre-dedans.

Quelle maîtrise de la basse ! MARCO MENDOZA est un fin technicien de son instrument de prédilection, et en plus il a des capacités vocales tout à fait incroyables, se jouant des octaves avec une certaine aisance. On peut voir dans ses chants, ses danses, ses performances de jeu à quel point il est vraiment heureux d’être ici et cet enthousiasme convainc les fans. C’est une bonne chose aussi, car lors d’un spectacle MARCO MENDOZA, la participation de la foule est obligatoire !

En revanche, il est contre ceux qui filment le concert avec leurs portables, indiquant qu’il n’apprécie pas parce-que le son n’est pas bon et ne rend pas bien l’ambiance du concert. Il veut bien qu’on le prenne en photos par contre. Ouf de soulagement pour le rédac’ chef !

Peu importe que MARCO joue dans une arène, dans un festival ou dans un club. Il excelle sur les grandes scènes mais on a le sentiment qu’une partie de lui aime encore plus ces petites salles. Il peut voir dans le blanc des yeux de ses fans, entrer dans l’action et emmener toutes les personnes présentes avec lui. C’est, à mon avis, pour ces moments privilégiés qu’il vit.

Epaulé par ces jeunes musiciens de renoms, Marco n’hésite pas à leur laisser le devant de la scène. L’impression qu’il se fait de plus en plus plaisir en jouant avec ses copains britanniques, se ressent ce soir. D’ailleurs, il nous répétera régulièrement tout le long de son set combien il est content de tourner avec eux. TOMMY, tout comme KYLE, reprennent avec force et vigueur les chœurs. Ils semblent aussi heureux que MARCO de jouer ensemble.

Le temps défile et les morceaux se lient les uns après les autres. C’est le moment pour MARCO et sa troupe de nous asséner le coup de grâce, avec “Viva La Rock”, le titre éponyme de son dernier album. Le Brin de Zinc est littéralement en feu avec ce morceau très entraînant. C’est une fin passionnante, livrée avec autant de venin et de puissance que la première chanson. Quel show !

Même si, selon moi, le début du set a été un peu long au démarrage, la fin a été fantastique. Surtout les morceaux de son dernier album que j’ai beaucoup apprécié. A l’heure des fameux Meet And Greet, où il vous faut payer pour rencontrer vos idoles, MARCO, lui, est toujours abordable. Il se laisse volontiers photographier en compagnie de ses fans et signe à tout va tout ce qu’on peut lui demander. Un mec abordable et d’une gentillesse extrême.

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Encore un grand merci au Brin de Zinc pour avoir fait venir Mister MENDOZA en son antre !

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