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GUITARE EN SCENE 2021

Report by SEB 747

Ce soir, mon cœur balance. Sois je vais au Festival Rock d’Arare voir, ou plutôt revoir, plusieurs groupes Suisse et Français, soit je vais au stade des Burgondes à Saint-Julien en Genevois. Si vous vous en souvenez, je vous en ai parlé lors de mon report sur SHAKRA. Quoi ? Vous ne l’avez pas encore lu ? Rendez-vous vite sur les reports pour le lire, vous n’avez aucune excuse. Lol !

Comme Saint-Julien c’est plus près pour moi, je me décide pour Guitare en Scène. Normalement, chaque année, le festival invite du beau monde. Seulement, comme vous le savez certainement, cette fois-ci tout comme l’an passé, le festival n’a pu avoir lieu. Du coup, les grosses pointures prévues sont reprogrammées l’an prochain. Pour compenser cette absence, le festival nous a concocté deux soirées exceptionnelles et, tenez-vous bien,  entièrement gratuites !

La première soirée étant plus blues et rock et moins hard (encore que), je fais l’impasse pour me concentrer sur la deuxième, et notamment sur ce GES All Stars qui s’annonce monstrueux. Nous n’y trouvons pas moins que des supers musiciens : RONNIE ROMERO (RAINBOW, MICHAEL SCHENKER FEST, CORELEONI et VANDENBERG) et DINO JELUSIC (TRANSIBERIAN ORCHESTRA LIVE, DIRTY SHIRLEY avec GEORGE LYNCH, WHITESNAKE backing vocal, ex-ANIMAL DRIVE) pour les chanteurs et JOHN NORUM (EUROPE) et GUS G. (ex-OZZY OSBOURNE, FIREWIND) pour les gratteux.

Mon copain Steve*74 étant de la partie, nous partons, une fois de plus, ensemble pour Saint-Julien. Arrivés de bonne heure, nous prenons le temps de parler un peu avec les copains présents. C’est toujours aussi cool de les revoir… Enfin, surtout ceux qui ont réussi à obtenir le précieux sésame quelques jours plutôt sur le net. Le site étant limité à 1500 personnes (au lieu de 5000 en temps normal) et les deux soirées étant totalement free, il ne fallait pas louper le coche.

Papiers présentés sagement (pass sanitaire et billet d’entrée) et nous voilà sur le site. C’est quand même étrange de refouler une terre qu’on n’a plus piétiné depuis une éternité. La faute à vous savez quoi. Pour les deux du fond qui viennent de se réveiller d’un sommeil éternel, il y a une pandémie qui a foutu le boxon pendant presque deux ans, je vous rappelle. Suivez un peu !

Enfin bref, passons. Il est temps d’aller découvrir ce que cet all stars band nous réserve.

Mais avant, il nous faut voir un groupe de néo-rockabilly britannique appelé RESTLESS. Le groupe, qui est déjà venu en 2015, officie depuis presque quarante ans, puisque leur premier album est sorti en 1982. Même si ce n’est pas trop notre tasse de thé (pour un anglais, avouez que c’est un comble) et que le style n’est pas forcément ce que nous sommes venus voir ce soir, il faut reconnaître que celui-ci n’en est pas très éloigné. Rappelons-nous, que si ce genre de musique n’avait pas existé, le métal ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Cependant, ce n’est que mon avis, et il vaut ce qu’il vaut bien entendu.

Une chose est sûre, ils savent mettre l’ambiance et ça fait un bien fou de se bouger le popotin dans tous les sens.

Les  classiques du rock et du blues sont interprétés par les Britanniques avec beaucoup de passion et de joie communicative. Tiens, il me semble reconnaître un morceau dans notre style. Renseignements pris auprès de mon encyclopédie humaine, j’ai nommé mon copain Steve*74, c’est « Radar Love » une reprise de GOLDEN EARRING que WHITE LION a popularisé sur son album « Big Game » sorti en 1989. Ca ne nous rajeunit pas. Lol.

On serait en droit de penser que nous avons affaire à un cover band, cependant le groupe nous joue aussi des morceaux qui lui sont propres. Sur leur dernier titre, le trio joue chacun à son tour un petit solo. Le contrebassiste voit son comparse poser sa guitare pour venir jouer avec lui sur son instrument et le batteur – un clone de CHARLIE WATTS (RIP) – sort de derrière ses fûts pour aller jouer devant. Ambiance fun.

Après deux rappels, « Rock n’Roll Dreams » et « Rockin’ on the Beach », amenés par leur impressionnant manager qui n’hésite pas à leur faire de la promo, le groupe quitte la scène. Non sans avoir remercié tout le staff de « Guitare on scène » et nous avoir invités à venir boire une bière avec eux.

Pendant que les musiciens et les roadies préparent les planches pour le groupe suivant, nous discutons avec les copains devant la scène, surtout ceux qui n’étaient pas au concert de SHAKRA au Festiverbant quelques semaines auparavant. Les Chambériens sont là, évidemment, les Hauts-Savoyards aussi, forcément, mais je croise aussi des copains Rochois, des Grenoblois, des Stéphanois, des Lyonnais, mais aussi des Mulhousiens. C’est cool qu’ils soient venus de si loin !  

Trêve de bavardage, la musique de fond s’éteint et c’est l’un des organisateurs de l’événement qui prend la parole. Il nous explique la chance inouïe que nous avons ce soir, étant donné que le groupe est éphémère et que nous ne serons sûrement plus à même de revoir un groupe comme celui-là.

Ce sont IVAN KELLER (ex-ANIMAL DRIVE), le guitariste, et LUKA BRODARIC’, le bassiste, qui foulent les planches en premier, suivi par MARIO LEPOGLAVEC qui s’installe derrière les fûts. Puis, comme une furie, débarque un DINO JELUSICK remonté comme jamais. Il m’impressionne dès le début par sa prestance.

Le premier titre joué ce soir, me semble être un titre d’ANIMAL DRIVE, l’ancien groupe de DINO et IVAN, ce que la setlist semblera me confirmer plus tard dans la soirée (le problème, c’est que je n’ai pas fait Champollion en première langue, et que déchiffrer leur setlist est un peu compliqué).

La foule, bien présente semble réserver un accueil mitigé au groupe, attendant sûrement avec impatience, les invités de ce soir. Moi, ayant écouté un peu le groupe, je rentre facilement dedans, même si j’ai du mal à reconnaître les musiciens. En cherchant un peu sur le net, j’apprendrais que la rythmique, basse/batterie, fait partie du nouveau groupe de DINO appelé tout simplement JELUSIC.

Après deux autres titres, dont un d’AD, voici le premier invité qui débarque ce soir. C’est le guitar hero GUS G. Le public est aux anges. Surtout que c’est un « Bark at the moon » d’OZZY OSBOURNE du feu de Dieu que le groupe interprète. Il est suivi d’un « I am fire » de FIREWIND sur lequel DINO, en véritable frontman, fait chanter le public et où le guitariste démontre tout son talent, n’hésitant pas à jouer derrière la tête. Ce qui m’impressionne surtout, c’est de voir à quel point ces musiciens s’entendent, alors qu’ils n’ont quasiment jamais joué ensemble. GUS va régulièrement vers IVAN, pendant que DINO harangue les fans ou se met à genoux pour chanter et que LUKA headbangue comme un fou sous les frappes puissantes de MARIO. Nous passons un super moment, et comme l’a dit plus tôt l’organisateur, inoubliable !

DINO introduit RONNIE ROMERO et s’éclipse de scène. Les premières notes d’un “Mr Crowley” font hurler de bonheur le public chauffé à blanc. Le chanteur est à fond et les musiciens lui donnent le change. GUS G et IVAN KELLER  s’entendent toujours aussi bien, LUKA quant-à lui est toujours en feu. Mais celui qui me séduit le plus sur ce titre, c’est bien RONNIE qui, avec sa voix rend le morceau plus sombre et inquiétant. Quel chanteur !

On continue sur un cover de BLACK SABBATH avec un petit « War pigs » complètement habité qui semble avoir envahi le corps de notre ami Chilien. Quelle prestation !

Le retour de DINO sur scène marque le départ de RONNIE. “Reviens RONNIE, c’est à nous de jouer.” “Ce doit être l’âge” plaisante le Croate. “Il est plus jeune que moi de 11 ans”, remarque RONNIE revenu sur les planches. L’entente cordiale entre les deux chanteurs fait plaisir à voir. Les égos sont mis de côté pour privilégier la musique. Que demander de plus ?

Le backing band étant retourné backstage, il ne reste plus que DINO et RONNIE. C’est le moment acoustique. Deux morceaux de GOTTHARD, « Piece of heaven » et « Let it be », remis au goût du jour par CORELEONI, sont interprétés ce soir, par RONNIE au chant lead pendant que DINO se met aux claviers.

Après un « Is this Love » plus vrai que nature, avec une superbe interprétation de DINO bien aidé par RONNIE ROMERO, je me dis qu’il n’y a plus de questions à se poser sur le fait que DAVID COVERDALE de WHITESNAKE vient d’embaucher DINO en backing vocal.

RONNIE s’éclipse de nouveau pour laisser le groupe rejouer en électrique avec un “The Healer” de JELUSIC, le groupe. Ce titre récemment sorti est vraiment génial sur scène. Vivement un album !

« Voici un autre guest, et tout le monde le connaît » nous annonce DINO avant de sortir des planches. C’est un JOHN NORUM, tout sourire, qui débarque sur scène pour un instrumental impressionnant de technicité. Ce qui m’impressionne surtout, c’est l’ambiance sur scène sans aucune fausse note. Ils n’ont jamais joué ensemble, et pourtant c’est comme s’ils se connaissaient depuis toujours.

DINO JELUSIC revient sur les planches pour jouer deux titres avec JOHN dont un « Scream of Anger » datant de l’album « Wings of Tomorrow » de EUROPE sorti en 1984. Le morceau revitalisé prend une toute autre ampleur sous les intonations de ce chanteur.

« Je vais réinviter RONNIE et GUS sur scène », nous annonce notre copain croate à la fin du morceau. Dès les premières notes de « Stormbringer », le public n’en peut plus et le fait sentir au groupe en reprenant en chœurs le refrain du titre. Sur scène, avec trois grattes ça joue grave. Et toujours pareil, ce sentiment d’assister à un moment magique qui ne me quitte pas…

« Si vous ne le connaissez pas celui-là, que Dieu vous aide » plaisante DIEGO LEPOGLAVEC. Et c’est un « Whole Lotta Love » qui retentit dans les enceintes du stade des Burgondes ! Un duel entre GUS et JOHN NORUM démarre, assuré rythmiquement par IVAN KELLER et LUKA BRODARIC’ qui est toujours aussi à fond. Il a même droit à son petit solo prenant le devant de la scène sous les flashs des photographes. Quant à DIEGO et RONNIE, ils se lancent dans un duel d’anthologie. Quel titre !

Les musiciens quittent la scène en nous disant au revoir. Cependant, le public ne l’entend pas de cette oreille et manifeste son soutien au groupe. Celui-ci nous ayant entendu remonte sur les planches sans GUS et JOHN, mais toujours avec RONNIE et DIEGO, pour un « Burn » non prévu sur la setlist.

Quelle claque, mes aïeux ! Quel concert !

Désolé pour les absents, mais vous avez raté quelque chose de monstrueux. Comme le dit si bien un dicton Chinois : « Ce qui est difficile quand on chevauche un tigre, c’est d’en descendre ». Alors, forcément, après un tel concert, redescendre sur terre s’avère compliqué. D’ailleurs, les commentaires des copains restent dithyrambiques et ce qui est certain, c’est que c’est un concert qui restera dans les annales.

Nous restons un peu sur le site, ce qui nous permet de faire signer quelques trucs à DINO JELUSIC revenu des backstage et de féliciter, de loin malheureusement, LUKA BRODARIC’, pour sa prestation. Une petite bruine nous prévient qu’il est temps de rentrer et nous repartons dans nos pénates avec un sourire qui ne nous a toujours pas quittés. Rendez-vous en juillet 2022 avec les cadors que sont DEEP PURPLE et URIAH HEEP ! Vivement l’année prochaine !

Chroniques Metal – Novembre 2020

LORDS OF BLACKAlchemy of Souls

Label : Frontiers MusicSortie : 06 novembre 2020

Coup de cœur W.T.R.

Yes, un nouveau Lords of Black arrive ! J’adore ce groupe et son chanteur, Ronnie Romero, le chanteur que tous les grands veulent (de Blackmore à MSG en passant par Corleoni). Romero, c’est le chaînon manquant entre Dio, Mercury et Steve Lee. Eh oui, rien que ça ! Je ne suis pas très objectif sur ce coup-là, c’est vrai, mais c’est pour moi le meilleur chanteur de heavy metal vivant ! Et j’assume grave.

Cela étant dit, je me reconcentre sur cet « Alchemy of Souls ». Et c’est une pure tuerie ! Du bonheur en barre pour tous fans de Rainbow, Malmsteen, Masterplan. Les morceaux sont du pur bonheur, ils rentrent dans ta tête et ne veulent plus en sortir… pour le plus grand bonheur de tes cheveux qui bougent tout seul.

Et cette voix !!! Putain, c’est trop bon. Tout est bon sur cet album. Pas de questions à se poser, il vous le faut, c’est un must voire déjà un classique. Donc maintenant, vous le commandez fissa sinon les Dieux du hard-rock ne vont pas être contents, lol.

Bien-sûr, c’est un album coup de cœur du Webzine ! Et voilà, encore un album avec Romero au chant et encore une tuerie ! Long live Ronnie Romero, la voix d’or ! Et vive Lords of Black !

ALTER BRIDGEWalk The Sky 2.0

Label : Napalm RecordsSortie : 06 novembre 2020

Vue l’impossibilité de faire du live et donc de communiquer avec ses fans, Alter Bridge a eu l’idée de sortir un EP avec un titre studio et 6 titres live.

1- Wouldnt You Rather (live) 2- Pay No Mind (live) 3- Native Son (live) 4- Godspeed (live) 6- In The Deep (live) 7- Dying Light (live)

Et c’est une très bonne idée car ces versions live ont une putain de pêche ! Après, bien-sûr, ce EP s’adresse essentiellement aux fans du groupe.

En tout cas, c’est une excellente idée et surtout un CD à avoir dans sa collection. Bref, un beau cadeau pour Noël !!!

SPEED STROKEScene Of The Crime

Label : Street Symphonies Underground RecordsSortie : 06 novembre 2020

Coup de cœur Seb 747

Les Italiens de Speed Stroke sortent leur nouvel album en ce vendredi de la Saint-Léonard. Issus d’Imola, le groupe fait dans le sleaze rock américano-scandinave. Une sorte de mélange entre Hardcore Superstar, Crazy Lyxx et les Guns (L.A. & Roses).

Le titre de leur troisième effort, et probablement leur meilleur, « Scene Of The Crime », en dit long sur le son et l’attitude du groupe. Lorsque le combo est là, sur scène ou dans les coulisses, on s’attend toujours à ce que quelque chose d’épique se produise ! Avec un son plus varié et mature, mais toujours inspiré par leurs héros d’enfance, ils ont transformé leur style classique en un album de hard-rock du 21ème siècle, avec un fort accent sur les bonnes mélodies.

L’album est un tantinet nostalgique, mais, personnellement, c’est ce que j’attends d’un disque de glam. Il suffit d’écouter la sublime ballade « No Love », où l’on décèle un bout de flamenco, prouvant que Speed Stroke parvient même à avoir son propre style de glam.

Chaque chanson peut se vanter de sa propre nature distincte : des plus agressifs « Heartbeat » et « Soul Punx », en passant par le titre éponyme, plus festif, et le noir « After Dark ». Sans oublier le très rock « Who Fkd Who » qui devraient être insérés dans le dj-set de certaines soirées à thème, ou même dans la bande originale de certaines séries télévisées.

Oui, mais pas avant de nous permettre de profiter du final « Hero No.1 », qui dans son style typiquement old-school semble cacher l’âme même du groupe.

Dans cet album, Speed Stroke dévoile abondamment qu’il n’a pas l’intention de se limiter à reproduire les éléments stylistiques habituels. Il montre clairement que les racines de cette musique sont à chercher dans un temps théoriquement passé, mais jamais aussi actuel si l’on se révèle capable de prendre ce qui existe depuis plus de trente ans, et de le projeter directement dans le futur.

Trente-cinq minutes plus tard, je retourne sur la « Scène du crime » avec la banane. Coup de cœur pour ce début de mois de novembre un peu frisquet.

Décidément, Speed ​​Stroke est de retour avec un bang !

REB BEACHA View from the Inside

Label : Frontiers MusicSortie : 06 novembre 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

Si vous détestez les albums instrumentaux, passez votre chemin car de chanteur, Reb Beach n’en a pas mis, na ! Comment, tu ne sais pas qui c’est ? Alice Cooper, Dokken, Night Ranger et Whitesnake, ça te parle plus ? Pas mal non pour une carte de visite de guitariste !! Alors quand un monsieur pareil sort un album instrumental,  je suis aux taquets, j’ai peur mais j’espère.

Pourquoi j’ai peur ? Parce que ce genre d’exercice est casse-gueule. Il peut tourner à la démo pour musicos, un truc du style mega bien fait mais chiant au possible pour les néophytes.

Allez, on flingue le suspect direct. Si vous avez aimé « Surfing with the Alien » de Satriani, eh bien vous devriez aimer ce « View from the inside » ! C’est une vraie réussite avec des morceaux et un son de guitare magnifiques. Les mélodies sont fabuleuses et putain, à la 6 cordes, il est balaise le mec ! En plus, son talent est disséminé dans des morceaux classieux. Non chérie, ce n’est pas de la musique pour le Paris-Dakar… bien que ça pourrait le rendre peut-être plus intéressant (je parle du rallye !).

Du coup, je vais faire un truc que je fais rarement : je mets un coup de cœur à un CD instrumental. Si, si. Et je me le remets un coup. Bref, un album pour tout le monde à avoir dans sa collection de disques de guitaristes. Point barre.

ORIANTHIO

Label : Frontiers Music – Sortie : 06 novembre 2020

Enfin Orianthi nous sort un album solo ! Après avoir joué avec les plus grands, Santana, Alice Cooper, etc et gagné ses lettres de noblesse à la 6 cordes, elle se jette à l’eau.

Et le résultat est rock pop FM avec quand même une la guitare bien présente (of course). C’est clair qu’on est loin d’Alice Cooper, mais ces 10 titres passent très bien en voiture ou avec sa belle-mère.

C’est propre, ça s’écoute facilement. Le problème, c’est que j’en attendais plus. Peut-être trop.

Après, ce n’est que son premier album et elle a une superbe voix. En plus, elle joue divinement bien. Maintenant, il faudrait qu’elle lâche un peu plus la folie qui est en elle. Pour ma part, j’attends quand même le prochain.

FORSAKEN AGEHeavy Metal Nightmare

Label : Pure Steel RecordsSortie : 06 novembre 2020

Coup de cœur W.T.R.

On est partis pour la Nouvelle Zélande. Non, je ne déconne pas : on part pour Auckland afin de découvrir le nouveau brûlot de Forsaken Age, un groupe qui mélange le heavy allemand et la NWOBHM. Avec une chanteuse.

Le résultat est bluffant ! On se croirait dans les 80’s. Et pour moi, c’est un compliment. Du heavy comme je l’aime, percutant et mélodique, avec la voix qui va bien. Heu non, ce n’est pas parce qu’il y a une fille que c’est bien, mais avouons que ça leur donne un côté à eux car même en 2020, les groupes de heavy avec une chanteuse, ça ne court pas les rues, même sans confinement !

En plus, leurs compos tiennent la route et donnent envie de les chanter avec eux. Et cette guitare !! Oh oui, c’est trop bon ! Vive le spirit des 80 !!

Allez, hyper-vitesse Mister Spok, on monte le volume et on headbangue comme un petit fou ! Ce « Heavy Metal Nightmare » est vraiment une tuerie à posséder d’urgence dans sa collection !! Évidemment, c’est un album coup de cœur !

JEFF SCOTT SOTOWide Awake (In my Dreamland)

Label : Frontiers MusicSortie : 06 novembre 2020

Allez voilà le retour de JSS avec un nouveau CD.

Je flingue le suspect de suite. Comme d’habitude, c’est mega bien fait, il a toujours sa voix fabuleuse mais les compos m’ennuient fortement. C’est bateau de chez bateau. C’est bien fait mais ennuyeux à mourir grave. Il manque toujours un truc pour me faire bouger les cheveux.

Encore une fois dommage car avec sa voix, JSS peut faire plein de choses mais en solo, moi il me laisse sur ma faim.

Après, les fans devraient être contents. En plus, en bonus, il y a un live enregistré au Frontiers Festival de Milan. De mon côté, je passe mon tour et j’attends le prochain album…
on ne sait jamais !!!

ANGELICAAll I Am

Label : Frontiers MusicSortie : 06 novembre 2020

Fans de AOR classe du style Heart, Robin Beck et consorts, vous allez être contents. Voilà le nouvel Angelica. Vous qui aimez les belles mélodies, les sons propres, vous allez être servis.

Après, oui elle a une superbe voix et tout est bien propre, lisse. Mais carrément trop lisse ! Je ne rentre vraiment pas dans son univers trop AOR. Même moi ! Si, si, chérie, c’est possible ! En plus, faîtes gaffe les diabétiques, vous n‘avez pas droit à la guimauve… même très bonne !

JADED STARRealign

Label : Nobel DemonSortie : 06 novembre 2020

Vous aimez le metal mélodique moderne, avec chanteuse ? Ca tombe bien, c’est le style de Jaded Star. Ce « Realign » est un CD de metal mélodique avec une voix limite lyrique.

C’est mélodique mais puissant. Les morceaux s’écoutent facilement et quand c’est fini, on se surprend à réappuyer sur Play. Comment chérie ? Ce n’est pas nécessaire de remettre ce truc tout mou encore une fois ?!

OK, c’est clair que ce n’est pas là-dessus que vous pourrez slammer, mais bon ce n’était pas le but non plus. Pour ma part, j’ai trouvé cet album très agréable dans le style, avec une grosse prod’.

Un seul reproche : c’est un peu froid. Mais bon, c’est peut-être le style qui veut ça.

ETERNAL IDOLRenaissance

Label : Frontiers MusicSortie : 06 novembre 2020

Coup de cœur Ti-Rickou

C’est parti pour du metal symphonique. Mais du metal symphonique de haute volée car c’est Eternal Idol, le groupe de Fabio Lione, le lead vocals de Rhapsody et de Angra.

Là, il partage un peu le micro avec Claudia Layline. Et ça donne bien-sûr un album de symphonique metal mais différent flirtant avec le prog’. Mais avec de la pêche (si, si, c’est possible) !

On est d’accord que c’est un album pour les fans du genre et pour les fans de la voix de Fabio. Moi je le suis et ce « Renaissance » nous montre d’autres facettes de sa voix.

Plus je l’écoute et plus je tombe sous le charme des morceaux. Ils se retiennent facilement et on a envie de les réécouter. C’est bon signe !

En plus, les autre musicos sont top et savent se servir de leurs instruments. Allez, à force de le réécouter, je lui mets un coup de cœur… symphonique quand tu nous tiens…

SMALL TOWN TITANSThe Ride

Label : AntiFragile MusicSortie : 13 novembre 2020

Coup de cœur Seb 747

En cette mi-novembre, sort l’album de Small Town Titans. Issus de la ville de York en Pennsylvanie, le power trio américain nous dévoile son meilleur atout.

S’ouvrant avec leur plus récent single, « Rufflin ‘Feathers », Small Town Titans éclate avec un début explosif et implacable animé par la voix déchirante de Phil Freeman et son groove de basse serré se verrouillant avec la batterie de Jonny Ross, permettant au guitariste Ben Guiles de poser ses couches de lignes de plomb complexes et déchirantes.

Dès ce premier titre, les Pennsylvaniens ravivent le feu du rock and roll et le laissent brûler avec éclat. « The Man », le titre suivant, est construit autour d’un riff de chœur Zeppelinesque/Sabbathien et d’un couplet de hard-rock syncopé plus contemporain.

Ce qui me surprend, dans cet album, c’est l’accroche de quasiment tous les autres titres. Ils parviennent à surpasser les sommets qu’ils s’étaient fixés lors de leurs deux premiers morceaux au cours des huit morceaux suivants
Percutant sur des riffs simples et accrocheurs, des voix magnifiquement envolées pendant les refrains, associé à des hurlements rageurs dans les couplets, voici en quoi on pourrait résumer la musique de ses « Titans de la petite ville ». Cependant, ce ne serait pas faire honneur au rock moderne des STT, et à la gamme vocale et la puissance pure de Freeman, qui sont tout bonnement incroyables.

« The Ride » est une véritable tuerie sans aucun titre de remplissage. J’ai adoré écouter cet album qui est une incroyable démonstration de hard-rock moderne. D’ailleurs, il n’a toujours pas quitté ma playlist.

Tous les vrais adeptes du rock dur vont tomber amoureux de ce disque. Coup de cœur évident.

WARFECTSpectre of Devastation

Label : Napalm RecordsSortie : 13 novembre 2020

Tu es fan de thrash qui ramone tes oreilles, de double caisse qui martèle à mort tes voisins, tu ne jures que par Metallica, Megadeth, Kreator et consorts ? Eh bien, tu vas être ravi !

Les Suédois de Warfect ne font pas dans le glam-rock mais dans le thrash old school, plutôt américain. Ils le font à donf’, en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Putain, ça bastonne grave !

Je ne suis pas un afficionado du style mais musicalement, ça le fait. Je mets quand même un bémol pour la voix que je trouve limite criarde. Enfin, ma chérie devrait apprécier car les trucs violents à la maison c’est elle qui les écoute. Moi, je me suis bien défoulé, mais pas sûr que je vais beaucoup le réécouter ce disque ! Pas mon truc plus que ça mais pour le style, c’est plutôt très bien.

Voilà, j’ai fait ma BA pour les copains thrashers. Le prochain dans 10 ans ! Allez, je me mets un petit Frontiers Records pour me calmer les oreilles.

Ah oui, un spécial PS pour la superbe pochette… qui fait plus heavy que thrash d’ailleurs !!!

CATS IN SPACEAtlantis

Label : Harmony Factory RecordsSortie : 27 novembre 2020

Coup de cœur Seb 747

Bientôt la France et une partie de l’Europe vont retrouver une partie de leur liberté chérie ! C’est sûrement la raison pour laquelle les Britanniques de Cats in Space ont décidé de briser le confinement et de nous aider à apporter un soulagement musical indispensable. Ils devaient avoir des renseignements par le MI 6, l’agence secrète britannique. D’autant plus qu’ils arrivent de l’espace ! Encore un complot, je vous le dis, moi ! On ne nous dit pas tout !

Trève de plaisanterie (ou pas, qui sait ?), les Chats dans l’Espace ont fermé les écoutilles des vaisseaux spatiaux et se sont immergés pour explorer les profondeurs de l’océan, dans l’espoir de trouver l’inspiration pour leur sortie hivernale, « Atlantis » leur quatrième album studio.

C’est bien beau tout ça, mais ils jouent quoi ces British ? CIS c’est un excellent mélange de classic rock mélangé à de l’AOR avec une petite pointe queenesque ! Cela se ressent bien sur le titre « I Fell Out Love With Rock ‘n’Roll » et sur « Marionnettes ». Les riffs de Greg Hart (Asia, Mike Oldfield) et les envolées spacieuses du nouveau chanteur Damien Edwards me font l’effet d’un Queen mélangé à du Asia des 80’s. Que du bon !

Alors oui, ce n’est pas heavy, ce n’est pas très hard non plus, plutôt progressif, je dirais, mais personnellement, j’adore. Enfin, surtout les envolées à la QUEEN.

Le nouveau frontman reprend là où son prédécesseur – parti rejoindre le groupe The Sweet, du seul survivant du line-up d’origine – avait laissé ses anciens copains.

« Atlantis », dernier titre de l’album, nous plonge dans les profondeurs du groupe, où le côté classic rock reprend le dessus.

Certes, 35 minutes pour un LP, ce n’est pas énorme, d’autant plus dans ce style, mais il y a tellement d’ambiances, que j’y reviens aussitôt.

Encore un coup de cœur pour cette fin de mois !

AUTUMNBLAZEWelkin Shores Burning

Label : Argonauta RecordsSortie : 27 novembre 2020

Heu, pas facile à prononcer comme nom quand même ! Heu, en plus ils font du dark metal.

Bon, j’entends bien le dark mais le metal, c’est plus subtile, lol ! Alors, c’est mega bien fait, les morceaux sont superbes, mais attention ne pas écouter en conduisant, risque de somnolence ! En revanche, en fond sonore pour se détendre, c’est parfait, reposant, relaxant… La voix est chaude, les mélodies sont belles…

Bref, moi je vais me faire un café pour me réveiller et je cours chroniquer un album de Massacre Records ! Vous l’aurez compris, cet album est pour les fans du style. Ah oui, il y a deux titres bonus !… Bon moi, je me suis endormi avant !!

JADED HEARTStand Your Ground

Label : Massacre Records – Sortie : 27 novembre 2020

Chro by Seb 747

En ce jour précédent le début du « je re-déconfine » progressif français, voici que nos copains Allemands sortent un nouvel album : « Stand Your Ground ». Avec une discographie longue comme le bras, puisque « Stand Your Ground » est leur quatorzième LP, le huitième depuis l’arrivée du chanteur suédois Johan Fahlberg, Jaded Heart a de quoi ravir ses fans, ou de les déstabiliser, ce qui pourrait être le cas ici.

Sur ce Full Length, vous ne trouverez que des titres Up tempo ou Mid tempo. En effet, « Stand Your Ground » est le premier album de l’histoire du groupe sans claviers ! Les chansons sont plus chargées, plus rugueuses et encore plus lourdes de guitare que sur l’album précédent. Le groupe s’appuie à nouveau sur de puissants riffs heavy / power metal, parsemés d’une multitude de chœurs agressifs.

Sur ce LP, une puissance métallique se ressent comme un coup de poing dans l’œil ! Et ça fait mal ! Les chants bruts sont excellemment interprétés par Johan Fahlberg, tandis que le refrain contient des contributions vocales nettement plus claires.

Produit par Erik Martensson (W.E.T., Ammunition, Eclipse…), Jaded Heart abandonne son passé de groupe AOR pour s’enfoncer dans les méandres du power metal nettement plus moderne.

Même si c’est un bon album, je le trouve un peu trop agressif, voire, mais ce n’est que mon avis, un peu trop linéaire. Un album à réserver aux puristes du genre heavy/power metal ou aux inconditionnels du groupe qui ne seront déçus à aucun moment. Du coup quand même, je retourne me pencher sur le dernier Michael Bormann’s Jaded Heart, « Feels Like Yesterday », sorti l’an passé.

Label : Heavy Psych Sounds – Sortie : 04 octobre 2019

8e album pour ce groupe originaire de Grèce. La pochette donne le ton, du heavy psyché 70 !!! Putain, j’ai hâte de découvrir ce « Great Hallucinations », moi !

D’entrée de jeu, les grecs t’attrapent, te retournent et t’ e…. te retournent la tête avec leur heavy venu tout droit des 70 mais revu et corrigé pour 2019. Du Black Sabbath qui n’aurait pas vieilli et qui aurait grandi sur une île grecque, élevé par des parents hippies carrément allumés, fans de Kyuss, Monster Magnet et Motorhead. Putain, la voix d’Ozzy n’est pas loin ! Et leur univers est fabuleux. Je suis loin, sur une plage en train de manger du poisson frais et de fumer des cigarettes mal roulées en regardant la mer danser. Bon, il y a aussi des poissons volants multicolores qui font joujou au-dessus ! Heu… là, je suis peut-être parti un peu loin mais c’est de leur faute aussi Monsieur le Juge, leurs morceaux m’ont mis la tête à l’envers et quand ça a été fini, je me suis retrouvé avec un sourire banane pendant longtemps !! Heu, comment j’ai droit à un dépistage de produits stupéfiants ? Est-ce que ça détecte du putain de heavy psyché car si c’est le cas, je vais être positif à donf !!!

Forcément, album coup de cœur à découvrir d’urgence !! Ah oui, la prochaine fois que je vais en Grèce, je veux de la musique original grecque mais du Nightstalker, pas du sirtaki pour touristes, moi. Je veux du c’est bon pour mes esgourdes !!!

Label : Argonauta Records – Sortie : 04 octobre 2019

Le premier qui pense « nom de merde, groupe de merde » sort directement jouer sur l’autoroute car les norvégiens nous ont déjà délivré des albums de très bonne facture. La pochette est très kitch dans le style film d’horreur de série Z mais bon, ça donne envie !

Et d’entrée, on part pour les 70’s avec un hard-rock psyché doom, une voix très « Ozzy est mon copain », des morceaux qui te font voyager sans être obligé de gober des champignons qui font rigoler. Alors bien-sûr, la prod’ sonne datée. La voix est en retrait, les guitares sonnent saturé, les riffs sont lourds et puissants. L’atmosphère est elle-aussi très pesante, très Black Sabbath, mais c’est ça qui est bon ! On peut leur mettre plein d’étiquettes car ils ont plein de bonnes inspirations.

En tous cas, c’est un album indispensable pour tous fans du style et pour tous ceux qui trouvent que toutes les prod’ ont le même son. Kal-El ne te laissera pas indifférent car soit on adore, soit on déteste. Pas de milieu. Pour ma part, c’est évidement le premier cas et c’est donc un album coup de cœur. Of course. Allez, je peux maintenant ouvrir les rideaux et éteindre l’encens. Heu… chérie ? Qu’est-ce que tu fais avec une corde ???!!!!

LABEL : Autoproduit – Sortie : 05 octobre 2019

Vous aimez le hard-rock qui vous file la banane, qui pulse, qui sent le rock et blues mais moderne quand même ? Alors les Dog ‘n’ Style vous ont entendu !

Ce disque est plein de morceaux de fucking rock ‘n’ roll qui vont régaler tes voisins parce que tu vas (forcément) écouter ça à donf’ !! J’adore la puissance mélodique qu’ils dégagent, la voix est nickel et les paroles sont en anglais et sympas. Bref, le genre de disque que perso je me passe en boucle, un CD coup de cœur à découvrir d’urgence. Ah oui, j’ai oublié de vous dire : ils sont français en plus !!!

Label : Frontiers Music – Sortie : 11 octobre 2019

Je crois qu’il n’est plus nécessaire de présenter Eclipse, le groupe de Erik Martensson. La seule chose à faire, c’est de parler de leur nouveau CD, « Paradigm ».

On est bien-sûr dans du hard-rock classieux, tendance FM. FM mais pas mou (bon d’accord chérie, pour toi c’est toujours trop mou !!). C’est bon, c’est bien fait, bien produit… Heu normalement quand je mets ce type de phrases, ça veut dire que je n’en ai rien à dire, ni en mal ni en bien et que je me suis limite fait chié. Ce n’est pas forcément faux mais, dans ce cas précis, si. Les morceaux sont magnifiques, très mélodiques. La voix est superbe, les solos sont d’une finesse mais tu ne t’emmerdes pas. Tu peux même l’écouter en roulant sans risque de t’endormir. Pour conduire, c’est parfait.

Alors bien-sûr, les fans de heavy vont détester mais pour les fans de FM et de AOR, ça va être la fête du string ! C’est un excellent album que je conseille à tous les fans de Dare et consorts. Pour les autres, ben c’est simple, allez jouer sur l’autoroute ! Bref, c’est mon coup de cœur FM !

Label : Napalm Records – Sortie : 11 octobre 2019

Les new yorkais de Life of Agony sont de retour avec un nouveau CD ! Eh oui ! C’est bizarre parce que normalement, je ne suis pas fan de ce metal moderne mais eux j’aime bien. Et donc je me lance dans l’écoute de ce Sound of Scars avec un a priori favorable.

Et voilà, je rentre direct dans leur univers ! Ils m’emmènent dans leur monde un peu sombre avec des morceaux variés, puissants… Et cette voix !! Cet album est vraiment très bon. Ils continuent sur leur lancée sans tomber dans une routine quelconque. J’ai du mal à choisir des morceaux plus que d’autres. Vraiment. Plus je l’écoute, plus je l’aime. Qui a dit que je n’étais pas ouvert au metal moderne ? Quand il y a une vraie voix et que c’est fait comme ça, pas de problèmes, j’adopte !! Allez, album coup de coeur Ti-Rickou ! Les fans, vous pouvez investir sans risque et pour les autres, jetez une oreille et vous serez agréablement surpris.

Label : Frontiers Music – Sortie : 11 octobre 2019

Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, c’est juste le groupe de Ronnie Romero (ex-Rainbow, MSG, Coreleoni, etc) au chant, de Magnus Karlsson (Primal Fear) à la guitare, basse et claviers et de Mike Terrana (Rage, Axel Rudi Pell) à la batterie.

Ces trois-là nous distillent un bon vieux hard-rock à la Dio, Rainbow, un hard-rock classieux soutenu par la frappe de Mike Terrana, les envolées guitaristiques de Magnus et la putain de voix de Ronnie qui magnifie l’ensemble. C’est dingue ce mec, tous les disques où il apparaît sont énormes ! Et il est énorme ce chanteur avec son timbre un peu Dio, un peu Steve Lee, le reste à lui. Il est facile et vrai. Il met dans sa voix cette émotion qui manque à un Jorn Lande ou à Jeff Scott Soto. Et encore une fois, ça marche !

Comment je ne suis pas objectif, moi ? Ce n’est pas de ma faute si c’est la plus belle voix du metal à ce jours et que c’est une crème doublé d’un putain de frontman. Ah, j’en fais beaucoup ? Je ne crois pas, non. La preuve, cet album est magnifique grâce à ce truc spécial qu’il met quand il chante, cette implication irremplaçable ! Magique, il est magique.

Bon, il n’y a pas que Ronnie, ça joue à mort et ce n’est pas chiant, pas mou. Bref, c’est un superbe album qui vient ce positionner comme mon album préféré tous styles confondus de 2019 tout simplement. C’est donc un monstrueux coup de foudre ! Même ma mère-grand l’aime, c’est vous dire ! Comment chérie, ma grand-mère est morte depuis longtemps ? Oui mais si elle était en vie, elle l’aurait aimé, c’est sûr !

Fans de Rainbow, de hard à l’ancienne, foncez sur cet album. A star is born, il s’appelle Ronnie Romero et si tous les guitaristes le veulent, ce n’est pas pour rien !!! Putain, j’ai les poils qui se dressent (j’ai dit, les poils !).

Label : Heavy Psych Sounds – Sortie : 11 octobre 2019

Alors dans la famille hard doom, je voudrais les anglais de Alunah. Ah, tu ne l’as pas ? C’est un groupe qui fait du hard doom à la 70 avec du coup ce côté kitch, gentillet qui cache une face malsaine, une musique qui t’endors avec un côté inoffensif. Mais le chat, lui, ne s’y trompe pas, il a les poils qui se hérissent et il devient noir.

Les bougies s’allument toutes seules et un signe étrange et flippant apparaît sur le sol pendant que la voix de la chanteuse hypnotise. Des forces noires sont en action, le crucifix tombe du mur. Bref, ça fout quand même la trouille à mère-grand, catcheuse de son état, et à sa petite-fille pourtant bercée à Mayhem et consorts. Là, c’est plus terrifiant, pas de voix d’outre-tombe mais une douceur candide qui cache forcément quelque chose, pas de déversement de riffs saturés mais des notes lancinantes.

Allez, je rallume la lumière. Le chat est redevenu blanc, tout va bien. Un disque que tu apprécies encore plus à la deuxième écoute car tu n’es plus surpris et que tu as moins peur. Album à conseiller quand même aux initiés du genre !! Heu chérie, tu peux sortir du placard, c’est fini. La fée Carabosse est partie avec sa sique envoûteuse !!!

Label : Frontiers Music – Sortie : 11 octobre 2019

Michael Sweet (Stryper) nous revient avec un nouveau bébé appelé « Ten ». Pourquoi « Ten », bah c’est son 10e album tout simplement ! En plus, il y a un morceau portant sur les 10 commandements. Pour cet album, Michael a invité des copains : le chanteur Todd La Torre (Queensrich), le batteur Will Hunt (Evanescence), le bassiste John O’Boyle et les guitaristes Joel Hoekstra (Whistesnake, Night Ranger), Jeff Loomis (Arch Enemy, Nevermore), Marzi Montazeri (Exhorder, Philip H. Anselmo & les Illégaux), Gus G. (Firewind, Ozzy Osbourne) et Andy James. Voilà pour le casting. Mais, comme tout le monde le sait, ce n’est pas parce qu’on a des bons joueurs que l’équipe gagne le match. Il ne me reste donc plus qu’une chose à faire : écouter ce « Ten ».

Bon déjà, le son et la prod’ sont parfaits. Et la musique ? Ben, c’est du heavy metal, du style « Dio est mon papa, na » !!! Les morceaux sont sympas, bien joués, bien faits, bien chantés, tout bien. Peut-être un peu trop bien du coup, c’est trop propre, trop pensé. Il n’y a pas de folie, de tripes, de je ne sais, du truc en plus qui fait d’un bon album un chef d’œuvre. Il ne manque pas grand-chose mais voilà, je ne suis pas sûr de m’en rappeler le mois prochain. Dommage car c’est un bon album et il y a deux titres que j’aime plus que les autres. Heu, comment je chipote ?!!!

Label : Massacre Records – Sortie : 18 octobre 2019

Les punk-rockeurs scandinaves de Psychopunch sont de retour !! Et leur punk rock festif aussi.

Le moins que l’on puisse dire après l’écoute de ce « Greetings From Suckerville », c’est qu’ils sont en forme… et inspirés !! Les morceaux sont courts mais efficaces. Tu as envie de chanter les refrains avec eux, de vider des pintes avec tes potes dans une taverne en délirant un max, question d’oublier tes problèmes. Alors attention, c’est festif mais pas mou du genou. Ca pulse quand même ta mère-grand dans le Saint-Marcellin ! Ce n’est pas du punk à roulettes, bien propre et taillé pour MTV. Là, c’est plutôt sale et imbibé de houblon. Bref, tout ce que j’aime dans ce courant.

Un groupe et un album à découvrir d’urgence pour un croisement des Ramones, de Hanoï Rocks et des Pogues !! Bien-sûr, c’est un album coup de cœur de Ti-Moi !!!

Label : Argonauta Records – Sortie : 25 octobre 2019

Vous êtes fans de riffs envoûtants et hypnotiques, de doom stoner, de Black Sabbath et consorts ? Lowburn devrait vous combler au-delà de vos attentes. Après Battleore, Tomi Mykkänen et Henkka Vahvanen ont monté Lowburn. Depuis ils continuent à nous abreuver de leurs morceaux mêlant stoner, doom et psyché avec une voix râpeuse à souhait qui résonne parfaitement dans cette ambiance musicale.

En plus, leurs morceaux ne sont pas redondants pour un sou, pas de point faible dans ces 4 morceaux. Du pur bonheur doom stoner. Un album à conseiller à tous les fans de Clutch et autres consorts et c’est un album coup de cœur. Voilà, c’est à vous de les découvrir, moi je me fais une omelette aux champignons et je retourne dans le désert !!!

Label : Massacre Records – Sortie : 25 octobre 2019

Le groupe de heavy metal allemand avec chanteuse Velvet Viper nous revient avec un nouveau CD. Eh oui.

Oui, c’est bien typé metal germanique, un côté Doro aussi. Oui, c’est carré, bien fait, sans fioritures. La voix est superbe. OK, je ne suis pas objectif dès lors qu’il y a une fille au micro et que je suis bon public dans ces cas-là. Mais, là encore, ça passe bien avec la musique. La preuve, j’ai le headbanguing automatique qui s’est déclanché ! Moi, j’aime bien ce côté doom dans le heavy. Dommage qu’il n’y ait pas une prod’ plus puissante. Sinon rien à redire. Plus qu’à le ré-écouter très fort pour ne plus entendre la tondeuse des voisins !!!

Label : Massacre Records – Sortie : 25 octobre 2019

Cathubodua… heu… pas un nom facile que ces belges ont choisi ! Et en plus on ne pense pas forcément qu’ils oeuvrent dans du metal symphonique avec chanteuse. Tiens, je viens de perdre la moitié des lecteurs !!

Les autres, fans de Nightwish, Tarja et consorts, vous avez bien fait de rester car vous allez vous régaler avec ce disque. La voix est superbe, les compos sont très belles. Il y a tout ce que j’aime dans ce courant. Après, ce qui fait la différence entre ce « Continuum » et tous les autres albums qu’on a écoutés bah, c’est la qualité des morceaux. Cet album s’écoute avec grand plaisir. Je conviens que le chant lyrique peu en agacer certains mais, pour ma part, je trouve qu’il est parfaitement dosé. Il en est de même pour les passages doux qui alternent avec des titres plus metal pour créer au final une très bonne harmonie.

La relève est là ! Le symphonic metal n’est pas mort !! Comment c’est bien dommage, chérie ??!! Pour ma part, c’est un vrai coup de cœur pour cet album made in Belgium !!

LABEL : Autoproduit – SORTIE : 02 juin 2018

Les suisses de Spit Reckless vous présentent leur nouveau né, il s’appelle « Heat Maker » et contient 11 titres.

C’est un album de… allez hard-rock mélodique ou de hard FM moderne. Un peu dur de leur mettre une étiquette. En tout cas, c’est varié ! On passe de la belle ballade FM à un morceau binaire qui t’arrache ta tête à toi. Les morceaux se suivent mais ne se ressemblent pas. Le point commun entre eux c’est que c’est du rock et que c’est méga bien fait. En plus, ça joue grave ! La voix est superbe, chaude, envoûtante ou rocailleuse selon les morceaux.

Moi, j’ai craqué pour ce groupe helvète qui s’inscrit sans problème dans la ligne des Gotthard, Sideburn, Worry Blast et consorts en prenant une voix un peu plus rock. C’est vraiment un album qui vous fera taper du pied et vous redonnera la pêche sans le noyau. Bien sûr, c’est un coup de coeur.

Report et Photos by Hi’ Twist

Petite balade dans une petite ville des alentours où nous séjournons. Rythme des plus cool, mince on est dimanche !

Et finalement au lieu des 14h50 de début du festival, c’est à 15h10 qu’on arrive pour voir les finlandais de KING COMPANY jouer le dernier titre de leur prestation, “Wheel of no return”.

Et c’est un autre groupe finlandais, LEVERAGE qui prend le relais avec son petit côté celtique, prog’ par moment. Que dire ? Un chanteur qui a du coffre mais aussi de la présence sur scène.

FORTUNE @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Le premier groupe attendu pour ce deuxième jour, c’est le cultissime FORTUNE. Les frères FORTUNE, anglais certes mais au look californien, arpentent la scène et démarrent avec “Thrill of tall” suivi de “Don’t say you love me”. On va avoir droit à un mix de leurs deux albums avec “Bad blood” et “Smoke from a gun” tirés de leur premier album (85).

Les meilleurs moments restent quand RICHARD est épaulé par LARRY GREEN au chant ; renfort qui donne plus de pêche au groupe. On découvre leur nouvel opus avec des titres comme “What a fool I’ve been”, “Shelter of the night”. Et c’est avec “Freedom road” que le groupe quitte la scène.

Constat : déjà à l’époque, le groupe n’avait pas décollé. Là, on se retrouve avec le même dilemme : groupe culte certes mais il manque toutefois la petite étincelle dans ce set bien propre.

KEEL @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

La formation qui prend le relais va tout de suite nous mettre dans le bain en la présence des américains de KEEL. Ca démarre fort avec “United nations”, “Somebody’s waiting” tiré de l’album “Keel” (87). RON, ex-STEELER va nous faire voyager dans toute la carrière de KEEL et ce, depuis 1983 avec leurs sept albums.

Quel frontman ! Il harangue la foule et fait bouger toute une salle. Belle reprise de PATTI SMITH en un classique “Because the night”. Le tout dernier opus – déjà neuf ans – “Streets of rock’n’roll” n’est pas oublié avec “Looking for a good time” ! Et c’est encore avec un autre classique “Rock’n’roll outlaw” des australiens de ROSE TATTOO qu’ils vont mettre le feu.

KEEL @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Petit moment de communion avec le public. RON, assis sur un tabouret avec sa guitare acoustique, entouré de MARC FERRARI (guitare, ex-PANTERA), BRIAN JAY (guitare), GENO ARCE (basse) et DWAIN MILLER (batterie) nous interpréte “Tears of fire” qu’il enchaîne avec “The right to rock”. Beau moment de partage !

C’est avec un “You’re the victim (I’m the cime)” endiablé et après un bain de foule dans le public que KEEL quitte la scène. Pour moi ce show reste une belle surprise du festival.

BURNING RAIN @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Passage rapide à la terrasse pour me désaltérer et déjà BURNING RAIN investit la scène. Démarrage avec “Midnight train” au refrain accrocheur et un petit solo de guitare exécuté par le maître DOUG ALDRICH, suivi de “Revolution”, “Nasty humble”, esprit très 70’S/AEROSMITH.

Avec ces trois premiers titres, un gros son, BURNING RAIN va aborder “Face the music”, fraîchement paru parmi huit titres joués ce soir du nouvel opus.

BURNING RAIN @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

KEITH St JOHN (ex-MONTROSE) au chant, occupe la scène avec son pied de micro personnalisé, à la manière d’un STEVEN TYLER, un côté très poseur, pour aller chercher DOUG. Et c’est avec “Lorelei”, “Hit and run” (très 70’s) et “Face the music”, à la voix , esprit et rythme très proche du serpent blanc, que le groupe quitte la scène.

J’ai un petit sentiment de frustration comme si je m’attendais à un show un peu plus percutant et endiablé.

WET @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Autre attente pour moi avec WET car après la prestation moyenne hier de JEFF SCOTT SOTO, j’avais espoir en cette formation. Ca sonne fort dès le premier titre. Quarto gagnant avec “Watch the fire”, “Burn”, “Kings on thunder road”, “Elegantly wasted”, les quatre premiers titres de leur dernier album “Earthrage”.

Le public est hyper réactif. Il faut dire qu’avec des titres comme “Watch the fire”, dans l’esprit d’un ECLIPSE et dont le refrain et les chœurs sont très fédérateurs, WET ne néglige pas son premier album. Album qui a déjà 10 ans d’âge ! Lors de “Brothers in arms”, enchaîné avec le superbe “Invincible”, ERIK MARTENSSEN, concentré sur sa guitare, se lâche un peu quand JEFF SCOTT SOTO vient le taquiner.

WET @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

ROBERT SALL à la guitare est un peu statique. Il vient rejoindre ses compères lors de titres aussi accrocheurs que “Walk away”, “Learn to live again”, tiré de “Rise Up” (2013).

Et c’est avec un trio gagnant (toujours issu du premier album), “Come down like rain”, “If I fall” mais surtout “One love” avec son intro synthé, sa grosse rythmique et son refrain de ouf (bref, une tuerie !) que WET assène les dernières notes à un public conquis. Exit !

On voit des T-shirts JOURNEY se masser vers la scène et déjà l’excitation est à son comble. STEVE AUGERI se fait si rare en Europe ! JOURNEY c’est déjà loin pour moi et j’en garde le souvenir d’un super show en 2001 à Las Vegas (preuve à l’appui avec la captation de ce fameux concert en DVD).

STEVE AUGERI @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Les premières notes si reconnaissables de “Separate ways” retentissent. Que c’est bon ! On n’a pas le temps de récupérer que déjà “Stone in love” résonne. C’est un grand classique d’un album qui est un petit joyau “Escape” sorti en 81.

STEVE est heureux d’être là. Il nous parle de sa tournée avec le groupe TYKETTO et nous annonce le titre “Jamie” (95). J’étais un peu inquiet quant au son, surtout au niveau du micro de STEVE mais au troisième morceau, c’est corrigé. S’ensuivent “Lights” puis “Faith in the heartland” (2008) et “Higher places” (2001), de sa période dans JOURNEY. Le public jubile.

Retour dans les classiques : “Wheel in the sky”, le mélodieux “Faithfully”. Le groupe nous assène ensuite le hit planétaire “Don’t stop believin’”, remis au goût du jour en 2012 avec la B.O.F. « Rock of Ages ».

STEVE AUGERI ose aussi aborder la période “Evolution/Departure” (79/80) des débuts de The Voice (STEVE PERRY) avec “Lovin’, touchin’, squeezin’” et “Any way you want it” dont il se sort plus qu’honorablement.

STEVE AUGERI @ Frontiers Festival 2019 – Trezzo sull’Adda (It)

Retour dans la période du groupe TALL STORIES avec les superbes “Wild on the run” et “Sisters of mercy”, tirés de leur premier album. Après un petit cover de ROD STEWART, “Forever young”, le groupe quitte la scène. Et ce, pour mieux revenir quelques minutes après avec un medley d’enfer : “Be good to yourself” (de l’album “Raised on radio” de JOURNEY) enchaîné de deux classiques, le “Whote lotta love” de LED ZEPPELIN et le “Won’t get fooled again” des WHO.

Après ce final en apothéose, STEVE va mesurer sa popularité dans le public. En effet, après le show, il va gentiment poser avec les fans et leur dédicacer pochettes, vinyls… Et quand je vous dis qu’il a la classe, il va même déposer au stand de merchandising des photos dédicacées pour son public !! Respect.

En conclusion, je dirais que cette sixième édition du Frontiers Festival aura été un bon cru. Je dirais que c’est un peu comme pour les J.O., on attend certains et d’autres nous font de belles surprises. Rendez-vous l’année prochaine en avril pour la messe du hard mélodique annuelle à Trezzo !