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Report et Photos by Hi’Twist

Déjà la sixièmee édition de ce festival totalement dédié au rock mélodique avec les espoirs et groupes confirmés de l’écurie Frontiers (le label). J’avais déjà découvert ce festival à dimension humaine avec deux éditions précédentes mais en y restant qu’une journée. Cette année, vue l’affiche alléchante et des venues rares comme STEVE AUGERI BAND, ex-chanteur de JOURNEY, ALAN PARSONS, grand maître du synthé, j’avais bien noté la date de ce week-end ! Et cette fois-ci, je suis bien décidé à poser mes valises à Trezzo pour deux jours !!

Le moment tant attendu est déjà là ! Direction Chamonix avec franchissement du tunnel du Mont Blanc et 3h30 plus tard, nous voilà dans l’agglomération de Milan. Rapide passage à notre Bed & Breakfast afin de laisser nos bagages et arrivée dans la petite ville de Trezzo, lieu du festival.

J’adore leur signalisation routière qui nous fait faire le tour des villages (merci aussi à Gégé, mon super co-pilote !). Le temps de récupérer mon accréditation et on arrive à la bourre puisque le groupe CREYE qui a entamé les festivités, joue ses deux derniers morceaux. Bon accueil du public et des titres bien rythmés : “Different state of mind” et “Holding on” vont clore leur show.

Vingt minutes de battement : c’est à ce rythme effréné que les techniciens assurent le changement de plateau entre chaque groupe !

Place aux anglais de AIRRACE, groupe formé en 1982. En ses rangs, ils auront vu l’arrivée d’un fameux batteur de dix-sept ans : JASON BONHAM, le fils de GONZO, batteur du légendaire dirigeable. Sans oublier le passage du chanteur KEITH MURRELL qui a sévi dans l’album très hard-FM des irlandais de MAMAM’S BOYS, “Growing the hard way”. Le départ de ces deux musiciens va précipiter la dissolution du groupe en 86. AIRRACE se reforme en 89, toujours avec KEITH MURRELL au chant et LAURIE MANSWORTH, guitariste fondateur du groupe. Voilà pour la petite histoire du groupe.

Celui-ci arrive sur scène avec “I don’t care” (tiré de leur premier album “Shaft of light”). Et la sauce prend tout de suite : des refrains et rythmes entraînants comme avec le titre “Running out of time”. ADAM PAYNE, fraîchement arrivé au poste de chanteur, assure son rôle  dans un registre de pur AOR. Registre qui évitera complètement l’album du retour (2011) pour n’aborder que le premier (84) et le tout dernier opus “Untold stories”, paru l’année dernière.

Le public est bien réactif à leur musique et c’est sous les applaudissements qu’AIRRACE quitte la scène après quarante minutes de show.

Peu de répit car déjà JEFF SCOTT SOTO rentre sur scène. Le chanteur prolifique fait la part belle à sa carrière solo loin de tous les groupes qu’il a intégré (WET, SONS OF APOLLO…). “Drowning”, “21st century”, “Believe in me”, “Look inside your heart” s’enchaînent mais force est de reconnaître que JEFF a du mal à trouver ses marques. Il est où le JEFF qui gesticulait sur scène ? Sa voix aussi est moins posée.

Heureusement, la seconde partie sera plus productive avec des titres accrocheurs comme “Soul divine”, “Holding on”. Et c’est “I’ll be waiting” du cultissime TALISMAN enchaîné avec “Stand up” (STEEL DRAGON) que le groupe termine en beauté.

N’ayant encore jamais eu l’occasion de les voir sur une scène, TEN fait partie des groupes que j’attendais à ce festival. En effet, en 93, au Now & Then Festival à Paris, GARY HUGHES avait annulé sa venue, d’où ma frustration. Mais avec Rock Time, j’avais gagné au change en passant une journée au Startrack Studios où GARY, avec son nouveau groupe TEN, enregistrait ses 2ers albums : “X” et “The name of the rose”.

Ce soir, GARY et sa bande investissent la scène et démarre avec “The robe” suivi de “Shield wall”, seul morceau du dernier album “Illuminati” (2018), qui sera joué ce soir !

Au fur et à mesure des morceaux qui explorent sa longue carrière (depuis 1996), émerge un constat : le show est un peu trop linéaire. Et je me pose une question : à quoi sert l’apport de deux guitaristes ?

“Spellbound”, belle fresque, “Gunrunning”, « Ten fathoms deep » s’enchaînent. Le show monte en puissance avec le superbe “After the love has gone”, gorgé de feeling. Le public est réceptif et voilà le trio gagnant : “Jekyll and Hyde”, “Red”, “The name of the rose” et ses bons riffs de guitare qui va clore le passage de TEN. GARY remercie le public qui le lui rend bien.

Une de mes attentes du jour, HARDLINE, sera confirmée en une superbe prestation. Depuis le départ du guitariste JOSH RAMOS (ex-THE STORM), c’est désormais un groupe à 80% italien, les 20% restants, étant avec JOHNNY (américain d’origine italienne).

Leur show démarre sous les chapeaux de roues avec “Place to call home”, tiré de “Life”, sorti fraîchement la veille sur le label Frontiers. D’entrée, JOHNNY GIOELI (au chant) et ses compères, respirent la joie de jouer. Ils enchaînent avec “Takin’me down” et “Dr love” (tiré de leur premier opus “Double eclipse” /92). Quel plaisir d’être sur scène ! JOHNNY bouge, va à la rencontre des musiciens et toujours avec la banane.

Durant une heure, le groupe nous délivre un rock pêchu et à la fois mélodique. Il fait la part belle à leur premier album puisqu’ils en jouent sept titres. Et quand JOHNNY nous annonce son vieux compère DEAN CASTRONOVO, c’est pour jouer deux titres de “Double Eclipse”, “Life’s a bitch” et “In the hands of time”. Là, Dean ne sera pas derrière les fûts comme il l’a été avec BAD ENGLISH, HARDLINE (premier album), JOURNEY, REVOLUTION SAINTS, DEAD DAISIES… mais au chant. C’est un remarquable chanteur. Et c’est posé sur un tabouret, qu’il va mêler sa voix à celle de JOHNNY, comme ils l’ont déjà fait sur leur album, projet commun. Quelles voix ! Deux timbres qui se marient tout à fait et avec une vraie complicité.

DEAN quitte la scène et quand les premières notes de “Hot Cherie” s’entendent, une clameur retentit dans le public. Grosse rythmique avec la basse d’ANNA PORTALUPI, soutenu par les claviers d’ALESSANDRO DEL VECCHIO, refrain repris en chœurs par toute la salle.

Et c’est avec “Fever dreams” et “Rhythm from a red car” qu’HARDLINE quitte la scène. Le groupe a fait ce soir un retour fracassant ! Belle confirmation aussi pour “Life”, leur tout nouvel opus.

Une petite sortie sur la terrasse pour prendre l’air et me désaltérer et déjà le public s’est massé devant la scène pour voir THE DEFIANTS.  Ils sont déjà connus des fidèles du festival puisqu’ils avaient déjà joué en 2016, tout comme DANGER DANGER. Et pour ceux qui ne le savent pas, on retrouve dans cette formation pas moins de trois musiciens de DANGER DANGER : PAUL LAINE (chant/guitare), BRUNO RAVEL (basse/chœurs), ROB MARCELLO (guitare).

L’intro du western “Et pour quelques dollars de plus” (carillon) retentit. Les musiciens sont dans la place et enchaînent “Love and bullets” avec ses superbes passages de claviers. Leur show sera articulé sur leur premier opus sorti en 2016 et des titres du groupe DANGER DANGER. Rappellons que leur nouvel album à paraître, “Zokusho”, ne sortira qu’en septembre 2019 en Europe.

S’enchaînent des titres avec des refrains qui font mouche comme l’énergique “Waiting on a hearbreak”, tout comme le répertoire de DANGER DANGER avec “Dead drunk & wasted”, “Don’t break my heart again” ou “Dorianna”, tiré de la carrière solo de PAUL LAINE.

Ce dernier annonce d’ailleurs un invité spécial déjà présent la veille à la soirée acoustique VIP : Mr TED POLEY, la voix des 2ers albums de DANGER DANGER (89 à 93). C’est pour nous interpréter “I still think about you” (de l’album “Screw it ” et “Goin’ goin’ gone”, tiré de “Four the hard way “. Funny, PAUL l’épaule sur scène : belle complicité !

Quand TED POLEY quitte la scène, le groupe revient au registre de THE DEFIANTS avec “Runaway”, morceau ultra-mélodique et à l’esprit très 80’s. Il est suivi de “Take me back”, puissant et percutant. “Beat the bullet” de DANGER DANGER va clore un show d’1h15 qui sent bon le rock mélodique, mais avec quand même une petite touche un peu trop classique et prévisible.

L’attente va être plus longue pour la tête d’affiche tant attendue : ALAN PARSONS. En bon perfectionniste, la mise en place va durer plus du double du temps des autres groupes de la journée. Mais l’attente justifiait ce qui s’annonçait !

Les lumières s’éteignent et déjà les musiciens se placent respectivement sur toute la scène : huit au total. Les premières notes de “One note symphony” retentissent, tiré du dernier opus “The Secret”, sorti la veille. Il faut dire que le génial compositeur n’avait pas sorti d’album depuis quinze ans ! C’est le label Frontiers qui l’a contacté, séduit et qui a redonné le goût à ce grand monsieur de refaire un nouvel album. Ce premier titre a un aspect mélodique avec ses cordes mais aussi un chant robotique et des samples issus de discussions ayant eu lieu en interne à la Nasa. S’ensuit “Damned if I do” de l’excellent “Eve” (79).

P.J. OLSSON fait mouche avec une voix puissante, notemment sur “Don’t answer me” ou “Time”. Le groupe va parcourir tout sa longue carrière et il n’y aura que l’album “Pyramid” ainsi que les albums des années 90/2000 qui seront ignorés. C’est ensuite “Breakdown”, “The raven”, “I wouldn’t want to be like you”.

Les deux chanteurs principaux sont très bien appuyés vocalement par les cinq autres membres de la formation, mis à part le batteur. Avec “Miracle”, “As light fall”, “I can’t get there from here”, tirés du dernier opus “The Secret”, ALAN PARSONS confirme son retour à des mélodies, une expérimentation électronique – avec néanmoins un aspect symphonique – pour le plus grand bonheur des fans de la première heure.

Moment de grâce quand P.J. OLSSON nous délivre une superbe interprétation de “Don’t let it show” avec des sonorités d’orgue, produites par le claviériste TOM BROOKS.

ALAN PARSONS règne en maître du navire, au fond de la scène, avec sa guitare, entouré de claviers qui lui servent plus de décor ! Et là, il s’efface pendant l’interprétation de “Standing on higher ground” par DAN TRACEY, aux prouesses vocales confirmées. Mise en scène sobre, pas d’artifices pour apprécier pleinement le son. Et quand les premières notes de l’instrumental “Sirius” retentissent : clameur du public !

C’est tout naturellement que s’enchaîne leur hit planétaire “Eye in the sky” (82). Tout le groupe est de front. Ils quittent la scène en saluant le public  pour mieux revenir quelques instants plus tard avec “(The system of) Dr. Tarr and Professor Fether” du mythique “Tales of mystery and imagination : Allan Poe”.

“Games people play”, du tout autant classique “Turn of a friendly card” (80), va conclure ce show. Le géant ALAN quitte la scène avec ses musiciens après 1h30 d’un show tant attendu.

En conclusion, le groupe renoue avec son glorieux passé mais sans en atteindre néanmoins la grandeur. “The Secret” reste un bon album à écouter de nombreuses fois pour en apprécier toute la substance mélodique et symphonique. Beau pari pour Frontiers d’avoir intégré à la première soirée une telle tête d’affiche d’autant plus qu’elle sort du registre habituel du festival, AOR, rock FM, même si on y trouve une trame mélodique commune.

Il est presque minuit trente et le service de sécurité nous presse de quitter la salle, tout comme le stand de merchandising. On ne va pas finir la soirée comme ça ! Mon ami Gégé après discussion avec des copines italiennes, me propose d’aller à l’hôtel des groupes. Banco ! On se retrouve donc au bar, autour de fanas de musique, a côtoyer les musiciens de THE DEFIANTS. J’ai du coup l’opportunité de discuter avec PAUL LAINE. Je lui rappelle le concert de DANGER DANGER en 94, à Lyon et en guest d’UFO (Walk on water tour). Avec quelques anecdotes, on rigole à parler de MICHAEL SCHENKER mais aussi des souvenirs du concert de DANGER DANGER qui s’en est suivi dans un petit club de Lyon : grand moment !

Bon, il est deux heures du mat’, il est temps de rentrer se coucher car demain on a encore une journée marathon !

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JANVIER 2018

 

LABYRINTH

Return to live

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 26 janvier 2018

Voilà une bonne nouvelle pour les fans de power metal en général et pour les fans du groupe italien Labyrinth en particulier. Ils sont de retour… mais avec un live enregistré à Trezzo Sull’ Adda en octobre 2016.

Pour les néophytes du genre, Labyrinth est un des groupes référence du style. Alors, comme à chaque fois avec un live, je commence par le son. Et le son est très bon. L’enregistrement retransmet bien l’ambiance et la participation du public. La set list est parfaite.

Après bien-sûr, les fans du groupe seront ravis et pour ceux qui ne connaissaient pas le groupe, c’est un parfait catalogue de Labyrinth.

Allez, power metal à tous !!!

MIKE LEPOND’S SILENT ASSASSINS

Pawn and Prophecy

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 26 janvier 2018

 

 

♥ Infarctus Ti-Rickou

J’avoue ! Quand j’ai mis cet album en écoute, j’avais déjà mon idée… Le bassiste de Symphony X qui fait un groupe… On va avoir droit à du métal symphonique…

Sauf que bah non, pas du tout. Je ne m’y attendais pas du tout. Le fourbe m’a cueilli à froid par un crochet de hard 80 suivi par un uppercut de heavy metal et d’un kick in the face de speed métal !
Je reprends mes esprits avec une subtile touche métal prog’ avant que ça reparte de plus belle. Par moment, on n’est même pas loin du thrash mais comme c’est alterné dans les morceaux, on a toujours un temps de récupération.

C’est vraiment surprenant mais je reste bien dedans, à attendre l’autre pain dans ma tronche car je sais maintenant que le petit piano, c’est un piège pour mieux me bastonner la tête ! Et le pire, c’est que j’aime ça !!

Un album que je conseille à tous ceux qui aiment le heavy speed 80 et le métal prog’ version sous amphèt’. J’ai été surpris de bout en bout, le nez cassé par le dernier morceau carrément barré et qui m’a emmener dans un grand délire.

Je suis encore groggy, KO debout, surpris mais heureux. Et c’est le coup de coeur qui redémarre après l’infarctus !!!!

RICK SPRINGFIELD

The Snake King

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 26 janvier 2018

Ami metalleux, hard-rockeur pur jus, amateur de gros riffs, passe ton chemin et ne t’arrêtes pas car je vais parler maintenant du dernier album de Rick Springfield…

Et là, on est carrément à l’opposé de ce que tu aimes, on est dans du classic rock avec des touches de blues très fortes sur certains morceaux. Des morceaux très beaux, qui passent tout seuls, que tu peux écouter avec ta belle-mère sans qu’elle essaie de sauter de la voiture en marche.

Bref, ce CD est bien fait, bien joué, c’est propre – peut-être un peu trop d’ailleurs, un peu trop RTL pour moi.

“Comment chérie ? Si je ne l’arrête pas mon nouveau Bruce Springsteen, tu sautes de la voiture” ?!! A méditer pour plus tard…

DELTA DEEP

East Coast Live

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 26 janvier 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Non, je n’ai pas pété les plombs en ce début d’année morose, je ne suis pas tombé en dépression en écoutant du blues toute la journée.

Ceci étant dit, quand j’ai reçu ce Delta Deep, j’étais perplexe : un projet blues d’un guitariste de hard-rock… Ah oui, je ne vous ai pas encore dit que c’est Phil Collen de Def Leppard, l’instigateur du projet ! Je me suis donc dit : “ça sent le déjà entendu”. Et j’ai appuyé sur “play”.

Et là, la tarte ! Il fait du blues, oui, mais à la one again ! C’est du blues mélangé à du Led Zeppelin, torturé, allumé. Ca bastonne, ça swing et… ça te met des baffes ! Ouah, c’est trop bon !

On a là un album de putain de blues comme je l’aime, live, brut mais bouillant. Et en plus, il y a un cover de “Black Dog” terrible !!

Et il y a un DVD en bonus ? !!! C’est pas beau, ça ?!!!

Vous aimez le blues, Def Leppard et Led Zep ? Eux aussi. Un album à écouter fort et sans modération. Pour faire passer les coups de blues, rien ne vaut du blues comme ça.

Penchez-vous sur la voix de Debbi Blackwell Cook, elle est envoûtante. La voix de Phil colle parfaitement aussi à la Pussy et à la voix de la miss… et sa guitare est magique.

Bien-sûr, un coup de coeur très “Crossroads” pour Delta Deep !! Challenge plus que réussi, Mister Collen.

AMMUNITION

Ammunition

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 26 janvier 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Quoi de mieux pour commencer l’année qu’un album de glam-rock ? D’autant plus quand Ammunition est composé de mecs de Wig Wam et d’Eclipse !

Donc, je me précipite avidement sur cet album, et oh putain que c’est bon ! Cette voix, cette mélodie !!! Ca glam, ça rock, les morceaux sont excellents, les refrains t’accrochent grave. En résumé, tu n’as qu’une envie, c’est de le remettre dans ton autoradio à donf’ et tailler la route… recouverte de paillettes !!

Fans de glam-rock qui pulse, le Père Noel ne vous a pas oubliés, il arrive seulement en janvier et dans sa hotte, il a le CD d’Ammunition !!!

Cette année commence par un putain de coup de coeur à paillettes !!

FEVRIER 2018

 

TURBONEGRO

Rock’n’Roll Machine

 

Label : Burger Records Redeyes
Sortie : 02 février 2018

Je suis mega content de retrouver les punk hard rockeurs norvégiens de TURBONEGRO ! Je suis bien fan de ce groupe de disjonctés. Ils ont leur univers à eux et ce n’est pas pour rien qu’ils ont une grosse fan base. Je suis donc aux taquets pour leur nouveau CD.

Euh…. qu’est-ce qu’ils nous ont fait là, les mecs ? Mis à part 3 ou 4 morceaux bien punk hard, c’est – comme dirait ma femme – dansant !! Le clavier est mega présent et donne aux morceaux un côté pompeux presque discos. Putain, là j’hallucine, ils ont pété un câble !

Le premier moment de stupeur passée, je vérifie le CD au cas où ce ne soit pas en fait un Turbonegro. Je le remets… Même joueur, rejoue.

Après 2 autres écoutes, à part 5 morceaux, on est dans du rock dansant avec des côtés prog’. Billy Idol, sort de leurs corps !! C’est bien fait mais trop RTL2 pour moi… et surtout plus de côté hargneux, plus de cette folie qui faisait d’eux un groupe à part.

Tu m’as déçu Batman. J’espère juste que c’est un accident de parcours et qu’il sera réglé au prochain album. Evidemment, ce n’est que mon avis et comme vous le savez, les avis c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un.

HOLOPHONICS

Fast Forward

 

Label : Mighty Music
Sortie : 2 février 2018

J’ai découvert ce groupe isérois en septembre dernier lors du Leym’Fest (dans l’Ain) et j’avais bien aimé leur univers et leur rock metal moderne. C’est donc plutôt content que j’ai reçu leur nouveau bébé. Il s’appelle “Fast forward” et comporte 11 morceaux chantés en anglais.

Pour le style, je décrirai ce qu’ils font comme du metal rock moderne et le chanteur a une superbe voix. Les morceaux sont tout de suite adoptés par tes oreilles ; c’est mélodique mais avec de l’énergie et du gros son… Sans oublier les grosses rythmique mettent en valeur les mélodies et la voix.

D’accord, c’est assez sombre et un peu froid mais l’album vaut la peine d’être écouter car ce groupe a un truc bien à lui. En plus, avec “Fast forward”, le groupe monte encore d’un cran.

VOODOO CIRCLE

Raised on Rock

 

Label : AFM Records
Sortie : 09 février 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Vous aimez Whitesnake, Deep Purple, Rainbow et consorts ? Si oui, vous allez être heureux car avec Voodoo Circle vous serez en terrain connu.

Le chanteur a changé depuis le précédent album et c’est Herbie Langhs (Avantasia, Seventh Avenue) qui a rejoint Mat Sinner et les sien pour ce “Raised on rock”.

D’entrée de jeu, ça le fait. Il est parfait dans ce registre hard blues.

C’est mega bien produit, les morceaux donnent envie de taper du pied et de se niquer la nuque. Bien sûr, l’influence des groupes cités plus haut y est mais en plus il y a parfois un côté Gotthard qui apparaît. C’est trop bon un croisement Gotthard, Whistesnake. Ca  donne des compos qui vont te faire retrouver la banane, te faire headbanguer en mode kangourou, te faire sortir en maillot de bain dans la neige. C’est ça le second effet Kiss Cool de cet album.

Ouah, je retrouve le sourire, moi ! “Ahahahah”, je chante avec eux, je suis bien et heureux. “You promised me heaven”, “Where is the world we love” m’emmènent en balade, que demander de plus ?

Un vrai coup de coeur pour cet album qui risque de passer bien souvent sur ma platine !!

ÖBLIVION

Resilience

 

Label : Rock of Angels Records
Sortie : 23 février 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

CD + LDVD

S’il y avait un album qui était attendu, c’était sans conteste celui d’Öblivion. Depuis la création du groupe par Joe et David Amore, ex-chanteur et batteur de Nightmare, Steph Rabilloud – ex-guitariste de Nightmare – et de Markus Fortunato et Florian Lagoutte, on attendait la sortie de leur bébé comme le petit hardos  attend sa bière à un concert car leurs prestations live et leur plaisir de jouer ensemble laissait présager le meilleur.

Déjà, la pochette (temple en ruine) est sympa et donne envie de rentrer dans leur monde.

L’intro prolonge cette impression et le 2e morceau nous entraîne instantanément avec eux dans leur univers heavy power metal. Ils attaquent par un morceau rapide où ils nous font comprendre qu’ils sont là et bien là.

Joe est impérial. Je ne suis pas forcément objectif en ce qui concerne Joe car je fais partie de ceux qui adorent sa voix, son timbre, sa texture. Mais là, je vous promets que ça le fait grave !

Le 3e morceau ralentit un peu le tempo pour qu’on puisse reprendre notre souffle… ou pas car c’est un morceau dans la tradition power metal. Moi, je suis aux anges. J’adore ! 

C’est très inspiré. Bon, je ne vais pas faire du titre à titre, à vous de le découvrir. En tout cas, les 11 morceaux de ce “Resilience” feront le bonheur des esgourdes des fans du genre.

On attendait cet album et on avait raison. Avec “Resilience”, Öblivion nous montre que c’est un groupe avec qui il faudra compter. L’alchimie a fonctionnée.

Ah oui, cerise sur le cake ou mousse sur la bière (au choix), le CD est accompagné d’un live enregistré en septembre 2017 au Leym’Fest. Je n’ai pas encore vu le DVD mais j’étais à ce festival et vue l’ambiance ce soir-là, je suis mega heureux !!

2018 commence fort bien ma foi. Ah oui, j’ai oublié : forcément album coup de coeur Ti-moi-même !!

Vidéo à venir

CORELEONI

The Greatest Hits – Part 1

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 février 2018

Alors what is Coreleoni  ? Non, ce n’est pas une nouvelle variété de pâtes italiennes, c’est un projet monté par Leo Leoni, guitariste et fondateur du mega groupe suisse Gotthard. Je ne vais pas vous raconter l’histoire mais Steve Lee, le chanteur originel du groupe, est décédé en 2010. Le groupe continue avec Nic Maeder au chant. En 2017, Leo monte Coreleoni avec des membres de Gotthard et autres, dont Ronnie Romero (Lords of Black, Rainbow) pour reprendre des morceaux du début de Gotthard. Ils les ré-enregistrent pour remettre ces morceaux en lumière avec un oeil neuf ou plutôt une autre oreille.

Donc je ne vous cache pas que je n’était pas forcément emballé par ce pitch. Fan de Gotthard et de Steve Lee devant l’éternel, je pouvais comprendre la sortie d’un live… mais sortir un CD ?

Alors maintenant, je vous livre mon avis brut après diverses écoutes. C’est méga bien fait, les morceaux choisis sont bien-sûr superbes, Ronnie Romero a une superbe voix, ça colle. En revanche, je ne comprends vraiment pas l’intérêt pour les fans car si je veux écouter “Anytime, Anywhere”‘, je vais me mettre l’original avec l’irremplaçable Steve Lee ! 

Continuer Gotthard, OK, ça a du sens. Reprendre des anciens morceaux avec un nouveaux chanteur en live, normal. Mais là, personnellement, j’ai écouté et voilà.

Vivement un nouvel album de Gotthard !!

Ah oui, PS perso : Steve Lee, tu me manques grave !! Bon d’accord, je ne suis pas objectif.

REVERTIGO

Revertigo

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 février 2018

Un groupe suédois que je ne connais pas ? J’ai toujours un a priori favorable avec tout ce qui vient de Suède, moi. Fais pas la tête, chérie, je ne parlais pas des suédoises mais des groupes suédois !

Avec Revertigo, on est dans un style hard mélodique pour fans de groupe comme Treat, Eclipse, Revolution Saints et consorts. Le son est mega bon comme la prod’. J’aime bien la voix parce que perso j’aime bien les voix nasales.

Les morceaux de cet album forment un ensemble homogène et cohérent, il y a une vraie ambiance. En plus, les morceaux mettent bien la pêche. C’est mélodique mais pas mou du genou et les morceaux te donnent envie de les reprendre à tue-tête. Une très bonne découverte.

Un seul bémol, pourquoi une pochette aussi nulle ??

DUKES OF THE ORIENT

Dukes of the Orient

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 février 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Tiens, un CD qui m’intrigue ! Le nom est original, la pochette est mega délire et fun.

En regardant la plaquette jointe au CD, je vois que c’est le groupe du chanteur John Payne (ex-Asia) et du clavieriste Erik Norlander (Last in Line, Lana Lane). Je suis donc encore plus intrigué. Qu’est-ce que ça va donner ? Bon… à part si ils ont pété une durite après un bad trip, on ne devrait pas être dans du black death metal ni même dans du hard heavy. Mais ils sont peut être blagueurs ?

h non. On est bien-sûr dans du rock prog’ AOR mais dans du prog’ rock AOR de grande volée. C’est mega bien fait, mega beau, avec de superbes mélodies. La voix est évidemment superbe, les morceaux magnifiques.

Ouah, ça faisait un bail que je n’avais pas craqué comme ça pour un CD dans ce style ! Les fans d’Asia, de Yes,de Toto vont être ravis. Moi, je suis sous le charme. Je ne me rends même pas compte que je l’écoute en boucle ! “Comment chérie ? Toi, si !””.

Allez, coup de coeur pour cet album !!

SHIRAZ LANE

Carnival Days

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 février 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Vous êtes prêts pour votre dose de sleaze ? Vous avez piqué le maquillage de votre soeur ? Vous vous êtes fait crêper les cheveux ? Bref, vous êtes aux taquets pour le 2e album de Shiraz Lane !

Et vous avez bien fait car Shiraz Lane nous offre là un CD plein de folie hard sleaze, mélange de Hanoi Rock, Guns ‘n’ Roses, Möttley Crüe avec une grosse louche de folie récente comme Santa Cruz, Crashdiet.

Tout ça est mis dans un shaker avec une touche de génie.  Le résultat est purement jouissif ! C’est frais, c’est joyeux, c’est inspiré et créatif. Puissant et beau à en faire couler son rimmel.

11 morceaux de pur bonheur pour tout petit glameur !! Je fonds donc forcément et c’est un mega coup de coeur glamouse !!

Bon, à la fin de l’écoute, n’oubliez pas de vous démaquiller !!

Horned Gargoyle With Eiffel Tower

UNRULY CHILD

Unhinged Live From Milan

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 Février 2018

Après s’être reformés  pour sortir un album en 2017, Unruly Child a accepté de participer au Frontiers Festival en avril 2017 et c’est donc une capture de ce concert qu’ils sortent. Avec en prime un DVD ou un Blu Ray. Ils sont gentils, non ?

Comme tous les live du Frontiers Festival, il y a un gros son, la set list est top avec l’intégralité de leur premier album auquel se greffe d’autres morceaux de leur répertoire.

Les fans vont être ravis. Ceux qui ne connaissent pas Unruly Child mais qui sont fans de Night Ranger, Mr Big et consorts peuvent se jeter dessus comme des boit-sans-soif car c’est un superbe live de hard FM à écouter sans modération… enfin jusqu’à ce que sa chérie,  heavy metal fan, demande où est l’autoroute, of course !!

ANIMAL DRIVE

Bite

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 février 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Attachez votre ceinture, décollage immédiat pour Zagreb en Croatie ! 

Pas besoin de passeport, juste du CD de Animal Drive qui sont,  comme vous l’aurez compris, croates. Pas la peine de prendre des T-Shirts ou des maillots de bain mais perf’ obligatoires car ils ne font pas dans la musique à bronzette. Leur metal est assez couillu. On pense à Skid Row parfois dans sa période “Slave to the Grind” avec une touche Sabbath aux amphet’!!

Bon, il y a aussi une petite touche de prog’ mais légère car l’ensemble du disque, il faut bien le dire, t’arrache la tête !

En tout cas, ça donne un superbe CD qui te donne la pêche, sans trop de bleus. C’est pêchu mais tendre. Une bonne découverte pour moi. Je m’en souviendrais de ce voyage en Croatie ! Tiens, ça mérite un coup de coeur.

 

 

HIGHWAY

IV

 

Label : Dooweet / Season of Mist
Sortie : 29 septembre 2017

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Il est content Ti-Rickou, car ça y est, je l’ai enfin le dernier Highway !!

Déjà, j’adore la pochette de ce “IV”, je la trouve sobre, fun et originale.

Maintenant, le contenu. Ca commence à la manière chant irlandais version hard qui met tout de suite tes cheveux en mode marche. Tu rentres dans leur univers sans te poser de question. Après, la machine à te niquer la nuque et à te faire chanter à tue-tête est en route ! 

Cet album est bourré de morceaux fun qui vont te rentrer dans la tête et ne plus en sortir. Highway nous fait du pur hard-rock ‘n’ roll avec plein d’influences allant de AC/DC à Guns ‘n’Roses, de Rose Tattoo au traditionnel chant irlandais à la T-Rex. Les Highway avec ce “IV” ont vraiment leur univers à eux, un univers hard fuckin’ rock’n’roll où on se sent bien. La neige fond, le soleil brille, on a la pêche et la banane.

Même si j’avoue que j’étais déjà bien fan d’eux avant, je craque pour cet album. J’adore cette variété de temps, cette fraîcheur des morceaux et cette voix chaude et puissante !

Rien à jeter sur cet album, c’est un pur bonheur. A découvrir d’urgence et à écouter très fort pour faire partager ce moment avec vos voisins. Le hard-rock français a trouvé avec les sétois de Highway, un nouveau fer de lance !!

C’est un énorme coup de coeur !! Ce “IV” a sa place d’office dans toute CDthèque hard-rock qui se respecte !!

Long live Highway !!

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MARS 2018

 

RHINO PROOF

100% Rhino Proof

 

Label : Pure Steel Records
Sortie : 02 mars 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

J’ai à peine eu le temps d’appuyer sur la touche Play que déjà, je sais que je vais adorer cet album. Du pur hard-rock 70 des familles. Un côté Deep Purple, de l’orgue Hammond, un putain de chanteur, des solos de gratte, des morceaux qui restent en tête et de belles ballades.

Un merveilleux retour dans le passé où le hard-rock était puissant et mélodique, où les instruments explosaient en orgasme musical, où la sonorité sudiste donnait une âme.

Je viens de découvrir ce groupe mais je ne vais pas les lâcher car c’est un véritable coup de foudre pour ce groupe et cet album ! Putain, je n’arrive pas à l’arrêter ! Je vois la Route 66, les plaines du Texas… et tout ça sans herbe qui fait rire.

Je ne dirai qu’un mot les copains : foncez !!! Engouffrez-vous dans leur univers !

Est-ce que j’ai encore besoin de dire que c’est un énorme coup de coeur ?!!!

SILVERTRAIN

No Illusion

 

Label : Brennus Music
Sortie : 09 mars 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

On retrouve Silvertrain avec son nouvel album, “No illusion”. Avec un line up modifié de moitié, Phil Yborra remet le couvert !

On est toujours dans du heavy metal, tendance doom et, sur cet album, la voix de Phil me fait un peu penser à Ozzy par moments.

Le leader du groupe s’est bien entouré ! Les petits nouveaux assurent grave avec un très bon lead guitar et une putain de section rythmique basse/batterie. Les morceaux sont inspirés et pas linéaire. La prod’ est très bonne.

Cet album sonne à la fois heavy et moderne metal à la fois. C’est clair, Silvertrain n’oublie pas sont passé mais le groupe a décidé d’aller dans une autre direction, une direction plus metal. Et, il faut le dire, il le fait bien !
“No illusion” est un album plutôt sombre, très mélodique et puissant à la fois. Il fera le bonheur de ceux qui avaient aimé les 2 derniers opus. Il est encore plus percutant et les refrains restent bien en tête.

Eh oui, le train d’argent est bel et bien de nouveau sur les rails et il a trouvé sa vitesse de croisière, prêt à de nouvelles aventures et à en découdre !

Un album a écouter très fort. Le bon volume, c’est lorsqu’on n’entend plus les voisins taper au mur !!

C’est bien-sûr un coup de coeur Ti-Rickou !!

Vidéo à venir

L.A. GUNS

Made in Milan

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 mars 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Après plus de 10 ans de séparation, Traci Guns et Phil Lewis se sont réunis sous la bannière de L.A. Guns et ils le montrent en faisant des concerts !

Et là, clairement, on ne peut pas dire qu’ils se soient remis ensemble pour enfiler des perles ! Dès le début de ce live, la séance “grosse baffe dans ta tronche à toi” est en marche. Leurs titres sont de pures tueries, des balles qui te touchent direct entre les 2 yeux. Ils nous rappellent qu’à l’époque, il n’y avait pas que Guns ‘n’ Roses mais aussi L.A. Guns ! D’ailleurs, d’où il vient le “guns” de Guns ‘n’ Roses, d’après vous ?! Ils étaient aussi rock ‘n’ roll, sleaze et sale qu’eux.

Et ils n’ont rien perdu. Ce live est monstrueux et bande de petits veinards, en plus de la version audio il y a un DVD ou Blu Ray !

Allez, on repique la laque et le rouge à lèvre de sa mère et on fonce acheter le Made in Milan de L.A. Guns… avec un pack de jus de houblon, of course !!

Message pour les fans des Guns ‘n’ Roses qui ne connaissent pas ce groupe : “Putain, même avec un déambulateur, fonce les yeux fermés et les esgourdes grandes ouvertes !!!”

Comment si c’est un coup de coeur ? Plutôt 2 fois qu’une, mon neveu ! Déjà que je me mords les doigts de ne pas y être allé à ce concert..

Wouah, ça fait un putain de bien !!

W.E.T.

Earthrage

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 mars 2018

Enfin un peu de soleil pour tous les fans de hard-rock mélodique en ce mois de mars glacial ! W.E.T (le groupe de Jeff Scott Soto et Erik Martensson) nous présente son troisième bébé qui se nome “Earthrage” et qui comporte 11 titres.

Cet album est bien produit, il est très mélodique. Il s’écoute facilement aussi. Très bien pour écouter sur la route.

Bien-sûr, les amoureux de gros riffs ne sont pas conviés à la fête car celle-ci est réservée à la famille hard FM qui appréciera les mélodies et la voix de JSS !! Un album qui annonce le printemps quoi. A écouter avec sa ou son chéri(e), bien serrés sous une couette !!

N.H.A.

No Hot Ashes

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 mars 2018

Il n’y a pas ma femme à l’horizon ? OK, alors je peux commencer à écouter le nouveau NHA ! Pourquoi cette précision ? Ben parce qu’on est dans un style FM à la Foreigner, FM et consorts et que ce n’est franchement pas son truc.

Ce nouvel album est bien dans cette lignée. Il a des touches de blues, mais c’est très FM. Les morceaux sont comme d’habitude très beaux, les mélodies sont superbes, le son est très bon. C’est le type d’album que tu peux mettre avec ta belle-mère ou en fin de soirée. C’est très agréable à écouter… surtout si, comme moi, on aime la voix.

Pour les fans de classic rock et de hard FM avec une petite touche prog’ parfois, c’est un CD à avoir dans sa collection car dans cette catégorie, il est très bon.

Ah ben mince, maintenant il va falloir que je réveille mes cochons d’Inde, moi !!!

BULLET BOYS

From out of the Skies

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 23 mars 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Encore un groupe qui ne va pas parler à ceux qui n’ont pas connu le temps où on pouvait fumer en avion, dans le train, manger ce qu’on voulait, aller au concert et boire des bières pour 50 francs… Bref, pour ceux qui n’étaient pas des spermato en cette fin des 80s !

Pour nous qui étions déjà en perf’, à la découverte de nouveaux groupes, on connait. Et on adorait ce groupe, mélange de Van Halen et d’Aerosmith. Donc les retrouver encore là en 2018, avec un nouvel album me fait vraiment plaisir.

Bien-sûr, le line up a bien bougé mais je suis comme un gamin dans une boulangerie, je me précipite sur la touche play pour écouter ces 10 nouveaux titres.

Et ? Et ils sont toujours barrés, dans leur monde. Ca fait mega du bien de les retrouver ! Ca rentre dans mes oreilles mais c’est tout mon corps qui bouge jusqu’à mes orteils ! Ils n’ont pas perdu leur flamme et, à part le morceau “D-Evil” un peu trop limite rap pour moi, un peu Red Hot Chili Peppers, j’aime bien leur évolution sleaze hard moderne.

Il y a en plus de belles ballades pour nous permettre des séances émotion.

Ca, c’est un coup de coeur venu de loin !!

FM

Atomic Generation

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 30 mars 2018

Encore un groupe de petits jeunes !! Ce n’est que leur 11ème album studio.

Et j’en suis heureux car cet “Atomic Generation” continue dans leur voie : du rock-hard mélodique, classieux et mega bien fait. C’est le genre d’album que tu mets avec ta chérie pour une parenthèse tendresse… mais tu demandes d’abord à ta chérie hein sinon tu risques d’avoir ce genre de conversation :
– Avec ton truc tout mou, je dors dans les 30 secondes !
– Heu, c’est bien de musique que tu parles, j’espère…
Bon bien sûr, je vous parlais des chéries qui aiment les morceaux romantiques, sinon la réplique suivante sera :
– C’est mou du genou à souhait, ton truc. C’est du Chamallow pour les Bisounours !
– Pas du tout, c’est pour les fans de Foreigner, de AOR, de musique classieuse…
– Moauis, ben tu l’écoutes au casque. Incroyable, tu fais dormir les cochons d’Inde avec ton truc et le chien des voisins hurle à la mort. Il doit chercher l’autoroute, le pauvre !
– Vade retro, fan de Metallica, sors du corps de ma femme et écoutes FM !!!!

Bref, c’est, vous l’aurez compris, un débat sans fin. Puisque c’est comme ça, je vais me le remettre… dans la voiture, na !!

EVOLUCIJA

Hunt

 

Label : Pure Steel Records
Sortie : 30 mars 2018

Tiens, du metal helvetico-serbe avec chanteuse. Je les découvre. C’est leur troisième CD ? Trop fort !

C’est parti. Ils font dans le metal mélodique. C’est bien fait dans le genre. C’est très dansant, comme dirait ma femme.

Amoureux des gros riffs, passez votre chemin. En revanche, pour ceux qui aime le style avec une chanteuse qui n’est pas dans le lyrique – enfin pas trop – devraient apprécier.

Perso, je trouve ça pas mal même si j’ai l’impression d’avoir déjà entendu ça très souvent.
Voilà, maintenant je connais Evolucija !!

Vidéo à venir

HEADLESS CROWN

Century of Decay

 

Label : Massacre Records
Sortie : 30 mars 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Les suisses de Headless Crown sortent leur nouvel album et c’est un contexte album. C’est-à-dire que les 11 morceaux forment une histoire. Eh oui ! Je suis donc aux taquets et sans attendre plus longtemps, j’appuie sur la touche play.

Et bien-sûr avec ce type d’album, il faut se poser et rentrer dans l’univers musical du groupe.

Ca part fort. On sent les influences Judas Priest (la voix), les influences Saxon, la touche moderne, l’envie de nous raconter une histoire. On est musicalement dans du heavy metal forcément un peu sombre (mormal vu le thème abordé).

Headless Crow y a été à fond pour cet album ! La prod’ est excellente, les morceaux sont mega travaillés, ça tape bien et ca te tiens jusqu’au bout des 11 morceaux. J’aime bien, moi, cette ambiance très sombre, ces solos de guitare, et j’adore la voix.

A la sixième écoute, je suis toujours aux taquets et je perçois encore plus de détails. C’est un album très abouti, bien pensé et bien réalisé qui devrait très bien passer en live.

Et c’est donc un album coup de coeur !

WORRY BLAST

44

 

Label : Mighty Music
Sortie : 20 janvier 2018

Il est là !!! Qui est là ? C’est pas qui, c’est quoi, “44”, le tout nouveau CD des suisses de Worry Blast.

Et c’est une bombe de hard-rock boogy à l’australienne. Le genre de zique à faire headbanguer les kangourous, à faire danser les sacs à main made with croco !! On est dans la filiation directe de Rose Tattoo rosse, Airbourne, AC/DC. Les Worry Blast sont dans la lignée des groupes suisses Krokus, Sideburn. Ils sont jeunes et font parler la poudre !

Ce “44” te nique la nuque illico et te rend heureux. 10 titres qui devraient être remboursés par la Sécu !!

Et c’est un coup de coeur en mode kangourou suisse… c’est bien-sûr !!

IMPERIAL AGE

The Legacy of Atlantis

 

Label : Adulruna
Sortie : 01 février 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Alors là, je vous emmène en voyage, destination la Russie, et plus particulièrement Moscou, pour découvrir “The legacy of Atlantis” de Imperial Age. Ce groupe oeuvre dans du metal symphonique avec un chanteur et deux chanteuses et leur petit dernier est un context album. Bref, il raconte une histoire.

Dès le début, on comprend que le groupe est russe, même si le chant est en anglais. La musique et la façon de chanter sentent la Place Rouge. Ils ont vraiment une autre sonorité que les groupes du genre. En plus, les 3 voix sont en parfaite harmonie.

L’album est superbe. On part vraiment en voyage avec eux et tout est cool. On se laisse emmener par les voix, les harmonies. C’est vraiment un CD qui vous transporte. C’est aussi un groupe qui l’a fait de manière différente et c’est bigrement efficace.

Amoureux du genre, foncez sur cet album les yeux fermés. Pour ma part, c’est bien évidemment un coup de coeur pour ce groupe venu du froid pour nous apporter de la chaleur.

AVRIL 2018

 

STRYPER

God Damn Evil

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 20 avril 2018

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Les californiens de hard chrétien Stryper sont de retour pour nous prêcher la bonne parole à coups de heavy metal ! Leur nouvelle croisade s’appelle “God Damn Evil” et, comme d’habitude avec eux, c’est du heavy de bonne facture, mélodique et vachement bien fait, à l’image de “Sorry”, suberbe morceau.

Alors bien-sûr, si tu es un adorateur de Satan, un fan de Ghost et que tu bouffes du curé dès que tu le peux, le pas à franchir est énorme !! Mais, à mon avis, ce serait une grosse erreur de ne pas le franchir car cet album des guêpes du hard-rock est superbe !… Et tu n’es pas obligé de manger une hostie pour l’écouter.

Pour ma part, c’est un coup de coeur “Vade retro Satanas”, bien mérité. Trop content de les retrouver mes prophètes métalliques préfères !!

DOKKEN

Return to the east Live (2016)

Label : Frontiers Music
Sortie : 20 avril 2018

Cool, le retour de Don Dokken, George Lynch et Jeff Pilson en live in Japan !

C’est un live donc, comme on peut s’y attendre, la set list est belle. On a un nouveau morceau studio et deux bonus acoustiques… avec bien-sûr un DVD. Eh oui !

Alors, comme d’habitude, c’est un album soit pour les fans – car c’est un album live à avoir – soit pour ceux qui veulent découvrir le groupe. C’est un excellent moyen de le faire pour les fans de hard US qui ne les connaissent pas encore !!!

TRUST
Dans le même sang

 

Label : Verycords
Sortie : 30 mars 2018

Après une tournée de réformation, voici l’album ! Il s’appelle “Dans le même sang”. La question est la suivante : est-ce que cet opus va être dans la même veine que les deux derniers “Ni Dieu ni Maître” et “13 à table”, deux albums à oublier très vite ou dans la veine des trois excellents premiers albums du groupe ?

Eh ben, ni l’un ni l’autre ! On est plutôt dans la suite de “Europe et haines”, album blues hard (plutôt blues que hard d’ailleurs). “Europe et Haines, moi je l’ai bien aimé et je l’aime toujours. Ca, c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise nouvelle, c’est que “Dans le même sang” est moins inspiré et plus rock encore. Plus produit, plus léché avec même des chœurs parfois.

On a un goût de réchauffé est de trop propret.

Sinon, cet album n’est pas mauvais. C’est même un bon album de rock. Le soucis, c’est qu’il éloigne encore plus Trust du groupe qu’on a adoré avec leur hard-rock revendicatif à la française. Sur certains morceaux, on flirte même avec du Eddy Mitchell. Bon, un Eddy de gauche quand même !

Alors voilà mon conseil, amis hardos : écoute ce disque avant de l’acheter. Pour les fans purs et durs de Bernie, de toute façon ils l’ont déjà et ils l’adorent.

Quant-à moi, je me remets leurs deux premiers disques à donf’ pour oublier.

Pour finir, je citerai Trust lui-même : “Le temps efface tout, c’est dégueulasse” !

MAI 2018

 

PRAYING MANTIS

Gravity

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 11 mai 2018

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

C’est le retour de ma mente religieuse préférée pour leur 11e album – eh oui, quand même !

Pour moi, leur premier album est l’un de mes dix albums de chevet. Après, c’est plus compliqué. Si les pochettes sont toujours magnifiques, je n’ai pas toujours été aussi content du contenu de la galette.

Alors, pour ce “Gravity”, je suis à la fois aux taquets et à la fois perplexe.  La pochette est une fois de plus très belle.

Et pour la musique ? Ben, c’est du hard-rock plutôt FM, bien fait, bien joué, agréable à écouter  C’est classieux avec de bonnes compos. Bref, c’est un album qui va faire plaisir aux fans de FM,  voire de AOR .et du groupe !!

C’est un disque qu’on peut écouter fort sans déranger trop sa belle-mère.

Un coup de coeur nostalgique et pas forcément objectif !

DOOMSDAY OUTLAW

Hard Times

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 18 mai 2018

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Vous aimez le hard-rock à l’ancienne avec des relents sudistes, les belles mélodies, les rythmiques qui font taper du pied et vous niquent les cervicales ? Un hard-rock qui sent bon le Led Zeppelin et le bayou ? Vous allez adorer les anglais de Doomsday Outlaw !!

Leur “Hard Times” est une pépite de classique hard avec une pointe moderne. Putain, qu’est ce que c’est bon !!!

C’est ce genre de disque qui me fait dire que le hard n’est pas mort (car je b…. encore) !!

Allez coup de coeur, bleu of course !!

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JUIN 2018

 

AMANDA SOMERVILLE’S TRILLIUM

Tectonic

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 08 juin 2018

Les fans de metal mélodique lyrique comme After Forever, Edguy, Kamelot, Avantasia, Virgo, Shaman, Epica, Andre Matos, Trillium, etc connaissent bien Amanda Somerville. Elle a en effet chanté avec tellement de monde et ce, grâce à sa voix très particulière !

Elle nous revient avec un album symphonique pop metal de bonne facture… Evidemment, si on aime le style beau et dansant des morceaux qui mettent en valeur la voix. C’est bien-sûr un CD pour les fans de belles voix, de belles mélodies avec des touches de metal symphonique.

Parfait pour les fins de soirée quand…. tu veux que les gens partent ou s’endorment ! Heu non, chérie, écoutes bien, c’est…..

Ben, elle est passée où ?!!! Donc, après un test live en direct et la disparition subite de ma femme, je peux affirmer que c’est un CD qui ne convient pas à toutes les oreilles !!!

REFUGE

Solitary Men

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 08 juin 2018

 

 

 

♥ Coup de coeur Ti-Rickou

Refuge, ce nom ne doit pas forcément vous dire quelque chose. En revanche, si je vous dis : Peavy Wagner, Manni Schmidt et Chris Efthimiadis, ça devrait plus vous parler… surtout si vous connaissez le groupe allemand Rage ! Ah voilà, vous y êtes !

Ces musiciens ont en effet été partie prenante sur les 5 albums préférés de la critique, eh oui ! Ils se sont donc retrouvés pour rigoler et Refuge est born dans la foulée.

Heu, je ne suis pas un fan ultime de Rage, donc j’y vais prudemment dans mon écoute.

Et c’est une bonne surprise ! C’est puissant, speed et mélodique. Direct, ça passe bien, je suis happé par leur univers. Il y a même des touches de metal épique dans leurs morceaux ! Plus j’avance dans mon écoute et plus j’apprécie le contenu de cet album.

Je préfère vraiment Refuge à Rage, moi (pas la tête !!!) ! Allez écouter, c’est vraiment très bien. En tout cas pour moi, c’est une très bonne surprise et un coup de coeur inattendu pour des ex-Rage !!

Oups, je crois que maintenant il va me falloir aller m’excuser pour le volume auprès de mes nouveaux voisins ! 

SUNSTORM

The Road to Hell

 

Label : Frontiers Music
Sortie : 08 juin 2018

D’entrée de jeu, on est dans la famille hard-rock mélodique, voire FM.

Tiens, je connais la voix. On dirait Joe Lynn Turner… Ben, gagné, c’est bien lui qui chante ! Heu, comment je n’ai pas bossé ma fiche ? Pas faux mais ça prouve que je suis capable de reconnaître Joe Lynn Turner à l’aveugle ! Bon, OK, j’adore sa voix !

Et encore une fois, ça marche. Après, en ce qui concerne les morceaux, bah c’est bien fait, bien joué, agréable à écouter mais encore une fois, je suis pas sûr que je vais m’en rappeler dans une semaine. 

C’est le type même du CD casse-gueule à chroniquer car oui, c’est bien fait mais il n’y a pas grand-chose à dire de plus. C’est loin d’être une bouse mais c’est loin aussi d’être l’album de l’année.

Pas de compos qui ressortent vraiment mais de belles mélodies et surtout la voix de Joe Lynn Turner. Rien que pour ça, les fans de Rainbow et Deep Purple pas allergiques au FM limite AOR, vont se précipiter.

Je terminerai comme un prof qui note la copie d’un élève surdoué : “fait pour être fait. Vraiment dommage avec son potentiel. Peut vraiment faire mieux”. 

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  • CHRONIQUE HEADLESS CROWN

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

Report by SEB 747

Ce soir, je fais cavalier seul, mon ami Steve*74 ne pouvant être présent avec moi. Sniff !
Mais ne vous emballez pas trop, j’ai prévu de la compagnie histoire de ne pas rater le chemin de retour. C’est ce qu’il y a de bien avec les copains quand les goûts musicaux s’accordent. Il faut dire, que ce soir, l’affiche est belle : les SONS OF APOLLO sont venus nous rendre visite. Comment ça, tu ne connais pas ? Eh bien, cher lecteur, les S.O.A. c’est DEREK SHERINIAN (ex-DREAM THEATER, BLACK COUNTRY COMMUNION) aux claviers, RON BUMBLEFOOT THALL (ex-GUNS‘N’ROSES, BUMBLEFOOT) derrière la guitare, BILLY SHEEHANN (MR BIG, ex-DAVID LEE ROTH BAND) à la basse, MIKE PORTNOY (ex-DREAM THEATER, TRANSATLANTIC, THE WINERY DOGS…) aux fûts et JEFF SCOTT SOTO (TALISMAN, ex-YNGWIE MALMSTEEN, ex-JOURNEY, ex-AXEL RUDY PELL…) au chant. En bref, le super groupe du moment !

Le voyage se fait tranquillement, sans trop se presser. Le temps de trouver la salle et un endroit où se garer, et nous voilà prêt à en découdre. Pas besoin de faire la queue pour rentrer, l’entrée de la salle étant suffisamment grande. En plus, nous sommes en avance ! A peine entré, je découvre un superbe merchandising avec plein de goodies au nom du groupe. Et pour un tarif peu excessif quand on connait le gabarit de ces musiciens !

DILEMMA @ le Radiant Bellevue – Caluire

Tiens, une cloche sonne… C’est pour nous dire qu’il faut rentrer. Le premier groupe,  DILEMMA, d’origine germano-britannique, commence. Évidemment, je me précipite devant la scène pour avoir une bonne place. Oui mais voilà, dès les premières notes, je me dis que j’ai fait une erreur. Le groupe joue bien, voire très bien. Musicalement, cela ne joue vraiment pas mal. Pas mal, oui. Mais pour un musicien ! Chose que je ne suis pas ! Et en plus, pas moyen de faire demi-tour, le parterre est saturé. Damned ! Je suis fait !

En fait, leur musique est loin d’être une déflagration sonore qui pète les vitres de la Mère Michelle et qui fout une trouille d’enfer à son chat, parti se planquer dans la niche du chien. C’est du rock progressif, mais ultra doux. Le chanteur britannique, qui ressemble à ED SHEERAN à une voix gentille et adorable… et c’est là où j’ai du mal. Ce n’est absolument pas mon truc. Donc, je me concentre sur les autres musiciens.

Il y a un guitariste qui a de faux airs à HUGH LAURIE (Dr HOUSE) et les copines n’ont d’yeux que pour lui. Le batteur, qui a joué avec NEAL MORSE, remisé sur le côté droit de la scène, est un gros nounours au groove impassible. Le bassiste semble peu concerné ou trop concentré et le clavier, fondateur du groupe, est hyper centralisé sur ses partitions. Trop prog’ pour moi même si, je l’avoue, j’ai hoché de la tête sur deux trois morceaux.

C’est marrant, à la fin de leur set, j’ai regardé la tête que faisaient certains des spectateurs et j’ai bien l’impression qu’ils étaient comme moi, dubitatifs. En tout cas, la prestation du groupe a laissé une bonne partie du public pantois.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

Allez, il est temps de se réhydrater au bar en attendant que les fils d’Apollon (Apollo en Anglais) ne daignent monter sur scène. C’est qu’il ferait presque soif !

Le groupe est attendu comme le Messie, il ne reste quasiment plus de places devant la scène. Cependant, ce qu’il y a de bien dans le Radiant, c’est que sa configuration permet aux plus éloignés dans la fosse de bien voir. La scène est en effet relativement large et haute.

Les lumières s’éteignent sous la clameur de la foule. Et c’est au son du “Intruder” de VAN HALEN que les descendants du plus beau des Dieux de l’Olympe montent sur scène. C’est MIKE et DEREK qui arrivent les premiers, suivis de RON. Une lumière verte se focalise sur lui, laissant la salle toujours dans le noir. Sur sa guitare à double manche, il nous cueille avec les premiers riffs de “God of the Sun”. Les lumières s’allument et on voit enfin le groupe en entier, BILLY et sa basse – aussi à double manche – DEREK et ses claviers au son si typique, MIKE, caché derrière son impressionnant kit de batterie.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

JEFF arrive en courant et attaque le morceau de ses superbes vocaux. Il semble en pleine forme et remonté comme jamais. Il harangue déjà le public et n’arrête pas de bouger dans tous les sens.

Après un “Signs of the Time” et un “Divine Addiction” du feu de Dieu, deux autres titres de l’excellent “Psychotic Symphony”, nous avons droit à un cover de DREAM THEATER, “Just Let me Breathe”.

Le set se déroule comme du papier à musique. J’en prends plein les yeux et les oreilles.
À la fin de “Labyrinth”, BILLY se retrouve seul sur scène pour un solo de basse de folie.
JEFF continue de haranguer son public. « Did you hear that ? Did you hear that ? », hurle-t-il dans son micro, en regardant les incroyables musiciens avec qui il joue. Il donne l’impression de vivre un rêve éveillé.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

“Lost in Oblivion” retentit dans l’enceinte du Radiant, faisant vibrer les murs. Une interprétation ultra-rapide avec un groupe sur-motivé. Les musiciens headbanguent, RON s’éclate dans ses solos, BILLY fait vibrer ses cordes, sous les coups de butoir de MIKE, arrondi par les claviers de DEREK. Ce set est vraiment impressionnant.

C’est au tour de JEFF, introduit par MIKE, de se retrouver seul sur scène pour chanter “The Prophet’s Song” de QUEEN. Et a cappella s’il vous plait ! C’est dans ces moments qu’on découvre quelle voix exceptionnelle possède ce chanteur. Et on comprend pourquoi DEREK et MIKE l’ont embauché. Il scotche littéralement un Radiant rempli à ras-bord.

RON est venu rejoindre JEFF sur scène pour interpréter “Save me”, un autre cover de QUEEN. « Tu m’as l’air assoiffé, tiens goûte cette bière ! », lui dit JEFF en apportant son verre. RON commence à goûter : « T’en penses quoi ? ». « Pas mal », lui dit RON en finissant carrément le verre et en jouant un morceau en même temps, sous l’hilarité générale. JEFF, même s’il en rigole, n’en demeure pas moins dépité.

“Alive”, joué de suite après cette magique reprise, détruit tout sur son passage. Ces refrains sombres et ses solos de folie font remuer un Radiant qui restait encore sous le choc du morceau de QUEEN. Dès la fin du morceau, JEFF s’adresse à nous :
« Je vous laisse avec ces quatre excellents musiciens. Moi, je vais changer de T-Shirt, prendre une douche, reprendre un verre et appeler ma mère pour lui dire combien vous êtes bon. » mdr !

JEFF s’éclipse et c’est RON qui commence. Sur le thème de la Panthère Rose d‘HENRY MANCINI nous avons droit à un show exceptionnel des quatre ultra-talentueux musiciens. Après avoir eu droit à deux titres instrumentaux des SONS (« Opus Maximus, » et « Figaro’s Whore »), on se dit que JEFF va bien finir par revenir.

Eh non, c’est DEREK, seul sur scène, qui nous démontre ses talents. Des instrumentaux réalisé par des gars aussi doués, c’est agréable. Par contre, qu’est-ce que c’est long, long comme un jour sans pain.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

Après pas loin de vingt bonnes minutes, JEFF réapparaît, propre comme un sou neuf. Il porte un T-Shirt flanqué du nom du groupe, au dos duquel est inscrit son nom et son année de naissance (65). Enfin ! Ouf de soulagement dans la salle. Mais il ne nous a pas dit s’il avait appelé sa mère du coup. lol.

C’est sur “Lines in the Sand”, un cover de DREAM THEATER, que les SONS finissent d’achever un Radiant qui n’en peut plus. Chaud comme la braise, il en redemande. Il est donc temps pour un rappel. RON revient seul sur scène pour un solo de guitare (encore un), heureusement pas trop long.

Mais où JEFF peut-il bien se cacher ? Nous l’entendons mais il n’est pas sur scène. Le voilà qui réapparaît dans les gradins, chambrant RON avec un verre de bière. « Tu en veux ?, Elle est bonne, tu sais ! ». Et c’est en le regardant, alors que RON est sur la scène, qu’il finit son verre. La vengeance est un plat qui se mange froid, comme le dit si bien l’expression. Lol.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

Après un “And the Cradle Will Rock…”, un cover de VAN HALEN entamée dans le public, c’est “Coming Home”, un autre titre des Fils d’Apollon, qui voit le jour et finit de combler l’ambiance du Radiant. JEFF en profite pour refaire chanter le public, en le félicitant et en lui disant combien il est incroyable. « I comiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnn hooohoooommmmeeee !!! » nous crie-t-il dans son micro. Et c’est la fin de ce monumental set.

Gardons les pieds sur terre. Après plus de deux heures d’un show intense, la prestation du groupe a été sans faille, pro jusqu’au bout des ongles. L’indéniable talent des cinq protagonistes ne peut être mis en doute. Ce sont d’incroyables musiciens, dignes progénitures du Dieu de la musique ! En plus, nous avons eu droit à tous les morceaux de “Psychotic Symphony”, l’album des SONS OF APOLLO sorti l’an passé. Ce n’est pas courant, avouez-le, qu’un groupe – voire un super-groupe – venant tout juste de sortir un album, l’interprète en intégralité.

Si je devais avoir une critique sur ce concert totalement jouissif, ce serait un peu moins d’instrumentaux. Mais c’est juste histoire de râler parce qu’on a passé une super soirée. Pour rentrer à la maison, c’est évidemment sur “Psychotic Symphony” que nous roulons pour ne pas oublier ce concert fabuleux.

SONS OF APOLLO @ le Radiant Bellevue – Caluire

SAXON @ le Transbordeur – Lyon

Pour ceux qui suivent le webzine, vous devez être étonnés que je retourne voir SAXON vu que les deux dernières fois, je n’avais pas forcément apprécié leurs prestations. Déjà, si j’étais retourné les voir, c’était que les groupes de première partie étaient inloupables. Là, c’est le même cas de figure. Lors du lancement de l’affiche, ce devait être Y & T et RAVEN. Malheureusement, Y & T a du annuler sa participation, mais comme ils ont été remplacés par FM, ça me va aussi !

Je suis donc aux taquets et il est hors de question que je loupe le premier groupe de la soirée : RAVEN. Je ne suis pas le seul a avoir été attiré par l’affiche et, même si le Transbo n’affiche pas complet, il est quand même bien bien rempli.

RAVEN @ le Transbordeur – Lyon

Allez, c’est parti. RAVEN attaque. Ca me fait tout drôle de voir que ce n’est pas le même batteur (Je saurais pourquoi plus tard). Mais bon, ce n’est pas ça qui va empêcher les frères GALLAGHER de faire ce qu’ils ont toujours fait, délivrer leur putain de heavy metal à fond la caisse !

Oui, RAVEN c’est ça : du heavy metal efficace qui te fait bouger les cheveux sans même bouger tes orteils. Le public présent est très heureux de les retrouver… pour ceux qui les connaissent, et de les découvrir pour les plus jeunes.

Leur set n’offre pas de temps mort et il est parfaitement dans l’état d’esprit de la soirée. Moi je suis toujours content de ré-écouter leurs morceaux (nostalgie quand tu nous tiens). C’est toujours du bonheur de les voir encore une fois en live et de voir qu’ils se donnent toujours à fond, même s’ils n’ont plus un batteur qui met des coups de boules dans les cymbales – bon il avait un casque !

Allez, c’est la pause. J’en profite pour voir à quel moment je peux goupiller une interview avec RAVEN. Une chose est claire : ce ne sera pas pendant FM !

FM qui d’ailleurs monte sur scène. Le groupe a la lourde tâche de faire oublier que ce n’est pas Y & T qui vient de prendre cette place car pas mal de gens avaient pris leurs billets avant le changement d’affiche.

FM @ le Transbordeur – Lyon

D’un premier coup d’oeil, je vois que la salle ne s’est pas trop re-remplie. Pas mal de gens en profitent pour manger un bout dehors… à l’excellent camion de hamburgers !

Bon, bien-sûr, ils ont tort car FM, moi je sais que c’est excellent ! Même si le son est vraiment faible (dommage), leur hard plutôt FM classieux aurait mérité un niveau sonore supérieur. Après, c’est clair qu’être pris en sandwich entre RAVEN et SAXON, ça peut en dérouter quelques uns.

Moi je m’en tamponne le coquillard, je profite du moment. J’adore leurs morceaux et je suis heureux de pouvoir les voir en live. Et puis, que la salle soit blindée ou pas, ils jouent pareil. Il y a quand même pas mal de fans qui apprécient en connaisseurs et réagissent et ça c’est le plus important.

Personnellement, je trouve que leur set sera un peu court. Mais bon, les fans purs et durs de heavy metal, et de SAXON en particulier, ne sont pas forcément de mon avis et FM n’a pas vraiment gagné de fans de ce côté-là.

Dernière pause de la soirée. Mon interview ne peut malheureusement pas se faire maintenant… Je sens que je vais rester jusqu’au bout du show de SAXON !

SAXON @ le Transbordeur – Lyon

En parlant de SAXON, les voilà qui montent sur scène. C’est parti ! Tiens, c’est bizarre, visuellement BIFF m’irrite moins (non, pas la tête !!!). C’est clair que les dernières fois, je ne sais pas si c’est dans son attitude ou dans sa manière d’être, mais je n’avais pas accroché. Là, ça passe bien.

En plus, la set list de ce soir est axée en grande partie sur les classiques du groupe et je devrais y trouver mon compte. Sauf que, au début du concert, même si je connais bien les morceaux, je trouve qu’ils sont joués un ou deux tempo plus rapides. Et donc un peu trop rapide pour moi. C’est ça aussi que je n’apprécie plus dans SAXON, c’est ce besoin de muscler les morceaux. Bon, il y en a qui aiment.

A partir du milieu du set, ils vont enfin ralentir le tempo et je retrouve les morceaux tels que je les aime. Pour moi ce qui compte, ce n’est pas seulement les mélodies mais c’est aussi la manière de les jouer.

BIFF et ses copains sont en très grande forme ce soir. En tout cas ce qui est sûr, c’est que malgré son âge, BIFF a toujours une voix parfaite.

Le public du Transbordeur communique à fond. Il y a une très bonne ambiance dans la salle. Je vais m’éclipser un petit moment du concert pour aller faire l’interview de RAVEN (enfin !) et je reviens juste pour les derniers morceaux. Tout le monde est heureux, les musiciens, le public. Quant à moi, même si j’ai plus apprécié ce set que les deux précédents, je me promets que, à part cas de force majeure, c’est-à-dire grosse première partie que je veux voir, je m’en tiendrai là.

Un grand merci à Mediatone pour cette date !