DANKO JONES, Live Report au CCO (69)

Date du concert : 27 mai 2022 – Report et Photos by SEB 747

DANKO JONES @ le CCO

Pour une fois, mon copilote de concert Steve*74 n’a pas eu envie de m’accompagner pour ce show (chaud ?) de DANKO JONES. Comme je savais qu’un autre de mes fidèles copains de covoiturage-concerts, serait de la partie, pas d’inquiétude. Étant donné que je n’aime pas trop faire la route tout seul, ça tombe bien.

Direction Villeurbanne au Centre Culturel Œcuménique – le CCO quoi – pour aller voir le groupe canadien que je n’ai plus revu depuis pas moins de 13 ans, et c’était déjà à Lyon.

Nous partons relativement de bonne heure, étant donné qu’il est un peu compliqué pour trouver de la place où se garer. Arrivés en ville, nous trouvons un endroit pas trop loin, et nous nous rendons à pied sur les lieux. Un peu de marche, ça ne fait de mal à personne, et nous voilà déjà devant la salle.

Le temps de montrer patte blanche à la sécurité, de récupérer le pass photo, et nous voilà devant le stand de merch’ où les T-shirts, du groupe canadien, ainsi que les deux derniers vinyles récents trônent sur la table. Allez, arrêtons de rêver, on ne peut pas tout acheter, et allons assister à ce concert !

MOON SHOT @ le CCO

La première partie est assurée par un nouveau groupe finlandais du nom de MOON SHOT. Prenez des musiciens de DISCO ENSEMBLE, le guitariste JUSSI YLIKOSK et le batteur MIKKO HAKILA, un autre de LAPKO, VILLE MALJA, le chanteur, et pour finir, ajoutez le bassiste de CHILDREN OF BODOM, HENRI “HENKKA T. BLACKSMITH” SEPPALA, et vous obtenez un super groupe nommé MOON SHOT.

J’en vois déjà qui s’inquiète. Rassurez-vous, ici, point de death, black, post metal ou je ne sais quoi encore. Seulement du bon rock énervé et mélodique, voire mélancolique.

Ayant écouté leur album sorti l’an passé, je suis content de voir ce que cela va donner en live.

MOON SHOT @ le CCO

Ça y est, c’est parti. Les lumières s’éteignent et ça démarre. Plutôt lentement d’ailleurs. Tiens, le premier titre se fait dans la pénombre la plus totale. Bizarre.

Pour le deuxième, on prend les mêmes et on recommence. Euh.. vous êtes sûr qu’il n’y a pas quelqu’un qui a oublié d’allumer les lumières ? Parce qu’on est un peu dans le noir, là ! Pas sympa pour les photos. Lol. Sachant qu’on a seulement les trois premiers morceaux, ça va être coton. Va falloir faire avec.

Heureusement dès le troisième titre, les lumières reviennent.

Le pied de VILLE est amovible, ce qui lui permet d’être partout à la fois. Devant la scène, derrière, sur les côtés. Difficile de le prendre en photo. Celui-ci est impressionnant dans sa prestation. Il semble complètement habité par ses chansons.

JUSSI est hyper appliqué, et se déplace aussi, mais moins que son chanteur. Celui qui m’impressionne le plus, c’est tout de même HENRI le bassiste qui se montre très vivace, n’hésitant pas à se tenir au plus près du public. Il remportera d’ailleurs les faveurs de celui-ci lorsqu’il s’exprimera en bon français pour le remercier de ses encouragements.

Les chansons de MOON SHOT se rapprochent parfois de U2, et notamment dans le timbre de VILLE, lorsqu’il chante de façon mélodique. Mais avec un côté hard évidemment. Une sorte de U2 survitaminé !

Trois quarts d’heures plus tard, c’est la fin du set des Finlandais qui ont mis le CCO en ébullition. Une belle première partie qui a su séduire un public difficile.

DANKO JONES @ le CCO

Le temps de papoter un peu avec les copains, que je n’ai pas revu depuis, ce qui semble être, une éternité, je remarque que de plus en plus de monde s’installe devant la scène. Les hostilités ne vont pas tarder. Il est 21h lorsque les lumières faiblissent et qu’une intro retentit dans le CCO devant un public bien rempli..

JOHN CALABRESE le bassiste qui accompagne DANKO JONES depuis ses débuts est le premier à monter sur scène suivi de près par RICH KNOX le batteur. Le guitariste chanteur et leader du groupe qui porte son nom arrive quelques secondes après sous les hurlements du public.

Le peu de lumières lors de MOON SHOT, est de nouveau présent sur « Saturday », le premier titre de ce soir. Mais que temporairement, puisque dès « I Gotta Rock », les lights reviennent. Grand ouf de soulagement.

« Après deux ans et demi enfermés, ça fait plaisir de voir autant de monde ce soir », nous dit DANKO. Enfin, nous dit… je devrais dire nous revendique, tellement le chanteur est agressif lorsqu’il parle, mais dans le bon sens du terme.

DANKO JONES @ le CCO

Dès les premiers riffs de « I’m in a Band », le public s’échauffe. Les pogoteurs, et autres slameurs, s’en donnent à cœur joie sur ce titre fédérateur qui ne laisse personne indifférent. Un repli stratégique s’impose, il n’est pas bon de rester au milieu de la foule. Il y en a même qui font du crowd surfing, ou l’art de se faire porter par la foule. D’ailleurs, l’enthousiasme de certains spectateurs va finir par agacer JOHN, le bassiste, qui avec l’aide d’un roadie en repoussera plus d’un de la scène.

« First Date » et son refrain incontournable, repris avec ferveur par le CCO, suit de près. Dans le public, c’est de la folie, tout le monde est à fond. Que ce soit devant la scène, ou derrière, le public est entièrement dévoué au trio canadien.

Après « Lipstick City », DANKO, qui donne l’impression d’avoir beaucoup de choses à nous dire, interpelle les spectateurs : « Ca ressemble à un vendredi soir », nous dit-il (ben justement, on est vendredi soir, lol). « Passez-vous une bonne soirée ? ». Les spectateurs hurlent leur approbation. « Ok, ok », tempère DANKO, « J’ai l’impression que vous n’êtes content qu’à 50%, et ce soir je veux que vous le soyez à 100 %. Montrez-moi comment vous êtes à 100 % !!! ». Les spectateurs du CCO s’en donnent à cœur joie et crient encore plus fort. « Récemment nous avons sorti un album, qui s’appelle Power Trio… Là, vous n’êtes plus qu’à 40% », plaisante le Canadien, après des nouveaux cris d’approbation un peu plus faiblard. « Ce soir, nous allons vous prouver à quel point il mérite d’être soutenu » ! Et c’est « Ship of Lies », morceau tiré de, je vous le donne en mille : “Power trio”, qui résonne dans le CCO.

Les titres défilent à vitesse grand V. scotchant littéralement le public contre les murs. « She’s Drug », « Get to You », sur lequel démarre un tonitruant circle pit, « I Think Bad Thoughts »… Que des morceaux dont on ne peut s’empêcher de reprendre les refrains en chœur. « Vous êtes incroyable ! Merci beaucoup ! », nous dit régulièrement le chanteur guitariste canadien, trop content d’être de retour.

Après qu’un fan ait réclamé à cors et à cris « Code of The road », DANKO lui rétorque : « On ne peut pas, ce groupe est une machine, une setlist est en place et tous les titres sont aussi bons que “Code of the Road”, on ne peut pas changer les titres comme on veut ».

À un moment donné, le Canadien nous donne une petite leçon de guitare. Il nous explique comment il joue : « Vous pensez que ce que je fais c’est facile mais je peux vous dire que c’est vraiment dur ! Je pourrais jouer comme ça. » Il fait un impressionnant petit tapping et nous dit : « C’est génial mais ce n’est pas ce que je fais. Moi je joue chaque note avec chaque doigt. Ce n’est pas génial mais c’est ça le rock‘n’roll ! ». Quel guitariste impressionnant de dextérité ! Sa motivation ne se dissipe absolument pas tout le long de son set. Il semble aspirer toute l’énergie du public qui est à fond derrière lui.

Tous les tubes de DANKO JONES sont joués ce soir. Dans le pit, c’est devenu de la folie. Les pogos reprennent de plus belle, et une petite altercation oblige la sécurité à temporiser les ardeurs de certains spectateurs un peu trop enthousiastes.

Une heure après un « My Little Rock ‘n’Roll » c’est fini. Le trio, après que DANKO nous ait chaleureusement remercié en Français, quitte la scène.

Sauf que le public en réclame encore. Et c’est sous des applaudissements fournis et des « DANKO JONES ! DANKO JONES ! » hurlés par le public, que le groupe réapparaît sur scène. « Vous savez d’où nous venons, n’est-ce pas ? Nous venons du Canada pour vous ce soir, alors nous méritons des applaudissements ! ». Le public ne se fait pas prier et applaudit de plus belle.*

« C’est un titre que j’ai écrit pendant que nous étions tous enfermés à la maison », nous dit DANKO, avant d’introduire « I Want Out », tiré du dernier album en date sorti l’an passé. Ce morceau permet à la foule de se lâcher complètement. La folie qui s’est emparée du public ne redescend pas et les fans sont toujours à fond, sous le regard approbateur du chanteur. Un « Burn in Hell » et un « Sugar Chocolate » plus tard, DANKO finit son show survolté.

DANKO JONES @ le CCO

Les lumières reprennent vie, et le set se termine. RICH, descendu de son estrade, envoie ses baguettes dans le public, JOHN donne et envoie des médiators, et DANKO serre les mains des fans. C’était certes un peu court, mais très intense. Et, même si, on aurait bien aimé que cela dure un peu plus, le simple fait de voir le sourire de tous les copains à la fin du show, prouve que c’était vraiment top.

Un grand merci à MEDIATONE pour ce concert et pour l’accréditation de dernière minute.

HEAT, TEMPLE BALLS et REACH au Rock’n’Eat (69)

Date du concert : 18 mai 2022 – Report 1 : Steve*74 – Report 2 : Seb 747 – Photos : Steve*74

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le 18 mai est pour ceux qui ne le savent pas un jour spécial pour le créateur et rédacteur en chef de W.T.R. Ce jour-là, on fête la Saint-Eric et cerise sur le gâteau l’anniversaire de sa progéniture. Alors inutile de vous dire que le concert du jour était noté depuis longtemps sur son éphéméride. Seulement le destin, comme souvent, en a décidé autrement en le laissant alité dans une chambre d’hôpital. C’est donc Seb et moi qui sommes chargés de faire un report du concert du jour. Chose que je fais volontiers car j’avais prévu d’y aller de toute façon !

Après un trajet sans histoire et en évitant presque tous les bouchons lyonnais on arrive en avance au Rock‘n’Eat, la salle où se tient le concert du soir.

TEMPLE BALLS @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le temps de croiser quelques connaissances et c’est parti pour une bonne dose de rock‘n’roll !! Les finnois de TEMPLE BALLS sont les premiers à fouler les planches et à chauffer un nombreux public qui ne demande qu’à s’enflammer.

Une formation que j’ai déjà eu l’occasion de voir en première partie de SONATA ARCTICA en décembre 2019, quelques mois avant l’arrêt des concerts… A l’époque, j’avais bien aimé ces jeunes pousses en devenir et je suis impatient de confirmer – ou non – mon jugement.

Entre temps, un troisième album a fait son apparition et c’est un peu comme le veux la tradition, avec « Thunder from the north », issu de cet opus, que les festivités débutent. Un morceau qui d’entrée met le feu, un hit en puissance. Première constatation, ce sont toujours les mêmes cinq musiciens qui officient ce qui n’est si courant que ça… Autre détail ARDE TERONEN porte la même veste  jaune qu’il y 2 ans (lol). Et ANTTI HISSA, le batteur, joue sur la batterie de H.E.A.T.

Pour être plus sérieux, le répertoire n’a pas vraiment évolué et c’est, pour ma plus grande satisfaction, toujours du hard-rock mâtiné à la sauce sleaze comme les scandinaves savent si  bien le faire depuis quelques années.

Les retrouver ce soir sur la tournée n’est pas une surprise quand on sait que leur dernier disque « Pyromide » est produit pas JONA TEE le clavier de H.E.A.T. !! L’influence du sieur est palpable sur certains titres notamment avec des refrains entêtants. Les guitaristes sont à la fête et nous gratifient de solos énergiques mais toujours mélodiques.

Les petits gars ont pris de l’assurance avec de nombreux concerts dont certains en première partie de grands groupes comme les DEEP PURPLE ou encore URIAH HEEP. La sauce rythmes puissants et refrains accrocheurs fait mouche auprès des spectateurs. Quel bon début de soirée !

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Après une petite pause salvatrice, c’est maintenant au tour de REACH de monter sur scène. Une formation que je ne connais absolument pas. Jamais entendu parler d’eux ni écouter la moindre note avant ce soir. La découverte va être totale.

Ce sont eux aussi des gens du nord de l’Europe, de Suède pour être précis. C’est un power trio avec le guitariste qui assure le chant.  Le groupe existe depuis 2012 et a 4 albums à son actif, ce qui est pas mal du tout. JONA TEE, toujours lui, a produit le deuxième album du groupe. On comprend mieux avec ces renseignements comment on organise une tournée avec ses connaissances de travail !!

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Difficile de cerner la véritable identité musicale des musiciens. Après des albums plutôt tournés vers du bon vieux hard-rock, nos gaillards ont évolué vers d’autres sphères. Ce soir la set-list navigue dans des eaux rock, pop rock à la MUSE ou COLDPLAY. A certains moments, on note aussi la présence de samples. On change pratiquement de registre et d’ambiance à chaque morceau. Le changement avec les TEMPLE BALLS est pour le moins radical et me désarçonne un peu. Je ne sais pas si un tel groupe a sa place sur l’affiche du jour si l’on n’a pas une large ouverture musicale…

C’est bien fait et techniquement il n’y a rien à redire mais, dans ce contexte, j’ai du mal à accrocher. Ce rock alternatif comme on le nomme est certainement à réécouter dans d’autres circonstances pour en apprécier toutes les subtilités.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Place maintenant à H.E.A.T., ceux que je suis venu voir et écouter ce soir. Une affiche programmée depuis assez longtemps déjà mais toujours repoussée au diable vauvert à cause d’un satané Covid résistant et coriace. Comme personne ne sait s’il ne va pas repointer le bout de son nez dans un futur proche alors autant ne pas rater celui-ci !!

Surtout que depuis le line-up du groupe a évolué. ERIK GRONWALL a quitté ses compagnons de jeu pour rejoindre SKID ROW après la parenthèse NEW HORIZON. Pour le remplacer, ils ne sont pas torturés les méninges et se sont tournés vers KENNY LECKREMO, le premier chanteur du groupe. Oui celui qui officie sur les deux premiers opus des scandinaves ! Un retour en force après en gros 10 ans d’absence.

La question principale le concerne. Comment va-t-il pouvoir remplacer son illustre prédécesseur ? ERIK avait une présence scénique énorme et monopolisait à lui tout seul l’attention du public. Je sais que dans la vie rien n’est impossible mais parfois c’est difficile… car ERIK est un showman extraordinaire.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Première constatation, le public est maintenant nettement plus nombreux qu’au début, c’est bon signe. A peine le show débuté que KENNY se met à sautiller sur place sans discontinuer. Il a l’air visiblement heureux d’être présent et nous le montre sur « One by one «, le premier titre joué. Le dernier opus du groupe est aussi mis en avant avec le suivant  « Rock your body «. Un morceau qui porte bien son nom car KENNY saute toujours autant… Ce qui est une gageure car la scène du Rock ‘n’ Eat n’est pas très grande et le clavier JONA TEE Tee est coincé dans le fond  à côté de la batterie de CRASH.

D’entrée, le groupe embrase la salle avec des tubes en puissance qui donnent envie de chanter les refrains avec eux ou de battre la mesure avec les pieds ou la tête. KENNY arrive dans un registre un chouille différent à chanter les anciens morceaux d’ERIK sans souci et à faire les montées sans coup férir. C’est un grand soulagement pour moi. Chapeau bas, Monsieur !

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

La set-list est variée et couvre toutes les périodes avec forcément des vieux morceaux – jamais entendus en live depuis des lustres – qui resurgissent. Après un petit solo de batterie exécuté par un solide frappeur viking, nous aurons droit à un inédit « Back to the rhythm ». C’est toujours aussi mélodique, les solos sont inspirés, mordants et la rythmique est sans faille. Que demander de plus ?? Du hard-rock mélodique à tendance FM sur certains passages et toujours une énergie débordante.

KENNY va sautiller sur place pendant tout le concert sans paraître trop essoufflé !!  Je ne sais pas à quoi il carbure mais il faut le faire et avoir une constitution robuste ! Quel que soit l’angle d’attaque, force est de constater que ça envoie du feu de Dieu !! C’est une grande déflagration qui va droit au but.

« A shot at redemption «  est le seul titre extrait de « Tearing down the walls » qui est à mon avis le meilleur disque du groupe, ce sera ma seule déception de la soirée. Prévu en août, j’attends avec impatience la sortie du nouvel album pour valider mon impression du soir.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Un dernier « There for you » pour clôturer un set sans faille. Les spectateurs des premiers rangs ont plus transpiré que dans un sauna, c’est finalement plus économique et surtout plus festif comme activité.

Encore un excellent concert comme je les aime. Je ne regrette pas mon déplacement vers l’ancienne capitale des Gaules. Vivement le prochain !!

STEVE*74

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Ce soir, nous voilà, mon copain de concerts Steve*74 et votre serviteur en direction des bouchons lyonnais (pas les restos, les vrais !) pour nous rendre au Rock‘n’Eat Live car aujourd’hui, les Suédois de H.E.A.T. avec leur ancien, redevenu nouveau, chanteur sont venus déboucher les oreilles des spectateurs lyonnais.

Partis ni trop tôt ni trop tard, à l’heure quoi, nous arrivons au bord de la Saône après une bonne heure et demie de trajet. Et pour une fois, nous trouvons de la place pas très loin du Rock ’n’ Eat Live. Que demander de plus ?

Mais avant tout, il nous faut récupérer nos places. En effet, le rédac’ chef étant souffrant, j’ai un peu traîné pour acheter une place. Je ne suis pas le seul, puisque sur les quatre que nous sommes ce soir, un seul a déjà la sienne. Autant vous dire que c’est un peu chaud comme histoire ! Heureusement pour nous, le Rock‘n’Eat n’est pas sold out et il reste encore quelques places. Ouf !!

Etant donné la chaleur ambiante, nous décidons de rester un moment à l’extérieur pour discuter. Un de nos covoitureurs étant déjà dans l’antre de la bête, je me décide à rentrer à l’intérieur pour le retrouver. Quoi ? Mais ils ont déjà commencé ? Ils auraient pu nous attendre quand même ! C’est pas cool. Lol. Je remonte vite fait bien fait chercher mes deux camarades rester dehors.

TEMPLE BALLS @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Je rate du coup une partie du show de TEMPLE BALLS, mais heureusement, le premier titre “Thunder from the North” vient à peine de débuter.

Les Finlandais sont à fond. Le chanteur, ARDE TERONEN, lunettes noires sur les yeux, est ultra motivé, tout comme ses copains musiciens, NIKO VUORELA & JIRI PAAVONAHO, les guitaristes, JIMI VALIKANGAS, le bassiste, et ANTTI HISSA le batteur.

Nous assistons à un grand show de TEMPLE BALLS, ce soir. Quasiment tous les hits du groupe sont joués. Inutile de vous dire qu’ils ont déjà conquis le public. D’ailleurs, je suis surpris qu’il soit aussi clairsemé. Il me semblait avoir entendu dire qu’il ne restait plus beaucoup de places lorsque nous sommes arrivés. Bizarre… Pourtant, le hard-rock du groupe, teinté de heavy metal, avec ses mélodies et ses riffs imparables devrait attirer du monde.

Qu’à cela ne tienne, nous profitons à fond. “Strike Like a Cobra”, “Fallen Youth”, “What Is Dead Never Dies”… Que des tueries ! Le public qui remplit petit à petit la salle n’en perd pas une miette. Le groupe n’a pas l’intention de lâcher prise et enchaîne avec un “T.O.T.C.” du feu de Dieu. Quel titre imparable ! “Let’s Get It On” puis “Bad Bad Bad”, avec là aussi, un refrain qu’on ne peut s’empêcher de chanter à tue-tête ! Que des hits !

Les deux derniers titres s’empareront du public aux taquets. Tout le monde est d’accord pour dire que les TEMPLE BALLS ont mis la barre très haut.

Direction le stand de merch’ relativement bien rempli avec les des T-Shirts des trois groupes, des CD, des vinyles… il y a même des casquettes et des masques H.E.A.T., sans oublier leur futur nouvel album, en précommandes limitées sur le stand de merch’ !

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le deuxième groupe, REACH, démarre son show devant une salle bien remplie. Je jette une oreille, puis une autre, et au deuxième titre, je m’éclipse doucement. J’avoue que leur musique n’est pas trop ma tasse de thé. Elle est un peu trop molle pour moi, trop atmosphérique.

Je retourne au stand merch’ et je discute un peu avec le vendeur. On se moque gentiment de la prestation de REACH. Je constate que, comme moi, il n’aime pas trop. C’est vrai qu’après l’énergie qu’on mise les TEMPLE BALLS, il m’est un peu difficile de me mettre dans le bain d’un groupe plus rock que hard et un peu trop atmosphérique à mon goût.

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Une reprise de MUSE me fera revenir un peu sur le côté de la scène, constatant qu’une bonne partie du public est restée, ce qui est cool pour le groupe. Personnellement, je préfère me retirer et retourner voir mon nouveau copain Suédois, pour lui parler de hockey sur glace. Et oui, quand on parle sport avec un scandinave, le foot ce n’est pas son truc.

Une bonne partie des TEMPLE BALLS (il ne manquera que ANTTI), arrive au stand de merch’ dès la fin de la prestation de REACH. Ils sont très affables et se prêtent naturellement aux selfies et autres photos. Ils discutent volontiers avec les fans, et signent les set-list récupérées sur la scène. J’en profite pour leur demander leur avis sur le championnat du monde de hockey qui se déroule actuellement en Finlande. ARDE me dit qu’ils adorent tous ce sport et qu’évidemment, leur pays va gagner ! L’avenir lui donnera raison puisque la Finlande est devenue championne du monde.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Allez, il est temps de revenir devant la scène, les H.E.A.T. ne vont pas tarder à commencer. N’ayant jamais eu l’opportunité de les voir en live, je suis impatient. Tout comme une bonne partie du Rock‘n’Eat désormais blindé, le peu de présence durant TEMPLE BALLS ne restant qu’un mauvais souvenir.

C’est avec « One by one » que les Suédois commencent leur set. KENNY LECKREMO, le chanteur, saute partout, il est intenable. On est sûr qu’il est Suédois ? Il n’aurait pas des ancêtres kangourous par hasard ? DAVE DALONE, le guitariste, chapeau de cowboy sur la tête sort des riffs d’on ne sait où. Qui a dit de son chapeau ? JONA TEE, derrière ses claviers, est relégué sur le côté gauche de la scène à côté de CRASH le batteur, qui aura son petit moment de gloire avec un solo vraiment intéressant. Il fera bien bouger le Rock‘n’Eat. JIMMY JAY, le bassiste, ne se contente pas de rester en retrait, il prend aussi les chœurs et bouge autant que KENNY, qui ne tient plus en place.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon
H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le chanteur s’arrose la tête avec une bouteille d’eau tellement il fait chaud. C’est normal, H.E.A.T. met le feu et leur musique fait mouche sur chaque titre. Les spectateurs reprennent tous les refrains en chœur, c’est vous dire comment nos copains Suédois envoûtent le public lyonnais ! On passe un moment génial. Tous les morceaux des premiers albums sont interprétés ce soir et c’est l’éclate totale, sur scène avec KENNY qui continue de s’éclater comme un fou, et dans la foule qui, serrée comme des sardines, en prend plein les oreilles et les yeux.

C’est sur « There for you » que se termine le show des Suédois.

Nous irons refaire un petit tour au merch’ pour essayer de voir nos copains Suédois, mais malheureusement pour nous, ils ne viennent pas tout de suite et, comme nous avons de la route à faire, nous repartons en direction de notre contrée, avec le sentiment d’avoir passé une sacrée soirée, comme aurait dit Michel Drucker.

SEB 747

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

THE MOCHINES au Brin de Zinc

Report by Seb 747 – Photos : Steve 74*

“Au mois de mai, fais ce qu’il te plaît” dit le dicton. Ben tiens, on va s’ gêner ! Ce soir, nous partons, mon copain de concert Steve*74 et moi, en direction du département voisin de chez nous, la Savoie. Plus ou moins comme d’habitude, nous allons au Brin de Zinc de Barberaz pour assister à un concert de THE MOCHINES.

De qui ? THE MOCHINES !! Un groupe de garage rock créé à Cape Town durant les années 2000.

Mais avant, petit tour chez un copain qui vient de monter un petit label afin de promouvoir des groupes de heavy metal qui n’ont pas pignon sur rue. Underground quoi. Discussions abondantes sur les dernières découvertes qu’il vient de signer et de celles à venir et voilà que le temps passe comme un train de la SNCF (qui à dit ; “en retard” ?!!). Allez, c’est bien beau de parler chiffons, mais faut qu’on aille au concert. On nous attend.

Est-ce le fait que nous soyons un mardi soir, ou est-ce parce qu’il fait beau, mais j’ai bien l’impression que les MOCHINES semblent attirer moins de monde que d’habitude au BDZ ce soir. Ce qui est certain, c’est que ce ne sont que des passionnés qui viennent assister à ce concert.

Pas de première partie, les Californiens – ils habitent maintenant tous là-bas – tapent directement dans le dur avec le titre “Petrified”, surprenant les spectateurs du BDZ qui ne s’attendaient pas à un tel démarrage. Les deux premiers morceaux me donnent l’impression que le groupe joue en mode répèt. Puis, petit à petit, les Californiens prennent le rythme et chauffent le Brin de Zinc. Le côté garage punk commence à ressortir des instruments des musiciens.

Ça y est, le public devient plus réceptif et commence à se rapprocher de la scène. Il faut aussi expliquer que le frontman ROSS RICHARD KERSTEN (ex-LaDONNAS) a un style bien à lui pour séduire son public, planqué derrière sa guitare et son micro. Sa voix unique est un mélange d’accents américains et sud-africains entretenue au Bourbon, ou plutôt au vin rouge ce soir, étant donné le contenu de son verre. Sacré mélange !

Accompagné de son guitariste de toujours CURT FLORCZAK, il est toujours prêt à redéfinir les standards du rock and roll : Brut, inattendu et décomplexé. Les autres musiciens sont SEAN ANTILLON (GEARS, SKULLS, DUANE PETERS) derrière la batterie et HANS MOLNAR (HELLBENDERS, CANDY SNATCHERS, RINGLEADERS) à la basse. Ces deux derniers sont aussi impliqués que leur leader. C’est même SEAN qui lance tous les titres. Il est vrai que c’est le seul qui a la setlist. Ceci explique peut-être cela.

Un petit problème de câble défaillant chez CURT vient perturber le début du set de THE MOCHINES obligeant ROSS, HANS et SEAN à improviser un petit medley pour faire patienter le public.

Deux-trois petits coups de guitare, histoire de se raccorder, et c’est reparti ! Un petit “California”, histoire de remettre le public droit dans ses bottes, suivi des incendiaires “Backstage” et “Post Pop Crash Depression” qui finissent d’installer les spectateurs direct dans les poches du groupe.

Les quatres musiciens sont survoltés. Même HANS, derrière sa basse, joue comme un guitariste lead. Ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on sait que c’est le poste qu’il occupe généralement dans ses autres groupes.

Le combo joue une musique qui accroche l’oreille. Vous savez, ce genre de rock and roll sale qui frôle le punk et le garage rock, avec un fort mélange de riffs distinctifs, tandis que la batterie et la basse continuent de faire bouger l’auditeur.

Les titres s’enchaînent ou plutôt se déchaînent, notamment avec un “Catch Me” totalement incendiaire, dans un brin de Zinc qui bouillonne de plus en plus.

Durant “Kieth Black”, c’est CURT qui prend le chant. Sa voix est moins rugueuse que celle de son leader et un peu plus mélodique. C’est un titre très court, 2’30 environ, mais joué dans une urgence garage punk, où les musiciens se lâchent complètement ! Une voix sale, écorchée et quelques solos de guitare fougueux pour mettre une belle finition sur l’ensemble et le groupe repart sur les chapeaux de roues en enchaînant les morceaux. “Rock you All Night Long”, et “Hit or Miss”, assomment le Brin de Zinc.

Et voilà, terminé. Le groupe plie bagages. Comment ça ? Terminé ? Et puis quoi encore ? Non, le Brin de Zinc en veut encore et manifeste sa désapprobation de manière véhémente. D’accord, nous dit ROSS, nous avons un dernier titre pour vous : “Dog House” ! Les guitares acérées du titre déchirent le BDZ sous les hurlements de ROSS. Ce titre sonne la fin du set.

Après une heure trente de spectacle intense, le groupe retourne à l’extérieur, histoire de se rafraîchir un peu. Le temps de discuter un peu, beaucoup, avec HANS, qui tient le stand de merch’, et il est l’heure de rentrer. Il y en a qui bossent le lendemain ! Lol.

Le bilan de cette soirée est le suivant : un bon concert qui malheureusement n’a pas attiré beaucoup de monde un mardi soir. D’un autre côté, ça nous a bien arrangé pour pouvoir circuler le long de la scène.

A revoir bien volontiers, en souhaitant que ROSS, qui à la réputation de changer de musiciens comme de chaussettes, garde ce super line-up à l’avenir !

Chroniques Metal – Juin 2022

BORN AGAINLive hard Die free

Label : Season of Mist – Sortie : 10 juin 2022

Coup de cœur W.T.R.

Yes, les Franc-Comtois de Born Again sont de retour ! Avec un EP 5 titres.

La pochette signée Stan W. Decker est sublime et donne le ton, du hard heavy qui déboîte sa mère-grand dans la cancoillotte.

On est bien-sûr dans l’esprit fuckin’ rock’n’roll, Mötorhead et consorts – surtout pour la voix – et je dirais même qu’il y a un petit côté Americain Dog des débuts. On a une influence très heavy 80 et tout ça est passé au shaker en mode Born Again.

Ce « Live hard Die free » est là pour te faire headbanguer à donf’, te niquer la nuque et te nettoyer les esgourdes ! Fans de heavy des 80 mais avec un son actuel, cet EP est pour vous ! Un seul défaut, c’est un EP donc trop court !! J’en veux encore du c’est bon dans mes boîtes à miel, moi ! Forcément album coup de cœur W.T.R.

WIND ROSEWarfront

Label : Napalm RecordsSortie : 10 juin 2022

Coup de cœur W.T.R.

Alors si, comme mon copain Serge, vous détestez le power metal made in Italie, bah allez jouer sur l’autoroute la plus proche car avec ce « Warfront » de Wind Rose on est en plein dedans. On ressort les armures, les haches et les cornes pour faire couler la cervoise à flots à la fin de la bataille.

Allez, on ne boude pas son plaisir ! C’est très joyeux, les morceaux donnent envie de les reprendre en chœur, les orchestrations sont elle-aussi top et j’aime beaucoup la voix, rauque mais audible, puissante à souhait.

Bref, je suis bien client et j’apprécie vraiment cet album… pour fans de Hammerfall et consorts bien-sûr. En plus, le cover est top et donne bien le ton de l’album. Allez hop, je leur mets même un coup de cœur W.T.R., na !!!

VENUS 5Venus 5

Label : Frontiers MusicSortie : 10 juin 2022

Le président de Frontiers semble avoir eu une nouvelle idée : prendre cinq chanteuses de pays et de styles différents et leur faire faire un album. Pourquoi pas, surtout si on met les moyens.

Et c’est le cas. C’est mega bien produit, mega bien entouré par des musiciens top. Et du coup, ça donne quoi ? Bah alors, on est dans la famille de Within Temptation et d’Amaranthe, en plus moderne.

Je trouve que le mariage des cinq voix fonctionne bien et l’album est plutôt une bonne surprise, même si c’est très mélodique et symphonique moderne. Une découverte sympa et un groupe à suivre. Et ne dites pas que c’est uniquement parce que j’aime les groupes de filles !!!

BLOODY HEELSRotten Romance

Label : Frontiers MusicSortie : 10 juin 2022

Troisième album pour les lettons de Bloody Heels. Ca tombe bien, j’avais bien aimé leurs deux premiers albums, un hard-rock matiné de touches heavy et une voix qui va bien.

Déjà, erreur sur la pochette qui est sombre et me fait plutôt penser à un groupe gothique. J’appuie sur play pour vérifier ça. C’est toujours du hard heavy mais avec  cette fois-ci des touches goth et même un peu prog’.

Je vous rassure, c’est mega bien fait et non seulement ça se marie très bien, mais en plus ça donne un très bon résultat. C’est original et frais, moi je suis client. Et pourtant, ils me sortent de ma zone de confort.

Je suis content d’avoir découvert cet album que je conseille quand même aux plus ouverts d’esprit et à tous ceux qui veulent faire de nouvelles expériences metal.

HEAVEN’S COLTSolide comme le Metal

Label : AutoproduitSortie : 11 juin 2022

Yes, les copains de Heaven’s Colt sont de retour ! Comment, vous ne connaissez pas Heaven’s Colt ? Comment est-ce possible avec les innombrables concerts de fou qu’ils ont donné depuis 2000 ! …Peut-être trop de lives et de route d’ailleurs ce qui a donné de nombreux changements de line up, surtout au poste de chanteur.

Aujourd’hui, le chanteur n’est plus un problème car c’est Nico, qui en plus de la guitare assure le chant depuis quelques années. Il y a toujours son frère Pierre à la batterie, un bassiste et basta.

Le résultat est un album de hard boogie à la mode australienne – marque de fabrique du groupe – avec un petit côté Vulcain pour la voix. Pour les textes, eh bien on a des textes rock’n’roll, des scénettes et des histoires de route. Bref, le Heaven’s Colt qu’on aime. Sur ce nouvel opus, on trouve deux anciens titres (que je connaissais forcément déjà), dont un qui résume parfaitement le groupe : “La vie est dure si tu veux rocker”. Tout est dit et bien dit !

Un CD à conseiller aux fans de hard-rock chanté en Français, AC/DC et consorts pour une musique sans prise de tête mais faite avec leurs tripes et leurs couilles. Un conseil, s’ils jouent vers chez vous, foncez les voir car leurs morceaux en live, c’est terrible ! Les pirates du hard-rock sont littéralement transcendés sur scène.

Allez moussaillons, à l’abordage de cette galette !

ICONICSecond Skin

Label : Frontiers MusicSortie : 17 juin 2022

Coup de cœur W.T.R. et Album du mois

Heu là, il y a du lourd de chez  lourd ! En effet, Iconic c’est Michael Sweet et Joël Hoekstra à la guitare, Marco Mendoza à la basse, Tommy Aldridge à la batterie et  Nathan James au chant, rien que ça ! Bon, on ne s’emballe pas car un mega groupe ne donne pas forcément un mega résultat comme on en a malheureusement eu la preuve avec d’autres superstars qui nous ont sorties de vrais pétards mouillés.

En tous cas, la pochette est sobre et classe et me donne déjà envie d’écouter ce qu’ils ont à nous proposer. C’est de très bon augure.

Et je ne me suis pas trompé sur les signes ! Le contenu est blindé de classic hard-rock classieux à la Whitesnake et consorts. Les compos sont vraiment top et il y a gros à parier que tous les fans du style vont être aux anges. La voix de Michael est magnifique, la basse de Marco et les frappes chirurgicales de Tonny suivent. C’est mega bon, un point c’est tout ! Même quand ils nous sortent une ballade, elle est sublime. C’est ça le talent !! Rien à dire de plus, cet album est un pur bijou.

Album coup de cœur W.T.R. et album du mois.

VYPERAEat Your Heart Out

Label : Frontiers MusicSortie : 17 juin 2022

Coup de cœur Ti-Rickou

Tiens, un groupe de hard-rock suédois, j’aime bien les groupes suédois, moi. En revanche, cette pochette, je n’aime pas. Je passe très vite au contenu pour découvrir ce « Eat you heart out ».

Yes, yes, c’est du putain de hard-rock, sleaze classieux fait par des musiciens qui ont grandi, bercés par Wasp, Icon, Triumph, Rainbow et c’est mega trop bon, mega bien produit ! Les morceaux sont top, la voix est superbe, bref tout ce que j’aime. J’ai les cheveux qui bougent tout seul.

Pour un premier essai et bien c’est un essai transformé ! Qu’on se le  dise, la Suède a un nouveau groupe de qualité et ce groupe c est Vypera. Longue vie à eux !… Et pour le prochain album, une cover de Stan W. Decker et je serai au paradis des petits metalleux ! Et c’est bien-sûr, un album coup de cœur !

CIVIL WARInvaders

Label : Napalm RecordsSortie : 17 juin 2022

Coup de cœur Ti-Rickou

Putain, je dis : « Yes, Civil War est de retour avec un nouvel album ! » Ca va avoiner grave dans les chaumières, montez le son et c’est parti pour la guerre civile avec vos voisins… surtout s’ils n’aiment pas le heavy metal classieux. Si, si, il y en a. Bon, tout le monde ne peut pas être parfait comme moi.

J’adore ce groupe et ce n’est  pas cet « Invaders » qui va me faire changer d’avis, bien au contraire car les morceaux sont puissants et festifs vraiment au top,. En plus, je craque grave sur la voix.

Tout est parfait, le contenu et la cover magnifique, classe et bien à leur image. Si vous ne connaissez pas ce groupe, foncez les yeux fermés, mais les oreilles bien ouvertes. Forcément, disque coup de cœur Ti-Rickou !  

JORNOver The Horizon Radar

Label : Frontiers MusicSortie : 17 juin 2022

Coup de cœur W.T.R.

Le nouveau Jorn Lande est arrivé. Comment, vous ne connaissez pas Jorn,  sa voix fabuleuse et ses deux magnifiques albums avec Ark dont le chef d’œuvre n’est autre que « Burn in the sun » ?!! Cet album est juste mon album préféré de metal prog. Bon, après il a sorti à rythme régulier des albums solo, tous de bonne facture, mais me laissant un peu sur ma faim. Un peu comme un prof’ avec un élève surdoué qui lui remet des copies bonnes mais bien en-dessous de ce qu’il est capable de faire.

Donc, on va voir ce que donne ce « Over the horizon radar ». Déjà, la pochette est superbe, c’est un bon début.

Allez, play. Comme d’hab’, c’est bien produit, bien fait, mega bien chanté. Ce qui change par rapport à ses anciens albums, c’est que là, je rentre facilement dans son univers. Les compos sont inspirées et on n’a qu’une envie, c’est de les réécouter.

Putain, voilà le type d’album que j’attendais de lui !! Pas compliqué quand même !! I’m very happy !! Sans déconner, il est vraiment excellent, à la hauteur de la pochette. Bref, coup de cœur W.T.R. Et hop, on prépare le suivant… mais aussi bon, hein ?!

VICTORIUSDinosaur Warfare Pt. 2 – The Great Ninja War

Label : Napalm RecordsSortie : 24 juin 2022

Coup de cœur + Album du mois W.T.R.

Yes, je retrouve les Allemands de Victorius avec leur nouvel album. Je suis mega content car je les aime beaucoup… Mais bon, les chanceux qui étaient au CCO de Lyon pour le Metal Thunder Jackets sont déjà au courant. Je suis donc aux taquets pour l’écoute. Déjà, la pochette est mortelle. Elle donne carrément envie d’appuyer sur play.

Et elle est raccord avec les titres ! Du pur power, heavy, mélodique metal qui déboîte mère-grand dans la choucroute. Je flingue directement le suspect, cet album est une tuerie intégrale ! Les morceaux sont puissants mais mélodiques, les refrains restent en tête très longtemps et la voix est une pure merveille. La prod’ est énorme en plus !

Rien à jeter. Putain, c’est une bombe que tous les amateurs du style doivent avoir dans leur collection !! Victorius sort, à mon avis, son meilleur album à ce jour. Coup de cœur et album du mois W.T.R. …Heu, il y a déjà un album du mois ? Bon album du mois à égalité. Voilà, quand c’est toi qui qui fait les règles c’est plus facile.

ALESTORMSeventh Rum of a Seventh Rum

Label : Napalm RecordsSortie : 24 juin 2022

Coup de cœur W.T.R.

C’est le moment de sortir son corsaire, son sabre d’abordage car les pirates du metal sont de retour et ça va saigner, moussaillon ! Alors embarque dans leur équipage et prépare-toi pour la bagarre sur l’eau et dans des bouges mal famés pour dépenser le butin. Evidemment, on va aussi chanter à tue-tête des refrains festifs car Alestorm c’est du metal pirate joyeux qui rend heureux et qui déboîte sa mère-grand sur l’ile de la Tortue.

Il ne faut pas rigoler non plus car si c’est du metal pirate festif, le côté metal y est bien présent. Que dire ? J’adore leur univers et leurs morceaux me rendent de bonne humeur. Alors, on sort le drapeau a tête de mort, on hisse la grand’ voile et on fait un wall of death dans son salon ! Bien-sûr, album coup de cœur W.T.R.

Ah oui, j’oubliais, la pochette est aussi très réussie, elle-aussi !