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Chroniques Metal – Mars 2023

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 mars 2023

Ca commence bien, le nom du groupe m’est totalement inconnu au bataillon. J’admire toutefois la pochette qui est superbe et qui le fait. C’est signé chez Frontiers, donc ça me pousse à aller plus loin. Le line-up est composé de James Robledo au chant, de Jimi Bell et Francesco Savino aux guitares, de Chuck Wright à la basse et de Ken Mary à la batterie. Des noms plutôt connus des metalleux. Je pense qu’on va être dans du hard-rock classieux avec des refrains et des morceaux qui tiennent la route.

Et c’est gagné ! Les fans des premiers House of Lords devraient être aux anges, on est dans la lignée. C’est beau et mega bien fait. Bon, OK on ne va pas faire de headbanguing sauvage là-dessus mais, de toute façon, ce n’est pas le but de ce « I stand ». Si vous vibrez sur ce genre, eh bien foncez, il ne fera pas tâche dans votre collection. Un groupe à suivre en tout cas.

Label : Napalm Records

Sortie : 10 mars 2023

Coup de cœur Ti-Rickou

Les maîtres du heavy parodique Italiens, Nanowar of Steel reviennent avec un nouvel album, « Dislike to false ». Ils sont de retour pour de nouveaux morceaux à mourir de rire avec leurs paroles délires.

La musique ? Bah, c’est du classique hard-rock avec des refrains qui restent en tête et un mega grain de folie qui leur permet de ne pas se mètre de barrières. Bref, avec des titres comme « Disco metal », ça délire grave ! On a encore “Chupacabra Cadabra” en mode délire à la mexicaine. Je vous le dis, ces mecs sont des fous furieux ! Et bien-sûr, la folie est contagieuse comme sur « Pasadena 1994 » où Joakim Broden de Sabato vient les rejoindre.

Alors si vous aimez les groupes qui ne se prennent pas la tête, si vous aimez le metal qui vous met la banane et vous donne la pêche, foncez sur ce « Dislike to False », un album qui devrait être remboursé par la Sécu comme anti-dépresseur ! Forza Italia et mega coup de cœur Ti-Rickou !

Label : Black Widow Records

Sortie : 10 mars 2023

Coup de cœur W.T.R.

Lorsque je ne connais pas un groupe, sa maison de de disque, je me concentre sur la pochette pour tenter de découvrir le style pratiqué. Bref à l’ancienne, comme on faisait avant internet et même avant les magazines spécialisés. Non je ne suis pas vieux, je suis vintage ! Mon expérience me dit qu’on est dans du heavy doom, en mode « Black Sabbath est mon père ». Je le sens bien comme ça moi, avec cette pochette Vade retro Satanas !

Je vais en avoir le cœur net. Même pas peur, j’ai récupéré le crucifix de mon arrière grand-mère, mon pieu et mon Zippo. Je suis paré !

Et c’est gagné ! Une ambiance à couper au couteau, bien lourde, bien pesante, des riffs en plomb et une voix d’outre-tombe à la Ozzy. Tous les marqueurs du style y sont. Ce style ne me laisse pas indifférent. Je suis même un afficionado, surtout quand, comme ici, c’est bien fait et que tu rentres facilement dans leur univers. Aïe, les lumières se sont éteintes toutes seules et un chat noir vient d’apparaître dans mon salon… C’est à mon avis le second effet Kiss Cool d’un album coup de cœur W.T.R., un album qui devrait faire un malheur pendant les nuits de pleine lune !

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Coup de cœur Ti-Rickou

Aujourd’hui, je vous présente un groupe Finnois/Anglais avec une chanteuse qui œuvre dans du hard-rock mélodique, Transworld Identity ou T-ID, c’est quand même plus simple à prononcer, lol !

Ils nous sortent leur premier album « Seven Words », un album qui va ravir les fans de hard-rock mélodique classieux, tendance FM. C’est mega bien fait, bien produit. La chanteuse a une superbe voix, les morceaux tiennent la route, les solos sont très bons.

Bref, un album qui s’écoute facilement et qui ne  demande qu’à se faire ré-écouter… Enfin bien-sûr si tu aimes le style car si tu cherches des gros riffs bien gras et une voix d’outre-tombe, va chercher bonheur ailleurs. Forcément ! Moi, je suis très fan et d’ailleurs, je lui mets un coup de cœur à cet album. Une très bonne découverte.

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Coup de cœur W.T.R.

Frontiers nous présente un groupe sud-américain qui fait dans le rock mélodique. Là, je sens que j’en ai déjà perdu quelques-uns, lol !

Mais c’est vraiment dommage car le chanteur Santiago Ramonda a une voix magnifique ! Les morceaux sont superbes. Marcelo Gelbcke (guitare/basse/claviers) et Felipe Souzza à la batterie sont parfaits. Le son et la prod’ sont nickels et pour ce style c’est mega important.

Non chérie, ce n’est pas mou du genou, c’est juste magnifique ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes, quoi. Pour un premier essai, c’est réussi. Moi, j’adhère carrément à leur univers et je pense que Santiago Ramonda est vraiment un chanteur à suivre. Excellente découverte qui mérite un coup de cœur W.T.R. Si, si, chérie !!!

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Fan de style bien affirmé, de heavy metal, de hard FM et consorts, continue ton chemin ! Avec cet album, on est dans un mélange de metal prog’, de metal moderne et de metal symphonique.

C’est une chanteuse, Marina La Torraca (Exit Eden, vocaliste live pour Avantasia) au micro. Ca y est, je viens aussi de perdre les allergiques au chant féminin  tendance lyrique. Donc, pour ceux qui sont encore-là, il va falloir que vous aimiez les changements de style, les prises de risque et la diversité musicale. Si c’est le cas, Phantom Elite devrait vous combler. Perso j’aime bien… même si je suis un peu en dehors de ma zone de confort. A découvrir aussi pour la voix de Marina La Torraca.

Label : Napalm Records

Sortie : 31 mars 2023

Coup de cœur section live W.T.R.

Cool, Visions of Atlantis revient à l’abordage avec un nouveau CD : « Pirates over Wacken ». C’est, comme son nom l’indique, un live enregistré  lors du Wacken Open Air 2022. Je suis content car j’adore ce groupe avec Clémentine Delauney et Michèle Guaitoli au chant, Dushi Duscha à la guitare, Herbert Glos à la basse et Thomas Caser à la batterie.

En live, ça dépote grave et ça tombe bien, c’est un live ! On a un bon son,  une bonne set-list, un groupe en grande forme avec ses deux frontgirls en grande forme elles-aussi. Perso, je suis un grand fan de la voix de Clémentine. Comment ne peut-on pas tomber sous le charme ?

Après, comme vous le savez depuis le temps, j’ai toujours du mal à  chroniquer les live, moi… En tout cas, ce live-là, les fans doivent l’ajouter à leur collection et ceux qui ne connaissent pas le groupe se doivent de l’acquérir pour réparer cet oubli. Voilà, moi je vais le réécouter en boucle avant de les revoir en live !! Tiens, j’innove : un coup de cœur section live de W.T.R.

Label : Sharp Tone Records

Sortie : 31 mars 2023

Infarctus de terreur Ti-Rickou mais Coup de cœur de ma femme et de ma fille !

PS : le webzine n’est pas responsable de leur avis !!!

Heu, je suis gentil moi, je n’ai rien fait de mal ! Alors pourquoi est-ce que je me retrouve à chroniquer les Américains de Kingsmen, moi ? Peut-être parce que la gente féminine de la maison me menace de représailles si j’arrête le son !

Putain, c’est bizarre. C’est un mélange metal moderne tendance indus, avec un penchant vers Rammstein. C’est un gros délire, loin, très loin de ma zone de confort. Heu comment les filles, c’est mega bon ? Heu… je ne dirais pas ça comme ça, moi. Je pense que je ne suis pas assez ouvert d’esprit sur ce coup-là… ou alors c’est elles qui le sont. Oh putain, ils sortent la grosse voix en colère… Pitié !!!

Fan de hard-rock classique, passe ton chemin en courant. Ceci dit, pour les amateurs de nouvelles sensations, ça peut être l’occasion d’aller chercher bonheur. Moi, je mets illico un album choisi au hasard dans ma discothèque ! Ouf, un peu de douceur dans mon univers de petites brutes (je parle de mes femmes, of course !).

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BASTET, Live Report à l’Epicurial de Chambéry

Date du concert : 27 octobre 2022 – Report et Photos : STEVE*74

Ce soir, comme souvent, direction Chambéry mais cette fois pour un nouveau lieu, l’Epicurial, un bar situé dans le centre-ville pour voir et écouter un groupe italien, les BASTET.

Si un groupe a réussi son entrée dans le milieu du heavy-metal underground, nul doute que BASTET, originaire du nord de l’Italie, en est un très bon exemple. Vous ne les connaissez pas encore… alors voici un  bref aperçu du groupe. Signé par Steel Shark Records fin 2021 pour son premier album « Bastet », ce groupe a d’entrée montré tout son potentiel et sa faculté à nous sortir des titres qui, dès la première écoute, se retiennent et qui, pour beaucoup, peuvent être qualifié de « Hits » (Lights Out, Heavy Changes, Don’t Look Back, Beyond The Fight …).

BASTET, c’est plus de 40.000 vues sur la chaine Youtube NWOTHM avec que des commentaires positifs, 500 CDs sold out en 8 mois et une version vinyle qui en deux mois a vu se vendre 200 des 300 exemplaires tirés. Bref, avoir l’opportunité de voir ce groupe à Chambéry, même dans un bar, un soir de semaine était l’occasion de se faire un avis plus précis sur les qualités du groupe.

Un groupe qui apporte sa bonne humeur, son humilité et son professionnalisme (une balance faite en 10 minutes pour un son très bon au final), voici ce que j’apprends en arrivant sur place.

Avec le fameux quart d’heure savoyard de retard, les festivités du soir débutent. D’entrée on remarque NICOLETTA (NICO) la chanteuse, qui reste naturelle, spontanée et efficace ! Certes ne n’est pas ce que l’on appelle une chanteuse au sens  commercial du terme, mais elle possède cette rare qualité de rester dans son style de hard rocking girl » à la voix éraillée, toujours en rupture mais toujours juste et à la hauteur des compositions du début à la fin. BASTET est une déesse égyptienne qui  prend l’aspect d’une lionne guerrière, elle est à la fois douce et sauvage, c’est tout à fait l’image renvoyée par NICO ce soir.

L’autre membre qui dès le premier solo m’a marqué, c’est MIKE PETRONE, un niveau qui est digne des plus grands sans aucun doute ! Une dextérité et une aisance à en déconcerter plus d’un ! Mais attention, toujours de façon humble, naturelle et pleine de passion ! MIKE ne triche pas et ne joue pas un rôle, il vit le heavy-metal !  Je vous invite à vite regarder des vidéos du Festival de Vouziers où ils ont joué le samedi suivant ! Impressionnant ! Le patron de l’Epicurial a avoué après le concert que c’était le meilleur des guitaristes qu’il ait vu jouer en live ! Et il en a vu plus d’un ! Pour moi, c’est vraiment lui l’élément moteur de la formation, son leader !!

BASTET a joué 12 titres, 9 titres de son répertoire et trois reprises ; et pas n’importe lesquelles :  “Stand Up And Shout” (DIO), “Kickstart My Heart” (MOTLEY CRUE) et “Painkiller” (JUDAS PRIEST) !  Avec une mention particulière pour “Painkiller” qui a mis des frissons à toute la salle !!!!  Les soli étaient plus vrais que les originaux ! Ce MIKE est un vrai maestro de la guitare !!

Il faut saluer les autres membres sans qui le groupe ne serait rien. Le bassiste LEO BAYO,  le plus âgé du groupe, fort de son expérience a géré parfaitement la section rythmique avec ALESSANDRO,  le batteur de 24 ans, métronome déjà aguerri. Et je n’oublie pas le jeune guitariste rythmique LORENZO qui assure vraiment sans fausse note du début à la fin !  

Musicalement, on navigue sur ce soir dans les eaux d’un registre très heavy métal inspiré par les années 80 avec, c’est ce qui fait son charme, des petites incrustations de hard rock mélodique. C’est avec l’épique morceau « Beyond The Fight » que le show se termine.

Une soirée vraiment réussie pour un groupe en devenir et à découvrir. Pour cela (je fais un peu de pub ), vous pouvez commander un exemplaire du vinyle 8 titres auprès du label en écrivant sur steelsharkrecords@gmail.com

D’après mes sources, un second album est déjà dans les tuyaux et pourrait sortir fin 2023… si le planning est respecté. On l’attend avec impatience !

En conclusion, BASTET est un groupe à revoir pour savourer et confirmer un peu plus le potentiel affiché ce soir par mes nouveaux amis transalpins. Je peux retourner chez moi avec la satisfaction d’avoir assisté à l’éclosion d’une future grande formation de notre musique favorite.

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Chroniques Metal – Novembre 2022

GALDERIAEndless Horizon

Label : Massacre Records – Sortie : 11 novembre 2022

Coup de cœur W.T.R.

Cocorico, les Français ont le vent en poupe car les Marseillais de Galderia sortent leur troisième album sur Massacre Records. Eh oui. Mais non, ils ne jouent pas de thrash metal, ni encore moins de black qui tâche ! On est toujours dans du mélodique power metal.

La première fois que j’ai vu les Galderia, c’était au Korrigan à côté d’Aix-en-Provence. Ils jouaient en première partie de Blaze Bayley et, j’avoue que j’avais moyennement aimé. Mais depuis pas mal d’eau a passé sous les ponts, j’ai eu l’occasion de les revoir en live plusieurs fois et le groupe a mega évolué.

Là, pour l’instant, je craque pour ce « Endless Horizon ». C’est un superbe album de power metal mélodique avec des morceaux fabuleux. Il est composé de magnifiques refrains soutenus par des chœurs bien utilisés. Bref, c’est du pur bonheur et c’est également un très bon choix de la part de Massacre Records.

Alors, fans de power metal mega bien fait, faîtes-vous plaisir et foncez sur cet album, un point c’est tout. Non en fait, ce n’est pas tout : album coup de cœur W.T.R. !!

RISING STEELBeyond The Gates Of Hell

Label : Frontiers Music – Sortie : 18 novembre 2022

Coup de cœur W.T.R.

Yes, les copains Grenoblois de Rising Steel sont de retour ! Et pour moi, c’est une bonne nouvelle car Rising Steel, moi j’aime beaucoup leur heavy qui bastonne. Maintenant, la grande inconnue c’est que ce « Beyond the gates of hell » sort chez Frontiers Music qui est un label plutôt branché hard FM. Du coup, il me tarde de savoir si les Rising Steel ont fait des compromis et si on n’est pas tombés dans du pur hard FM.

Je bute le suspect directement : non seulement ça bastonne grave avec un pur heavy des familles mais en plus, la prod’ donne une mega puissance au titre ! Et ça décoiffe les secrétaires de Frontiers pas trop habituées à ce style. La baffe, je vous dis ! Les morceaux sont des brûlots et c’est puissant et mélodique à la fois.

La voix d’Emmanuelson est superbe. Il monte et descend les notes à la manière d’un Rob Halford. Il a dû bosser grave pour atteindre ce niveau !

Une putain de très bonne surprise qui place Rising Steel dans le haut du panier du heavy français. Bien-sûr, c’est un coup de cœur W.T.R.

LEAGUE OF DISTORTIONLeague of Distortion

Label : Napalm RecordsSortie : 25 novembre 2022

Album coup de cœur !!

Qui a dit que je n’étais pas ouvert musicalement ? Là, je vais vous parlez d’un groupe de metal moderne, na !!

Bon OK, il y a Jim Müller, guitariste de Kissin’ Dynamite, qui joue dedans. Ca mérite donc de jeter une oreille sur ce projet qu’il a monté avec Anna Brünner, chanteuse du groupe de symphonique metal, Exit Eden.

Go pour l’écoute !! Heu… c’est bizarre, dérangeant. Ca me sort de ma zone de confort, c’est difficilement descriptible. C’est un mélange de metal et d’indus avec des putains de mélodies et une mega voix. Il y a des côtés mega mélodiques qui flirtent avec du violent.

Un mélange détonnant mais pas désagréable du tout. Je me surprends même à monter le son pour finir la deuxième écoute ! Eh oui ! Sur ce coup-là, ils ont gagné un fidèle de plus alors que ce n’était pas forcément gagné. Vraiment une putain de bonne surprise que cet album. Un groupe assurément à suivre et bien-sûr à voir en live. Vous l’avez deviné, c’est un album coup de cœur !!!

SAXON et DIAMOND HEAD aux Docks de Lausanne (CH)

Date du concert : 23 octobre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : DAVIDE GOSTOLI

Saxon @ les Docks de Lausanne

L’écrivain Jules FERRY disait : « Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c’est parce que des gens, occupés à rien, se permettent d’être oisifs comme moi ». Eh bien moi, j’avoue que, pour une fois, j’apprécie mon dimanche qui ne sera certainement pas oisif ! En effet, ce soir, je vais revoir mon groupe préféré : SAXON ! Ceux qui me connaissent, le savent, j’ai une profonde adoration pour cette formation de la New Wave of British Heavy Metal. Elle est, en effet, un peu la cause de mon goût prononcé pour notre musique préférée… Et dire que ça a commencé il y a déjà plus de quarante ans ! Allez, petit check up avant de partir : T-shirt du groupe ? Check. Veste avec le logo ? Check. Caleçon du groupe ? Heu… faut pas exagérer quand même ! En plus, ça n’existe même pas ! SAXON, ce n’est pas KISS, lol. C’est bon, je crois que je suis paré. Je vous ai déjà dit que j’étais fan ?

Mon copain Steve*74 ayant décliné, je pars chez nos voisins helvétiques avec plein d’autres copains. La voiture pleine, nous prenons le chemin de Lausanne pour aller assister à ce concert qui s’annonce phénoménal. Non seulement SAXON est en live, mais ils ont amené un autre dinosaure de la NWOBHM dans leur valise, j’ai nommé DIAMOND HEAD ! La route se passe bien, sous un temps automnal mais sans pluie, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Nous partons relativement de bonne heure, histoire d’être dans les temps. Heureusement d’ailleurs, puisque nous avons compté sur notre mémoire pour retrouver l’emplacement mais que nous nous sommes plantés ! Malgré tout, nous arrivons à l’heure aux Docks de Lausanne .

Le temps de récupérer mon accréditation et je retrouve les copains dans la salle. C’est fou, je ne me souvenais plus de sa structure (il faut dire qu’il y a quelques années que je ne suis pas venu ici) ! Les Docks sont relativement petits mais possèdent un balcon, ce qui est idéal pour voir les groupes. Pas besoin d’être au premier rang, serrés comme des sardines, pour assister au concert, même si vous êtes au début de la salle, vous pouvez voir la scène en entier, ce qui est assez cool. En plus, ladite scène est plutôt longue, ce qui permet aux musiciens d’avoir de la place pour se mouvoir. Peu profonde, nous pouvons aisément voir le batteur, même si sa batterie est surélevée.

Nous croisons quelques têtes connues, notamment le chanteur de ETERNAL FLIGHT, venu faire un peu de promotion pour son futur concert à la Barakason de Thônex et même notre ami Hi’ Twist, un autre chroniqueur de W.T.R. Un grand backdrop de DIAMOND HEAD trône au fond de la scène, ce qui veut dire que le groupe est bien présent ! C’est marrant, sur les quatre protagonistes que nous sommes, aucun de nous n’a déjà vu ce groupe en concert. Ca va être notre première. Avant qu’il ne soit pris d’assaut, je fais un tour au merchandising, où les prix sont relativement élevés pour ma bourse. Du coup, je vais me limiter plus que je ne le pensais au départ. Petite surprise, aucun article de la première partie n’est disponible. Deux réflexions me viennent à l’esprit : soit le stand de SAXON est trop imposant, soit ils ont tout vendu la veille aux Messins.

Diamond Head @ les Docks de Lausanne

Mais stoppons le bla-bla et revenons à ce qui nous intéresse ce soir, le concert. La musique de fond s’arrête et les lumières faiblissent. Il est l’heure pour les DIAMOND HEAD d’arpenter la scène !

BRIAN TATLER, le seul membre historique, guitariste de son état, est le premier à monter sur les planches suivis des autres musiciens. Ils entament « The Prince» sans le chanteur londonien d’origine danoise, RASMUS BOM ANDERSEN, dans le groupe depuis huit ans. Celui-ci débarque en furie peu de temps après et d’entrée de jeu appelle le public à chanter avec lui, et en Français s’il vous plaît ! Comment ne pas se mettre le public directement dans la poche ?!

ANDY « Abbz » ABBERLEY, le guitariste rythmique, dernier venu de la bande est déchaîné. Il harangue le public en s’avançant au plus près de lui supportant les solos de BRIAN, un peu plus discret. DEAN ASHTON l’impressionnant bassiste fait ronfler son instrument accompagné par les frappes de folie de KARL WILCOX. Ce dernier porte un T-Shirt marqué carpe diem (un hommage au dernier album de SAXON ?). En tous cas ce soir, il est certain qu’il cueille le jour présent sans se soucier du lendemain, tellement il frappe fort et vite sur ses fûts !

Pas de temps mort, le groupe est à fond. C’est littéralement une explosion de riffs et de hits qui déboule dans la salle. « Lightning to the Nations », « Bones », « The Messenger » tiré de « The Coffin Train », le dernier album du groupe. RASMUS continue de faire plaisir au public, en prenant le devant de la scène et sortant quelques « Merci beaucoup Lausanne » en Français à chaque fin de titre. C’est très professionnel musicalement et nous en prenons plein les yeux et les oreilles. C’est vraiment très bon.

« S’il vous plaît, je voudrais vous dédicacer cette chanson », nous dit RASMUUS avant d’entamer la superbe ballade « Helpless ». Quel superbe morceau ! Il a le don de calmer un peu l’intensité des Docks. Si je voulais critiquer un peu, je dirais que c’était un peu trop rentre-dedans depuis tout à l’heure mais c’est juste histoire de râler parce qu’on le sait bien, le Français est râleur.

Diamond Head @ les Docks de Lausanne

Passé cette accalmie, le chanteur annonce le dernier titre : « Voici le morceau que vous attendez tous : Am I Evil ! » Ce titre, popularisé par les Four Horsemen de METALLICA, est une véritable tuerie. Et ce soir, il a le don de mettre à genoux le public. Le groupe salue son public avant de quitter la scène.

Quelle première partie ! Trois quarts d’heure passés plus vite qu’un TGV sur les rails ( qui a dit : quand ils ne sont pas en grève, lol ? ). Au vu des regards du public dans la salle, j’ai bien l’impression de ne pas avoir été le seul à avoir apprécié le show de nos copains Anglais.

Petite pause hydratation avant le début des hostilités, et petite visite au merch’ qui, je m’en rends compte de suite, est pris d’assaut. J’ai bien fait de me précipiter tout à l’heure !

Saxon @ les Docks de Lausanne

Il est 21 heures lorsque retentit une petite introduction. BIFF et ses acolytes montent sur scène dans le noir complet. Le son de « Carpe Diem », premier titre de ce soir, nous détruit déjà les tympans. La double grosse caisse, comme les deux guitares, arrache le plancher de la salle. Le chanteur PETER RODNEY BYFORD, BIFF pour les intimes, est en pleine forme pour son âge (bientôt 72 ans en janvier prochain)… même s’il semble avoir pris un peu de rondeurs. En redingote bleu pétrole, il a toujours ce timbre de voix si spécifique et cette prestance qui ne le quitte pas.

PAUL QUINN, le compère de BIFF depuis le début en 1971, est toujours efficace, de même que DOUG SCARRATT le second guitariste dans le groupe depuis 1996. Celui qui m’impressionne toujours autant, c’est NIBBS CARTER le bassiste, dans le groupe depuis 34 ans maintenant. Il joue tous les morceaux avec les doigts, pas de médiator, même pour les morceaux les plus violents. Et en plus, c’est le seul avec NIGEL GLOCKLER, le batteur, l’autre pilier des Anglais, à faire les chœurs. Il headbangue comme un damné, parcourt la scène de long en large et pique la vedette à BIFF.

Enchaînant hits sur hits, « Sacrifice », « I’ve Got to Rock (To Stay Alive) », « The Thin Red Line », les SAXON sont venus défendre leur dernier album en date « Carpe Diem (Seize the Day) » et interprètent pas moins de quatre de ses titres. Mais ce n’est que trente cinq minutes plus tard, qu’ils séduisent leur public en jouant – enfin, serait-on tenté de dire – un « Dallas 1 pm » dantesque qui met la foule en liesse.

Saxon @ les Docks de Lausanne

Le son est absolument titanesque, et les lights rendent bien service à la musique de nos copains de la perfide Albion. Histoire de continuer de prendre les spectateurs par les sentiments, le groupe repart rapidement à l’assaut avec « Heavy Metal Thunder » et un titre de 1999, « Metal Health ».

BIFF regarde le public : « Il y a des jeunes kids ici ? Quel âge as-tu ? 9 ans ! Faites du bruit pour lui !! ». En voyant un autre enfant : « Et toi ? 11 ans ? Toi ? 10 ans ! Quelle belle génération de fans ! ». Une chose est certaine, ils pourront dire à leurs futurs enfants dans une quinzaine d’années qu’ils ont vu SAXON quand ils étaient jeunes… Comme quand Steve*74 et Ti-Rickou nous racontent qu’ils ont vu AC/DC avec BON SCOTT en concert (Grrr !).

BIFF laisse les musiciens prendre la lumière. Lui, reste souvent en fond de scène lorsqu’il ne chante pas. Ses attitudes n’ont pas changé et il est toujours aussi vif. Ses interventions font mouche à chaque fois. « Qu’est-ce que vous voulez ? », demande le chanteur au public. « Broken Heroes ? », « The Eagle has Landed ? ». Evidemment, c’est le second qui a l’approbation du public et qui déclenche l’hystérie des fans. Perso, je suis déjà à fond !

Saxon @ les Docks de Lausanne

Dès la fin de « Black is the Night », un autre titre de « Carpe Diem », BIFF remercie le public en Français, puis en Allemand et en Italien… puis dans toutes les langues qu’il semble connaître, lol. Très affable, il prend souvent la parole pour haranguer les spectateurs.

S’ensuit un « And the band Played On », autre titre séculaire qui fait le bonheur du public. Le chanteur fait des tours sur lui-même, va au bord de la scène et se penche sur ses fans pour chanter, avant de laisser la lumière à DOUG et PAUL qui assomment les Docks avec leurs solos dantesques, pendant que NIBBS continue de headbanguer comme un damné et de courir sur les planches.

« Vous êtes fantastiques ! », nous dit BIFF. « C’est notre dernier show en Europe. Après une petite pause, nous irons en Angleterre jusqu’à la fin de l’année. Alors, je vais appeler à la maison pour leur montrer à quel point vous êtes fantastique ! ». Il prend son téléphone et filme la foule. C’est l’hystérie collective dans le public !!

Les morceaux sont percutants et le show est réussi. Que demander de plus ? Un petit « Wheels of Steel », par exemple ! Il est 22h06 quand SAXON le joue. Je suis aux anges. Nos têtes n’arrêtent pas de faire des hauts et des bas. Et je ne vous parle même pas des cordes vocales !

Saxon @ les Docks de Lausanne

Dès la fin du morceau, le groupe quitte la scène pour la première fois. Deux trop longues minutes plus tard, c’est sur « The Pilgrimage », un titre aux fortes connexions « Crusader » que revient SAXON. Quel morceau épique qui continue d’achever le public ! Le groupe est toujours aussi bon musicalement et on passe un super moment. Et voilà que BIFF nous redemande de choisir entre « Strong Arm of the Law » et « Solid Ball of Rock ». Arghhhh ! Quel dilemme ! Mais en fait, ce n’est même pas la peine de choisir, nous avons droit aux deux, mon Général !

BIFF profite de « 747 (Stranger in the Night) » pour faire chanter le public. Comme tout le monde, je hurle les paroles qu’on me demande de reprendre. C’est génial, je suis au top !!

Et c’est déjà la fin du set ? Pour la seconde fois de la soirée, SAXON sort de scène. A peine trente secondes plus tard, sous les « SAXON ! SAXON ! SAXON ! » du public, BIFF revient seul sur les planches. « Vous ne voulez pas rentrer à la maison, n’est-ce pas ? ». PAUL, DOUG, NIBBS et NIGEL reviennent derrière leurs instruments pour finir d’achever la foule avec deux classiques. On a d’abord « Denim & Leather » que le public connaît sur le bout des doigts et dont il reprend les chœurs sans laisser au chanteur le temps de reprendre son souffle – à tel point que BIFF, impressionné par cet engouement, place le micro face au public qui s’époumone sur le refrain, et enfin « Princess of the Night », un titre cher au chanteur.

Une heure et quarante minutes plus tard, le groupe quitte définitivement les planches, non sans avoir salué chaleureusement son public.

Quel show encore une fois ! Les dinosaures sont toujours présents et, n’en déplaise à certains, ils sont toujours aussi bons. Contrairement à d’autres chanteurs de son âge, BIFF a su garder sa voix. Hâtez-vous d’aller les voir s’ils ne passent pas trop loin de chez vous car ils ne sont pas éternels, et vous risqueriez de louper quelque chose !

Il est l’heure pour nous de retourner dans notre doux foyer, avec des étoiles plein les yeux. Des trombes d’eau de pluie se sont invitées sur notre trajet de retour. Bah, comme dirait le titre du dernier album de SAXON : Carpe Diem, Seize the Day (Mdr).

Un grand merci aux Docks de Lausanne pour ce superbe concert et un grand merci également à DAVIDE GOSTOLI pour le dépannage photos. A la prochaine, j’espère !