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DGM @ le Rock’n’Eat Live – Lyon

Il y a des groupes que tu adores mais que tu n’arrives pas à voir en live, soit parce qu’ils passent dans un rayon trop éloigné, soit parce que, quand ils passent dans un périmètre accessible, tu es dans l’impossibilité d’aller les voir. C’est exactement ce qui m’est arrivé avec les italiens de DGM. Alors, même si mon agenda de concerts est bien blindé, là il est hors de question que je les loupe à nouveau !

En plus, il y a mes copains grenoblois d’AMON SETHIS qui jouent en première partie ainsi qu’un groupe que je ne connais absolument pas et que ça me fera l’occasion de découvrir.  Et, cerise sur le cake, ça se passe dans un endroit que j’aime et où je sais aller : le Rock’n’Eat Live !

Et c’est parti, direction Lyon ! Je pars en avance, pas de problème. Heu… sauf que l’itinéraire choisi par mon nouveau GPS me fait passer par un tunnel… fermé pour travaux ! Je dois avoir la même malédiction que mon copain JEEP MANGOVER sauf que moi ce n’est pas avec les trains ! La petite histoire me fait quand même perdre plus de trois quart d’heure. Comble de bonheur, quand je finis par arriver, je ne trouve pas de place, tout est blindé. Du coup, je tourne et je retourne à peu près le même temps. Là, je commence à flipper grave. Je ne suis même pas sûr d’arriver à temps pour AMON SETHIS. Je commence à regretter de ne pas être allé voir 58 SHOTS au Blogg, moi (heu… j’ai appris le lendemain que j’avais bien fait car malheureusement ils n’ont pas pu arriver jusqu’à Lyon. C’était décidément une soirée Scoubidou..)!

AMON SETHIS @ le Rock’n’Eat Live – Lyon

Bon, j’arrive quand même à me garer. Il y a un groupe sur scène, il est en train de terminer. Sauvé, ce n’est pas AMON SETHIS mais le premier groupe de la soirée ! Je suis un peu dégoûté mais au moins je n’ai pas raté AMON SETHIS.

AMON SETHIS commence le set, là sans flamme ; le Rock’n’Eat ne s’y prête pas. Pour ceux qui ne les ont jamais vu, leur entrée en scène traditionnelle se fait avec l’enflammage d’un pupitre.

Maintenant que je suis posé, je m’aperçois qu’il y a des trucs que je n’avais pas forcément suivi. Il y a eu du moov’ chez AMON SETHIS. Même si je connais le batteur derrière les fûts (salut Pierre !), ce n’est pas lui qui y joue d’habitude. Et en ce qui concerne le bassiste, soit il a vraiment changé soit ce n’est pas non plus le même. Ca fait tout drôle quand tu as l’habitude d’un line up car d’un coup tu n’as plus tes repères.

Heureusement, musicalement, il n’y a pas de changement. Tant mieux car j’adore vraiment les morceaux d’AMON SETHIS, leur univers spécial “Toutenkharton est mon copain”. Ca me fait quand même drôle de les voir sur une petite scène car pour la mise en scène et le jeu de scène, c’est moins pratique. Mais bien-sûr, ils se débrouillent avec l’espace et nous délivrent un set de qualité.  Je suis content de les avoir revus. Une dose d’AMON SETHIS, ça fait toujours du bien !

DGM @ le Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, le temps de papoter un peu avec les copains, le temps du changement de plateau et je rompt la malédiction, je vois DGM en live !

Je suis comme un gamin. C’est un truc de connaître et d’écouter des morceaux sur disque, c’est autre chose de les voir jouer en live ! Et je ne vais vraiment pas être déçu ! Je me rends compte qu’en live, ça joue encore plus que sur CD. Leurs morceaux sont vraiment terribles. Pour du rock prog’, ce n’est pas du tout chiant et ce n’est pas fait que pour les musiciens.

DGM en live, ça le fait vraiment ! On voit qu’ils prennent du plaisir à jouer devant un public… même si, malheureusement, le public aurait pu être un peu plus nombreux. Surtout pour un groupe de cette qualité ! 

Personnellement, je ne perds pas une miette du concert. J’observe le jeu des musiciens et j’admire la voix du chanteur. Effectivement, DGM ne fait pas dans l’esbroufe. Ils n’en ont pas besoin car la qualité est là.

Evidemment, quand tu es content et que tout va bien, tu n’as pas envie que ça se termine mais, comme je le dis souvent, tout a une fin sauf la banane qui en a deux.

Ils ne vont toutefois pas nous laisser partir comme ça. On finit à leur stand merch’ pour papoter un peu, prendre des photos… Bref, je peux faire ma groupie ! A un moment quand même, je m’aperçois qu’on n’est plus trop nombreux, qu’il est tard, et je me dis qu’il faut quand même que je me rentre.

Un grand merci au Rock’n’Eat Live d’avoir fait cette affiche et de m’avoir enfin permis de voir DGM !

DGM @ le Rock’n’Eat Live – Lyon

 

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MYRATH

Et ça continue encore et encore, les petits et les grands concerts. C’est que le début d’accord, d’accord. Et donc ce soir, direction Lyon – euh, précision pour les parisiens, pas Lyon mais juste à côté, à Rillieux-la-Pape – et plus précisément la MJC O’Totem. Bref, le changement dans la continuité, lol !

Rien qu’en regardant devant la salle en arrivant, je sais qu’il va y avoir du monde ce soir. Il y en a déjà pas mal qui attendent devant les portes, c’est bon signe !

Le temps de retrouver les copains (ça faisait longtemps depuis hier soir !) et de papoter du concert d’ANVIL, de retrouver la sécu d’hier (si j’étais parano, je dirais qu’ils me suivent), et abracadabra, les portes s’ouvrent.

Le temps de rentrer dans la salle (très belle salle bien faite au demeurant) et les hostilités commencent. Heu, en lisant l’affiche rapidement, j’avais vu que le premier groupe c’était NIGHTMARE. J’avais tiqué. Ca m’étonnait vraiment, surtout que le groupe fait une méga release party le week-end prochain à la Belle Electrique de Grenoble (release party où malheureusement le webzine ne sera pas présent car pas possible d’être partout).

Non, bien sûr ce n’est pas eux ! Il s’agit de NIGHTMARES AND COMEDY, groupe lyonnais. Bon de toute façon avec un mec à l’accordéon, le doute n’est pas permis. En plus, ils sont tous grimés et déguisés. Le seul point commun, c’est qu’il y a une chanteuse – eh oui les copains, maintenant NIGHTMARE a une chanteuse ! Enfin… pour ceux qui ne le savaient pas ! Et là, la chanteuse n’est pas une inconnue puisqu’il s’agit de CAROLE EYRAUD, la chanteuse de BEL O KAN !

Bon, c’est parti ! Gros riffs, accordéon, une belle voix, ça part bien. Un univers à eux musicalement et visuellement. Je rentre bien dedans… jusqu’à la grosse voix qui intervient ! Bon, il paraît qu’on dit une “voix saturée” maintenant (en plus j’ai appris récemment qu’il y avait même des cours ! Si, si je ne déconne pas !). Je vois bien le côté contraste mais pour le côté musicalité, c’est un peu râpé. En plus, j’ai toujours un côté rejet de la chose assez énorme.

Mis à part cela, tout en sachant qu’il intervient avec modération – heureusement car sinon je ne serais déjà plus là – j’aime bien leur contexte. Ils ont vraiment leur truc à eux, leur univers. En plus, ils ont deux danseuses avec eux sur scène, donc il y a vraiment à regarder.

Même musicalement, c’est assez intéressant. En tout cas, voilà une première partie que je ne vais pas oublier, ce qui est assez énorme en ce moment !

Bon allez, petite pause syndicale. Le temps de se désaltérer et c’est reparti.

Ca continue dans la famille des groupes qui ont leur univers particulier avec les copains grenoblois d’AMON SETHIS. Pour ceux qui ont suivi le webzine, il n’y a pas si longtemps que vous les avez vu apparaître dans un report et donc vous n’allez pas être surpris par ce que je vais dire.

JULIEN TOURNOUD, le chanteur, arrive bien sûr sur scène tout de noir vêtu avec un masque noir sur le visage. Le pupitre s’enflamme. Ca en jette encore plus dans une grande salle comme ça.

L’attaque de leur set est très efficace. Le public qui les découvre est d’entrée avec eux dans leur monde.

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AMON SETHIS

Pour ce qui est de la prestation musicale, comme je l’avais dit la dernière fois, c’est hyper rôdé, hyper carré. En plus ce soir le son est méga bon, ce qui renforce l’effet. Et même si je les ai vus il y a peu, je ne boude pas mon plaisir. Ils sont toujours aussi performants et leurs morceaux sont toujours envoûtants.

Bref, c’est vrai que je ne suis pas impartial avec AMON SETHIS, mais bon, ils le méritent bien !

Voilà c’est fini. A nouveau l’entracte.

Et c’est reparti pour la découverte scénique que je voulais absolument faire, les metalleux tunisiens de MYRATH. Et putain, d’entrée de jeu, la baffe ! C’est vrai que leur dernier CD est une tuerie mais en live, c’est encore mieux !

C’est marrant, je ne sais pas pourquoi mais pendant les deux premiers morceaux, ça me fait penser au groupe brésilien ANGRA, mais le ANGRA du début avec ANDRE MATOS. Après, sur les morceaux plus anciens avec la touche orientale, cette impression se dissipe.

Le groupe a une méga présence scénique du guitariste au chanteur. ZAHER ZORGATTI, le chanteur possède une voix fabuleuse. Je suis vraiment sous le charme de ce groupe. C’est frais, c’est moderne, c’est mélodique. Le public présent, tout comme moi, se prend une grosse tarte. On est bien.

Comme avec AMON SETHIS, le son est super bon. C’est un moment magique, un peu comme si j’étais au pays des mille et une nuits… bon d’accord des mille et une nuits un peu métalliques, faut pas déconner quand même ! Non, je n’en fais pas de trop ! C’est méga bien joué et ils nous entraînent vraiment avec eux. Et quitte à me répéter, les morceaux de leur dernier CD “Legacy” sont de véritables bombes.

Voilà c’est fini, les lumières se rallument. Je n’ai pas vu Sherazade… enfin, pas tout à fait vrai… car j’ai oublié de préciser qu’ils avaient une chanteuse à la mode orientale avec eux. Aïe, pas la tête, j’ai vraiment oublié de préciser, chérie !

Bon, le temps de dire au revoir aux copains et copines et il est temps de rentrer. Un grand merci à SOUNDS LIKE HELL PRODUCTIONS pour cette soirée !!!

Pour ma part, c’est cool de penser que demain je ne remets pas ça. Si, si, c’est moi qui le dis !!!

 

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ALEX CORDO

Comment résister à une affiche placée sous le signe du métal prog ?Moi, je ne peux pas. Donc direction Lyon et plus particulièrement le Blogg !

Comme j’ai entré l’adresse du site dans mon GPS, c’est enfantin et je pars confiant. Heu… ou pas ! Ce foutu engin me dit : “Vous êtes arrivé”… en plein milieu d’un chantier ! Bon, je ne dois pas être loin mais si ça continue, je vais finir par être à la bourre, moi.

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TALVIENKELI

Eh non ! Je suis trop fort ! J’arrive juste pour le début du premier groupe. TALVIENKELI est un groupe qui oeuvre dans du métal symphonique avec chanteuse. Il y a aussi une fille à la basse d’ailleurs. On a droit, bien-sûr, à du métal symphonique avec un chant plutôt lyrique et ils nous jouent des morceaux de leur futur album.

J’aime bien leur style. On n’est pas dans des morceaux redondants. En plus, la chanteuse a une superbe voix mais n’en fait pas trop. Juste le parfait équilibre. Je voulais les voir en live depuis quelques temps et je ne le regrette pas.

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TALVIENKELI

C’est bien joué et les morceaux sont sympas. Bref, ça donne envie… bon évidement quand on aime le style – sinon autant aller jouer au zoo dans la cage des tigres ! Moi, j’en redemanderai plutôt. J’aime beaucoup leur ambiance musicale, leurs morceaux et la voix de la chanteuse.

Scéniquement, on sent que c’est encore un peu jeune mais c’est en tout cas, pour moi, un groupe à suivre… Surtout qu’ils vont nous livrer bientôt leur nouveau petit CD !

Voilà une soirée qui commence bien ! Petite pause en attendant le prochain groupe.

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UNCERTAIN CONTINUITY

L’attente est de courte durée.  C’est maintenant au tour de UNCERTAIN CONTINUITY de monter sur scène. Changement total de style. Il n’y a pas de chanteuse… ni même de chanteur. C’est de l’instrumental pur. On est dans la famille SATRIANI est mon ami ou bien dans de la musique pour accompagner les images du Paris Dakar.

C’est bien joué pourtant mais plus typé jazz-rock que métal. Après, effectivement comme souvent dans ce style, le plus important est la musique et pas la prestation scénique. Quoiqu’il en soit, ça joue, même si c’est un peu trop technique pour moi.

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UNCERTAIN CONTINUITY

Donc, je vais aller m’asseoir pour mieux en profiter. En plus au Blogg, ils on des méga fauteuils ! Trop bien! Je pense vraiment que j’apprécierais plus la musique de UNCERTAIN CONTINUITY sur CD quand je suis au volant de ma voiture. 

Allez, re-pause. Et là, cruel dilemme : hamburger or not ? Heu, comment ça, j’ai déjà mangé ? J’avais oublié ! Oups !!

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AMON SETHIS

Comme les sets sont assez courts, je ne vais pas attendre longtemps. Et c’est au tour des grenoblois de AMON SETHIS de monter sur scène. Changement total d’ambiance. D’abord visuellement. JULIEN, le chanteur, arrive habillé en noir avec un masque noir sur le visage. Devant lui, il y a un pupitre en feu. Musicalement, on est dans du heavy métal prog’, branche ancienne Égypte.

Et d’un coup, ça réveille ! Bon, c’est vrai, j’avoue : je craque pour ce groupe ! Et encore une fois, je pars avec eux dans leur monde de pharaons. Ils ne se contentent pas de jouer de la musique, ils nous racontent une histoire. Ils vont piocher dans leurs albums et alternent les morceaux qui te déboîtent la tête et belles balades. C’est méga bien mené et efficace.

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AMON SETHIS

En plus, le son est très bon et le public bien présent pour un jeudi soir réagit très bien. Il y a une vraie bonne ambiance. Lorsqu’ils les AMON SETHIS nous disent qu’il ne reste qu’un morceau, on n’est pas d’accord, on en re-veut, nous, des histoires de pyramide ! C’est trop bien !

…Et donc forcément trop court. Personnellement, je trouve que c’est de mieux en mieux à chaque fois que je les voie.

Allez, un dernier petit morceau pour la route. La basse six cordes et la guitare sont à l’honneur pour une partie très MAIDEN de folie. Il y a déjà une heure qui vient de passer ! Putain, ça va trop vite parfois !

Dernière pause de la soirée. Je ne regarde volontairement pas du côté du “c’est bon” hamburger, surtout avec les frites ! Mais en même temps, j’ai mangé léger et super tôt…

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ALEX CORDO

Sauvé ! ALEX CORDO monte sur scène. Allez, on rechange d’ambiance. Retour dans la famille instrumental SATRIANI est mon copain.

Là, il y a carrément trois guitaristes et d’entrée de jeu, je rentre dedans car on n’est pas dans de la musique pour musiciens, dans un déluge de notes pour épater la galerie. Les morceaux sont méga mélodiques, très beaux et fluides. Les solos ne sont pas balancés au petit hasard la chance mais sont le morceau.

Voilà de l’instrumental comme je l’aime !

Evidemment, je vais penser à JOE SATRIANI mais le SATRIANI de “Surfing with the alien” car tous les morceaux passent comme une lettre à la Poste. C’est beau et agréable. On ne ressent pas le manque du à l’absence de chanteur.

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ALEX CORDO

En plus, tous les musiciens sont parfaits. Le son est méga bon, et musicalement c’est au top.

Après bien-sûr, leur prestation scénique – comme souvent dans le style – est surtout basée sur la musique, mais bon je suis tellement pris dans leur musique que ça passe au second plan. Ils nous jouent les morceaux de leur CD et c’est vraiment une très bonne surprise que ce groupe dans un style qui peut s’avérer très casse-gueule.

ALEX CORDO et les siens ont réussi haut la main à me faire passer un excellent moment.

Bon allez, il est tard. Le temps de dire au revoir aux copains, de prendre congé des AMON SETHIS – que je revois le 16 novembre en première partie de MYRATH – et je suis parti.

Et pour la route, je vais la faire avec la musique d’ALEX CORDO et son CD “Origami”, of course ! La route va me sembler plus courte !

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ALEX CORDO

 

BILAN DE LA SOIREE

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TALVIENKELI

Découverte live pour moi. J’ai bien aimé leurs nouveaux morceaux et la voix de la chanteuse. J’ai hâte de découvrir leur nouveau CD.
Un groupe à suivre et à revoir en live.

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UNCERTAIN CONTINUITY

Le groupe le moins métal de la soirée. Un côté jazz-rock, un style très “musique pour musiciens” difficilement accessible aux non-initiés. C’est bien fait mais pas ma pinte de houblon.

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AMON SETHIS

Le groupe a encore fait une grosse prestation ce soir. Ils ont encore pris une autre stature. Un groupe à part dans le monde du métal français de part leur contexte. Et en live, ça ressort encore plus. Ils sont vraiment dans leurs morceaux. Ils ne se contentent pas comme bien d’autres de les jouer mais ils les vivent !

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ALEX CORDO

Encore une découverte live pour moi ce soir et j’ai pris une grosse baffe ! Et pourtant, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas facile de m’épater dans ce style ! Mais il l’a fait ! ALEX CORDO est un putain de guitariste mais il ne cherche pas à nous en mettre plein la vue, ni scéniquement, ni musicalement. Il joue comme si c’était facile et intègre vraiment tous ses musiciens. Je le redis, il m’a mis une grosse baffe avec ses morceaux qui sont à la fois beaux, énergiques, mélodiques, et cela malgré le fait qu’il n’y ait pas de chant ! On peut les fredonner et on s’en rappelle. Et ça, c’est extrêmement rare, même chez les plus grands spécialistes du genre. Et si vous pensez que j’en fais trop, je vous assure que non… alors, allez l’écouter !

 

 

LE BLOGG

logo-png-nu4rwpCool, leur soirée métal gratuite le jeudi soir !
Cool, leur grand parking juste devant la salle ! 
Cool, leurs gros hamburgers pas chers et leurs frites pas grasses !.
Cool, leur qualité de son pour les groupes !
Long live rock’n’roll le Blogg !!
Un petit PS : juste si vous aviez du café, ce serait top mais bon, je chipote.

VANDEN PLAS 1

VANDEN PLAS

Report de Steve*74

Aujourd’hui, nous sommes un vendredi 13, jour de chance pour tous les accros du loto ou autres jeux de hasard et qui n’hésitent pas à remplir les caisses de l’Etat en espérant secrètement gagner le jackpot. Moi, je vais rester plus calme et me concentrer sur VANDEN PLAS qui passe au Brin de Zinc de Barberaz (Chambéry) ce soir. Cela fait déjà plusieurs années que je ne les ai pas écouté sur scène.

DIVERGENCE

DIVERGENCE

Syndrome Ti-Rickou oblige quand nous arrivons le concert, contrairement à l’habitude, a déjà commencé. Les locaux de DIVERGENCE sont déjà aux affaires sur la scène.

Formé en 2012, ce groupe de jeunes musiciens pratiquent un métal prog instru. Prog car même si la base est heavy, ils n’hésitent pas à emprunter des chemins de traverse qui les emmènent sur des terres rock, jazzy ou funk.

Les copains sont devant et les encouragent. Pour ma part j’ai, sur certains morceaux, un peu de mal à adhérer à l’instrumental et aux ambiances musicales proposées ce soir.

Sinon, c’est bon enfant, potache même entre les musiciens qui se chambrent amicalement et le niveau technique est déjà bon.

Place ensuite à AMON SETHIS ou le Dieu serpent si j’ai bien compris. La musique est un concept basé autour d’une histoire se déroulant en Egypte ancienne du temps de la VIIe dynastie. C’est donc ancien car pour mémoire la dernière reine fut la célèbre Cléopâtre et elle représentait la XXXIIe dynastie. Le héros de l’histoire se nomme Ateravis et il sert de fil conducteur à l’ensemble des morceaux.

AMON SETHIS 1

AMON SETHIS

C’est sur “Assem Tenemrâ” que nous accueille un JULIEN (le chanteur) masqué tel une momie ayant rencontré le masque de fer. Il se place derrière un symbole cabalistique en feu. Malgré le vendredi 13, surtout ne pas avoir peur, car j’ai bêtement oublié mes gousses d’ail. Mais, nous sommes à un concert de métal, ouf !!

Dès le début, la rythmique emmenée par les deux THIERRY : DELVAUX derrière les fûts, et VENTURA à la basse nous assène des coups de bambou. La basse de ce dernier est à son effigie, massive !! La guitare portée par le plus discret OLIVIER BILLOINT et le clavier ELLIOTT TORDO nous emmène loin dans le désert égyptien.

Fermez les yeux pour ressentir le souffle du sable chaud. JULIEN nous conte son histoire en égyptien par moments et l’on sent qu’il a du bagage en langues parce-que même si l’on ne comprend pas grand-chose, ça le fait grave.

Les titres passent les uns après les autres et on arrive déjà sur l’avant-dernier morceau “Pyramid’s book”. Là, JULIEN nous indique que la veille, sur le même morceau, à Paris, il a fait un bide. Eh bien pas ce soir, le public nombreux et concentré, lui répond bien. Les pouces l’un contre l’autre, de façon à former une pyramide, voici “Paharoh’s Army” et le dernier morceau.

Ça déménage bien et même s’ils sont un peu serrés, les spectateurs veulent rejoindre l’armée du Pharaon. Le set est fini et tout le monde semble ravi. Cela faisait un peu plus d’une année que je ne les avais pas vu et je suis bien content d’avoir été le témoin d’un set fort sympathique ce soir.

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VANDEN PLAS

La Jaguar VANDEN PLAS démarre sur les chapeaux de roues avec “Frequency”, tiré du dernier album en date.

Après deux autres titres, ANDY KUNTZ, avec le charisme et l’humilité qui le caractérisent, prend la parole. Il nous présente ses plus plates excuses pour le temps perdu et nous remercie d’être encore présents. Les titres s’enchaînent les uns après les autres, piochant souvent dans leur discographie récente.

STEPHAN LILL nous assène des riffs somptueux avec un plaisir non feint, jouant souvent les yeux fermés, soutenu par les splendides claviers de GÜNTER WERNO. Ce dernier restant toujours concentré sur ses notes, planant souvent avec sa musique. TORSTEN REICHERT n’est pas un bassiste aussi imposant que celui d’AMON SETHIS mais il porte une longue barbe joliment tressée et ses accords donnent un son grave, profond et bien rond. ANDREAS LILL, lui, frappe sur ses fûts avec de grands sourires, et emmène le reste de la troupe sur des rythmiques sans failles.

ANDY, comme à son habitude ne tient pas en place, bougeant dans tous les sens, pas du tout fatigué malgré l’heure tardive.

Après “Diabolica Comedia”, ANDY nous annonce des surprises durant le set avec des titres qui n’ont jamais été interprétés live.
S’ensuivent trois titres des deux derniers albums “Chronicles of the Immortals: Netherworld I & II”. Puis on a droit à un “The Final Murder” qui clôt le set avant bien-sûr le rappel. C’est avec un “Iodic Rain” endiablé que ce termine ce concert.

Comme à leur habitude, les cinq allemands ont envoyé leur power prog sans le moindre accroc, tout en efficacité et sincérité et nous ont prouvé l’étendue de leurs talents de compositeurs et d’interprètes.

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VANDEN PLAS

Seul bémol de cette soirée, le timing et la programmation des trois groupes. A la fin d’AMON SETHIS, nous avons eu un entracte d’une heure pour permettre l’installation du matériel de VANDEN PLAS. La conséquence de cet horaire tardif est que le show de VANDEN PLAS n’a pas pu être joué en intégralité (des morceaux enlevés de la set-list), ce qui est pour le moins dommage. Ensuite, certains spectateurs ont quitté la salle avant la fin du concert, qui s’est terminé aux alentours d’1h30 du matin. Alors peut être que deux groupes auraient suffi, ou que DIVERGENCE aurait du jouer moins longtemps.

Après un dernier échange amical avec ANDY, nous quittons la salle, heureusement que nous n’allons pas trop loin car il est déjà hyper tard…..