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SCHENKER 2

MICHAEL SCHENKER’S TEMPLE OF ROCK

Allez, ce soir c’est Bourg-en-Bresse et plus précisément la Tannerie qui va être le haut-lieu névralgique du hard-rock avec en tête d’affiche MICHAEL SCHENKER and THE TEMPLE OF ROCK !

Et ils sont venus, ils sont tous là, les grenoblois, les chambériens, les annéciens, les stéphanois, les dijonnais, les montbéliardais, les clermontois, et même des lyonnais (si, si !). On a bien sûr aussi des burgiens, trop heureux de ne pas avoir à faire à minima une heure de route pour voir leur héros.

D’entrée de jeu, l’affichette “complet” plaquée sur la porte marque le fait que, malgré ce que peuvent en penser les mauvaises langues, le hard-rock de qualité fait encore recette. La Tannerie a – heureusement ! – eu la brillante idée d’ouvrir les portes un peu plus tôt et du coup l’entrée se fait sans précipitation et sans que les gens risquent de rater la première partie. C’est donc tout doucement que la salle se remplie.

Une chose est sûre : on ne va pas avoir froid !

77- C

SEVENTY SEVEN

… D’autant plus que c’est une bande de fous furieux de jeunes espagnols, les ’77 (SEVENTY SEVEN) qui va ouvrir les hostilités. Et de quelle manière ! Leur hard-rock binaire à la AIRBOURNE, AC/DC fait bouger les cheveux sans toucher la racine. Du vrai hard- rock sans prise de tête mais bigrement efficace. Malgré leur jeune âge, les ’77 ont déjà une grande habitude du live et ils vont profiter du fait que les gens ne puissent pas bouger d’un pouce pour leur asséner de grands riffs dans la tronche ! C’est trop trop bon !! Début de soirée sur les chapeaux de roues, comme je l’aime.

La pause ne va pas voir bouger beaucoup de gens – même pour aller se ravitailler en houblon ! – car, comme dirait un humoriste français, on est serrés comme des sardines.

Mais même ça, c’est bon !

On ne va pas avoir trop de temps à mijoter car déjà les premières notes magiques de “Doctor, Doctor” résonnent. Yes, yes, yes, !!! MICHAEL SCHENKER et ses copains sont là, chez nous, à Bourg-en- Bresse, à la Tannerie et putain, ils sont en forme ! Imaginez le répertoire qu’il faut avoir pour commencer par un morceau comme “Doctor, Doctor” ?!!!

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MICHAEL SCHENKER’S TEMPLE OF ROCK

A part des grognons ronchons, je ne vois pas comment on ne peut pas apprécier la présence de HERMAN RAREBELL, magique derrière ses fûts, de FRANCIS BUCHHOLTZ, impérial à la basse avec une forme impressionnante et un sourire banane. Et que dire de leur complicité sur scène, chose rarement visible pour des musiciens de ce calibre ?

DOOGIE WHITE a une voix magique. Alors effectivement, il y a peut-être deux morceaux périodes SCORPIONS où il est un peu limite, mais bon putain, comparé à son immense talent sur les autres morceaux, ce n’est pas forcément dramatique !

Et que dire de MICHAEL SCHENKER qui avec les années comme le bon vin se bonifie ? Non seulement il a toujours son toucher de guitare miraculeux, son immense feeling et sa super Flying V qu’il a contribué à rendre célèbre dans le monde entier mais en plus il a trouvé son équilibre avec son TEMPLE OF ROCK et retrouvé son plaisir et sa joie de jouer.

Je vous ai dit qu’on avait commencé par “Doctor, Doctor”, je ne vais pas vous faire la set list dans l’ordre mais on va avoir droit à “Rock Bottom”, “Lovedrive”, “Coast to coast”, “Natural Thing”, “Victim of Illusion”, “Hurricane”… Un parfait dosage entre UFO, MSG et bien sur SCORPIONS. Une putain de set list du feu de Dieu ! Des morceaux d’anthologie qui tournent pour la plupart depuis trente ans en prouvant leur efficacité.

Alors on trouvera toujours quelques rabat-joie qui n’avaient pas compris le style de musique qui allait être joué ici ce soir, mais moi comme les cinq cent autres personnes qui ont rempli la Tannerie, on en prend plein nos oreilles et plein nos mirettes. Et c’est ça le plus important. MICHAEL SCHENKER nous prouve encore ce soir que non seulement il est un excellent technicien mais aussi qu’il est un putain de compositeur qui sait faire des riffs qui passent au travers du temps.

En parlant du temps, malheureusement dans ces cas-là, il y a accélération de particules et voilà on se retrouve déjà à la fin. Les lumières se rallument, la salle se vide tout doucement… au compte- gouttes même car bien sûr les gens ne veulent pas passer à côté du stand merch sans ramener un souvenir de ce moment magique, que ce soit de MICHAEL SCHENKER ou de SEVENTY SEVEN.

Ces derniers sont très heureux de rencontrer les gens qui les ont découverts ce soir et qui, pour un grand nombre veulent acheter leurs albums. Les ’77 ce soir se sont fait de nouveaux fans et c’est amplement mérité.

Pour avoir du MICHAEL SCHENKER en revanche, c’est très simple, sa photo dédicacée est à vingt euros ! Mais bon d’un autre coté, on comprend qu’il n’aurait pas pu signer trois cent cinquante autographes !

SCHENKER 4

MICHAEL SCHENKER’S TEMPLE OF ROCK

Allez, maintenant que la foule est moins dense, on peut retrouver les copains et discuter un peu avec eux, refaire le concert comme on refait un match et même si bien sûr tout le monde a un petit bémol, on tombe rapidement d’accord sur le fait que MICHAEL SCHENKER est dans cette formation terriblement efficace. Euh, et comme dirait une copine : “C’est putain de jouissif” !!!

Moi perso, j’ai toujours du mal à redescendre. Je viens d’avoir quelques-uns des morceaux que je préfère joués d’une manière hallucinante et par un des plus grands guitar-hero du monde. Ouais ouais, j’assume !

Allez, le parking est vide, la salle se ferme… Mon Dieu, qu’est-ce que c’est beau une Tannerie blindée !

Heu non non, ce n’est pas une blague : pour ma reprise des concerts, ce sera en pays hardcore, na ! Si, je vais bien et non je n’ai pas de séquelles qui m’ont rendu maso !

MAFIA RD'CORE 2

MAFIA RD’CORE

C’est juste que premièrement, pour une fois, le concert n’est pas super loin de chez moi, que de deux MADBALL était vers la fin des 80’s, l’un des leaders de la scène hardcore new-yorkaise et que de trois, je suis carrément en manque de concerts !

Donc, direction cette sympathique salle de la Tannerie pour mon voyage aux pays des rappeurs metalleux !!!

Pour commencer mon voyage initiatique, ce sont les mâconnais de MAFIA ‘RD CORE qui montent sur scène devant un public très clairsemé. 

Comme vous le savez, je suis un grand spécialiste du genre (lol !!!) donc voilà mon avis de néophyte : un groupe énergique qui envoie la purée, avec un chanteur qui a bien la patate et une voix puissante.

Bon, j’ai mis un petit bout de temps à comprendre dans quelle langue il officiait, mais bon dans le style c’est plutôt bien fait et surtout supportable pour moi !!!

 

FIRST TRY 1

FIRST TRY

Allez, après une petite pause, reprise des hostilités avec un groupe de Lyon FIRST TRY. 

Heu… alors là, plusieurs manières de voir le truc : soit comme mon voisin du style “Putain, c’est méga bien ! Ca envoie ! Ils déménagent grave les deux chanteurs, C’est d’la balle, ils sont méga bons”,

soit à ma manière, directe, avec la diplomatie d’un char d’assaut : “C’est très bordélique, et musicalement et scéniquement. Que ce soit l’un ou l’autre des chanteurs, musicalement c’est pareil, ça me donne envie de me transformer en autruche pour me planquer les oreilles sous terre… Ou, plus simple à réaliser, d’aller visiter la zone fumeur !!”.

Sinon, vous avez aussi la version diplomatique : “c’est plutôt bien fait, mais encore un peu jeune tout ça !”. 

Bon bref, pas aimé du tout !

 

La pause se termine. La salle s’est un peu remplie – il y a vers les 230 personnes – pour l’arrivée sur scène des new-yorkais.

MADBALL 2

MADBALL

Et ça part comme un taureau lâché de son box dans une arène ! MADBALL, ça déménage. Le chanteur ne tient pas en place et heu… le public non plus. Il y en a qui confondent la scène avec le plongeoir de la piscine !… Sauf que c’est pas de l’eau dessous mais des gens. Si on rajoute à ça le pétage de plomb d’un dixième qui se lâchent en oubliant qu’ils ne sont pas tout seul, on a un début de set explosif !!!

En étant objectif, c’est bien fait. Le chanteur bouge comme un diable, les autres musicos sont bien solides et j’apprécie quelques morceaux.

Après, musicalement, c’est vraiment basé sur l’énergie brute et ce mélange métal brutal et voix saccadée, ce n’est vraiment pas mon truc. En plus en live, c’est encore plus violent que sur CD.

Il a quand même fallu qu’un gros lourd ait pris ma tête pour une piste d’atterrissage pour précipiter ma sortie de l’arène. Et comme dirait Roger Glover dans “L’arme fatale” : “je suis vraiment trop vieux pour ces conneries-là” !! Donc, je me mets en retrait vers la sortie pour pouvoir voir le reste en toute sécurité.

J’ai bien fait de rester quand même car quelques minutes plus tard, c’est un gamin d’une dizaine d’années qui monte sur scène. Et il s’éclate tellement que le chanteur finit par lui demander son prénom. Cool l’américain !

MADBALL 1

MADBALL

Le concert continue avec le même schéma : voix rappée et gros métal. Moi, et ben j’ai atteints ma limite. Voilà, je voulais voir MADBALL et je les ai vus ! J’ai eu confirmation de ce que je pensais : je n’ai jamais été assez punk ou fan de thrash – et encore moins de rap – pour apprécier le hardcore, moi !

Bon, je vais me cantonner à mes groupes de hard-rock, de heavy métal, de hard-FM, de glam-rock ou de blues-rock !

C’est quand déjà ARENA à Lyon ?!!!

 

Bon voilà, c’est fini. Les fans du style sont contents et c’est ça le plus important, non ??

Allez, bonne nouvelle ! Le BEAST IN BRESSE mais si, vous savez, le fest qui s’est tenu pendant des années à Attignat et qui a permis à pas mal de gens de découvrir en live des groupes comme MALEDICTION, DYSLESIA, ABSURD, KILLERS, SALHEM, revient après dix années d’interruption !

Cette fois, ce sera dans un vraie salle de concert vu que ça se passera à la TANNERIE de Bourg-en-Bresse en co-prod entre MESSAPROD et la TRUFFE ET LES OREILLES (asso ayant en charge la salle).

beast in bresse - 04 AVRIL - LA TANNERIE

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Et là, il est clair que l’affiche fait dans l’éclectisme ! Il y en aura pour tous les goûts – les bons goûts bien sur ! – avec la présence de valeurs sûres comme MISANTHROPE en métal extrême, KELLS en néo-métal symphonique, MESSALINE en hard-rock heavy métal tendance prog’ et d’un groupe qui monte, BACKROADS en heavy blues.

De plus, vous pourrez même venir gratos la veille pour le warm-up du fest toujours au même endroit – pas à la caserne de pompiers, bananes ! – avec IMPAKT, un groupe local. 

En outre, MESSALINE effectuera ce soir-là la sortie de son 4e album.

Bref, tout est fait pour relancer le BEAST IN BRESSE.

Donc vous avez compris, il faut bouger vos fesses pour qu’on puisse prouver si besoin en est que la musique qu’on aime peut remplir, dans l’Ain, une salle comme la Tannerie.

10262111_750337038361823_8950816846672139457_nCerise sur le gâteau, tous les groupes du samedi seront en dédicace chez votre dealer de musique préféré dans le secteur, j’ai nommé ADIPOCERE (place Edgar Quinet à Bourg-en-Bresse). En plus, le fourbe vient de s’approvisionner en bières et en vins au nom de nos groupes fétiches (MAIDEN, AC/DC, MOTORHEAD, ACCEPT, DORO, AMON AMARTH…).

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Bref, si on rajoute à ça qu’à Bourg on peut se garer facilement, que la nourriture est bonne et que les gens sont gentils, ça peut être l’occasion de venir passer un week-end sympa en Bresse. 

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BEAST IN BRESSE V – SAMEDI 04 AVRIL 2015

LA TANNERIE : 123, place de la Vinaigrerie – 01000 Bourg-en-Bresse.

(Les pré-ventes sont déjà en place)

THOMAS SCHOEFFLER Jr

THOMAS SCHOEFFLER Jr

Direction la Tannerie de Bourg-en-Bresse pour une soirée blues.

Ce soir, pas question de louper la premiere partie car c’est THOMAS SCHOEFFLER Jr, le bluesman made in Strasbourg ! THOMAS, c’est l’homme et sa guitare, son harmonica et bien-sûr sa chaise !

Il fait du blues que je qualifierais de cajun à consonance country… même si je trouve que ça sent (non, pas la choucroute !) le bayou très fort.

En tout les cas, il est à donf dans son truc et emmène le public dans son univers. On a envie de taper du pied et de danser la gigue. Quoi de mieux pour commencer un dimanche soir ?!!

SHAWN HOLT 1

SHAWN HOLT

On va pas attendre longtemps pour le changement de plateau et c’est au tour de NEW BLUES GENERATION de monter sur scène.

NEW BLUES GENERATION, c’est rien de moins que SHAW HOLT (guitare et chant), WAYNE BAKER BROOKS (guitare et chant), TASHA TAYLOR (chant) accompagnés par un putain de all stars avec RUSSELL JACKSON (bassiste de BB KING) à la basse et JERRY PORTER (BUDDY GUY, MAGIC SLIM) à la batterie.

Bon, je ne savais pas trop comment ils allaient faire. Si on allait avoir trois groupes ou s’ ils allaient jouer tous ensemble, quoi.

RUSSEL JACKSON 3

RUSSEL JACKSON

Eh bien d’entrée de jeu, ils sont tous sur scène sauf TASHA et c’est RUSSEL qui chante le premier morceau avec les autres en accompagnement. Après il passe la direction à SHAWN qui va nous emmener dans du pur blues de Chicago. Et putain, ça joue grave ! Ce sont tous des putains de musicos et ça balance grave avec une putain de basse et des rythmiques d’enfer qui me rappellent, si besoin en était, d’où vient le hard-rock. En plus SHAWN a une voix incroyablement chaude et profonde… Waouh !!!

Vingt-cinq minutes de pur bonheur.

TASHA TAYLOR 1

TASHA TAYLOR

Ils vont être rejoints par TASHA qui prend à sont tour la direction du set avec un putain de cover de “I just want to make love to you” ! Cà le fait grave ! J’adore sa voix, très chaude, très groove mais qui ne fait pas chanteuse de gospel. Son blues à elle est teinté de soul mais les solos de guitare et la putain de basse font toujours merveille.

WAYNE BROOKS 3

WAYNE BROOKS

Bon, c’est au tour de WAYNE de prendre la main. Là, on est dans un blues un peu plus moderne mais lui aussi, quel touché de guitare et quel feeling !! Bon, TASCHA revient sur scène, RUSSEL reprend la main et ça continue. Trop bon ! Je me répète mais putain, c’est trop trop bon !

Ah oui, j’ai oublié de parler de JERRY à la batterie ! Cet homme est tout bonnement un monstre derrière ses futs. Mon dieu, quelles paire rythmique de dingue !

JERRY PORTER 1

JERRY PORTER

Malheureusement, comme je le dis souvent, tout a une fin. Les lumières se rallument. La messe blues est dite. Une putain de page de musique vient de se jouer-là. Pour le plus grand bonheur des privilégiés que nous sommes ! C’était juste énorme ! En plus, ils viennent directement signer et faire des photos. Et outre le fait d’être des putains de zicos ces gens-là sont sans conteste des êtres humains adorables.

Une fin parfaite pour une soirée parfaite. Cà faisait vraiment très très longtemps que je n’avais pas fais un concert de pur blues. Vraiment trop longtemps.

C’est malin, maintenant, I sing the blues ! J’en connais une qui va faire la gueule à la maison !