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EXXCITE

L’avantage quand on dort sur place, c’est qu’on a peu de chance d’être à la bourre. J’ai dit peu de chance… Heu, ne rigolez pas, non seulement je n’étais pas à la bourre mais j’ai même fait le soundcheck… Bon d’accord, des bancs de la piscine distante de quelques centaines de mètres du festival. La pause était nécessaire vu que non seulement la température n’a pas baissé mais qu’en plus elle a encore augmenté ! Et pourtant, on est quand même en pleine montagne !

J’arrive donc juste pour l’ouverture des portes et je suis même en avance par rapport à mon ami Steve*74. Premier réflexe : dire bonjour aux copains et copines que je n’ai pas vu depuis… quelques heures.

Je n’ai même pas le temps de faire le tour des stands merch’ que sur la scène de droite, le premier groupe ouvre cette deuxième journée du Roche’n’Roll Fest. Et cette deuxième journée est, merci mon Dieu, sous le signe du rock-hard ! Pas la peine de vous dire que sur la globalité de l’affiche, je suis plus enthousiaste qu’hier !

BLACK LEMONS

Allez c’est parti ! Ce sont les suisses de BLACK LEMONS qui lancent les hostilités. Bon, j’avais lu – et on m’avait dit – que c’était du punk mais là on est plus dans du punk à roulettes. Le punk à roulettes pour ceux qui ne le savent pas, c’est le style OFFSPRING. Ils sont mega contents d’être là. Ils demandent aux gens de s’approcher de la scène car effectivement en ce début de fest et par cette canicule, non seulement le public n est pas forcément arrivé mais ceux qui sont là sont plutôt vautrés dans l’herbe ou près du bar… eh oui, à la télé et à la radio, on nous dit qu’il faut nous hydrater. Donc, on obéit !

Personnellement, j’aime bien le style des BLACK LEMONS. C’est frais, ça bouge et en plus, c’est bien fait. Totalement le genre de groupe parfait pour ouvrir un fest.

Première pause de cette deuxième journée. Pause qui, comme lors de la première soirée, ne va vraiment pas durer longtemps… L’avantage d’avoir deux scènes et des techniciens hyper-efficaces, c’est que les groupes s’enchaînent très, très vite.

EXXCITE

Même pas le temps de finir ma bouteille d’eau que c’est déjà le tour de EXXCITE de monter sur scène. Première acclamation du public due à la monter sur scène d’ABEL CABRITA, le guitariste. C’est la vraie star du festival. Pour ceux qui n’auraient pas suivi le report d’hier, ABEL est aussi le bassiste de NOW OR NEVER.

Bon allez l’intro se termine. Nouvelle ovation pour ABEL dans un premier temps et pour tout le groupe ensuite ! C’est marrant, j’ai personnellement vu pas mal de fois EXXCITE en live et le webzine a fait pas mal de reports sur eux mais à chaque fois il y a du mouvement dans les musiciens. Cette fois-ci, c’est un nouveau musicien qui apparaît ou plutôt une musicienne car maintenant EXXCITE a une claviériste… Ou pas car, pour le début du concert, il y a bien le clavier mais il n’y a personne derrière !

Ca démarre très, très fort ! ABEL et les siens sont à minima aux taquets et se démènent comme des diables. Ils sont littéralement déchaînés.

CYZO SKYZ, le chanteur bouge autant – voire plus – qu’ABEL, ce qui est un exploit. Il investit complètement la scène. C’est dingue, il a non seulement pris sa place dans le groupe mais en plus il est devenu un mega frontman.

EXXCITE

EXXCITE

Le public qui arrive sur le site se joint à la fête. Il faut dire que les morceaux d’EXXCITE – surtout les titres glam – mettent le thermomètre à dure épreuve, comme si il y en avait besoin ! Il y a même un boys band improvisé avec entre autres RICKY MARX (NO OR NEVER et ex-PRETTY MAIDS) et JEEP MONCOVER, le tour manager bien connu qui font les midinettes en mimant un refrain qui fait “No, no, no”.  ! Trop drôle ! Les musiciens sont hilares sur scène et le public se régale.

La clavieriste fait son apparition sur un morceau que je connais bien. Et ça le fait. Non seulement ce n’est pas choquant mais ça apporte un plus aux morceaux.

Nos copains sont de plus en plus déchaînés. Je pense qu’on va avoir du mal à les arrêter. La scène, pourtant grande, n’est pas assez grande pour eux, il faut qu’ils descendent dans le public pour nous faire un cover d’EUROPE bien apprécié par la gente féminine. Ils enchaînent avec un BON JOVI pendant lequel le chanteur décide de faire un wall of death… avec lui au milieu !! Alors, un wall of death sur le “Living on a prayer” de BON JOVI,  je doute que qui que ce soit l’ait déjà fait mais en plus que les deux murs s’écrasent sur le chanteur, là c’est du jamais vu !

Allez c’est déjà fini, sniff !! EXXCITE, moi j’aime vraiment et là c’était un grand concert.

Bon, je ne vais même pas avoir le temps de me réhydrater car ABEL CABRITA veut que je leur refasse une interview, chose que je vais faire (enfin essayer de faire) avec grand plaisir. Sauf que, même si le son est moins fort qu’hier, dans la zone VIP ça ne va pas être jouable ! On va la faire à l’extérieur, sur le parking.  Mais c’était sans compter sur le fan club de NOW OR NEVER et le boys band de tout à l’heure qui nous ont suivis ! En clair, ça a été l’interview la plus bordélique ou rock’n’roll, comme vous préférez, que j’ai faite. Pourquoi je vous en parle ? C’est que comme je n’ai pas eu le temps de la visionner cette interview, je ne suis pas sûr qu’elle soit publiable !

NADEDJA

Bon, même pas le temps de passer par la case bar et de prendre une bouteille d’eau que je retourne vers la première scène où les lyonnais de NADEDJA ont déjà commencé à jouer. Euh là, il y un saxo sur scène. Si, si !

Musicalement, ils me mettent un peu dans la merde. On va dire qu’ils font du rock metal blues punk. De la musique à leur sauce, quoi ! C’est surprenant au début. On n’a pas forcément l’occasion d’entendre du sax dans notre style musical (on n’est pas au Mexique !), mais c’est bien fait. Leurs morceaux sont agréables, les paroles sont en français et c’est mega travaillé.

En plus, les musiciens ont une très bonne présence scénique. Le guitariste chanteur a des faux airs à DANKO JONES… en plus beau gosse ! Ils mettent bien en valeur leur différence, ce qui ne les empêche pas de faire bouger le public qui se révèle très ouvert et réceptif à leur musique. Pas surprenant que leur nom soit régulièrement présent sur les affiches dans la région ! Un des groupes découverte de ce fest pour moi.

Bon là, à cette nouvelle pause, il faut que je boive ! Note pour l’année prochaine : s’il fait le même temps, prévoir un jacuzzi ou une douche dans l’espace VIP, les copains ! Bien qu’en parlant de douche, le ciel se fait de plus en plus menaçant. Je suis un peu comme Astérix et Obélix, j’ai peur – bien qu’on m’ait dit que les orages ne devraient pas tomber avant deux heures du mat’ et qu’à priori, à cette heure, je ne serai plus là – que le ciel ne nous tombe sur la tête !

DOG’N’STYLE

Bon, pas le temps de souffler, j’y retourne ! C’est au tour des DOG’N’ STYLE en provenance d’Epinal (mais ils ne sont pas sages comme des images) d’investir la scène. DOG’N’STYLE, c’est un des groupes que je veux absolument voir en live et ce, depuis un bon moment. Je les ai malheureusement loupés lors de leur récent passage au défunt BARACAT (Rémi, si tu me lis..) et là, je suis forcément aux taquets.

Et je ne vais pas être déçu ! On augmente le son, on monte les potards, leur hard-rock’n’roll va remonter la pression en décibels ! Au premier coup d’oeil, on voit que ce sont des vrais de vrais, des hardos comme on aime et qu’ils sont là pour faire parler la poudre, faire de la musique, boire des bières, bref faire la fête ! 

Leurs morceaux sont des petites bombes atomiques de hard-rock comme j’aime et te font bouger les cheveux et vibrer les orteils ! Le public qui continue à arriver se masse devant la scène. C’est peut-être pour les copines sexy qui occupent la scène…. Heu, elles ne bougent pas, normal ce sont des poupées gonflables ! Au moins, on est tranquilles, elles ne vont pas faire les choeurs !

DOG’N’STYLE

Scéniquement, les DOG’N’STYLE, ça le fait grave. En plus, ils ont les mots pour faire réagir le public, toujours prêt à s’enflammer. Moi je suis aux anges. Je découvre les morceaux que je ne connaissais pas encore vu que je n’ai pas leur album et c’est clair que c’est encore un truc qui va me coûter du pognon. Nouvelle tarte de ce festival.

Moi, je suis triste bien sûr quand ça se termine mais comme je ne l’ai pas dit depuis longtemps : “Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux !”. Excusez-moi, c’est la soif !

Yes, pause hydratation… ou pas car OIL CARTER vient d’arriver et donc, direction le parking pour la deuxième interview de la soirée. Je vérifie d’abord que le fan club de NOW OR NEVER ne soit plus là et j’embauche Steve*74 pour filmer car j’ai niqué toute ma batterie avec EXXCITE. Mais bon, je ne pouvais pas laisser passer ce moment, on est rock’n’roll ou pas.

BUKOWSKI

Et évidemment, je n’ai même pas le temps de passer au ravitaillement ! Je me dirige vers la scène où BUKOWSKI vient de faire son apparition. Et BUKOWSKI, c’est clair, je ne vais pas en louper une miette. Ca fait longtemps que je ne les ai pas vus en live et la dernière fois, j’avais pris une bonne claque.

Bon ça doit faire vraiment longtemps que je ne les ai pas vus car je ne reconnais pas le guitariste. Normal, ce n’est pas le même ! Je ne l’aurai pas forcément oublié vu que le nouveau porte des dreads. En tout cas, il a très vite pris sa place dans le groupe et il faut bien dire que scéniquement, il est très impressionnant. Je suis mort de rire parce qu’en plus il n’arrête pas de me tirer la langue ! Ca me fait penser à un bassiste lyonnais aux cheveux blonds frisés et dont les initiales sont MF (non, je ne balance pas, MARKUS !).

BUKOWSKI

Pour ceux qui ne connaissent pas BUKOWSKI, scéniquement c’est terrible. Les musicos ont une présence et un charisme incroyable. Musicalement, on est plutôt dans du hard moderne qui, moi, me transporte grave. Et il n’y a pas que moi, vue la réaction du public très nombreux maintenant qui se masse devant la scène et s’éclate sur les titres qui défilent à la vitesse de ma grand-mère en ski (on est à la montagne, je vous le rappelle !).

Le chanteur fait des explications de texte, il dédicace un morceau en hommage à leur manager décédé il y a six mois et va même jusqu’à faire asseoir les gens en hommage aux victimes des attentats. L’horreur du Bataclan l’a visiblement profondément marqué. C’est un vrai moment d’émotion.

BUKOWSKI

C’est clair que BUKOWSKI, c’est vraiment un groupe à voir en live et ce soir ils sont mega en forme.

Bon allez, ça sent la fin, ils nous disent qu’il y a encore deux groupes à venir dont OIL CARTER avec qui ils ont déjà joué et nous annoncent qu’on va prendre une grosse claque. Moi c’est clair, la dernière fois que j’avais vu BUKOWSKI – en première partie de D.A.D. à Lyon – j’avais pris une bonne claque mais là, c’est carrément un gros pin dans la tronche qu’ils m ont mis !

Là, je vais quand même essayer de boire un peu ! Moi, malheureusement, je n’ai pas le droit de goûter au breuvage houblonné vert qui coule à flots et que les copains ont l’air d’apprécier comme il se doit ! Normal de faire la fête aux produits régionaux et ici, c’est la bière verte au Génépi !

OIL CARTER

Bon allez, c’est reparti ! Vu que je leur ai fait une interview, vous aurez compris que je suis aux taquets pour OIL CARTER. Depuis le temps que je voulais les voir ! Ca va être une découverte scénique de plus pour moi ce soir.

Et ça part sur les chapeaux de roues ! Les toulonnais n’ont pas fait le déplacement pour admirer les montagnes et, eux-aussi, ont décidé de nous démonter la tête à grands coups de décibels. Ils officient dans un style, on va dire classique, mélange de MOTORHEAD, PANTERA, METALLICA et consorts mis dans un shaker. On secoue bien, on rajoute la touche OIL CARTER, et voilà !

Ils ont une présence sur scène qui met tout le monde d’accord. On voit qu’ils ont l’habitude de jouer live et surtout qu’ils aiment ça. Si j’ai pu avoir, à un moment donné, un doute sur le fait qu’ils arrivent d’entrée à emmener la foule en passant juste derrière BUKOWSKI, eh bien ces doutes viennent de s’envoler en fumée ! Rien à redire, ça joue, ça tient la scène.

Visuellement, c’est top et musicalement, dans la famille hard heavy musclé, c’est hyper bon ! Leurs morceaux sont hyper-efficaces. Eux- aussi font le bonheur des ostéopathes car leur musique te nique les cervicales bien comme il faut mais en tout cas, ça fait du bien à l’esprit.

OIL CARTER

Ils vont nous faire un petit cover de METALLICA méga bien fait que je préfère même à la façon dont METALLICA le joue maintenant (non, pas la tête !).

Je découvre leur répertoire vu qu’ils vont nous faire des morceaux de leur premier album et de leur dernier. Mention spéciale pour le morceau en hommage à LEMMY. Je ne regrette vraiment pas d’être là ce soir pour les voir. Et je ne suis pas le seul, le public très présent malgré l’heure tardive est de mon avis et s’éclate dans un bon esprit. Pas de débordements intempestifs ni de gros lourdingues qui se mettent à slammer entre potes. Bref, le paradis ! 

Bon, il se fait vraiment tard et il reste encore un groupe. Donc malheureusement, ça va me paraître un peu court. Mais encore une très bonne découverte live ce soir et une grosse baffe !

Allez – ça commence à être l’arlésienne ce truc-là mais bon, vue la chaleur toujours présente (il est plus de minuit et on flirte encore avec les 28 degrés) – je vais me re-hydrater. Comme d’habitude, la pause va être courte car les changements de plateaux sont vraiment très efficaces. Mon Dieu, que c’est bien cette double scène !

SIDILARSEN

Allez c’est parti pour le dernier groupe de la soirée et le dernier groupe de cette magnifique édition du Roche’n’Roll Fest. Les toulousains de SIDILARSEN montent sur scène. Là encore, c’est une découverte pour moi. Je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live et je ne connais pas forcément très bien leur musique. Ce que j’avais entendu des balances a été un bon teaser.

Bon allez, c’est parti ! Grosse artillerie, écran à droite et à gauche de la scène sur lesquels sont projetées des vidéos, gros lights, gros son, musiciens qui assurent et qui ont l’habitude de faire de grosses prestations live, deux chanteurs (un lead avec la guitare plus un deuxième chanteur).

Alors visuellement bien-sûr, c’est top, ça le fait. Musicalement, heu comment va-t’on dire… ils se définissent eux-mêmes comme un groupe de dancefloor metal. Et c’est peut-être justement ça mon problème. Ce n’est pas le côté dansant qui me dérange mais ce n’est pas une musique qui m’accroche… en tout cas, pas longtemps. Même si, effectivement, ils ont des morceaux dont j’apprécie surtout les textes. C’est vraiment trop décalé par rapport à ce que j’aime. En plus, j’ai vraiment une préférence quand c’est le chanteur guitariste qui officie.

Soyons clair, c’est loin d’être désagréable et de me donner l’envie de fuir. En plus, la plupart du public s’éclate comme un fou. Ca chante, ça danse. C’est nickel comme image de fin de fest !

SIDILARSEN

… Sauf que là, il est plus d’une heure du matin et que le ciel commence à se zébrer dangereusement.  Je pense que je vais avoir de la lumière et de la flotte sur le long chemin de retour. Je vais donc dire au revoir aux copains et copines, aux organisateurs (tiens c’est bizarre, je n’arrive pas à retrouver ABEL et pourtant j’ai bien crié “Apéro”) !

Je ne peux terminer ce report sans adresser un énorme remerciement aux organisateurs pour l’organisation sans faille de ce festival, une programmation top, un lieu magnifique et des bénévoles vraiment adorables. Un mega festival fait par des gens qui ont envie de faire partager leurs coups de foudre sur des groupes et les rendent accessibles à tout le monde. Pour rappel, le fest est non seulement gratuit mais les boissons et la nourriture sont réellement à des prix plus qu’abordables.

Je le dis haut et fort, le Roche’n’Roll Fest est pour moi le festival à ne pas louper l’année prochaine ! 

Allez see you next time my friends, à l’année prochaine.

Long live Roche’n’roll Fest !!!

STEVE ESTATOF

Bon allez, ce soir c’est direction Rillieux la Pape (juste à côté de Lyon pour les parisiens) pour un lieu que je vais découvrir, un bar-restaurant où est programmé un concert de STEVE ESTATOF. Non, non, je ne déconne pas !

Moi, ça fait déjà énormément de temps que je n’ai pas vu STEVE. Alors, quand j’ai appris qu’il faisait cette date pour rôder ses morceaux en vue d’une série de concerts et festivals et qu’en plus qu’il était accompagné de FABRICE DUTOUR (BACKROADS, ex-DYSLESIA) à la guitare, MARKUS FORTUNATO (MZ, FORTUNATO, OBLIVION) à la basse et de DAVID MISITI (ex-BIJOU) à la batterie, ma décision était prise, direction l’Aucase !

Euh.. même pas trop compliqué à trouver. Et donc je suis à l’heure ! D’entrée de jeu, avec les copains et copines à l’intérieur, je sais qu’on va être en config’ concert repet’ car ce soir on est entre nous. Bon bien sûr, il y a aussi quelques fans de STEVE qui n’auraient loupé ce moment pour rien au monde. Bon, même si le restaurant a été mis en mode concert, il n’y a pas de scène. Mais bon on s’en fout, on est venus pour écouter STEVE et ses copains !

MARKUS FORTUNATO (Steve Estatof and Friends)

DAVID MISITI (Steve Estatof and Friends)

On ne va pas attendre longtemps, ils démarrent. Et le premier truc c’est de voir MARKUS qui se demande comment il va faire pour bouger. C’est vrai qu’il n’a pas forcément l’habitude de devoir faire presque du surplace ! Bon STEVE, lui, n’a pas ce problème car de toute façon, il bouge de partout et que le manque d’espace ne lui pose pas de soucis.

STEVE nous annonce qu’on va avoir droit à un panachage de morceaux. La set list de ce soir sera composée en partie de compos de STEVE, de covers de morceaux qu’il aime bien, de covers que le public veut entendre de lui et de morceaux de son premier album. Cerise sur le gâteau, je découvre au long de la soirée qu’il y aura même des morceaux qu’il n’a pas joué en live depuis un bon bout de temps ! Bref, du vrai STEVE ESTATOF.

On va donc passer allègrement d’une reprise d’AXEL BAUER à “Ma vie devant toi”, aux GUNS ‘N’ ROSES, à du STING, etc.

FABRICE DUTOUR à l’habitude de jouer avec STEVE puisqu’ils ont fait le Seynod Voices ensemble et MARKUS s’en sort plutôt très bien… ce qui n’a rien d’étonnant. Je suis quand même mort de rire d’entendre MARKUS FORTUNATO jouer “Ca plane pour moi” de PLASTIC BERTRAND. Pas son répertoire habituel, lol !

FABRICE DUTOUR (Steve Estatof and Friends)

STEVE ESTATOF, comme à son habitude est aux taquets. Je disais au début qu’il trouvait toujours de la place pour bouger, ben oui. Il va même se rouler par terre. STEVE, il est comme ça, entier et vrai et c’est pour ça que je prends toujours autant de plaisir à le voir sur scène.

On n’aura pas de temps mort, le public refuse une pause.

Bon du coup, on n’aura pas de rappel. De toute façon, il fait méga chaud, Lyon est en passe de devenir une station balnéaire, lol !! On prend notre dose et on est happy ! C’est un genre de concert irréel mais carrément trop jouissif ! A bientôt les copains !

PS : pour ceux qui comme moi aiment STEVE ESTATOF, de nombreuses dates arrivent un peu partout…. mais bon pas le 7 juillet car il sera au Stade de France… Pas pour jouer mais pour le concert des GUNS ‘N’ ROSES !!! On est fan ou on ne l’est pas !

STEVE ESTATOF AND FRIENDS

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BLACKRAIN

Report by STEVE 74*
Photos : TI-RICKOU

La dernière fois que j’ai vu le groupe sur scène, c’était en avril dernier à Cluses (lire le report pour plus d’infos) et avant de quitter la scène SWAN avait officialisé la date de ce soir à Ayze. Inutile de préciser que je n’avais pas oublié cette annonce !. Donc en cette fin d’après-midi, direction la vallée de l’Arve pour un concert qui s’annonce torride, dans tous les sens du terme !!

Après un trajet sans souci, le plus dur reste : trouver l’endroit où se dresse la scène. Pas que le village soit grand, mais il est étendu et aucune signalisation ne donne d’indications. Alors soit vous vous dirigez au bruit, soit vous demandez à un gentil autochtone le chemin (Vous savez, ce que nous faisions avant l’apparition des GPS !!).

Enfin, me voici arrivé au Clos Chaboud, la place où se déroule les festivités du soir. Le cadre est sympathique avec le soleil couchant sur les montagnes qui nous font face de l’autre côté de la vallée.
Quand j’arrive, aux alentours de 21h, le groupe local NAMASS PAM’ est sur scène. C’est des reprises de pop rock. Les suivants, CHUCK MAURICE font eux des reprises hard-rock. Comme nous ne parlons pas des groupes de reprises, j’attends sereinement l’arrivée des BLACKRAIN. Ce soir, ils fêtent avec un peu d’avance la fête de la musique. Alors forcément l’affiche est éclectique et j’ai sciemment raté la chorale et la partie apéro guinguette.

BLACKRAIN

Enfin, le moment tant attendu arrive enfin. L’horaire annoncé n’est pas vraiment respecté… ce qui permet au public et à notre rédac chef de se restaurer au stand frites. La buvette, elle, ne désemplit pas !

Ce soir je me sens rajeunir. En effet la dernière fois que j’ai vu BLACKRAIN jouer à une fête de la musique, c’était en 2008 à Annecy. Dans un bar dont le nom allemand donne lieu en octobre à une énorme fête de la bière. A l’époque il y avait IANN LEWIS à la batterie et MAX 2, avec sa coupe de blond peroxydé, effectuait encore un effeuillage pour les filles du public. Depuis, comme vous le savez, beaucoup beaucoup d’eau a coulé et pas que sous les ponts !

Devant un parterre nombreux et conquis d’avance, les quatre musiciens investissent la scène pour nous délivrer un show parfait. Le travail et les nombreuses heures passées à répéter payent. Le set est parfaitement huilé et coule comme un long fleuve, pas toujours si tranquille à certains moments. Si vous avez déjà eu la chance d’assister à l’un de leurs concerts, vous savez ce que je veux dire ! Les autres, je les encourage vivement à faire le déplacement pour les voir au moins une fois. Vous ne serez pas déçu !!

Ce soir, c’est à un concert un peu spécial auquel nous assistons. En effet, MAX 2 est originaire d’Ayze et SWAN vient du village d’à côté. Ce soir, ils jouent à la maison pour leurs copains d’enfance et leurs familles. Le public habituel du groupe n’est guère présent, il manque les filles habituelles, celles qui crient… mais ce n’est pas grave pour le déroulement de la soirée. Le public présent lui n’est pas au Hellfest et a su trouver l’info malgré une pub timide.

BLACKRAIN

Le concert débute par l’hymne des Allobroges, air qui s’adresse aux savoyards, aux vrais, aux purs et durs. Les autres ne peuvent pas connaitre. Ce morceau est l’hymne de la Savoie et fait référence à l’ancien peuple celte des Allobroges, installé sur les terres de Savoie au début du IIIème siècle avant J.C. Le groupe revendique ses origines et le clame avec force. Sur le dernier T-Shirt, on voit le drapeau savoyard arboré fièrement en haut de la tête.

SWAN, heureux comme un poisson dans l’eau, prend des nouvelles des spectateurs et pendant tout le concert va nous vanter les mérites du vin blanc d’Ayze, la spécialité du coin. Il désire savoir si nous faisons marcher et développer la production locale. En regardant de plus près certains spectateurs, je comprends que la recommandation de SWAN a été suivie à la lettre par certains, lol ! Les producteurs locaux peuvent être contents.

SWAN en grande forme ironise avec le Mollywood. Vous ne connaissez pas ce nom, ne vous inquiétez pas, c’est normal. C’est un jeu de mot venant du Môle (c’est le nom de la montagne au-dessus du village) avec le célèbre quartier de Los Angeles. Ayze, c’est leur Hollywood à eux (lol).

Les morceaux défilent sans qu’on voit le temps passer. Le hard-rock mélodique passe comme une lettre à la poste.

BLACKRAIN

Et puis c’est le moment avec MAX 2 seul au micro et à la guitare (non saturée pour l’occasion) pour un morceau de sa composition. Pour vous faire une idée? Tapez https://youtu.be/c9i8m49zCrs pour le titre “One last prayer” qu’il nous interprète ce soir ou https://youtu.be/LtbTHA6MngI pour le titre “Rêves d’enfant” qu’il s’apprête à sortir sur un album solo. Vous verrez, nous sommes loin de l’univers BLACKRAIN, aux antipodes, même.

Ensuite, la machine repart de plus belle. Comment passer sous silence “Innocent Rosie”? Pour moi le classique indispensable du groupe. Morceau survitaminé qui entraîne l’auditeur vers le nirvana du sleaze. Le public chauffé au fer rouge répond comme un seul homme à cet hymne.

Les musiciens encouragés par l’accueil lâchent les chevaux, la machine s’emballe et je retrouve l’énergie un peu plus débridée du début du groupe il y a une dizaine d’année… Ce doit certainement être l’afflux de globules rouges dans le sang dû à l’altitude (lol). En tous cas, pour moi c’est magique et je suis vraiment content d’être venu les voir une énième fois.

Pour terminer en beauté et en force ce concert, ils nous assènent un sautillant et puissant “It’s a long way to the top” de qui vous savez. C’est la cerise sur le gâteau. Tout le monde chante à tue-tête le refrain, c’est vraiment la fête au village. Opération réussie pour les organisateurs !

Voilà c’est terminé, tout le monde a le sourire et parait heureux. Par les temps qui courent, c’est appréciable et pas si courant. Alors, encore une fois, merci à BLACKRAIN pour cette excellente soirée.

BLACKRAIN

 

 

RAKEL TRAXX

Report by SEB 747

En mai, fais ce qu’il te plaît ! Tu peux te rouler à poil dans un champ de muguet, faire un barbecue de sardines en bas de chez toi ou te décider de faire un concert au fin fond de l’Ain. Ces temps-ci, les concerts dans ma région ne poussant pas à foison, je me dis qu’une petite virée au Réservoir de Belley devrait faire l’affaire… D’autant plus, que la première option ne m’attire pas le moins du monde et que la seconde, très tentante – cela va de soi – ne me mettrais plus en très bon terme avec mes voisins.

Direction donc le Bugey, non pas pour visiter la centrale nucléaire, mais bien pour aller au concert.

Tout est au beau fixe, le temps, comme la route. Je pars tranquillement de bonne heure afin de ne pas rater un groupe. Manque de bol, le tunnel qui nous permet de traverser la montagne, est fermé jusqu’en Novembre. Va falloir prendre le chemin touristique dans la montagne. Sauf que je n’avais pas prévu de faire le touriste, moi ! Dur dur la vie d’un rockeur ! Heureusement que j’avais prévu large question trajet.

Bon, y’a pas de doute, question paysage, on est servi. C’est magnifique et ça ferait presque oublier pourquoi nous sommes sur la route, lol ! Mais l’appel du rock‘n’roll est plus fort et, après de longs virages en épingle sur une route où il ne fait pas bon croiser quelqu’un, j’arrive sans encombre au Réservoir. Ouf, ca c’est fait ! Reste plus que le retour, mais cà c’est une autre histoire.

Premier constat, une fois sur place, nous ne sommes pas très nombreux. Mais les copines sont bien là et les connaisseurs ont fait le déplacement. Ce soir, le Réservoir organise une soirée hard-glam avec les RAKEL TRAXX. De retour après une tournée en Italie, les marseillais sont venus faire une date dans l’Ain, histoire de finir de rôder leur show avant d’aller se frotter au Warm UP du Hellfest. Mais avant cela, il y a deux groupes pour chauffer la salle.

BLACKBURST

A peine le temps de dire bonjour aux copains et aux copines, qu’on nous annonce que ça va commencer. En plus, je viens d’apprendre que les BLACKBURST sont des invités de dernière minute. C’est cool, j’ai hâte de les revoir. Je les avais vus au Brin de Zinc et ils m’avaient déjà fait une forte impression. Je me dis donc que ce soir, cela devrait commencer sous les meilleurs auspices.

Les hostilités commencent donc avec leurs covers de FU MACHU (ce qui n’est pas courant, vous l’admettrez) et de MOTORHEAD, joués à leur sauce, bien entendu. Comme la dernière fois, les gars nous ravissent de riffs très rock et d’une voix écorchée puissante.
CYRIL arbore une jolie basse noire avec des cordes roses. BIRDY est comme à son habitude en train de faire voler les riffs de sa gratte et PHIL nous captive avec sa voix rocailleuse, sous les coups de butoir d’ALEX. Pauvre batterie, lol !

Après deux covers du groupe d’ORANGE COUNTY et une de MOTORHEAD tiré du dernier album en date, nous repartons sur du FU MANCHU. Je me dis que nous allons avoir droit au même set qu’à Barberaz étant donné que le groupe a moins d’un an d’existence.

BLACKBURST

Et là, une question se pose dans ma tête, quand est-ce qu’ils vont faire des compos à eux ! C’est « un jeune groupe de vieux » nous dira PHIL. Oui, mais tout de même !

Puis, un titre est interprété qui ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà entendu. “The Chase” qu’il s’appelle. Wahou, c’est un de leur propre titre. Et c’est vraiment très bon. Dans la lignée d’un stoner revitalisé à la sauce MOTORHEAD. J’adore !

Tiens ? CYRIL prend la parole. Il nous annonce avoir une pensée pour MISTIF, le chanteur des MONKEY BIZNESS, décédé la semaine dernière. Il nous rappelle que c’est avec eux que les BLACKBURST avaient fait leur premier concert. C’est donc tout empreint d’émotion que le groupe nous interprète un “BLACKBURST” qui démonte tout sur son passage.

BLACKBURST

L’ambiance sur scène est géniale, tout comme le son d’ailleurs.
Et après avoir interprété encore un titre de leurs compos, nous finissons sur trois covers de MOTORHEAD. Quelle ouverture de show ! Ils nous l’ont dit après mais ils ont déjà un quatrième titre de composé et sont en train de bosser sur le cinquième. Qui sait, peut-être bientôt l’album ? En tous cas, c’était vraiment bien. Encore mieux que la dernière fois. Ils ont élevé leur niveau, non seulement musicalement mais aussi géographiquement. Ben oui, Belley c’est plus haut que Barberaz, mdr !! Je suis quasiment sûr que leur prochain concert se déroulera sur le Mont-Blanc si ça continue. !! Re-mdr.

Place maintenant, à PACO, le gentil organisateur de ce concert et son groupe de reprises de BON JOVI : NOW OR NEVER. Cependant, comme c’est un tribute band, bon ou pas, nous n’en parlerons pas ainsi que le veut la politique de W.T.R. Il faut tout de même reconnaître que PACO se démène toujours comme un beau diable pour organiser des concerts un peu partout dans la région. Et c’est tout à son honneur. Merci mister !

 

RAKEL TRAXX

Après être allé faire un tour au stand boisson et nourriture, revoilà les copines et les copains qui se ruent sur les premiers rangs. Une avalanche de décibels fait trembler le Réservoir. Le glam explosif et déjanté des RAKEL TRAXX est sur le point de démarrer.

L’entrée de “Can’t you see”, tiré de leur second album, donne le top départ de ce set. SHANON DOLLZ le chanteur est remonté comme un coucou. Il est brûlant comme du charbon ardent et le public lui mange déjà dans la main.

Et on continue avec “Prostitute night” de leur premier LP. Les deux gratteux ZANTOLO et SQUALL sont à fond. Ils balancent des riffs inspirés en triturant leurs cordes respectives. « Bonne mère ! ça remue dans les brancards » !

Ni une ni deux, voici qu’arrive “I need you honey” encore tiré de leur premier album. Le public hurle à tue-tête et réserve un accueil bouillonnant à SWYLDE le nouveau bassiste. Quel gros son de basse ! 4 cordes lui suffisent pour bouger dans tous les sens. Il assure vraiment le show et en plus il a une sacrée voix.

Les marseillais enchaînent parfaitement les titres de leur dernier album sorti en fin d’année dernière. “Red n’hot”, “Cry n’die”, “Lady got a gun”, “Hey hey”, que des tubes qui s’accrochent dans votre cerveau tel une moule sur son rocher. On est tous dingues de leur musique !

RAKEL TRAXX

SHANNON, particulièrement en verve ce soir, nous interpelle toujours en anglais. C’est sûrement dû à leur récente virée italienne, il ne doit pas s’en être encore remis !

Et voilà un petit medley, avec des extraits de TWISDTED SISTER, OZZY, GUN’S N’ROSES, POISON et MOTLEY. Le glam, très sleaze par moment, des RAKEL TRAXX emporte le public.

Sans coups férir, voici que le groupe libère le titre “Let me take”, tiré de “Bitches Palace”, leur premier effort, puis “You’ll never stop the game”, un autre titre du dernier LP.

LESTE, le batteur fou, insuffle un groove et une puissance sans commune mesure au groupe. Quel show explosif ! J’aimerai bien voir l’état des toms après ce concert !!

Les gratteux se répondent coup pour coup. SQUALL, avec son T-Shirt de DR HOUSE, casquette vissée sur la tête, se frotte au public. ZANTOLLO, torse nu fait apparaître ses tatouages, le visage enfoui sous son épaisse tignasse et fait riffer sa guitare. SWYLDE court régulièrement de long en large de la scène, comme s’il y avait le feu sur la Canebière. C’est parfait pour le style. Des larsens récurant sortent de la scène et gâchent un peu le show. Mais qu’à cela ne tienne, les RAKEL ont décidé de jouer coûte que coûte et ce n’est pas quelques petits problèmes de son qui va les empêcher de faire rocker le Réservoir.

L’intensité ne baisse pas d’un cran. Quel punch incroyable de ces cinq gaillards ! C’est l’éclate la plus totale.

RAKEL TRAXX

Après un “Together” de toute beauté, un nouvel hymne à l’actif du groupe retentit. C’est “I need your love tonight”. Joué depuis pas mal de temps dans leurs shows, ce titre est une vraie pépite. Il est bien rôdé et fait hurler les copines qui n’en demandent pas tant, tellement elles sont à fond.

Maintenant, le groupe balance en pâture aux spectateurs “Love me pretty baby”. Encore un hymne à l’actif du groupe. Les fidèles resserrés aux premiers rangs n’en perdent pas une miette. Les membres de BLACKBURST sont dans le public aussi, assistant avec ferveur au show des marseillais.

Le groupe tape juste entre les deux yeux d’un public aux abois. Les absents qui auraient pu combler les espaces vides ont eu tort, les RAKEL TRAXX assurent comme des bêtes. Et avec le sourire, s’il vous plait !

Le groupe nous assène le coup de grâce lorsqu’ils se décident à jouer “Give me your love”.

« Where are the girls? » demande SHANON. « Come on on stage! ».
Et c’est parti ! Les filles ne se font pas prier pour monter rapidement sur la scène. Elles sont très vite rejointes par tout le monde. L’ambiance devient complètement déjantée et je me demande comment font les musiciens pour jouer. La bouteille rose des RAKEL TRAXX coule à flots dans les gorges des copains et des copines. Elle est largement diffusée par le staff du groupe et les membres de BLACKBURST. Ça devient démentiel sur scène !!

“Cum’on feel the noise”, le titre de SLADE, repris en son temps par QUIET RIOT, dessoude la salle avant de renvoyer tout le monde à la maison. PACO est même venu chanter les refrains avec les marseillais.

RAKEL TRAXX

Le groupe a joué à plein régime et, malgré la route qu’ils auront à faire le lendemain, les RAKEL TRAXX n’hésitent pas à venir rapidement au stand merch’ pour signer autographes sur autographes, prendre des photos avec leur public et tailler la bavette. Des gens simples et super sympas.

Ce soir, les RAKEL nous ont filé une rouste et, comme on dit chez eux, « Oh, peuchère ! » !!!!