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KRASHKARMA : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – Mardi 10 janvier 2023

Report et Photos by SEB 747

Il est un peu moins de 11h du matin lorsque Ti-Rickou, notre rédac’ chef préféré, m’appelle :

  • Tu fais quelque chose ce soir ?
  • Euh… Non, j’ai rien de prévu, pourquoi ?
  • Eh bien, J’aimerais bien que tu ailles au Brin de Zinc de Barberaz pour aller voir KRASHKARMA.
  • Qui ça ?
  • KRASHKARMA ! C’est un duo de hard-rock moderne venu tout droit de la Cité des Anges.
  • Connais pas.
  • Tu verras, c’est super. De toute façon, tu es accrédité !

Bon ben, je n’ai pas trop le choix. Je pose quand même une oreille sur la toile (rassurez-vous, je l’ai récupérée) histoire de n’être pas complètement ignare et j’avoue que ça m’a l’air de bien sonner.

Donc direction Barberaz pour une soirée qui s’annonce palpitante !

La route se passe sans problème, avec les yeux grands ouverts étant donné que ma chère et tendre a bien voulu m’accompagner (peux même plus faire l’andouille maintenant, c’est pô juste !!). Une fois arrivés, je constate que le parking est bien rempli. Un mardi soir ? C’est quand même surprenant. Le concert serait-il blindé ? Bah, il doit sûrement y avoir des événements dans les activités d’à côté. On est en début d’année, et ils doivent fêter ça. Un jour de semaine, il ne devrait pas y avoir grand monde.

J’arrive devant l’antre de la bête et je constate que le Brin de Zinc est bel et bien rempli !! J’ai vraiment été mauvaise langue, mdr.

J’en profite pour souhaiter une bonne année à tous les copains (en même temps à ceux qui prennent le temps de me lire) et me rends compte, vu le nombre de photographes présent dans la salle, de la notoriété grandissante du groupe. Il faut dire que KRASHKARMA a le vent en poupe depuis quelques années déjà. 2011 pour être exact et leur fameux single “Save Me” diffusé massivement sur les stations de radios à travers les États-Unis (pas en France, vous vous en seriez doutés).

Une des premières choses que je remarque, c’est le magnifique backdrop du groupe. Un mélange de Frankenstein et de Freddy Krueger, en passant par “Massacre à la tronçonneuse” et de “L’homme de Vitruve”. Ça promet.

Je discute à bâtons rompus avec les copains des derniers concerts de l’an passé et ceux à venir et le temps file à une vitesse… Papoti, papota, c’est bien beau tout ça, mais ça commence quand ? On aperçoit de temps à autre le duo qui semble préparer son matériel puis plus rien.

Il est 21h15 précise lorsque les lumières s’éteignent. C’est bizarre, il y a un type sur la scène avec une lampe torche la main et il ne ressemble en rien au groupe. D’un seul coup, quelqu’un hurle dans un mégaphone au fond de la salle sur des coups de caisse claire. Éclairés par la fameuse lampe torche, le duo de Los Angeles arrive du fond de la salle. « Ladies and gentlemen, from Los Angeles, California… please welcome THE KRASHKARMA !!!».

Dans un bruit assourdissant, RALF DIETEL (chant, guitares) hurle « Are you with us ? I say : Are you with us ? » sous les martèlements rythmés de NIKI SKISTIMAS (chant, batterie). Le couple, dans la vie comme sur la scène, traverse la foule, haranguant le public, tout en jouant leur premier morceau “Wake them Up”. NIKI s’installe derrière sa batterie, micro serre-tête autour du crâne, chantant les refrains pendant que RALF éructe et fait hurler sa Frankenstein Guitar/Bass (un système unique qu’il a créé et qui lui permet de générer les parties de basse, tout en jouant ses parties de guitare) pour réveiller une foule abasourdie.

Sacrée entrée en matière, qui a le don de mettre de suite l’ambiance !

Dès le second titre, RALF est à fond. Il saute comme un cabri et pose régulièrement un pied sur la batterie afin de secouer sa crinière. NIKI, tout sourire, headbangue comme une damnée, au rythme des coups qu’elle assène sur sa batterie. Ce mélange de métal industriel, de rock alternatif, d’une chanteuse gracieuse et d’une voix masculine agressive est fascinant.

Au moment même où vous commencez à trouver le temps long à cause de la voix souvent bestiale et gutturale de RALF, NIKI contraste de suite avec sa voix plus mélodique.

Les lights sont super bien faits, mettant bien en valeur la batterie et sa musicienne. Petit bémol, le son est beaucoup trop fort mais cela ne gêne en rien l’appréciation du concert. Certains de mes copains regretteront, en fin de concert, de ne pas avoir mis les bouchons.

Vous vous demandez : “Comment est-ce possible de faire autant de bruit à deux ? Est-ce une illusion? Un mirage ? De la sorcellerie ?”. Non, évidemment, aucun acte surnaturel n’est à l’œuvre ici ce soir. C’est en fait une science musicale folle. Il faut les voir en live pour comprendre comment deux personnes peuvent faire tout ce boucan en duo. De « Voodoo Devil Drums » à « Killling Time » en passant par « The One Who Knocks » les morceaux les plus puissants voire, oserais-je dire, bourrins (merde, je l’ai dit, lol), sont joués ce soir.

La dépense d’énergie que déploie le duo fait plaisir à voir. Ils donnent l’impression de donner tout ce qu’ils ont pour leur première date en France. Première date en France de leur vie nous diront t’il d’ailleurs. Ils continueront leur tournée dans notre pays dès le lendemain avec un concert à Nantes et finiront à Marseille le lundi suivant après avoir traversé le pays de long en large.

« On nous qualifie de WHITE STRIPES du métal, voire même des Bonnie & Clyde du rock’n’roll mais nous, on s’en fout. Nous sommes KRASHKARMA, nous venons de Los Angeles en Californie et nous jouons du vieux métal ! », nous dit RALF.

Les riffs de guitare explosifs, la pulse frénétique de la batterie, la puissance de la voix de ce dernier et celle de NIKI dégagent une énorme énergie communicative qui fascine.

RALF, aux dreadlocks qui rendrait jaloux RANDY BLITHE de LAMB OF GOD, tient le public au creux de sa main. Il harangue la foule, jouant de l’archet, tel un PAT McMANUS de MAMA’S BOYS, et même de l’harmonica (où il est rejoint par NIKI pour un superbe duo), en venant se frotter au plus près des spectateurs. Cependant, il n’est pas le seul. NIKI monte régulièrement sur ses fûts, histoire de montrer qu’elle aussi elle en a (pas de la testostérone, évidemment), et de se faire voir par le fond de la salle.

L’ambiance dans le Brin de Zinc est survoltée et des slams sont régulièrement déclenchés. C’est de la folie furieuse ! Heureusement que je suis sur le côté, les slams et les pogos, ce n’est plus de mon âge, mdr.

La taille de la scène met en évidence l’énorme kit de batterie de NIKI, laissant peu de place à RALF et son look de surfeur. S’il n’avait pas sa Frankenstein Guitar/Bass je n’aurais même pas pensé qu’il était musicien. D’ailleurs, il nous dira, avant de faire chanter le public sur « Kill me slowly » : « Lorsque je rentrerai chez moi et que je serai sur la plage, ma planche de surf sous le bras, je fermerai les yeux et je penserai à vous et à ce moment-là, parce que vous êtes ma famille ».

RALF, guitare en mains et NIKI derrière son kit headbanguent sans compter. Par moments, ils sont même synchronisés. C’est fou le plaisir qu’ils semblent procurer au public de plus en plus nombreux !

Pendant le morceau « Girl with a Hammer » NIKI monte, une fois de plus, sur sa batterie, marteau de Thor en mains. Elle le montre au public puis, lors du refrain, elle s’en prend à une cymbale juchée à même le sol, la frappant violemment. Pauvre cymbale qui n’a rien demandé à personne, lol !! Un peu kitch, mais sympa quand même.

Non seulement, NIKI fait de l’escalade, mais RALF en fait autant. Sûrement pour voir combien de spectateurs il y a ce soir. Je vous rappelle que le Brin de Zinc est blindé à mort. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu ainsi (qui a dit depuis l’année dernière ?).

« Je n’entends rien ! Faîtes du bruit ! », nous hurle RALF, en français dans le texte et quasiment sans accent. « Merci beaucoup », renchérit NIKI, toujours dans la langue de Molière. Certes, ils parlent régulièrement en Anglais, dans leur langue natale (heu non en fait, RALF est né en Allemagne) mais font l’effort de sortir des mots en Français afin que les non-anglophones puissent comprendre. C’est une belle attention.

NIKI, gant lumineux sur une main, décide de faire asseoir l’assistance. Les lumières deviennent sombres et l’ambiance plus feutrée. C’est le moment magique du concert.

Des parties de guitare acérées ou lourdes, des refrains entêtants, et un show qui libère une bonne dose d’euphorie, KRASHKARMA incarne tout ce qui peut produire l’extase ultime du live et du rock.

C’est incroyable ce que ce duo est capable de procurer dans cette énergie concentrée qui se dégage de leur mélange de rock et de métal. Un style original qui leur sied comme un gant.

Trois reprises : une de SLAYER, une de METALLICA, pour finir sur un “Ace of Spade” de qui vous savez, et c’est plié. Une heure après la traversée de la foule et joué son premier titre, KRASHKARMA plie bagage.

Un peu court, certes, mais quelle prestation ! D’une intensité brutale et dansante à la fois, qui a cognée de la première à la dernière minute. Quel groupe, j’en suis devenu fan !!! Le large éventail de couverture médiatique et les critiques toujours euphoriques soulignent que KRASHKARMA est en train de conquérir la scène de la musique lourde, et possède aussi tout ce qu’il faut pour devenir un groupe méga star de la scène. Ne les ratez pas s’ils passent pas loin de chez vous.

Le duo prendra le temps de signer et discuter avec le public, faire des photos avec une sympathie et un sourire qui ne les ont pas quittés de toute la soirée.

Personnellement, je ne suis pas mécontent que ça se termine tôt, il faut aller bosser le lendemain, mais pour une fois je peux rester encore un chouïa. Étant donné le nombre de fans (masculins dans leur majorité) qui s’accumule autour du duo (particulièrement NIKI) et l’heure qui n’en finit plus de passer, je m’abstiens d’aller saluer le duo.

Le retour se fait tranquillement tout en écoutant à fond « Storm », le dernier album de KRASHKARMA sorti en 2021.

Encore une fois, un grand merci à Thomas et au Brin de Zinc pour cette nouvelle découverte !

THE LORDS OF ALTAMONT : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – 17 octobre 2022

THE LORDS OF ALTAMONT @ le Brin de Zinc

Report et Photos par MAGIC CEDRIC

Ce lundi 17 octobre, THE LORDS OF ALTAMONT est au Brin De Zinc, après une date à Genève et avant un concert à Bruxelles, pour nous délivrer un furieux concert de rock’n’roll.

Ce soir, la salle n’est pas bondée mais elle est quand même bien remplie de vrais connaisseurs et les filles ne sont pas en restent. J’ai la surprise de voir des têtes absolument inconnues de moi, donc très probablement des gens qui viennent de loin.

Le groupe monte sur scène. On a JACK au chant et à l’orgue, DANI à la guitare et une rythmique de tueurs assurée par ROB à la basse et BARRY à la batterie. Et, comme à l’accoutumée, ils brassent grave !

THE LORDS OF ALTAMONT @ le Brin de Zinc

Jack agite son orgue Farfisa dans tous les sens, il monte même dessus par deux fois et, perso,  je me demande comment il tient le coup. Miracle, il ne se ramasse pas la gueule par terre – je surveille pour ne pas me le prendre dans la tronche, pas fou ! En tout cas, il est partageur car le public peut même, de temps en temps, venir pianoter sur l’engin.

Les titres s’enchaînent à une vitesse supersonique dans un mélange de STEPPENWOLF et de MC5 auxquelles serait mêlée l’énergie de MOTORHEAD. Ça décoiffe grave, ce son bien 70’s !

L’ambiance est festive et les gens sont clairement dedans, en communion avec le groupe. Pour preuve, ça continue à brasser grave dans la salle. De mon côté, je dois faire gaffe au bassiste qui s’agite pas mal lui-aussi pour ne pas recevoir un coup de pied dans ma pinte. Bref, le concert de tous les dangers… pour ma bière !!

A un moment, JACK fait monter la nana que j’ai vu au merch’ sur scène pour assurer un morceau à l’orgue. C’est sympa.  

Perso, j’accroche vraiment sur « Evil » dont je connaissais la mélodie et le refrain car c’est une reprise dynamitée et jouée à la sauce heavy d’une reprise de CACTUS, que l’on peut entendre dans l’album « Restrictions », album datant de 71. Pour la petite histoire, le morceau original est, en fait, un vieux blues créé par WILLIE DIXON et interprété en son temps par HOWLIN’ WOLF en 54. Je ne suis pas le seul à me régaler avec ce titre et le photographe à côté de moi semble lui-aussi bien apprécié le morceau.

THE LORDS OF ALTAMONT @ le Brin de Zinc

A la fin du set, le groupe a joué une bonne heure cinquante. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a vraiment pas eu un show au rabais !

Comme souvent au BDZ, certains membres du groupe viennent dès la fin du show pour les traditionnelles photos et séances de dédicace. C’est toujours cool pour le public. On peut regretter qu’il n’y ait pas eu sur cette date les danseuses qui accompagnent parfois le groupe mais bon, c’était classe quand même !

Bref, les LORDS OF ALTAMONT nous ont délivrés ce soir un fabuleux concert de rock’n’roll énergique comme on les aime !

THE LORDS OF ALTAMONT @ le Brin de Zinc

ADAM BOMB + HARSH : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – 03 septembre 2022

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Et voilà une nouvelle année de rentrée de concerts qui commence ! Et c’est encore une fois  au Brin de Zinc de Barberaz. Et pour voir qui, me demanderez-vous ? ADAM BOMB bien-sûr !! Encore, seriez-vous tenté de me dire ! Je ne vous cache pas que j’ai tout de même hésité à faire le déplacement, l’ayant vu un nombre incalculable de fois. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné que mon copain de concert a autant chipoté que moi. Cependant, comme le dit si bien l’expression, quand on aime, on ne compte pas. De plus, comme avec ADAM BOMB il y a toujours une surprise qui nous attend au tournant, que ce soit pendant, ou après le show, je ne peux définitivement pas faire l’impasse. Et puis ce soir, ce sont les Parisiens de HARSH qui font la première partie et j’adore leur album « Out of Control » sorti en mars dernier. Ca promet une soirée dantesque !

Allez c’est parti ! Direction la Savoie voisine, non sans passer récupérer mon copain Steve *74 qui, comme toujours, fait le photographe, ce qui me permet plus aisément de vous raconter le show de ce soir. Pas de problème pour la route qu’on fait les yeux fermés maintenant. Comment ça, il faut les laisser ouverts ? C’est mieux pour la conduite même si on connaît la route par cœur ? Ah oui, effectivement, c’est beaucoup plus facile, lol !!!

Arrivés sur place, on dit bonjour aux copains qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois, et ce coup-ci, non à cause d’une épidémie mais à cause des vacances. Faut bien faire un break de temps en temps. Ça repose les oreilles.

HARSH @ le Brin de Zinc

Trève de bavardage, il est temps de rentrer dans l’antre du Brin de Zinc ! Les HARSH sont en place pour attaquer leur show et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.

Dès le premier titre « Make the law », le ton est donné. Ce sera rock’n’roll à fond les ballons.

ALBERT, au chant et à la guitare, démarre sur des chapeaux de roues, sous les frappes agressives de LEO, le ronronnement de la basse de JULIEN et les riffs de tueurs de SEVERIN. Ce soir c’est un condensé d’énergies brutes, issu du fruit de leurs différentes influences qui dégoulinent dans une énergie contagieuse dans laquelle s’engouffre le groupe. Il ne faut que l’entame du deuxième morceau pour que le public commence à s’intéresser de plus près au groupe en se rapprochant de la scène.

Juste après « The Sound She Does », titre remarquablement interprété à la guitare, SEVERIN échange avec le chanteur ALBERT pour jouer et chanter parfaitement « Born To Be Wild » le classique de STEPPENWOLF. Complètement étourdissant de technicité et de justesse, cette reprise a le don de chauffer le Brin de Zinc. Le public réagit à nouveau avec les deux guitaristes qui se lancent dans un combat intense avec leurs six cordes.

Les titres défilent et c’est « Fire at will », un autre morceau de leur album, qui est joué ce soir. C’est l’occasion pour ALBERT de faire chanter le public. Et ce dernier n’hésite pas une seconde à reprendre les airs que le chanteur lui fait entonner !  

Histoire de calmer l’intensité du Brin de Zinc, HARSH nous joue la power ballade « Believe Me I’m Alive » qui se trouve également sur leur album. Celle-ci est loin de sombrer dans le sirupeux. Le mélange d’harmonies et de mélodies entrelacées apporte une couleur US rutilante que ne renieraient pas un SKID ROW.

Après un « Maniac » de folie, la deuxième cover façon HARSH, qui faisait suite à un « Tease Me » incendiaire, le chanteur nous annonce le dernier morceau de la soirée.

« Good Lovin » le premier titre de leur album, termine donc le set des Parisiens.

Contrairement à un copain qui reste mitigé sur la prestation des musiciens, attendant un petit plus qui semblait lui manquer, moi j’ai bien apprécié leur show. Pendant que le groupe plie bagage pour laisser la place à la vedette de ce soir, j’en profite pour discuter avec SEVERIN et lui proposer une interview que vous pourrez voir sur le webzine dans peu de temps.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

A peine le temps de tout ranger, que voilà celui que tout le monde attend et pour qui les spectateurs se sont déplacés. D’ailleurs, ça se voit, il ne reste plus beaucoup de places devant la scène. J’ai nommé ADAM BOMB !! Première constatation et qui fait plaisir à voir, ADAM a gardé le line-up avec lequel il était venu nous voir il y a trois ans déjà. Souvenez-vous, il y avait eu un report (Vous devriez le savoir si vous suivez un temps soit peu le webzine… Et sinon, vous n’avez aucunes excuses) ! Cerise sur le gâteau, il a ramené dans ses bagages, un autre guitariste, VIC JONES. Et le peu qu’on puisse dire c’est qu’il assure !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Lorsque vous venez assister à un show d’ADAM BOMB, vous savez que vous allez en voir de toutes les couleurs. Aussi bien musicalement que physiquement, notamment avec ses guitares éclairées aux néons et sa pyrotechnie. Et ce soir, ne vas pas faire exception à la règle. ADAM qui porte, tel un pirate, un cache-oeil est comme souvent en pleine forme. La preuve, les titres de l’acabit d’un « I Want my Heavy Métal » ou encore « Pure S.E.X », un incontournable tiré de son deuxième LP datant de 1990, enchaînés l’un derrière l’autre, sont interprétés avec une conviction intense. Tout comme « Crazy Mother Fucker » qui suit tout de suite après. Quel enchaînement ! Le public est aux anges.

KOZZY, le bassiste, est exactement le même qu’il y a trois ans, Il en fait des tonnes. Il s’accroche au plafond, saute de partout, n’arrête pas de faire des allers-retours devant la scène, et enchaîne les pauses. Peut-être un peu too much d’ailleurs, mais dans ce contexte, ça le fait. C’est limite s’il ne vole pas la vedette à ADAM. Mais les regards sont tout de même tournés vers le guitariste. Je pense que d’avoir plein de lumières sur sa guitare, ça aide quand même à attirer l’attention, lol !

LEO, surnommé affectueusement « KID LEO » par ADAM, nous fait un solo renversant, se levant derrière ses fûts pour faire participer le public, pendant qu’ADAM BOMB met le feu à ses cymbales. Je suis vraiment impressionné par le jeune batteur qui a pris une assurance incroyable depuis la dernière fois où je l’ai vu.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Il est l’heure pour l’incontournable « Je t’aime Bébé » qui fait toujours son effet dans un auditoire blindé et les spectateurs s’en donnent à cœur joie pour reprendre le refrain.

Adam nous fait une petite démonstration de guitare en nous jouant un petit « Éruption » de qui vous savez. Eddie Van Halen pour ceux du fond qui n’ont toujours rien compris ! Par ce biais, il nous démontre qu’il n’a rien perdu de son talent.

Cependant, ce morceau annonce aussi, le moment des reprises. On se dit qu’avec la discographie du musicien, plus d’une dizaine d’albums, en plus de trente-six ans de carrière, cela ne devrait pas durer. Oui, mais c’est sans compter sur le personnage et sa longue histoire de musicien. Le groupe rend hommage aux anciens du genre, VAN HALEN, KISS, qu’ADAM BOMB a failli rejoindre à ses vingt ans. Il nous fait même un cover des SEX PISTOLS joué juste après « Pissed », un titre de l’album « Get Animal ». Certes, ses morceaux ressassés à foison, maintes et maintes fois, traînent sur la longueur et, en tant que fan, nous aurions aimé qu’il y en ait un peu moins, mais ADAM a toujours ce côté rock’n’roll en version street punk qui fait qu’on lui pardonne aisément. Et puis, comme il le dit lorsqu’il reprend le fameux morceau « It’s m’y Life » de THE ANIMALS : « C’est ma vie et je fais ce que je veux, pense ce que je veux ».

Le groupe interprète aussi certains de ses mémorables titres tels que « S.S.T. » qui date de 1986, durant lequel ADAM ne peut s’empêcher de faire une petite incartade aux DOORS.

« Rock Like Fuck » déclenche les pogos et le dernier feu d’artifice de la soirée. Encore une fois, les flammes sont de sortie sur les cymbales et réchauffent l’atmosphère. Et comme s’il ne faisait pas déjà assez chaud, ADAM met le feu à sa guitare et KOZZY, tout comme GENE SIMMONS de KISS, crache du feu sur une torche… Torche qu’il aura d’ailleurs du mal à étouffer, ce qui l’oblige à sortir de la salle pour l’éteindre. Carrément explosif cette fin de morceau !!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

La fumée persistante voit KOZZY donner sa basse au second guitariste et s’éclipser pendant deux titres avant de reprendre sa place. Cela n’a pas l’air de plaire à ADAM qui se pose la question de son absence. Mais tout rentre dans l’ordre pour les tout derniers titres de la soirée. En observant d’un peu plus près le musicien, je sens qu’il a souffert de la fumée persistante dans le Brin de Zinc, malgré les ventilateurs présents.

A peine descendu de scène, ADAM prend des photos avec les fans, pendant que Pip son caniche râle après tout le monde. Il semble nous dire « Maintenant ça suffit, laissez mon maître tranquille et occupez-vous de moi ! ». Du coup, après avoir fait une caresse quasi obligatoire au chien, et avoir félicité « KID LEO » de sa prestation, moi je vais faire l’interview de HARSH, laissant mon copain Steve*74 veiller sur le merch’ des Parisiens.

Bref, une fois de plus ADAM BOMB nous a éblouis par son charisme et son talent de guitariste et sur ce coup-là nous sommes vraiment contents d’être venus !  

Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas, son patron, pour cette excellente soirée et nous avoir fait découvrir HARSH en live !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

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THE SWEET NEEDLES + JC JESS + ANIMALIZE : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – 02 juillet 2022

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Les Parisiens de SWEET NEEDLES sont actuellement dans la région savoyarde. Ils ont joué vendredi soir au Rock ‘o Marais à quelques minutes de chez moi et évidemment, je suis allé les voir. J’y ai croisé mon copain Steve*74 et nous nous sommes demandés, en sachant qu’ils sont le lendemain au Brin de Zinc, si nous faisions le déplacement.

La nuit portant conseil, c’est le lendemain que je me décide à aller à Barberaz. Et, comme il y a deux groupes de plus qui m’intéressent, je passe chercher Steve et c’est donc à deux que nous prenons la route en direction de Barberaz, tout près de Chambéry.

Arrivés sur place, nous croisons certains membres des SWEET NEEDLES, très contents de voir des têtes connues, et une partie des JC JESS que nous n’avons plus croisés depuis plusieurs années. Ils nous annoncent qu’ils vont jouer en dernier, leur batteur ayant des obligations professionnelles.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les Lyonnais d’ANIMALIZE qui auront l’honneur de démarrer le concert de ce soir, les SWEET NEEDLES jouant du coup en second, et JC Jess en dernier.

Un premier constat s’impose, il n’y a pas encore beaucoup de monde en ce samedi soir. Avec une affiche comme celle-ci, c’est vraiment dommage. Il faut dire aussi, que la date, hormis sur W.T.R., n’est annoncée quasiment nulle part et qu’il y a aussi le Plane ’R Fest qui se déroule non loin de là. Ceci explique peut-être cela. « Pardonnez-leur mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font », aurait dit un certain personnage biblique, lol. Bah nous, nous allons en profiter à fond !

Ayant découvert le groupe ANIMALIZE après la publication de deux titres de leur nouvel album sur la toile, je suis curieux de voir ce que cela peut donner en concert. Contrairement au rédac chef, je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live.

Les musiciens montent sur scène et tout de suite, une remarque s’impose : un look, une attitude, devenus rares de nos jours. En fait, ANIMALIZE a tout l’attirail du parfait hardos des années 80 (c’est comme ça qu’on s’appelait à l’époque, le terme “metalleux” n’arrivant que bien plus tard).

NIELS, le bassiste chanteur, tel un LIPS d´ANVIL, torse nu, cartouchière en bandoulière, est impressionnant de justesse et de qualités. Son chant ultra-aigu par moments, redevient grave dans la seconde, exactement comme à l’époque bénie du heavy metal traditionnel qu’ils représentent vaillamment. En plus, il ne tient pas en place, prenant la scène à lui tout seul, descendant dans le public, basse en mains pour faire bouger les spectateurs. Un véritable showman.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Chaque chanson me fait penser à un groupe connu des années 80, mais pas moyen de mettre le doigt sur lequel. Tout bonnement incroyable ! Il me semble entendre du DIO, non, du JUDAS PRIEST ! Punaise, du SKID ROW maintenant. Aargghh, je n’en peux plus tellement c’est bon !!!!!

Avec ANIMALIZE, c’est : retour vers le futur. C’est à la fois futuriste et fermement enraciné dans le passé. Ils arrivent à faire fusionner le speed metal avec le power-thrash et le metal traditionnel, dans un mélange hyperbolique et tellement addictif, avec une facilité folle.

Des morceaux chantés en Français, tel que « Samouraï de l’univers », un titre de leur nouvel album, me font penser à un croisement entre ADX et SATAN JOKERS première période. C’est tout bonnement excellent. « Pigs from outer Space » et son refrain entêtant où bien « Eternal Second » sont encore des titres qui vous font penser à un ancien groupe, mais sans arriver à le nommer. C’est tout simplement génial. Les deux guitaristes que sont JESSY et GABRIEL se rendent coup pour coup sous les frappes incessantes de DAMIEN, le batteur.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Que ce soient les titres en Anglais ou ceux en Français, tous me font penser à l’âge d’or de ma jeunesse (et l’adolescence de mon copain Steve. Mdr). Un peu comme le rédac’ chef, j’ai une petite préférence pour les titres en Français. « L’Aigle de la route » ou « Sous l’œil du charognard » par exemple sont vraiment excellents.

Superbe mise en bouche avant le plat de résistance, les SWEET NEEDLES.

Petite pause fraîcheur, en sortant du Brin de Zinc où l’on discute âprement de la petite claque que nous venons de prendre.

Les discussions sont animées et le temps passe très vite. Du bruit sort du BDZ, mais ce ne sont que les balances. Retour donc dehors pour reprendre là où nous en étions restés.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

C’est OSCAR, le chanteur, qui vient sonner le tocsin, quelques minutes plus tard, en ameutant tout le monde à l’intérieur. Dès le premier titre, pas de répits. Tel un volcan en éruption SWEET NEEDLES laisse jaillir toute sa maîtrise et sa puissance musicale. Les cinq gaillards ne font pas dans la dentelle, ça se saurait. Personnellement c’est la cinquième fois que je les vois et j’adore toujours autant leurs hymnes fédérateurs toujours aussi explosifs en live.

Cerise sur le gâteau, ils ont sorti un album en fin d’année dernière et nous allons avoir droit à plusieurs titres ce soir.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Comme à son habitude, le frontman se cache dans le public pour les accords du premier titre pour remonter, tel un taureau furieux, sur scène pour chanter. Évidemment, si vous connaissez le personnage, vous n’êtes pas vraiment surpris, en revanche, si c’est la première, c’est d’enfer !

Plusieurs titres de leur premier et nouvel album sont joués ce soir, tels que « Headache », ou bien  « Better late than never », ou bien encore le morceau que j’adore, le puissant « Not The Only One ».

SWEET NEEDLES tabasse à la puissance XXL ce soir. OSCAR, à peine fatigué de la veille, fait une fois de plus le show, descendant à plusieurs reprises de la scène pour entraîner les spectateurs dans son trip.

Mais, et les musiciens dans ce cas-là, ils font quoi ? Eh bien, ils assurent. C’est une véritable secousse sismique, qui engrange les morceaux sur les chapeaux de roue. HIPPOLYTE est aux taquets derrière sa batterie accompagné par la basse d’ARTHUR, qui headbangue comme un damné. L’autre ARTHUR, guitariste de son état et frère d’OSCAR sorts des riffs d’on ne sait où, avec son comparse Simon qui donne tout ce qu’il a pour séduire le public.

Durant « Rock‘n’roll Queen » la seule cover de ce soir, une chanson popularisée par THE SUBWAYS, qui fait un malheur parmi les spectateurs, OSCAR s’en va compter fleurette à la barmaid qui joue bien le jeu.

La place laissée devant la scène permet au chanteur de s’exprimer comme il l’entend, c’est-à-dire à fond ! Il est intenable, allant réveiller les spectateurs trop attentifs et lancant les pogos.

SWEET NEEDLES, c’est une intense chevauchée sans demi-mesure dans le hard-rock et le metal old school mais en version moderne. Un chant rageur, une section rythmique détonante et des guitares frénétiques aux solos intenses qui prennent un malin plaisir à brouiller les cartes à la moindre occasion. Sur scène, les cinq musiciens savent faire bouger le public au rythme de leurs chansons où puissance, lourdeur et mélodies se croisent dans une homogénéité maîtrisée.

En bref, nous avons encore pris une bonne petite claque, même si, personnellement j’ai préféré le show de la veille. Cependant, les copains parisiens ont su donner tout ce qu’ils ont pu au public chambérien qui a, une fois de plus, été séduit par leur prestation.

En attendant que le dernier groupe s’installe, nous discutons avec les SWEET NEEDLES de leurs différentes prestations entre celle de la veille, et celle de ce soir. Effectivement, je leur signale que j’ai préféré celle de la veille, mais qu’il y a très peu de différences entre les deux, si ce n’est le nombre de spectateurs.

JC JESS @ le Brin de Zinc

JC JESS, le dernier groupe de ce soir, s’installe sur scène. C’est bizarre, ce n’est pas la première fois que je les vois en concert, mais c’est là première fois que je fais un report sur leur passage. Le rédac’ chef en a fait une ou deux, et mon copain Steve aussi. Mais moi, jamais. Je ne vous explique pas la pression ! D’autant que j’ai eu le malheur de leur dire que c’était moi le scribe. Lol.

JEAN-CHRSITOPHE, le guitariste-chanteur, fondateur du groupe, producteur à ses heures (ça en fait des étiquettes) accompagné par son fidèle serviteur, depuis ses tout débuts, DICK à la seconde guitare, et l’excellent batteur SEB (avec un prénom comme ça, il ne peut qu’être excellent. Comment ça je ne suis pas partial ? Mdr) ne sont pas venus à Chambéry pour enfiler des perles.

Dès le début du show, le groupe tape dur. JC penché sur son micro enchaîne les morceaux sous le regard fasciné des spectateurs restants. Leur bassiste ERWIN étant appelé à d’autres activités, c’est avec Cédric le bassiste de ETERNAL FLIGHT (entre autres) que le groupe joue ce soir.

Malgré l’heure bien avancée de la soirée, l’ambiance est toujours à la fête dans la chaleur étouffante du BDZ. Tous les membres des deux groupes précédents sont venus assister au show de nos copains haut-savoyards. C’est vous dire s’il semble attendu !

Personnellement, je suis agréablement surpris par leur prestation. Le mélange power metal, speed et thrash devenu plus mélodique qu’à leur début n’est pas pour me déplaire. Les solos de JC sont toujours efficaces et intéressants techniquement. Il prend le reste du public dans ses mains pour ne plus le lâcher. C’est fou ce qu’il arrive à tirer comme sons de son instrument ! J’avais beaucoup d’appréhension avant leur prestation mais elles se sont vite envolées au fur et à mesure de leur show.

Les spectateurs restants sont à fond derrière le groupe, headbanguant régulièrement sous les impulsions de JC. Un petit peu de thrash, un peu de metal traditionnel (la fameuse NWOTHM), les titres du groupe cartonnent. Et toujours les membres des groupes précédents sont régulièrement là. NIELS d’ANIMALIZE, est à fond et n’en perd pas une miette, ses autres comparses sont aussi présents, tout comme certains membres des SWEET NEEDLES, qui s’éclatent comme des bêtes.

JC JESS @ le Brin de Zinc

C’est vraiment cool de voir une ambiance comme celle-là. Franchement, nous passons un excellent moment et comme dit le proverbe, les absents ont toujours tort.

Quoi ? C’est déjà fini ? Je n’ai pas vu le temps passé, moi ! J’en reprendrai bien un peu ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné qu’une fois n’est pas coutume, le public du Brin de Zinc, même s’il n’est plus très nombreux en réclame encore.

JC prend la parole : « Je sais pas là. Il est tard. Que dit la patronne ? On peut continuer ? On veut pas se faire engueuler non plus. D’accord. On va vous en jouer une autre ». « Breaking The Law » de JUDAS PRIEST et un cover de METALLICA plus tard, JC JESS met les spectateurs du BDZ sur les genoux.

JC JESS @ le Brin de Zinc

Ayant suivi le groupe en live depuis plusieurs années, je me rends compte qu’il s’est bonifié avec le temps. JC à l’air d’avoir trouvé la combinaison parfaite entre son côté thrash, limite death, qui le caractérisait à ses débuts, et le côté heavy power metal qu’il semble privilégier aujourd’hui.

Excellent concert ce soir, avec trois très bons groupes en devenir, même si l’on peut penser que JC JESS est déjà bien installé, mais ceci est un autre débat. Un grand merci au Brin de Zinc pour avoir organisé cette soirée !