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ELFERYA

Report by SEB 747

Lorsque tu es un groupe et que les dates de tournée sont un peu dures à caler ? C’est la question que ce sont posés les groupes de ce soir. Comme ils avaient déjà joué ensemble il y a un an et demi à l’Undertown de Meyrin, les genevois d’HEADLESS CROWN, les vaudois d’ELFERYA et les argoviens de DEEP SUN ont décidé de s’unir pour écumer la Suisse sous le nom du Swiss Metal Alliance Tour.

Ce soir, je me dirige donc dans la banlieue aisée de Genève, à Versoix, au bord du lac Léman, là où les propriétés n’en finissent plus de s’étendre. La nuit va être agitée pour les habitants car il va y avoir du métal et que ça risque de faire du bruit. Le concert est, comme régulièrement aux Caves de Bon Séjour, entièrement gratuit. C’est cool, et en plus pour une fois, le ciel est clément avec moi. Que demandez de plus? Cela change de mes récents concerts – je m’y serais presque habitué moi, à ces temps apocalyptiques !

Bon trêve de plaisanterie et passons aux choses sérieuses : la musique. Chacun de ces groupes a au moins un album à son actif, est composé de musiciens expérimentés et rompus à l’exercice scénique. Une soirée à ne pas manquer, assurément !

DEEP SUN

Ce soir, c’est ELFERYA qui tient le haut de l’affiche et qui laisse donc le soin aux HEADLESS CROWN et aux DEEP SUN d’ouvrir cette première étape.

Ce sont ces derniers, venant de Soleure en Argovie (province suisse alémanique) qui commence. Le groupe fait dans le métal symphonique à chanteuse. Fans de NIGHTWISH, WITHIN TEMPTATION et compagnie, ce groupe est fait pour vous !
Il est composé de DEBORAH LAVAGNOLO au chant, de TOM HIEBAUM aux claviers, de PASCAL TÖNGI à la guitare et de la session rhytmique avec TOBIAS BRUTSCHI, le batteur, et ANGELO SALERNO, le bassiste.

A vrai dire, je ne suis pas très friand de ce genre de métal car les voix lyriques ne sont pas mon fort, mais là, je suis agréablement surpris par le chant… et le look de DEBORAH qui ne me laisse pas indifférent ! Et je ne suis pas le seul, apparemment. Campée sur des chaussures cloutées aux talons faisant au moins dix centimètres de haut, elle me surprend par les notes qu’elle produit… et notamment lorsqu’elle s’énerve sur certains titres !

Cette soprano est secondée avec talent par PASCAL qui s’occupe des growls. TOM, derrière ses claviers headbangue comme s’il avait un essaim de guêpes dans sa crinière et ANGELO, en retrait, fait ronfler ses lignes de basses. TOBIAS, lui, n’hésite pas non plus à assurer quelques vocaux bien sentis.

Mais c’est bien DEBORAH qui tient le groupe. En plus, elle fait l’effort de parler en français, ce qui est bien sympa.

Tiens, ils ont un invité ce soir. Hey, mais c’est STEPH des HEADLESS CROWN ! Quel titre ! Les deux voix se complètent à merveille, ça déchire.

DEEP SUN + HEADLESS CROWN

Les morceaux s’enchaînent les uns après les autres quand soudain PASCAL doit faire face à un problème : il n’a plus de son sur sa guitare… ni de voix. Il disparaît à l’arrière de la scène et le groupe tente tant bien que mal de palier à l’absence de son guitariste, empêtré dans des problèmes de câbles.

Fin du set ? Non, ils ne pouvaient pas terminer ainsi et ils nous jouent un dernier morceau appelé “Good all Times”. Et quel morceau ! Après un démarrage mélancolique sur fond de claviers très années 80 puis une superbe accélération et un passage en force très speed, le titre achève le show en beauté. Les canailles avaient gardé le meilleur pour la fin ! Ce morceau est sans conteste le point d’orgue de leur set.

Fin de la partie avec les remerciements chaleureux de DEBORAH, qui fait toujours de son mieux pour s’exprimer en français. Chapeau madame !

HEADLESS CROWN

Un petit tour dehors histoire de prendre l’air frais car dedans, c’est un peu l’étuve. Je suis en pleine discussion avec des copains, quand soudain, en tendant l’oreille, j’entends du bruit dans la salle… Hors de question que je rate le début d’HEADLESS CROWN ! Ouf, j’arrive juste à temps, ils viennent à peine d’entamer leur set.

Les musiciens sont remontés à bloc. En regardant les titres présents sur la set list, je sais déjà que je vais chanter avec joie les refrains. “The world scream” entamé, on sent STEPH, le chanteur, chaud comme la braise et prêt à en découdre. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le groupe joue en ces lieux puisqu’ils y avaient fait la première partie de BLAZE BAYLEY il n’y a pas si longtemps. Le son est excellent, ça change du dernier concert où je les avais vus. Ben oui quoi, on avait l’image mais pas le son !

“Lonely Eagle”, suivi de “Be seeing You” qui est un hommage à la série des 70’s Le Prisonnier dont STEPH est un grand fan, s’enchaînent sans temps mort. Comme d’habitude, MANU et CED font les pauses de rigueur mais toujours dans une bonne ambiance. Ces gimmicks éculés mais exécutés avec bonheur, font le plaisir des photographes nombreux devant la scène.

Les HEADLESS CROWN s’éclatent comme des dingues et se donnent à fond comme d’habitude. Les classiques de l’album “Time For Revolution” sont joués les uns après les autres. Les twin guitars chères à IRON MAIDEN sont toujours aussi présentes pour un heavy des familles pas piqué des hannetons. Les riffs de CED et de MANU sont mordants, les ronflements de la basse de MACK résonnent et les coups de butoir de CARLOS explosent l’auditoire.

HEADLESS CROWN

Et voilà, pas le temps de se remettre de tous ces brûlots qu’arrive “Wratchild” de MAIDEN. Ce morceau est idéal pour la voix de STEPH et le public bien présent ce soir manifeste son bonheur. A force de les suivre, je me rends compte que leurs morceaux sont bien ancrés dans mon crâne. Dès “Evil Rising”, l’ambiance monte d’un cran. Ca commencerait presque à pogoter. J’ai bien dis presque, lol !

Et c’est sur “Reach Out” que le groupe termine son set dans la joie et la bonne humeur. J’aurais bien aimé un petit “Men or Machine”, moi, mais bon on ne peut pas tout avoir dans la vie.

Pause boisson, restauration et bla-bla entre copains puis retour dans l’étuve des Caves de Bon-Séjour.

ELFERYA

« Bienvenue dans le monde féérique d’ELFERYA ! », telle pourrait être la devise du groupe tellement sa musique est empruntée de mysticisme. ELFERYA est le plus mélodique des trois groupes. Et perso, je trouve ça très bon.

Mais comment ai-je pu oublier ce groupe qui comporte en son sein une violoniste d’un talent monstre. Oui, oui, vous avez bien lu, une violoniste ! Surprenant, n’est-ce pas ? Le groupe de Lausanne joue du power métal mélodique et symphonique, la voix de soprano en moins. Il y a même un petit côté folk grâce à MATHILDE SONNEY la fameuse violoniste.

“Eden’s Fall”, le premier morceau joué ce soir, est le titre éponyme de leur dernier album datant déjà de 2015. D’entrée de jeu, le groupe nous amène dans son monde.

VALERY VEINGS, nous assène de riffs assassins. C’est un géant… Non seulement par sa virtuosité, mais aussi par sa taille. D’ailleurs, MATHILDE a beau être montée sur un retour, il est toujours plus grand qu’elle !

La voix de LAURA LINH semble parfois un peu juste mais elle compense par une forte envie d’être sur scène. Elle a la rage. A noter qu’elle vient à peine d’être recrutée (février dernier) en remplacement de l’ancienne chanteuse partie fonder son propre groupe et qu’en plus, c’est son premier concert avec le groupe. Bref, elle assure !

ELFERYA

Des titres tels que “Elferya”, “With all my Love” ou “Cruel Night” sont emplis de mélodies enchanteresses mais bien métal. Quand je vous disais que c’était féérique !!

Les morceaux s’enchaînent et je constate que le groupe à de nombreux fans dans la salle. Les photographes semblent avoir beaucoup moins de place car ladite salle est encore plus blindée que tout à l’heure. C’est étonnant cette fan base, je ne m’y attendais pas.

C’est vrai que le tout est exécuté de main de maître par les frappes de SAMUEL PYTHON, le batteur, de THIBAULT JEHANNO le bassiste qui, dès qu’il en a la possibilité, va au-devant de la scène et de LOIC DURUZ le second guitariste, qui n’est pas en reste non plus. VAL lui, bouge dans tout les sens et harangue le public.

Cependant, pour moi, l’utilisation trop régulière de bandes nuit un peu à la musique. Mais ce n’est absolument pas l’avis du public qui donne de la voix sur tous les morceaux. LOIC a remplacé récemment lui-aussi le clavier que j’avais vu à l’Undertown… ce qui explique sûrement l’utilisation de ces samplers.

Mais dès l’instrumental “Mystic Land” qui démarre au violon et qui à de faux airs de folk métal, je repars dans leur univers. C’est un titre excellent qui m’a vraiment marqué par sa ritournelle. Les titres sont déployés avec précision comme une horloge… suisse, évidement !

Après “Toys of a Modern Man” et ses litanies, le groupe monte encore en puissance. Le public est en osmose. Ces gars-là sont d’ailleurs et ils réussissent à nous y emmener.

ELFERYA

“The Dreamcatcher” est l’avant-dernier morceau. Ah, voilà pourquoi, depuis le début du concert, je voyais un attrape-rêve sur la batterie ! J’ai compris, hourrah !

Je suis fasciné par le jeu de MATHILDE. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un violon dans un groupe de métal. Et quelle énergie ! Ca me ferait presque aimer le violon !

“The Silent of the Night” arrive et le show se termine. Le temps est passé vite, et il est temps de plier bagages pour le groupe, non sans avoir salué la foule qui l’a soutenu tout le long du concert.

Ce soir, c’est à une prestation sans faille – à part les petits problèmes de DEEP SUN – auquel nous avons eu droit. Les trois groupes ont des compos solides et addictives. Ils nous ont fait passer un bon moment. Malgré l’heure tardive, le public reste présent. Il faut dire aussi que les trois groupes sont dans la salle pour prendre des photos avec les fans, signer des autographes, etc. Pas de meet and greet, des musiciens cool comme on commence à en prendre l’habitude en Suisse. Moi je dis que le reste de la tournée promet !

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SYMPHONY X 1

SYMPHONY X

Live Report by Seb 747

Choix cornélien ce soir, entre le M. FEST à Marnaz, et SYMPHONY X à Lyon. D’autant plus que pour ces derniers, c’est complet !

Mais SYMPHONY X, ça fait au moins quinze ans que je ne les ai pas vu et en plus, un bon pote a réussi à nous dégoter deux places ! Donc, direction Lyon, et plus précisément Villeurbanne au Centre Culturel Œcuménique (CCO pour faire simple). Ca tombe bien, la dernière fois où j’y avais mis les pieds remonte à pas mal de temps.

Avec trois groupes à l’affiche, je pars assez tôt puisqu’il faut qu’on y soit à l’ouverture. Mais, comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape : pluie d’enfer, bouchons partout, problème pour trouver la salle (je vous l’ai dit, ça fait longtemps que j’y ai pas mis les pieds !), problème pour se garer…

MYRATH 1-

MYRATH

Bon, je rate en beauté MELTED SPACE – “Ti-Tickou ! Sors de ce corps !” – mais j’arrive pile-poil à temps pour MYRATH, ouf !
Premier constat, même si le CCO a été récemment rénové, c’est toujours aussi petit, on se croirait à La Tannerie (et revoilà encore Ti-Tickou !). Mais l’adage est bien connu : « c’est dans les petits pots qu’on trouve les meilleurs onguents » ou en terme métal : « c’est dans les petites salles qu’on trouve le gros son » !

La scène est plus large que profonde, idéale pour installer le matériel de SYMPHONY X, mais à contrario laisse peu de places pour MYRATH et de surcroît MELTED SPACE.

La batterie rangée sur le côté droit de la scène, le bassiste devant, essayant de se faire une place, le clavier en plein centre, le guitariste à gauche, il reste peu de place au chanteur ZAHER ZORGATTI pour évoluer. Peu importe, les Tunisiens n’en ont cure, ils assurent ! On est pris d’entrée de jeu dans leur prog’ métal mélodique à tendance orientale.

C’est sur le titre “Jasmin” qu’ils nous mettent directement dans le sujet, puis après l’enchaînement de “Storm of lies”, ZAHER ZORGATTI nous interpelle… Et en Français, s’il vous plait !  Il nous parle de sa fierté d’ouvrir pour SYMPHONY X et remercie MELTED SPACE (oui, le groupe que j’ai raté !) d’avoir ouvert le show.

MYRATH 2

MYRATH

Puis après un “Freedom back” et un “Believer” de toute beauté, où l’on découvre l’étendue mélodique du coffre de ZAHER, c’est “Wide Shut” et “Nobody’s Lie” (dédicacé à un ami mourant) qui s’enchaînent pour terminer sur un “Merciless Time”. Quel set mes aïeux ! Ils se sont donnés à fond et quelle joie pour moi de les revoir ! Belle entrée en matière.

Le temps de se rapprocher un petit peu, de jouer des coudes pour se faire une place devant, malgré deux géants mastodontes qui culminent à pas moins de deux mètres, et le backdrop de SYMPHONY X se déroule. Tiens, ils sont en train d’installer deux masques sur la batterie, bizarre… C’est vrai que la pochette de “Nevermore”, leur dernier album, représente deux masques en quinconce, alors pourquoi pas ?

SYMPHONY X 6

SYMPHONY X

Pas le temps de souffler que déjà l’intro « Overture » démarre. Et contrairement à ce que je pensais, ça ne bourre pas, mais faut pas rêver, ça ne va pas tarder. JASON RULLO fait résonner sa batterie et les trois MIKE débarquent les uns après les autres. C’est sur un “Nevermore” de folie que déboule, tel un sanglier furieux, un RUSSEL ALLEN, lunettes noires vissée sur le crâne, cheveux tirés en arrière, attachés en queue de cheval.

L’ouverture du bal commence. “Underworld” enchaîne sans temps mort. On sent qu’on a affaire à des musiciens qui ont de la bouteille. Normal, ça fait un peu plus de quinze ans qu’ils jouent tous ensemble, ces ricains !

SYMPHONY X 7

SYMPHONY X

Le son et les lights sont monstrueux.

Bon début de soirée en perspective. Et on continue par “Kiss of Fire” où la voix brute et forte de RUSSEL nous impressionne mais c’est sur la ballade “Without You” qu’il nous touche le plus par sa voix claire.

« C’est la première fois nous jouons autant de concerts sold out sur une tournée» nous dit RUSSEL. On veut bien le croire vu le nombre de personnes qui ont répondu présent à l’appel ce soir !

SYMPHONY X 5

SYMPHONY X

S’ensuit “Charon” un autre titre du dernier album. Puis sur “To Hell And Back”, RUSSEL se tourne vers la batterie et se grime avec un des masques installés plus tôt. Masque noir et blanc sur le visage, il envoie du bois, comme on dit chez nous. Mélodique, mais toute en puissance maîtrisée, sa voix nous transporte.

Tiens mais que ce passe-t-il ? On nous a changé notre RUSSEL ? Non, il a juste lâché ses cheveux et mis le second masque. Rouge et noir celui-là. On passe du côté sombre de la force. Sa voix se fait plus ténébreuse. Génial ! RUSSEL est un vrai showman !

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SYMPHONY X

Et encore un autre titre “d’Underworld” avec “In My Darkest Hour”. Ils ont décidé de nous faire tout le dernier ?

MICHAEL LEPOND, le bassiste depuis seize ans maintenant et MICHAEL PINELLA, le clavier des débuts, nous montrent qu’ils sont aussi en voix, avec des cœurs sublimes. JASON RULLO rend coup sur coup avec ses frappes de mule. Et MICHAEL ROMEO tout sourire, hyper content d’être là, nous prouve qu’il est un excellent guitariste, jouant souvent les yeux fermés, notamment sur un “Run with the Devil”.

Petit speech de RUSSEL juste avant “Swan Song”, encore un titre du dernier album. On a même droit à un petit instrumental et à un petit clin d’œil à Star Wars.

SYMPHONY X 8

SYMPHONY X

Pour ce qui est des vieux titres, voilà que démarre “Death of Balance / Lacrymosa”, titre de “V : the New Mythology” datant de 2000. Et là on, enchaîne avec deux titres que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre : “Out of the Ashes” et “Sea Of Lies”, titres datant de 1996 issus de “The Divine Wings of Tragedy”. Trop fort les mecs ! Allez puiser aussi loin, je suis aux anges !!!

Et c’est déjà l’heure du rappel. « Symphonyx ! Symphonyx ! Symphonyx ! » chante le public. Putain, c’est que j’ai pas vu le temps passer moi !

Et boom, débarque “Set The World On Fire (The Lie Of Lies)”, excellent titre de 2007 avec plus de cinq minutes au compteur, pour finir sur “Legend” un dernier morceau de leur album éponyme datant de l’année dernière.

SYMPHONY X 2

SYMPHONY X

Sniff, c’est déjà fini. Bon en sortant de la salle, on aperçoit les gars de MYRATH qui signent autographes sur autographes. C’est bien beau tout ça mais va falloir rentrer ; d’autant que la neige est annoncée… Bah, il suffit de mettre le “Nervermore” à fond, et on ne verra pas le temps passer !

Un grand merci à Sounds Like Hell Productions qui nous a permis d’assister à ce concert, malgré le fait que ce soit complet.

WEDINGOTH 1

WEDINGOTH

Quelle bonne idée a eu l’Ecurie Neuvilloise de rallye en choisissant deux groupes de metal à mettre à l’affiche de leur soirée ! Ca va me donner l’occasion de revoir WEDINGOTH dans un set plus complet.

… Heu… Si j’arrive à trouver la salle et à me garer…

Yes ! Là j’ai été trop fort : je rentre dans la salle au moment où le groupe monte sur scène ! J’aurais voulu le faire que je n’y serais pas arrivé.

Bon, le son est bon et il  y a une centaine de personnes. Bref, de très bonnes conditions pour faire un bon concert.

J’apprécie le groupe. Leur metal à voix féminine passe superbement et les musiciens (et musiciennes) sont très à l’aise. Ils enchaînent les morceaux de leurs albums et nous jouent même des titres de leur prochain album à venir (album qui ne devrait pas trop tarder d’après ce que je sais). En tout cas, en live ça le fait. Bon, OK je ne suis pas objectif. Toujours est-il que je passe un méga bon moment, déconnecté du temps. J’en oublie même pour un moment que dehors il pleut grave !

Et je ne suis pas le seul à apprécier leur prestation car visiblement, le public présent est lui-aussi tombé sous le charme. Heu… sauf une copine pour qui la magie n’a toujours pas opéré- mais tout ceux qui on lu le report du précédent concert de WEDINGOTH sont en mesure de la reconnaître, c’est la même, si, si !! Elle est allergique aux voix féminines tendance lyrique, mais bon elle est courageuse. Elle aurait pu arriver en retard… Si, ça aussi c’est possible, j’en connais qui le font, lol !!

Enfin bref une très bonne prestation de WEDINGOTH qui confirme le bien que je pense de ce groupe. Vivement le nouvel album !

Bon, retour à la réalité. Pause changement de plateau. Et comme la pluie n’a pas arrêté de tomber, je reviens vite, très vite dans la salle en attendant l’arrivée de FORTUNATO. Heureusement, ça ne va pas être long.

FORTUNATO 6

FORTUNATO

Et c’est parti pour le metal à la mode FORTUNATO ! D’entrée de jeu, ils sont déchaînés. Bien sûr, on va avoir droit à des morceaux de leur petit dernier, des morceau de celui d’avant et à quelques petits covers, mais pas des morceaux joués habituellement. Même moi je me suis fait avoir quand ils ont demandé de trouver le titre et le groupe de 78 dont ils allaient faire un titre. Le groupe, je trouve facile vu qu’ils reprennent toujours “Warriors” de RIOT. Mais là, c’est loupé ! C’est “Sword of Tequila” ! Content Ti-Rickou. Ca c’est du cover intelligent. C’est un méga morceau qui donnera peut-être envie aux gens de découvrir ce putain de groupe.

Markus et les siens font le show. Je ne dirai jamais trop à quel point ce sont des putains de zicos. De Jimmy à la batterie, à Eliad et Stéphane à la guitare, sans parler de ce fou furieux de Markus qui maîtrise sa basse comme si c’était une guitare. Et tout ça, sans que ça tourne à la démo chiante.

Bref du bonheur en barre ! On ne veut pas que ça s’arrête et eux non plus d’ailleurs. Du coup, voilà la solution : ils vont faire une pause !

Cool, ça va nous permettre de nous rafraîchir les idées… surtout les fumeurs d’ailleurs car la zone fumeur n’est pas couverte. C’est marrant des hardos sous des parapluies !!

Bon allez, les copains sont de retour et sont déchaînés. Je me demande s’ils vont s’arrêter ! On va avoir droit à un superbe solo de basse de Markus, à la “Marseillaise” version FORTUNATO en mode HENDRIX et au cover que j’attendais tout à l’heure avec le “Warriors” de RIOT. Trop bon, deux RIOT dans une soirée ! En plus, j’adore leur version. On entend bien que ça vient du cœur et de leurs tripes et que le morceau n’est pas là pour meubler la setlist. Bref, c’est cool.

Ah, ce n’est pas fini ? Mais il est tard, vous savez ? Et puis, je vous rappelle messieurs que demain soir vous jouez à Saint-Etienne et que ça fait un peu de route quand même ! Même pas peur !

Et c’est donc dans la langue de Molière qu’ils continuent avec “Heavy Metal dans tes veines”, un morceau composé avec Eric MARTELAT, le chanteur de MESSALINE. D’ailleurs, c’est bizarre, je m’attends à voir Eric monter sur scène pour faire le morceau avec eux car je l’ai toujours entendu dans cette config’. Eh bien non, il n’est pas là. Dommage. Mais bon, c’est vraiment un putain de morceau, hymne du hard-rock comme on l’aime.

Bon, là c’est fini. J’ai déjà ouvert la porte pour partir mais je reviens la seconde d’après car le groupe vient d’entamer un hommage à LEMMY avec un petit morceau de MOTORHEAD ! Là, c’est la cerise sur le cake pour cette superbe soirée, une soirée comme je les aime sous le signe du fun et des copains… et bien sûr du metal !

Le temps de dire au revoir aux copains et à la copine qui a retrouvé le sourire dès que FORTUNATO est monté sur scène… Bizarre !

Moi, je suis pressé de rentrer car c’est malin, mais j’ai comme une furieuse envie de m’écouter “Fire down Under” de RIOT à fond la caisse, moi !!!

Cà, c’est le second effet FORTUNATO !!

Bon la destination du soir est le Warmaudio de Décines. Pour les non-régionaux, c’est situé juste à côté de Lyon. J’aime bien le Warmaudio, on peut s’y garer et c’est facile d’accès… Bon OK, c’est aussi parce que je sais y aller ! Donc, pas de problème. Je suis bien à l’heure pour le début des hostilités qui seront ce soir sous le signe du métal symphonique avec chanteuse… Heu non, c’est pas pour ça que j’y vais sans ma femme !!

WEDINGOTH 1

WEDINGOTH

Bon trêve de rigolade, voilà WEDINGOTH, groupe lyonnais, qui monte sur scène et depuis le temps que je veux les voir en live, je suis impatient qu’ils commencent. Et bien sûr, je ne vais pas être déçu.

J’aime la voix de la chanteuse – j’ai dit la voix ! J’hésite à dire que c’est aussi une fille qui tient la basse parce qu’on va me dire que c’est pour ça que je voulais les voir. Bon, le reste du groupe, c’est des garçons ! 

En tout cas, tout ce beau monde sait jouer. Moi, je rentre dedans direct, leurs morceaux étant des portes d’entrée très efficaces. En plus, ils passent très bien le live. Du coup, je trouve leur prestation un peu trop courte.

Allez, l’intermède non-musical me laisse le temps d’aller voir une copine qui visiblement n’est pas bien. Comme je suis très gentil, je lui demande ce qui ne va pas, et là elle me répond qu’elle n’aime pas les filles qui chantent façon lyrique !!! Heu… !! Là, une seule réponse : dommage !! Eh oui, n’oublions pas que c’est quand même la thématique de la soirée ! Je suis mort de rire ! En plus, je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle vaguement quelqu’un… Ah oui, la tête de la copine en ce moment ressemble étrangement à celle de ma femme la fois où je l’ai traînée dans une soirée blues ! 

MOBIUS

MOBIUS

C’est donc encore mort de rire que je retourne vers la scène pour le début MOBIUS. Ce groupe lyonnais m’est totalement inconnu. Ils ont bien sûr une chanteuse… pour le plus grand plaisir de ma copine !! Heu moi, d’entrée de jeu, je sais que je vais rapidement aller faire une pause pour retrouver les copains à l’extérieur.

MOBIUS, sans les connaître, ça sent très fort le groupe de conservatoire. En clair, des musiciens qui font le conservatoire ensemble et qui décident de former un groupe. Bon eux, ils ont pris option “métal”. Alors bien sûr, c’est bien fait mais il y a un côté scolaire et un manque d’âme et de fun. Du coup, moi, ça me bloque !

En plus, je ne comprends pas leur position sur l’affiche. Ils auraient été bien mieux en premier groupe de soirée plutôt que de passer après WEDINGOTH qui a déjà deux CD à son actif et qui prépare son troisième ! En plus, ils nous ont fait une très bonne prestation ! Bon.

ASYLUM PYRE 2

ASYLUM PYRE

Du coup, ma pause va être un peu plus longue, bien que le spectacle de la copine qui sombre dans le désespoir et assez amusant ! Non, je ne suis pas méchant, juste un peu taquin. Mais chut ! je ne lui ai pas encore dit que les deux autres groupes ont eux-aussi une fille au chant !

Allez retour aux choses sérieuses. Les parisiens – et la parisienne – d’ASYLUM PYRE monte sur scène. Je résiste à l’envie de me retourner pour voir la tête de la copine et je me concentre sur le groupe. Avec ASYLUM PYRE, on repasse dans du sérieux. Leur métal mélodique est parfait pour le live.

ASYLUM PYRE 3

ASYLUM PYRE

Ils ont visiblement l’habitude de la scène et peuvent piocher dans un réservoir de trois CD (dont le petit dernier vient de sortir). Moi, je suis à fond. C’est bien joué, j’adore la voix de la chanteuse et leur setlist de ce soir est parfaite. Bref, une très bonne prestation à laquelle je ne ferais qu’un reproche, c’est d’être trop courte !

Heu, bien sûr la copine n’est pas de mon avis ! En plus, elle vient de capter que tous les groupes ont le même fil rouge, une fille au chant.

Je compatis (Lol !) et me rapproche pour le dernier groupe de la soirée : les néerlandais de STREAM OF PASSION.

STREAM OF PASSION 2

STREAM OF PASSION

Bon, que dire ? Le son est très bon et les lumières sur eux sont superbes. Leurs morceaux en live sont magnifiques, les musiciens sont des habitués de la scène et ils s’éclatent en nous donnant du plaisir.

La chanteuse est très charismatique. En plus d’avoir une superbe voix, communique et fait participer le public. Elle parle même en français ! Elle va prendre le violon sur certains morceaux. Moi, je ne suis pas objectif, je l’adore ! Bref, que du bonheur.

Ils vont nous jouer des morceaux de leurs différents albums, ça tombe bien, ce sont des morceaux que j’aime. Bien sûr, on ne veut pas qu’ils arrêtent ! Et on gagne. On est trop forts ! Ils reviennent pour un rappel et le public est ravi. C’est trop bon.

Allez, trois petits morceaux et c’est fini. Retour brutal à la réalité. Putain, c’était vraiment magique !

STREAM OF PASSION 3

STREAM OF PASSION

Ce n’est qu’un peu plus tard que je me rends compte qu’ils peuvent avoir des effets étranges : probablement lorsque je retrouve la copine prostrée et abattue devant le bar ! Mais bon, pour se remettre, elle pourra écouter tranquillement un des groupes de ce soir en rentrant car le guitariste lui a offert un CD. Bien sûr, elle était trop contente !!

Bon, bien sûr moi je finis ma soirée en faisant des photos avec les groupes qui sont venus dédicacer leurs disques et papoter avec nous. Voilà une soirée comme je les aime.

Un grand merci à Sounds Like Hell pour cette soirée… et bien sûr regret pour le manque de fréquentation du public qui du coup ne sait pas ce qu’il a manqué.  

En tout cas, j’en connais une qui n’a rien manqué ! Du coup, je compatis. Enfin un peu car avec mon sourire banane, ça sonne faux !!

STREAM OF PASSION 1-

STREAM OF PASSION