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Commentaires fermés sur NIGHTMARE, Encrypted
Chronique by TI-RICKOU
NIGHTMARE – Encrypted
Label : AFM Records
Sortie : 07 juin 2024
Et c’est parti pour les vétérans grenoblois de Nightmare qui sortent un nouvel album, « Encrypted ». Alors, si je me mets à la place de quelqu’un qui sort de 30 années d’hibernation et à qui on fait écouter cet album, il ne pourra pas croire une seconde que c’est le même groupe que celui qu’il connaissait. C’est clair que le groupe a fortement changé, par le line-up déjà et par la direction musicale ensuite, surtout après le départ des frères Amore. Oups, on change le chanteur pour une chanteuse, oups, on oublie le Heavy et on va dans du Metal Moderne avec voix claire et voix saturée.
Et là, avec ce « Encrypted », c’est encore le cas. Nouveau changement de chanteuse mais le cap est maintenu. Moi, je fais partie de ceux qui ont du mal avec ce style, surtout en saturé. Après, quand le chant est normal, j’aime bien. Bien-sûr, ça n’a rien à voir avec le Nightmare avec Joe Amore au chant.
C’est un album à conseiller aux fans du style et à ceux qui aiment quand ça pulse.
Pour ma part, je suis toujours content de retrouver Yves et un Matt encore actif, même si, avec ce « Encrypted », je suis loin de ma zone de confort. En revanche, les fans de Metal Moderne avec voix claire vs voix saturée devraient beaucoup apprécier cet album. Difficile de donner une note juste du coup. Allez, quand même 3 pics parce que musicalement, c’est très bien fait.
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Commentaires fermés sur RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE, RISING STEEL à l’Ilyade
Dimanche 26 mars 2023 à Seyssinet Pariset (38)
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Un dicton provençal dit que « Le mois de mars est le mois des fous ». Quand je vois l’affiche de ce soir, je pense qu’ils ont perdu la tête chez Metallian ! Quatre groupes de qualité un dimanche, ce sont des malades ! Malgré tout, la tournée est quasiment complète tous les soirs. Aujourd’hui ne faisant pas exception à la règle, la date est sold out depuis une semaine. Personnellement, je me pose beaucoup la question, n’étant pas très fan du style pratiqué par le groupe vedette, si je dois me rendre au concert ou pas, un dimanche, à plus d’une heure de route de chez moi ? La question reste posée. Mais bon, comme le dit si bien la pub : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », alors pourquoi pas ?! En plus, il y a trois groupes que j’aime bien. Et le premier qui insinue que je ne change jamais d’avis, je l’attends à la fin de ce report, non mais ! Lol.
Comme d’habitude, je passe chercher mon co-voitureur et direction Seyssinet Pariset pour aller voir RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE et RISING STEEL. Cette fois-ci, nous rappelant notre déboire lors de FIREWIND et BEAST IN BLACK, nous partons de bonne heure, histoire de ne pas être à la bourre. Une fois arrivé sur place, nous retrouvons des copains qu’on croise régulièrement au BDZ, et même Cyril le manager des RAKEL TRAXX, venu en voisin, et qui trimballe RISING STEEL sur les dates où ils ont pu se placer.
C’est d’ailleurs les RISING STEEL qui commencent le concert. Leur heavy métal fédérateur fait des ravages dans l’Ilyade. Les fans qui viennent d’arriver sont déjà à fond derrière le groupe. « Bonsoir vous allez bien ? Nous sommes RISING STEEL ! ». Voilà comment EMMANUELSON, le chanteur de RISING STEEL commence son set.
Dès le premier titre, ça bastonne sévère. Fort de leur nouvel album sorti l’an passé, et « content d’être de retour chez nous », comme le rappelle le chanteur, le groupe est ultra motivé pour ambiancer le public. Et celui-ci le lui rend bien.
Tous les musiciens, que ce soit les guitaristes TONY STEEL et STEPH’ LEADMASTER, ou le bassiste STONE WARRIOR prennent le devant de la scène. Personne n’est en retrait, à part, évidemment, STEEL ZARD le batteur. Les morceaux bien rentre-dedans et puissants sont impressionnants pour ceux qui ne connaissent pas. Ils passent super bien en live. Pas de tergiversations en palabres, tout à fond ! Nous passons un super moment.
Le heavy métal pratiqué par RISING STEEL provoque des headbanging à tout va avec un chanteur qui tient le public au bout de ses doigts. Malgré les lumières faiblardes et le son un peu aux abonnés absents, le groupe ne s’est pas démonté tout le long de son court set.
MANIGANCE @ Jas Rod
A peine sept minutes plus tard, MANIGANCE s’installe en lieu et place du groupe Grenoblois. Sur les deux côtés, trônent deux superbes panneaux tirés de la pochette de leur dernier album « Le Bal des Ombres », sorti l’an passé. Venus tout droit de Pau et Toulouse, FRANCOIS MOREL, PATRICK SORIA, LIONEL VIZERIE et STEPHANE LACOUDE s’installent sur les planches et entament leur set. Puis surgit, tel un taureau furieux dans une arène, CARINE PINTO, la chanteuse. « Bonsoir Grenoble ! », lance-t-elle avant d’entamer « Souviens-toi de moi », le premier titre.
Les musiciens sont très mobiles et arpentent la scène de long en large avec une énergie sans pareille – malgré encore une fois de petits soucis de son qui n’iront pas en s’arrangeant, mais passons. Ce n’est pas un problème pour le groupe, étant donné que, comme leurs copains d’avant, il donne tout pour le public.
Les titres défilent sur scène, créant une ambiance électrique. « Haute Trahison », « Le Bal des Ombres », de superbes morceaux interprétés de mains de maître par CARINE et sa superbe voix mélodique. « Est-ce que vous voulez chanter avec nous ? ». Évidemment, le public ne se prive pas de chanter en chœur avec la chanteuse les traditionnels « Oh oh oh »
Après un vieux titre « Volte-face », CARINE reprend la parole : « Nous avons une petite surprise pour vous », nous dit-elle. Et voilà que le bassiste de NIGHTMARE, YVES CAMPION monte sur scène. Pas en tant que bassiste, mais comme chanteur aux côtés de CARINE. C’est un rôle dans lequel nous n’avons pas l’habitude de le voir. Même mon copain Steve*74 qui le connaît depuis très longtemps n’en revient toujours pas. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il assure à fond.
Le groupe continue son set, après cette sacrée surprise, pour finir en beauté avec leur fameux titre, devenu un hit en puissance : « Mourir en héros » repris en chœurs par les fans.
NIGHTMARE @ Jas Rod
Un petit quart d’heure plus tard, le second groupe qui joue à domicile, NIGHTMARE, monte sur les planches. Nouvelle petite surprise, le groupe joue à trois guitares. FRANCK, qui n’a pas pu assurer la tournée, est de retour !
Pas de nouvel album à promouvoir pour le groupe, pas encore. Ils viennent juste présenter une nouvelle chanteuse : BARBARA MOGORE. Celle-ci possède une superbe voix mélodique et une prestance impressionnante. Elle se donne tellement que je ne suis pas sûr que ce n’est pas du métal qui coule dans ses veines.
Nous serions en droit de penser qu’étant originaire de la ville où se tient le concert, ou pas loin, le groupe en ferait le minimum, étant en terrain conquis. Mais, c’est mal le connaître ! Il se donne à fond, voire encore plus. Et le public qui remplit à ras bord l’Ilyade le lui rend bien.
NIELS, le batteur, torture ses fûts comme il se doit, MATT prend les devants ainsi que FRANCK et FLORIAN, chacun se défiant dans la dextérité.
YVES ne semble pas souffrir de sa précédente prestation et est ultra-motivé. Il harangue les fans en laissant les trois guitaristes headbanguer et BARBARA faire l’hélicoptère avec ses cheveux. Le groupe joue dans un cocon, et cela se remarque.
BARBARA est vraiment très à l’aise avec les garçons et tient bien le public. Personnellement, elle m’impressionne par son excellent jeu de scène. Et quelle voix ! Le mélange de la mélodie avec la puissance des growls est surprenant de premier abord, mais passe finalement tout seul.
Neuf titres et trois quarts d’heure plus tard, NIGHTMARE remercie ses fans pour faire place à la vedette de ce soir. Intense et parfois surprenant, malgré les difficultés de son et de lumières – le dernier titre se fera presque dans le noir complet – le groupe a assuré le show et bien exténué les spectateurs.
Comme la salle est bien blindée, la pause boisson et restauration devra attendre. D’autant plus que les Italiens de RHAPSODY OF FIRE ne devraient pas tarder à arriver. Le changement de plateau s’opère et on nous amène en bord de scène, une enseigne hyper lumineuse avec un nom écrit en bleu fluo. Bizarre ce truc. Un des copains photographe me dira : « Je ne sais pas ce que c’est, mais ça va nous faire chier pour les photos ! ». Je le concède aussi, légèrement ébloui par cet éclairage.
HUECCO @ Jas Rod
Il est 21h30 lorsqu’un guitariste monte tout seul sur scène. Il se présente au public, en français, sous le nom de HUECCO. Il nous dit qu’il vient d’Espagne (ce qui s’entend à son accent prononcé) et qu’il va nous faire patienter avant RHAPSODY OF FIRE. Il est présent sur la tournée parce que, comme il nous le dit, il a coécrit un titre avec nos copains italiens.
Ultra-motivé, le gars fait un foin d’enfer. D’entrée de jeu, il ne tient pas en place et parle beaucoup mélangeant agréablement l’Anglais et le Français. Cela le rend très sympathique et ses morceaux ne sont pas ennuyeux pour un sou. Son set est très court, ce qui n’est pas si mal, étant donné l’heure qui défile.
RHAPSODY OF FIRE @ Jas Rod
Un petit quart d’heure plus tard, le changement de plateau étant fini, les lumières reviennent sous un speech du regretté acteur Christopher Lee et sa voix si particulière.
C’est le moment pour les RHAPSODY OF FIRE de prendre d’assaut la scène de l’Ilyade.
PAOLO MARCHESICH s’installe en premier derrière ses futs, suivi de près par ROBERTO DE MICHELI et ALESSANDRO SALA respectivement guitariste et bassiste, et du fameux claviériste fondateur du combo ALEX STAROPOLI, installé en fond de scène, à côté de son batteur.
GIACOMO VOLI, le chanteur du groupe, déboule littéralement sur scène. « Hello Grenoble ! Scream for me ! », hurle t’il dès son entrée. « I can’t hear you », continue-t-il en débutant le couplet de « I’ll Be Your Hero ». Tonitruant, virevoltant et se gagnant, dès le début, un public chaleureux, le chanteur agit en véritable frontman. Il est monté sur ressorts et bouge de long en large de la scène.
Les mélodies et les refrains hyper contagieux font un malheur dans l’Ilyade. Le public, discipliné jusqu’à présent, commence à se mouvoir de plus en plus. Il faut dire que GIACOMO ne se ménage pas, se frottant au public, touchant les mains des fans, poussant le public à interagir avec lui, le faisant taper dans les mains à chaque moment opportun. Les titres défilent « Chains Of Destiny » et « The Legend Goes On » résonnent dans l’Ilyade, faisant crier les fans.
« Ça va bien ? », demande GIACOMO dans un bon Français. « Do you want something older ? ». Et voilà un titre de 2004 tiré de l’album « Symphony of Enchanted Lands II: The Dark Secret » qui voit d’un coup le public en furie reprendre en chœur les refrains de « Unholy warcry ». L’ambiance est survoltée dans la salle, les fans sont à fond derrière le groupe. ALESSANDRO et sa basse 6 cordes ainsi que ROBERTO ne se ménagent pas accompagnés par les puissantes frappes de PAOLO. Le son massif cette fois, comme revenu d’entre les morts, détruit littéralement les murs de l’Ilyade. En revanche, le jeu de lumières est toujours un peu aux abonnés absents, restant à mon goût trop monochromatique. ALEX, en fond de scène, même s’il n’est que trop peu mis en valeur, mène la baraque avec ses superbes nappes de claviers.
Les morceaux continuent de défiler. De « March Against The Tyrant » à « Starship » en passant par « Son Of Vengeance », voire « A New Saga Begins » les morceaux sont hyper entraînants. Les vieux titres côtoyant les moins vieux.
GIACOMO continue d’interagir avec le public. Il tend son pied de micro au-dessus de la foule, parle beaucoup (ce n’est pas un Italien pour rien) et fait même des efforts pour parler Français. « Merci beaucoup Grenoble ! Ça va bien ? ».
Après un « Master Of Peace » de folie, GIACOMO reprend la parole pour présenter les musiciens. ALEX reçoit une ovation digne de son nom et remercie chaleureusement le public. « Nous sommes Italiens et nous en sommes fiers. C’est pourquoi nous allons chanter la prochaine chanson en Italien ». Il est temps pour la superbe ballade « Un Ode per l’Eroe ». A la demande de GIACOMO, toutes les lumières des téléphones portables s’éclairent, ce qui fait son effet dans une salle remplie à ras bord.
« Do you want something more faster ?! », questionne le chanteur à la fin du morceau.
« Dawn of Victory !! », lance un spectateur. « Non pas maintenant ! Tu n’as pas lu la setlist ? », lui répond le frontman mort de rire. Les pogos se déclenchent pendant « Rain of Fury », le titre suivant mais pour peu de temps, étant donné que la salle est bien remplie.
GIACOMO fait venir HUECCO pour jouer le morceau « Fuego Valyrio ». Les musiciens s’entendent très bien et le morceau est vraiment cool. Le chanteur italien laisse HUECCO prendre le plus souvent le devant de la scène et chante en duo avec lui.
« Merci, au revoir ! », nous dit GIACOMO à la fin du titre. Tout le groupe s’en va de la scène et les lumières s’éteignent. Quoiqu’elles n’étaient pas non plus trop allumées, mais bon…
Le public réclame à corps et à cris RHAPSODY OF FIRE. Un grondement se fait sentir dans l’Ilyade le temps de l’intro de « Reign Of Terror ». Le groupe remonte sur les planches, ce qui a pour effet de déclencher les pogos. Cela devient un peu compliqué de rester devant, mais grâce à deux trois spectateurs en arrière qui ont l’air de faire barrage, j’y arrive quand même. Merci à eux s’ils se reconnaissent.
« Nous avons encore deux titres de Symphony of the Enchanted World », annonce GIACOMO VOLI. « Après, nous serons au stand de merch’ pour vous rencontrer ». Un petit « Wisdom Of The Kings » se finissant sur un « Emerald Sword » et le public ne se tient plus. Heureusement, que c’est la fin, je deviens trop vieux pour ce genre de trucs ! Lol. Le groupe quitte la scène après la traditionnelle photo de groupe.
Un petit tour au stand de merchandising, nous permet de voir tous les musiciens. J’en profite pour saluer YVES, le bassiste de NIGHTMARE, qui est content de retrouver les Annéciens. Pendant ce temps-là, les musiciens de RHAPSODY OF FIRE se prêtent volontiers aux photos, aux signatures et aux discussions, à part ALEX qui s’éclipse furtivement.
RHAPSODY OF FIRE @ Jas Rod
Étant donné l’heure, il est temps pour nous d’aller regagner nos pénates avant que Morphée ne décide de nous en empêcher. C’est qu’avec le temps qui passe, celui-ci est devenu plus virulent avec moi, et si je veux ramener mon covoitureur en état, il me faut partir fissa. Lol.
Si je devais tout de même tirer un bilan de la soirée, je dirais que les groupes ont vraiment assuré malgré les petits problèmes de son et de lumière. RISING STEEL m’a encore une fois impressionné, MANIGANCE j’ai adoré et le refrain du dernier titre est toujours ancré dans mon crâne au moment où j’écris ces lignes, NIGHTMARE a été excellent avec une nouvelle très bonne chanteuse. RHAPSODY OF FIRE, je ne suis toujours pas fan de leur musique (contrairement à mon binôme Steve*74), mais j’ai beaucoup apprécié leur prestation et en particulier celle de GIACOMO.
Un grand merci à Metallian pour cette excellente soirée et à la prochaine !!!
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Samedi 25 mars 2023 aux Pennes Mirabeau (13)
Report et photos : TI-RICKOU
Bon, depuis la fin du dernier confinement et d’épisode de COVID. La vie a à peu près repris son cours. Les concerts aussi. Les reports sur W.T.R. aussi et Seb 747, Steve*74. Hi’Twist et Cédric leMagic continuent à aller aux concerts et à faire des reports. Et moi ? Vu mon état de santé actuel, beaucoup moins souvent que ce que j’aimerai et surtout beaucoup moins souvent qu’avant. Mais bon, j’ai malgré tout un rôle. Depuis deux ou trois mois, je peux refaire des chroniques et en backoff, j’assume mon rôle de dispatching de demandes d’accred ‘. Je l’accepte parce que je n’ai pas le choix mais il faut dire que là, j’ai un peu les boules. L’affiche de Grenoble avec RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE et RISISNG STEEL me tentait vraiment beaucoup. Accred’ faite pour Steve et Seb. Au moins, on aura un report.
Tiens, quelle surprise, Frontiers me demande si je veux aller voir la tournée à Marseille. Ce n’est pas loin Marseille… Mais bon, le retour de nuit, pas cool. Tiens, ma chérie – qui sait que je crève d’envie d’y aller (mon dernier concert date d’octobre 2022 !) – me dit qu’elle a trouvé un hôtel pas trop cher. Yes, c’est qui qui va aller à Marseille ? C’est Ti-Rickou !!!!! Cool !!!!
Allez, go ! Lever de bonne heure, direction la mer. Désolé les copains de Grenoble mais c’est quand même plus cool d’aller voir des concerts au bord de la mer, surtout quand il fait beau, que d’avoir à vérifier si on a des pneus neige avant de partir comme c’est le cas vers chez vous, lol ! Arrivée tranquille. Petit repas en bordure d’eau dans un port de pêche. Tranquille. Passage à l’hôtel, récupération de l’appareil photo. Au taquet le Rickou !
Direction le Jas Rod ! Heu, le GPS me dit de tourner à droite et à gauche. J’ai bien tourné à droite mais je loupe la petite route à gauche… Pas grave, je tourne à droite et le GPS va me retrouver sans problème. Sauf que non et qu’il a décidé de me faire visiter les quartiers nord ! C’est folklorique. Comme dans les films. Des chariots de supermarché au milieu de la rue qui t’obligent à zigzaguer, des gentils Messieurs qui sont là pour t’aider à trouver ce que tu veux. Enfin bref, tu comprends pourquoi même les flics n’ont pas trop envie d’aller se balader là-bas. Allez hop, on sort du bordel. Direction cette fois-ci, la salle. Sans encombres.
Changement de décor. Beau parking. Nickel pour se garer. Et puis, putain une foule. Hé oui, bien que les portes ne soient pas ouvertes, il y a une queue très importante devant l’entrée. Pas grave, on attend en papotant avec un metalleux qui nous explique lorsqu’on lui raconte notre mésaventure que c’est normal, que les quartiers nord, c’est comme ça. Bah voilà, on s’habitue à tout, même au pire. En tout cas, ce qui est cool, c’est que ce soir, même si la date n’est pas sold out, il va y avoir du people.
Il presque l’heure du début annoncé des sets lorsqu’on entre dans la salle mais j’ai quand même un peu de temps pour découvrir le Jas Rod où je n’ai encore jamais mis les pieds. On ne peut pas accéder au bar parce que c’est déjà blindé. Il est positionné dans une salle sur le côté, mais à part de sortir une hache ou une batte de baseball, pour rentrer dedans, ça va être compliqué, lol ! La seule solution, c’est d’attendre qu’un groupe joue pour pouvoir aller le visiter. Bref, on verra ça à plus tard.
Ça fait drôle d’être dans une salle et de ne connaître pratiquement personne dans la salle. En revanche, effectivement, en ce qui concerne les musiciens, c’est le contraire. Je connais tout le monde ou presque ! D’ailleurs, ils sont vachement surpris de me trouver sur la date de Marseille. On est contents de se retrouver. Surtout moi d’ailleurs.
Pas trop le temps de papoter. RISING STEEL commence les hostilités. Et les grenoblois avec leur heavy metal des familles ne sont pas là pour enfiler des perles. EMMANUELSON et ses copains prennent la salle d’assaut. Le son est bon. Petit bémol pour les lumières, mais bon, je ferai avec. En plus, il n’y a pas de pit et avec le monde qu’il y a ce soir, il va y avoir du sport. J’ai un peu perdu l’habitude, moi ! L’avantage, c’est que, comme toujours, pendant le premier groupe, il est facile de se déplacer.
Je n’avais pas revu RISING STEEL depuis un bail et je ne les avais même pas vus depuis que STEPH les a rejoint à la guitare. Y a pas à dire, ça le fait ! Il s’est méga bien incorporé au groupe. Les morceaux sonnent graves. Ça fait méga du bien de les revoir !
Le public déjà présent ne va pas le regretter. Waouh, ça va être court mais ça va être bon ! Voilà un début de soirée comme je les aime. C’est qui le plus content ? C’est moi !!
Allez, première pause de la soirée. Humm, j’avais raison, le bar, ce n’est même pas la peine d’y penser. Il est pris d’assaut. Ce n’est pas grave, on va attendre. C’est cool, il y a un stand de nourriture dehors. On peut aussi sortir pour ceux qui veulent fumer, c’est nickel. Pour ceux qui veulent prendre l’air, c’est nickel aussi. On va passer la pause à dire bonjour aux copains.
Le temps passe vite et c’est déjà le moment de retourner dans la salle pour le début des Toulousains de MANIGANCE. Je suis méga content de les revoir eux-aussi. C’est la troisième fois que je les vois avec CARINE PINTO au micro car, tout comme NIGHTMARE, MANIGANCE a pris une fille pour remplacer un chanteur. Et pour moi, ça matche grave ! J’adore la voix de CARINE et je suis donc au taquet pour le début de leur set.
La salle commence à se remplir tranquillement. Et c’est parti. Bon, il y a quelques changements de musiciens. Mais en gros, je ne suis pas perdu. Je m’attendais à des morceaux chantés en Anglais, vu qu’ils viennent de réenregistrer leur album en Anglais. Mais non, on va avoir un choix classique. En bon Français. C’est parfait et ce n’est pas pour me déplaire.
MANIGANCE, c’est bien rodé, ça bouge, ça tient la scène. Ils assurent grave. Le public communique bien avec eux. Seul bémol pour moi, c’est les lumières pour prendre des photos. Pas terrible mais bon, ça fait du bien de retrouver le live. Je dois quand même demander aux gens de me laisser passer, pas l’habitude.
Tiens, on me tape sur l’épaule. Il faut que j’aille tout de suite faire une interview de RISING STEEL. Oups j’ai failli oublier, pris comme je l’étais par la presta de CARINE et de ses copains. Allez, ça ne va pas durer longtemps mais bon, ça je vous en parle tout à l’heure. L’interview finie, je suis de retour pour la fin du set.
Tiens, CARINE annonce un invité… Et c’est qui l’invité ? C’est qui l’inconnu connu ? Je vous le donne en mille, il s’agit de YVES CAMPION, bassiste et fondateur de NIGHTMARE. Il vient pour chanter un morceau en duo avec CARINE PINTO. Eh oui. Là, il n’est pas avec sa basse et on voit que ça lui manque parce qu’il est en train de nous inventer la air bass, la basse magique ! En tout cas, c’est cool, ça prouve que le courant entre lui et MANIGANCE est méga bien passé. Tout le monde s’éclate. Belle fin de set et très bonne prestation du groupe. Dommage que ce soit un peu court pour moi. Il faut avouer que je suis très fan.
Nouvelle petite pause. C’est toujours la foire d’empoigne pour entrer dans le bar. Ce n’est pas grave, je vais quand même terminer par pouvoir m’acheter un truc à boire. Je commence à avoir soif, moi !
Allez, petit papotage avec CARINE et les autres membres du groupe. Papotage aussi avec mon copain Cyril Caillat du magasin de musique Soul Azylum à Voiron et tourneur des marseillais de RAKEL TRAXX (que je suis triste de ne pas avoir vus ici). Il m’explique que ce soir il accompagne RISING STEEL.
C’est maintenant le moment pour NIGHTMARE de monter sur scène. Ces dernières années ont vu pas mal de changements dans le groupe depuis le départ des frères AMORE dont JOE le chanteur emblématique du groupe qui a été remplacé par une chanteuse, puis remplacé par une autre chanteuse et là, c’est une troisième chanteuse, BARBARA MORGORE, qui est au micro.
Le style aussi a bien bougé. On est passé du heavy traditionnel à un hevy metal plus moderne. Pour moi, on est dans la nouveauté car c’est la première fois que je vois cette chanteuse avec eux. J’aime bien sa voix et j’aime bien sa présence scénique. Ça commence très bien. En plus, BARBARA s’incorpore très bien aux autres membres du groupe. Elle semble avoir une vraie complicité avec MATT et YVES, c’est cool.
Heu… la dame, elle growle ! Si, si, je ne déconne pas ! Il y a des moments, elle growle ! Bon, pas tout le temps hein, je vous rassure. Ça, j’aime beaucoup moins mais MATT a l’air de s’amuser beaucoup. Il demande même à un gars dans la salle si c’est assez metal pour lui, lol ! Tout le groupe est au taquet. Bien-sûr, le public aussi !
Là, ça devient beaucoup plus difficile de se déplacer dans la salle. Le son est toujours bon mais avec les lumières, c’est toujours compliqué pour les photos. Je découvre certains des morceaux NIGHTMARE ce soir en live et c’est vrai que j’apprécie bien. Il est clair que les amoureux du groupe à ses débuts ne vont pas s’y retrouver, mais bon, ça s’appelle le changement. On aime ou on n’aime pas mais c’est comme ça. En tout cas, NIGHTHMARE évolue. Cette formation tient plus que la route. La preuve, le public est déchaîné !
Moi, je me dis que c’est peut-être le moment d’aller faire un tour au bar et d’aller manger un truc parce qu’après, il n’y aura plus rien à manger. Je suis quand même le set de loin et j’ai raison, les growls, ça passe tout de suite mieux au bar, lol ! Le groupe termine son show sous les applaudissements nourris du public.
Allez après cette petite pause, je me prépare pour la tête d’affiche, RHAPSODY OF FIRE. Ou pas. C’est quoi ce mec ? Il y a un mec sur scène, un Espagnol qui chante sur une bande-son ! C’est bizarre. Certains disent que c’est comique. Je ne comprends pas trop ça. Un vendeur de chouchous qui s’est trompé, je ne sais pas, mdr. Renseignements pris, il s’agirait de JUEGO WIKO, un Espagnol qui a enregistré un titre avec RHAPSODY OF FIRE at qui a été sur la tournée pour faire plusieurs dates avec eux. On aime ou on n’aime pas mais le mec, il a vachement la pêche quand même ! Et surtout de sacrées corones de venir balancer son truc tout seul sur scène. Ma femme a l’air d’amer, elle gigote comme pendant les ferias ! En tout cas, c’est cool, et puis ça ne dure pas trop longtemps. Juste le temps de préparer la scène pour RHAPSODY OF FIRE.
Allez là maintenant, ça va être bon. C’est le moment de retrouver RHAPSODY OF FIRE avec ALEX STRAPOLI et ses copains. Je ne sais pas si le concert est sold out mais en tout cas la salle elle est bien, bien blindée maintenant. Très difficile de se déplacer, surtout autour de la scène. Les lumières ne sont toujours pas au top et pour shooter, ça va être rock and roll.
Même pas peur, c’est parti ! Le son est méga bon et c’est super. Le groupe démarre en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Ca fait du bien de les retrouver. Il faut dire que je suis très fan depuis le début et que j’adore ce groupe, tant à l’époque où il s’appelait RHAPSODY que dans la version RHAPSODY OF FIRE. Moi, j’adhère. Je prends une grosse tarte. Encore une fois. J’adore la voix d’ALEX, il est, pour moi, juste parfait. Si, si.
Le public se lâche grave. Il y a une putain d’ambiance à Marseille ! La soirée se termine vraiment mega bien.
Malheureusement, mon état de santé aidant, je fatigue très vite et bien que je résiste au maximum, il m’apparaît impossible de tenir jusqu’au bout… Dégoûté. Je suis quand même super content d’avoir revu plein de copains, dont certains au moment où je sors (n’est-ce pas MATT ?). Donc re-(petit) papotage avant de reprendre la route, direction l’hôtel. En tous cas, ce soir on a eu droit à une mega soirée et à une mega affiche. Je suis vraiment heureux d’avoir revu EMMANUELSON ET STEPH avec la bande de RISING STEEL, CARINE et les copains de MANIGANCE, YVES, MATT et l’ensemble de NIGHTHMARE. Et bien-sûr RHAPSODY OF FIRE. Je suis un peu dégoûté de pas les suivre pour être demain avec eux à Grenoble, mais je sais que Seb et Steve vont faire un beau report. On va pouvoir comparer les deux !
Premier concert au Jas Rod et j’espère pas le dernier car j’ai vraiment aimé cette salle et que je n’ai qu’une hâte : y retourner !
See you later my friends. Heureux de vous avoir retrouvés vous aussi, les amis lecteurs de W.T.R ! Putain, il n’y a rien de mieux que les concerts en live !
Comme tous les ans à la même période, c’est-à-dire début septembre, j’attends avec impatience cette date du Leym’Fest. Pourquoi ? Parce que premièrement, le site est sublime (dans un ancien casernement), deuxièmement la programmation, basée essentiellement sur des groupes de la région me permet de revoir les groupes que j’aime et de découvrir des groupes que je ne connais pas, troisièmement j’adore l’équipe d’AMM et je les soutiens depuis le début, quatrièmement ça me permet de retrouver les copains et pour finir ça veut dire que les vacances sont bel et bien finies et que les concerts reprennent ! Les vacances, c’est bien mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps, lol !
En plus, je sais y aller, je me gare comme papa dans maman. Bref, la vie rêvée de Ti-Rickou !
VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018
Bon, je ne suis pas surpris par le réaménagement du site. La scène a bougé sur la droite. Et pourquoi je ne suis pas surpris ? Parce que je je suis déjà venu hier ! Oui, oui, oui ! Et pourquoi je suis venu hier ? Parce que cette année AMM a organisé un warmup avec trois groupes.
Bon alors là, vous vous dites pourquoi tu ne nous as pas fait un petit report sur le warmup ? Et bien parce que sur les trois groupes, il y a un tribute band et un cover band. Alors pourquoi j’en parle ? Parce que le troisième groupe n’est autre que VITAL BREATH … et VITAL BREATH, comme vous les savez si vous me lisez régulièrement, je les suis et je les aime beaucoup ! De plus, je n’aurais pas louper l’occasion de les voir en plein air sur une grande scène car leur musique se prête vraiment à ça.
VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018
VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018
Comme d’hab’, ils nous ont délivré une très bonne prestation. Bon comme je l’ai dit, je suis fan. J’aime bien leur metal technique et donc forcément je n’ai pas été déçu.
En plus, c’est aussi normal que je soutienne l’asso dans cette aventure, même si effectivement leur idée de soirée me mets un peu en porte-à-faux car, je crois utile de le re-préciser, on ne fait pas dans le tribute band au webzine. Ca n’empêche que j’ai passé une très bonne soirée.
Mais revenons à nos moutons – ou plutôt à notre nouvelle édition du Leym’Fest. Là, pas de tribute ou de covers bands. Il n’y a que des groupes de compos !
CENSOR DODGE @ Leym’Fest 2018
Et le premier groupe à venir titiller nos oreilles, c’est CENSOR DODGE. Ca tombe bien, non seulement CENSOR DODGE, j’aime bien mais en plus j’ai chroniqué leur album il n’y a pas longtemps. Je suis donc en terrain connu et forcément aux taquets.
Et je ne vais pas être déçu. Leurs morceaux sont terriblement efficaces en live et leur stoner rock réveille les participants ! Les musiciens sont bien-sûr contents de présenter leurs morceaux dans ces conditions de live. Je suis agréablement surpris par leur prestation. Ils ne se contentent pas de jouer leurs morceaux mais ils y mettent tout ce qu’ils ont pour nous transmettre leur musique. Cette nouvelle édition du Leym’Fest part fort pour moi. Je regrette juste qu’ils n’aient pas pu jouer un peu plus mais bon, il reste pas mal de groupes à venir.
GENERAL CLUSTER @ Leym’Fest 2018
Je vais vous épargner les éternels “je suis allé me réhydrater, manger des bons hamburgers, papoter avec des copains, voir les stands de disques et les stands de bijoux des copines, pour me concentrer sur l’essentiel, c’est à dire le prochain groupe : GENERAL CLUSTER !!
Alors pour moi, pareil que précédemment c’est un groupe que j’aime. Ils oeuvrent dans du stoner rock, et j’ai également chroniqué et adoré leur album dernièrement. Donc Ti-Rickou again aux taquets !
Après les baffes de CENSOR DODGE, voilà direct les pains dans la tronche de GENERAL CLUSTER. Scéniquement, pas de problème, on sait dans quel style de musique on est. Et on est montés d’un cran. Leurs morceaux nous rentrent directement dedans. C’est à la fois lourd et puissant, tout ce que j’aime dans ce style de musique.
Leurs morceaux sont eux aussi taillés pour la scène. Le public présent ne s’y trompe pas, d’autant plus que les musiciens font tout pour qu’on se rapproche et qu’on communique avec eux. Ils sont servis en cela par un son très bon.
Il ne fait pas froid, on est bien. Encore une fois, je suis juste dépité que ce soit trop court. En tout cas, moi, là encore, j’ai vraiment pris une bonne cartouche. I’m happy !
SANGDRAGON @ Leym’Fest 2018
Maintenant, c’est le moment où ça commence à se gâter pour moi car c’est au tour de SANGDRAGON de monter sur scène. Au début, ça se passe très bien. Ils arrivent maquiller en noir. Heureusement que je sais que le guitariste est MATT ASSELBERGHS de NIGHTMARE sinon je ne l’aurais pas forcément reconnu. Il se cache, le fourbe ! Le chanteur, lui, arrive en armure et peau de bête, épée à la main.
La musique commence en folk metal. Bref, tout va bien. J’aime à la fois le délire et musicalement j’adore ça. Comme diraient les habitants d’Ajaccio, c’est après que ça se corse. On continue à sentir le folk mais ça flirte quand même avec non seulement du metal mais surtout pour la voix avec du (beurk) black metal. Et là c’est plus fort que moi, j’ai les poils des bras qui se hérissent, ceux de la nuque aussi. J’ai peur ! Pourquoi tant de haine ?!!!
C’est franchement dommage parce que ça joue grave. Ils ont leur univers à eux, ça c’est clair mais désolé, rien qu’à cause de la voix, je ne peux pas. Je vais donc aller voir mes copains sous les tentes.
On va patienter jusqu’au prochain groupe. Là, même si je sais qu’on ne sera pas dans la famille black metal, je ne suis pas sûr que ça va être dans le style que j’aime. C’est une découverte pour moi et je ne sais pas forcement à quoi m’attendre. Pourtant, c’est un groupe lyonnais qui a fait des albums. Que je ne connaisse pas n’est pas pour me rassurer en fait. Je pense que ça va être violent.
MOTHER AND PEARL @ Leym’Fest 2018
Allez, c’est parti pour MOTHER AND PEARL. ! Malheureusement, d’entrée de jeu, je sais que j’ai gagné. Alors là, c’est une autre facette du metal extrême. On flirte en plus allègrement avec le hardcore. C’est encore pire pour moi. Honnêtement, je ne peux pas vous dire si c’est bien ou pas bien car je n’ai qu’une envie, c’est d’aller me réfugier très loin. La musique transmet les émotions et là je crois qu’on est proches d’aller se suicider sur l’autoroute. Je ne porte jamais de boules Quiès mais là, je regrette.
Je peux comprendre qu’on aime ce style de musique mais moi, franchement, ça me stresse grave. La seule envie que j’ai, c’est que ça s’arrête !
Mais ça n’enlève rien au côté scénique des musiciens et eux, ils sont à fond ! Ceux qui ne sont pas comme moi partis se réfugier plus loin ont l’air d’apprécier. Bon, je me demande quand même ce qu’ils font aussi haut dans l’affiche car le public du Leym’Fest est en général plus comme moi et le hardcore ce n’est pas forcément sa tasse de thé…
Ca me permet de re-papoter avec les potes. On y arrive quand même bien que le son soit puissant… Si, si, tout au fond du site, au bar, on est bien ! En tout cas, c’est clair que s’il n’y avait pas eu NIGHTMARE après, vu qu’il commence à faire froid, je ne serai pas forcément resté.
NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018
Yes, c’est fini ! Je vais revoir NIGHTMARE, je suis content. Tiens, le changement de plateau dure… Tiens, ça dure beaucoup ! Ce n’est pas forcément normal et c’est surtout le signe qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Théoriquement, le concert aurait du partir depuis au moins quinze minutes…
Bon MAGGY LUYTEN vient nous annoncer qu’ils ne peuvent pas avoir leurs samples et qu’ils vont devoir jouer brut de pomme. Je réfléchis trente secondes et je me dis que je ne suis pas forcément mécontent car ça va être à une autre sorte de show que je vais assister.
Allez, ils rentrent bille en tête dans le concert. Les freins, c’est pour les lâches, rock’n’roll mes frères ! Là, je reconnais bien MATT sans ses peintures de guerre. Bon, il faut dire que lui, il a déjà eu un warmup, il est chaud !
NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018
NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018
NIGHTMARE, c’est toujours impressionnant en live. MAGGY LUYTEN est vraiment une bête de scène et une putain de frontwoman ! YVES CAMPION et les autres assurent grave malgré les conditions de son pas forcément optimales – et c’est un euphémisme !
Je prends une bonne tarte. J’aime bien, moi, le coté brut de pomme. Malgré le fait qu’il commence à être tard et à faire vraiment très frisquet, on reste et on apprécie jusqu’au bout ce show.
NIGHTMARE nous montre – si tant est qu’il y en ait encore besoin – qu’ils ont fait le bon choix en choisissant MAGGY comme chanteuse, et ils nous prouvent encore une fois qu’ils sont là et bien là !
Bon allez, dodo. Non pas dodo. Le Leym’Fest veut rendre hommage à TOF de CHEMICAL WEDDING décédé il n’y a pas longtemps. Et c’est son frère SERGE qui va le faire à la guitare avec un morceau intitulé “Brother” pendant que des images de TOF défilent sur un écran. C’est un moment chargé d’émotion car TOF était apprécié par énormément de personnes ici et il était un des piliers du fest. Je ne sais pas ce qui se passe mais j’ai les yeux un peu embués, moi aussi.
C’est sur cette note de camaraderie et de souvenirs partagés que s’achève cette édition 2018 du Leym’Fest. Un grand merci à AMM et à Christophe GINET en particulier !