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RHAPSODY OF FIRE + NIGHTMARE + MANIGANCE + RISING STEEL : Live Report @ l’Ilyade de Seyssinet-Pariset (38) – Dimanche 26 mars 2023

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Un dicton provençal dit que « Le mois de mars est le mois des fous ». Quand je vois l’affiche de ce soir, je pense qu’ils ont perdu la tête chez Metallian ! Quatre groupes de qualité un dimanche, ce sont des malades ! Malgré tout, la tournée est quasiment complète tous les soirs. Aujourd’hui ne faisant pas exception à la règle, la date est sold out depuis une semaine. Personnellement, je me pose beaucoup la question, n’étant pas très fan du style pratiqué par le groupe vedette, si je dois me rendre au concert ou pas, un dimanche, à plus d’une heure de route de chez moi ? La question reste posée. Mais bon, comme le dit si bien la pub : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », alors pourquoi pas ?! En plus, il y a trois groupes que j’aime bien. Et le premier qui insinue que je ne change jamais d’avis, je l’attends à la fin de ce report, non mais ! Lol.

Comme d’habitude, je passe chercher mon co-voitureur et direction Seyssinet Pariset pour aller voir RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE et RISING STEEL. Cette fois-ci, nous rappelant notre déboire lors de FIREWIND et BEAST IN BLACK, nous partons de bonne heure, histoire de ne pas être à la bourre. Une fois arrivé sur place, nous retrouvons des copains qu’on croise régulièrement au BDZ, et même Cyril le manager des RAKEL TRAXX, venu en voisin, et qui trimballe RISING STEEL sur les dates où ils ont pu se placer.

RISING STEEL @ Jas Rod

C’est d’ailleurs les RISING STEEL qui commencent le concert. Leur heavy métal fédérateur fait des ravages dans l’Ilyade. Les fans qui viennent d’arriver sont déjà à fond derrière le groupe. « Bonsoir vous allez bien ? Nous sommes RISING STEEL ! ». Voilà comment EMMANUELSON, le chanteur de RISING STEEL commence son set.

Dès le premier titre, ça bastonne sévère. Fort de leur nouvel album sorti l’an passé, et « content d’être de retour chez nous », comme le rappelle le chanteur, le groupe est ultra motivé pour ambiancer le public. Et celui-ci le lui rend bien.

Tous les musiciens, que ce soit les guitaristes TONY STEEL et STEPH’ LEADMASTER, ou le bassiste STONE WARRIOR prennent le devant de la scène. Personne n’est en retrait, à part, évidemment, STEEL ZARD le batteur. Les morceaux bien rentre-dedans et puissants sont impressionnants pour ceux qui ne connaissent pas. Ils passent super bien en live. Pas de tergiversations en palabres, tout à fond ! Nous passons un super moment.  

Le heavy métal pratiqué par RISING STEEL provoque des headbanging à tout va avec un chanteur qui tient le public au bout de ses doigts. Malgré les lumières faiblardes et le son un peu aux abonnés absents, le groupe ne s’est pas démonté tout le long de son court set.

MANIGANCE @ Jas Rod

A peine sept minutes plus tard, MANIGANCE s’installe en lieu et place du groupe Grenoblois. Sur les deux côtés, trônent deux superbes panneaux tirés de la pochette de leur dernier album « Le Bal des Ombres », sorti l’an passé. Venus tout droit de Pau et Toulouse, FRANCOIS MOREL, PATRICK SORIA, LIONEL VIZERIE et STEPHANE LACOUDE s’installent sur les planches et entament leur set. Puis surgit, tel un taureau furieux dans une arène, CARINE PINTO, la chanteuse. « Bonsoir Grenoble ! », lance-t-elle avant d’entamer « Souviens-toi de moi », le premier titre.

Les musiciens sont très mobiles et arpentent la scène de long en large avec une énergie sans pareille – malgré encore une fois de petits soucis de son qui n’iront pas en s’arrangeant, mais passons. Ce n’est pas un problème pour le groupe, étant donné que, comme leurs copains d’avant, il donne tout pour le public.

Les titres défilent sur scène, créant une ambiance électrique. « Haute Trahison », « Le Bal des Ombres », de superbes morceaux interprétés de mains de maître par CARINE et sa superbe voix mélodique. « Est-ce que vous voulez chanter avec nous ? ». Évidemment, le public ne se prive pas de chanter en chœur avec la chanteuse les traditionnels « Oh oh oh »

Après un vieux titre « Volte-face », CARINE reprend la parole : « Nous avons une petite surprise pour vous », nous dit-elle. Et voilà que le bassiste de NIGHTMARE, YVES CAMPION monte sur scène. Pas en tant que bassiste, mais comme chanteur aux côtés de CARINE. C’est un rôle dans lequel nous n’avons pas l’habitude de le voir. Même mon copain Steve*74 qui le connaît depuis très longtemps n’en revient toujours pas. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il assure à fond.

Le groupe continue son set, après cette sacrée surprise, pour finir en beauté avec leur fameux titre, devenu un hit en puissance : « Mourir en héros » repris en chœurs par les fans.

NIGHTMARE @ Jas Rod

Un petit quart d’heure plus tard, le second groupe qui joue à domicile, NIGHTMARE, monte sur les planches. Nouvelle petite surprise, le groupe joue à trois guitares. FRANCK, qui n’a pas pu assurer la tournée, est de retour !

Pas de nouvel album à promouvoir pour le groupe, pas encore. Ils viennent juste présenter une nouvelle chanteuse : BARBARA MOGORE. Celle-ci possède une superbe voix mélodique et une prestance impressionnante. Elle se donne tellement que je ne suis pas sûr que ce n’est pas du métal qui coule dans ses veines.

Nous serions en droit de penser qu’étant originaire de la ville où se tient le concert, ou pas loin, le groupe en ferait le minimum, étant en terrain conquis. Mais, c’est mal le connaître ! Il se donne à fond, voire encore plus. Et le public qui remplit à ras bord l’Ilyade le lui rend bien.

NIELS, le batteur, torture ses fûts comme il se doit, MATT prend les devants ainsi que FRANCK et FLORIAN, chacun se défiant dans la dextérité.

YVES ne semble pas souffrir de sa précédente prestation et est ultra-motivé. Il harangue les fans en laissant les trois guitaristes headbanguer et BARBARA faire l’hélicoptère avec ses cheveux. Le groupe joue dans un cocon, et cela se remarque.

BARBARA est vraiment très à l’aise avec les garçons et tient bien le public. Personnellement, elle m’impressionne par son excellent jeu de scène. Et quelle voix ! Le mélange de la mélodie avec la puissance des growls est surprenant de premier abord, mais passe finalement tout seul.

Neuf titres et trois quarts d’heure plus tard, NIGHTMARE remercie ses fans pour faire place à la vedette de ce soir. Intense et parfois surprenant, malgré les difficultés de son et de lumières – le dernier titre se fera presque dans le noir complet – le groupe a assuré le show et bien exténué les spectateurs.

Comme la salle est bien blindée, la pause boisson et restauration devra attendre. D’autant plus que les Italiens de RHAPSODY OF FIRE ne devraient pas tarder à arriver. Le changement de plateau s’opère et on nous amène en bord de scène, une enseigne hyper lumineuse avec un nom écrit en bleu fluo. Bizarre ce truc. Un des copains photographe me dira : « Je ne sais pas ce que c’est, mais ça va nous faire chier pour les photos ! ». Je le concède aussi, légèrement ébloui par cet éclairage.

HUECCO @ Jas Rod

Il est 21h30 lorsqu’un guitariste monte tout seul sur scène. Il se présente au public, en français, sous le nom de HUECCO. Il nous dit qu’il vient d’Espagne (ce qui s’entend à son accent prononcé) et qu’il va nous faire patienter avant RHAPSODY OF FIRE. Il est présent sur la tournée parce que, comme il nous le dit, il a coécrit un titre avec nos copains italiens.

Ultra-motivé, le gars fait un foin d’enfer. D’entrée de jeu, il ne tient pas en place et parle beaucoup mélangeant agréablement l’Anglais et le Français. Cela le rend très sympathique et ses morceaux ne sont pas ennuyeux pour un sou. Son set est très court, ce qui n’est pas si mal, étant donné l’heure qui défile.

RHAPSODY OF FIRE @ Jas Rod

Un petit quart d’heure plus tard, le changement de plateau étant fini, les lumières reviennent sous un speech du regretté acteur Christopher Lee et sa voix si particulière.

C’est le moment pour les RHAPSODY OF FIRE de prendre d’assaut la scène de l’Ilyade.

PAOLO MARCHESICH s’installe en premier derrière ses futs, suivi de près par ROBERTO DE MICHELI et ALESSANDRO SALA respectivement guitariste et bassiste, et du fameux claviériste fondateur du combo ALEX STAROPOLI, installé en fond de scène, à côté de son batteur.

GIACOMO VOLI, le chanteur du groupe, déboule littéralement sur scène. « Hello Grenoble ! Scream for me ! », hurle t’il dès son entrée. « I can’t hear you », continue-t-il en débutant le couplet de « I’ll Be Your Hero ». Tonitruant, virevoltant et se gagnant, dès le début, un public chaleureux, le chanteur agit en véritable frontman. Il est monté sur ressorts et bouge de long en large de la scène.

Les mélodies et les refrains hyper contagieux font un malheur dans l’Ilyade. Le public, discipliné jusqu’à présent, commence à se mouvoir de plus en plus. Il faut dire que GIACOMO ne se ménage pas, se frottant au public, touchant les mains des fans, poussant le public à interagir avec lui, le faisant taper dans les mains à chaque moment opportun. Les titres défilent « Chains Of Destiny » et « The Legend Goes On » résonnent dans l’Ilyade, faisant crier les fans.

« Ça va bien ? », demande GIACOMO dans un bon Français. « Do you want something older ? ». Et voilà un titre de 2004 tiré de l’album « Symphony of Enchanted Lands II: The Dark Secret » qui voit d’un coup le public en furie reprendre en chœur les refrains de « Unholy warcry ». L’ambiance est survoltée dans la salle, les fans sont à fond derrière le groupe. ALESSANDRO et sa basse 6 cordes ainsi que ROBERTO ne se ménagent pas accompagnés par les puissantes frappes de PAOLO. Le son massif cette fois, comme revenu d’entre les morts, détruit littéralement les murs de l’Ilyade. En revanche, le jeu de lumières est toujours un peu aux abonnés absents, restant à mon goût trop monochromatique. ALEX, en fond de scène, même s’il n’est que trop peu mis en valeur, mène la baraque avec ses superbes nappes de claviers.

Les morceaux continuent de défiler. De « March Against The Tyrant » à « Starship » en passant par « Son Of Vengeance », voire « A New Saga Begins » les morceaux sont hyper entraînants. Les vieux titres côtoyant les moins vieux.

GIACOMO continue d’interagir avec le public. Il tend son pied de micro au-dessus de la foule, parle beaucoup (ce n’est pas un Italien pour rien) et fait même des efforts pour parler Français. « Merci beaucoup Grenoble ! Ça va bien ? ».

Après un « Master Of Peace » de folie, GIACOMO reprend la parole pour présenter les musiciens. ALEX reçoit une ovation digne de son nom et remercie chaleureusement le public. « Nous sommes Italiens et nous en sommes fiers. C’est pourquoi nous allons chanter la prochaine chanson en Italien ». Il est temps pour la superbe ballade « Un Ode per l’Eroe ». A la demande de GIACOMO, toutes les lumières des téléphones portables s’éclairent, ce qui fait son effet dans une salle remplie à ras bord.

« Do you want something more faster ?! », questionne le chanteur à la fin du morceau.

« Dawn of Victory !! », lance un spectateur. « Non pas maintenant ! Tu n’as pas lu la setlist ? », lui répond le frontman mort de rire. Les pogos se déclenchent pendant « Rain of Fury », le titre suivant mais pour peu de temps, étant donné que la salle est bien remplie.

GIACOMO fait venir HUECCO pour jouer le morceau « Fuego Valyrio ». Les musiciens s’entendent très bien et le morceau est vraiment cool. Le chanteur italien laisse HUECCO prendre le plus souvent le devant de la scène et chante en duo avec lui.

« Merci, au revoir ! », nous dit GIACOMO à la fin du titre. Tout le groupe s’en va de la scène et les lumières s’éteignent.  Quoiqu’elles n’étaient pas non plus trop allumées, mais bon…

Le public réclame à corps et à cris RHAPSODY OF FIRE. Un grondement se fait sentir dans l’Ilyade le temps de l’intro de « Reign Of Terror ». Le groupe remonte sur les planches, ce qui a pour effet de déclencher les pogos. Cela devient un peu compliqué de rester devant, mais grâce à deux trois spectateurs en arrière qui ont l’air de faire barrage, j’y arrive quand même. Merci à eux s’ils se reconnaissent.

« Nous avons encore deux titres de Symphony of the Enchanted World », annonce GIACOMO VOLI. « Après, nous serons au stand de merch’ pour vous rencontrer ». Un petit « Wisdom Of The Kings » se finissant sur un « Emerald Sword » et le public ne se tient plus. Heureusement, que c’est la fin, je deviens trop vieux pour ce genre de trucs ! Lol. Le groupe quitte la scène après la traditionnelle photo de groupe.

Un petit tour au stand de merchandising, nous permet de voir tous les musiciens. J’en profite pour saluer YVES, le bassiste de NIGHTMARE, qui est content de retrouver les Annéciens. Pendant ce temps-là, les musiciens de RHAPSODY OF FIRE se prêtent volontiers aux photos, aux signatures et aux discussions, à part ALEX qui s’éclipse furtivement.

RHAPSODY OF FIRE @ Jas Rod

Étant donné l’heure, il est temps pour nous d’aller regagner nos pénates avant que Morphée ne décide de nous en empêcher. C’est qu’avec le temps qui passe, celui-ci est devenu plus virulent avec moi, et si je veux ramener mon covoitureur en état, il me faut partir fissa. Lol.

Si je devais tout de même tirer un bilan de la soirée, je dirais que les groupes ont vraiment assuré malgré les petits problèmes de son et de lumière. RISING STEEL m’a encore une fois impressionné, MANIGANCE j’ai adoré et le refrain du dernier titre est toujours ancré dans mon crâne au moment où j’écris ces lignes, NIGHTMARE a été excellent avec une nouvelle très bonne chanteuse. RHAPSODY OF FIRE, je ne suis toujours pas fan de leur musique (contrairement à  mon binôme Steve*74), mais j’ai beaucoup apprécié leur prestation et en particulier celle de GIACOMO.

Un grand merci à Metallian pour cette excellente soirée et à la prochaine !!!

RHAPSODY OF FIRE + NIGHTMARE + MANIGANCE + RISING STEEL : Live Report @ le Jas Rod des Pennes Mirabeau (13) – Samedi 25 mars 2023

Report et photos : TI-RICKOU

Bon, depuis la fin du dernier confinement et d’épisode de COVID. La vie a à peu près repris son cours. Les concerts aussi. Les reports sur W.T.R. aussi et Seb 747, Steve*74. Hi’Twist et Cédric leMagic continuent à aller aux concerts et à faire des reports. Et moi ? Vu mon état de santé actuel, beaucoup moins souvent que ce que j’aimerai et surtout beaucoup moins souvent qu’avant. Mais bon, j’ai malgré tout un rôle. Depuis deux ou trois mois, je peux refaire des chroniques et en backoff, j’assume mon rôle de dispatching de demandes d’accred ‘. Je l’accepte parce que je n’ai pas le choix mais il faut dire que là, j’ai un peu les boules. L’affiche de Grenoble avec RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE et RISISNG STEEL me tentait vraiment beaucoup. Accred’ faite pour Steve et Seb. Au moins, on aura un report.

Tiens, quelle surprise, Frontiers me demande si je veux aller voir la tournée à Marseille. Ce n’est pas loin Marseille… Mais bon, le retour de nuit, pas cool. Tiens, ma chérie – qui sait que je crève d’envie d’y aller (mon dernier concert date d’octobre 2022 !) – me dit qu’elle a trouvé un hôtel pas trop cher. Yes, c’est qui qui va aller à Marseille ? C’est Ti-Rickou !!!!! Cool !!!!

Allez, go ! Lever de bonne heure, direction la mer. Désolé les copains de Grenoble mais c’est quand même plus cool d’aller voir des concerts au bord de la mer, surtout quand il fait beau, que d’avoir à  vérifier si on a des pneus neige avant de partir comme c’est le cas vers chez vous, lol ! Arrivée tranquille. Petit repas en bordure d’eau dans un port de pêche. Tranquille. Passage à l’hôtel, récupération de l’appareil photo. Au taquet le Rickou !  

Direction le Jas Rod ! Heu, le GPS me dit de tourner à droite et à gauche. J’ai bien tourné à droite mais je loupe la petite route à gauche… Pas grave, je tourne à droite et le GPS va me retrouver sans problème. Sauf que non et qu’il a décidé de me faire visiter les quartiers nord ! C’est folklorique. Comme dans les films. Des chariots de supermarché au milieu de la rue qui t’obligent à zigzaguer, des gentils Messieurs qui sont là pour t’aider à trouver ce que tu veux. Enfin bref, tu comprends pourquoi même les flics n’ont pas trop envie d’aller se balader là-bas. Allez hop, on sort du bordel. Direction cette fois-ci, la salle. Sans encombres.

Changement de décor. Beau parking. Nickel pour se garer. Et puis, putain une foule. Hé oui, bien que les portes ne soient pas ouvertes, il y a une queue très importante devant l’entrée. Pas grave, on attend en papotant avec un metalleux qui nous explique lorsqu’on lui raconte notre mésaventure que c’est normal, que les quartiers nord, c’est comme ça. Bah voilà, on s’habitue à tout, même au pire. En tout cas, ce qui est cool, c’est que ce soir, même si la date n’est pas sold out, il va y avoir du people.

Il presque l’heure du début annoncé des sets lorsqu’on entre dans la salle mais j’ai quand même un peu de temps pour découvrir le Jas Rod où je n’ai encore jamais mis les pieds. On ne peut pas accéder au bar parce que c’est déjà blindé. Il est positionné dans une salle sur le côté, mais à part de sortir une hache ou une batte de baseball, pour rentrer dedans, ça va être compliqué, lol ! La seule solution, c’est d’attendre qu’un groupe joue pour pouvoir aller le visiter. Bref, on verra ça à plus tard.

Ça fait drôle d’être dans une salle et de ne connaître pratiquement personne dans la salle. En revanche, effectivement, en ce qui concerne les musiciens, c’est le contraire. Je connais tout le monde ou presque ! D’ailleurs, ils sont vachement surpris de me trouver sur la date de Marseille. On est contents de se retrouver. Surtout moi d’ailleurs.

Pas trop le temps de papoter. RISING STEEL commence les hostilités. Et les grenoblois avec leur heavy metal des familles ne sont pas là pour enfiler des perles. EMMANUELSON et ses copains prennent la salle d’assaut. Le son est bon. Petit bémol pour les lumières, mais bon, je ferai avec. En plus, il n’y a pas de pit et avec le monde qu’il y a ce soir, il va y avoir du sport. J’ai un peu perdu l’habitude, moi ! L’avantage, c’est que, comme toujours, pendant le premier groupe, il est facile de se déplacer.

Je n’avais pas revu RISING STEEL depuis un bail et je ne les avais même pas vus depuis que STEPH les a rejoint à la guitare. Y a pas à dire, ça le fait ! Il s’est méga bien incorporé au groupe. Les morceaux sonnent graves. Ça fait méga du bien de les revoir !

Le public déjà présent ne va pas le regretter. Waouh, ça va être court mais ça va être bon ! Voilà un début de soirée comme je les aime. C’est qui le plus content ? C’est moi !!

Allez, première pause de la soirée. Humm, j’avais raison, le bar, ce n’est même pas la peine d’y penser. Il est pris d’assaut. Ce n’est pas grave, on va attendre. C’est cool, il y a un stand de nourriture dehors. On peut aussi sortir pour ceux qui veulent fumer, c’est nickel. Pour ceux qui veulent prendre l’air, c’est nickel aussi. On va passer la pause à dire bonjour aux copains.

Le temps passe vite et c’est déjà le moment de retourner dans la salle pour le début des Toulousains de MANIGANCE. Je suis méga content de les revoir eux-aussi. C’est la troisième fois que je les vois avec CARINE PINTO au micro car, tout comme NIGHTMARE, MANIGANCE a pris une fille pour remplacer un chanteur. Et pour moi, ça matche grave ! J’adore la voix de CARINE et je suis donc au taquet pour le début de leur set.

La salle commence à se remplir tranquillement. Et c’est parti. Bon, il y a quelques changements de musiciens. Mais en gros, je ne suis pas perdu. Je m’attendais à des morceaux chantés en Anglais, vu qu’ils viennent de réenregistrer leur album en Anglais. Mais non, on va avoir un choix classique. En bon Français. C’est parfait et ce n’est pas pour me déplaire.

MANIGANCE, c’est bien rodé, ça bouge, ça tient la scène. Ils assurent grave. Le public communique bien avec eux. Seul bémol pour moi, c’est les lumières pour prendre des photos. Pas terrible mais bon, ça fait du bien de retrouver le live. Je dois quand même demander aux gens de me laisser passer, pas l’habitude.

Tiens, on me tape sur l’épaule. Il faut que j’aille tout de suite faire une interview de RISING STEEL.  Oups j’ai failli oublier, pris comme je l’étais par la presta de CARINE et de ses copains. Allez, ça ne va pas durer longtemps mais bon, ça je vous en parle tout à l’heure. L’interview finie, je suis de retour pour la fin du set.

Tiens, CARINE annonce un invité… Et c’est qui l’invité ? C’est qui l’inconnu connu ? Je vous le donne en mille, il s’agit de YVES CAMPION, bassiste et fondateur de NIGHTMARE. Il vient pour chanter un morceau en duo avec CARINE PINTO. Eh oui. Là, il n’est pas avec sa basse et on voit que ça lui manque parce qu’il est en train de nous inventer la air bass, la basse magique ! En tout cas, c’est cool, ça prouve que le courant entre lui et MANIGANCE est méga bien passé. Tout le monde s’éclate. Belle fin de set et très bonne prestation du groupe. Dommage que ce soit un peu court pour moi. Il faut avouer que je suis très fan.

Nouvelle petite pause. C’est toujours la foire d’empoigne pour entrer dans le bar. Ce n’est pas grave, je vais quand même terminer par pouvoir m’acheter un truc à boire. Je commence à avoir soif, moi !

Allez, petit papotage avec CARINE et les autres membres du groupe. Papotage aussi avec mon copain Cyril Caillat du magasin de musique Soul Azylum à Voiron et tourneur des marseillais de RAKEL TRAXX (que je suis triste de ne pas avoir vus ici). Il m’explique que ce soir il accompagne RISING STEEL.

C’est maintenant le moment pour NIGHTMARE de monter sur scène. Ces dernières années ont vu pas mal de changements dans le groupe depuis le départ des frères AMORE dont JOE le chanteur emblématique du groupe qui a été remplacé par une chanteuse, puis remplacé par une autre chanteuse et là, c’est une troisième chanteuse, BARBARA MORGORE, qui est au micro.

Le style aussi a bien bougé. On est passé du heavy traditionnel à un hevy metal plus moderne. Pour moi, on est dans la nouveauté car c’est la première fois que je vois cette chanteuse avec eux. J’aime bien sa voix et j’aime bien sa présence scénique. Ça commence très bien. En plus, BARBARA s’incorpore très bien aux autres membres du groupe.  Elle semble avoir une vraie complicité avec MATT et YVES, c’est cool.

Heu… la dame, elle growle ! Si, si, je ne déconne pas ! Il y a des moments, elle growle ! Bon, pas tout le temps hein, je vous rassure. Ça, j’aime beaucoup moins mais MATT a l’air de s’amuser beaucoup. Il demande même à un gars dans la salle si c’est assez metal pour lui, lol ! Tout le groupe est au taquet. Bien-sûr, le public aussi !

Là, ça devient beaucoup plus difficile de se déplacer dans la salle. Le son est toujours bon mais avec les lumières, c’est toujours compliqué pour les photos. Je découvre certains des morceaux NIGHTMARE ce soir en live et c’est vrai que j’apprécie bien. Il est clair que les amoureux du groupe à ses débuts ne vont pas s’y retrouver, mais bon, ça s’appelle le changement. On aime ou on n’aime pas mais c’est comme ça. En tout cas, NIGHTHMARE évolue. Cette formation tient plus que la route. La preuve, le public est déchaîné !

Moi, je me dis que c’est peut-être le moment d’aller faire un tour au bar et d’aller manger un truc parce qu’après, il n’y aura plus rien à manger. Je suis quand même le set de loin et j’ai raison, les growls, ça passe tout de suite mieux au bar, lol ! Le groupe termine son show sous les applaudissements nourris du public.

Allez après cette petite pause, je me prépare pour la tête d’affiche, RHAPSODY OF FIRE. Ou pas. C’est quoi ce mec ? Il y a un mec sur scène, un Espagnol qui chante sur une bande-son ! C’est bizarre. Certains disent que c’est comique. Je ne comprends pas trop ça. Un vendeur de chouchous qui s’est trompé, je ne sais pas, mdr. Renseignements pris, il s’agirait de JUEGO WIKO, un Espagnol qui a enregistré un titre avec RHAPSODY OF FIRE at qui a été sur la tournée pour faire plusieurs dates avec eux. On aime ou on n’aime pas mais le mec, il a vachement la pêche quand même ! Et surtout de sacrées corones de venir balancer son truc tout seul sur scène. Ma femme a l’air d’amer, elle gigote comme pendant les ferias ! En tout cas, c’est cool, et puis ça ne dure pas trop longtemps. Juste le temps de préparer la scène pour RHAPSODY OF FIRE.

Allez là maintenant, ça va être bon. C’est le moment de retrouver RHAPSODY OF FIRE avec ALEX STRAPOLI et ses copains. Je ne sais pas si le concert est sold out mais en tout cas la salle elle est bien,  bien blindée maintenant. Très difficile de se déplacer, surtout autour de la scène. Les lumières ne sont toujours pas au top et pour shooter, ça va être rock and roll.

Même pas peur, c’est parti ! Le son est méga bon et c’est super. Le groupe démarre en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Ca fait du bien de les retrouver. Il faut dire que je suis très fan depuis le début et que j’adore ce groupe, tant à l’époque où il s’appelait RHAPSODY que dans la version RHAPSODY OF FIRE. Moi, j’adhère. Je prends une grosse tarte. Encore une fois. J’adore la voix d’ALEX, il est, pour moi, juste parfait. Si, si.

Le public se lâche grave. Il y a une putain d’ambiance à Marseille ! La soirée se termine vraiment mega bien.

Malheureusement, mon état de santé aidant, je fatigue très vite et bien que je résiste au maximum, il m’apparaît impossible de tenir jusqu’au bout… Dégoûté. Je suis quand même super content d’avoir revu plein de copains, dont certains au moment où je sors (n’est-ce pas MATT ?). Donc re-(petit) papotage avant de reprendre la route, direction l’hôtel. En tous cas, ce soir on a eu droit à une mega soirée et à une mega affiche. Je suis vraiment heureux d’avoir revu EMMANUELSON ET STEPH  avec la bande de RISING STEEL, CARINE et les copains de MANIGANCE, YVES, MATT et l’ensemble de NIGHTHMARE. Et bien-sûr RHAPSODY OF FIRE. Je suis un peu dégoûté de pas les suivre pour être demain avec eux à Grenoble, mais je sais que Seb et Steve vont faire un beau report. On va pouvoir comparer les deux !

Premier concert au Jas Rod et j’espère pas le dernier car j’ai vraiment aimé cette salle et que je n’ai qu’une hâte : y retourner !

See you later my friends. Heureux de vous avoir retrouvés vous aussi, les amis lecteurs de W.T.R ! Putain, il n’y a rien de mieux que les concerts en live !

Long live Rock’n’Roll, Long live W.T.R. !

Retour à Lyon et à la case Transbordeur.

Et heu, je n’ose même plus le dire, j’ai un petit peu loupé le groupe d’ouverture de la soirée, les italiens de ELVENKING. Ben oui, c’est comme ça : ils terminent leur dernier morceau quand j’arrive enfin au Transbo. Je suis dégoûté parce que j’aime vraiment leur métal folk pêchu !  Et le peu que j’ai vu et entendu – et la réaction des gens qui étaient à l’heure – me confirment que sur scène, ça le fait !

ROF 1

Rhapsody Of Fire

 

Bon, la bonne nouvelle c’est que je suis à l’heure pour RHAPSODY OF FIRE. Version Alex Staropoli, Fabio Lione. Bref, à ne pas confondre avec le LUCA’S TURILLI RHAPSODY OF FIRE avec Dominique Leurquin et Patrice Guers !! 

Et c’est parti ! Quel plaisir de retrouver Fabio Lione ! Quelle voix et quelle présence ! C’est un concert très intense. Leur métal symphonique sur scène fonctionne à fond. Les nouveaux morceaux passent bien et le public y répond. 

Bref, ça passe à la vitesse de l’éclair.

ROF 4

Rhapsody Of Fire

ROF 2

Rhapsody Of Fire

Je profite du changement de plateau pour papoter avec les mecs d’ELVENKING en attendant la reprise des hostilités car la tête d’affiche ce soir, c’est GAMMA RAY !

Et ça ne va pas tarder, pour le plus grand plaisir de plus de 700 personnes (une grande majorité arborant des T-Shirts RHAPSODY OF FIRE, GAMMA RAY et bien sûr HELLOWEEN !) bien chauffées par les deux groupes précédents et prêtes  à s’enflammer dès la fin de l’intro.

GR6

Gamma Ray

Intro qui annonce l’arrivée de KAI HANSEN et des siens.

Et c’est parti pour un tour des différents albums du groupe… Plus, bien sûr, un “I want out”, la reprise d’HELLOWEEN, pour notre plus grand plaisir. Et ça va durer plus de deux heures ! Plus de deux heures où ils vont y aller à fond, nous délivrant un set carré et bien rodé mais qui n’oublie ni le fun ni la bonne humeur.

GR5

Gamma Ray

Bref, il est déjà minuit et demie et c’est fini. GAMMA RAY a vraiment fait plus que le job ce soir et le sourire banane sur le visage des fans qui font la queue au stand merchandising en est la preuve !!

GR4

Gamma Ray

Bon, il est très tard. J’ai encore “I want out” dans la tête. Trop bien !!

 

BILAN DE LA SOIREE

ELVENKING

Mea culpa ! Je promets que je ferai mon maximum pour les voir la prochaine fois. Comment ça, si ce ne sont pas eux qui ouvrent ?!!

ROF 3RHAPSODY OF FIRE

Gros concert de Fabio Lione. Quel putain de chanteur ! D’accord avec mes alcooli… acolytes qui le verraient bien chanter du métal à la DIO.  Un bon concert de RHAPSODY OF FIRE avec toujours un petit bémol pour les nouveaux morceaux, même s’ils passent mieux en live.

 

 

GR2GAMMA RAY

Un retour gagnant sur scène. Le plaisir de ré-écouter des anciens morceaux et de revoir KAI HANSEN sur scène.

 

 

 

Bref, une bien bonne soirée au Transbordeur ce soir avec une affiche de qualité et un public bien présent. Encore un grand merci à BASE PRODUCTIONS de nous permettre de voir ce style de musique à Lyon !

Comment ? Ah oui, j’oubliais : on continue au Marché Gare le 16 avril avec FREEDOM CALL !!

ROF5

Rhapsody Of Fire

GR1

Gamma Ray

PATRICE GUERS

PATRICE GUERS

Ti-Rickou

Bon, on s’est vu au Transbordeur de Lyon il n’y a pas longtemps lors de ton passage avec Luca Turilli’s Rhapsody, alors comment s’est terminée la tournée ?

Patrice Guers

La tournée s’est vraiment bien passée, et on a eu d’excellentes critiques, que ce soit de la part de la presse ou du public. C’était un énorme pari, surtout quand tu changes de chanteur, et les critiques sont unanimes, c’est vraiment énorme. Même dans des villes comme Londres où nous n’avions pas encore joué ça a été une très bonne surprise. En même temps l’album a très bien marché, donc on partait plutôt confiant. Y’avait pas de raison de faire une mauvaise tournée avec un album pareil !!

Ti-Rickou

Pas trop difficile de jouer sans Dominique (Leurquin) parce que vous avez quand même vos habitudes ?

PATRICE GUERS 3

Patrice Guers

C’est sûr que ce n’est pas une situation facile, mais on a pu s’adapter. C’est un coup dur qui lui est arrivé, se couper la main juste avant de partir en tournée, mais le plus important est qu’il récupère vite et nous rejoigne bientôt.

Ti-Rickou

Le groupe a été en résidence au Brise Glace d’ Annecy pour préparer la tournée,  tu n’as pas  eu trop de mal a convaincre tout le monde   de venir ? Annecy, ce n’est pas la ville rock par excellence…

PATRICE GUERS 5 Patrice Guers

Tu sais ce n’est pas vraiment le genre de ville où tu as besoin de te battre pour convaincre les gens de venir  !! On répète au bord du lac, les musiciens sont logés à la campagne, y’a tout ce qu’il faut pour bosser confortablement et sans stress.

C’est vrai que ce n’est pas la ville la plus rock au monde, mais pendant qu’on répétait on a pu quand même retrouver John Corabi (ex. Motley Crüe), et aussi Chris Slade le batteur d’AC/DC, puis Nono (ex. Trust) qui sont venus jouer au Brise-Glace pendant les deux semaines où on y répétait. Et il y a des jams en ville chaque semaine avec un tas d’excellents musiciens, plus quelques concerts dans les bars. Et pour finir, le public à notre concert au Brise Glace a été incroyable. Pas mal pour une ville pas très rock, non ?

Ti-Rickou

Tu joues aussi avec Patrick Rondat, donc tu vois venir la question ! Musicalement, avec qui tu t’éclates le plus ? Bon d’accord, c’est une question un peu piège..

 Patrice Guers

Ce n’est pas vraiment que je m’éclate plus avec l’un ou avec l’autre. Si je le fais c’est de toute manière que ça m’éclate. Avec Patrick ça fait 19 ans qu’on joue ensemble. C’est un répertoire assez difficile à jouer. Il s’agit d’un challenge à chaque fois, quand tu montes sur scène tu te dis qu’il va falloir envoyer ! Je suis heureux et fier d’avoir fait tout ce chemin avec ce grand guitariste. Avec Rhapsody c’est aussi un répertoire très difficile car les tempos sont très rapides. Mais je m’éclate aussi à jouer des trucs très différents, comme du Funk, du Reggae ou du Blues. Je suis même allé plusieurs fois en Afrique où à Cuba pour étudier leurs musiques et leurs rythmes. Ce qui m’intéresse c’est la passion, là où il y’en a, je m’éclate.

Ti-Rickou

Penses-tu que si tu avais été anglais ou américain les choses auraient été plus faciles pour toi en tant que bassiste ?

PATRICE GUERS 4

Patrice Guers

Aucune idée, même si c’est vrai qu’en France on a tendance à accorder plus de crédit à un musicien anglo-saxon plutôt qu’à un mec bien de chez nous (smiley !). Je suis fier d’être Français, et j’adore ce melting-pot musical qui fait qu’avec Rhapsody je joue avec des italiens, des allemands et des finlandais, notre batteur avec Rondat est hollandais, je jam avec des musiciens africains ou brésiliens, j’ai partagé des scènes et des albums avec des américains et des anglais comme Tommy Aldridge ou Jon Lord de Deep Purple. En tout cas en tant que français j’estime avoir été comblé au niveau musical, je n’ai vraiment pas à me plaindre.

Ti-Rickou

Que penses-tu de la scène française et Rhône-Alpes en particulier ?

PATRICE GUERS 6 Patrice Guers

Je la trouve assez développée et qu’il y a beaucoup de très bons groupes et musiciens. Je ne parle pas forcément du métal, mais de la scène musicale au sens large. Après, ce n’est pas forcément facile pour un groupe de durer dans le temps car le milieu musical reste difficile et rempli de gens peu scrupuleux. C’est vrai aussi qu’il pourrait y avoir plus de lieux pour jouer, mais faut aussi que le gens se déplacent plutôt que de rester devant la télé.

 Ti-Rickou

Allez, ferme les yeux, tu peux devenir le bassiste du groupe que tu veux, ce serait lequel ? Et pourquoi ?

Patrice Guers

Holà, y’en a plein !! Tu parlais de musiciens français, y’a un ancien groupe avec lequel j’aurais adoré jouer, c’est FFF. Y’a aussi les Red Hot pour le côté bien délire basse/batterie, et ce côté un peu impro en live , mais jouer avec AC/DC ne m’aurait pas dérangé non plus !!

Ti-Rickou

Un petit mot sur le festival Guitares en Scène à Saint-Julien-en-Genevois, le petit fest qui monte bien pas loin de chez toi..

Patrice Guers

Comme quoi la scène en Rhône-Alpes ne se porte pas si mal. C’est un très bon festival, qui je l’espère gardera son côté convivial en grandissant. J’y ai joué deux fois avec Rondat et une fois avec Hednoka, un groupe anglais dans un style rock/reggae. Je m’y suis éclaté à chaque fois.

PATRICE GUERS 7

Ti-Rickou

Allez Patrice, je vais te poser une question con que j’adore : est-ce qu’être bassiste ça aide pour emballer les filles ?!!!

Patrice Guers

C’est sûr !!! Pourquoi crois-tu qu’on puisse choisir un instrument aussi insignifiant et stupide qu’une fausse guitare avec des cordes en moins ?

A très bientôt à vous tous !

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