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Bon ça y est, les vacances sont définitivement finies. Tout le monde rentre et même mon copain James du Thunderbird a fini ses courtes vacances.

Et comme il n’est plus en vacances, qu’est-ce qu’il fait ? Un concert bien sûr ! Oui James, ça a l’air super bien BERTIE PAGE CLINIC  mais le Thunder, c’est loin ! Tiens, c’est quoi ce mail ? “Je suis la chanteuse du groupe australien BERTIE PAGE CLINIC et je serais très heureuse que vous veniez nous voir en concert” ?!… Heu, ça c’est très gentil !

Ben voilà, je ne suis déjà plus là, moi ! “Allo ? Dis-moi chéri, elle est comment la chanteuse ?”… “Allo, Allo ?? Je ne suis plus là, je passe sous un tunnel !!!”.

C’est dingue comme on peut arriver très vite à Saint-Etienne !

Pour se garer en revanche, ça va être une autre histoire car les stéphanois sont eux-aussi rentrés de vacances et ils ont décidé de profiter du super beau temps pour sortir. Mais bon, rien n’arrêtera Ti-Rickou pour arriver au but !

Hé hé, je vais même arrivé en avance, voire même très en avance car ce soir il n’y a pas de première partie. Du coup, le concert est programmé pour 22 h 30. Même pas grave, on va pouvoir papoter !

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Bon ça y est, on peut enfin descendre au sous-sol où nos australiens nous attendent dans de belles tenues proches de l’uniforme. Ils commencent à jouer et la chanteuse arrive. Et putain, quelle arrivée !! Porte-jarretelles et guépière sans oublier des ailes noires dans le dos !! Alors, déjà qu’il fait chaud dans la salle mais là, la température vient de monter de 50% ! Je suis bien content sur ce coup-là que ce ne soit pas full !

Et on rentre direct dans leur univers bien particulier que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan musical !

Musicalement, on est dans un mélange de classic rock et de glam passés à la moulinette australienne. Suivant les morceaux, la chanteuse laisse sa place au guitariste – je ne sais pas pourquoi, mais ça le fait moins visuellement, lol ! Leurs morceaux sont donc très variés tout en gardant un univers spécifique.

Bien sûr, plus le concert avance plus la chanteuse perd ses vêtements… Tiens, il n’y a plus de guépière ! Tiens, y’a plus de sous- tiff ! Ah, c’était pour nous montrer ses belles paillettes, j’ai compris ! Elle nous délivre un show terrible : c’est sexy mais pas vulgaire. J’aime !

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En plus la bougresse parle très bien français. En tout cas largement assez pour nous raconter l’histoire des chansons et elle le fait avec un putain d’humour décapant.

Bref, le concert passe très vite mais on ne va pas les laisser s’arrêter là ! On veut qu’ils continuent nous, on ne veut pas que ça s’arrête !

Enfin ça c’est mon avis perso. J’en connaîs un qui n’a pas trouvé ça assez hard à son goût…. Je parle musique bien sûr !

Moi, leur univers, je suis rentré dedans et je n’ai pas forcément envie d’en sortir car les morceaux sont vraiment sympas. En plus, le groupe est méga heureux de jouer.

Mais bon, encore une fois tout a une fin. Je ne me suis même pas aperçu que c’était tellement l’étuve que je suis en eau. Pas grave, je prolonge le plaisir en prenant quelques photos et en faisant une interview… Que vous aurez si vous êtes sages ! C’est vrai ça, je n’allais pas les laisser partir comme ça !

Les BERTIE PAGE CLINIC sont de vraies crèmes et la chanteuse est vraiment trop adorable ! En plus elle est vraiment allumée et à fond dans son truc. Et ça, j’apprécie énormément.

Mais comme je l’ai déjà dit, le Thunder c’est bien mais c’est loin. Je sais qu’à minuit tous les chats sont gris alors ce n’est pas que je m’ennuie mais je m’accorde juste le temps de dire au revoir à Elise et James et de dire à bientôt à mes nouveaux copains australiens -qui m’ont gentiment offert un souvenir sonore pour que la rupture ne soit pas trop brutale !

Whaou, quel moment étrange mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien !!!

Long live rock ‘n’ roll !!!

Made in le pays des kangourous, of course !!!!

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NERVOSA

Allez ! Les vacances c’est cool, mais les concerts en dehors des fest se font très rares. La plupart des gérants de cafés-concerts sont eux-aussi partis au soleil, et ceux qui restent trouvent que ce n’est pas le bon moment. Et bien mon copain James du Thunderbird en a décidé autrement ! Il a même trouvé le moyen de nous pondre une affiche thrash-métal alléchante. Tellement alléchante que je suis déjà parti pour Saint-Etienne, moi !!

Heu oui, j’ai bien dit que j’allais faire des bornes pour du thrash- métal ! Non, non, vous n’avez pas mal lu ! Lol!

J’arrive en avance au Thunder – eh oui, ça m’arrive aussi – car je ne voulais pas louper l’un des groupes. Et déjà bon signe, il y a du monde qui est déjà là et leurs vestes à patchs prouvent qu’ils ne sont pas devant le bar par hasard. J’ai d’ailleurs la confirmation que ce soir, l’entrée du bar est réservé à ceux qui viennent voir le concert. Cool pour James et pour les groupes ! Mais du coup, ça risque d’être très serré !

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DESOLATOR

21 h 30 et ce sont messieurs les anglais de DESOLATOR qui tirent.. heu… jouent les premiers. Là, même sans être un grand spécialiste du genre, on est dans de la caricature du style : double-caisse à fond et on envoie ! Et bien franchement, c’est pas bon mais alors pas bon du tout ! En plus, bingo ! Je n’ai personnellement jamais vu la salle du bas avec autant de monde ! C’est une fournaise. Sans compter qu’il y en a toujours quatre ou cinq qui oublient où ils sont et que le lieu ne se prête carrément pas au slam ! Le son n’est vraiment pas bon et surtout méga trop fort ! J’ai une oreille qui vrille !

Allez, c’est bon, j’arrête les frais et je remonte au bar, nettement plus respirable. Et là, je suis assez fier de moi car je me rends compte qu’il y en a pleins qui ont tenu moins longtemps que moi. Si en plus les fans du style sont raccord avec moi, c’est pas bon !! Il ne me reste plus qu’à boire un coup en attendant que DESOLATION, heu DESOLATOR termine. D’accord, je me suis trompé de nom mais moi je dis qu’il leur aurait parfaitement convenu !

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CRISIX

Bon, changement de décor et place aux espagnols de CRISIX. Et là, ça le fait d’entrée de jeu ! Le groupe est à fond, les morceaux sont travaillés, la voix n’est pas monocorde. Les compos sont originales et donnent envie de s’éclater avec eux. Les musicos ont une pêche communicative et sont vraiment aux taquets.

Voilà ce que j’aime ! C’est rapide mais pas bourrin, ça ne tourne pas à la démonstration de vitesse. Putain, c’est vraiment bon ! Le son est toujours fort mais audible maintenant. Le seul bémol, c’est que la salle est une véritable fournaise… Et que les quatre, cinq gugusses qui prennent une salle de concert pour une salle de récréation n’ont toujours pas compris. Heureusement que j’ai deux gardes du corps efficaces !!!

Bon allez, pause bien méritée avant de repartir en voyage pour, cette fois-ci, le Brésil avec NERVOSA !

A la levée de la cordelette d’accès, tout le monde se précipite en bas. Le bar se vide. Bizarre !! 

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NERVOSA

Ou pas, car en provenance du brasilllllll les trois filles de NERVOSA débarquent sur scène. Déjà que dans le hard-rock, un groupe de filles ça ne se rencontre pas souvent, mais en plus des filles qui jouent du thrash, là c’est encore plus rare ! Il faut quand même bien dire qu’on a plus l’habitude de voir des chevelus avec cartouchière et bracelets à clous !

En tout cas, dès le début des hostilités, elles vont nous faire comprendre qu’elles ne sont pas là pour nous apprendre la samba, mais bien pour détruire ce qu’il nous reste de tympans ! Elles y vont à donf, version “les freins, c’est pour les lâches”. Peut-être trop à fond car en live du coup, leurs morceaux passent moins bien que sur leur CD. C’est peut-être du aux conditions, mais là j’ai vraiment du mal à rentrer dans leur univers.

Il fait méga chaud et il est très tard, donc même si c’est méga bien fait et qu’elles sont super sympas à voir jouer (non, je n’ai pas dis qu’elles étaient bonnes !), je remonte rejoindre ceux qui ont craqué avant moi, ou ceux qui on décidé de ne pas descendre du tout !!!

Bon, papotage avec les potes. Avis globalement partagés. Les grands vainqueurs de la soirée sont CRISIX et leur thrash généreux.

Il est maintenant temps de prendre congé de James qui ferme quand même son bar pour des vacances bien méritées et pour se préparer pour une nouvelle saison très rock ‘n’ roll !!

Bon c’est pas tout, il faut rentrer. Allez, et si je me mettais un petit truc calme pour la route, un petit MOTORHEAD, par exemple ?!!

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DON FERNANDO

Bon allez, direction Saint-Etienne et plus précisément le Thunderbird ! Je suis assez content d’aller rendre visite à mes copains du Thunder vu que ça fait un petit moment que je n’y suis pas allé. C’est vrai qu’il y a certains endroits où on aime plus se rendre pour des concerts que d’autres : pas que le son soit meilleur, pas que la visibilité soit mieux, mais juste par le fait qu’on s’y sente en famille. Et le Thunderbird est un de ces lieux.

La raison de ma présence ce soir, c’est qu’il y a une soirée kangourous ! Heu non, ils ne vont pas lâcher des kangourous au Thunder et on ne doit pas les attraper au lasso – bien que ça aurait pu être rigolo – mais ce soir c’est une soirée rock from les antipodes et je ne veux absolument pas la louper.

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DON FERNANDO

Personne ne rigole, je suis à l’heure… ou alors c’est eux qui sont en retard, comme vous voulez. De toute façon, je ne voulais pas louper GRINDHOUSE en première partie. Bon là, ça aurait été difficile car c’est finalement DON FERNANDO qui ouvre les hostilités.

Ne me demandez pas pourquoi. Peut-être juste pour me niquer mon report, enfin bref je m’en fous. De toute façon, vous l’aurez compris, je voulais les voir eux aussi. Ils officient dans le style hard-rock stoner et bien sûr ça, j’aime !

Euh, d’entrée de jeu, je trouve qu’en live ça fait quand même bien punk rock leur histoire ! Avec un petit côté stoner quand même. Mais bon, ça change rien, c’est méga bien. Et même s’ils sont toujours à l’heure espagnole – bah oui parce qu’avant de venir en France, ils sont passés par l’Espagne – ils ne sont pas là pour refaire la déco du Thunder.

Et si ce soir, pas mal de gens préfèrent regarder le PSG se faire fesser par Barcelone, eux ils s’en tamponnent et jouent comme si on étaient 5000 ! Du coup, le show va passer à la vitesse d’un koala monté sur rollers !

Bref, un peu court. En tout cas, intéressant de voir un groupe australien pratiquer du hard stoner.

Bon, pause et sus au stand de merchandising où les T-Shirts et les CDs ne sont vraiment pas chers. Top !!

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GRINDHOUSE

J’ai à peine le temps de me ré-hydrater que la première partie qui passe en tête d’affiche commence déjà son set. Alors là c’est clair, au premier coup d’oeil, on voit que les GRINDHOUSE ne sont pas là pour se prendre la tête ni pour se prendre au sérieux.

Visuellement, on est dans un mélange entre WIG WAM et les VILLAGE PEOPLE avec en frontman un chanteur qui en impose. Le contraste est saisissant entre sa corpulence et sa voix : un mélange du chanteur de DARKNESS en plus aigu et de FREDDY MERCURY sous hélium.

Même si j’avais déjà écouté leur musique, au début, ça fait tout bizarre ! Mais bon du coup, ça leur donne vraiment un style propre. Après bien sûr, il faut aimer.

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GRINDHOUSE

Ce qui est marrant, c’est qu’ils sont rangés dans la catégorie punk-rock et que là, en live, si c’est punk- rock, c’est plutôt du côté HELLACOPTERS and family car il y a des gros riffs typiquement hard-rock.

Avec en plus un visuel : un guitariste qui sort tout droit de Crocodile Dundee et un batteur qu’on pourrait croire sorti des Muppets avec son short et une casquette de marin. Il n’y a que le bassiste qui a un look bien stoner.

Mais effectivement, sur le plan musical, on n’est pas dedans du tout, ce qui n’est pas pour me déplaire !

J’ai encore une fois l’impression que le show est un peu écourté même si la salle s’est un peu remplie depuis le coup de sifflet final de l’arbitre.

Mais non, ce n’est pas fini ! Il y avoir mi-temps et changement de joueurs… heu, de musiciens. Alors le sortant est le batteur remplacé par le batteur de DON FERNANDO, le chanteur de GRINDHOUSE pose sa guitare pour se concentrer sur le chant. Et il est rejoint par le chanteur de DON FERNANDO.

Enfin bref, vous l’aurez compris, ça sent le boeuf (enfin là-bas on dirait plutôt le crocodile grillé !). En fait, ça va plutôt accoucher d’un bébé crocodile car ça va être très court.

On a seulement droit à deux morceaux… Mais bon rien que leur version “d’Highway to hell” vaut le déplacement !!!

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BOEUF DON FERNANDO/GRINDHOUSE

Là, c’est fini, on n’en aura pas d’autres. C’est cool, pour une fois, on ne va pas finir trop tard.

Je prends quand même le temps de papoter avec James le taulier du Thunder pour savoir avec quels groupes (et de quels pays) il a projeté de nous éclater nos oreilles parce qu’il arrive toujours à nous dégoter des groupes qu’il est dans les rares à connaître. Et comme il le dit lui-même, il préfère que ça lui coûte de l’argent que passer à côté de nous faire découvrir des groupes qui ont un truc en plus… Quel que soit leur style de rock !

En tout cas, c’est fini pour ce soir, see you soon my friend et… LONG LIVE ROCK’N’ROLL !!!!

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Dusty Squires, batteur de NIGHT DEMON

Dusty Squires, batteur de NIGHT DEMON

 

C’est après un concert mémorable au THUNDERBIRD LOUNGE de Saint-Etienne que DUSTY SQUIRES, le batteur de NIGHT DEMON, nous a accordé une petite interview.

De toute façon, il n’avait pas le choix, il y a avait un mur derrière lui !

Interview réalisée le 14 février 2015.

Un grand merci à MARTIN, animateur d’OVERDRIVE, l’émission métal de RADIO DIO pour sa traduction simultanée !!!