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HEAT

En novembre, les concerts ne se comptent plus. Chaque jour apporte sa pierre à un édifice monstrueux en ce moment. Choisir devient cornélien, aussi dois-je malheureusement faire des choix. Dans ma liste il y a HEAT à Pratteln que ma fille me réclame à cors et à cris. C’est loin, mais à part Paris, aucune date en France… C’est d’ailleurs une habitude ! Alors, une nouvelle fois, direction la Suisse.

Bon, j’aurais dû dans un moment de sagesse regarder les prévisions météo car là l’hiver est en avance sur le calendrier. Faire de la route dans ces conditions est pénible et fatigant et la moyenne s’en ressent.

Avec tous ces éléments contraires, lorsque j’arrive devant la salle j’entends de la musique qui s’échappe des murs. Pourtant je ne suis pas trop en retard sur mon horaire, c’est juste que l’organisation a avancé l’heure du début de la soirée.

L’avantage d’arriver à la bourre, c’est qu’il n’y a pas de file d’attente pour rentrer. Et étant donné le temps, c’est toujours ça de gagner !

BLACK DIAMONDS

A priori, j’ai juste raté un ou deux morceaux, ouf !! Je me dirige rapidement vers les premiers rangs pour ne rien perdre des BLACK DIAMONDS, le groupe qui ouvre les hostilités ce soir. En regardant autour de moi, je reconnais quelques têtes françaises qui ont, elles aussi, bravé les éléments.

Je découvre cette formation, formée en 2004 aux alentours de St Gall, ville située dans la suisse alémanique orientale (pas loin de l’Autriche pour faire simple). Le groupe revendique depuis ses débuts une attirance vers le hard-rock 80’s. En gros, ils sont les fils spirituels de tous les groupes glam américains de l’époque bénie par les aficionados du genre.

BLACK DIAMONDS

Le quatuor a notamment participé en 2013 à une publicité officielle des chemins de fer fédéraux suisses et participé à un épisode d’une série télévisée helvétique, inconnue en France il me semble.

Après la sortie de « Perfect sin » en 2013, ils ont effectué un tour de Suisse et visité les pays limitrophes avec en point d’orgue des dates en première partie des allemands de KISSIN’ DYNAMITE.

La musique pratiquée ce soir donne envie de bouger la tête avec ses rythmes hard glam. MICHAEL KEHL (chant et lead guitar) et ANDI FASSLER (basse) sont les deux rescapés de la formation originelle. Rejoints en 2011 par MANUEL PENG à la batterie et ANDREAS ROHNER à la deuxième guitare en 2014. Le groupe est rodé et cela s’entend.

BLACK DIAMONDS

Quand j’arrive, ils interprètent « Romeo & Juliet », extrait du dernier album en date « Once upon a time », sorti en mars 2017 sur AOR Heaven, un must pour ce style. Cet enregistrement a été produit en Suède par TOBIAS LINDELL qui s’occupe entre autres de H.E.A.T. Tiens, tiens, comme le monde est petit…

Première partie oblige, ils ne jouent que 8 titres mais j’ai fortement envie de les revoir avec une set list plus longue. Une vraie découverte à déguster sans modération même s’ils n’apportent aucune nouveauté à un genre vu et revu.

DEGREED

Après un changement de plateau assez court, place maintenant aux stockholmois de DEGREED. Décidément ce soir, je vais de découverte en découverte car je ne connais pas non plus ce groupe ! C’est là aussi un quatuor qui foule le plancher du Z7.

Emmené par ROBIN ERICSSON (basse, chant), la formation compte dans ses rangs MATS ERICSSON (batterie), MICKE JANSSON (clavier) et un guitariste nommé DANIEL JOHANSSON. Formés en 2005, ils ont au compteur 4 albums. « We Don’t Belong », sorti en 2013, leur met vraiment le pied à l’étrier. Le disque reçoit un accueil chaleureux de la critique. Ils tournent avec des grosses pointures comme TURBONEGRO, DAN REED NETWORK ou encore EUROPE. Pour asseoir définitivement cette notoriété plus que naissante, ils sortent cette année leur quatrième CD.

Ils participent à la tournée de HEAT, des compatriotes donc, pour promouvoir leur dernier rejeton et pour véhiculer la bonne parole à travers toute l’Europe.

Musicalement, nous sommes à la croisée des chemins entre du métal et du hard-rock plus conventionnel. Avec un soupçon à certains moments de pop. ROBIN, le leader, chante comme personne. Il faut dire ici qu’il a gagné en 2008 un concours de chant réputé en Suède. Le monsieur connait la technique mais ne sombre pas non plus dans la démonstration comme certains qui auraient tendance à le faire. Non, même sous la torture, je ne citerais pas de noms !!

DEGREED

Les musiciens qui l’accompagnent sont aussi excellents techniquement. Même si nous sommes loin de l’univers des BLACK DIAMONDS, j’apprécie aussi à sa juste valeur de tels musiciens. Comme souvent ce soir, ils mettent en valeur les dernières compositions, c’est de bonne guerre. Des titres travaillés et qui passent avec succès l’épreuve de la scène.

Seul petit reproche à leur faire, une attitude un peu trop statique sur scène. Mais lorsque le chanteur est aussi un musicien, c’est une chose assez courante. Un peu plus de peps serait tout de même le bienvenu pour emporter dans un tourbillon les derniers réfractaires car seul le clavier semble vraiment s’éclater… Surtout qu’ils bénéficient d’un temps de scène plus long que mes nouveaux copains suisses.

HEAT

Place maintenant à HEAT, les vedettes de la soirée, ceux pour qui j’ai parcouru de nombreux kilomètres. J’ai déjà assisté dans cette même salle à un concert du groupe en 2015. Depuis cette date, un nouvel album vient de voir le jour, le bassiste s’est coupé les cheveux et ERIC RIVERS (le guitariste) a laissé sa place à DAVE DALONE, lui aussi un ancien guitariste du groupe. Je m’explique : en 2012, le groupe avait en son sein les 2 guitaristes sus-nommés. Au fil du temps, l’un est parti avant de revenir alors que l’autre est resté avant de partir. Bon, je suis d’accord avec vous, ce n’est pas simple, mais avec les histoires de famille, c’est souvent le cas.

Je ne vais pas vous cacher que je suis un peu inquiet avant que ne commence le concert. Je trouve le dernier album « Into the great unknow » nettement plus passe-partout que l’excellent « Tearing down the walls ». Est-ce dû au changement de guitariste, de compositeur ou une nouvelle orientation musicale, l’avenir immédiat va me le dire. Je croise les doigts !

HEAT

« Bastard of society » ouvre le bal. Issu du dernier disque, ce morceau dégage une belle énergie et reste dans le registre hard-rock mélodique. « Mannequin show » maintient la pression et ne laisse aucun répit au public. D’ailleurs dès le premier morceau, ERIK GRONWALL, le chanteur, descend de scène pour aller à la rencontre des spectateurs massés devant les barrières de crash sécurité. En véritable showman qui ne reste jamais inactif, il fera à plusieurs reprises ces allers retours. Il fera même (après avoir prévenu le public) un stage-diving pour rejoindre, porté à bout de bras, le bar et demander une bière à un barman plus que surpris. Surtout que pendant ce temps-là, ses copains continuent de jouer et qu’il sera obligé de finir le morceau debout sur le comptoir !

DAVE au contraire est fidèle à l’image que l’on se fait des nordiques. Avec ses longs cheveux blonds recouverts par un chapeau noir, il ne sourit ni ne bouge beaucoup. Il reste concentré sur sa guitare, tout en retenue, alors que ses 3 collègues assument plus et font plus le spectacle.

Les morceaux défilent sans temps mort. L’accent est bien évidement mis sur le dernier opus. Des titres qui swinguent bien, qui sont mélodiquement bons mais qui n’atteignent pas leurs illustres prédécesseurs. En un mot comme en 100, les nouveaux titres sont moins tubesques que les anciens… Enfin, c’est mon avis bien-sûr.

Sur « Beg beg beg », ils interprètent au milieu du morceau des mesures de « Whole Lotta Rosie ». Original et bien vu de leur part ! Ensuite CRASH, le batteur, qui fait aussi les chœurs a la part belle lors d’un traditionnel solo, heureusement pas trop long contrairement à d’autres batteurs qui ne savent plus s’arrêter.

S’ensuit « Breaking the silence », suivi, lui, d’un solo de guitare. « Inferno » clôture un set parfaitement huilé et qui ravit les fans venus assez nombreux malgré le fait que nous soyons un dimanche et que demain les réveils seront durs pour certains.

Fini ? Non pas tout à fait car il reste les rappels ! 3 titres endiablés qui mettent définitivement le public en fusion. Les tubes sont là pour nous rappeler si besoin était, combien HEAT sait écrire des chansons imparables. Des refrains accrocheurs qui hantent nos têtes longtemps après la fin du concert, des riffs qui tuent, bref des morceaux imparables !!

HEAT

Mais ce n’est jamais tout à fait terminé avec ERIK. Au lieu de regagner les loges, il demande la guitare de DAVE tandis que ce dernier s’installe à la batterie. CRASH du coup se réfugie à côté de JONA TEE, le clavier. Seul JIMMY JAY reste à sa place derrière la basse. ERIK entame un vieux classique du rock « Lucille » et c’est parti pour quelques minutes de semi jam. Le morceau se termine en queue de poisson et ERIK continuerait bien encore un peu, mais ils s’arrêtent cette fois-ci pour de bon.

Quelques minutes après la fin du set, ils sont disponibles pour photos et dédicaces.

Il est temps pour nous de reprendre le volant et de recroiser un peu plus loin la neige entre Lausanne et Annecy. J’ai passé une agréable soirée, vu des bons groupes, mais lors du prochain concert, je pense que je regarderai la météo avant de partir !!

 

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KISSIN’DYNAMITE

Au mois d’octobre, les feuilles se ramassent à la pelle et d’une certaine manière les concerts aussi. Difficile de faire un choix dans la multitude de groupes qui passent à cette période de l’année. Mais d’un autre côté, c’est aussi la période des vacances scolaires de la Toussaint alors pourquoi ne pas profiter de cette conjoncture favorable pour aller faire un concert un peu plus loin que d’habitude ? La décision est vite prise, direction Pratteln et sa célèbre salle du Z7 pour retourner voir les KISSIN’ DYNAMITE.

Après les sempiternels bouchons entre Genève et Lausanne, j’arrive enfin devant la salle et malgré tout en avance. J’ai même le temps d’aller au fast food situé un peu plus loin prendre des forces avant le début des hostilités.

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MAXXWELL

La première partie est assurée par un groupe suisse répondant au nom de MAXXWELL. J’avais eu l’occasion de les voir en première partie de MICHAEL SCHENKER TEMPLE GROUP à Annecy en novembre 2014 et le moins que je puisse dire c’est que j’avais grandement apprécié cette formation ! C’est donc avec impatience que j’attends leur prestation de ce soir qui, je l’espère, confirmera ma première impression.

Dos tournés au public, les deux guitaristes et le bassiste attendent la fin de l’intro pour se retourner. Ce sera le seul moment de répit. En effet, les lucernois attaquent d’entrée avec « Heads or tails » et développent un hard-rock puissant et dynamique. Mes craintes s’envolent tout de suite, ils n’ont pas changé de style ni calmé leurs ardeurs !

Déjà habitués aux lieux – ils ont notamment déjà joué ici avec WITHIN TEMPTATION en 2015 – et rôdés avec de nombreux concerts à leurs actifs (ils ont encore une vingtaine de dates à faire avant la fin de l’année), ils font naturellement parler la poudre sans l’ombre d’une hésitation. Et puis ils jouent presque à la maison avec de la famille et des amis dans le public.

GILBERTO MELENDEZ, le chanteur, est en voix et visiblement heureux d’être là. Il manifeste sa joie en lançant trois tee-shirts dans un public qui n’en demandait pas tant. Je le signale car c’est rare, pour ne pas dire très rare… D’autant qu’ils sont en vente au stand merch’ du groupe à l’entrée de la salle ! J’ai bien essayé d’en attraper un…. mais sans succès ! D’ailleurs j’ai une remarque à faire aux musiciens si ils lisent ce report. Pourquoi vendre les CDs plus chers au concert que sur votre site internet ??

Le batteur passe une partie de son temps à tirer la langue aux photographes, tandis que que ses collègues guitaristes occupent le devant de la scène en bougeant bien. HEF HAFLIGER le guitariste soliste avec son bonnet vissé sur la tête nous assène des solis tranchants et mélodiques.

Pour moi, le bassiste est un nouveau membre car je ne le reconnais pas. Son intégration a l’air de bien se passer et l’on ne remarque pas de failles dans son jeu.

La setlist pioche allègrement dans un répertoire qui s’étoffe avec la parution, après trois albums, d’un nouvel Ep, « XX » sorti fraîchement le 21 octobre 2016. C’est vraiment tout chaud !

La Suisse est un petit pays pas très peuplé, mais je me pose une question : comment font ils pour avoir autant de bons groupes ? Je me le demande car je n’ai pas trouvé la réponse. Les MAXXWELL, moins connus que certains de leurs illustres compatriotes méritent toute votre attention. De temps en temps, ils font des incursions dans notre pays. Allez les encourager !! Vous ne serez pas déçus si vous aimez le hard-rock mélodique !

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KISSIN’DYNAMITE

Après cette bonne entrée en matière, place maintenant aux vedettes de la soirée, au renouveau du hard-rock allemand, les KISSIN’ DYNAMITE. Des petits jeunes qui ont le vent en poupe et qui arrivent à fédérer autour d’eux de nombreux fans.

Malgré une jeunesse évidente, ils ont déjà à leur palmarès cinq albums en neuf ans d’existence. Ils ont commencé à jouer ensemble sous un autre nom les BLUE KIDS à un âge où les autres garçons de leurs âges jouaient encore aux billes ou presque. Du coup, de l’expérience et de la maturité, ils en ont à revendre. Reste maintenant à le prouver ce soir sur la scène du Z7. Le test ultime pour certains admirateurs, une sorte de juge de paix dont certains parfois en sortent perdants, abandonnant là, de façon définitive, une auréole fraîchement acquise.

Les ayant déjà vus, je suis confiant. Mais aujourd’hui c’est légèrement différent car ils ont pour eux la grande scène et il faut savoir l’occuper, faire le show comme on a coutume de le dire. Pour les aider, voici la configuration de la scène. La batterie trône sur une estrade et de chaque côté les musiciens peuvent prendre de la hauteur sur des podiums surélevés. Au fond, il y a un énorme backdrop avec le logo du groupe.

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KISSIN’DYNAMITE

Les managers ou les musiciens ont noté avec satisfaction qu’un peu de promotion ne nuit pas à la notoriété du groupe. Pour nous le prouver si besoin était, beaucoup commencent la setlist en mettant en avant leur dernier opus. Les KISSIN’ ne dérogent pas à la règle et font de même ce soir. Le titre « Generation goodbye », titre éponyme du dernier album sert de début au concert.

La formation teutone a retrouvé des couleurs après un « Megalomania » aventureux. C’était sans conteste un album surprenant et sortant musicalement du cercle habituel des musiciens. Finies les parties électro qui encombraient un peu trop ce disque.

Avec les derniers morceaux et maintenant sur scène, l’accent est mis sur le gros rock qui tâche. Des riffs assez heavy et des solis partagés par les deux guitaristes, JIM MULLER et ANDREAS BRAUN. Ils sont bien revenus à du rock énergique qui donne envie de battre la mesure avec les pieds.

Le chant de HANNES BRAUN (le frère du guitariste, si vous suivez bien ce report) mène la troupe vers le sommet et une reconnaissance du public. Son chant s’est affirmé et il fait preuve d’une bonne qualité vocale avec un technicité accrue. Ses refrains sont facilement mémorisables et permettent au public de les chanter avec lui en choeur.

« Money, sex & power », « She’s a killer », les morceaux passent et l’intensité ne baisse pas. Les musiciens sont souriants et transmettent aux spectateurs une partie de l’énergie dépensée sur scène. Les fans sont ravis et le font savoir.

Histoire de calmer les ardeurs de tout le monde, HANNES interprète un long interlude seul au piano. La magie opère tout de suite. Ce moment de calme, en plus d’être reposant, est teinté de sensibilité. Il est ensuite rejoint par son frère qui l’accompagne à la guitare sèche.

Cet instant est le dernier répit avant le bouquet final. Ensuite les chevaux sont lâchés pour l’hallali final. On lâche les rênes et la machine s’emballe pour finir en beauté avec « Ticket to paradise ».

Bien entendu et comme convenu, ils reviennent pour un rappel. Pour le titre « I will be king », HANNES revêt une cape symbolisant son statut de roi et brandit un simili spectre. Nous sommes loin du Prince Harry mais l’effort est louable et le déguisement est sympathique et drôle. Le public définitivement conquis est à fond derrière eux. Place ensuite à « Flying colours » pour conclure en beauté un concert brillant qui aura duré 1 h 45.

Ensuite, il faudra attendre assez longtemps avant de les voir arriver au stand merchandising pour le plus grand plaisir de certains. Tout le monde ne le fait pas ! Ils se prêtent volontiers aux demandes d’autographes et aux photos ou selfies. Il faut en profiter, ils sont encore abordables….

En conclusion, un excellent concert avec deux groupes qui confirment amplement les espoirs placés sur eux. Sinon, les deux groupes n’ayant parlé qu’allemand durant tout le concert, il va tout de même falloir que je révise un peu la langue de Goethe la prochaine fois !!

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KISSIN’DYNAMITE

WHITESNAKE 10

WHITESNAKE

Report de STEVE*74

Après les concerts de juillet et avant de partir en vacances loin de l’agitation et du bruit des concerts, quoi de mieux pour terminer la saison qu’un WHITESNAKE à Pratteln ? Je vous le demande. Oui, c’est loin et il faut partir longtemps à l’avance pour éviter les péripéties de la route.

Un bouchon de plus d’une heure entre Genève et Lausanne me fait apprécier ma décision de partir tôt.

Quand j’arrive enfin devant la salle celle-ci n’est pas encore ouverte, mais déjà pas mal de monde attend sagement et sans resquiller dans la file (nous sommes en Suisse, il ne faut pas l’oublier). C’est plus qu’agréable.

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THE ANSWER

Pour débuter la soirée, WHITESNAKE a emmené dans ses valises les anglos-irlandais de THE ANSWER. Ce n’est pas une nouveauté, lors de la tournée Purple Tour nous avions déjà eu la même affiche. Il faut dire que le rock-hard bluesy de THE ANSWER se marie bien avec WHITESNAKE.

Déjà 10 ans que le premier album « Rise » est sorti. Depuis le groupe a monté progressivement mais surement les marches du succès. Contrairement à plein d’autres formations, ils n’hésitent pas à sortir des galettes très régulièrement. S’appuyant déjà sur 6 disques studio, les musiciens ont matière à enchanter les auditeurs.

Ce soir nous n’aurons malheureusement qu’un petit aperçu de leur musique faute de temps. CORMAC NEESON, le chanteur nous dira à la fin du concert qu’ils reviendront dans cette salle en tête d’affiche cette fois ci en novembre. Alors si vous aimez ces gars là, surveillez les dates de leur prochaine tournée.

CORMAC arrive avec un beau chapeau sur scène tandis que ses comparses ont un look assez sobre. D’entrée l’on comprend que CORMAC possède une belle voix. Son timbre rappelle les plus grands chanteurs du genre comme ROBERT PLANT ou PAUL RODGERS par exemple. Elle est puissante, haute et éraillée à souhait. PAUL MAHON à la guitare passe sans souci d’un riff heavy et lourd à des sonorités blues. La rythmique assure une base sans failles.

La musique est ancrée dans les seventies. Leurs parents ont du les bercer au son des groupes de l’époque. L’influence de LED ZEPPELIN ou AEROSMITH sur certains titres planent au dessus d’eux, mais ils ont su adapter le style avec un son plus actuel pour notre plus grand plaisir.

C’est avec « Solas » tiré du dernier album éponyme que se termine leur prestation. Nous avons assisté à un bon show mais il souffrait à mon humble avis d’un petit manque de niaque. Un peu plus de mordant aurait été le bienvenu, mais je chipote, car quand on aime on désire toujours le meilleur.

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WHITESNAKE

Après un entracte court c’est maintenant à la bande de COVERDALE d’investir la scène. En me retournant je m’aperçois que la salle est archi-pleine. Elle déborde même, les portes de la salle étant restées ouvertes, des spectateurs sont dehors. Je n’ai jamais vu autant de monde ici. Par contre j’aurais eu les boules si j’avais dû rester dehors pour le concert après avoir fait tant de kilomètres….

WHITESNAKE, tout le monde connait mais tout le monde sait aussi que DAVID COVERDALE à des problèmes de voix depuis quelques années déjà. Il suffit d’écouter « The Purple Album » pour s’en convaincre. La voix est on ne plus trafiquée et pour être franc, je n’ai guère apprécié ce disque à cause justement du chant. Alors maintenant aller à un concert du groupe, cela relève un peu d’un jeu de roulette. Un peu à la manière d’un OZZY OSBOURNE, il faut croiser les doigts et espérer tomber sur un bon jour.

Mais notre homme a de la bouteille et il sait parfaitement gérer et ménager son chant. Après l’intro de « My Generation » des WHO, le groupe attaque le concert avec des mid-tempos sur « Bad Boys » suivi de « Slide it in ». Pendant que DAVID chauffe sa voix, ses musiciens excellent déjà. Ca swingue et le son est parfait.

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WHITESNAKE

DAVID COVERDALE à l’air dans un bon soir. Sa voix est fatiguée, il a perdu de la puissance et ne monte plus comme avant sur certains morceaux. En bon professionnel, il délègue à ses acolytes les chœurs et même certaines parties lead à MICHAEL DEVIN, le bassiste. Mais dans l’ensemble DAVID va donner un concert correct.

S’il y a bien un sujet où tout le monde est d’accord, c’est sur le choix des musiciens qui l’entourent. COVERDALE a toujours su dès le début de sa carrière s’entourer de grands musiciens. Pour cette tournée, le groupe est au top de sa forme. REB BEACH est présent depuis 14 ans déjà et TOMMY ALDRIDGE, après une pause, depuis plus longtemps encore. Cela donne une cohérence et une assise au groupe incomparable et cela se ressent.

De plus, ils sont contents d’être là et de jouer devant une salle pleine à craquer.

La tournée a pour nom « The Greatest Hits Tour 2016 », alors forcément toute la salle connait les titres que le groupe joue comme « Fool for your loving » par exemple.

A la fin de « Judgement day », REB entame un solo de guitare virtuose, suivi ensuite par celui de son alter-ego JOEL HOEKSTRA (ex-NIGHT RANGER), l’autre guitariste engagé en 2014. Pour ne pas faire de jaloux après « Slow an’ easy », c’est maintenant au tour de MICHAEL pour un solo de basse.

Le show continue avec « Crying in the rain » avec au milieu un solo de batterie du revenant TOMMY. Son jeu n’est pas forcément subtil mais il est puissant et sa frappe est métronomique. Il termine son solo avec une touche chère à JOHN BONHAM, c’est à dire sans baguettes, juste avec les mains.WHITESNAKE 13

Tout cela, je l’admets volontiers, fait beaucoup de solos !!! Trop même et pas toujours d’un intérêt primordial pour le public. Alors d’accord les musiciens y prennent du plaisir mais cela permet aussi à DAVID de se ménager des plages de repos. Il profite aussi de ces répits pour changer de chemises. Elles sont d’ailleurs très classes ses chemises avec le nom et le logo du groupe écrit dessus.

Sur scène il y a aussi un clavier, mais il est juste là pour diffuser des ambiances, il n’a pas un rôle essentiel ce soir. Il restera d’ailleurs en retrait pendant tout le concert.

Les morceaux défilent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Tellement vite que je n’ai pas vu le temps passer et que nous approchons déjà de la fin. Et c’est avec « Here I go again » que se termine un show qui ne m’a pas déçu.

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WHITESNAKE

Bien entendu c’est une fausse fin, puisqu’ils reviennent pour un « Still of the night » dantesque en rappel. DAVID a compris que le public conquis est en fusion et qu’il ne demande qu’à participer à la fête. Au lieu de faire les montées sur le refrain, il fait chanter la foule. Tout le monde participe à cette demande et le set se termine dans la liesse.

Comme vous l’avez compris, j’étais un peu septique en arrivant, mais le doute s’est rapidement envolé grâce notamment au talent des musiciens qui accompagnent COVERDALE. J’ai assisté à un excellent concert qui m’a replongé avec certains titres à plus de 30 ans en arrière. Maintenant j’attends avec impatience un nouvel album pour confirmer cet avis.

Sinon, quand je vois la programmation du Z7, je me demande : « Pourquoi cette salle est-elle aussi loin ?!! ». J’envie les mulhousiens ou les bâlois d’habiter à côté. J’en ferais bien ma deuxième maison si j’habitais dans le coin. Dans un rêve, j’aimerais bien en avoir une vers chez moi en France… Mais c’est une utopie, malheureusement.

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WHITESNAKE

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HARDCORE SUPERSTAR

– Dis papa, est-ce qu’on peut aller à Pratteln pour voir HARDCORE SUPERSTAR ? S’il te plait, dis oui ! Quand ils sont passés dans le coin, je les ai toujours ratés !
– Euh… bah… c’est juste que c’est un peu loin, ton concert.
– Oui, je sais ! Mais il y a MICHAEL MONROE en première partie !!! Et puis je ne raterai pas les cours, c’est pendant les vacances scolaires !
Avec de tels arguments, comment voulez-vous ne pas céder à votre fille sans passer pour un père indigne ?

Donc, c’est réglé ! Comme nous ne voulons surtout pas rater le début du concert, nous partons en début d’après-midi afin d’éviter les pièges d’éventuels bouchons. Du coup, nous arrivons tellement tôt que nous avons le temps d’effectuer quelques courses en Allemagne. Cool !!!

Lorsqu’enfin, nous arrivons sur le parking de la salle, peu après 19 h, je me demande si le concert a bien lieu car il n’y a personne. Heureusement, j’aperçois un peu plus loin les tours bus et mon inquiétude disparaît comme par enchantement ! Pas pour longtemps car, une fois la porte d’entrée passée, je vois que la salle est aménagée et coupée en deux. Ce soir, faute de préventes, les groupes joueront en configuration mini Z7, et donc avec une scène plus petite et moins de lights.

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CHASE THE ACE

Lorsque ROI VETO PELEG, le guitariste chanteur, prend la parole et essaye de rameuter les quelques personnes présentes dans la salle, je me dis que cette soirée s’annonce pas terrible.
Avec quelques années de moins, ROI ressemble à SLASH, le chapeau en moins, avec une similitude assez surprenante. Son groupe se nomme CHASE THE ACE et ils tournent pour la promotion de leur deuxième album « Yell Heah ! » qui sort officiellement le 1er novembre. Mais ce soir, vous pouvez l’acheter en avant-première au stand merchandising… Et donc avant sa date de parution dans les bacs !

Ce groupe est originaire d’Israël, ce qui n’est pas trop courant, surtout dans un style hard-rock traditionnel teinté sleaze. Le quatuor nous offre ce soir un show bourré d’énergie.

ROI, qui arbore un beau T-Shirt de BLACK SABBATH, quitte un moment ses camarades de jeu pour aller jouer sur le comptoir du bar placé en face de la scène. Il se démène pour faire chanter le public, délaissant un peu son rôle de guitariste rythmique au profit de son compère DAN PARSONS, le seul anglais du groupe, qui nous gratifie de bons solos de guitare.

Pour le dernier morceau, deux énormes ballons rouges font leurs apparition sur scène avant d’aller se promener et rebondir sur les bras des spectateurs dès les premiers accords.

Pour un groupe que je découvre, je suis agréablement surpris. Pour chauffer la salle, c’est excellent. Reste maintenant à découvrir les disques pour confirmer l’impression de ce soir.

MICHAEL MONROE 5

MICHAEL MONROE

Place maintenant à l’une des vedettes de la soirée, MICHAEL MONROE. Etant donné sa carrière, son C.V., son charisme et tout le tralala, il aurait largement pu être en tête d’affiche !… Même si les HARDCORE SUPERSTAR méritent de l’être eux-aussi. Choix cornélien finalement.

Entre temps, la salle s’est bien remplie et c’est devant un auditoire conséquent que vont jouer MICHAEL et ses acolytes. Je suis content pour eux, ils le méritent grandement. De la grande épopée d’HANOI ROCKS au début des années 80, il ne reste que SAMI YAFFA à la basse et bien entendu MICHAEL MONROE au chant.

C’est un MICHAEL en grande forme que nous voyons ce soir. Tout habillé de noir avec de beaux motifs rouges, il a une allure svelte et sportive. Lui aussi se démène dans tous les sens, et en plus il n’hésite pas à monter sur tout ce qui peut être escaladé sur la scène. Un vrai kamikaze !

Le répertoire de ce soir est une sorte de best of de sa longue carrière. Et il n’oubliera rien, le bougre !!

Ca part sur les chapeaux de roue avec un « ‘78 » qui d’entrée nous annonce la couleur. Nous aurons du hard-rock sleaze avec des influences punk sous-jacentes. Les morceaux suivants comme « Old Kings Road », par exemple, confirment l’impression première.

SAMI joue sur une basse qui doit avoir un âge canonique vu son état. Si elle pouvait parler, je crois qu’elle pourrait nous en raconter des histoires intéressantes ! On pourrait vivre de l’intérieur les frasques et la vie du groupe depuis la genèse d’HANOI ROCKS jusqu’à nos jours. Quelle tranche du rock ça ferait !

D’ailleurs, pour nous rappeler ce groupe si important dans les années 80, voici venir « Oriental Beat », un morceau de 1982 qui n’a pas pris une ride. C’est dire la qualité des morceaux et le niveau du groupe à l’époque !

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MICHAEL MONROE

MICHAEL, pour varier les plaisirs, empoigne son saxophone rouge et manie l’harmonica avec un talent certain. Ces instruments donnent une couleur un peu plus adoucie dans l’univers musical du groupe.

Le show passe vite, trop vite même. C’est déjà l’heure des rappels. Et là, pas de fioritures ! Les musiciens envoient du lourd avec deux morceaux issus de l’unique album de DEMOLITION 23 : « Nothing’s Alright » suivi d’un tonitruant « I Wanna be Loved ». En un mot comme en cent, un show parfait, bravo !!

Comme je ne veux pas perdre ma place pour HARDCORE SUPERSTAR, je reste prudemment où je suis pendant le changement de matériel. Le mini Z7 est maintenant plein et les filles approchent à grands pas de la scène pour voir de près ou toucher leurs idoles.

HARDCORE SUPERSTAR 3

HARDCORE SUPERSTAR

La Suède est le terrain de jeux de nos principaux groupes sleaze du moment et le leader incontesté du mouvement est sans controverse possible HARDCORE SUPERSTAR. Depuis leur formation en 1997, les quatre larrons n’ont pas chômé, c’est le moins qu’on puisse dire ! Pas moins de dix albums au compteur et une compilation (excusez du peu !) à l’heure où certains groupes mettent cinq ans pour en sortir un seul ! Les suédois de Gothenburg ont placé plusieurs titres N°1 dans leurs pays et obtenu un Grammy. Ca fait rêver quand on connaît les Victoires de la Musique et les charts en France ! J’ai tout d’un coup envie de déménager, moi !!!

C’est devant un public chauffé à blanc par les groupes précédents qu’arrive sur scène nos suédois préférés et que résonnent les premières notes de « Sadistic Girls ».

Le son, dont j’ai oublié de parler jusqu’à maintenant, est excellent. Les trois groupes ont joué dans de très bonnes conditions à ce niveau-là.

HARDCORE SUPESRTAR 9

HARDCORE SUPERSTAR

Les musiciens sont contents d’être là et envoient la sauce sans tergiverser et sans trembler. C’est direct, lourd, tout en étant puissant. On sent l’expérience des concerts, le groupe se connaît par cœur et joue sa partition les yeux fermés.

Pas trop tout de même, car JOAKIN BERG (surnommé JOCKE) le chanteur, s’avance parfois dangereusement du bord de scène. Il est à moins de dix centimètres du premier rang des spectateurs ! Lui aussi bouge beaucoup et se dépense au moins autant que MICHAEL MONROE tout à l’heure. Après avoir vu cet été ERIK GRONWALL de HEAT, je me demande à quoi ils élèvent leurs chanteurs dans les pays scandinaves ! C’est décidé, j’alerte les autorités et je demande un contrôle anti-dopage à la fin du show ! C’est un minimum !

Le dernier album, sorti cette année n’est pas trop mis en avant. Seulement deux titres « Touch the Sky » et « Don’t Mean Shit » sont joués. Il faut dire qu’ils ont une palette hyper-large avec leur telle discographie !

Le sleaze-rock pratiqué ce soir est sans faille. C’est un régal pour tout le monde et comme d’habitude dans ces cas là, on ne voit pas le temps passer.

Pour le dernier morceau « Above the Law », un roadie arrive sur scène et monte le micro de VIC ZINO (le guitariste) de telle façon que ce dernier ne peut plus faire les choeurs. Il doit se mettre sur la pointe des pieds pour essayer d’y arriver. Ensuite ce même roadie va entreprendre de démonter élément par élément la batterie de MAGNUS ANDREASSON qui finira le titre avec le strict minimum, la caisse claire et son charleston.

Toutes ces blagues potaches sentent bons la fin de tournée. L’atmosphère est à la fête, tout le monde est content. Par les temps qui courent, c’est agréable. On en redemande !

HARDCORE SUPERSTAR 5

HARDCORE SUPERSTAR

En conclusion,

j’ai passé une très bonne soirée. Vivement d’autres concerts de cette qualité ! Mais pourquoi faut-il que ce soit toujours aussi loin ?!!!

Report de Steve*74

H.E.A.T.

H.E.A.T.

Live Report de Steve*74

Pendant l’été impossible d’échapper aux magazines avec des belles filles en couverture. Généralement ils nous vantent des régimes permettant (essentiellement aux femmes) de perdre quelques kilos avant d’aller parader sur les plages. Et bien moi, je vais suivre ces conseils sur ce report un peu tardif et vous livrer un report light, allégé des bavardages secondaires.

H.E.A.T. est en tournée depuis un certain temps déjà et toujours pas de dates proches géographiquement à l’horizon. Pourquoi presque tous les groupes évitent de passer par la France, mis à part Paris et encore ??? Le dernier album du groupe est un live et c’est une véritable bombe atomique. Les rater serait inhumain et impardonnable, donc direction la lointaine Pratteln en Suisse.

Pour débuter la soirée, FIRE ROSE, un groupe local de Bâle inconnu au bataillon. Formé en 2005, ils oeuvrent dans un registre hard-rock mélodique avec de petites incursions dans le heavy. Ils ont à leur actif plusieurs premières parties dont notamment SHAKRA, GRAVE DIGGER et MOLLY HATCHET. La musique n’est pas révolutionnaire, mais les musiciens assurent plutôt bien. Le chanteur PASCAL DAHINDEN essaye d’enflammer un public légèrement amorphe et visiblement venu pour H.E.AT. Un groupe prometteur et plaisant à écouter. A suivre donc.

HEAT 6-

H.E.A.T.

Enfin le moment tant attendu arrive. Pendant la musique d’intro H.E.A.T. arrive sur scène sous les vivas d’un public réveillé tout d’un coup. ERIK GRONWALL, le chanteur arrive en courant sur les premières notes de « Point of no return ». Il gesticule dans tous les sens et n’arrêtera pas jusqu’à la fin. Quelle pêche, quelle énergie ! Il reprendra des forces de temps à autre avec une bouteille offerte par le public – et ce n’est pas de l’eau !

Ses collègues ne sont pas en reste ; JIMMY JAY à la basse et ERIC RIVERS à la guitare bougent eux aussi pas mal sur scène. ERIK au chant restant hors concours !!

La machine à tubes est lancée « A shot of redemption », « Better off alone », « Heartbreaker ». La set list est essentiellement basée sur les deux derniers albums studios et l’arrivée d’ERIK au sein du groupe. Comme avec « It’s all about tonight », les morceaux sont entraînants et donnent envie de chanter.

H.E.A.T.

H.E.A.T.

H.E.A.T. avait déjà joué en mai 2014 dans cette salle, mais avec une configuration petite salle. Depuis la notoriété du groupe a grandi et c’est maintenant devant une salle bien remplie que le concert s’effectue. ERIK nous le fait remarquer et remercie les spectateurs.

Ce groupe avec son hard rock mélodique échappé des années 80 a un potentiel très important et ils peuvent devenir énormes s’ils continuent sur cette voie.

CRASH, le batteur, nous gratifie d’un solo de batterie à l’ancienne. Cela n’apporte rien au show mais fait plaisir à son auteur et aux batteurs présents dans la salle.

Le rythme ne faiblit pas, aucun signe de fatigue sur les visages des musiciens. Pourtant ils tournent depuis longtemps maintenant. Telle une locomotive lancée à pleine vapeur, les morceaux défilent à une vitesse folle. « Living on the run » et c’est déjà terminé.

Quoi de mieux en rappel qu’un « Laughing at tomorrow » ? Je vous le demande. Tout le monde est content, les musiciens s’éclatent, le public chante, une osmose règne sur cette fin de concert.

C’est normalement terminé, mais ERIC fait une erreur en laissant sa guitare à l’autre ERIK. Il l’empoigne et commence à faire le malin avec. Alors que les autres s’apprêtent à quitter la scène, il plaque l’accord de « Rock & roll » de LED ZEP. Aussitôt un bœuf s’organise avec JONA (le clavier) à la batterie, ERIC à la basse et les deux autres tripatouillant le clavier. Certes ce n’est pas parfait, le morceau est tronqué, mais quel plaisir de voir des musiciens s’éclater sur scène. Quel groupe fait encore des boeufs de nos jours sur scène ???

Cette soirée s’achève avec une saveur toute particulière. Un concert mémorable. Nous sommes récompensés de touts ces kilomètres parcourus. Et puis le destin s’en mêle… au moment de quitter la salle un violent orage s’abat dehors et comme la voiture est assez loin, je reste au sec dedans. Et là divine surprise, les musiciens, excepté le batteur, viennent voir le public restant !

En un mot comme en cent, s’ils repassent un jour par la France, ne les ratez sous aucun prétexte !

HEAT 14-

H.E.A.T.