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BLACKRAIN

Report by Seb 747

Ce soir, c’est dans la vallée de l’Arve, connue pour ses usines de décolletage que je me dirige. Plus précisément à l’Atelier de Cluses. Mais ce n’est pas pour de la mécanique de précision que je m’y rends, mais bien pour un concert. De quel genre me demanderiez-vous ? Eh bien, je dirais bien du glam-rock. Seulement, je me pose quelques questions, étant donné la première partie.

C’est une étrange affiche qui nous est proposé en cette soirée. En effet, les BLACKRAIN, le groupe vedette (vous vous en seriez douté), ont décidé d’emmener dans leurs bagages les DREAD UNION BLOOD. Étrange, car les styles musicaux des deux groupes sont carrément à l’opposé.

Mais bon, qu’à cela ne tienne, allons y !

Pour ceux qui suivent mes reports, j’avais déjà vu les DREAD UNION BLOOD au Panic Fest de Saint-Félix l‘an passé, et je savais déjà à quoi m’attendre. Alors, une semaine avant, je me suis préparé en écoutant en boucle les derniers AVATAR, histoire d’habituer mes oreilles à cette future déflagration sonore !

DREAD UNION BLOOD

Une fois arrivé sur place et m’être garé sans problème, je monte les escaliers en fer pour arriver tout en haut dans la salle. Ayant déjà vu des concerts là-bas, je suis content d’y retourner, d’autant plus que, comme dans mes souvenirs, la salle est de bonne taille et la scène est relativement grande pour que les groupes puissent évoluer sans gêne.

À peine le temps de dire bonjour aux copains, qu’une petite intro démarre et que les lumières s’éteignent. Elles resteront, d’ailleurs, quasiment tout le temps dans cet état durant le set des DREAD UNION BLOOD, alourdissant encore plus l’ambiance musicale.

Contrairement à ce que je craignais vu la différence de style avec BLACKRAIN, le public ne s’est pas enfui dès les premières notes. Je suis même surpris que la salle se soit aussi bien remplie. Bon, comme je le disais plus haut, déflagration sonore il y a !

DREAD UNION BLOOD

Musicalement, j’aime bien. La lourdeur de la musique est intéressante mais malheureusement, pour moi, le chant n’est pas du tout mon style. Comme l’a dit tout le long de leur set le chanteur : « Il y a les métalleux devant et les hard-rockeurs derrière ». Donc, je suis resté derrière, lol !

Ce qui est cool tout de même, c’est que tout le long de son set, celui-ci avait une pensée pour tous les gens, qui comme mes camarades et moi, n’apprécient guère leur genre musical. Mais il est vrai que dans le style, c’est bien fait et que ça plaît. Seulement pour moi, c’est trop violent, la voix est vraiment trop grave et il manque un chouïa de mélodies.

Bref, le set se termine au bout d’une heure sous une chape de plomb. Le public devant la scène a l’air ravi… et moi, beaucoup moins. Evidemment.

Repos obligatoire après cette explosion sonore et direction pause hydratation et ravitaillement.

BLACKRAIN

Le changement de scène est relativement rapide et en voyant toutes les copines qui se ruent devant la scène, je me dis que les BLACKRAIN ne vont pas tarder. Il est 22 h, lorsque les hauts-savoyards montent sur scène. Le groupe arrive conquérant devant une salle toute acquise à sa cause. Et en lisant l’expression de joie sur le visage des musiciens, je me rends compte qu’il n’y a pas que le public qui est content. Les BLACKRAIN sont venus jouer sur leurs terres et ça se voit !

Lumières sombres, premiers accords, et c’est parti pour plus d’une heure de rock‘n’roll. Dès que l’entame de “Eat you alive”, suivi sans temps mort par “Back in town” déboule, l’ambiance s’échauffe. Les deux titres de leur récent album “Released” sont acclamés par le public. Quelle belle entame de concert !

“Rock’n’roll is dead” qui a précédé “Mind Control ” voit les spectateurs hurler leurs joies. Il est vrai que leur premier album “License to thrill” fait toujours des adeptes, malgré le nombre d’années qui séparent ce disque du dernier.

BLACKRAIN

La setlist se concentre sur leur dernier album mais les BLACKRAIN passent aussi en revue toute leur discographie. “Dead boy” est le premier titre de “Lethal dose of”. Il est immédiatement suivi par l’incontournable “Innocent Rosie”. Là, on ne tient plus le public ! Ça commence à pogoter de partout. L’atelier est en feu ! MAX dégote toujours des solos dont lui-seul à le secret et SWAN a toujours ce timbre inimitable. Nous voilà dans l’ambiance glam du soir ! Je kiffe !!

“Blast me up” continue de mettre le feu parmi les glameurs et les glameuses. Tout le monde est aux anges, l’ambiance est géniale.

Après ce déchaînement de gros son, c’est la superbe ballade “For your love” qui vient poindre le bout de son nez, histoire de calmer un peu le jeu. C’est vrai que ça commençait à devenir chaud bouillant devant !

BLACKRAIN

« Il est temps de vous offrir une petite surprise ! » nous dit SWAN avec un grand sourire envers son complice de toujours, MAX. Et le groupe quitte la scène. Seul au-devant de la scène, ledit guitariste nous entame son “One last prayer”. L’occasion pour chacun d’entre nous de découvrir ce que pourrait être la teneur de son futur album solo. Eh oui, MAX a lancé il y a quelques semaines un crowdfunding pour tenter l’aventure en solo. D’ailleurs, sur ce morceau, il est seul au monde avec sa guitare et charme littéralement toute la salle. 

Après une ovation du public, les BLACKRAIN remontent sur scène pour jouer deux morceaux de leur dernier album, “Electric blue” et “Killing me” sont exécutés à la perfection.

Vient ensuite le fameux titre dédié à une de leur fan “Jenny Jen”. Hurlements de joie des fans devant la scène. On ne les tient plus !
Le zénith est bientôt à son apogée car après “Run tiger run”, c’est ” True girls are 16″ qui est donné en pâture au public en liesse. MATT, le bassiste, virevolte de partout faisant vrombir ses lignes de basses, sous les coups de marteau de FRANCK. L’osmose du groupe se ressent dans toute la salle. Quel concert !

BLACKRAIN

Après “Overloaded” et “Rock your city”, SWAN nous interpelle :
« Est-ce que vous êtes prêts à chanter avec nous ? Vous n’avez jamais entendu ça ailleurs ! ». Et c’est sur le “Ho hey hey hey” de “It Begins” que l’assistance est amenée à donner de la voix. On atteint le dessus du panier avec ce morceau. C’est devenu un incontournable du groupe. Le public s’époumone, mais se plante, comme c’est souvent le cas à chaque fois que ce titre est interprété, mdr ! C’est vrai qu’il n’est pas facile d’approche tellement on est habitué à l’interpréter différemment.

Le concert est vraiment excellent, et le son est aux petits oignons pour le groupe.

« Pour finir, c’est une chanson triste que nous allons vous jouer », nous dit SWAN. « Mais nous on a voulu qu’elle soit joyeuse et rock‘n’roll ! ». C’est donc avec “Rock my funeral” que les BLACKRAIN concluent leur set. Quel morceau génial ! Ça pète dans tous les sens et il déménage tout sur son passage.

Le groupe devait terminer sur ce morceau mais SWAN ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, et nous annonce : « Si vous faites du bruit, on revient pour vous faire un dernier morceau ». L’Atelier ne se fait pas prier et hurle comme jamais ! Les BLACKRAIN nous reviennent comme promis pour nous faire une petite reprise. « Ce titre rappelle un peu notre aventure ! », ce n’est donc pas un petit TWISTED SISTER, comme ils ont l’habitude de jouer, mais “It’s a long way to the top”, le fameux titre d’AC/DC. C’est l’euphorie dans la salle ! Tout le monde se bouscule pour se jeter devant la scène. C’est du gros délire !

Ça y est, c’est fini. Les BLACKRAIN saluent la foule en remerciant le public d’être venu nombreux et font l’éternelle photo finish.

Tout le monde a le sourire aux lèvres, persuadés qu’on a assisté, encore une fois, à une belle prestation de BLACKRAIN. Et comme d’habitude, depuis qu’ils se sont séparés de leur ancien manager, les quatre compères nous retrouvent pour signer des autographes, prendre des photos et discuter du bon temps avec les fans présents.

Il se fait malheureusement tard et je dois songer à rentrer. Avant de partir, je vais saluer les musiciens. Bouh, c’est fini ! Pas grave, je les reverrai le 17 juin prochain pour la fête de la musique à Ayze, na !!

BLACKRAIN

THE TREATMENT

Dire que j’ai terminé l’année 2016 sous une avalanche de concerts qui m’a laissé épuisé – heureux mais épuisé – c’est un euphémisme. Mais là, c’est bon, j’ai récupéré et j’en veux, moi, des concerts ! A vrai dire, je suis même presque en manque. Donc ce soir, je suis heureux.

En plus, je vais voir deux groupes que j’adore, les anglais de THE TREATMENT et les copains de BLACKRAIN. Et en plus au Transbordeur de Villeurbanne… Bon, c’est au Transclub mais c’est quand même au Transbo. Comme BLACRAIN et THE TREATMENT se font les dates en co-headliners (ils jouent sur un temps de passage équivalent et alternent un soir sur deux l’ordre de passage), je ne sais pas qui ouvre ce soir… mais de toute façon, ce qui est sûr c’est que je dois être à l’heure.

Et c’est gagné, j’ai quinze minutes d’avance ! En plus, je peux même me garer sur le parking de la salle, trop cool ! Heu… par contre le fait que je puisse me garer sur le parking à dix minutes du début, ça veut dire qu’on ne va pas être serrés. Eh oui, un peu comme d’habitude, les gens sont venus de Babel Oued, Grenoble, Chambéry, Saint Etienne, Nancy mais les lyonnais ne sont pas au rendez-vous. C’est un peu bêta.

BLACKRAIN

Bon, à peine le temps de dire bonjour aux copains et copines – copines très en force ce soir, comme d’habitude aux soirées glam-rock – que l’intro nous dit que BLACKRAIN va entrer sur scène.

Bon bien sûr avec BLACKRAIN, je ne suis pas objectif mais d’entrée ceux qui sont là ne vont pas le regretter. Ca part fort, c’est festif et d’entrée de jeu, j’oublie tout.

On va avoir droit à des anciens morceaux et des morceaux qui sont sur le dernier album et dont j’ai ce soir la confirmation qu’en live c’est de la tuerie.

BLACKRAIN

Mais BLACKRAIN ne va pas se contenter de ça. Ils ont innové avec une première : MAX TEW va rester seul sur scène avec sa guitare pour nous faire un morceau qu’il a composé, “One last prayer”. Et le fourbe a une voix vraiment très sympa !

Après ce moment d’émotion, on repart dans la folie BLACKRAIN, les gens chantent, les filles crient, c’est tout ce que j’aime et que j’attends en live.

Je trouve qu’ils ont à nouveau vraiment pris une autre stature et SWAN HELLION arrive encore à m’épater sur la hauteur et la force de certaines de ses notes.  

Le groupe va terminer par un petit cover. Et non, ce n’est pas avec leur reprise de TWISTED SISTER habituelle mais sur un morceau de nos kangourous préférés car c’est sur “Long way to the Top” qu’ils vont finir… Un “Long way to the top” passé à la moulinette BLACKRAIN, bien sûr !!

Comme diraient les copines, c’était court mais c’était bon ! Eh oui, forcément vu que les deux groupes jouent à égalité, ils n’ont pas pu faire leur set normal. Mais bon c’est pas grave, mon petit doigt me dit qu’on les reverra très bientôt dans notre belle contrée.

Allez, je profite de la pause pour papoter avec les copains en attendant que THE TREATMENT montent sur scène à leur tour.

 

La dernière fois où j’ai vu THE TREATMENT en live, c’était un peu particulier puisque c’était le premier concert avec leur nouveau chanteur et leur nouveau guitariste rythmique. Donc là, deux ans après, j’attends de voir où ça en est.

Allez, d’entrée de jeu, on voit le changement. Les deux nouveaux se sont très bien intégrés. Le guitariste rythmique a pris de la bouteille, le chanteur a pris de l’assurance et est maintenant très à l’aise. THE TREATMENT est redevenu un groupe homogène. Et du coup, on en reprend plein les yeux car en live ce sont de vrais fous furieux !

THE TREATMENT

Le bassiste a toujours sa monstrueuse crête iroquoise et se démène comme un diable sortant de sa boîte. Le guitariste a une présence dingue. Le chanteur fait des excursions dans le public et comme le public de la salle ne lui suffit pas, il vient faire un tour au balcon pendant que ses copains continuent de jouer sur scène.

La musique de THE TREATMENT c’est du hard-rock comme on l’aime, qui te met la pêche, te fait crier et chanter avec eux. Comme pour celui de BLACKRAIN, les morceaux de leur dernier album sont vraiment taillés pour le live. En plus, visuellement, il se passe toujours un truc. Le guitariste va même mettre un casque avec des cornes dessus et descendre dans la fosse. Pour lui aussi la scène est trop petite.

Bon allez, ça s’arrête mais bon, hors de question de les laisser partir comme ça, on en veut encore des pains dans la tronche nous. Et bien sur ils reviennent. Allez, c’est trop bon mais c’est vraiment trop court donc on est peut-être pas 600 mais on se fait entendre et du coup ils reviennent pour un deuxième rappel ! Ouais !!! On est trop heureux.

En plus, il n’est pas trop tard et là on peut partir car ça a été la cerise sur le cake. Rien à redire sur la prestation de THE TREATMENT. J’ai retrouvé le groupe comme je l’ai connu il y a maintenant un petit bout de temps. Ceux qui se sont déplacés ne l’ont en tout cas pas regretter car ce soir on a eu un vrai concert hard rock’n’roll.

Allez je vais continuer le moment dans la voiture même si CHARLIE de SLEEKSTAIN vient de baptiser royalement à la bière le nouveau CD de EXXCITE qu’ABEL (le guitariste d’EXXCITE) vient de me remettre. Et comme dirait Bourvil : “Bah, il va marcher beaucoup moins bien maintenant !”. Sabotaaage !! Bon, la chronique sera quand même en ligne très vite ! Allez, c’est ça aussi les concerts, des copains, du fun et un vrai moment de vie.

Long live rock’n’roll les copains et à bientôt !!

THE TREATMENT

BLACKRAIN 2

BLACKRAIN

Report by Seb 747

TI-RICKOU notre vénéré rédac’ chef, ne pouvant se rendre sur place, nous à mandatés, mon ami STEVE*74 et moi, pour faire le report du Roche‘n’Roll Fest à La Roche-sur-Foron. N’écoutant que notre courage, les éléments étant légèrement contre nous, nous décidons donc de nous dévouer. En même temps, si on n’étaient pas partis, la fille de STEVE*74 nous aurait sûrement incendiés… Et je n’aurais pas donné cher de notre peau !

Prenant exemple sur notre TI-RICKOU national, nous arrivons à la bourre pour ce festival. Il faut dire que nous avons, en notre âme et conscience, voulu faire l’impasse sur le début du concert.

Arrivés sur place, nous découvrons les deux scènes. Que de changements depuis 2013 ! Ça nous parait nettement mieux. Deux groupes sont déjà passés et nous avons le temps de papoter avec les BLACKRAIN qui font leur séance de dédicaces.

Pendant ce temps, SIXYKA fait son show. Comme c’est dans un registre ska qu’ils évoluent, nous restons relativement loin de la scène… D’autant plus que même si ils ont l’air plus rentre-dedans que la dernière fois où nous les avons vus, c’est toujours un peu le même style. Les morceaux sont très ressemblants les uns des autres et notamment au niveau des cuivres. Donc, désolé, mais sans façon. En plus, à la fin de leur dernier titre, ils nous indiquent qu’ils « font du ska et qu’ils nous em…dent ! ». Alors merci, mais non ! Lol.

Par contre, au niveau son, la grande scène en jette. Sous une forme ovoïde, on a l’impression d’être dans un grand festival international.
A peine le temps de papoter avec les copains présents afin de savoir si nous avons bien fait de faire l’impasse – à priori oui – que sur la petite scène, des larsens se font entendre. Et pendant que mon ami Steve*74 tape la discute avec des copines, je me rapproche ostensiblement de cette scène.

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RAB

C’est R.A.B. qui joue. Et qu’est-ce qu’ils jouent ? Un bon gros rock stoner blindé de référence aux plus grands du genre. Parfois ils flirtent même avec le hardcore, mais qu’est ce que c’est bon ce truc ! En plus, ils s’amusent sur scène. Il y a une bonne interaction entre les membres du groupe et en plus, même si la scène est plus petite, le son est toujours aussi bon.

Ce qui est marrant, c’est qu’au bout de deux trois morceaux, une foule compacte s’est massée devant la scène. Alors qu’au tout début, on étaient peu nombreux – trois ou quatre si on ne compte pas les photographes, au fur et à mesure, les morceaux s’enchaînant les uns derrière les autres, les gens sont revenus du bar où ils s’abreuvaient abondamment. La musique a sûrement du leur déboucher les oreilles et ils ont fait comme moi, se déplacer pour voir ce que ça donnait. Et tout comme moi, ils n’ont plus bougé tellement c’était bien !

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RAB

C’est évident que lorsqu’on entend le son des guitares de GUILLAUME FENOY et de SOFIENE YAHIAOUI, on ne peut qu’être conquis. D’autant plus que la basse de ROMAIN GAYRAL nous dévore les tripes et que le batteur SEB TOUZEAU donne l’impression qu’une pieuvre est aux commandes tellement il frappe de partout. THIBAUD PIEGAY et sa voix – ainsi que son humour étrange – tiennent le public avec conviction.

A peine leur set fini que THIBAUD se fait interviewer par la radio Rock en Folie (que nous saluons !) qui a déplacé ses studios pour aller diffuser en live les concerts. Même pas le temps de prendre une douche, lol ! Bref, après avoir écouté l’entretien, je retourne voir mon ami STEVE*74 qui fait son bon samaritain avec une copine (qu’est-ce qu’il est charitable !).

Tiens ? La foule est très dense d’un seul coup. Soudain, une intro très spéciale démarre sur la grande scène. Les copains courent au-devant de la scène pour se mettre contre les barrières. Bizarre tout ça.

OPIUM DU PEUPLE 3

L’OPIUM DU PEUPLE

Une histoire va nous être contée. « La Revanche des Clones » par OPIUM DU PEUPLE.

OPIUM DU PEUPLE ? Je connais de nom, c’est tout. Ils jouent du punk festif et c’est un style que j’aime bien, notamment quand c’est fait sans prise de tête. Je me disais bien aussi… J’avais trouvé étrange qu’il y ait tant de punks à crête ce soir pour un concert de BLACKRAIN. Mdr !

Et là, démarrage en trombe. OPIUM DU PEUPLE attaque le set à toute vitesse, ce grâce à MAXINE “La Machine”, le batteur fou, GILLE DE LA TOURNANTE et FRANCIS QUEUTARD, les guitare-blaireaux ainsi que K, le bassiste mutique et inquiétant. C’est que ça fait peur tout ça ! Lol.

OPIUM DU PEUPLE 2

L’OPIUM DU PEUPLE

Ils reprennent des vieilles chansons de variété française pour en faire des versions punk. Le chanteur, SLOBODAN, à crête lui-aussi (décidément) est un pitbull sur scène. Il déménage à tout va.

Les deux copines (les opiumettes) qui font les chœurs et chantent aussi, sont démentielles. Elles sont déchaînées ce soir. On en prend plein les yeux. Notamment lorsque MLLE COEUR qui se retrouve torse nu pour chanter du MYLENE FARMER. « Sans contrefaçon, je suis un garçon » nous gueule-t-elle dessus.

OPIUM DU PEUPLE 1

L’OPIUM DU PEUPLE

CONSTANCE CHAGASSE, autre choriste et danseuse du groupe, nous rappelle que “Poupée de cire, poupée de son” n’est pas une chanson si innocente que ça… notamment chanté de cette façon.
Et c’est là où on découvre que le public n’est pas venu que pour BLACKRAIN. Et que la foule de copains devant la scène est plus importante que celle des copines. Etrange, lol.

Voilà que SLOBODAN interpelle le public pour demander un circle pitt. Les rochois venus pour découvrir les concerts sont impressionnés. C’est vrai que si on n’est pas habitué ça peut inquiéter mais bon, les métalleux et les keupons s’en donnent à cœur joie dans une bonne ambiance.

Tout est super-bien orchestré. Les scénettes entre chaque titre ne permettent pas de s’ennuyer. On est pris par le spectacle. Il n’y a pas deux tonnes de décors somptueux, de fumigènes de partout (quoique), de la pyrotechnie qui crache. Non, rien de tout cela, juste du bon rock’n’roll de derrière les fagots avec une mise en scène excellente.

OPIUM DU PEUPLE 4

L’OPIUM DU PEUPLE

Pour finir, le dernier morceau est un hommage aux vieux métalleux des 80’s avec une reprise de “Rockcollection” de LAURENT VOULZY en version métal. Et un petit extrait de “Seek & Destroy” de METALLICA, un petit “Ace of Spades” de MOTORHEAD, un petit PANTERA… Il ne manquait qu’un petit morceau de SAXON et j’aurais été aux anges. Sacré version que celle de “Rockcollection”. Je ne sais pas si LAURENT VOULZY a déjà entendu sa chanson parodiée ainsi mais je pense que ça devrait lui faire un choc. Mdr.
Bonne découverte pour moi.

Retour à Rock en Folie, la radio qui tient son stand en plein milieu du stade (comme ça on ne peut pas les rater), pour une petite interview du chanteur d’opium du peuple, pendant que sur la petite scène se prépare l’avant dernier groupe : ACKNOWLEGEMENT OF FAILURE – AOF pour les intimes.

Acknowledgement Of Failure

ACKNOWLEGEMENT OF FAILURE

Lorsque celui-ci démarre, je laisse STEVE*74 avec des potes et me dirige prestement vers la scène. Et là, grosse surprise, il n’y a pas de guitariste. Etonnant. J’avais déjà vu des groupes sans bassiste (POWERWOLF par exemple), sans chanteur aussi (JOE SATRIANI, STEVE VAI), sans batteur (rarement), mais sans bassiste, c’est la première fois. Et surtout, sans claviers pour remplacer les guitares électriques, puisque ceux-ci peuvent parfois combler leur absence. Surprenant.

Bon, ils jouent du RATM en version plus métal. Eux appellent ça du rock alternatif fusion, alors j’écoute poliment mais comme mon estomac crie famine (encore un syndrome TI-RICKOU !), je vais me ravitailler. Comme le manque de guitare fait que ça devient un peu redondant, je décide d’apprécier de loin. En plus, mon ami STEVE est toujours avec des potes – auxquels se sont greffés des copines – et qu’il n’y a pas de raison pour que je n’en profite pas un peu !

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BLACKRAIN

Quelques morceaux, plus tard je m’aperçois que la foule devient de plus en plus dense devant la grande scène et qu’ils attendent avec impatience le groupe vedette de la soirée : BLACKRAIN.

AOF a d’ailleurs à peine le temps de finir son set que résonne déjà, dans les enceintes du stade, l’intro de nos amis haut-savoyards. Oui, car même s’ils ont migré dans la capitale, trois membres sur quatre sont issus des hautes montagnes. Et cela se ressent, ils jouent en pays conquis.

Nos copains sont venus nous présenter leur dernier album “Release”. C’est d’ailleurs sur un titre de ce dernier qu’ils entament leur set. Sur-vitaminé, celui-ci ne faiblira pas. Les morceaux sont beaucoup mieux en live que sur l’album. Ils sont moins aseptisés et ça se ressent au niveau du public.

BLACKRAIN 4

BLACKRAIN

Au bout du troisième titre, SWAN fait monter un ami sur scène. ROSE HREIDMARR, ex-CRACK OF DAWN, ex-ANOREXIA NERVOSA, actuel C.N.K. pour interpréter en duo “Eat you Alive”. Certes, les groupes dans lesquels a évolué ROSE ne sont pas très glam mais il est connu pour apprécier le genre. Et c’est donc avec une intensité extrême qu’ils interprètent ce titre.

Ça me rappelle le bon vieux temps de BLACKRAIN, quand leur notoriété n’était pas aussi importante et que, comme dirait STEVE*74, le côté sleaze était encore de la partie.

La foule est en délire. Surtout les copines collées sur le devant de la scène qui connaissent par cœur les paroles de toutes les chansons. SWAN se faisant un plaisir de les faire chanter à tue-tête, et notamment lors d’un “Ho Hey Hey Hey Hey” d’anthologie, où laissant sa guitare au repos, micro en main, il essaie de faire reprendre le refrain au public qui se plante régulièrement. Tous les BLACKRAIN sont morts de rire.

Pendant un interlude, SWAN nous dit qu’il est très content d’être de retour en pays rochois et se projetant dans le futur, il réclame un Hellfest savoyard. Forcément, les spectateurs lui mangent dans la main ! Ouais, ça serait une super idée. Utopique certes, mais une super idée.

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BLACKRAIN

Bien entendu, ce sont les morceaux de “License to Thrill” qui ont le plus de succès. Mais certains titres des albums suivants, surtout les plus rentre-dedans comme “Overloaded” et “Blast me Up” pour ne pas les nommer sont tout aussi bien accueillis. 

Ils nous font aussi plusieurs titres de leur dernier album en date pour finir sur un cover de TWISTED SISTER “We’re not Gonna Take it”.

Ça y est, c’est fini. Et malgré l’heure tardive, c’est cool de constater que la foule est encore dense à la fin de leur set. Nous retrouvons les BLACKRAIN un peu plus tard sur leur stand merch’ qui ne tarde pas à être dévalisé.

Le temps de leur dire “Arvi Pa” (à bientôt en savoyard) et il est déjà deux heures du mat’. Il est temps pour nous, comme pour eux d’ailleurs, de rentrer à la maison.

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BLACKRAIN

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  • Constance Chagasse

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BLACKRAIN

Ce qui est bien, c’est qu’à la question “qu’est-ce qu’on fait le 31 octobre ?”, grâce à Kheops Project, on a toujours la réponse ! Le 31 octobre, c’est Grenoble. Il y a un petit changement cette année, ça ne se fait pas à l’Ampérage mais à la Bifurk. Oh que je suis trop triste, ne pas être obligé de me galérer pour me garer, oups !

Sauf qu’avant d’aller à la Bifurk, il va quand même falloir que je trouve une place dans Grenoble car pour le moment, c’est direction le magasin Michel Musique pour un mini-set acoustique de BLACKRAIN. Mais bon, je ne suis pas inquiet, ma chérie me dit que c’est à 17 h 30, qu’on n’est franchement pas en retard et que ce n’est même pas la peine de se presser… Tiens, c’est bizarre, tout le monde est à l’intérieur et il y a de la musique ?!!! Vous voyez où je veux en venir ?

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BLACKRAIN

Eh oui, j’avais bien raison de me méfier, ce n’était pas à 17 h 30 l’histoire, mais bien à 17 h ! Et non seulement ils ont commencé mais après le morceau en cours, il ne restera qu’un seul titre à jouer ! Comme dirait un copain, c’est bêta ! Mais bon, il vaut mieux un morceau et demi de BLACKRAIN acoustique que pas de BLACKRAIN acoustique !

Bon, je déconne mais je suis quand même un peu deg’ surtout qu’ils ont joué un morceau du dernier album et que ça avait l’air très bon. En même temps, il faut dire qu’après avoir été obligés de faire la tournée des Fnac en acoustique il y a quelques années, ils maîtrisent l’exercice !

On va quand même avoir le temps de papoter un petit peu et ça c’est cool. Sauf que bien sûr, je ne vais pas réussir à leur tirer les vers du nez quant au nom de leur nouveau label !

Allez, ils retournent à leur hôtel avant de passer à la salle, et nous ils ne nous restent plus qu’à essayer de trouver ladite salle.

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RAKEL TRAXX

Bon, là c’est le contraire de tout à l’heure, on est trop en avance ; les portes sont encore closes. Eh, eh, je ne risque pas de louper la première partie ! Ce qui aurait été balot car la première partie est assurée ce soir par mes copains de Marseille, les RAKEL TRAXX !

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ceux qui n’auront pas comme moi la chance d’être à l’heure vont louper quelque chose. Les RAKEL TRAXX sont dans une putain de forme ! Heureux d’être dans ce fest et… de jouer les premiers !

D’entrée, je me rends compte qu’ils ont énormément progressé. Leur show est plus carré, le choix de la set list ce soir est très efficace. Ils vont nous faire un medley méga efficace composé de différents covers pas piqué des hannetons. Le public de la Bifurk qui commence à arriver ne va pas le regretter.

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RAKEL TRAXX

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RAKEL TRAXX

Ils nous achèvent avec deux brûlots made in RAKEL TRAXX qui sont en train de devenir de véritables hymnes. Le seul reproche que je pourrais faire aux copains ce soir, c’est que c’était trop court.

Mais bon, il reste encore trois groupes.

Allez, première pause. Ca me laisse le temps d’essayer de deviner quelle copine est cachée sous le costume de Draculeria, quel pote est déguisé en monstre… Ah oui, je ne vous l’ai pas dit, c’est une soirée Halloween ! C’est cool cette histoire, cette année, je me fais deux fois Halloween !

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SACRED SEAL

Allez, changement de décor. Au revoir sleaze, bonjour heavy metal. C’est SACRED SEAL qui s’y colle. Bon, ça ne fait pas si longtemps que ça que j’ai vu les grenoblois en live mais je suis bien content de recommencer.

J’aime bien leur univers et j’apprécie le chant de NICKY DAYMOND, la chanteuse ! En plus leur micro surmonté d’une tête de mort avec des yeux qui s’allument est pile poil dans le ton de la soirée.

Les morceaux issus de leur récent premier album passent toujours très bien en live… Enfin, pour ceux qui sont restés dans la salle ! En effet, les copains glameurs et glameuses ont soit décidé d’aller prendre l’air dans la zone fumeur, soit de squatter le canapé de l’expo photo quitte à devoir supporter les clichés accrochés aux murs. Mais bon, les heavy metalleux, eux, sont là et bien là !

Pendant ce temps-là, les SACRED SEAL terminent leur set qui pour eux-aussi, vue la config’ à quatre groupes, est court.

Y BLUES B01

Y. BLUES

Bon, choix cornélien : crêpe ou part de pizza ? Vous me connaissez, les deux ! Ca me laisse le temps de papoter avec les potes de la série impressionnante de concerts qu’on se fait tous. Vivement que novembre se termine ! Comment ça, il n’a pas commencé ?!!

Allez, c’est au tour de Y. BLUES de monter sur scène. Ce soir, ils sont en configuration réduite, YAIBA à la guitare avec son batteur SEREB. L’absence du bassiste ne va toutefois pas les empêcher de dépoter grave car Y. BLUES, vraiment en live, ça tape !  

Leur blues saturé made in Grenoble est non seulement original mais en plus ça déchire grave !

Y BLUES B02

Y. BLUES

Ca déborde d’énergie et la voix de YAIBA donne vraiment une puissance à l’ensemble. A un moment, ils font quand même monter sur scène un de leur pote pour chanter un morceau. Mais bon, ils s’en sortaient très bien à deux.

La salle s’est, elle, un peu pas mal remplie.

Les Y. BLUES nous font un final avec leur cover d’un petit groupe anglais pas trop connu : le “Ace of spades” de MOTORHEAD. Et MOTORHEAD joué façon Y. BLUES, ça vaut le détour ! Bref, belle cerise sur le cake pour terminer leur show.

Bon, nouvel intermède non musical.

TARCHON FIST B02

TARCHON FIST

Maintenant, c’est au tour des italiens de TARCHON FIST de monter sur scène. Alors là, c’est facile : le menu c’est baffes dans ta tronche à toi à grands coups de heavy metal avec des refrains à chanter à tue-tête !

Les TARCHON, ils ne font pas de quartier ! Et comme la première fois où je les ai vus en live, je suis vraiment sur le cul !

Qu’est-ce que c’est bon ! Leurs morceaux sont efficaces au possible, c’est festif et les musicos se donnent à fond. En plus, ils prennent un plaisir à jouer qui est énorme.

La voix de MIRCO est fabuleuse. Moi, je n’en perds pas une miette. Sauf que maintenant je sais à quel moment il faut que je fasse gaffe avec les feux d’artifice !

Visiblement, vue la foule massée devant la scène, je ne suis pas le seul à apprécier les TARCHON FIST. La salle leur est d’ores et déjà acquise, ce qui est d’autant plus fort que la grande majorité ne les connaissait pas quelques minutes avant. C’est ça l’effet TARCHON FIST !

En plus, on va avoir droit à des moments d’émotion. En effet, ce soir c’est non seulement l’anniversaire de SERGIO l’un des guitaristes, mais aussi les dix ans de vie du groupe. Et les TARCHON vont fêter ça dignement !!

Encore une fois encore un seul reproche à ce show, c’est qu’il n’est pas assez long ! Vraiment, les TARCHON FIST, c’est énorme !!!

On est tous comme un boxeur qui vient de combattre, c’est-à-dire sonné, voire KO debout et on va profiter de cette dernière pause pour tenter de récupérer.

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BLACKRAIN

Pendant ce temps, on observe un petit ballet dans la salle, les heavy metalleux passent vers le fond et les glameurs – et surtout les glameuses sortent de leurs cachettes et viennent se positionner devant la scène. Ca sauf erreur, ça veut dire qu’il est temps pour BLACKRAIN de rentrer en action !

Et là, ils ont retrouvé l’électricité ! Ils sont armés et en plus, Halloween oblige, ils sont en mode zombies ! Ca part très fort. Ils sont d’entrée bien en place.

Les BLACKRAIN ont axé leur show sur une set list efficace et en plus, le public connait les morceaux ! On va vivre un bouquet final d’artistes énorme. Les BLACKRAIN ont depuis quelques temps éliminé toutes fioritures dans leur show, on est revenu à du pur sleaze qui fait du bien à la tête.

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Ils vont nous interpréter un morceau spécialement écrit lors de leur opération de crowfunding pour le financement de leur nouvel album. Et Jenny, la personne à qui s’adresse ce morceau est présente ce soir. Croyez-moi sur parole, ce morceau est terrible ! Vivement l’album.

Ce soir la set list est composée de morceaux de leurs différents albums, de quelques morceaux du nouveau… et bien sûr de covers dont le mémorable “We’re not Gonna Take it” de TWISTED SISTER. Bref, un show dans la thématique de la soirée. C’est court, mais c’est bon.

On va quand même avoir droit au rappel, faut pas déconner non plus ! Il y a un moment que je n’avais pas entendu JOAN JETT, moi. Et bien sûr, on ne peut pas avoir un show de BLACKRAIN sans leur fameux “Rock your City” qui clôture la soirée en beauté.

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Voilà c’est fini. Comme d’hab’ avec Kheops Project, j’ai passé une super soirée avec des groupes top et variés (et pas avariés !) et des copains. Bref, la manière dont j’adore passer Halloween.

Un petit bémol, malheureusement pour les organisateurs, un manque de fréquentation qui met en péril la prochaine édition. Un grand merci bien sûr à Kheops et un grand soutien à eux !

Long live Rock’n’Roll les amis !!

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