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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc

FORTUNE CHILD au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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Ce soir, c’est une fois de plus au Brin de Zinc, haut lieu de la musique underground en Savoie, que je me rends. Cette fois-ci, on est dans un registre un peu différent car les FORTUNE CHILD s’inspirent fortement des sonorités revival du Hard Rock des 70 et, cherry on the cake, c’est la toute première fois que le groupe passe en France et même en Europe. Quelle chance !

Quand j’arrive, mon binôme (Bérénice) est déjà sur place et je constate que la date est loin de faire le plein mais on est dimanche et la semaine a été rude avec pas mal de concerts sur le secteur. C’est peut-être là que ça c’est joué.

Pour vous situer les FORTUNE CHILD, c’est un groupe américain originaire de Jacksonville en Floride. Il est relativement jeune puisqu’il s’est formé en 2021. Toutefois, il est à noter que leur premier album « Close tout sun » (2022) a quand même été produit par Kevin ELSON (JOURNEY, MR. BIG, LYNYRD SKYNYRD) et Jeff CARLISI (38 Special). Ce premier essai a, il faut le dire, remporter l’adhésion de bien des critiques.    

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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Ce soir, il n’y a pas de première partie et il est 20h quand les FORTUNE CHILD montent sur scène.

Le premier morceau « Saints & Sin » sonne prog’ au niveau du son de gratte (il n’y a pas de synthé). On passe ensuite aux sonorités blues puis à des sons bien axés années 70. Il arrive même que, parfois, on soit à la limite du stoner.

Sur scène, ils sont désormais en formation trio puisque la batteuse, Melany JOE ne fait plus partie du groupe. C’est donc désormais Christian POWERS qui assure le chant et la batterie. Il est connu pour être le « nouveau » batteur des ALL THEM WITCHES, groupe que j’ai eu l’opportunité de voir au Hellfest il y a quelques années. Il est assisté de Buddy CRUMP à la guitare et de Jon WARD à la basse.

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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Leur set regorge de bonnes vibrations bien old school. Leur Hard Rock est vibrant et vivant. Le problème pour moi est le niveau sonore trop élevé. Ca joue très fort et ça nous débouche clairement bien les oreilles. Je crois que le sondier du groupe s’est fait avoir ! Ca faisait quand même pas mal de temps que je n’avais pas été obligé de mettre mes bouchons d’oreilles, moi ! En tout cas, ça joue costaud.   

Malgré le peu d’affluence, le groupe semble content d’être là.

Ce soir, je constate que la machine à fogg est restée dans son coin. C’est cool. Je ne suis perso pas un grand fan de ce truc. Du coup, les lumières sont bien.

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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

J’avais constaté en me plaçant devant la scène qu’il n’y avait pas de setlist au sol. Et effectivement, ils n’en ont pas besoin. Christian nous annonce les titres au micro et le groupe déroule morceau sur morceau, sans temps mort. J’aurais aimé qu’il y ait un peu plus d’interactions, ne serait-ce que pour reposer nos oreilles !

La voix de Christian POWERS est chaleureuse et vibrante d’émotion. Elle est en parfaite adéquation avec la musique. Chose étonnante, je constate que quel que soit le niveau sonore, elle garde sa musicalité. J’aime bien.

Buddy CRUMP, quant à lui, fait preuve d’une incroyable dextérité et il accompagne le set de riffs acérés. C’est net et c’est, en plus, parfaitement articulé. Jon WARD, le bassiste, nous gratifie de ses pulsations puissantes. Une vraie avalanche d’intensité. Les titres que le groupe nous déroule ne sont certes pas au summum de l’originalité mais ils sont bien faits, bien construits avec de fortes influences LED ZEP, BLACK CROWES, HENDRIX. Ils ne se sont cependant pas noyés dans ces influences mais s’en sont servis pour nous offrir quelque chose de neuf. Ca sonne frais.  

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Dès le 6e morceau, on a droit à un cover et c’est « Red House » de Jimi HENDRIX qui ouvre le bal. S’ensuivent « Shake », « All I Wanna Know ». Pour « Don’t Shoot me Down », un morceau de Hard Rock groovy à souhait, on a droit à un solo de guitare des plus intéressants. Les FORTUNE CHILD semblent vivre et respirer chaque note de leur musique. Ils nous martèlent sans répit avec leurs titres puissants et dynamiques.

Après « Anyway », c’est le tour du second cover de la soirée : « Sunhine of your Love » de CREAM qu’ils nous interprètent en mode Clapton. Ce n’est pas un morceau que j’ai souvent entendu en reprise, ça ! Je pensais qu’au fur et à mesure du concert le son s’arrangerait mais c’est toujours aussi fort. J’en viens même à moins apprécier la musique.

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FORTUNE CHILD au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Une petite heure et demie après le début du set et un rappel avec le « Fire » de HENDRIX, le groupe quitte la scène, non sans nous avoir annoncé leur intention de revenir ici, au Brin de Zinc.

Ils viennent ensuite dédicacer à leur stand merch’. J’apprends qu’ils seront à Nantes demain et ensuite à Anglet. Je ne peux que leur souhaiter bonne route !

Voilà, c’est ainsi que je finis mon année de live reports parce que là, il va me falloir un peu de temps pour me remettre les oreilles en place. Mais non, je ne suis pas vieux, je suis vintage, je vous dis !

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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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Ne pouvant être à la fois au four et au moulin, il me faut choisir entre l’Ilyade et le Brin de Zinc. Choix cornélien, étant donné que je suis fan des deux salles. Je jette finalement mon dévolu sur Barberaz. Pourquoi ? Eh bien, d’abord parce que Chambéry c’est moins loin pour moi que Grenoble et ensuite parce que  je n’ai encore jamais eu l’occasion de voir le personnage qui y joue ce soir. En effet, je vais voir un chanteur américain venu tout droit du Minnesota qui réside désormais en Italie et s’appelle DAVID REECE.

Ancien chanteur du groupe DARE FORCE qui avait sorti au début des années 80 deux excellents albums, il fut recruté par les Allemands d’ACCEPT lors du premier départ d’Udo DIRKSCHNEIDER et a sorti avec eux l’album « Eat the Heat ». Malheureusement pour lui, le retour, temporaire tout le monde le sait, d’Udo le fit partir du groupe. Depuis, il a acquis une petite notoriété et a sorti d’autres albums sous son nom, et celui de BANGALORE CHOIR (prononcez koir). Il a aussi fait plein de participations et a été un temps chanteur du groupe BONFIRE. Voilà le pedigree du musicien.

Aujourd’hui, c’est sous son nom que le chanteur a décidé de tourner après avoir sorti un album en mars dernier. Il est accompagné de trois Italiens : les frères SAVINELLI  – Niccolò et Giovanni – à la guitare et à la batterie, et Riccardo DEMAROSI, le bassiste.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

C’est accompagné par mon fidèle acolyte Steve*74 que je me rends en direction de Barberaz. Contrairement au rédac’ chef qui trouve à chaque fois de quoi se restaurer, nous, nous n’avons rien à nous mettre sous la dent. Le restaurant qui est à côté du Brin de Zinc est malheureusement fermé. Bah, ça nous laissera plus de temps pour papoter avec les… non, pas les piliers de bar, mais bien évidemment les copains ! Qui a dit : « c’est les mêmes ? ».

Ce soir, pas de première partie, inversement à Bagnols sur Cèze lors de la première date en France de DAVID REECE. Dommage pour le rédac’ chef qui est le premier d’entre nous à l’avoir vu en live car lui a dû se taper un tribute band. Après une attente relative, le groupe ne traverse pas le BDZ, comme c’est souvent le cas, pour s’installer sur scène. Il est déjà sur le côté.

Il est 21h08 précises quand débutent les hostilités. Et, à peine les premières notes entamées de « Just One Night », un titre de BANGALORE CHOIR, que David serre les mains des premiers spectateurs. La classe. Et en plus, il se tient déjà au bord de la scène pour jouer, incroyable.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

Et on enchaîne sans temps mort avec un titre d’ACCEPT « X-T-C ». La complicité entre le chanteur et ses comparses est palpable. David chante dans l’oreille de Giovanni, et headbangue à côté de Riccardo. « It’s our third date in France and we really enjoy it », nous dit David avant d’entamer « I Can’t Breathe », un titre de 2021 tiré de l’album « Blacklist Utopia » de DAVID REECE, le groupe. Et on continue le plaisir avec « Tomorrow Don’t Matter Today » tiré du tout récent LP « Baptized by Fire ». Il est tellement récent d’ailleurs que le chanteur en a oublié le titre, ce qui l’a bien fait rire.

Après nous avoir enthousiasmé avec un nouveau titre « Payback’s a Bitch », DAVID annonce le prochain morceau « Are you ready, France ? This from ACCEPT, Come on ! Clap your hands in the air ! Come on ! I see you ! ». Et c’est le fameux hit « Generation Clash » qui fédère tout le public du Brin de Zinc qui déboule. « I’m so happy ! », nous dit le leader en faisant traîner le I. Il présente le groupe qui l’accompagne, en commençant par la rythmique, Riccardo, impressionnant de justesse avec sa basse, et Giovanni le batteur aux multiples bras. « I am DAVID REECE and I’m happy to be here ! », continue t’il en se présentant puis « And last but not least, Nicolo on the guitar ! ». Et il laisse le devant de la scène, pour un petit solo pas piqué des hannetons, au fameux guitariste qui nous démontre son talent.

David nous explique qu’il habite en Italie et qu’il a trouvé ses musiciens à cinq minutes de chez lui. Vive la proximité ! Après nous avoir énoncé comment il s’est battu avec sa maison de disques pour sortir en single « Victim of the Night », la chanson suivante venue de BANGALORE CHOIR, il est l’heure, comme lors de sa première date en France, du premier cover « Changes » de BLACK SABBATH. Ce superbe morceau fait, une fois de plus, chavirer le public. D’autant plus qu’après avoir posé sa veste, le chanteur fait une nouvelle fois chanté le public. « Merci beaucoup ! », nous dit-il en Français.

Mais ce n’est pas fini, puisque l’on continue côté cover avec un titre du BOBBY « BLUE » BAND, popularisé en son temps par un autre David, COVERDALE celui-ci : « Ain’t No Love in the Heart of the City ». N’en jetez plus, la coupe est pleine ! C’est absolument dément ! Quels morceaux repris de façon magistrale par le musicien.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

La soirée aurait pu s’arrêter là, mais ce n’est pas dans l’ADN de DAVID REECE qui continue avec ses compositions « We’ve Lost the Fight », « Wrong Move ». Tout est parfait : le son, pas si mal que ça (j’ai connu pire), les lumières plus importantes que d’habitude même s’il y aurait encore à redire, l’attitude des musiciens sur scène, l’ambiance… Vraiment excellent.

Il est l’heure de s’accrocher à notre ceinture car le groupe a décidé de lâcher les chevaux pour les derniers morceaux. Ils sont tous issus du tout premier album de BANGALORE CHOIR, « On Target ». De « Slippin’ Away » à « Angel in Black » en passant par « Freight Train Rollin’ », c’est de la folie ! Moi, je suis à fond. Certes, ces titres ne sont pas tous récents, mais ce sont d’incroyables hits.

Alors que David nous remercie d’être venus, en faisant un peu de pub pour le stand de merch’, il en oublie le dernier titre. « On more ! »,  demande un copain. Il rappelle au chanteur qu’il reste encore un morceau à jouer sur la setlist. David se marre et nous annonce le dernier titre, « All or Nothin’ ».

Comme le dit bien ce titre, c’est « tout ou rien » et ce soir, nous avons tout eu. Le show était fantastique, malgré quelques problèmes de gorge, pour le chanteur et, à priori, de fièvre pour Ricardo. Cependant, cela ne s’est absolument pas fait sentir. En plus, l’énergie déployée et la virtuosité déversée n’ont pas été en reste. On en a pris plein les mirettes.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

Une fois le set fini, on retrouve tout le monde au stand merch’ où le chanteur parle avec tout le monde, signe à tout va, et nous rappelle à quel point il est content d’être venu en France pour la première fois. Un grand musicien qui a le cœur sur la main et qui nous assure qu’il va tout faire pour revenir nous voir dès que possible. Vous vous en doutez, nous serons là lorsqu’il reviendra !

Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas pour ce magnifique concert. On se revoit l’année prochaine !

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ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
Crédits photos : Bérénice FLECHARD
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Ce soir, je suis comme un fou ! ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc, vous pensez ! Ca fait 3 jours que je n’en dors plus d’impatience !  

Pour tout vous dire, et à ma grande honte, c’est seulement en regardant une de ses vidéos que j’ai percuté que ROSALIE était l’ancienne chanteuse et fondatrice du groupe de Rock Psyché PURSON.

Après le split du groupe en 2019, elle a tracé sa route avec un album solo qui a, ma foi, a reçu un excellent accueil. L’album suivant, « Two Pieces Puzzle », a été tout aussi bien accueilli et a permis à Rosalie d’être élue « Meilleure Chanteuse actuelle » par plusieurs magazines.

En regardant la carrière de ROSALIE CUNNINGHAM – 18 ans quand même –  on peut voir à quel point elle a évolué. En effet, cette multi-instrumentiste amène des choses étonnantes dans ses productions, que ce soit dans son interprétation ou dans l’écriture de ses morceaux. Bref, je suis impatient de voir ce que ça donne en live ! En plus, j’ai trop de chance car c’est l’unique date en France de ROSALIE CUNNINGHAM et que c’est au BDZ que ça se passe ! Merci Thomas !

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
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ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Comme je veux être à l’heure et bien placé, je pars tôt. Et je fais bien car la voie rapide est fermée et qu’il me faut me taper le centre-ville de Chambéry  pour aller au Brin de Zinc ! J’arrive tout de même dans les temps. Il y a déjà du monde mais sans plus donc je peux m’installer idéalement devant la scène sans avoir à jouer des coudes. La salle se remplit petit à petit. Il faut dire que les gens sont venus de loin pour ce concert. Il y a pas mal de Lyonnais, ce qui ne laisse pas de me surprendre.

Il est 9h15 et le groupe monte sur scène. D’emblée, on entre dans le vif du sujet, c’est du 70’s revival. ROSALIE a su s’entourer d’un groupe aux qualités indéniables. Le groupe attaque avec un « Ride On My Bike » survolté qui met tout le monde d’accord. Pour ma part, dès les premières notes, je suis transporté dans un autre monde. Je ne me soucie plus de ce qui se passe derrière et autour de moi.

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
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ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

ROSALIE et CLAUDIA GONZALEZ DIAZ, la bassiste-flûtiste rousse, sont vêtues de tenues moulantes mises en valeur par le jeu des lumières. Je suis hypnotisé et j’avoue que, du coup, je zappe complètement le batteur et le claviériste (malgré ses nappes de synthés spaciaux). Sur scène, il y a aussi ROSCO WILSON, le guitariste, qui assurera également le chant sur 2 morceaux (« Rabbit » et « Duet »).  

Après « To Shoot Another Day » et « Timothy Martin’s Conditioning School », on a droit à « Heavy Pencil » qui se démarque de par son ambiance bien rétro et un travail de basse puissant. Le répertoire, très influencé années 60 et 70, est assez varié. On a  droit à plusieurs facettes de Rock avec, bien entendu, une côté Rock Psyché bien marqué ! La bassiste prend la parole, en Français, pour demander un peu plus de reverb’. Du coup je pense qu’elle va discuter un peu plus mais non… Bon.

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ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

De temps en temps, je me retourne quand même et je  vois que la salle continue à se remplir doucement mais sûrement. Ce n’est pas complet mais on ne doit pas en être loin. En tout cas, tout le monde dans la salle est conquis.

On a des riffs lourds, des voix envoutantes et des lignes de guitare brillantes. Il n’y a pas à dire, ROSALIE possède une incroyable capacité à captiver l’auditoire ! Elle apporte un peu de lumière avec son excentricité dans un monde bien terne depuis quelques temps. Décrire vraiment sa musique est difficile car elle a créé un univers bien à elle où sont réunies les racines du Rock, du Psyché et une pincée de pure magie. 

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
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ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

A peu près à la moitié du set, arrive le morceau « Home » et ROSALIE nous explique qu’ils vont nous chanter « La joie du fromage et du vin parce que c’est la campagne. Qu’on est bien à la maison et que ce soir la maison est à Barberaz ». Et c’est en chœur avec CLAUDIA qu’elle exécute ce titre. Ca ressemble beaucoup aux WINGS. Tout le monde entre en transe. Ca envoie vraiment, il y a une sacré énergie. En plus, on a un super son. En un mot comme en cent, c’est une tuerie ! 

Les saveurs orientales de « Tristitia Amnesia » maintiennent l’ambiance avec ses couplets hypnotiques qui s’enroulent et se déroulent. Je m’aperçois que l’organiste qui est assis sur un tabouret en bord d’estrade, est à deux doigts de se casser la figure. Il faut dire qu’à 5 sur la scène du BDZ, ça commence à faire beaucoup. Bon, le tir est rectifié, la suite du concert est sauve !

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
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ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Le groupe attaque le morceau « Return of the Ellington » qui encore une fois sonne FOCUS et JETHRO TULL à mort. Suivez le lien pour voir la vidéo car elle est terrible avec ses images animées à la Monthy Python. Comme je la connais bien, cette vidéo, je me lance dans un tapping hands avec ROSALIE sur l’instant médiéval. ROSALIE semble toute surprise que quelqu’un connaisse si bien son travail !  

ROSALIE nous dit qu’elle est contente car elle ne s’attendait pas à voir autant de monde un mardi et qu’elle voudrait bien revenir ici. Mais reviens quand tu veux !!!!

ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc
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ROSALIE CUNNINGHAM au Brin de Zinc – Crédits photos : Bérénice FLECHARD

Le set tire à sa fin et c’est avec « Start with The Corners », le premier morceau de l’album » Two Piece Puzzle » qu’ils nous font un rappel. J’aime beaucoup ce titre instrumental qui rappelle un peu un album conceptuel de JETHRO TULL… Bon, sans la flûte !

Voilà, c’est fini. On a eu droit à 1h40 de show que je n’ai pas vu passer et où l’ensemble de la set list a été jouée. On a voyagé à travers un paysage musical coloré composé de pièces maîtresses du Rock et je m’estime vraiment chanceux d’avoir vu ce show unique en France ! Merci le Brin de Zinc !

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Le groupe descend de suite de scène pour se rendre au stand merch’ pris d’assaut. Ils sont très avenants et discutent avec le sourire avec leurs fans. Pour ma part, je leur prends 2 vinyles et ROSALIE m’ajoute un cœur sur la dédicace. J’en suis tout chose, moi ! J’étais bien fatigué après ma sortie de crève et les ROSALIE m’ont ressuscité ! J’attends leur retour avec impatience !  

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LANCE LOPEZ au Brin de Zinc

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

BERNARD LAVILLIERS chantait il y a quelques années en arrière « On the road again ». Cette chanson est faite pour moi car me voilà à nouveau sur la route pour aller assister, vous l’aurez deviné, à un concert. Ce soir, mon compagnon de concert habituel, Seb 747 ayant déclaré forfait, je pars seul une fois de plus vers le Brin de Zinc et pour écouter du Blues Rock. Oui,  cela change un peu de style mais dans la vie il faut avoir l’esprit ouvert et apprécier à leurs justes valeurs les bons musiciens.

Pile à l’heure, LANCE LOPEZ et ses compères traversent la salle pour rejoindre la scène. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le seul accès pour eux. LANCE  effectue une tournée européenne de 15 dates, essentiellement en Allemagne, avec une seule programmée en France ! Et en plus, c’est la dernière avant de retourner aux USA. Impossible de ne pas y assister. L’occasion de le voir ne se représentera peut-être pas de sitôt…

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

C’est sous la forme d’un trio que, ce soir, ils vont jouer. Après une intro relativement longue, le set démarre. Et tout de suite le Blues Rock chaud et chaleureux retentit dans un BDZ bien rempli. Le jour férié de la veille ou le début de semaine n’ont pas entravé le nombreux public du jour. Comme quoi un bon groupe attire du monde malgré certains grincheux qui prétendent le contraire ou invoquent la fatigue…

Très rapidement, tout le monde admet sans contestation possible que LANCE, chapeau texan sur la tête, maîtrise très bien son instrument. Les solos sont nombreux et les notes défilent rapidement sous des doigts hyper agiles. Il assure aussi le chant et se permet de réaccorder sa guitare tout en continuant de jouer et en chantant ! D’ailleurs, certainement sous l’effet de la chaleur des projecteurs, il réaccordera plusieurs fois ses guitares mais ces fois-là, il le fera entre les morceaux.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

Il a à sa disposition 3 guitares qu’il va utiliser suivant le style des chansons. En effet, il ne fait pas que du Blues Rock pur et dur, non. Il s’aventure aussi vers des registres plus Blues ou Country avec l’utilisation d’un bottleneck qu’il emploie avec talent.

En Français, il nous dit sa satisfaction d’être en France. Bon, ensuite il parlera en Anglais avec un accent prononcé. Je comprends quand même l’essentiel de ses interventions orales et notamment le fait, qu’au début de sa carrière, il a beaucoup joué avec LUCKY PETERSON et surtout BUDDY MILES (un batteur exceptionnel, malheureusement décédé aujourd’hui qui a joué avec des musiciens prestigieux comme JIMI HENDRIX pour ne citer que lui. Sur un CV c’est la classe !).

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

Plus le concert avance dans le temps, plus LANCE LOPEZ se lâche. Les morceaux deviennent très longs, plus de 10 minutes, et LANCE se lance alors dans des improvisations pendant que sa rythmique, certainement habituée suit sans aucuns soucis. Le bassiste, la casquette vissée sur la tête, reste imperturbable, il est impassible, restant tranquillement dans son coin sans jamais esquisser le moindre sourire. Le batteur est un peu plus démonstratif visuellement. Tous les deux viennent de Nashville. LANCE, lui, est né en Louisiane à Shreveport avant de migrer à Dallas au Texas.

Au fil des titres, on ressent bien les influences qui ont façonné son jeu de guitare : STEVIE RAY VAUGHAN, BB KING. Il leur rend un hommage appuyé avant d’entamer un Blues bien lent, à l’ancienne avec un solo où chaque note résonne bien et est bien perceptible avant la suivante. En revanche, le morceau va lui aussi s’étirer pour une bonne dizaine de minutes avec malgré tout des variantes dans le tempo. Renseignement pris auprès d’amis à la fin du concert, ce morceau aurait duré plus de 14 minutes. Ce qui est assez rare pour du Blues mais qui permet beaucoup de subtilités et de digressions musicales dans le titre.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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LANCE LOPEZ au Brin de Zinc – Crédits Photos : Bérénice Fléchard

Pour compléter ses influences, il n’oublie pas de nommer aussi ZZ TOP et BILLY  GIBBONS. D’ailleurs sur « El paso sugar », on peut reconnaitre de larges extraits du célèbre trio texan. Sinon le répertoire pioche allègrement dans sa nombreuse discographie, 10 albums dont 2 live en 20 ans de carrière. Il ne chôme pas notre bluesman ! L’inspiration est palpable chez lui et ne lui pose pas de problèmes, il a ça dans le sang.

Après plus de 2 heures de show, LANCE LOPEZ quitte la scène avant de revenir pour, vous vous en doutez, un rappel. Un rappel, hyper long lui aussi et qui va finir d’achever un public conquis depuis longtemps et qui ne s’attendait pas à un concert de 2h30 ! Tout le monde est resté stoïquement à sa place sans bouger ni se plaindre de la longueur du show et ça c’est vraiment un signe de communion et de plaisir partagé.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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Quelle prestation ! Rarement vu un musicien dégageant autant de feeling, il fait corps avec son instrument. Il vit et respire la musique. Et quelle simplicité et gentillesse au stand merchandising. Il mérite plus de reconnaissance auprès des Français et des programmateurs souvent trop frileux. Comme souvent les absents ont eu le tort de ne pas venir.

Merci à Thomas et au BDZ de nous proposer de telles soirées.

LANCE LOPEZ au Brin de Zinc - Crédits Photos : Bérénice Fléchard
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THE BELLRAYS au Brin de Zinc

THE BELLRAYS au Brin de Zinc
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Et c’est reparti pour le Brin de Zinc pour aller voir THE BELLRAYS. Ce soir, alors que leur pays est en plein marasme politique, nos copains Californiens ont posé leurs flight cases à Barberaz pour nous présenter leur petit nouveau « Heavy Steady Go » sorti très récemment. Mais avant de partir, il me faut rassasier la Titine qui fait la tête. « Je suis malheureuse, j’ai plus d’essence, mes pneus sont dégonflés…. ». Bon, une fois la dame regonflée à bloc, direction le Brin de Zinc.

L’avantage d’être un lundi soir, c’est que sur la route, il n’y a pas grand monde. Donc pas d’abrutis qui vous font des appels de phares alors que vous êtes en train de dépasser un camion parce qu’ils sont derrière vous et que vous vous traînez à 130 km heure sur l’autoroute.

Une fois arrivés sur le parking, je me rends compte qu’il est blindé. A tel point que c’est limite s’il ne faut pas faire la queue pour pouvoir se garer. Heureusement pour moi, un véhicule s’en va au moment où j’arrive. Cool. Devant la porte d’entrée, il faut montrer patte blanche. Cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé et ça veut dire que le concert est full. Trop bien ! Reste plus qu’à attendre l’arrivée de nos copains de Riverside.

En regardant le public de ce soir, je me rends compte qu’il n’y a pratiquement que des quinquagénaires, voire même des sexagénaires. Bon, il y a quand même quelques trentenaires, mais la moyenne d’âge se situe entre 45 et 60, voire 70 ans peut-être. Il semblerait que les spectateurs ne soient pas nés de la dernière pluie, ce qui semble logique, étant donné la longévité du groupe.

THE BELLRAYS au Brin de Zinc
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THE BELLRAYS au Brin de Zinc

Si vous ne connaissez pas les BELLRAYS, c’est un groupe de Garage Rock qui mélange le Punk, le Hard Rock et la Soul qui date de la fin des années 80.

Le concert est, comme je le soupçonnais, rempli à ras bord. Encore heureux que j’ai pu me placer bien devant. Je ne rencontre pas beaucoup de têtes connues, les copains ne sont pas tous venus. Ils ne savent pas ce qu’ils vont rater ! Mais bon, ça peut se comprendre étant donné que nous sommes un lundi soir et que le lendemain il faut retourner travailler.

En revanche, j’ai le sentiment que pour les lumières il va falloir s’accrocher, mais bon le concert n’a pas commencé, attendons. Tiens, comme si ça ne suffisait pas, et pour couronner le tout, la machine à fog fait son grand retour et en plus la clim’ est à fond. Le fond de l’air est frais, mais je ne m’inquiète pas trop car étant donné le monde ça ne devrait pas durer.

THE BELLRAYS au Brin de Zinc
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THE BELLRAYS au Brin de Zinc

20h55, le guitariste BOB VENNUM traverse le BDZ pour récupérer des trucs dans une belle valise rose posée à côté de son ampli puis repart au fond. Étrange… En observant la scène, je remarque, à part la valise, deux gros congas et un tambourin meini (tambourin sans la peau) sur l’ampli de guitare et une setlist froissée déjà posée au pied de la batterie. Nouvelle étrangeté que je vais comprendre plus tard dans la soirée.

L’impatience du public commence à se ressentir et ça bouillonne de plus en plus dans le BDZ qui devient ultra chaud, pendant que sont diffusées différentes musiques Punk à tendance Rock.

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21h14, les BELLRAYS au complet traversent le public pour monter sur scène. A peine installés, 30 secondes après avoir réglé leurs guitares, LISA KEKULA, l’impressionnante chanteuse demande : « Ready Guys ? » et d’un coup nous sommes embarqués dans le monde des BELLRAYS avec « C’mon ». C’est une LISA au top de sa forme qui, talons hauts, leggin’ noir et chemise rouge écarlate, est présente sur scène pour nous montrer de quel bois elle se chauffe. D’ailleurs, ça tombe bien, étant donné la fraîcheur extérieure. “Nous avons sorti un nouvel album qui s’appelle ‘Ready Steady Go” et nous allons vous en faire quelques morceaux “, dit-elle.

Treize ans que j’attendais ce moment ! C’est trop bon, d’autant plus que je ne les ai jamais vus d’aussi près. La section rythmique a changé depuis la dernière fois où j’ai eu l’occasion de les voir en live. A la basse, il y a NICO MILES qui ne tient pas en place, et CRAIG WATERS derrière les fûts qui jouait déjà sur les albums « Have a Little Faith » et « Hard, Sweet and Sticky » soit un sacré retour aux sources. “I Fall Down” et “Power to Burn” se suivent sans interruption avec une LISA agressive, dans le bon sens du terme, se baladant de droite à gauche de la scène, micro et tambourin en mains.

Ball of Confusion” et “Hard Drive” continuent de fasciner le public. BOB va au-devant de la scène pour ses solos pendant que, sous les frappes rapides et précises de CRAIG, NICO reprend les refrains avec beaucoup d’enthousiasme. LISA est hyper sérieuse et reste concentrée sur ses paroles, mais elle sourit quand même de temps en temps. Ouf ! Les talons sont moins hauts qu’il y a treize ans, et elle bouge moins qu’avant mais ça ne l’empêche pas d’haranguer le public. « It’s a Rock show, People », dit-elle quasiment à chaque fin de titres.

NICO a un sourire qui illumine son visage, en qui en dit long sur le plaisir qu’il prend à être sur scène à côté de telles stars. Pour ma part, je n’en reviens toujours pas de voir les BELLRAYS si proches. C’est très étrange, je n’ai pas l’habitude et c’est vraiment trop top.

Le brûlant et Bluesy « Snakes » tiré du récent LP « Ready Steady Go » fait monter la chaleur dans le Brin de Zinc. Lorsque LISA chante à tue-tête « I see snakes », j’ai l’impression de me retrouver au fin fond du désert et de faire face à un serpent à sonnette  quand elle secoue son tambourin.

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Les titres ne s’arrêtent pas de défiler continuant leur travail de sape sur un public aux anges : « California », « Pinball City », le lourd et puissant « Changing Colors », l’excellent « Living a Lie »… Pas de palabres inutiles, à part les « It’s a Rock Show, People. A Night Rock Show » de la chanteuse qui continue de regarder le public d’un regard menaçant lorsqu’elle ne défie pas les spectateurs du doigt. « Down of my Knees » et « One More Night » sont suivis par « Voodoo Train », le génial « Black Lightning » et « Startime ».

 Il est bientôt l’heure de terminer, du moins c’est ce que dit la setlist, avec « Revolution Get Down » qui était noté en premier, mais bon… LISA prend le devant de la scène, toujours aussi menaçante et revendicative. Le titre terminé, le groupe remercie le public et, comme à mon habitude, je récupère la setlist qui était au sol. Sauf qu’à priori, il ne fallait pas puisque LISA me reprend la setlist des mains. Oups, aurais-je été trop hâtif ?

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En tout cas les BELLRAYS n’en ont pas fini avec nous puisque nous avons droit à deux titres supplémentaires. « Merci », nous dit-elle en Français. « It’s not Monday, People. This is a Friday Night Rock show », continue-t-elle. Et voilà, le set se termine. Ah ben non, LISA a décidé de continuer avec « Power to Burn ». BOB tourne sur lui-même tout en tapant du pied et faisant du « Duck Walk », sous les martèlements de CRAIG, toujours aussi impressionnant, et les sons de basse de NICO, qui continue de bouger et de reprendre les refrains avec le smile.

D’un coup, LISA descend de la scène pour aller chanter au plus près du public. Le groupe ne s’arrête plus. C’est complètement dingue. « Come on people, Come on !! », nous dit LISA en remontant sur les planches.

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Après avoir présenté les musiciens qui l’accompagnent, elle demande au public de faire plus de bruit, et conclut « Merci beaucoup » dans un Français américanisé. « We are THE BELLRAYS, Best souvenir !! » et c’est fini. Une heure pas plus pas moins, et les BELLRAYS ont déjà fini. Certes, le concert était génial mais j’en aurais bien pris un peu plus. Et dire qu’aux États Unis, ils jouent régulièrement plus d’une heure et demie. Enfin bref.

A peine ont-ils fini que le groupe est déjà à son stand merch’ en train de signer et de vendre leurs T-Shirts et CDs. Malheureusement pour moi, les prix sont quelque peu prohibitifs pour mes poches. Nous quittons donc le Brin de Zinc sans petit bonus concert mais c’est avec le « Heavy Steady Go » en boucle dans la voiture que nous faisons le chemin du retour.

Encore un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas pour cette soirée !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/