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HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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Me voici de retour au Brin de Zinc peu de temps après la baffe que m’ont mise les RAKEL TRAXX. Ce soir, mon copain de concert n’est pas de la partie, il fait l’impasse. Du coup, c’est en couple que je descends dans mon antre préféré. Arrivés sur place, je constate que le parking est presque plein. Cela annonce t’il un concert bien rempli ? Lorsque je rentre dans le BDZ, je me rends compte que, pour le moment, il n’y a pas grand monde. Le parking a dû être pris d’assaut pour un autre événement. Les gens ne savent pas ce qu’ils perdent, pardonnons-leur. Il est vrai qu’il est un peu tôt et que nous sommes jeudi. Cependant, au fur et à mesure, le Brin de Zinc se remplit, ce qui est une bonne nouvelle.

Comment, je n’ai pas encore parlé des groupes de ce soir ? Oui, ben… vous ne savez pas lire ? C’est écrit dans le titre ! Décidément, il faut tout vous dire ! C’est dingue ! Ce soir, deux groupes sont au programme : THE MERCURY RIOTS venus de la capitale des Anges, Los Angeles, et les HEADCHARGER venus de la région de Caen, chef-lieu de la Normandie. C’est un surprenant packaging, les groupes évoluant dans des styles assez différents.

En attendant que le concert ne commence, je croise du beau monde. L’ancien bassiste des HEADLESS CROWN, le nouveau chanteur de SOHO… Et pendant ce temps-là, du FREAK KITCHEN est diffusé dans le Brin de Zinc. J’adore.

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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

A 20h55, alors que la musique d’attente se tait, retentit un petit « Thunderstruck ». Là-aussi, il faut que je vous dise de qui il s’agit ? Le moment de la Révolte de Mercure va débuter. Jonny UDELL s’installe derrière la batterie, accompagné du bassiste de ce soir dont je n’ai pas trouvé le nom, et qui n’est pas Fede DELFINO – si j’en crois les photos – qui a participé à l’album…

Deux trois coups de baguette, et les deux musiciens entament le premier morceau au son flamenco de la guitare de Felipe RODRIGO qui traverse carrément le Brin de Zinc. Justin WALKER, le chanteur, veste rouge sur le dos, chapeau vissé sur la tête, monte sur le côté gauche et apparaît dos au public. D’un coup, il se retourne et hurle dans son micro : “Bonsoir ! We are MERCURY RIOTS from Los Angeles, and we’re gonna play rock and roll music. OK ?”.

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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Les bases sont posées dès le premier titre “Make It”. Un bon Classic Rock qui bouge, qui swingue et qui groove. Absolument génial. L’ambiance dans le Brin de Zinc est de plus en plus chaude, et fait tomber la veste de Justin au bout du troisième titre, mais pas son chapeau avec lequel il ne cesse de s’amuser. Les riffs fulgurants de Felipe n’arrêtent pas de groover pendant que Justin s’éclate comme un fou avec son pied de micro. C’est un chanteur dans la grande tradition, doté d’une voix d’or, d’une portée, d’une profondeur et d’un timbre incroyable qui délivre des sons percutants et des parties plus nuancées et délicates avec la même facilité. Au fur et à mesure que le set se déroule, il tient le public en haleine à chaque note, chaque geste, chaque attitude.

Et c’est sans compter sur Felipe qui menace même la foule avec sa guitare sur “Light it Up”. Jonny, qui depuis le début du set est sous les lights pendant que ses camarades sont dans l’ombre, à une frappe de sourd. On entend quasiment que lui. Le bassiste sans nom, avec sa veste canadienne d’un vert absolu, est tout à fond, il fait corps avec le batteur.

Sweet Melody” calme le jeu puis rentre dans le lard juste après. C’est complètement fou et de plus en plus brûlant dans le BDZ. Justin passe son temps à jouer avec son chapeau tout en nous influent son rock ‘n’ roll dans ses chansons. “Good Time Overload” déchire tout en groove et en soul à tel point que le chanteur en pose son couvre-chef qu’il ne quittait pas depuis le début du set. “Santé”, nous dit-il en Français dans le texte, en levant son verre à la fin du titre.

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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Fender blanche usée jusqu’à la corde, Felipe nous sort des riffs de folie et continue de faire le show avec Justin. Ils nous font même un petit pas de danse durant ”Take Me When You Go” avant que le guitariste nous colle un solo absolument fantastique collé au bord de la scène. Il y a une certaine arrogance, une certaine facilité dans ce groupe américain ; que ce soit l’accent, le style.. Bon sang ! Peut-être que c’est le climat californien, ou peut-être que c’est simplement notre fascination sans fin pour les États-Unis. Quelle que soit cette chose indéfinissable, THE MERCURY RIOTS l’a à la pelle.

Alors que le set touche à sa fin, sur “Save Me a Drink” et que le BDZ bouge et danse sauvagement, Felipe descend de scène pour jouer dans le public puis s’arrête au bar pour commander une bière avant de remonter sur scène pour finir le titre. Complètement fou ! Un set court, mais efficace qui après 45 minutes a mis le feu et a carrément cramé l’énergie du public.

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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Alors que le stand de merch’ des Californiens se fait dévaliser, les HEADCHARGER s’installent. Les deux guitaristes David ROCHA et David VALLEE, suivi de Romain NEVEU le bassiste et d’Antoine CADOT le batteur s’installent sur scène pour régler leurs positions respectives pendant que Sébastien PIERRE, le chanteur, saute sur place avant de monter sur les planches.

Il est 22h10 et une intro démarre, HEADCHARGER commence… Puis s’arrête d’un coup. L’intro a planté. Deux minutes plus tard et c’est reparti. “Insane” et “Up to You” prennent de cours un public pas encore bien remis de la prestation de THE MERCURY RIOTS.

SEBASTIEN ne tient pas en place et court de partout de long en large de la scène et dès les deux premiers titres, il se frotte au public. “Salut le Brin de Zinc ! Comment ça va ce soir ? Ça s’appelle « Coming back to life ».”.  Après le chaos qui secoue, un peu de mélodie fait du bien. “Salut ! On s’appelle HEADCHARGER et on est content d’être là ce soir. Pour nous, c’est une évidence de faire une date ici à Barberaz durant la tournée”, nous dit le chanteur à la fin du morceau.

Le calme est de courte durée, et on reprend les hostilités avec “Magical Ride”. HEADCHARGER mélange du Stoner teinté de Sludge avec des relents à la PANTERA mais tout en sachant rester mélodique lorsque les morceaux le demandent. Les voix arrachées de Sébastien, casquette sur la tête, se fondent avec ses voix claires et font mouche dans le public. Il est bourré d’énergie et, malgré l’étroitesse de la scène, il l’arpente de long en large lâchant son pied de micro pour aller hurler au visage des fans en montant sur les retours. Ses capacités vocales m’impressionnent. Il passe d’une voix claire à une voix hurlée en une fraction de seconde pour revenir en voix claire qui vous prend aux tripes (avant de vous les faire vomir juste après).

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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Et encore, si ce n’était que le chanteur qui prenait la scène mais en plus, les deux tauliers que sont David ROCHA et Romain NEVEU nous en mettent plein la vue. Les deux petits nouveaux – depuis 2020 quand même – ne sont pas en reste même s’ils sont plus discrets. Le show continue à envoyer du lourd, voire du très lourd. Ce n’est pas une déflagration sonore auquel nous avons droit, mais bien une explosion auditive. Le public bien présent est à fond derrière les Normands, tout en restant relativement sage malgré les incessants encouragements du chanteur.

N’étant pas friand des pogos et autres crowd-surfings, je ne suis pas mécontent que tout le monde soit sage. HEADCHARGER termine son concert avec un ancien titre intitulé « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », tiré de l’album « Watch The Sun ». C’est incroyablement efficace et terriblement accrocheur avec ses voix claires sur le refrain.

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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Une heure et vingt minutes plus tard, c’est la fin sur un dernier mot de Sébastien, enfin, un mot… je dirais plutôt un hurlement qu’il pousse en montant sur les retours : “Nous sommes HEADCHARGER ! Bonne soirée !”.

Bilan de la soirée : malgré le packaging assez hétéroclite de ce soir, les deux groupes ont mis le feu. J’ai apprécié le set de HEADCHARGER, et adoré celui de THE MERCURY RIOTS. Deux groupes que j’irais revoir volontiers. Un grand merci, une nouvelle fois, à Thomas le GO du BDZ pour cette superbe soirée !

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RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

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RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Dans la vie, il faut savoir casser les codes sinon une certaine monotonie s’installe. Par exemple dans les couples que la routine a tendance à détruire au bout de plusieurs années. Aussi, pour éviter cet écueil avec Seb 747, nous avons décidés de faire 2 reports sur ce concert et cerise sur le gâteau, pour le même prix !! (Pour info nous ne sommes pas en couple dans la vraie vie…LOL) . Alors chaussez vos bésicles pour la lecture.

La route pour aller au Brin de Zinc est gravée dans ma mémoire à force d’y aller. C’est un peu comme une deuxième maison pour moi. Si, à l’époque, E.T. réclamait « Maison », moi c’est un peu pareil, je réclame le BDZ lorsque je lis la programmation des concerts.

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MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Le premier groupe de la soirée est MONKEY BIZNESS, un groupe grenoblois. C’est un  groupe que j’ai déjà vu au même endroit il y a déjà un certain temps. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts. Il a fallu remplacer le chanteur tragiquement disparu par MARINE en 2018. Pourtant aujourd’hui, c’est une toute nouvelle chanteuse qui officie derrière le micro. Pour EMILIE, c’est même son premier concert avec ses nouveaux compagnons de jeu. Le bassiste et le batteur sont, eux, des têtes connues.

MONKEY BIZNESS, c’est un mélange de Hard Rock qui puise ses influences dans les années 80.

Le répertoire  de ce soir s’articule autour de leur CD sorti en 2012 et de leur EP sorti en 2008 avec, par exemple, le morceau « Elected ». Ce qui saute aux oreilles, c’est la voix d’EMILIE. Le chant est juste mais il manque, à mon avis, de puissance pour le genre proposé par le groupe. C’est dommage car la setlist se déroule bien avec ses compagnons de scène qui assurent musicalement. Je pense que le manque d’énergie est également dû au fait que les musiciens sont du genre statiques sur les planches du Brin de Zinc. A revoir dans quelques temps pour confirmer ou non mon jugement du soir.

RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc 
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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Juste le temps de dire bonjour aux connaissances du soir, comme YVES CAMPION de NIGHTMARE, que déjà les WHISKY OF BLOOD arrivent sur scène. Il faut rattraper le temps perdu du début de soirée. PIERRE, le batteur des MONKEY BIZNESS est toujours là derrière ses fûts car il officie dans les 2 groupes. Il a juste troqué son T-Shirt des RAKEL TRAXX contre un autre plus neutre et pris le pseudo de KING OF RICQLES.

Je sais à quoi m’attendre avec ses 4 lascars !! Je viens de les voir et de les croiser il y a à peine une semaine à l’Ilyade de Seyssinet, en première partie de BLACKRAIN. Inutile de préciser qu’ils sont à fond et que le show ronfle comme une vieille marmite sur le feu depuis déjà un certain temps.

Pour ceux qui ne connaissent pas ces Grenoblois, ils pratiquent un Hard Rock ’n’ Roll influencé par les eighties et de temps en temps par le Punk. Il n’y a qu’à voir le look du guitariste et du bassiste pour constater que je ne me suis pas trompé.

Les WHISKY OF BLOOD viennent apporter la bonne parole aux spectateurs avec la promotion de leur dernier CD, « Diablesse of Revolution ». Ce troisième album vient de sortir le 27 septembre dernier. Comme beaucoup de groupes de cette période, ils ont adopté des surnoms : LORD WHISKY pour le guitariste chanteur, PHIL THE ANIMAL pour le guitariste, SWINDLER pour le bassiste et KING OF RICQLES pour le batteur. Tout un programme comme vous pouvez le constater !

Pour entamer les hostilités, quoi de mieux que « Nothing more », extrait de leur dernier opus ?  Nous sommes partis pour transpirer pendant une petite heure avec des paroles qui parlent de bière, de sexe et de bien d’autres sujets dans la même veine.

Pour « Street ready », LORD WHISKY nous explique qu’on ne doit pas se faire emmerder dans la rue même si on n’est pas balèzes. Et ensuite, il nous assène que le rock tue…. Il nous fait un peu de promo pour la sortie prochaine d’une bière à leur nom. La classe, surtout quand on pense aux groupes prestigieux comme IRON MAIDEN, STATUS QUO, MOTORHEAD ou AC/DC qui ont ouvert la voie en ce domaine !

Pour terminer, le dernier titre, « Whisky of Blood » est dédié aux amis décédés. C’est aussi leur morceau phare et ils vont le faire durer pour  permettre à quelques spectateurs et spectatrices de fouler sérieusement le plancher du BDZ.

RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc 
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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

Arrivent enfin les Marseillais de RAKEL TRAXX. C’est un groupe que j’ai déjà vu un certain nombre de fois, pour ne pas dire plus, mais aujourd’hui c’est spécial car il y a du changement dans la formation. Comme c’est déjà arrivé plusieurs fois dans le passé, le bassiste a changé. Le nouveau vient tout juste d’arriver et s’appelle EMI KELLEY. Mais le changement le plus notable est marqué par le départ de notre ami ZANTOLO, l’un des deux guitaristes, qui a dû, lui-aussi,  délaisser ses vieux copains. Le petit nouveau se nomme KIKO PHASMINO. Et puisque je suis dans la présentation des musiciens, je poursuis avec SHANON DOLLZ au chant, LESTE à la batterie et SQUALL, le deuxième guitariste.

Depuis 2008, ils arpentent les scènes de France et de temps en temps les studios d’enregistrement. C’est d’ailleurs avec « Quicksand », extrait de leur premier album que le show démarre. On est tout de suite dans le bain avec ce Sleaze Rock entraînant qui donne envie de bouger. Le public venu nombreux est en accord avec moi et réserve un accueil chaleureux au groupe.

Alors que BLACKRAIN a progressivement délaissé les terres du Sleaze au profit d’un Hard Rock mélodique, les RAKEL TRAXX, eux, sont restés fidèles à leur style musical préféré. Et, personnellement, je m’en réjouis !! Ce soir, tout n’est pas si évident pour eux, avec le premier concert d’EMI. Ces changements de membres occasionnent de nombreuses répétitions pour intégrer les nouveaux venus et apprendre le répertoire. Malgré quelques petites imperfections, le show se déroule parfaitement. Les 2 nouveaux prennent a priori du plaisir, ce qui est important pour la suite.

Les titres défilent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Le medley composé d’extraits de reprises de standards du genre, comme par exemple du MOTLEY CRUE,  fait toujours sensation et permet une fois de plus au public de s’éclater et de chanter. Cyril, le manager du groupe et aussi la bassiste des WHISKY OF BLOOD fait son apparition sur scène et s’invite pour faire les chœurs, ce qui rajoute encore un peu de folie et booste le groupe qui n’en avait pas vraiment besoin !

« Give me your love » est le dernier titre annoncé ce soir. Et en parlant d’amour, on peut dire que ce sont plutôt eux qui donnent du plaisir aux spectateurs présents !!

Terminé ? Non, car il y a le traditionnel rappel avec un classique dans les classiques de notre musique, « Cum’ on feel the noize », écrit par le groupe SLADE et popularisé dans les années 80 par QUIET RIOT. Avec un tel morceau, le succès est assuré et clôture en beauté une belle soirée comme on les aime.

Il est déjà tard quand je quitte le Brin de Zinc, non sans avoir dit au revoir à mes amis Marseillais et Grenoblois. A bientôt les gars pour de nouvelles aventures !!

RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc
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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

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Voilà déjà deux semaines que je ne me suis pas rendu à un concert ! Alors ce soir, je ne vais pas goûter mon plaisir en allant, une fois encore, au Brin de Zinc de Barberaz. C’est à un match, non pas de foot mais bien de Hard Rock, entre Grenoble et Marseille auquel je vais assister. Nous pourrions penser que, comme les Grenoblois sont plus nombreux que les Marseillais, le match serait plié. Mais c’est sans compter sur nos copains de RAKEL TRAXX qui sont venus en conquérants ce soir. Ils sont accompagnés par les MONKEY BIZNESS et les WHISKY OF BLOOD qui, vous l’aurez deviné, sont des groupes Grenoblois.

C’est sous un soleil radieux que nous partons à trois sur la route, tranquillement sans se presser, histoire de profiter un peu de nos montagnes. Arrivés sur place, nous retrouvons mon copain de concert Steve*74 parti un peu plus tôt, après avoir facilement trouvé une place pour nous garer. Nous rencontrons les musiciens qui vont jouer ce soir et les copains venus assister, tout comme nous, à ce concert. Pour Steve et moi, certains de ces musiciens sont des connaissances que nous rencontrons souvent, ou que nous voyons régulièrement sur scène. Mais pour d’autres spectateurs, cela sera une première.

Assez de palabres, parlons concert, puisque c’est pour cela que vous lisez ce report, non ? Sinon, je peux aussi vous parler du beau temps, de la nourriture et tout ça… Qui a dit : “comme le rédac’ chef… » ? Bon d’accord, parlons musique !

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MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Ce sont les MONKEY BIZNESS qui commencent. Le quatuor est le seul, ce soir, a avoir en son sein une chanteuse. Il pratique un Hard Rock fort sympathique et très entraînant. C’est un quatuor composé de PIERRE, le batteur – accessoirement celui de WHISKY OF BLOOD aussi – DIDIER, le bassiste, qui lui aussi joue dans un autre groupe (URGENT), FRANCK, le guitariste et EMILIE au chant. L’ouverture du set démarre sur un cover de DANGER DANGER et en plus de l’époque de TED POLEY, le fameux “Monkey Business”. Que demander de plus ?

EMILIE fait son premier concert et semble un peu timide sur les premiers morceaux. Cependant, que ce soit « Falling to Pieces » ou « No Money Honey », nous passons un très bon moment en compagnie de ces titres mélodiques à souhait qui passent bien sur scène. Ce soir, nous avons même droit à deux exclusivités mondiales, comme nous l’expliquent PIERRE et EMILIE.

Les musiciens assurent comme des malades et leur niveau technique m’impressionne, même si EMILIE est un peu trop statique pour moi. Cependant son chant est placé comme il se doit. De toute façon, je lui pardonne tout, c’est une Savoyarde (comment ça, je ne suis partial ?). Il faut quand même relativiser, étant donné que c’est son premier show avec le groupe et que, jouer avec de tels techniciens, doit mettre une sacrée pression.

En tout cas, j’aime bien son timbre de voix, et elle se lâche petit à petit, au fur et à mesure que le concert se déroule. Le stress qui semblait la posséder, s’efface au fur et à mesure du set, et les derniers titres que le groupe interprète chauffent le Brin de zinc comme il se doit.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Il est l’heure pour le second groupe grenoblois, les WHISKY OF BLOOD, d’arpenter la scène. L’avantage d’avoir un batteur qui joue dans deux groupes différents, c’est que le changement de batterie se fait rapidement. L’inconvénient, c’est pour le musicien de tenir deux sets d’affilée. J’attends de voir comment notre ami Pierre « KING OF RICQLES » va gérer.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Personnellement, j’adore ce groupe. Musicalement, ça groove, ça pulse et ça fait du bien. A peine le groupe installé sur scène que les freins sont lâchés avec « Nothing More » et un LORD WHISKY les bras en croix. Le chanteur guitariste est en pleine forme et harangue le public sous les riffs de PHIL THE ANIMAL, le ronflement de la basse de SWINDLER, le deuxième punk de la bande, et les frappes continues de KING OF RICQLES, qui malgré son set précédent, ne semble pas être en difficulté.

Dès “Sexy Woman With The Devil”, PHIL THE ANIMAL descend de scène pour jouer auprès du public, ce qu’il fera plusieurs fois le long du set. Le groupe est aux taquets et ne s’économise pas. Les morceaux les plus connus du groupe sont joués ce soir : “Show Me The Way” ou encore “Humanity Must Be Destroyed by Rock ‘n’ Roll” enflamment le public du BDZ qui est très bien rempli ce soir.

Les morceaux sont bons et dépotent grave. PHIL joue sur les genoux, se déplace de long en large sur la scène, tout comme SWINDLER qui va chanter les refrains dans le même micro que lui, pendant que LORD continue de tenir son public dans la main.

L’ambiance monte d’un cran lorsque celui-ci nous annonce le titre “Street Ready”. Le sourire du chanteur en dit long sur le plaisir qu’il prend ce soir, tout comme ses trois autres comparses. LORD WHISKY est tellement enthousiaste qu’il en casse même une corde. L’hymne incontournable qu’est le titre “Whisky of Blood” clôt le set intense de nos copains Grenoblois qui ont littéralement mis le feu au Brin de Zinc.

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

L’heure de Marseille est venue. Il était temps me direz-vous ! C’est qu’on a failli attendre. Ahh, les RAKEL… Comme ce n’est ni le premier, ni le dernier des reports consacrés à ce groupe, qu’est-ce que je pourrais vous dire ? Même leur malédiction du bassiste – qui une fois de plus a changé – est connue comme le loup blanc. Cependant, il y a un autre fait important : il y a un nouveau guitariste. ZANTOLO, ayant raccroché les gants après tant d’années de service au sein du groupe phocéen. C’est donc le baptême du feu pour KIKO PHASMINO, le nouveau et jeune guitariste et EMI KELLEY le bassiste. J’ai un peu d’appréhension, n’ayant pas eu encore l’occasion d’entendre les RAKEL nouvelle formule, mais en ayant discuté un peu avec SHANON avant le concert, je suis plutôt rassuré.

Après un petit “Quicksand” qui pose de suite les bases, c’est au tumultueux “Sexy Night” de continuer à secouer le Brin de Zinc alors que d’habitude nos copains Marseillais prennent le temps d’installer leur show, souvent en mode tranquille peinard (en mode marseillais, quoi). Ce soir, ils sont à fond. SHANON sur son pied de micro virevolte, pendant que SQUALL, l’historique guitariste se frotte au plus près du public sous les coups de butor de LESTE, l’autre membre historique des RAKEL.

Évidemment, vous vous demandez comment s’en sortent les petits nouveaux ? Eh bien, je dirais : à merveille. Certes, les automatismes qu’avaient SQUALL avec ZANTO sont un peu compliqués à retrouver sur scène, mais KIKO s’en sort très bien. Il fait même un peu le show en jouant avec la guitare derrière la tête. Son maquillage, un mélange d’ALICE COOPER et d’Orange mécanique (dixit EMI), est un peu kitsch mais il compense par son talent et son envie d’être sur scène. Quant à notre ami bassiste, malgré son poste en retrait à cause de l’étroitesse des planches, il tient bien la rythmique, même s’il est moins démonstratif que SWYLDE l’ancien quatre cordiste.

Les classiques des RAKEL TRAXX sont expédiés à une vitesse phénoménale. « 19 nights » est devenu un classique. Quant à « I Need You Honey » et «  Wild Girls », ils sont devenus des incontournables.

L’heure du crime largement débordée, le groupe finit son set par la reprise du groupe britannique SLADE, popularisée par les américains de QUIET RIOT, « Cum’ On Feel The Noize ». Cette reprise verra SWINDLER et  KING OF RICQLES de WHISKY OF BLOOD monter sur scène et reprendre les chœurs. « Thank You, Good Night, Stay Sleazy », conclut SHANON DOLLZ. Et c’est la fin.

Mais quelle baffe nous avons pris ce soir avec trois groupes venus démontrer leur détermination à nous secouer les tripes !

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

Les RAKEL TRAXX, descendus de scène, tapent la discut’ avec tous les copains restés tardivement dans le Brin de Zinc. Il est près d’une heure du matin lorsque nous prenons congé, non sans avoir dit à la prochaine à nos copains phocéens. Sur le chemin du retour, en écoutant en boucle le dernier album des WHISKY OF BLOOD et le dernier EP des RAKEL, une étrange lumière est apparue derrière moi et je me retrouve en direction de Chambéry au lieu de rentrer chez moi. J’ai été enlevé par les extraterrestres ou quoi ? Comment ? La lumière que j’ai vue est un flash de radar ? Vous êtes sûr ?

Un grand merci aux trois groupes de ce soir pour nous avoir fait passer une soirée…  interminable ? Mais non, INOUBLIABLE !!

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ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC - 21/09/2024
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ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC – 21/09/2024

Me voici de retour au Brin de Zinc de Barberaz pour, what a surprise, un concert. C’est un groupe français, ARTHUR DART & THE WISE EGOS, un groupe français, qui passe ce soir. ARTHUR qui ? ARTHUR DART, l’ancien chanteur de l’excellent groupe qu’était les 58 SHOTS. Souvenez-vous, W.T.R. en a fait quelques reports ! Comme personnellement j’avais adoré sa voix à l’époque, je me suis décidé à emmener mes moitiés avec moi, histoire de leur faire découvrir un extraordinaire chanteur.

Lorsque j’arrive sur place, je me rends compte que le public est un peu épars. C’est vrai que je suis un peu en avance, mais tout de même. Il faut quand même dire que le lendemain, au même endroit, il y a les MOJOTHUNDER, un groupe de Blues américain. Personnellement, ayant déjà fait un report sur ce groupe aussi, je préfère aller voir notre Frenchie. Le temps passe et j’en profite pour discuter avec les copains que je croise régulièrement dans la salle.

Un trio de musiciens traverse le BDZ pour s’installer sur scène. Je reconnais ARTHUR, le chanteur, l’ayant vu l’an dernier à Guitare en Scène et lorsqu’il jouait dans 58 SHOTS, mais aussi le bassiste aussi me dit quelque chose. Il me semble bien l’avoir déjà vu quelque part. Quand et où, c’est une bonne question… Mais bon sang, mais c’est bien sûr ! Ah ben non, ce n’est pas ça… J’ai beau me creuser les méninges, ça ne vient pas. Je trouverais plus tard.

J’arrête là mes réflexions parce que c’est déjà parti. Le tout premier morceau est un peu grunge, avec quand même des relents rock‘n’roll. Un mélange étonnant et intéressant qui dépote grave. Ca me surprend un peu, ayant déjà vu plusieurs fois les 58 SHOTS, mais j’apprécie l’idée. ARTHUR, qui a formé son groupe très récemment, est très à l’aise sur scène et on découvre un trio hyper en place et qui prend son pied. Tout comme nous d’ailleurs. Certes, le public est clairsemé – normal, il faut le temps au groupe de se faire un nom – mais ce sont des fans qui ont fait le déplacement jusqu’au Brin de Zinc.

« Vous savez pourquoi les WISE EGOS ? demande le leader. Parce qu’ils ont un âge avancé et qu’ils ont bien compris collectivement comment on fait de la musique. ». En entendant les musiciens, je ne peux qu’acquiescer. Mes moitiés ne restent pas insensibles au charme du chanteur. Je suis rassuré, il est en couple. D’ailleurs, ARTHUR dédicace un morceau à sa chérie, AXELLE, qui est dans la salle.

Avant d’entamer « I’m in need of your Help », il nous rappelle qu’il était le chanteur des 58 SHOTS, un groupe en plein essor. Lorsque le groupe s‘est, d’un commun accord, séparé ARTHUR nous explique qu’il était aux trente sixième dessous et qu’il voulait arrêter la musique. Cependant, grâce à sa compagne devenue sa manager, sa styliste, sa conseillère, sa coiffeuse, etc… Il a réussi, heureusement pour nous, à reprendre le dessus et à trouver deux excellents musiciens. DENIS, derrière la batterie, est tout en précision, en feeling. Très aérien, comme BRUCE LEE l‘était aux arts martiaux, il maltraite ses fûts comme il se doit.  FRANCK est très présent avec sa basse aussi ronflante qu’entêtante. Euréka, je me souviens enfin dans quel groupe je l’ai vu ! C’est le bassiste de l’excellent BACK ROADS !!!

Les morceaux inédits s’épuisent et les covers commencent à pleuvoir. Evidemment, comme nous l’explique le leader, ce n’est que le quatrième concert du groupe, et son existence est très récente. Après un petit JIMMY HENDRIX, suivi par un “War Pigs” de BLACK SABBATH, nous continuons sur “Whole Lotta Love” de LED ZEPPELIN, ce qui est un peu normal lorsqu’on sait que notre copain ARTHUR a aussi un tribute band à ce groupe. Il nous démontre son talent guitaristique et vocal. Puis après un “Highway Star” qui lui va comme un gant – à tel point qu’on a l’impression d’entendre IAN GILLAN dans sa jeunesse – ils nous interprètent deux titres de STONE TEMPLE PILOTS, un groupe que les musiciens aiment beaucoup.

Les WISE EGOS attaquent ensuite un nouveau morceau “This World of Fool”. A cet instant, le chanteur nous prouve qu’il n’a rien perdu de sa superbe et nous démontre, une fois de plus, qu’il a bien fait de continuer la musique. C’est un super morceau.

“Merci le Brin de Zinc, annonce le leader, on arrive au dernier morceau, Close your eyes.”.  C’est un morceau bien lourd en rythme et bien sombre qui comporte un solo de folie.

Alors que le concert est sur le point de se terminer, le public ne semble pas vouloir en finir alors ARTHUR nous rappelle que son répertoire est limité, dû au fait que ce n’est que leur quatrième show et nous rejoue donc « I’m in need of your Help », le second titre de la soirée. Et c’est la fin ? Bien sûr que non ! Les spectateurs se manifestent une fois de plus et ARTHUR DART & LES WISE EGOS nous font honneur en rejouant leur 1er titre.

Et voilà, c’est fini. Sur les quatorze morceaux joués ce soir, un peu moins de la moitié sont des covers, alors que le groupe est relativement récent, et les titres inédits sont absolument géniaux. J’ai hâte de découvrir leur futur album !

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC - 21/09/2024
ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC – 21/09/2024

A peine sorti de scène, sans une goutte de sueur – on sent que tout est naturel chez lui – ARTHUR vient discuter avec tout le monde. Il vient nous parler de l’arrêt des 58 SHOTS et de la suite qu’il va donner avec ses WISE EGOS. Son futur album sera dans une veine Grunge assez sombre, mais avec des riffs bien Rock. Lorsque je lui demande quel effet ça fait de jouer sur scène avec MARCO MENDOZA, il nous explique toute l’histoire derrière l’hymne de Guitare en Scène qu’il a interprété l’an passé. Excusez du peu, mais jouer avec MARCO MENDOZA comme bassiste lors de la première mouture de ton groupe, ça en jette !

Conclusion, nous avons passé un super moment avec un chanteur humble et content d’être revenu sur les planches. Notez bien ce nom : ARTHUR DART & THE WISE EGOS. Je peux vous assurer que ce sera le groupe de l’année en 2025.

Encore un grand merci à Thomas du Brin de Zinc pour cette superbe soirée !

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SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC

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A peine le temps de me remettre de mon concert des LOOKING FOR MEDUSA que me revoilà de nouveau sur la route. Ce soir, c’est au BDZ que je me rends en compagnie de mon copain de concert Steve*74. Nous allons voir un groupe de Hard-Rock américain qui s’appelle SPREAD EAGLE. Il est  composé de RAY WEST derrière le micro, de ROB DE LUCA – qui a rejoint UFO en 2008, après avoir ouvert pour les GUNS en compagnie de SEBASTIAN BACH – à la basse, de RIK DE LUVA, le cousin de Rob, aux fûts (mais non, pas de bière !!! Mais arrêtez avec ça, ce n’est pas possible, pfff !) et de GIANMARIA « JOMMY » PULEDDA, l’Italien de la bande, à la guitare. Le groupe venu tout droit de la Grosse Pomme, New York pour les novices, vient poser ses valises en Savoie pour une de leur toute première date en France. Alors qu’ils existent depuis 1989, ils ne sont, en effet, jamais venus dans notre pays. Ce qui est un peu logique étant donné qu’ils se sont séparés en 1995 et qu’ils ne se sont remis, tel un vieux couple, ensemble que depuis 2018.

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Il est 21h13 lorsque la formation, qui vient à peine de monter sur les planches, pose tout de suite les choses en bon ordre et sans ménagement, avec « Subway to the Stars », un titre sorti tout droit de leur album le plus récent datant de 2019. Les sons de guitare graves et groovy d’un riff qu’on entend en tendant l’oreille, donnent tout de suite le ton, un Hard-Rock bluesy et sexy. L’impression que nous allons passer un moment magique commence à me titiller l’esprit.

“Make some noise !”, hurle d’entrée de jeu RAY, lunettes de soleil sur le nez, après ce premier titre. Après avoir poussé un cri, histoire de décompresser, il nous annonce qu’il est heureux d’être là ce soir. Euh… ben nous aussi ! “Rhythm Machine”, le titre qui suit est plus ancien puisque venu du “Open To The Public”, leur second opus datant de 1993. On voit le chanteur, tambourin en main, s’ambiancer sur les infrabasses de ROB, qui n’a de cesse d’arpenter la scène de long en large et d’aller se frotter au public. Les frappes de RIK et les incendiaires riffs de JOMMY transcendent le tout.

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“Merci (en Français dans le texte) ! Make some noise !!”, nous dit le leader. ”I like it !”,  répond- t-il après la manifestation du public. “We are SPREAD EAGLE from New York, Planet Earth and we play rock ‘n’ roll !”, conclut-t-il.

Et voilà qu’un autre titre de 2019 nous est offert. Un morceau phare de “Subway To The Stars”, le rapide “Sound Of Speed”, qui nous fait passer à la cinquième vitesse. Ce titre est devenu l’hymne d’une écurie australienne de Dragster, le temps d’une saison. Rien que ça.

La basse lourde de ROB martèle notre tête comme un marteau-piqueur. Il a un style unique qui crée l’épine dorsale du groupe de nos nouveaux copains rockeurs New Yorkais. Ses chœurs fournissent les harmonies toujours importantes à des moments choisis. Quant à RIK, il maintient vraiment tout en place à merveille. Il montre un style bien diversifié sous les descentes de manches incessantes de JOMMY avec sa guitare Evh 5150.

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Après un autre titre bien diabolique, “Devil’s Road”, tiré du second album “Open to the Public”, nous basculons directement sur le tout premier LP avec “Back on the Bitch”. Nous sommes gâtés. Le morceau qui suit, “More Wolf than Lamb”, démarre avec un joli groove bien lourd avant que RAY ne pose sa voix rêveuse sur les couplets avant de frapper plus fort dans le refrain. Cette chanson est une véritable tuerie. Innovante, originale, agressive et torride, voilà ce qu’est la musique de SPREAD EAGLE.

“Maintenant un titre de notre vieille ville, “Broken City”, nous annonce RAY. Le début est très soul puis d’un coup, sans prévenir, il part dans un Hard-Rock furieux. JOMMY nous fait un petit solo en tapping à la VAN HALEN en plein milieu du morceau (EDDIE, sort de ce corps !!!!) avant que RAY ne reprenne le chant. Quel titre ! “Suzy Suicide” qui suit, donne vraiment un coup de fouet. Il démarre, une fois de plus, en groove avant que RAY n’accélère à fond en poussant des cris déchirants. Il continue le morceau en nous berçant de sa voix douce et apaisante avant de déchirer tout de sa voix puissante et de ses cris à glacer le cœur. Ca vous transperce comme une balle à travers une vitre ! “King of the Dogs” est un rock percutant qui continue de nous faire bouger l’arrière-train.

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Nous passons un moment démentiel qui me fait penser que “les absents ont toujours tort.”

Puis, c’est le moment de la petite jam. RAY présente ses musiciens un par un et commence à compter “One, Two, Three”, puis il s’éclipse vers RIK laissant ROB et JOMMY prendre les devants pour un morceau instrumental. Et le voilà qui prend deux baguettes et joue avec le batteur, chacun se répondant sous les regards amusés des guitaristes !! Une vraie jam, quoi.

Pour le premier et seul cover de la soirée, RAY se coiffe d’une casquette et ROB reprend le devant de la scène à côté du chanteur pour un petit UFO, “Push to the limits”. Encore une fois, le chanteur se donne à fond. Il semble bien à l’aise dans ses baskets, Converses All Star. Pas dans ses bottes, c’est ROB qui les porte, lol !

“Switchblade Serenade” clôt le set. RAY remercie le Brin de Zinc et les spectateurs venus les voir. “Peut-on avoir une bière ?, demande t’il. Et un Red Bull pour RIK…. Ah, il n’y en a pas. Un café ? Un café pour notre batteur !”, se marre-t-il après qu’une tasse soit amenée sur scène. “Normalement, c’est le moment où on termine le set et où on boit une bière. Mais on va la boire ici, avec vous !”, nous raconte RAY. “C’est le beer break !”, conclut-t-il en faisant rire l’assemblée.

Le break fini, SPREAD EAGLE reprend là où il s’en est arrêté, avec “Thru These Eyes” tiré de leur premier opus. Et, cette fois-ci, c’est bien la fin du set. “Good night mother f..kers !! », lance RAY en saluant son public.

SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC
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Oui mais voilà, le public du BDZ ne l’entend pas de cette oreille et réclame une autre chanson. “OK, OK, on va vous en faire une autre. Vous en voulez une ?”, demande le leader aux spectateurs. “Mais non, répond ROB, c’est lundi et demain ils vont travailler”, rigole-t-il. “Fuck that !”, répond le chanteur avant d’entamer le dernier morceau, “Scratch Like a Cat”, un véritable hymne qui reste dans la tête.

A peine le temps de finir que ROB, RIK, RAY et JOMMY se baladent dans le BDZ et prennent des photos, serrent des mains et discutent avec les fans à leur stand de merch’. Ils sont d’une gentillesse incroyable et remercient chaleureusement les spectateurs. Un grand moment que nous venons de passer avec des musiciens chaleureux et hyper cool.

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