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RENAUD HANTSON – SATAN JOKERS

Bon, ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas allé sur Lyon moi, lol ! Sans déc’, j’ai presque l’impression de vivre là-bas. Le côté positif, c’est que je n’ai pas à chercher la salle… Bien que !  J’arrive quand même à la louper !  Je suis décidément trop fort !

En tout cas, pour ceux que ça intéresse, je suis à l’heure. Je ne louperai donc pas le début de MESSALINE qui est le premier groupe à passer ce soir. Ca aurait quand même été ballot. Comment ça, ce n’est pas grave puisque j’ai du les voir au bas-mot au moins une bonne vingtaine de fois ? Mais si, mais si ! Et en plus on ne sait jamais, il peut toujours y avoir des surprises !

Bon, le temps de dire bonjour aux copains, de faire quelques petites photos, une petite interview de RENAUD HANTSON – et dire qu’il y en a qui pensent que je m’amuse ! – et le Warm Audio se remplit. Dommage pour les retardataires mais c’est maintenant le moment pour MESSALINE d’ouvrir les hostilités.

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ERIC MARTELAT – MESSALINE

Le groupe ne porte pas ses chasubles de templier ce soir, mais rassurez-vous, elles ne sont pas loin !

Et d’entrée de jeu, ERIC MARTELAT, le chanteur de MESSALINE annonce la surprise dont je parlais tout à l’heure : ce n’est plus JOHN qui officie derrière les fûts mais JIMMY. Pour ceux qui ne l’ont pas reconnu, JIMMY n’est pas un illustre inconnu dans le circuit. En effet, il se trouve être également le batteur de FORTUNATO. Bon, là j’avoue qu’il faut suivre un peu !

Et voilà, c’est parti pour du MESSALINE pur jus avec des copains bien motivés et un ERIC bien en voix. JAYME et MICKAEL, comme à leur habitude, sont impériaux et JIMMY, pour sa première apparition live avec eux, s’en tire très bien.

Sinon pour la set-list, on a droit aux titres habituels auxquels se rajoutent des morceaux du petit dernier.

Ils sont servis par un son qui se révèle très bon. Ils sont visiblement heureux de jouer avec JIMMY et le public s’éclate avec eux. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on “Souffle dans le cul de Lucifer” ?

Leur show se termine. Ils n’ont pas eu beaucoup de temps de jeu, ce qui est normal vu qu’il y a eu un peu de retard au démarrage. En tout cas, leur set a été intense et… apprécié du public présent !

Bon, comme vous en avez l’habitude, petit intermède non musical – intermède houblon comme diraient les copains. Ca me laisse le temps de commenter avec les copains la prestation de MESSALINE et ça laisse le temps aux petits malins d’essayer de me tirer les vers du nez en ce qui concerne la surprise finale. Mais je tiens bon. Ti-Rickou n’est pas un homme facile ! En plus, il n’y en a même pas un qui a essayé de me proposer de l’argent en échange, lol !!

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MARKUS FORTUNATO – FORTUNATO

Enfin sauvé par le gong ! En l’occurence, c’est FORTUNATO qui rentre sur scène. Bon, d’entrée de jeu, on voit que MARKUS est particulièrement en forme, voire déchaîné ce soir. Tiens, je ne sais pas pourquoi, moi ? Les autres musiciens ne sont pas en reste, eux-aussi aidés par un son de bonne qualité.

Ils vont piocher dans le répertoire de leurs deux albums dont un morceau écrit par le propre fils de MARKUS – moment émotion.

N’oublions pas non plus JIMMY le batteur qui entame son deuxième concert ! Et ça pour moi, c’est une prouesse assez remarquable. Le show est bien rôdé et bigrement efficace.

Le public du Warm Audio, en connaisseur, apprécie le show à sa juste valeur… d’autant plus que ce soir il y a beaucoup de fans du groupe et de musiciens dans la salle.

Et voilà, c’est déjà fini… ou pas, car le chanteur de MESSALINE revient sur scène interpréter avec MARKUS un morceau qu’ils ont écrit ensemble “Heavy métal dans les veines”. Le morceau est chanté en français (alors que MARKUS ne chante qu’en anglais d’habitude) et il est en passe de devenir un incontournable lors des concerts unissant les deux groupes. Et on comprend pourquoi ! Ce morceau est vraiment une tuerie !

Bref, ça donne une fin de set qui se termine sur un gros “waaah “!!! Traduction Ti-Rickou pour ceux qui ne savent pas ce que Waaah veut dire, ça signifie grosse tarte dans ta tête à toi ! Vivement que ces deux zigomars nous sortent un album !

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RENAUD HANTSON – SATAN JOKERS

Bon allez, dernier intermède de la soirée et c’est le moment où SATAN JOKERS vient clôturer la soirée. D’entrée de jeu, on sent que RENAUD HANTSON et les siens sont en forme et que ça risque de déchirer. Et ce ne sont pas les deux morceaux d’ouverture, issus du premier album, qui vont nous donner une indication contraire !

RENAUD est vraiment en voix et il tient la grande forme. Bon, il a intérêt car la salle, par un prompt renfort de dernière minute (des fans qui étaient sur un autre concert et qui voulaient quand même voir la prestation de SATAN JOKERS), est désormais bien remplie.

Alors bien sûr, on est dans du SATAN JOKERS pur jus. La set-list survole leur carrière du premier au dernier album. Entre les morceaux, RENAUD à son habitude nous raconte des histoires. Bref, le SATAN JOKERS qu’on aime ! En plus, perso, à partir du moment où ils jouent “Quand les héros se meurent”, je suis plus qu’aux anges !

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PASCAL MULOT – SATAN JOKERS

Le concert se rapproche de la fin, RENAUD nous dit qu’ils vont faire comme si on avait hurlé pendant longtemps pour un rappel et qu’ils vont nous faire deux autres morceaux. Il ajoute qu’à la fin de ce rappel, il nous réserve une surprise.

Bien sûr, on va avoir droit à l’incontournable “Fils du métal”.

Enfin, RENAUD HANTSON rappelle MARKUS et ERIC pour faire les choeurs et il nous annonce l’invité surprise – enfin une surprise pour ceux qui ne l’auraient pas vu sur les réseaux sociaux ! – c’est STEVE ESTATOF ! Eh oui, vous savez le STEVE que je suis allé voir en unplugged il y a quelques jours ! Il vient rejoindre RENAUD pour un duo sur “Knockin’ on the Heaven Doors”… Pas la version de Dylan, mais la version des Gunners, of course !

Et là gros, gros moment de live ! Un moment magique !!! Je dirais même que c’est pour ces moments particuliers que j’adore les concerts. C’est fait juste pour se faire plaisir et nous faire plaisir. Re-waaah !!! Trop bon !

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MICHAEL ZURITA – SATAN JOKERS

RENAUD remercie STEVE et annonce que là c’est fini… sauf que le petit MARTELAT en a décidé autrement et demande un dernier morceau. Du coup, RENAUD et les siens décident de nous faire plaisir avec un petit cover que personne ne connait : “Breaking the Law” de JUDAS PRIEST ! Alors, re-MARKUS, re-ERIC, re-ELIAD (de FORTUNATO) dans les choeurs. Et même STEVE ESTATOF remonte sur scène !

Qu’est-ce que vous vouliez de plus pour terminer une soirée, vous ?!

Euh… peut-être des dédicaces et des photos ! Eh bien oui ! SATAN JOKERS va se prêter au petit jeu, de même que STEVE qui alors même qu’il n’était pas annoncé avait été repéré lors de ses brefs passages dans la salle. Là, pour l’incognito, c’est grillé !

STEVE ESTATOF & RENAUD HANTSON

STEVE ESTATOF & RENAUD HANTSON

Voilà, la soirée se termine et j’ai cette impression rare d’avoir été encore une fois dans un très, très bon plan. C’était vraiment un de ces concerts à ne pas louper.

Un special thanks à MESSALINE et à FORTUNATO pour avoir organisé cette soirée. Merci aussi à RENAUD d’avoir bien voulu faire un duo avec STEVE ESTATOF. Je crois que ces deux-là ne sont pas prêts de se perdre de vue. Content Ti-Rickou !

Allez, long live rock ‘n’ roll car ce soir, on y était vraiment en plein dedans !

 

 

 

Eric MARTELAT, chanteur de MESSALINE (Crédits photos : Jeff BASSET)

Eric MARTELAT, chanteur de MESSALINE (Crédits photos : Jeff BASSET)

 

Ti-Rickou

Bon, Eric, à 15 jours du concert, de la sortie du CD et du video-clip, quel est ton état d’esprit ?

Eric Martelat

Par rapport à d’autres fois, d’autres échéances, je me sens super confiant. Sur cet album, on a vraiment fait ce qu’on voulait, que ce soit dans les compos, les arrangements ou les artworks. Je ne regrette rien. En ce qui concerne le clip, on a fait avec nos petits moyens puisqu’on n’a pas non plus des millions de dollars à balancer dedans mais on s’en est très bien sortis aussi. C’est un clip atmosphérique, gothique, un peu différent de ce que l’on attend de Messaline. Et en ce qui concerne le concert, tout va bien ! A ce jour, on est déjà à près de 300 préventes. On sent qu’il y a de l’attente de la part de notre public.

 Ti-Rickou

Messaline a toujours été apprécié pour la qualité de ses paroles, mais parfois un peu moins pour sa musique. Penses-tu qu’avec le prochain album qui est plus métal, cela va changer ?

 Eric Martelat

Oui, c’est vrai qu’on a eu certaines critiques en ce sens sur In Cauda Venenum. Certaines chroniques, dont certaines dans des revues nationales comme Rock-Hard, soulignaient çà. On a lu que la musique était un peu bateau, ce que je trouvais un peu injuste. Maintenant, tout le monde participe à la compo : John apporte sa force et une certaine musicalité, Jaime son côté swing latino..

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

 Ti-Rickou

Messaline a toujours été un groupe à part dans le paysage métal français, qu’en penses-tu ?

Eric Martelat

Faut-il dissocier le paysage métal du paysage hard-rock ? Je me sens parfois frustré car c’est la musique dans laquelle j’évolue, dans laquelle je vis… Je regrette le cloisonnement qui s’est mis en place au fil du temps et les clichés qui en découlent. Normalement, le hard-rock est une musique marginale et ce qui est bizarre, c’est qu’à l’intérieur de cette marginalité, on ne peut pas sortir du cadre. Ce que je veux dire, c’est qu’au départ des groupes comme Black Sabbath, Led Zeppelin ou Deep Purple, ces groupes qui ont posé les bases de notre musique, ont osé pleins de trucs, comme par exemple des solos de batterie sur des albums studio.. Maintenant, dès que tu sors du cadre que les gens t’imposent, ça devient difficile de se faire apprécier. L’âge aidant, on a vraiment envie de jouer ce qu’on aimerait entendre sur un disque. Avec Messaline, on est à part parce qu’on met l’accent sur les textes… et puis, on s’autorise à faire des trucs. C’est ce qui peut mettre les gens mal à l’aise : on ne peut pas forcément nous mettre dans une case.

Ti-Rickou

Tu es chanteur, auteur, illustrateur aussi, qu’est-ce qui te motive encore avec Messaline ?

Eric Martelat

Ne pas refaire à chaque fois le même disque. Je joue avec Mickaël depuis 1995 avec Absurd. On a exploré le côté métal prog. Après, avec Messaline, on est passé au mélodique FM. Maintenant, depuis l’arrivée de John et Jaime, on est sur une tendance heavy rock. Les gens nous disent que c’est un compromis entre Absurd et les débuts de Messaline ou le premier album avait un côté Killers. Ca a un côté plus moderne. En gros, on est entre Blasphème et Killers. C’est un compromis entre les belles mélodies qu’on avait chez Absurd et les mélodies qu’on avait dans le premier Messaline.

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

 

 Ti-Rickou

Eric, le clip vidéo de Messaline, tu ne le trouves pas un peu flippant ? Il fait un peu peur, non ?

Eric Martelat

Ah Ah ! Ce qui est flippant, c’est qu’on est un groupe de rock ‘n’ roll, qu’on a une belle actrice sur le clip et qu’on ne la met pas à poil ! On doit devenir vieux ! Et le pire, c’est que c’est nous qui nous retrouvons à poil !!!

 

Ti-Rickou

Quels sont tes groupes de hard-rock préférés ?

Eric Martelat

Rainbow, Black Sabbath, Deep Purple, Led Zeppelin, Uriah Heep, Whitesnake… Et en groupes plus actuels : Spiritual Beggars, System of a Down, Faith no more..

Ti-Rickou

Quels sont tes groupes préférés non métal ?

Eric Martelat

Ange, forcément. Malicorne dont je suis un gros gros fan. Et puis Polnareff aussi que j’aime beaucoup.

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

Ti-Rickou

Bon, Eric, le Webzine de Ti-Rickou va lancer son premier concours. Comme le lot est en rapport avec Messaline, ça serait sympa que tu nous trouves la question..

Eric Martelat

OK. Voilà ma question : à l’époque d’Absurd, on a fait la première partie d’un grand groupe anglais au Kao de Lyon. De quel groupe s’agit-il ?

 

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