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PRIMAL FEAR @ L’Ilyade – Seyssinet

C’est clair que Grenoble n’est pas ma destination préférée mais encore une fois Metallian Prod fait fort. Comment résister à cette affiche ? En plus, c’est à l’Ilyade que ça se passe et on peut s’y garer facilement (bon d’accord, c’est pour retrouver ma voiture dans la nuit que c’est plus dur !). La salle est cool, le son est bon. Et donc… je suis déjà parti !

Ce soir, je n’ai pas de marge. Même pas le quart d’heure bressan, lyonnais, stéphanois, etc… etc. car ce sont mes copains d’EXISTANCE qui ouvrent et que ce serait bêta que je les loupe.

Tiens, je vais essayer de me garer au même endroit que mes copains, comme ça je n’aurai qu’à les suivre pour retrouver ma voiture, CQFD ! Je suis tellement aux taquets et je suis tellement en avance que j’ai le temps de flyer pour VULCAIN à Lyon le 24 novembre (Ceci est une pub non subliminale !).

EXISTANCE @ l’Ilyade – Seyssinet

Allez, les portes s’ouvrent. Même si toute le monde n’est pas arrivé, le spectacle va pouvoir commencer. D’entrée de jeu, EXISTANCE annonce la couleur : ils ne sont pas là pour aller récolter des noix mais bien pour nous démonter la tête !

C’est dingue, ça ne fait pas si longtemps que ça que je les ai vu en live à l’excellent Metal Thunder Jackets mais ils ont encore gagné en présence, en assurance. Putain, ça le fait encore plus, et visuellement et musicalement. On va bien-sûr avoir droit à des morceaux de leurs différents albums dont certains de leur excellent dernier album.

Encore une fois les copains kiffent les grandes scènes. Ils ont tout l’espace pour s’exprimer et les bougres, ils en profitent !

Les chanceux qui sont rentrés à l’heure sont rejoints au fur et à mesure par les retardataires qui se pressent eux-aussi devant la scène pour profiter du spectacle. En même temps, quand vous rentrez dans leur univers, vous êtes comme absorbés par leur dynamisme, leur professionnalisme et par leurs putains de morceaux qui sont des hymnes à foudroyer direct ta grand-mère sur ses skis.

On ne va pas revenir sur la qualité des musiciens ni sur la voix exceptionnelle de JULIAN IZARD. Non seulement EXISTANCE est un des fers de lance du renouveau du heavy metal français mais il est aussi une des valeurs montantes du renouveau du heavy metal mondial.

EXISTANCE @ l’Ilyade – Seyssinet

EXISTANCE @ l’Ilyade – Seyssinet

En fin de set, JULIAN nous annonce un hommage à DIDIER IZARD son père – chanteur de feu H-BOMB – malheureusement décédé  récemment. Pour ce faire ils vont, contrairement à leur habitude, jouer un morceau en français. Et il s’agit ni plus ni moins que du sublime “Gwendoline” ! Ils vont le faire non seulement avec tout leur talent mais aussi avec tout leur coeur et toute leur âme. Je ne vous explique même pas comment cette version de “Gwendoline” est magique. DIDIER, où que tu sois, tu dois être mega heureux de ces petits gars car c’est ce que tu voulais pour eux : des grosses scènes, des grandes tournées, et surtout fait de cette manière.

Moi j’ai, je ne sais pas pourquoi, les yeux embués, un besoin irrépressible d’être seul quelques instants et de prendre l’air. Ca tombe bien car le show est malheureusement fini.

RIOT V @ l’Ilyade – Seyssinet

Je n’aimerais pas forcement être à la place de RIOT V car sans être partial, il faut dire qu’EXISTANCE a mis la barre très haut. Mais bon, RIOT V  a quand même une bonne partie du public qui est venu là pour eux. Moi le premier. Je suis curieux de voir ce que donne cette formation-là car aucun des musiciens qui vont évoluer ce soir ne jouaient sur mes albums préférés du groupe, que ce soit “Born in America” ou le méga atomique fabuleux “Fire Under Hunter”. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, le RIOT est suivi d’un 5.

Allez, c’est parti ! D’entrée de jeu, c’est clair que ça joue. Le chanteur est dans la lignée des chanteurs qu’a eu RIOT avec une super voix. Les morceaux récents sont à la fois dans l’esprit de ce que faisait RIOT tout en étant modernes. Bon certes, c’est un tempo un petit peu plus rapide. Et la voix pousse parfois un peu trop vers les aigus pour moi (Markus, pas la tête !!!).

Alors effectivement quand ils attaquent le répertoire de RIOT avec les bombes atomiques que sont “Warrior”, “Swords and Tequila” et consorts, la température dans la salle – qui commence a être très très bien remplie – monte d’un cran. Personnellement, ce sont des moments où je me contente de chanter à tue-tête, histoire de bien niquer les oreilles de mes voisins et de profiter du moment.

En plus ça donne une fin de show mega atomique. Grand-mère, reviens ! T’as encore un truc sur scène qui va te pousser à vitesse grand V dans les pentes ! Ca c’est de la première partie !

PRIMAL FEAR @ L’Ilyade – Seyssinet

Maintenant une petite pause avant la tête d’affiche PRIMAL FEAR. Honnêtement, moi j’étais surtout venu pour EXISTANCE et RIOT V donc là, je suis déjà plus qu’heureux. Ce n’est pas que je n’apprécie pas PRIMAL FEAR, mais bizarrement alors que j’adore RALPH SHEEPERS et MAT SINNER (leurs albums solos à tous les deux tournent en boucle chez moi), PRIMAL FEAR, comme la dernière fois où je les ai vus en live, me laisse un peu sur ma faim. Les mauvaises langues vont dire que c’est parce que j’ai beaucoup d’appétit ! 

C’est donc un peu à reculons que je rentre à nouveau dans la salle. Mais encore une fois, d’entrée de jeu, je sens que ça va être différent. Je ne sais pas, peut-être que les deux premiers groupes m’ont bien chauffé, que le son est nickel et que les membres du  groupe sont particulièrement en forme ce soir… ou alors que la set list est vraiment béton… mais en tout cas, je rentre à fond dans leur show !

PRIMAL FEAR @ L’Ilyade – Seyssinet

PRIMAL FEAR @ L’Ilyade – Seyssinet

Il y en plus une putain d’ambiance à l’Ilyade ce soir ! Le public est chaud bouillant. Ca communique, ça chante, bref l’ambiance normale d’une salle de concert où les groupes donnent tout. Les gens ont souvent fait comme moi beaucoup de route et ils sont hyper-motivés.

Le groupe en profite. RALPH SHEEPERS essaie vraiment de communiquer voir communier avec le public et le bougre y réussit ! Du coup, forcement, ça passe vraiment trop vite.

Ce que j’aime bien à l’Ilyade, c’est que même quand c’est fini ce n’est pas fini. Les groupes viennent continuer le moment en signant des autographes, en faisant des photos avec les fans. Ils donnent tout au public.

Ce n’est pas tout mais il se fait tard et il y a de la route. Je prends congé de mes potes d’EXISTANCE, ne leur souhaitant que le meilleur pour la suite de la tournée européenne avec PRIMAL FEAR et RIOT V. Mais vue leur prestation de ce soir, il ne devrait pas y avoir de soucis car tous les fans de heavy metal de quelques pays qu’ils soient devaient prendre la même tarte dans la tronche. Et encore une fois, en toute objectivité bien-sûr, ils passeraient après RIOT V que ce ne serait pas forcément un hold-up (Markus, ne sort pas la tronçonneuse !). Long live rock’n’roll les gars !!

PS : une pensée à tous les copains et copines qui comme moi ont plus que galéré pour regagner leur base sur Lyon, Saint-Etienne, Bourg en Bresse et autres, grâce à l’énorme compétence des services d’autoroute qui ont carrément fermée celle-ci, nous envoyant du coup dans une galère de plusieurs heures. C’est beau les sociétés privées….

EXISTANCE @ L’Ilyade – Seyssinet

 

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Report by STEVE*74 et SEB 747

Photos : MELANY WILD

Ça y est, le grand jour est arrivé ! Et quel jour vous demanderiez-vous ? Qu’est-ce qui peut être aussi important que les autres jours ? Eh bien, le jour du festival Metal Thunder Jackets, premier du nom. Et quelle journée en perspective ! Six groupes sont à l’affiche en ce bel après-midi d’avril au Centre Culturel Œcuménique (CCO) de Villeurbanne. Depuis le temps que notre Ti Rickou régional se bat pour organiser ce concert avec force et persévérance, emportant pas mal de quidams dans son entourage, nous ne pouvions que nous rendre à ce type d’événement. D’autant plus, que les groupes qui jouent aujourd’hui sont de qualité et, “Cherry on the cake”, pour les nostalgiques des années 80 que nous sommes, il y a les TYGERS OF PAN TANG !

Mais ne brûlons pas les étapes, et commençons par le commencement. C’est par un après-midi très ensoleillé que je pars récupérer mon compère de toujours, l’ami STEVE*74. Le soleil éclaire notre route qui se passe sans trop de bouchons. Arrivés sur place, nous retrouvons nos copains de HEADLESS CROWN et faisons la connaissance des autres groupes, ainsi que de PHILIPPE du webzine KAOSGUARDS, co-organisateur avec W.T.R. de ce festival prometteur.

OVERDRIVERS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Le début des hostilités commencent avec un groupe français originaire de Béthune et répondant au nom de OVERDRIVERS. Dans la famille acédécienne, je demande les petits-fils. Fortement influencé par les australiens, OVERDRIVERS joue un rock’n’roll authentique, pur et dur, sans effets ni fioritures.

Une intro démarre mais ce n’est pas la bonne, c’est celle d’HEADLESS CROWN ! Après cette erreur d’aiguillage le concert peut débuter avec la bonne intro. Dès leur entrée de scène, nous découvrons un groupe de jeunes qui montent et qui veut en découdre. Ils jouent vitesse grand V des titres de leur premier album “Rockin Hell”. ADRIEN DESQUIREZ, le chanteur d’OVERDRIVERS, a une voix terrible matinée de Jack… Bref la voix qui va bien avec ce style de hard boogy ! ANTHONY CLAY, le lead guitariste, n’hésite pas à descendre de scène pour aller jouer dans le public. Il le fera même une seconde fois en montant au balcon regarder ses copains jouer sur scène.

Les musiciens sont montés sur ressorts et me rappellent furieusement nos kangourous de l’hémisphère sud. On peut penser sans trop se tromper qu’AIRBOURNE est une de leur influence ! Comme eux, ils font headbanguer les kangourous. En tout cas, le CCO c’est clair est tout acquis à la musique du bush !

C’est très bon. Le parterre n’est pas encore rempli, mais qu’à cela ne tienne, les spectateurs en prennent pour leurs yeux et leurs oreilles !
Le METAL THUNDER JACKETS commence très fort avec les OVERDRIVERS qui ont idéalement chauffer la salle pour les groupes suivants.

HEADLESS CROWN @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

A peine le temps de se rafraîchir que l’intro de HEADLESS CROWN retentit dans la sono. Ils viennent nous présenter “Century of Decay”, leur dernier album tout juste sorti dans les bonnes épiceries. 

Comme d’habitude, nos amis suisses font le show. STEFF PERRONE est particulièrement en voix aujourd’hui.  Les nouveaux morceaux, tels que “Century of Decay” ou encore le superbe “Manipulators of Dreams” passent bien sur scène. Servis par un bon son et une belle scène, les musiciens se font plaisir. et Le CCO continue de monter en température.

Malgré une musique et des thèmes sombres, on sent toujours cette osmose qui ne les quittent pas. Ayant eu la chance de les avoir vus plusieurs fois, je suis toujours aussi fan et, perso, j’apprécie beaucoup l’évolution de ce groupe.

Le sujet du dernier opus est inspiré par les nouvelles de l’auteur de science-fiction GEORGES ORWELL et évolue dans un univers dystopique où l’espoir n’est pas permis.

Avec HEADLESS CROWN il se passe toujours quelque chose sur scène. STEFF arrive avec une veste noire et des liserés blanc en référence à la série “Le Prisonnier” sur “Be seeing You”. Il va même jusqu’à arborer un badge portant le n° 6 comme PATRICK MC GOOHAN, l’acteur de la série. Sur “Listen”, un nouveau titre, STEFF sort de derrière la scène vêtu d’une longue veste et affublé d’un masque qu’il ne quittera qu’à la fin du titre.

EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Leur show se termine et il est temps de laisser la place à leurs copains d’EXISTANCE. Que peut-on encore dire sur ce groupe qui n’a pas déjà été dit ? EXISTANCE est une valeur montante du heavy et ce n’est pas pour rien ! La claque est assurée à chaque concert ! En tant que, là aussi, fan, je vais avoir du mal à rester complètement objectif..

Ces jeunes ont de l’énergie et de la fougue à revendre et sur scène ça fait la différence. D’entrée de jeu, le public est captivé et aux taquets. JULIAN IZZARD fait toujours le show. Ce soir, c’est lui qui remue le CCO.

Le restant du groupe ne te laisse pas de répit non plus. Il y a une vraie cohésion, c’est ultra pro et fun en même temps. C’est tout bonnement excellent et ça confirme l’impression que j’avais eu au Brin de Zinc de Barberaz, l’été dernier.

EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître. Énorme, tout simplement !

Ils font participer le CCO à leur heavy métal dynamique. Moi, je m’éclate comme un fou et je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul. La salle est comme aspirée vers ce qui se passe sur scène. Leurs morceaux liés à une prestation scénique top niveau par des musiciens qui donnent tout ce qu’ils ont, font que évidement, le public ne peut qu’adhérer et adorer ce groupe.

Toute bonne chose ayant une fin, EXISTANCE finit son show sur les chapeaux de roues, complètement éreintés. On comprend mieux pourquoi ils ont été choisis pour ouvrir sur la tournée européenne prévue cet automne en première partie de PRIMAL FEAR et RIOT V. La date de Grenoble est d’ores et déjà cochée sur mon agenda !

Les lumières s’éteignent et dehors, le soleil cogne toujours autant. Ruée vers le bar, histoire de se désaltérer et la salle se vide.

VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Il est temps d’installer la scène pour VICTORIUS, groupe de power metal venu de Leipzig. Ils sont venus présenter leur dernier EP en date : “Dinosaur Warfare Legend of the Power Saurus”. Avec un titre à rallonge comme ça, on se dit que c’est une histoire de dinosaures qui précède l’âge de pierre. Mais non, pas du tout. En fait, ils sont comme tout le monde, sauf qu’ils portent des instruments. Ce qui, vous l’avouerez, est plutôt utile quand on donne des concerts !!

DAVID le vocaliste, qui chauffe sa voix sur le côté de la scène, a de chaque côté du visage, des traces de griffures. Bien évidemment, ce ne sont pas des vraies mais un maquillage qui fait son effet sur les planches.

Les décors élaborés sur le côté de la scène et le backdrop qui reprend l’image de leur dernier EP font leur effet.

Dès les premières notes de “Dinosaure Warfare”, nous voyons un groupe ultra-motivé. Les musiciens sont comme des poissons dans l’eau, à leur aise et semblent prendre leur pied. Ils sont visiblement heureux de jouer pour la première fois à Lyon (et même en France me semble t’il) et ça se voit d’entrée. Alors évidement on est dans la grande tradition du power metal allemand. Ca fleure bon le HELLOWEEN et consorts et le chanteur a la voix qui va bien.

VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Les morceaux de leur dernier album en date – quatre joués sur les six que comporte cet EP – passent bien la scène et sont même taillés pour le live. Les autres titres, heavy et rapides, semblables à du DRAGON FORCE comportent des textes parlant de Fantasy, dans une version plus futuriste. D’ailleurs, chaque musicien est placé devant un dessin de dinosaure représentant une partie de la pochette. L’idée est géniale, faut-t-il encore qu’ils aient de la place sur scène, ce qui est le cas ce soir.

Les VICTORIUS ont un vrai charisme et une vraie envie de communiquer avec le public. Les amateurs du style sont bien-sûr heureux et se massent avec avidité devant la scène.

Comme d’habitude quand on aime, le temps nous paraît trop court, mais bon il reste encore deux groupes à passer.

KILLER @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

C’est le moment choisi par un des Gentils Organisateurs pour nous annoncer qu’un break de 45 minutes est accordé aux spectateurs. Cela nous permet de faire un break salutaire et de reposer un peu nos oreilles avant l’arrivée de KILLER.

Les trois musiciens foulent les planches de la scène et entament leur soundcheck. Durant cet exercice, ils se prennent au jeu en chantant “This is the Soundcheck”, “We made the Soundcheck”. Ils se marrent bien en Belgique !!!

KILLER ? Qu’est-ce que c’est que ce groupe ? Eh bien, jeune Padawan, KILLER est un groupe de heavy belge, fondé en 1980 par PAUL “SHORTY” VAN CAMP. Figure de proue du célèbre label belge Mausoleum, ils ont sorti trois albums dans les 80’s avant de déposer les armes. A ne surtout pas confondre avec son homonyme, le KILLER suisse qui a évolué dans la même période et sur le même registre. Depuis, reformés autour du charismatique guitariste, le groupe a repris la route des studios et des salles de concert.

C’est une des surprises de cette soirée, un groupe que je ne pensais jamais voir ! Je ne tiens plus en place, impatient de les découvrir en live ! Il faut dire qu’ils ont une sacré expérience pour avoir tourné aux cotés de DIO et MOTORHEAD, pour ne citer qu’eux ! A noter aussi, quelques festivals comme le Graspop en 2003.

Entourés de ses nouveaux camarades de jeu, VANNE OPDEBEECK à la batterie et KEN “JAKKE” VAN STEENBERGEN à la basse, SHORTY nous délivre un show imparable et plein d’expérience. Les souvenirs de ma jeunesse reviennent au galop, avec peut-être une petite pointe de nostalgie.

Ce soir, c’est plutôt retour vers le passé que vers le futur. Le trio nous délivre une musique très typée années 80. En quelque sorte de la New Wave Of Belgium Heavy Metal. Lol !

KILLER @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

SHORTY, en plus de la guitare, tient aussi le micro et communique avec son public en anglais. Ils viennent d’Anvers (et contre tous), partie de la Belgique où l’on parle le flamand. Son compère JAKKE fait les chœurs et harangue le CCO. Les KILLER ne font pas dans la dentelle. On est plutôt dans l’esprit MOTORHEAD “les freins c’est pour les laches”. Leurs morceaux tapent comme des pains entre les deux yeux et n’ont rien perdu de leur force. C’est très efficace !

Le public adhère comme un seul homme à leur univers et super heureux d’être là. Le son comme sur tous les groupes du fest est vraiment superbe, ce qui en fait un set vraiment parfait !

Un peu moins d’une heure de show et le groupe quitte la scène en ayant conquis le public.

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Place maintenant à la tête d’affiche de la soirée : les  TYGERS OF PAN TANG ! Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir écouter et voir un groupe mythique que peu de gens dans l’assistance ont eu l’occasion de voir en live. C’est un cadeau que nous font l’association KAOSGUARDS et le WEBZINE DE TI-RICKOU !  Je pense que mon copain STEVE* 74 et Ti-Rickou doivent être parmi les rares veinards dans la salle a les avoir vus en 1982 car peu d’entre nous ont eu ce privilège !

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le groupe a splitté avant de renaître (tel un phénix) autour de ROBB WEIR. Grand espoir, au même titre que SAXON, IRON MAIDEN, ou DEF LEPPARD, de la scène N.W.O.B.H.M. au début des années 80 en Angleterre, les TYGERS ont malheureusement pour eux, laissé filer le train du succès. Après des débuts plus que prometteurs, des désaccords avec MCA, leur maison de disque de l’époque, ont scellé le destin du groupe. Les trop fameuses mésententes musicales – comprenez « commerciales » – en étant la cause.

Reformés au début du vingt et unième siècle autour de ROBB, un des deux guitaristes d’origine, la formation poursuit son petit bonhomme de chemin en sortant des albums de qualité.

Dès le début du concert, entamé par “Only the Brave », extrait du dernier album en date, le ton est donné. Nous sommes dans un pur heavy metal actuel, ayant des réminiscence 80’s.

Articulés autour du chanteur transalpin JACOPO MEILLE, la formation connait une seconde jeunesse.

Les deux “petits jeunes” MICKY CRYSTAL et GAY GRAY respectivement guitariste et bassiste donnent du peps à la formation. CRAIG ELLIS, le batteur présent depuis la reformation du groupe, n’est pas en reste. Tout le monde a le sourire, spectateurs compris. Une douce euphorie règne sur la salle.

Bien entendu, les standards ne sont pas oubliés. Et très rapidement, nous replongeons dans les souvenirs avec un “Gangland” de derrière les fagots. La set list fait la part belle à l’album “Spellbound”, un des must des TYGERS.

Je suis aux anges, des airs oubliés me reviennent en mémoire et je vous le dis les amis : ça fait plaisir ! Je ne suis pas le seul à le penser, car j’aperçois sur le bord de la scène, notre ami JAKKE, le bassiste de KILLER, regarder un de ses groupes favoris.

C’est déjà la fin ! Ce concert est passé comme une tornade balayant tout sur son passage. Fini ? Non, pas tout à fait, car heureusement, il reste les rappels et l’imparable hymne qu’est “Hellbound” que le public reprend en choeur avec bonheur. Ce concert se termine en apothéose !

TYGERS OF PAN TANG nous a proposé ce soir une set list de rêve, la fêve dans la galette pour ce fest !

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Les musiciens, pro jusqu’au bout des ongles, viendront dédicacer CD et photos, sans même se changer. Ca c’est vraiment cool, ça prouve que les musiciens respectent leur public et veulent être proches d’eux. En plus, c’est loin d’être con car les T-Shirts et les CDs partent comme des petits pains tout chauds ! Voilà qui clôt en beauté une superbe journée.

Il est temps de regagner nos pénates, avec plein de souvenirs dans la tête. Vivement la prochaine édition du METAL THUNDER JACKETS puisque celui-ci était le volume 1… En espérant que le manque de fréquentation – incompréhensible pour une affiche telle que celle-ci – ne nuise pas à une prochaine édition.

Un grand merci aux organisateurs qui nous ont permis de vivre ça !

 

SATAN JOKERS

Bon, la nuit a été courte et il faut que je me remette la tête à l’endroit vite car avant le concert SATAN JOKERS fait une dédicace chez Adipocère. J’avoue que j’ai déjà tout de signé mais ça me donne l’occasion d’aller dire bonjour aux copains et de jeter un oeil sur les CD de Christian. Heu… d’accord chérie, j’y vais sans ma carte bleue !!! Lorsque je débarque, il y a déjà un peu de monde ans le magasin mais RENAUD HANTSON et sa bande ne sont pas encore là. Ambiance entre potes aux magasin avant de pouvoir faire des photos, signer des disques, des CD ou des photos par un groupe qui se prête au jeu avec sourire et gentillesse. Le temps de papoter un peu et il faut que je reparte pour manger un bout quand même ! C’est méga cool de ne pas être loin de sa base : pas de saucisse-frites !!!

Comme je suis pas loin, je ne me presse pas et donc je vais finir par être, comme de juste, à la bourre… Surtout que quand j’arrive, je tombe sur un copain parisien et que devant la porte, il y a deux templiers en civil (la sécurité ce soir est assistée par la Maisnie du Chevalier Dragon qui ont participé au tournage du dernier clip de MESSALINE !).

Donc papotage et lorsque je finis par entrer dans la salle, SALHEM est en train de jouer !!! Du coup, je fonce vers la scène pour faire des photos. Les lumières sont cool, le son est bon et en plus j’arrive juste pour des morceaux que j’aime de leur dernier album. Ca tombe bien ! En plus, sans les effets sur la voix, c’est vraiment mieux !

SALHEM évolue dans de bonnes conditions et devant pas mal de monde. SALHEM joue à domicile ce soir et ça le fait !! Même le cover de LAVILLIERS passe bien. Dommage que j’ai loupé une partie de leur show car c’est vraiment la prestation que j’ai préféré du groupe.

Allez, c’est la pause. Papotage avec les copains copines dont une partie était avec moi hier soir – ou ce matin de bonne heure au BDZ. Retrouvailles avec DIDIER IZARD (le chanteur de H-BOMB) qui n’est autre que le père de JULIEN IZARD, chanteur guitariste de EXISTANCE.

MESSALINE

Je suis obligé de le laisser car MESSALINE monte sur scène. Pas de chasuble de templier pour ERIC MARTELAT mais elle est posée pas loin ! Allez, MESSALINE joue à domicile aussi et attaque à donf ce concert en terrain conquis.

La set list est issue de leurs différents albums, des morceaux que la majorité du public connaît. Et il le prouve en reprenant les refrains. Les morceaux de MESSALINE sont taillés pour ça. ERIC, JAIME, MICHAEL et JIMMY nous livrent un set très homogène. Ils sont méga heureux de rejouer dans cette salle. Ils bénéficient eux-aussi d’un son très bon ce qui contribue bien-sûr à la prestation du groupe.

Allez, petit enfilage de chasuble de templier pour ERIC “Chatos” qui interprète un morceau de leur dernier album. Et pour finir, je suis toujours content lors de leurs concerts de pouvoir chanter “Souffler dans le cul de Lucifer” !

Voilà, ça faisait un petit bout de temps que je ne les avais pas vus en live et je viens de m’apercevoir que ça me manquais. OK, j’avoue, je suis un peu fan quand même !

EXISTANCE

Allez, une petite pause papote avec les copains avant de retourner dans la salle pour EXISTANCE. Bon, EXISTANCE, je ne m’en cache pas, je suis fan ! Je les suis depuis le début et je ne manque pas l’occasion de les voir en live. Et comme l’occasion ne s’est pas présentée depuis le changement de batteur et de bassiste il y a deux ans à peu près, je suis aux taquets, impatient de voir le nouveau line up en action !

Et waouh, d’entrée de jeu, ça part fort ! Musicalement et scéniquement, EXISTANCE, c’est une grande baffe in the face et un putain de vent frais qui nous arrive. Visuellement, ça bouge grave, ça pose, mais c’est dans l’action donc pas cliché.

Le groupe n’a pas de points faibles, tous les musiciens sont raccords. ANTOINE POIRET est parfait à la guitare et JULIAN IZARD est bien sûr impérial. Je trouve qu’il a encore progressé dans ses montées vocales. Il me scotche grave dans ses nouveaux morceaux. 

EXISTANCE a eu un énorme coup de bol d’être tomber sur GERY CARBONNELLE (le batteur) et JULIEN ROBILLIARD à la basse), des musiciens qui s’intègrent comme ça au groupe. On a l’impression qu’ils ont toujours été là.

Je ne suis pas le seul à prendre une tarte, la salle headbangue comme un seul homme. Leur set est puissant et efficace, mené de bout en bout avec la fougue de la jeunesse et l’expérience de la scène que EXISTANCE pratique sans faille. Ceux qui les découvrent ce soir comprennent tout le bien qu’on dit de cette formation. Ils sont sans hésitation l’un des fers de lance de la nouvelle génération… et pas qu’en France !

Bon, je reprends mes esprits après leur putain de prestation. Ca prend un petit peu de temps… surtout lorsqu’on papote avec les copains de cette méga-prestation avant l’arrivée du nouveau groupe de la soirée à qui incombe de finir la soirée et bien-sûr de passer après ces jeunes fous furieux.

SATAN JOKERS

Et c’est SATAN JOKERS à qui incombe cette tâche. Bon, RENAUD HANTSON et les siens sont tous des vieux briscards de la scène, habitués à jouer devant n’importe quel public. En plus, ils attaquent sur deux morceaux du SATAN JOKERS 80, les fourbes ! Sachant que le public va forcément adhérer à “Sorcier” et “Pas fréquentable” qui sont un début de set bigrement efficace.

Après on va aller dans des albums plus récents. L’ambiance retombe un peu avant que le groupe reparte en force dans leur ancien répertoire bien représenté ce soir sur la set list. La raison en est que SATAN JOKERS va ressortir prochainement ses anciens morceaux avec un orchestre symphonique.

Personnellement, je ne boude pas mon plaisir de ré-entendre des morceaux que j’adore !

SATAN JOKERS

SATAN JOKERS

Bien sûr, une prestation de SATAN JOKERS ne serait pas une prestation de SATAN JOKERS sans les sempiternels épisodes de solos de basse, de guitare et de batterie. Bon, vous allez me dire que quand on a PASCAL MULOT à la basse et AUREL à la batterie, on peut se permettre de leur laisser faire de solos !

Et bien sûr, un show de SATAN JOKERS ne serait pas un show de SATAN JOKERS s’il n’y avait pas une surprise à la fin. La dernière fois à Lyon, la surprise c’était la participation de STEVE ESTATOF, et là – on va voir s’il y en a qui ont suivi le report précédent – c’est un hardos qui gagne une tringle à rideau ! Non je déconne, c’est CHRISTOPHE GODIN qui rejoint son batteur AUREL et le reste de SATAN JOKERS pour un cover de DEEP PURPLE. Le public est bien sûr méga heureux. Les musiciens s’éclatent comme des petits fous. Pour poursuivre ce moment, ils font monter THIERRY COLLET de SALHEM et JULIEN IZARD d’EXISTANCE avec en renfort aux choeurs ERIC MARTELAT de MESSALINE. Ils clôturent le show sur un hymne heavy metal qui sera repris en choeur : “Breaking the law” de JUDAS PRIEST.

SATAN JOKERS

Là, la messe – noire ? – est dite. Le BEAST IN BRESSE, édition 2017, se termine. Les personnes présentes n’ont pas été volées. Dommage que le public n’ait pas été plus nombreux car là, la fête aurait été complète. Mais nous, on s’en fout : on est là et on continue avec les copains, on profite de voir ceux qu’on ne voit pas souvent, on déconne avec EXISTANCE, on rigole… Et on est tellement bien qu’on ne voit pas le temps passer ! Si ça continue, la boulangerie va finir  par ouvrir avant qu’on soit partis !

Un grand merci aux organisateurs, un méga PS à tous les copains copines croisés ce soir et un big up tout spécial à mon ami DIDIER IZARD, à qui je souhaite qu’on recommence et qu’on se revoit très bientôt.

Long live rock’n’roll !

SATAN JOKERS

EXISTANCE

Report by Seb 747

Après avoir passé la nuit précédente au Roche‘n’Roll Fest en compagnie de Ti-Rickou et de Steve*74, je ne voulais pas me désister pour aller voir HEADLESS CROWN le lendemain à Barberaz. Et ce d’autant plus que je suis un grand fan et qu’ils ont ramené EXISTANCE dans leurs bagages ! Alors, malgré l’affiche prometteuse du samedi à La Roche-sur-Foron, je décide de me rendre sur place, lâchant honteusement mes camarades. 

Et puis, comme il peut s’avérer utile que W.T.R. soit représenté, je me suis volontairement sacrifié, mdr ! Pour une fois que je ne dois pas traverser toute la Suisse pour aller voir HEADLESS CROWN, je suis trop content !

Une fois arrivé, un premier constat m’interpelle : les gens ne se sont pas déplacés en nombre ce soir, même si je retrouve 2, 3 copains qui était présents la veille à La Roche. Il faut dire aussi, qu’à part l’affiche du Roche‘n’Roll Fest, il y a un tribute band très connu dans la région qui ne joue pas très loin. Et, pour couronné le tout, il y a la « fête des éléphants » sur Chambéry. Comme il y a quelques scènes pour les groupes locaux, je suppose que les metalleux sont restés sur place soutenir leurs copains.

HEADLESS CROWN

Avant que les musiciens d’HEADLESS CROWN ne prennent place sur la scène, je sais dès le début que je vais adorer. Et, dès l’entame de “The World Scream” l’exception confirme la règle, je kiffe !  MANU et CED sont toujours de joyeux lurons et de sérieux riffeurs, CARLOS tourmente toujours autant ses fûts – pauvre batterie -, MACK et ses ronds de basse font toujours tout trembler –pauvres murs – et STEPH, le seul sérieux de la bande, bouge sur scène comme un fou, malgré un bras en écharpe. Il est toujours autant en voix et moi, j’adore son timbre.

Même si la chaleur est étouffante voire suffocante, les musiciens usent de tous leurs atours pour séduire. Le son, est tout bonnement excellent. On en prend plein les oreilles. J’apprendrais plus tard, qu’Adrien, un ingé son d’Annecy, a récemment proposé ses services au groupe. D’où l’excellente sonorité de ce soir. Le public, certes est clairsemé, mais composé essentiellement d’amateurs et ça s’entend, il est aux taquets !

Quasiment tous les morceaux de leur premier album sont joués ce soir. Même des titres qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. C’est cool ! De “Be Seeing You” à “Men Or Machine”, on secoue la tête comme si un essaim de frelons s’était invité dans notre chevelure. On reprend en chœur les refrains de “Edge Of Sanity”, on hurle sa joie lors de “Wratchild” et on prend un malin plaisir à hurler “Evil Rising”.

Le temps passe et repasse puis STEPH prend la parole : « Combien il y a de personnes qui nous connaissent déjà » demande-t-il.
« Une quarantaine ? Ah, c’est déjà pas mal. Alors, pour la quarantaine qui nous connait et pour la dizaine qui ne nous connait pas encore, on a une grosse surprise pour vous, on va jouer pour la première fois un inédit ! Ce titre s’appelle : “Eyes Of The Crow” ».

Ce morceau, est un mélange de TESTAMENT et de MEGADETH musicalement parlant, avec la voix de STEPH par-dessus. Il dépote grave ! Le final de CARLOS est génial ! Ce titre sera présent sur leur futur album, qui d’après les dires du groupe, sera du même acabit. Une chose est certaine, c’est qu’il garnira mon armoire à CD.

HEADLESS CROWN

Les rythmiques heavy d’HEADLESS CROWN sont toujours aussi énergiques, les musiciens n’ont rien perdu en efficacité. Et puis, qu’est-ce qu’on se marre devant les pitreries et les grimaces de MANU et CED ! Mais attention, ne vous méprenez pas ! Ce n’est pas parce qu’ils adorent faire les clowns que leurs jeux s’en ressentent. Non, non, au contraire. Ce sont toujours d’excellents guitaristes et leurs riffs nous ébouriffent toujours autant.

Un petit bémol toutefois avec la présence envahissante de la machine à fogg. Par moments, on ne distingue même plus les musiciens et eux de leur côté ne distingue plus rien non plus. Donc désolé pour les photos, mais sur ce coup-là, ça ne va pas être au top !

A part ça, c’est l’éclate totale. Comme toujours, les HEADLESS CROWN se donnent à fond et s’amusent comme des fous. Même s’ils transpirent à grosses gouttes, il se livrent comme s’il y avait un Brin de Zinc plein à craquer.

Plus d’une heure s’est écoulée et le temps a filé à vitesse grand V. Le show se termine avec des musiciens en sueur, épuisés mais content d’avoir joué ce soir. « Merci pour votre soutien, nous les petits groupes » nous dit STEPH. De rien mon ami, c’est avec un plaisir non feint que nous vous soutenons. La Suisse est l’autre pays du fromage dit-t-on, certes, mais je dirais même plus, c’est l’autre pays du METAL !!! Et paf ! Encore une grosse baffe à travers la tronche !

EXISTANCE

Place maintenant à EXISTANCE. Ti-Rickou ne tardant pas d’éloges sur le groupe, il me tarde de découvrir ce à quoi nous allons avoir à faire.

Les guitaristes installés sur scène sont dos au public. “Heavy Metal Fury” démarre sur les chapeaux de roues, avec toujours cette machine à fogg qui décidément ne s’arrête plus. C’est pire que le brouillard de Londres ! 

Dès le début du set, je suis séduit par la voix de JULIAN IZARD. Il a une puissance dingue et son jeu de guitare est limpide. Il suffit d’écouter ses riffs accouplés à sa voix pour se faire une idée du bonhomme.

Plus le show avance, plus j’apprécie la musique que nous joue EXISTANCE . Un bon heavy métal des familles à la sauce 80’s, mais avec un son moderne. C’est heavy, puissant et mélodique à souhait. Les musiciens headbanguent de chaques côtés de la scène, c’est excellent ! « Le heavy metal dans tes veines, la furie dans ton cerveau », tel est la devise du groupe. C’est sûrement pour ça que EXISTANCE nous délivre une prestation aussi énergique. Ces gars ont tout compris au heavy metal, et ça se voit !

EXISTANCE

ANTOINE POIRET est un jeune guitariste qui a du style. Ses riffs sortis de nulle part décoiffent le Brin de Zinc et sa prestation scénique est sans appel. Je deviens fan !

Julien ROBILLIARD, le bassiste tient une prestation tout à fait honnête. D’ailleurs, il aura droit à son petit solo. Fort sympathique, et tout en groove, celui-ci nous débouchera les esgourdes.

Mais que dois-je dire de Nicolas MARTINEAU, le batteur ? En premier lieu, je voudrais avoir une pensée pour la batterie. Martyrisée comme elle l’a été tout le long de la soirée, je la plains ! Si elle pouvait parler, que nous dirait-elle ? Que ce type a une frappe lourde ? Que c’est un alien né ? Qu’il possède une puissance impressionnante ? Assurément tout ça. Quelle frappe ! Les murs du Brin de Zinc en tremblent encore !! Je crois qu’il est temps de créer un mouvement de soutien aux instruments tourmentés pour leur offrir une vie décente. D’ailleurs, n’hésitez pas à contacter W.T.R. si vous voulez soutenir le mouvement, lol !

Heu… Revenons à la musique. Grâce à l’excellent rendu sonore de la salle, je prends un malin plaisir à crier les refrains. JULIAN éblouit par son charisme et sa simplicité à retourner une audience éparpillée, c’est impressionnant. Tout est parfaitement maîtrisé et équilibré. Le jeu de scène est clichesque à souhait mais tellement bien exécuté que je prends réellement mon pied. Des jeunots qui jouent le heavy metal de leurs parents avec un son tout neuf ? Tout bonnement incroyable ! On se croirait plongé au beau milieu des années 80.

Perfecto sur les épaules, secouant sa crinière de bas en haut, de droite à gauche, hurlant comme un damné à se péter les cordes vocales, « Vous avez chaud ? » demande JULIAN IZARD. « Ça tombe bien, nous aussi !».

Et les titres s’enchaînent dans cette étuve. Que d’énergie déployée malgré, je le répète, une chaleur étouffante ! Les musiciens suent eux-aussi à grosses gouttes. Il fait une chaleur apocalyptique ! C’est l’enfer dans le BDZ ! La moiteur pesante qui règne au sein de la salle a raison de la volonté de pas mal de spectateurs, partis rejoindre le fond, afin de récupérer un peu d’air. N’écoutant que mon courage, je résiste à cette envie de faire de même. Et puis, je ne peux résister à la prestation sans failles d’EXISTANCE.

Ils sont à fond les ballons et prennent un malin plaisir à nous faire secouer la tête ! Ils sont Démoniaques !

Les refrains mélodiques du groupe traînent dans nos têtes à ne plus savoir qu’en faire. Ils se bousculent pour se faire une place parmi tant d’autres. Ils vous reviennent comme des âmes en peine plusieurs jours plus tard. C’est démentiel !

EXISTANCE

D’ailleurs, durant “We are restless », JULIAN fait chanter le refrain aux spectateurs. Ceux-ci ne se dénient pas et reprennent le refrain de bon cœur. Ces paroles resteront ancrées dans mon cerveau tout le long de la soirée. Rien qu’en écrivant cette chronique, les mots me reviennent instantanément : « We are ! We are ! Restless !!! » ! Ce morceau est un futur tube, je vous le garantis.

Après une heure de show et un magnifique “Breaking the rock”, titre éponyme de leur dernier full length, le groupe termine son set sous les acclamations du public. Quelle prestation ! Et s’il n’y a pas autant de monde qu’on aurait pu l’espérer, ceux qui se sont déplacés étaient de vrais inconditionnels. Ils étaient là pour se faire entendre.

Je pense que, comme moi, le public a été conquis et c’est tout ce qui importe. Je n’ai qu’une hâte, retourner les voir le 07 Octobre prochain à la MJC de Bourg-en-Bresse !

 

Bilan de la soirée 

HEADLESS CROWN a été impérial, comme d’habitude. Et en plus, ils nous ont fait un nouveau morceau. Vivement la sortie du deuxième album !

EXISTANCE : de jeunes metalleux venus du nord de la capitale et qui décoiffent tout sur leur passage, de véritables Atillas ! Si vous avez l’occasion de les voir sur scène, ne faites pas l’impasse sur ce groupe en devenir !

EXISTANCE