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FRANCK CARDUCCI

Je suis méga content de faire une nouvelle interview de FRANCK CARDUCCI car en très peu d’années, son groupe s’est révélé une valeur montante du classic rock partout en Europe. Et ce, même dans la perfide Albion pourtant pas prompte à encenser des groupes made in chez nous !

De plus, il lance un nouveau concept avec un personnage exubérant, ARION SUPERSTAR (un peu à la ZIGGY STARDUST en moins androgyne et avec beaucoup de copines très mignonnes !). Je suis donc très heureux de pouvoir en apprendre un peu plus mais je suis un peu dépité que ARION himself n’ait pas pu se libérer !! 

Interview réalisée le 26 septembre 2018 aux Arts dans l’R de Peronnas

FRANCK CARDUCCI BAND @ Les Arts dans l’R – Peronnas

Je suis mega content ! Ca c’est des soirées concert comme je les aime : un groupe que j’adore juste à côté de ma maison. Je peux même y faire un saut dans l’après-midi après les balances pour faire une interview de FRANCK CARDUCCI et revenir juste à l’heure pour l’ouverture des portes.

En plus, le concert a lieu dans un endroit que j’adore, les Arts dans l’R de Peronnas,… et où il y a de la place pour garer ma voiture.

Bonne surprise en arrivant, il y a déjà pas mal de véhicules, ce qui est le signe qu’il devrait y avoir pas mal de monde ce soir.

MARY REYNAUD @ Les Arts dans l’R – Peronnas

La première partie est assurée par MARY REYNAUD. Marrant de la voir avec une guitare sèche  et une robe à fleurs toute sage.

Bon perso, j’adore la voix de MARY et même si son répertoire n’est pas forcément ce que j’écoute tous les jours, j’ai toujours du plaisir à la voir en live.

En plus, sur la scène des Arts dans l’R, c’est vraiment parfait, ça colle parfaitement.

FRANCK CARDUCCI BAND @ Les Arts dans l’R – Peronnas

Allez, il va y avoir un temps très court avant l’arrivée d’une bande son qui mélange pas mal de hits musicaux, c’est l’intro du FRANCK CARDUCCI BAND. Moi, c’est clair que ça me fait drôle car la dernière fois où je les ai vus, la scène était de la taille de la salle et il y avait la mer. Mais bon, eux-aussi dans cette salle, ça devrait le faire grave.

Même moi qui ai vu le groupe il n’y a pas longtemps, j’ai droit à une surprise. Sur le premier morceau, deux des filles du prochain clip montent sur scène et se joignent à MARY pour se jeter sur ARYON SUPERSTAR. Vous ne comprenez rien ? C’est normal, le clip n’est pas encore sorti, wouarf, wouarf, wouarf !

Pour ceux qui ne connaissent encore absolument pas le FRANCK CARDUCCI BAND, c’est non seulement un concert mais c’est aussi un spectacle non stop où les morceaux sont comme des nouveaux tableaux sur une pièce ; changements de costume, jeux de scènes… Parfait encore une fois pour une salle qui est faite pour mettre en valeur le jeu des comédiens.

On va même avoir droit au papillon lumineux porté par MARY REYNAUD. Cette scène ressort encore mieux là qu’en plein air. Bref, visuellement ça tape à donf’ ! 

Musicalement, les anglais les classent dans du classic-rock et, à la réflexion, ce n’est pas con car leur musique c’est à la fois du prog’, du metal et du rock. Les morceaux sont diaboliques. On n’a qu’une envie, c’est de plonger dans leur univers ! Le public de ce soir qui les découvre en prend non seulement plein les yeux mais aussi plein les oreilles.

FRANCK CARDUCCI BAND @ Les Arts dans l’R – Peronnas

Le son est très bon, la lumière nickel. En plus, c’est le dernier concert du groupe pour un petit moment. Eh oui, il faut bien qu’ils enregistrent le prochain album ! Tout le monde est aux taquets et franchement heureux d’être là.

On va avoir droit comme à Saint-Palais à un moment a capella. Là, ils descendent carrément de la scène pour le faire. J’adore ce genre de séquence, surtout quand le public participe !

Bien-sûr, un concert de FRANCK CARDUCCI ne serait pas complet sans mes fabuleux morceaux préférés (tu as compris FRANCK ? Interdiction de les enlever de la set list !!!), c’est-à-dire “Torn apart” et “Alice’s Eerie Dream” ou la vraie histoire d’Alice au Pays des merveilles revue et corrigée par cette bande de fous furieux.

FRANCK CARDUCCI BAND @ Les Arts dans l’R – Peronnas

La soirée est passée comme une fusée. Moi, j’ai retrouvé mon sourire banane. Je peux même rester le temps que je veux à papoter avec les membres du groupe et avec les copains car pour une fois, je n’ai pas des bornes à faire pour rentrer. Ce n’est pas parce que je les adore, mais cette fois encore, ils nous ont prouvé que c’était vraiment le groupe classic-rock à suivre et à soutenir.

Et moi, je suis content d’avoir eu raison, les Arts dans l’R et FRANCK CARDUCCI étaient vraiment faits pour se rencontrer ! C’était encore une fois une soirée à ne louper sous aucun prétexte.

 

Allez, c’est le 18 août – le début du festival in – je suis chaud bouillant ! J’arrive (non René, pas en retard) très en avance. Ils ont tout prévu, il y a un immense parking et, à l’heure où je suis parti, les gens n’ont pas encore décidé d’aller à la plage.

Là, je découvre le site monté avec plein de stands : des stands de disques (oui chérie, j’ai laissé ma CB à la tente !), des stands de fringues, de quoi se restaurer et s’hydrater. L’hydratation c’est très important surtout qu’aujourd’hui, le soleil va cogner. Il y a même, pour les plus petits ou pour ceux qui ont garder une âme d’enfants, un stand de bonbons. Cerise sur le cake, face à la mer, il y a une méga grande scène !

Là, je suis content. Au moins pour les groupes qui passeront en journée, il devrait y avoir de belles photos.

Bon, le président de l’asso monte sur scène pour présenter le festival et nous rappelle que c’est la vingtième édition du festival crescendo ! Après, c’est Pat qui endosse le rôle de Monsieur Loyal. C’est lui qui, vêtu d’une chemise blanche et d’un kilt, présentera les groupes. Sa tenue de gala, quoi ! D’entrée de jeu, je sens que ces quatre jours de fest vont très bien se passer.

 

Samedi 18 août – Day 1

JULIAN @ Crescendo 2018

Le premier groupe de ce samedi m’est totalement inconnu. Il s’agit de JULIAN, groupe d’Angoulême qui a la dure tâche d’essuyer les plâtres. Bon, comment dire ? On sent plein d’influences dans leur musique, du PINK FLOYD, du ZAPPA, du KING CRIMSON, les musiciens jouent bien mais je ne sais pas, ni visuellement ni musicalement je ne rentre dedans. Pas mon truc. Peut-être un peu jeune, je ne sais pas…

Du coup, je vais continuer à faire mon tour des stands, on ne sait jamais si j’ai oublié quelque chose au premier tour ! L’avantage avec Crescendo, c’est que le changement de plateau se fait assez vite. Il y a un petit coin à l’ombre où je suis bien et je ne vois donc pas passer le temps… surtout que je papote avec plein de gens !

YANG @ Crescendo 2018

C’est déjà le temps pour YANG de monter sur scène. YANG ne vient pas comme son nom pourrait l’indiquer du pays du Soleil Levant et le guitariste ne s’appelle pas Ying. Ils sont français et ils font du rock prog’ instrumental. Bien sûr, ma femme est déjà partie sur une planche de surf pour chercher des huîtres en pleine mer…

Quant-à moi, d’entrée de jeu, je sais que ça va le faire. FREDERIC L’EPEE à la guitare, yes ! Leurs compos ne sont pas là juste pour mettre en valeur leur talent, elles sont très accessibles tout en étant techniques. Il y a un petit côté ROBERT FRIPP dans leurs influences. Il y a de la pêche dans leurs compos et on voit qu’ils ont tous l’habitude de faire du live.

En plus, le son est excellent ! Je passe pour ma part un très bon moment. YANG c’est une bonne découverte !

Bon, retour de Pat pour nous annoncer la suite. Il est toujours en kilt et, d’après moi, s’il le porte en vrai écossais – et je pense que c’est le cas – il doit les avoir un peu au frais, lol !! En effet, le soleil s’est couché et même en période de canicule, ici la nuit on supporte bien un gros sweat. Bon lui, il a rajouté une paire de chaussettes hautes.

KARCIUS @ Crescendo 2018

Allez, une petite attente en changement de plateau et je vais retrouver les québécois de KARCIUS. Alors c’est clair, même si à Royan j’avais trouvé ça très bien, là à Saint-Palais, sur cette scène magnifique, je sais d’entrée de jeu que je vais encore plus aimer.

Leur musique est vraiment faite pour être jouée dans ce cadre, sur cette scène, avec un gros son, devant un public tellement nombreux que je suis incapable de dire combien on peut être, même à peu près.

C’est marrant, lors du festival off, j’avais remarqué que le clavier bougeait beaucoup, mais là j’hallucine : il se met à genoux, il saute, il fait vraiment le show ! On sent qu’il vit vraiment sa musique à fond. Bien sûr, il n’est pas tout seul, les cousins du Quebec assurent grave.

Moi, vu que j’ai découvert leurs morceaux il y a quelques jours, j’apprécie encore plus. C’est vrai que leur musique à quand même un côté heavy qui est forcément pour me plaire. Là, j’en suis sûr, KARCIUS doit faire partie de ma CDthèque !

Bon, il y a encore une surprise à venir car Crescendo c’est cela aussi, à la fin du programme officiel, il y a toujours un bonus. Malheureusement, j’ai trop froid (j’aurais du écouter ma femme finalement). Je n’ai que mon T-Shirt sur moi et avec le passage du très chaud au froid, je déclare forfait. De toute façon on se revoit demain.

 

Dimanche 19 août – Day 2

AKIKO’S COSMO SPACE @ Crescendo 2018

Allez, même joueur rejoue. Tching ! Parking, garé nickel, en avance… Juste à temps pour le retour de Pat et de son kilt – mais sans les chaussettes – pour nous annoncer AKIKO’S COSMO SPACE. Eux, ils viennent du pays du Soleil Levant ! Heu… moi je suis perplexe. Je suis toujours content de découvert des groupes japonais mais là, le projet – car il s’agit d’un projet de la multi-instrumentaliste AKIKO TAKAHASHI – à priori, n’est pas facile d’approche. On m’a dit : “Tu rentres dedans ou tu ne rentres pas dedans”. Là, c’est inquiétant !

Bon déjà, visuellement, ça le fait. Elles arrivent avec de petites antennes comme des petites abeilles. Elles ont la pêche, le sourire.  Déjà pour les photos, c’est top.

Après, musicalement effectivement on va dire que c’est un peu… carrément barré ! Mélange de musique de mangas westernisant, c’est joyeux, c’est… oui, étrange ! Le guitariste – eh oui il y a aussi un garçon – est un personnage à lui tout seul. Il ressort d’autant plus qu’il a un look très particulier qui le fait non seulement remarquer mais qui en plus le rend sympathique. Sans oublier qu’il est de surcroît très bon musicien.

En revanche, la voix d’AKIKO, on pourrait imaginer une petite abeille qui aurait respiré de l’hélium. Donc le tout est forcément étrange. Mais, bizarrement, on n’a pas envie de se sauver car c’est joyeux, festif. Le public s’amuse. Tout le monde s’amuse en fait, c’est communicatif.

GALAAD @ Crescendo 2018

Petite pause avec Pat, toujours avec son kilt (qui n’a pas son kilt n’est pas Pat, qui n’a pas son kilt n’est pas Pat !!). Il nous annonce les suisses de GALAAD. Et GALAAD, depuis que le sieur MARTELAT, chanteur de MESSALINE, m’a dit qu’il voulait les faire passer en live pas loin de chez nous et que pour lui ils avaient fait un des tout meilleurs albums de prog’ metal, c’est vraiment le genre de truc qui me donne envie de les voir de mes propres yeux et bien-sûr de les écouter de mes propres oreilles.

Donc là, Ti-Rickou aux taquets. Ben oui, forcément ; dès qu’on me parle de prog’ metal, je me réveille !

Et je ne vais pas être déçu car GALAAD, c’est un peu comme si ANGE avait décidé de faire une version metal prog de leurs titres. Pourquoi ce parallèle ? Parce que GALAAD, c’est des textes en français. On sent une forte influence ANGE, on sent une forte influence prog’ metal et le résultat est clairement excellent. En plus, en live, c’est une tarte !

Le chanteur est un mega frontman. Il est maquillé (légèrement), il a une putain de présence, sa voix fonctionne à merveille avec les compos. Ce n’est pas tout d’avoir des morceaux très bons : si visuellement on a l’impression qu’il ne se passe rien, tout de suite, c’est beaucoup moins bien. Là, il y a tout.

En plus, je me répète mais le son est vraiment plus qu’au niveau. Et pour un festival en plein air, c’est vraiment à signaler.

Je ne suis pas le seul à être conquis, le public, bien nombreux pour un dimanche est majoritairement de mon avis. Malheureusement, il y a encore minimum un groupe à passer et donc ils doivent céder la place. En tout cas, ERIC MARTELAT avait totalement raison sur ce coup-là, GALAAD c’est vraiment à voir en live !

Retour du froid et des chaussettes avec le kilt. Pat vient nous annoncer qu’avec le prochain groupe, on va voyager au Chili pour TRYO ! La demi-heure de changement de plateau va me permettre de redescendre un peu parce que pour l’instant, je suis encore dans les montagnes suisses !

TRYO @ Crescendo 2018

Allez, c’est parti pour mon deuxième voyage au Chili en quelques jours grâce à TRYO. J’ai hâte de les revoir dans ces conditions. Et il n’y a pas à pousser mémé dans les huîtres, les lights, le son et cette scène, et toujours la mer qui ne s’est pas barrée en fond, même si ce n’est pas ROGER HARTH qui a fait les décors, ça le fait grave.

Leur musique dans ces conditions prend encore plus d’ampleur. Je rentre vraiment encore plus dedans. Après, avec eux aussi forcément, je m’attache plus à des petits détails, de comment ils jouent, comment ils vivent leurs musique, l’émotion qu’ils mettent dedans.

Et c’est d’autant plus vrai quand on sait qu’ils ont perdu un membre très proche de leur famille quelques jours avant le festival et qu’ils ont décidé de rester pour jouer. Comme preuve d’amour de leur art, on ne peut guère trouver plus fort ! Pour moi, l’émotion dégagée par les musiciens est presque aussi importante que la musique qu’ils font.

Pour ceux qui n’auraient pas lu le report du festival off, leur musique c’est du rock progressif quand même assez musclé… même si on n’est pas dans le heavy metal. Et comme la première fois, je préfère les morceaux qu’ils jouent à trois plutôt que ceux où ils jouent à quatre. Mais bon, ça n’a peut-être pas de rapport avec le nombre qu’ils sont sur scène mais plutôt avec la direction musicale.

Comme le soir d’avant, malheureusement, je ne vais pas pouvoir rester pour la fin, la surprise et le tirage au sort de la guitare. En plus il faut que je reprenne des forces pour le lendemain !

 

Lundi 20 août – Day 3

Retour à la case Saint-Palais pour le troisième jour de Crescendo ! J’ai même le temps de papoter et de rigoler avec l’équipe de bénévoles, toujours aux taquets même si la fatigue commence à faire son effet. J’apprends malheureusement que ce n’est pas moi qui ai gagné la guitare, ce sera peut-être pour la prochaine… ou pas !

ZIO @ Crescendo 2018

Retour de Pat sans kilt qui nous annonce le début de cette troisième journée avec ZIO, un groupe anglais. C’est surtout le nouveau side project du batteur JIMMY PALAGROSI. Découverte totale pour moi car comme vous le savez, j’ai une nette tendance à bien bosser mes dossiers, lol. Donc je découvre ZIO en direct live.

Et c’est marrant, encore une fois, c’est au début si je sais si je vais accrocher ou pas. Eh ben là, je sais que ça va me plaire. En plus, le clavier a un beau kilt ! Tiens c’est étrange, il ressemble au kilt de Pat… Ah, c’est le sien ?!!!!

ZIO @ Crescendo 2018

Le batteur est non seulement un très bon batteur mais en plus il nous a fait un projet qui musicalement passe très bien pour moi. Une bassiste aux cheveux roses qui joue avec une basse bleu-vert, ça en jette grave. En plus, elle a une putain d’attitude rock et un putain de charisme. Si on rajoute à ça une chanteuse rousse avec une robe bleue pétante et une mega voix, ZIO fait tout pour qu’on se rappelle bien d’eux ! Les deux filles font la paire, elles s’éclatent comme des petites folles. Un chanteur vient même se rajouter. Lui n’a pas les cheveux décolorés mais j’aime bien sa présence scénique et sa voix. J’adore quand ça bouge sur scène et avec ZIO, je suis servi ! 

JIMMY PALAGROSI passe sur une mini-batterie d’enfant pour faire un délire sur l’intro d’un cover. Ce mec est carrément barge ! C’est délire et le public de Crescendo aime les allumés fun à souhait. 

Visuellement, ça passe très très bien. Musicalement, c’est quand même prog’ mais très rock et surtout facile d’accès. C’est vraiment fait comme j’aime, quoi ! Même si les musiciens sont très techniques, la musique n’est pas chiante et pas faite uniquement pour des musicos. Un très très bon moment.

ARS NOVA @ Crescendo 2018

Intermède pour nous annoncer une demi-heure d’attente et le départ immédiat pour le Japon avec ARS NOVA. Bon, comme ARS NOVA, c’est aussi le groupe de AKIKO TAKAHASHI que j’ai vu le jour d’avant.

Je suis un peu perplexe. Musicalement, c’est un peu moins barré – j’ai dit un peu ! Là, on oscille plus entre le manga et une boucle de DREAM THEATER. La voix n’est pas aiguisée à l’hélium et c’est déjà beaucoup plus accessible. Visuellement et scéniquement, c’est toujours un peu la folie et ça c’est glop ! Ce n’est donc pas forcément un mauvais moment, bien au contraire, mais bien évidement, ce n’est pas trop mon truc et je ne vais pas foncer pour m’acheter un de leurs CDs.

MORGLBL @ Crescendo 2018

Retour de Pat “kilt chaussettes” qui nous annonce MÖRGLBL ! Ouh, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu CHRISTOPHE GODIN, moi ! Ouarf, ouarf, ouarf. Mais bon, comment résister à MÖRGLBL,  surtout dans ces conditions ?

Je ne suis visiblement pas le seul car ce soir le théâtre des opérations est bien chargé. Bon, pour ceux qui connaissent MÖRGLBL, vous allez pouvoir imaginer sans problème ce que je vais vous décrire. Pour les autres, eh bien il faut aller les voir en live car MÖRGLBL, ce n’est pas juste de la musique, c’est comme de la bande dessinée carrément dingue, délirante ! Il se passe toujours un truc. Les musiciens sont des personnages, les sketchs entraînent les morceaux, un vrai univers cartoon pour une musique qui est un mélange de métal, de rock, de prog’…

Bref, c’est un monde issu de  de l’imagination de trois fous furieux, et quand ce sont des gens comme YVAN ROUGNY, AUREL OUZOULIAS et CHRISTOPHE GODIN qui se lâchent, c’est clair que ça donne forcément un truc de dingue.

Encore une fois, MÖRGLBL ne va pas faillir à sa réputation. Le public est scotché devant la scène, hypnotisé par le spectacle qui s’y déroule, la musique, les délires. Tout le monde est content, heureux, et les sourires bananes se comptent pas centaines. Ce lundi ce termine superbement.

TRIANGLE @ Crescendo 2018

Moi aujourd’hui encore, je ne vais malheureusement pas pouvoir rester, c’est ma chérie qui ne tient plus debout et je lui ai promis de partir dès que c’est terminé. Je dis au revoir aux copains mais là PAT me dit “Tu ne restes pas pour TRIANGLE ?”. Là, je le regarde et je lui réponds : “Tu déconnes, TRIANGLE, le groupe qui a splitté en 74 ?”. “Non, je ne déconne pas. Ils sont d’ailleurs là, juste derrière toi !”.

Là, je pense que ma chérie va beaucoup moins m’aimer car je suis déjà en train de papoter avec le chanteur, seul membre restant de l’époque. Il m’explique que tout le monde lui a mis la pression pour rejouer et qu’il avait finalement accepter parce que c’était le vingtième anniversaire de Crescendo.

Il me dit aussi qu’ils ne feront que cinq morceaux. Mais cinq morceaux de TRIANGLE, ce n’est pas comme cinq morceaux des RAMONES, ça dure longtemps ! Moi, je m’en fous, je vais boucler ma trilogie des groupes prog’ français 70… MAGMA… ANGE et maintenant TRIANGLE ! I’m happy !!

Bon, je ne vais bien sûr pas regretter d’être resté ! Je trouve ça magique, surtout que quarante minutes avant, je n’aurais jamais pensé que je vivrai ça !

TRIANGLE @ Crescendo 2018

Le premier qui me dit qu’il ne reste qu’un membre d’origine, je lui répondrais que je m’en tamponne le coquillard car, entendre du TRIANGLE en live, ça fait plus de quarante ans que ce n’est pas arrivé !! Ce qui est dommage, c’est qu’une bonne partie du public n’ait pas attendu l’annonce de la surprise du soir. A mon avis, un grand nombre de ceux qui sont partis ont du se taper la tête dans un plat de moules en apprenant le lendemain le nom du groupe ! C’est d’autant plus bêta qu’ils ont vraiment loupé un moment historique !!

Là, moi je n’en peux plus. Il faut que je garde des forces pour la der de Crescendo 2018 !

 

Mardi 21 août – Day 4

Allez, dernier jour de Crescendo et dernier jour de mes vacances, sniff ! J’ai donc plein de trucs à faire, vu que le départ est demain matin de très bonne heure et que ce soir j’ai promis de chez promis de ne pas traîner. En tout cas, ça commence pour faire rigoler mon copain René : pour la première fois de ces quatre jours, j’ai malheureusement loupé les espagnols de ON THE RAW ! Dommage. Je ne pouvais pas faire autrement, désolé pour eux.

ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018

Bon, je suis quand même arrivé à temps pour entendre Pat “Kilt” annoncer les italiens d’ELECTRIC SWAN. Là, de toute façon, il n’y a pas photo, je voulais les voir, impossible pour moi de les louper. ELECTRIC SWAN, c’est un peu les Ovnis de cette édition car ils font plutôt du blues-rock.

Ils sont passés dans une édition précédente, c’était le guitariste qui chantait, il y avait un orgue Hammond et il parait que c’était terrible.

ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018

 

ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018

Là, ils ont une chanteuse et je peux vous dire que c’est toujours terrible ! C’est marrant, ça me fait penser à nos copains de BACK ROADS. Le premier morceau qu’ils ont joué, c’est typiquement dans la même veine. C’est vous dire si c’est bon !

Moi, le rock blues comme ça, j’en suis friand. En plus, j’adore la voix de la chanteuse ! Ses copains et elle ont non seulement l’habitude de la scène mais également un putain de charisme. J’adore être surpris comme ça !

Les morceaux sont méga bons, même les morceaux un peu plus lents, c’est bon pour mes petites oreilles ! Je n’étais pas là quand ils sont passés dans l’édition précédente mais là, c’est terriblement efficace. D’ailleurs le public – présent une fois de plus en nombre – apprécie autant que moi. Sauf une copine peut-être qui bizarrement a décidé de gagner la Grande-Bretagne à la rame. Je ne suis pas sûr qu’elle soit de retour avant CARDUCCI, moi !

Très bonne initiative de Crescendo que d’avoir fait revenir ELECTRIC SWAN. En tout cas, ils ont gagné un fan : moi !

FRANCK CARDUCCI BAND @ Crescendo 2018

Allez, normalement c’est la dernière pause annoncé par Pat. Le dernier à venir est le FRANCK CARDUCCI BAND. Marrant leurs têtes quand ils m’ont vu à près de sept cent bornes de notre base !! Perso, ça va me faire du bien de les revoir. De un parce que ça commence à faire un moment que je ne les ai pas vus et de deux parce que je vais enfin avoir la chance de les voir sur une très grande scène avec un très gros public.

Il faut préciser qu’il y a plusieurs années, ils étaient déjà passés à Crescendo et que depuis, c’est une véritable histoire d’amour entre FRANCK CARDUCCI et me festival. Beaucoup de gens sont venus ce soir pour les revoir. En plus, depuis cette prestation, le FRANCK CARDUCCI BAND a atteint une notoriété méritée et c’est une véritable ovation qui accueille le groupe.

Pour ceux qui ne connaissent pas FRANCK CARDUCCI, visuellement c’est un véritable spectacle. D’entrée de jeu, le ton est donné, ça va être visuel, il va y avoir des scénettes faites par MARY REYNAUD et les autres musiciens, des changements de costumes, des effets de lumière… Bref, même les sourds peuvent profiter d’un concert de CARDUCCI !

D’entrée de jeu, CARDUCCI annonce la couleur. Ce soir, on va avoir droit au nouveau show, à de nouveaux morceaux et même à un morceau écrit et chanté par MARY REYNAUD. Bien sûr, on va avoir droit aux morceaux que j’adore avec “Torn Apart”, “Alice’s Eerie Dream” et, cerise sur le cake, ils vont même nous faire un a capella ! Ca c’est le genre de truc irréel ! Et non seulement ça a marché mais c’était magnifique ! La résonance avec la mer, le site… un moment super, fabuleux, exceptionnel ! Bref, ce concert, c’est terrible !

FRANCK CARDUCCI BAND @ Crescendo 2018

Alors bien-sûr, tous les musiciens du band sont d’excellents musiciens, mais en plus, ils ont compris que faire de la musique en live c’est aussi donné du spectacle et donner de l’émotion. Encore une fois, ils ont plus que réussi la mission et gagner énormément de fans. Et c’est plus que mérité ! C’est le groupe qui monte et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Pour les habitants de la région Rhône-Alpes, vous pourrez le constater par vous-même aux Arts dans l’R de Péronnas le 26 septembre. Bon d’accord, il n’y aura pas la mer mais c’est une salle qui se prête elle-aussi extrêmement bien à leur contexte.

Allez, je vous aime les copains mais j’ai fait une promesse et Ti-Rickou tient ses promesse. Bon, il faut quand même que je dise au revoir à tout le monde. Eh oui, quand on passe quatre jours avec une équipe de bénévoles comme ça, ça crée des liens et j’ai du mal à partir.

Un petit au revoir à FRANCIS DECAMPS (GENS DE LA LUNE, ex-ANGE) à qui je dis que j’aimerai bien le voir au moins une fois sur scène… Et là, il me regarde et me répond que je n’ai qu’à rester cinq minutes et que mon vœu sera exaucé. Putain, c’est pas vrai, les Dieux du Rock me font un tour à leur manière ! Je sens qu’il y en a une qui, je ne sais pas pourquoi, ne va pas aimer… Mais bon, je résiste à tout mais là, FRANCIS DECAMPS qui monte sur scène avec le CARDUCCI BAND pour faire un blues improvisé, c’est trop pour moi ! Je suis faible, je ne peux pas résister !

FRANCIS DECAMPS @ Crescendo 2018

Et c’est encore un grand moment. Un moment vraiment comme je les aime, où les musiciens s’amusent sans calcul, font des jams à l’ancienne. Ca, putain, ça n’a pas de prix !

Bon, là il n’y a pas photo, si je ne pars pas tout de suite, je suis mort ! Il est déjà très tard, voire très tôt. Je ne peux décidément pas rester pour voir tous les bénévoles monter sur scène. Je sens que le retour vers mon home sweet home sera long et difficile demain (enfin, tout à l’heure) mais au moins j’aurai vécu un moment exceptionnel.

FRANCIS DECAMPS @ Crescendo 2018

Voilà, le voyage de Ti-Rickou au pays du rock prog’ est fini. J’ai découvert des groupes que je ne connaissais pas. J’ai vu des groupes que je connaissais dans des conditions exceptionnelles. J’ai  partagé des moments qui font chaud au coeur avec toute l’équipe de bénévoles.

Un énorme merci à Nath et Pat en particulier et à toute l’équipe de Crescendo pour leur gentillesse et ces moments partagés.

Long live Crescendo !