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THE CASANOVAS

Report by Seb 747
Photos Steve*74 et Seb 747

Les fins de semaine se suivent mais ne se ressemblent pas. Troisième concert depuis la rentrée et, cette fois-ci, ce n’est pas en Suisse que je me rends, mais à St Etienne. Je vais au Thunderbird pour la première fois… Et en plus, je vais voir les australiens de THE CASANOVAS !!

Originaire de Melbourne, le groupe a vu le jour en 1999. C’est en 2004, peu de temps après la sortie de leur premier album que je les ai découverts. Trois ans plus tard, je me suis précipité sur leur second album puis plus rien jusqu’en 2015 où sort “Terra Nova”, leur dernier LP. Comme de plus en plus de groupes du même acabit poussent régulièrement les portes de notre musique préférée, je n’avais plus fait attention à la qualité de leurs travaux. Mais il y avait toujours des airs en moi qui trottaient souvent dans ma tête, sans vraiment me souvenir de quel groupe il s’agissait. Puis, en surfant sur les réseaux, je m’aperçois qu’ils s’apprêtent à faire une tournée européenne, qui passe par la France avec une date pas si éloignée que cela de chez moi. Vite, je remets “All night long”, leur tout premier full length et tout me revient en pleine figure. Il ne faut pas que je rate cette date !

THE CASANOVAS

D’habitude, quand un groupe international fait des dates en France, c’est souvent loin ou essentiellement à Paris. Donc, un peu compliqué pour se faire un concert. Alors imaginez ! Deux jours seulement en France et les voilà, après avoir joué à Paris, du côté de la Loire le lendemain Avouez que ce n’est pas courant. Devenu un grand fan du groupe, je ne pouvais pas faire autrement que de me rendre sur place. En plus, notre Ti-Rickou national, ne targue pas d’éloge sur le lieu. Alors direction « chez les Verts », et ce, malgré les deux heures de route qui nous séparent… et les bouchons réguliers qui grèvent régulièrement le trajet. Pas grave, j’ai pris les miens de bouchons ! Lol.

Parti de relativement bonne heure, je ne me fais pas de soucis pour arriver à  temps. Comme ceux qui suivent mes reports (merci pour eux) le savent, lorsque je vais à un concert, mon ami Steve*74 m’accompagne souvent. D’autant plus que ce dernier est un GPS ambulant, alors pourquoi se priver ?

Comme prévu, les bouchons n’hésitent pas à nous rallonger notre trajet. Mais je reste serein étant donné l’heure prévue pour le début du concert. Il paraîtrait qu’au Thunder, tu sais quand tu arrives, tu ne sais pas quand tu repars. Mdr.

Arrivé sur place, je me rends compte qu’il n’y a pas grand monde, mais que ce ne sont que des afficionados. Tiens, mais ne serait-ce pas les membres des CASANOVAS qui sont dehors en train de fumer et siroter une bière ? La réponse est oui. Bon, on ne va pas trop les déranger, ils ont l’air concentrés sur leurs portables respectifs. James nous indique que ce sont les australiens qui vont commencer puisque le chanteur du groupe qui devait ouvrir n’est pas encore arrivé. Bah, tant mieux pour nous, on pourra plus en profiter.

Il est temps de passer aux choses sérieuses. La chaîne tombe et Elise nous fait rentrer dans l’antre du Thunder. Première constatation, en descendant prudemment les marches de l’escalier, je m’aperçois qu’il fait chaud dans cet abîme et que la place allouée au groupe, eh bien, comment dire, est relativement petite. Encore heureux qu’ils ne soient pas plus nombreux parce-que sinon, je ne sais pas où les autres se seraient mis ! Même si au Bouffon de la Taverne à Genève, par exemple, la scène est encore plus petite. L’avantage de cette salle est qu’on est proche des musiciens.

THE CASANOVAS

En tous cas, les CASANOVAS, eux, ils s’en foutent. Ils sont là pour jouer, et peu importent les conditions. C’est ce que j’aime le plus dans ce genre de groupe, ils ne se prennent pas la tête. Ils branchent leurs instruments et se mettent à jouer. Peu leur importe s’il y a deux pelés et trois tondus, ou si la salle est pleine à craquer. Ils jouent comme si leur dernière heure était venue et point barre. Rock‘n’Roll, quoi !

Mais revenons au concert. TOMMY BOYCE, le leader guitariste et accessoirement chanteur, enchaîne directement par “Nasty”, suivi de “Born to Run”. Tiens, c’est bizarre… Sur la setlist sous mes yeux, cette chanson ne vient qu’en quatrième position. On continue avec “Shake It”, qui est joué bille en tête. Puis c’est au tour de “I thank You”. Ça y est, les morceaux sont enchaînés dans l’ordre ce coup-ci. Ouf, c’est moins perturbant ! Lol.

TOMMY, qui a une légère extinction de voix – due, d’après ses dires, à son concert de la veille – nous accueille par un chaleureux « Thank You to be Here ». Il laisse-le plus souvent le soin à DAMIAN “DAMO” CAMPBELL, son compère bassiste, le soin de chanter à sa place. Mais ne vous méprenez pas, ce sont tous les deux d’excellents vocalistes. D’ailleurs, TOMMY reprend régulièrement les chœurs et au bout de deux, trois morceaux, se remet au chant lead. Chassez le naturel, il revient au galop !!

THE CASANOVAS

Les coups de butoir de JORDAN “JAWS” STANLEY, le batteur, se ressentent bien dans l’enceinte du Thunder. On l’entend parfaitement et nos oreilles ne tardent pas à nous le faire remarquer ! 

En ce qui me concerne, la palme du dressage de poils, c’est “Livin’ in the City”. J’adore ce morceau et son refrain entêtant. Juste après un “Heartbreaker” qui a tout dépoté sur son passage ! C’est tout simplement excellent !

La musique des aussies pourrait être décrite comme la rencontre d’AC/DC et de KISS biberonnée dans les 70’, avec des sonorités punk new-yorkais. Bref, un sacré mélange ! 

DAMO sue à grosses gouttes. D’ailleurs, elles tombent de ses bras tellement il a chaud. Il utilise sa basse comme si c’était une guitare. Il la secoue dans tous les sens. Ce n’est pas un bassiste comme les autres, et il nous le montre bien. TOMMY est moins visuel que son copain, mais il est tout aussi virulent avec son instrument. Il s’éclate comme un fou.

THE CASANOVAS

La prestation très rock‘n’roll, chaleureuse et sympathique des melbourniens est tout simplement efficace. Les morceaux, qui sont des tubes en puissance, tels que “Chicken Leg Blues” ou encore “Most hated Man” dépotent grave. Même si les australiens ont peu de place pour bouger, ils n’hésitent pas une seule seconde à sauter de partout comme des kangourous. A fond dans leurs trips, ils ne tiennent pas en place. Et lorsque DAMO et TOMMY chantent en même temps, l’atmosphère bouillonne de plaisir. Cela donne une tout autre dimension aux morceaux.

« Gardez le chaud », nous disent les CASANOVAS, et c’est “Keep it Hot” qui sort de la fournaise du Thunder.

Ça passe trop vite, “He’s alive” et la reprise survitaminée de TED NUGENT “Just what the Doctor ordered”, envoyée comme une lettre à la poste, viennent conclure une prestation beaucoup trop courte.
D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, trois morceaux de la setlist n’ont pas été joués. C’est con, j’en aurais bien pris un peu plus, moi !

CHICKEN WINGS

A peine le temps de remonter des entrailles du Thunder, que nous tapons la discute avec TOMMY et DAMO. Des gens super cool et heureux d’être là. Du coup, “Terra Casanova” (le Cd) et un T-Shirt (encore un !) pour 20 €, et on est prêt pour les CHICKEN WINGS. Bon, manque de bol, mon appareil photo me fait un caprice. Mais ce n’est pas grave, je vais pouvoir me concentrer sur la musique et laisser à mon copain Steve*74 le soin de faire les photos.

Une petite demi-heure plus tard, nous redescendons dans l’abîme. Deux trois accords joués et le chanteur nous annonce le nom de son groupe. « On s’appelle les CHICKEN WINGS ! Et, pour vous nous avons des ailes de poulet »… Un saladier avec des Chicken Wings dorées au four, de quoi amadouer son public !!

CHICKEN WINGS

Le style pratiqué est un mélange de stoner avec un peu de hardcore mélodique, mélangés dans un esprit punk. Le groupe est énergique, et le show se déroule dans un bon esprit, mais malheureusement, on sent vite que c’est un peu frais. Nous apprendrons dans la soirée que cela ne fait que quelques mois qu’ils se sont formés.

Une copine à la basse, et trois barbus, voilà le line-up des Stéphanois. Pour moi, même si le show était un peu en dents de scie, j’ai bien aimé. Je pense sincèrement qu’avec le temps, ce groupe va devenir un incontournable de la région.

Le titre des ANIMALS, cher à notre Johnny national, “The House of the rising Sun” en version speedée avec le timbre de PHIL ANSELMO, ça le fait. Persévérer les gars, et vous obtiendrez la consécration !

Il est temps pour nous de remonter dans nos montagnes, non sans avoir salué nos nouveaux copains australiens.

Un grand merci au Thuderbird pour cette excellente soirée !!

CHICKEN WINGS

THE DEFIBRILLATORS

Report by Seb 747

Premier report de la rentrée pour moi après des vacances bien méritées. Et me voilà de retour en Suisse, et plus précisément au Bouffon de la Taverne de Genève, pour aller assister à un show chaud des DEFIBRILLATORS. Pourquoi chaud me demanderez-vous ? Et bien d’abord parce-qu’au Bouffon de la Taverne, il y fait très chaud et qu’ensuite… eh bien vous verrez bien en lisant la suite de ce report !

Comme je connais bien l’endroit et mon compère Steve*74 m’accompagnant, nous partons en avance, histoire de voir les deux groupes annoncés. Le Bouffon de la Taverne est en plein centre de Genève et que se garer dans la ville, c’est un peu compliqué. Il ne faut donc pas s’attarder. Mais cool, nous arrivons un peu en avance et je m’aperçois vite que la foule à l’air présente à l’extérieur. C’est bon signe.

Mais à peine le temps de savourer notre bière que déjà les premières notes remontent du fond de la salle. Du coup, nous descendons rapidement et découvrons le groupe qui avait titillé nos oreilles quelques secondes auparavant.

THE TOAD ELEVATING MOMENT

Ce soir, les DEFIBRILLATORS, groupe issu de la « Yaute » (Haute-Savoie) ont emmené avec eux, un groupe totalement inconnu pour moi, les stéphanois de THE TOAD ELEVATING MOMENT. Créé en 2009, THE TOAD ELEVATING MOMENT puise son inspiration dans le rock des années 70. Ils évoluent dans un univers très rock alternatif, voire psychédélique avec des touches de stoner par-ci, par-là. 

La voix de JOLYON, le guitariste chanteur, à la coupe de cheveux que n’aurait pas renié ROBERT HERBIN (ancien joueur et entraîneur de l’ASSE) me fait penser d’entrée de jeu à feu JIM MORRISSON des DOORS. MIKE aux claviers (Korg et Rolland) amène un sacré son vintage aux morceaux. MAX à la basse n’a de cesse de bouger sur scène et de headbanger en accord avec son instrument. FRANCK surnommé “FREAK” à la batterie, relégué en fond de scène, fait tout ce qu’il peut pour qu’on ne l’oublie pas. Ces frappes résonnent dans le Bouffon. 

THE TOAD ELEVATING MOMENT

Ces gars-là, font une prestation plus qu’honorable, soutenant leur camarade guitariste, qui, lorsqu’il n’est pas devant le micro, se retrouve à genoux sur la scène. En plus, non seulement il a un bon timbre de voix, mais c’est un super gratteux. Ses riffs rageurs et/ou mélodiques (au choix) vous transportent. C’est génial !

“Le moment d’élévation du crapaud”, traduction de THE TOAD ELEVATING MOMENT, nom emprunté aux célèbres MONTHY PYTHON, nous emmène dans leur univers très rapidement. Ils vivent à fond leur musique et nous la font ressentir. Je me laisse très facilement conquérir par leur prestation très énergique.

Le groupe est impressionnant de feeling, et les envolées que nous fait MIKE se mélangent parfaitement avec le son de JOLYON. D’ailleurs, son jeu de scène très déchaîné est basé sur le physique.

THE TOAD ELEVATING MOMENT

On sent un réel besoin de donner tout ce qu’il peut au public présent ce soir. Toute l’attention est fixée sur lui qui, même s’il communique peu – il laisse la place à FREAK pour cela – il occupe la scène à lui tout seul.

Le son est résolument vintage, on se croirait projeté dans les 70’s. Au fur et à mesure que le concert avance, les T.T.E.M. sombrent dans la folie. JOLYON et MAX bougent dans tous les sens. Ils sont même à la limite de l’auto-télescopage, mdr ! 

C’est un cocktail rock puissant et explosif qui nous est proposé ce soir, et il est quasiment impossible de ne pas se laisser envoûter par leur musique tellement elle vous transperce. Ils donnent tout et prennent un plaisir fou qu’ils redonnent au public puissance mille. Sans concession, la musique des quatre stéphanois se consomme brut et en live ! Quel show tout en feeling et colère contenue ! C’était une bonne entrée en matière.

Nous remontons nous aérer, histoire de prendre un peu de recul avant d’attaquer dans le dur.

THE DEFIBRILLATORS

Les sons de gratte qui électrisent l’atmosphère du Bouffon, nous indique qu’il va falloir nous hâter afin de ne pas en perdre une miette.

« Les DEFIBRILLATORS ? Une débauche de sons old school pour remuer son popotin et éviter de trop réfléchir ». Voilà ce que j’ai trouvé sur le net pour décrire leur musique. Je les avais aperçus il y a déjà plusieurs années de ça à Musiques en Stock à Cluses, mais comme je n’étais arrivé qu’à la fin de leur prestation, je n’en avais gardé que peu de souvenirs. À l’époque, ils avaient malgré tout attiré mon attention. Je n‘ai malheureusement pas eu l’occasion de les revoir avant ce soir. Je savais, après avoir écouté leur dernier album sur la toile, que je ne serais pas déçu et je n’avais qu’une hâte : entendre les morceaux en live.

Mais pas une seule seconde je ne me serais attendu à un tel spectacle !

C’est par le titre “Chemical Gas”, tiré de leur premier album intitulé “Electric Fist”, tout juste sorti, que démarre le set. Le courant des défibrillateurs est bien branché et ça se voit.

THE DEFIBRILLATORS

STOOF, le gratteux et son compère DIDI FRAGSTER, malmènent déjà leurs guitares. FRA6 DEWALD, le bassiste, est remonté comme un coucou (Suisse ? la question ne se pose même pas !) et va déjà jouer à côté de SVEN SVINDAL, le batteur. Celui-ci se fait entendre et frappe comme un fou furieux ses toms et ses cymbales. Quelle entrée en matière ! Et c’est sans compter sur Mr NEWTON T BAG, alias IRON MUT, le chanteur crooner qui s’égosille comme si sa vie en dépendait.

La machine à réanimer délivre un choc électrique sans concession. Ça dépote grave ! Les compos, qui sentent le souffre et l’alcool (qui coule à flots d’ailleurs), s’enchaînent sans temps mort. A voir l’énergie qui se développe devant nous, on se dit qu’on va passer un sacré bon moment.

THE DEFIBRILLATORS

“Riff for Glory”, “Fame”, “Bad News” sont envoyés comme une lettre à la poste. Mr NEWTON, sous ses faux airs de JACK BLACK, l’humoriste américain et leader de TENACIOUS D, est déjà tout en sueur. Il excelle dans le chant hargneux aboyant ses textes sans concession. Sa voix fait penser au mythique MC5.

D’ailleurs, WAYNE KRAMER, le guitariste légendaire, ne targue pas d’éloges sur le groupe. “Vous les gars, vous avez l’esprit rock’n’roll… Vous êtes dangereux et effrayants ! » aurait-t-il dit un jour. On continue avec “Monster Girl”, suivi de “Paludeus”. 

« Comme notre chanteur ne retient pas les paroles, on a décidé de faire un morceau sans » nous explique DIDI. « M’en fous ! C’est moi qui écrit les paroles ! » répond Mr NEWTON. Et c’est le hit chanté en yaourt espagnol “Hymno de la Mujer” qui déboule dans les enceintes.  Il fait une chaleur écrasante. Peu de communication, plus d’actions. C’est ce que semble vouloir faire ce chien fou d’IRON MUT, qui en fait des tonnes et fait tomber le T-Shirt.

THE DEFIBRILLATORS

« Born In 69 » braille-t-il dans son micro. FRA6 ne tient plus en place. Refusant la place du bassiste relégué en fond de scène, il déboîte tout sur son passage. Malgré l’exiguïté de la scène, il bouge dans tous les sens, va au-devant du public et s’éclate comme un dingue. STOOF, quant-à lui, lorsqu’il ne prend pas les chœurs, balance des riffs ciselés qui découpent à la hache le Bouffon de la Taverne en large et en travers. DIDI est plus discret que ses camarades, mais ça ne l’empêche pas de balancer ses accords et de reprendre les refrains en chœurs.

Et voilà que les T.T.E.M., qui n’en perdent pas une miette, décident d’envahir la scène, pour ne plus en descendre. L’ambiance est plus que festive, ça sent la sueur, la bière et le whisky. Je dirais même que l’atmosphère est « pleine comme une huître ».

Un petit intermède avec “Suzy String”, morceau plus bluesy dans son ensemble, et les aiguilles du monitoring remontent la pente. La courbe est loin de s’aplatir avec “Think I’m Dirty” et “Smell Piss”. « A poil ! » gueule un spectateur. IRON MUT, dont le taux d’alcoolémie commence à affoler les compteurs, ne se fait pas prier. Et durant “Prostitute”, si ce n’est pendant “Spend my Money », je ne sais plus, tellement c’est le bordel sur scène, le voilà qui s’exécute. Je n’en crois pas mes yeux ! Il le fait ! 

THE DEFIBRILLATORS

SVEN, le batteur complètement frappé, qui, justement frappe ses fûts dans tous les sens, sans pour autant y perdre en tempo, fait fracasser toutes nos dents. Va falloir appeler un dentiste ! Ça tombe bien, puisque c’est “Dentist Blues” qui vient tout de suite nous exploser les esgourdes. Pendant ce temps, STOOF joue au foot avec les chaussures d’IRON MUT qui traînent sur la scène.

Le défibrillateur est toujours bel et bien fonctionnel et sa charge électrique est abondante. On se prend des châtaignes et pas que, vu qu’une des godasses m’atterrit dessus, lol !!

“Monkey Suzuki”, voit donc Mr NEWTON en caleçon et en chaussettes, hurler dans son micro ! Le groupe cavale en continu d’un côté à l’autre de la scène. Ça speed, sans discontinuer mais ce n’est pas au détriment du groove, l’une des armes principales du combo pour nous garder éveillés. Et voici que STOOF, torse nu, lui aussi, décide de descendre de scène pour mieux nous faire admirer ses pectoraux et nous démontrer son talent. Quel show !

C’est sur un “New One”, titre qui fait office de ghost track sur leur excellent dernier album et que Mr NEWTON adore, que se termine ce show particulièrement chaud, comme je vous l’avais signalé au début de mon report.

Il était temps que ça se finisse ! Les musiciens sont en sueur et complètement épuisés par cette débauche d’énergie. Ils ont assuré un show démentiel. Plus visuel que technique, mais on s’en fout, c’était rock‘n’roll !!!!

THE DEFIBRILLATORS

Quelle soirée mes aïeux ! Que de rigolades !

Ça ne fait aucun doute, comme l’appareil dont ils portent le nom, les DEFIBRILLATORS accroissent fortement les chances de survie d’une personne en arrêt cardio-respiratoire. Et dire qu’ils se sont créés à la suite d’un pari et autour d’une bouteille de Jack Daniels !

Je vous le dit haut et fort, un show des DEFIBRILLATORS, ça ne se raconte pas, ça se vit !

 

 

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NIGHT DEMON

NIGHT DEMON

Alors que tout le monde se dirige vers Grenoble ou Chambéry pour le plaisir d’aller glisser sur un truc froid et risquer d’aller dire bonjour aux urgences, je décide d’aller respirer le bon air et de passer la Saint-Valentin à Saint-Etienne. Heu, comment ce n’est pas crédible ? Déjà qui a dit qu’on ne pouvait pas faire la Saint-Valentin dans un concert de heavy-métal ? Encore des idées préconçues ! Et puis, moi j’ai de la chance car ma chérie, NIGHT DEMON en amoureux ça lui va très bien ! Vous n’aviez qu’à mieux choisir vos Valentines, na !

Donc arrivée au Thunderbird sans embûches. Et là, une surprise : c’est déjà la foule des grands jours. Ils sont venus, ils sont tous là ; bien sûr des stéphanois, des grenoblois et même des lyonnais. Ca c’est une putain de bonne nouvelle !

Bon, il faut dire aussi que la première partie est assurée par les locaux de KORROSIAH et qu’ils ont pas mal de copains.

Allez, je descends, je ne descends pas ? Allez Ti-Rickou même pas peur, je descends pour le début de leur set.

Alors là comment dire ? On a le droit à un mélange de thrash old-school avec une voix plutôt black métal. Et heu… comme vous le savez tous, c’est mon style musical de prédilection, lol ! Donc, que ce soit bien fait ou pas, j’ai toujours énormément de mal avec cette musique. Mais bon, comme c’est des copains et vu qu’ils jouent quand même bien, je résiste.

Comment on m’a vu au bar dès le quatrième morceau ? Vous n’imaginez même pas comme c’était bien fait pour que je tienne jusque là !

Non sans déconner, ils sont dans leur monde mais comme on n’est toujours pas dans la même galaxie, je ne peux pas donner plus de détails. En tout cas, la salle ne s’est pas vidée, ce qui est plutôt bon signe.

Je reste donc au bar à papoter avec les copains pendant la suite de leur set.

NIGHT DEMON 3

Bon allez, ça va être le moment de redescendre. Le groupe qui m’a fait aller au Thunderbird ce week-end et qui a fait déplacer les foules, le trio de jeunes fous de NIGHT DEMON attaque les hostilités !

En plus, c’est par le single de leur nouvel album qu’ils attaquent leur prestation. Et première constatation partagée par l’ensemble du public : putain, ils jouent fort ! Ils ne sont pas là pour faire tapisserie mais bien pour nous dégommer les oreilles !

C’est cool de voir la salle du bas du Thunderbird aussi remplie. Par contre le contre-effet Kiss Cool, c’est que forcément on est bien serrés. Et comme il y a une belle bande de copains et de copines qui ont décidé de se lâcher, ça va être un peu compliqué l’histoire.

NIGHT DEMON 10

Je ne croyais pas qu’il serait possible de faire de la natation sur le public au Thunder, mais si ! Sauf qu’il faut se transformer en Spider-man et savoir ramper au plafond ! Putain d’ambiance ce soir !!! Il faut juste préciser à certains qu’allumer un briquet avec des plafonds inflammables, ce n’est pas forcément l’idée du siècle. Mais bon on s’en tamponne.

Tout ça pousse le groupe à y aller encore plus à fond… comme s’ils en avaient besoin !!

La formule trio employée par nos copains est vraiment efficace. Pas de fioritures ni de faux semblants. Pas de boites à rythmes. Juste du putain de heavy forgé à l’aune des 80s. Et c’est clair que des morceaux que j’avais adorés sur le premier et le second album, en live ça le fait grave. Et putain, ça fait du bien !

Les NIGHT DEMON ne vont pas faiblir, ils ont décidé de nous achever ! Et quand la lumière se rallume, c’est clair, ils ont gagnés par K.O. Grande, grande baffe !

J’avais eu le sentiment après avoir écouter leurs albums qu’on avait là un groupe à part qui arrivait et cette impression est vraiment confirmée.

NIGHT DEMON 12

Bon, le temps de reprendre un peu mes esprits, de choper MARTIN, le guitariste de KORROSIAH – et accessoirement l’animateur d’OVERDRIVE, l’émission métal de Radio Dio – pour qu’il me file un coup de main et je vais enchaîner direct avec une interview du batteur de NIGHT DEMON. Si vous êtes sage, vous l’aurez bientôt ! Merci MARTIN !

Encore une fois, il va se faire tard. Le temps de dire au revoir et merci à JAMES pour cette putain de soirée, de dire à tout à l’heure sur Grenoble à certains, et il est temps d’aller se reposer un peu car ce week-end les concerts ne sont pas tous dans le même périmètre. Mais bon, je n’ai qu’une hâte : monter dans ma voiture et me mettre le dernier album de NIGHT DEMON à donf’ !!

Et vous, vous avez fait quoi pour la Saint-Valentin ?