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THE SWEET NEEDLES + JC JESS + ANIMALIZE : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – 02 juillet 2022

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Les Parisiens de SWEET NEEDLES sont actuellement dans la région savoyarde. Ils ont joué vendredi soir au Rock ‘o Marais à quelques minutes de chez moi et évidemment, je suis allé les voir. J’y ai croisé mon copain Steve*74 et nous nous sommes demandés, en sachant qu’ils sont le lendemain au Brin de Zinc, si nous faisions le déplacement.

La nuit portant conseil, c’est le lendemain que je me décide à aller à Barberaz. Et, comme il y a deux groupes de plus qui m’intéressent, je passe chercher Steve et c’est donc à deux que nous prenons la route en direction de Barberaz, tout près de Chambéry.

Arrivés sur place, nous croisons certains membres des SWEET NEEDLES, très contents de voir des têtes connues, et une partie des JC JESS que nous n’avons plus croisés depuis plusieurs années. Ils nous annoncent qu’ils vont jouer en dernier, leur batteur ayant des obligations professionnelles.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les Lyonnais d’ANIMALIZE qui auront l’honneur de démarrer le concert de ce soir, les SWEET NEEDLES jouant du coup en second, et JC Jess en dernier.

Un premier constat s’impose, il n’y a pas encore beaucoup de monde en ce samedi soir. Avec une affiche comme celle-ci, c’est vraiment dommage. Il faut dire aussi, que la date, hormis sur W.T.R., n’est annoncée quasiment nulle part et qu’il y a aussi le Plane ’R Fest qui se déroule non loin de là. Ceci explique peut-être cela. « Pardonnez-leur mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font », aurait dit un certain personnage biblique, lol. Bah nous, nous allons en profiter à fond !

Ayant découvert le groupe ANIMALIZE après la publication de deux titres de leur nouvel album sur la toile, je suis curieux de voir ce que cela peut donner en concert. Contrairement au rédac chef, je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live.

Les musiciens montent sur scène et tout de suite, une remarque s’impose : un look, une attitude, devenus rares de nos jours. En fait, ANIMALIZE a tout l’attirail du parfait hardos des années 80 (c’est comme ça qu’on s’appelait à l’époque, le terme “metalleux” n’arrivant que bien plus tard).

NIELS, le bassiste chanteur, tel un LIPS d´ANVIL, torse nu, cartouchière en bandoulière, est impressionnant de justesse et de qualités. Son chant ultra-aigu par moments, redevient grave dans la seconde, exactement comme à l’époque bénie du heavy metal traditionnel qu’ils représentent vaillamment. En plus, il ne tient pas en place, prenant la scène à lui tout seul, descendant dans le public, basse en mains pour faire bouger les spectateurs. Un véritable showman.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Chaque chanson me fait penser à un groupe connu des années 80, mais pas moyen de mettre le doigt sur lequel. Tout bonnement incroyable ! Il me semble entendre du DIO, non, du JUDAS PRIEST ! Punaise, du SKID ROW maintenant. Aargghh, je n’en peux plus tellement c’est bon !!!!!

Avec ANIMALIZE, c’est : retour vers le futur. C’est à la fois futuriste et fermement enraciné dans le passé. Ils arrivent à faire fusionner le speed metal avec le power-thrash et le metal traditionnel, dans un mélange hyperbolique et tellement addictif, avec une facilité folle.

Des morceaux chantés en Français, tel que « Samouraï de l’univers », un titre de leur nouvel album, me font penser à un croisement entre ADX et SATAN JOKERS première période. C’est tout bonnement excellent. « Pigs from outer Space » et son refrain entêtant où bien « Eternal Second » sont encore des titres qui vous font penser à un ancien groupe, mais sans arriver à le nommer. C’est tout simplement génial. Les deux guitaristes que sont JESSY et GABRIEL se rendent coup pour coup sous les frappes incessantes de DAMIEN, le batteur.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Que ce soient les titres en Anglais ou ceux en Français, tous me font penser à l’âge d’or de ma jeunesse (et l’adolescence de mon copain Steve. Mdr). Un peu comme le rédac’ chef, j’ai une petite préférence pour les titres en Français. « L’Aigle de la route » ou « Sous l’œil du charognard » par exemple sont vraiment excellents.

Superbe mise en bouche avant le plat de résistance, les SWEET NEEDLES.

Petite pause fraîcheur, en sortant du Brin de Zinc où l’on discute âprement de la petite claque que nous venons de prendre.

Les discussions sont animées et le temps passe très vite. Du bruit sort du BDZ, mais ce ne sont que les balances. Retour donc dehors pour reprendre là où nous en étions restés.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

C’est OSCAR, le chanteur, qui vient sonner le tocsin, quelques minutes plus tard, en ameutant tout le monde à l’intérieur. Dès le premier titre, pas de répits. Tel un volcan en éruption SWEET NEEDLES laisse jaillir toute sa maîtrise et sa puissance musicale. Les cinq gaillards ne font pas dans la dentelle, ça se saurait. Personnellement c’est la cinquième fois que je les vois et j’adore toujours autant leurs hymnes fédérateurs toujours aussi explosifs en live.

Cerise sur le gâteau, ils ont sorti un album en fin d’année dernière et nous allons avoir droit à plusieurs titres ce soir.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Comme à son habitude, le frontman se cache dans le public pour les accords du premier titre pour remonter, tel un taureau furieux, sur scène pour chanter. Évidemment, si vous connaissez le personnage, vous n’êtes pas vraiment surpris, en revanche, si c’est la première, c’est d’enfer !

Plusieurs titres de leur premier et nouvel album sont joués ce soir, tels que « Headache », ou bien  « Better late than never », ou bien encore le morceau que j’adore, le puissant « Not The Only One ».

SWEET NEEDLES tabasse à la puissance XXL ce soir. OSCAR, à peine fatigué de la veille, fait une fois de plus le show, descendant à plusieurs reprises de la scène pour entraîner les spectateurs dans son trip.

Mais, et les musiciens dans ce cas-là, ils font quoi ? Eh bien, ils assurent. C’est une véritable secousse sismique, qui engrange les morceaux sur les chapeaux de roue. HIPPOLYTE est aux taquets derrière sa batterie accompagné par la basse d’ARTHUR, qui headbangue comme un damné. L’autre ARTHUR, guitariste de son état et frère d’OSCAR sorts des riffs d’on ne sait où, avec son comparse Simon qui donne tout ce qu’il a pour séduire le public.

Durant « Rock‘n’roll Queen » la seule cover de ce soir, une chanson popularisée par THE SUBWAYS, qui fait un malheur parmi les spectateurs, OSCAR s’en va compter fleurette à la barmaid qui joue bien le jeu.

La place laissée devant la scène permet au chanteur de s’exprimer comme il l’entend, c’est-à-dire à fond ! Il est intenable, allant réveiller les spectateurs trop attentifs et lancant les pogos.

SWEET NEEDLES, c’est une intense chevauchée sans demi-mesure dans le hard-rock et le metal old school mais en version moderne. Un chant rageur, une section rythmique détonante et des guitares frénétiques aux solos intenses qui prennent un malin plaisir à brouiller les cartes à la moindre occasion. Sur scène, les cinq musiciens savent faire bouger le public au rythme de leurs chansons où puissance, lourdeur et mélodies se croisent dans une homogénéité maîtrisée.

En bref, nous avons encore pris une bonne petite claque, même si, personnellement j’ai préféré le show de la veille. Cependant, les copains parisiens ont su donner tout ce qu’ils ont pu au public chambérien qui a, une fois de plus, été séduit par leur prestation.

En attendant que le dernier groupe s’installe, nous discutons avec les SWEET NEEDLES de leurs différentes prestations entre celle de la veille, et celle de ce soir. Effectivement, je leur signale que j’ai préféré celle de la veille, mais qu’il y a très peu de différences entre les deux, si ce n’est le nombre de spectateurs.

JC JESS @ le Brin de Zinc

JC JESS, le dernier groupe de ce soir, s’installe sur scène. C’est bizarre, ce n’est pas la première fois que je les vois en concert, mais c’est là première fois que je fais un report sur leur passage. Le rédac’ chef en a fait une ou deux, et mon copain Steve aussi. Mais moi, jamais. Je ne vous explique pas la pression ! D’autant que j’ai eu le malheur de leur dire que c’était moi le scribe. Lol.

JEAN-CHRSITOPHE, le guitariste-chanteur, fondateur du groupe, producteur à ses heures (ça en fait des étiquettes) accompagné par son fidèle serviteur, depuis ses tout débuts, DICK à la seconde guitare, et l’excellent batteur SEB (avec un prénom comme ça, il ne peut qu’être excellent. Comment ça je ne suis pas partial ? Mdr) ne sont pas venus à Chambéry pour enfiler des perles.

Dès le début du show, le groupe tape dur. JC penché sur son micro enchaîne les morceaux sous le regard fasciné des spectateurs restants. Leur bassiste ERWIN étant appelé à d’autres activités, c’est avec Cédric le bassiste de ETERNAL FLIGHT (entre autres) que le groupe joue ce soir.

Malgré l’heure bien avancée de la soirée, l’ambiance est toujours à la fête dans la chaleur étouffante du BDZ. Tous les membres des deux groupes précédents sont venus assister au show de nos copains haut-savoyards. C’est vous dire s’il semble attendu !

Personnellement, je suis agréablement surpris par leur prestation. Le mélange power metal, speed et thrash devenu plus mélodique qu’à leur début n’est pas pour me déplaire. Les solos de JC sont toujours efficaces et intéressants techniquement. Il prend le reste du public dans ses mains pour ne plus le lâcher. C’est fou ce qu’il arrive à tirer comme sons de son instrument ! J’avais beaucoup d’appréhension avant leur prestation mais elles se sont vite envolées au fur et à mesure de leur show.

Les spectateurs restants sont à fond derrière le groupe, headbanguant régulièrement sous les impulsions de JC. Un petit peu de thrash, un peu de metal traditionnel (la fameuse NWOTHM), les titres du groupe cartonnent. Et toujours les membres des groupes précédents sont régulièrement là. NIELS d’ANIMALIZE, est à fond et n’en perd pas une miette, ses autres comparses sont aussi présents, tout comme certains membres des SWEET NEEDLES, qui s’éclatent comme des bêtes.

JC JESS @ le Brin de Zinc

C’est vraiment cool de voir une ambiance comme celle-là. Franchement, nous passons un excellent moment et comme dit le proverbe, les absents ont toujours tort.

Quoi ? C’est déjà fini ? Je n’ai pas vu le temps passé, moi ! J’en reprendrai bien un peu ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné qu’une fois n’est pas coutume, le public du Brin de Zinc, même s’il n’est plus très nombreux en réclame encore.

JC prend la parole : « Je sais pas là. Il est tard. Que dit la patronne ? On peut continuer ? On veut pas se faire engueuler non plus. D’accord. On va vous en jouer une autre ». « Breaking The Law » de JUDAS PRIEST et un cover de METALLICA plus tard, JC JESS met les spectateurs du BDZ sur les genoux.

JC JESS @ le Brin de Zinc

Ayant suivi le groupe en live depuis plusieurs années, je me rends compte qu’il s’est bonifié avec le temps. JC à l’air d’avoir trouvé la combinaison parfaite entre son côté thrash, limite death, qui le caractérisait à ses débuts, et le côté heavy power metal qu’il semble privilégier aujourd’hui.

Excellent concert ce soir, avec trois très bons groupes en devenir, même si l’on peut penser que JC JESS est déjà bien installé, mais ceci est un autre débat. Un grand merci au Brin de Zinc pour avoir organisé cette soirée !

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

Aller à la montagne quand il neige, que c’est verglacé et qu’il pèle grave, ce n’est pas un truc qui me motive, mais aller à la montagne quand il fait vingt-huit degrés, là c’est méga cool… surtout quand c’est pour le MetalGresifest !! Et puis, cette année, l’affiche  alterne des groupes que j’aime et des groupes que je vais me faire une joie de découvrir.

Je vais donc essayer d’être à l’heure. On ne rigole pas, René ! Bon, il y a pas mal de voitures garées, c’est un bon signe pour les orga et l’ambiance. Il y a plein de copains dehors, cool, je ne dois pas être en retard. Sauf que – oui, tu peux rigoler René – si ! J’ai loupé le premier groupe EYEZERY. Oups, une découverte que je ne ferai pas aujourd’hui !! Enfin, pas en live. Chronique du EP bientôt  normalement !!

Tiens, ils ont changé la scène de place et l’ont mis à l’opposé de la salle. Pas con !

BLACKBIRDS @ MetalGresifest 2018

Je me place pour BLACKBIRDS qui sera donc ma première découverte de la soirée. C’est un groupe qui vient de Gap, donc je risque de ne pas avoir beaucoup l’occasion de les voir en live. Tiens, ils ont une chanteuse. Irait-on vers du metal symphonique ? Non, pas du tout. On va dire qu’ils oeuvrent dans du rock metal. En tout cas, c’est bien fait. Ils communiquent bien avec le public et leurs morceaux sont agréables. J’aime bien la voix de MELINE, la chanteuse des BLACKBIRDS  qui resplendit dans sa robe rouge. J’aime aussi l’univers du groupe.

En plus, le son est bon. Est-ce du au fait d’avoir changé la scène de place ou au travail de l’ingénieur son (ou les deux), en tout cas le son est meilleur que sur les éditions précédentes et pour ce style, c’est vraiment important.  

Je dois dire que je suis bien content d’avoir vu les BLACKBIRDS en live, moi ! Ce fest commence bien !

Bon, première pause papotage en plein air avec les potes. C’est vrai qu’on est bien, là. Il fait bon. Ca fait du bien, même si dans la salle il fait chaud mais que ça reste respirable.

GENERAL CLUSTER @ MetalGresifest 2018

Allez, j’y retourne ! Je vais enfin découvrir les grenoblois de GENERAL CLUSTER en live. Je dis enfin car il y a une véritable malédiction avec eux, je n’ai jamais réussi à les voir en concert ! Et ce n’est pas l’envie qui m’en manque au vu des échos méga positifs que j’en ai eu. Sans compter que, en plus, je suis friand de stoner.

Cette fois-ci, c’est la bonne. Et ça attaque fort ! Directement les baffes dans ma tronche sans préliminaire !! Whaou ! Putain ! C’est bon et efficace. Sa déboîte carrément sa grand-mère en ski ! Leurs morceaux sont de véritables tueries, du stoner comme je l’aime ! C’est mélodique, c’est puissant, j’adore ! 

La fin du set me voit donc heureux mais là, j’ai un peu chaud. Je profite de la pause pour me réhydrater. Cool, deux groupes que je vois et que j’aime.

JC JESS @ MetalGresifest 2018

Allez, je suis réhydraté. J’y retourne pour un groupe que je n’ai pas vu en live depuis vachement longtemps, lol !!! Ceux qui lisent le webzine régulièrement ont compris. Pour les autres, c’est le groupe qui ouvrait pour le concert des THUNDERMOTHER au Rock’n’Eat Live de Lyon et c’est juste mon dernier report en date.

Donc, pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, c’est JC JESS qui monte sur scène. Et JC JESS, c’est du heavy metal mélodique avec un super guitariste qui chante en anglais. Ils sont en promotion de leur nouveau CD qui est sorti en début d’année.

Ils ont l’habitude de la scène et comme ils jouent pas trop loin de chez eux, ils sont aux taquets. Heu, qu’est-ce je peux dire d’autre que je n’ai pas déjà dit ? Ah oui, ABEL, le bassiste, ne joue pas avec sa chemise porte-bonheur qui est maintenant en Suède sur les épaules de la guitariste de THUNDERMOTHER. Ben oui, elle a craqué dessus (on parle bien de la chemise !!). Mais bon, ABEL est fort et même sans sa chemise festive, il peut jouer !!

Bon, j’arrête mes délires. JC JESS délivre une bonne prestation qui est appréciée par le public de plus en plus nombreux dans la salle (on est déjà environ 200). Whoua, content de les avoir revus ! Eux aussi vont avoir une chronique tardive de leur album à venir… enfin dès que Steve*74 l’aura finie. Non, non, Steve, pas de pression ! 

Retour à la case bar et papotage avec les copains pendant le changement de plateau.

WORRY BLAST @ MetalGresifest 2018

Là, il faut bien boire et s’hydrater car c’est au tour des suisses de WORRY BLAST de jouer et qu’on va transpirer grave ! Yes, je suis aux taquets car les groupes de hard-rock suisses, j’aime et WORRY BLAST, je suis carrément fan. C’est le moment d’aller faire le kangourou. Headbanguing obligatoire ! 

Et ça part comme j’aime. Leur hard-rock binaire à la AIRBOURNE, AC/DC et consorts me met sur ressorts et mes cheveux bougent tout seuls. Leurs morceaux sont de petites pépites de hard-boogy, surtout ceux des deux premiers albums. Mais rassurez-vous, même sur leur dernier il y a encore une influence. Faut pas déconner non plus en poussant mémé sur une luge en chocolat !!

Les WORRY BLAST ont tout compris. Leur set est énergique, visuel, participatif. Ils font tomber une pluie de faux dollars à leur effigie sur la scène et ils bougent ! Bref, encore une grosse baffe pour moi ! J’ai bien fait de boire avant (heu… de l’eau bien-sûr ! La vodka, ça ne désaltère pas, lol !). Encore un très bon set de nos copains suisses.

Retour à la case c’est bon. Comment ? Le Perrier commence à manquer ? Pas grave, tant qu’il y a du jus de houblon !! Heu, la bière ça ne désaltère pas, bande de bananes !!

 

JADED HEART @ MetalGresifest 2018

Allez, retour dans la salle pour JADED HEART. C’est marrant, la dernière fois que je les ai vus en live, c’était ici même il y a trois ans… Depuis, il y a eu un album que j’ai beaucoup aimé et j’ai hâte de les revoir. Pour ceux qui ne les connaissent pas, JADED HEART est un groupe allemand fondé en 1994 et qui fait du hard-rock mélodique. Ils ont sorti fin mars un excellent album (avec une pochette géniale d’un bad clown avec un couteau) dont j’ai hâte d’écouter les morceaux en direct live.

JADED HEART en live, c’est efficace et vraiment bien fait. Ils ont une grosse expérience et ça se voit. En plus, une bonne partie du public est venu pour eux donc l’ambiance est bonne.

Le son reste toujours bon. Ca fait plaisir. Je rentre du coup encore plus facilement dans leur univers que la dernière fois. Mais c’est peut-être du aussi à la set list… Enfin, je suis content. J’aime la voix du chanteur, JOHAN FAHLBERG et je me suis habitué à ce line-up.

Du coup, je préfère cette prestation à celle d’il y a trois ans. 

JADED HEART @ MetalGresifest 2018

Bon, dernière pause. Je voulais de l’eau mais plus de Perrier pour de bon cette fois-ci. C’est fou, non ? Obligé de boire de la bière, lol !! En tout cas, il faut bien s’hydrater car ça va encore remuer sa mère- grand dans le Génépi ! Heu, non mon copain, la vodka c’est pas une eau russe !

Bon allez, j’y retourne. Tiens, il y a du changement dans la salle, les premiers rangs sont squattés par des filles !! Eh oui, du hard heavy sleaze avec des beaux gosses sur scène, ça marche sur les copines ! Alors que soyons honnêtes, nous, on s’en fout, même quand ce sont des suédoises, on veut être devant quand même !!

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

Le dernier groupe, et pas des moindres vu que c’est la tête d’affiche, monte sur scène : KISSIN’ DYNAMITE !! Là, je suis direct en hyper espace Mr Spock. J’adore les KISSIN ! Leurs morceaux donnent envie de bouger, de sauter, de chanter (heu, attention à ta cheville, chérie !). C’est puissamment festif et ce n’est pas les copines qui me vrillent les oreilles et me niquent les pieds qui diront le contraire !!!

Les KISSIN DYNAMITE, le live ils aiment et ils maîtrisent. En plus, c’est leur début de tournée donc ils ont la pêche ! 

HANNES BRAUN a un putain de charisme et… les cheveux au vent. Heu, comment c’est le ventilo ?! Leur jeu de scène est à la fois fun et esthétique et il y a une vraie recherche scénique.

Bon, c’est fini ou pas ? Dans le doute, le public se met à scander tout ce qu’il peut. Yes, il y a un rappel ! Le chanteur met sa cape rouge (pas la même que la dernière fois que je les ai vus, moins épaisse et moins chaude. Pas fou, le roi !!), prend un spectre et c’est parti pour le morceau que les copines en général et ma femme en particulier attendaient, “I will be King. Et là, c’est la folie douce ! Mes oreilles vrillent again ! Whaou, ce morceau, c’est de la dynamite comme dirait Ovomaltine ! Ils auraient pu s’arrêter là mais ils sont gentils. ils veulent qu’ont redescendent un peu avant de terminer, on a donc droit à du rab ! Bah, on prend.

Bon là, c’est vraiment fini. Snirf, trop bien les KISSIN DYNAMITE !

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

Bien-sûr tout le monde se regroupe au stand merch’ (tout petit stand pour les KISSIN’ avec seulement deux CDs !!) où ils ne vont pas tarder – surtout le chanteur – à venir pour faire des photos, signer et papoter… comme tous les groupes du fest, d’ailleurs. Voilà qui termine en beauté cette édition 2018 du MetalGresifest. Vivement 2019 !!

Un grand merci à l’orga pour leur prog’ et pour ce fest rafraîchissant. Et bien sûr à l’année prochaine my friends !!!

Heu… problème les copains : quelqu’un sait où est la touche “stop” sur ma femme ? Elle chante “I Will be King” à tue-tête dans la voiture et pour conduire, là c’est pas facile !!!!!

KISSIN’DYNAMITE @ MetalGresifest 2018

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

I’m happy, pour une fois qu’un groupe dont j’apprécie vraiment le dernier album s’arrête à Lyon ! Je suis trop content de voir les suédoises de THUNDERMOTHER… même un lundi !! En plus, ce sont les copains de JC JESS qui vont, presque au pied levé, assurer la première partie. Rien de tel pour me redonner le sourire ! Cerise sur le gâteau, c’est au Rock’n’Eat Live, lieu que j’affectionne particulièrement que ça se passe !

René, là tu peux me croire, je suis forcément à l’heure ! La bonne nouvelle, c’est qu’il y a déjà – bien qu’on soit un lundi – pas mal de gens qui se sont déplacés. Comme quoi, mettez quatre suédoises à l’affiche et le tour est joué, lol !

JC JESS @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

JC JESS est heureux de pouvoir enfin jouer au Rock’n’Eat. En effet, ils y étaient programmés il y a peu mais ils avaient du annuler quelques jours avant. Malgré une journée de taff et la route pour venir d’Annecy, ils sont bien décidés à se rattraper, déterminés à gagner le public lyonnais et à mettre le feu à la salle (en mode figuré, bien-sûr !).

Moi, je suis bien content de les voir en début de soirée car la dernière fois au Marnaz Metal Fest, ils avaient joués très très tard et je n’avais pas forcément pu en profiter pleinement.

JC JESS @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

JC JESS @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

Allez, ils attaquent avec leur heavy metal, une set list composée d’anciens morceaux et de nouveaux morceaux issus de leur dernier album. Ils s’adaptent bien à la taille de la scène.  Ils sont bien-sûr aux taquets, pas trop perturbés – à part ABEL CABRITA, leur bassiste – par la présence des suédoises dans la salle ! Ils nous font un très bon show qui permet au public de se mettre en condition.

Pas facile de chroniquer un groupe comme JC JESS pour moi car déjà je ne suis pas forcément objectif (j’aime son touché de guitare et sa voix) et qu’en plus, comme je les ai vus il y n’y a pas très longtemps, ce n’est pas évident d’avoir de nouvelles choses à raconter… Sauf que, à chaque fois que je les vois, je trouve ça de mieux en mieux !!

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

Allez, petite pause pour se rafraîchir pendant le changement rapide de plateau. Les copines sont repoussées au fond de la salle, les copains et les photographes se pressent contre la scène (tiens c’est bizarre, je ne sais pas pourquoi, moi !

Les kangourous peuvent se mettre à headbanguer, les THUNDERMOTHER ne sont pas venues de Suède pour aller manger dans un bouchon ! Elles sont carrément là pour nous balancer des gnons ! Elles attaquent leur set et wouah, ça part méga fort !

Tiens, je reconnais la chemise de la guitariste, moi ! Ben oui, elle a craqué sur la chemise d’ABEL et lui, trop gentil, la lui a donné. Eh oui, c’est l’état d’esprit de ce soir, rock’n’roll et fun ! 

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

Bon, les filles ne sont pas là uniquement pour agrandir leur garde-robe mais bien pour faire une distribution de grosses baffes ! La machine à riffs est en route ! Pour ceux qui ne connaissent pas le style, on va dire que dans la famille AC/DC, AIRBOURNE, on aimerait les filles. C’est vrai que leurs morceaux sont très inspirés du hard boogy australien. Moi, j’en suis très heureux (qu’est-ce que je suis heureux ce soir !!) car à la sauce THUNDERMOTHER, j’ai les cheveux qui bougent tous seuls. Et je ne suis pas le seul ! Heabanguing en mode automatique et obligatoire !

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

Les morceaux du premier album sont des putains de tueries et ceux de leur petit dernier aussi. Malgré un changement de line up, les THUNDERMOTHER ont réussi à sortir un putain d’album et en live, je ne vous explique même pas comment ça dépote sa grand-mère dans les traboules ! Le premier qui me dit que ce n’est pas original, que c’est ceci, que c’est cela, je lui réponds que je n’en ai rien à taper, que ce qui m’importe c’est que leur musique me donne envie de taper du pied et de chanter avec elles leurs refrains. Et sur ce coup-là, on ne s’en prive pas !

En plus, elles sont réellement heureuses de jouer à Lyon. Elles s’éclatent. Elles partagent avec le public. Tout le monde prend sa baffe. Bref, elles nous délivrent un show fun, rock’n’roll et vrai. 

Les THUNDERMOTHER nous prouvent ce soir qu’elles sont vraiment un groupe à suivre et surtout à voir en live.

Une fois terminé, elles ne vont pas terminer tranquillement dans leurs loges, elles viennent signer des autographes et bien-sûr faire des photos avec les copains… Beaucoup de photos ! … Je ne comprends pas pourquoi, moi, lol ! Elles n’ont pas du tout envie que ça s’arrête et de partir. Ca tombe bien, nous non plus ! Je vous le dis les copains, l’after va être long !!!

Voilà, c’est la fin d’une soirée comme j’en aimerai beaucoup plus, une soirée où on a du mal à laisser les copains et à quitter la salle.

Long live rock’n’roll et long live le Rock’n’Eat !

THUNDERMOTHER @ le ROCK’N’EAT LIVE – LYON

 

BLACKRAIN @ MFest 2018

Bon, lorsque j’hésite à faire un truc, je fais une balance imaginaire et je mets d’un côté le négatif et de l’autre le positif. A partir de là, je vois de quel côté ça penche. Et pour aller à Marnaz, le négatif c’est les vacanciers sur la route donc risque de bouchon, c’est loin, risque  de neige. En positif, c’est facikle : j’adore le MFest, le chili maison, JC JESS, les suisses de WORRY BLAST et en plus, il y a les copains de BLACKRAIN !!! Donc évidement, direction la montagne !!!

Sauf que voilà, les vacanciers sont bien là, les bouchons aussi, le sel sur mon pare-brise aussi… de même qu’une imprévue régulation de vitesse à 70 km/h sur la plus grande partie du parcours !! En clair, ça m’amène déjà à un bon 1h30 de retard. Et ça continue avec les travaux dans Marnaz, les routes verglacées et le parking blindé ! Là, je commence à flipper grave car il y a cinq groupes à l’affiche ce soir. Je me rassure en me disant que les trois que je veux vraiment voir doivent être plutôt à la fin et qu’en plus mes deux acolytes, Steve*74 et Seb 747, devraient déjà être sur place.

Ca y est, je suis enfin garé. Un peu loin mais pas grave, j’ai besoin de me dégourdir les jambes. Sauf que…. ça glisse !!! Eh oui, j’avais déjà oublié que le sol était verglacé !!!…. et je vous le dis tout net, le verglas sous la neige, c’est carrément un sport à risque !

Hourra, je suis enfin dans la salle… et ça joue. C’est le deuxième groupe qui finit. Yes, Steve 74* est là ! Perdu, il vient juste d’arriver lui-aussi et donc il n’a rien vu non plus des deux premiers groupes… et Seb 747 a déclaré forfait. Du coup, le premier truc à faire, c’est de se ruer… sur le chili bien-sûr !!

WORRY BLAST @ MFest 2018

Et de le finir avant l’arrivée de WORRY BLAST !! J’aurais eu trop les boules de les louper. Déjà que normalement j’aurai du les revoir en première partie de NASHVILLE PUSSY mais que, comme ils enregistraient leur prochain bébé, ça ne c’est pas fait.

Allez, je suis aux taquets. Yes, c’est parti ! Pour ceux qui n’ont pas la chance de les connaître, on va dire que musicalement on est dans la famille kangourou. Bref, du hard-rock à l’australienne élevé à AC/DC, AIRBOURNE, dans la famille KROKUS, SIDEBURN… en mangeant du chocolat suisse, of course. Moi, j’adore !! J’ai les cheveux qui bougent tout seuls !!

En plus, les nouveaux morceaux ramonent grave les esgourdes et niquent bien la nuque. C’est frais, jeune, moderne mais avec ce côté boogy que j adore. En plus, les musiciens sont eux aussi jeunes et ils en veulent. Ils jouent sans prise de tête mais ils n’oublient pas que le live, c’est aussi un spectacle car ils font le show.

On a droit à un lâché de faux dollars siglés WORRY BLAST pour que les gens ramènent un souvenir du concert. Wouah, ça fait du bien… et ça réchauffe la salle ! Même le bar au fond de la salle est en surchauffe, en mode pétage de plombs. Les COYOTES BOYS sont en place sur le bar, ça danse, ça bouge, bref, ça vit !

Bon c’est la pause. Je file goûter à la spécialité locale les Crozets aux pommex (miam, miam) avant d’aller faire une interview des WORRY BLAST. Je dois faire vite car je ne veux pas louper BLACKRAIN, moi !

BLACKRAIN @ MFest 2018

Et c’est gagné. Quand je sors, BLACKRAIN n’a pas encore commencé. Trop fort ! Même s’il n’y a plus, comme aux débuts du groupe, les blackrainettes au premier rang, il y a toutefois toujours pas mal de copines pour les accueillir.

Et elles ne vont pas attendre longtemps. Comme toujours lorsque BLACKRAIN joue dans leur région, c’est l’hymne haut-savoyard qui ouvre leur set. Et c’est parti ! Je m’étais déjà fait la réflexion la  dernière fois où je les avais vus en live, visuellement – à part MATT le bassiste – ils ont bien changé. FRANCK F. le batteur et MAX 2 le guitariste n’ont plus la coupe de cheveux en l’air à la glam rock. SWAN lui est de plus en plus tatoué, il a le nez percé et il arbore ce soir un bandana sur la tête, très sleaze. BLACKRAIN est en train de changer.

BLACKRAIN @ MFest 2018

Après, musicalement, ce soir c’est une set list sans surprise pour ceux qui suivent le groupe. On va avoir droit comme la dernière fois au superbe morceau de MAX 2 en acoustique, ce qui permet à ses copains de souffler un peu. On va finir par leur putain de cover de TWISTED SISTER chanté par MATT. Tiens, c’est seulement aujourd’hui que je me rends compte qu’ils ont trois chanteurs BLACKRAIN !

C’est la fête. Tout le monde chante avec eux. Il faut dire qu’à Marnaz, ils jouent presque à domicile et sont très entourés par leurs copains et leurs familles. Moi, comme d’hab’, je suis très heureux de les revoir. OK, j’en conviens, je ne suis pas objectif sur ce coup car je suis un fan de longue date. Maintenant, je suis un peu frustré de ne pas avoir eu droit à de nouveaux titres car je suis sûr que ça va être à leur image plus sleaze. Et que ça va être terrible, en plus ! Je les sens prêts et impatients de les jouer et de passer à une nouvelle étape.

Bon, dernière pause. Je sors faire un tour dehors pour regarder le ciel. Ca sent la neige… pas bon !

JC JESS @ MFest 2018

Mais je n’ai pas trop le temps de me poser de questions car JC JESS  attaque pour la fin de cette première soirée du Marnaz Metal et Rock Fest. J’avais loupé la releaze party du groupe à cause du truc froid glissant et blanc qui tombe du ciel et je suis bien content de les revoir en live. En plus, ça fait longtemps que je n’ai pas vu ABEL CABRITA à la basse !!

JC est à la guitare et au chant. Il est comme toujours impérial. Bon là dessus, je ne suis pas forcément impartial, j’aime sa voix et j’apprécie son touché de guitare. En plus, il a l’habitude de jouer live, il aime ça et ça se ressent.

Eux-aussi sont du coin et ils sont mega contents d’être là, de jouer au MFest devant leurs copains !! Leur style musical est nettement plus heavy. Moi, j’aime bien. En plus, ça joue grave et les nouveaux morceaux sont très bien en live. C’est cool. 

Je suis vraiment content de les revoir live mais bon, là il est très tard – ou très tôt – et il faut vraiment que je trace avant la neige. Déjà que ça glisse bien comme il faut…

Je ne regrette pas d’être venu une nouvelle fois au MFest. C’est un festival top, avec une super équipe de bénévoles et il y a toujours une super ambiance. Petite suggestion aux orgas : en mai ou en juin, ça ne serait pas plus cool… et moins glissant surtout ?!

Allez, on the road again et long live au MFest de Marnaz !

JC JESS @ MFest 2018