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THE SCREAMING WHEELS : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie) – 11 mai 2024

THE SCREAMING WHEELS @ Le Brin de Zinc

Me voilà de retour dans mon antre préféré, le Brin de Zinc de Barberaz, pour découvrir une fois de plus, un vrai coup de cœur de Thomas, son grand chef. Nous partons à trois, comme souvent en ce moment, avec mon acolyte Steve*74.

Venus de Croatie, THE SCREAMING WHEELS sont en Savoie pour faire vibrer les spectateurs avec leur blues alternatif. Formés en septembre 2018, le duo DENIS MAKIN, guitare et chant, et LEO ANDJELCOVIC, chant lead et guitare, s’est entouré de ERIE DJURDJEVIC aux fûts (non pas de bière, bande de pochtrons !) et de la Slovène SLAVICA TUCACOV à la basse. Le groupe fait sa toute première date dans notre pays, et au Brin de Zinc, s’il vous plaît ! Cela force d’entrée le respect.

Dans l’antre de la bête, nous retrouvons les copains et papotons un peu en attendant le début du set qui ne saurait tarder. Un peu moins d’une centaine de personnes se sont déplacées ce soir, ce qui n’est pas si mal pour un groupe encore peu connu en France.

THE SCREAMING WHEELS @ Le Brin de Zinc

Une petite demi-heure plus tard, un type en fauteuil roulant arrive devant les planches. C’est DENIS, le guitariste de THE SCREAMING WHEELS qui arrive. Et à cet instant, la question qui me taraude depuis tout à l’heure, prend tout son sens, Comment va-t-il faire pour monter sur la scène qui est tout de même assez haute. Eh bien, tout simplement. Il se place de dos, SLAVICA se positionne devant lui et ERIE qui est monté derrière prend les poignées du siège et fait glisser les roues le long des planches. Pas de quoi se prendre la tête, tranquille quoi !

LEO est déjà sur la droite de la scène, DENIS s’installe en son milieu, SLAVICA sur sa gauche et ERIE derrière lui, prêt à en découdre. C’est LEO qui prend le chant en premier, jouant sur une guitare sèche électrifiée. Personnellement, c’est la première fois que je vois un tel instrument. Cheveux attachés, il entame le premier titre “Space Shuffle” et d’entrée de jeu, je suis conquis par le blues alternatif des Croates. Et j’ai bien l’impression de ne pas être le seul !

THE SCREAMING WHEELS @ Le Brin de Zinc

DENIS et LEO, qui sont amis depuis l’enfance et qui ont collaboré sur de nombreux groupes et projets musicaux, s’entendent comme larrons en foire. Ils aiment tous les deux le blues, et cela se ressent dans leur jeu respectif. “Merci ! nous dit LEO après ce premier titre, nous sommes THE SCREAMING WHEELS et nous allons vous jouer quelques morceaux de rock ‘n’roll !”.

Et c’est reparti. Pas le temps de digérer la première baffe qu’ils enchaînent titres sur titres. Leurs morceaux sont intenses et prenants. Il faut dire que les Croates et la Slovène sont hyper souriants et ne lâchent pas les spectateurs des yeux.

Après quelques covers de Blues-Rock et d’anciens morceaux du duo, THE SCREAMING WHEELS tape dans le dur avec un morceau de leur seul et unique album pour l’instant : « Poor are Pure ». C’est le moment pour LEO de lâcher ses cheveux et les chevaux aussi, bien accompagné par DENIS qui fait vibrer sa guitare pendant que les frappes incessantes tout en groove de ERIE tiennent le rythme sous les infrabasses de SLAVICA qui ne tient pas en place. Elle secoue la tête de droite à gauche et headbangue même par moments. Elle prend appui d’un pied sur les roues de DENIS et arbore un sourire tout au long du set.

La machine est lancée pour ne pas s’arrêter. L’univers Blues-Rock Alternatif des SCREAMING WHEELS est puissant et corsé. C’est absolument génial ! Je prends mon pied comme jamais. LEO est celui qui parle le plus et qui présente les morceaux. « C’est notre première date en France et vous êtes une super audience, merci ! », nous dit il. Évidemment, il rallie l’approbation de tout le Brin de Zinc.

THE SCREAMING WHEELS @ Le Brin de Zinc

DENIS, de sa voix grave et soul, prend aussi le chant et fait régulièrement les chœurs. La complicité entre les deux guitaristes est palpable. D’ailleurs, LEO n’hésite pas à se mettre à la hauteur de son copain, de même que SLAVICA qui ne tient toujours pas en place. Même ERIE quitte ses fûts à un moment donné. Bon d’accord, c’est pour boire une gorgée de bière dans le verre de DENIS, mais quand même, lol !

Et on continue en enchaînant perles sur perles. Les morceaux sont parfois lents, parfois lourds, parfois rapides mais toujours envoûtants. THE SCREAMING WHEELS enchante les oreilles et le cœur du public du Brin de Zinc. Et toujours et encore ce sourire qui ne quitte pas le visage des musiciens qui se font plaisir sur scène. DENIS joue avec ses pédales à portée de mains et fait frémir les riffs de sa guitare en faisant traîner régulièrement le son qu’elle produit. Personnellement, je trouve ça absolument génial et j’adore cette façon de jouer. Certes, il ne peut pas marcher, mais ça ne l’empêche pas de jouer comme un Dieu.

« Nous allons vous jouer encore quelques titres et après nous reprendrons une vie normale. », nous dit LEO avant d’entamer le superbe “Before the Sun” et son intro western. C’est un must absolu qui rend encore mieux en live, notamment lorsque DENIS accompagne LEO au chant et continue de faire vibrer les cordes de sa guitare jusqu’à plus soif. On s’approche même du Stoner parfois, c’est incroyable !  

THE SCREAMING WHEELS @ Le Brin de Zinc

Les titres qui s’enchaînent les uns après les autres passent comme une lettre à la Poste et certains spectateurs sont envoûtés par la musique de ces gars (et de cette nana, évidemment), venus des rives de l’Adriatique. Certains spectateurs ne se retiennent pas de danser et par moments, c’est un peu limite. Mais bon, comment résister à ce Blues qui frôle le Stoner, si profond qu’il rentre dans votre crâne pour ne plus en sortir. Et puis avec ce sourire ravageur des musiciens qui ne lâchent pas du regard les nouveaux fans, comment voulez-vous rester de marbre ? 

« On va vous jouer notre premier single. Vous pouvez le trouver sur YouTube mais c’est avant qu’elle ne soit là », dit le leader en regardant SLAVICA (qui se marre) et en lançant un clin d’œil complice à son pote de toujours. Et c’est l’excellent “Willy The Wimp” qui sort des enceintes du Brin de Zinc. Ce morceau annonce la fin du set et les remerciement des musiciens. « Vous en voulez une autre ? », demande LEO. « Comment dites-vous en France ? ». « Une autre ! », hurle le public. « Ok, we’re back ! », continue DENIS avant d’entamer « Chicken catcher », un morceau hyper fun qui tranche un peu avec le reste du set.

Et c’est la fin. LEO, DENIS, SLAVICA, suivis de ERIE, saluent le public avant de commencer à sortir de scène. Le petit souci, c’est que régulièrement au BDZ, on ne veut pas laisser tomber une musique aussi belle. Du coup, ce sont DENIS et LEO qui restent seuls sur les planches pour nous interpréter une superbe version du « Only human » de RAG’N’BONE MAN. Quelle belle reprise tout en passion, en interprétation et en énergie brute de Rock ! SLAVICA et ERIE remontent sur scène parce que, une fois de plus, le Brin de Zinc en veut encore une. « One more ? Ok, one more ! », annonce LEO. Et le groupe en entier nous joue un tout dernier titre qui achève le public.

Et voilà, cette fois-ci, c’est bel et bien fini. La musique de nos copains Croates est Blues, certes, mais ils ont leur propre expression du blues qui ne ressemble pas aux standards et c’est complètement hallucinant. Et en live, cela se ressent encore plus. C’est un véritable feu d’artifice de Rock et de Blues en version moderne et puissante. Si je n’avais qu’un conseil à vous donner, ce serait qu’il vous faut absolument faire l’expérience de THE SCREAMING WHEELS en live. N’hésitez pas s’ils passent près de chez vous, vous m’en direz des nouvelles.

THE SCREAMING WHEELS @ Le Brin de Zinc

Passée cette petite claque, nous retrouvons les musiciens en pleine discussion dehors. Ils signent leurs CDs, prennent des photos et serrent les pognes de leurs nouveaux fans, tout en profitant du bon air savoyard. Ils sont une fois de plus souriants au possible.

L’heure passant, il est temps de prendre congé de nos nouveaux copains et de retourner dans ma Yaute natale. Une chose est sûre, il faut faire confiance aux coups de cœur du Brin de Zinc !

ROCK MY FERME : Live Report @ Andilly (Haute-Savoie) – Samedi 04 mai 2024

Aujourd’hui, changement complet de lieu pour un petit festival pas trop éloigné de mon lieu de villégiature, puisque nous allons voir, une fois de plus, nos copains helvétiques de SPIT RECKLESS. Comme j’ai deux fans absolus du groupe à la maison, je ne peux pas me désister. Bon, moi aussi je suis fan, donc je ne me fais pas trop prier non plus. Mon copain de concert Steve*74 nous accompagne et nous partons à Andilly, une petite commune haut-savoyarde, et plus précisément au Rock My Ferme dans le quartier de Charly.

C’est un festival “vach’ment Rock”, dans un endroit hyper sympa et original, situé en pleine campagne dans une grange à l’air libre et en plein courant d’air. Cela pourrait être très agréable, surtout lorsqu’il fait chaud, seulement, aujourd’hui, un vent relativement fort a fait son apparition et s’engouffre bien comme il faut dans la grange. Nous sommes à 750 mètres d’altitude tout de même et il fait froid. On se les gèle ! Vivement que ça commence. La scène est aussi unique, puisqu’elle se tient sur des bottes de paille. Il ne faudrait pas qu’un troupeau de vaches décide de s’incruster, ou il n’y aurait plus rien. Lol.

Bref, c’est le moment pour le premier groupe, THE RESYLIENTS, d’entamer leur set. C’est un sextet, originaire de Genève, composé d’un guitariste, d’un bassiste, d’un batteur, d’un chanteur – normal quoi – et de deux choristes, ce qui n’est pas si fréquent que ça. Le premier titre joué et les suivants sont bien faits, mais un peu trop progressif et trop soft pour moi. Je passe mon tour. Le public, familial, a très bien répondu aux sollicitations des musiciens qui a bien (ré)chauffé l’ambiance.

Une heure plus tard, le vent ne s’est toujours pas calmé, et il a même ramené des nuages noirs, histoire que l’on se caille un peu plus, avant que le second groupe WHITE BLANK, attaque son set. Ce n’est plus un sextet, mais un quatuor venu d’Annecy, qui fait dans l’Indie Rock. A peine un morceau de jouer, j’ai l’impression que c’est toujours aussi lent et je passe encore mon tour. Cependant, en tendant l’oreille, j’avoue que ce n’est pas si mal. Je n’accroche pas du tout au chant mais la musique n’est pas si mauvaise et c’est sympa.

En attendant SPIT RECKLESS, j’en profite pour me balader le long des stands en écoutant la musique. Je découvre des affiches sur les murs où de belles vaches sont en photo. Ce qu’il y a de plus, c’est que les noms de ces vaches sont les noms de groupes ou de stars connus. Vous avez droit à un certain « Justin brie beurre », mais surtout en ce qui nous concerne, un « Van Lalaine », un petit « Meuh torhead », un « Lait Zeppelin » voire même un « Black Sabots » qui lorsqu’on a la référence fait un effet bœuf. Forcément c’est vachement bien ! Mdr

SPIT RECKLESS @ ROCK MY FERME

Le public commence à devenir de plus en plus nombreux devant les bottes de foin et heureusement, à part sur les affiches, toujours pas de vaches. Lol. Les lumières s’éteignent et se rallument sur un présentateur qui nous annonce que le groupe tant attendu, SPIT RECKLESS, va enfin commencer. Sauf que celui-ci n’est pas encore prêt et du coup ça fait un plouf.

Deux minutes plus tard, on recommence, et cette fois-ci, tout fonctionne. CHRIS, le chanteur de nos copains Suisses commence par remercier les groupes précédents avant d’entamer « Still think about you » en fanfare, enchainé sans temps mort avec « Bad ». CHRIS  remercie chaleureusement le public. Le groupe est en feu après ce deuxième titre. GREG et GILBERT à la rythmique, KEVIN et ses claviers, ainsi que LUIGI derrière sa six cordes sont en super forme. Le gratteux n’hésite pas à prendre les devants de la scène dès les premiers morceaux.

CHRIS commence déjà à solliciter le public d’entrée de set. “On compte sur vous pour le prochain morceau “, scande t-il. “Mesdames et messieurs, le prochain morceau s’appelle :  How many times”. Sur ce titre, le groupe déchaîné fait participer le public qui n’en demande pas plus. SPIT RECKLESS continue son travail de sape avec “Shackles”.

La grand scène permet une vraie liberté pour CHRIS qui l’arpente de long en large. Il ne tient déjà plus en place. “Ok, on y est”, dit-il avant de solliciter le public. ”Est-ce que vous êtes là ce soir ? C’est le moment pour vous de chanter !! “. Et les “Ohohoh” de rigueur sont repris par une foule en délire. Le festival étant entièrement gratuit, le public s’est déplacé en masse. Beaucoup de fans de SPIT RECKLESS sont là, ainsi que les spectateurs lambdas qui n’en reviennent pas.

SPIT RECKLESS @ ROCK MY FERME

“Bloodstain” voit SERGIO prendre les devants de la scène pour son solo. Il en profite pour descendre de scène et se promener dans la foule avant que CHRIS n’entame le fédérateur “You make me happy” et son refrain entêtant. “Est-ce que vous êtes chaud ?”, demande le chanteur toujours aussi motivé. Évidemment qu’on est chaud ! Vous avez même réchauffé l’ambiance. “Stop foolin’ me around” met le feu, pas au sens propre évidemment, dans la grange et déclenche le premier saut du leader.

“Et on continue avec « Growing up »”, nous explique CHRIS qui n’oublie pas de remercier le public entre chaque morceau. Sur ce titre, il fait, une fois de plus, chanter le public et le fait aussi taper dans les mains. Il est temps de calmer le jeu avec “Miles away”, leur superbe ballade. CHRIS qui n’arrête pas de motiver le public, demande pour ce titre, d’allumer les téléphones portables. Je me retourne et je vois une nuée de lumières. Ca donne un super effet dans la pénombre d’Andilly.

Après les petites pilules magiques (Magic Pills), c’est au super morceau “Easy come easy go” avec en plein milieu de la chanson son petit « Thunderstruck » de qui vous savez d’être interprété. Il fait un sacré effet au fond de la grange et le public ne s’en remet pas. Il est temps d’en finir, avec un petit  “Rock n’ Roll coaster” qui déchire tout.

CHRIS refait une dernière fois chanter le public, puis il présente SERGIO, qui fait un petit solo accompagné de GREG et GILBERT. “Faites du bruit pour GILBERT !”, relance le chanteur. Et le bassiste nous démontre tout son talent, suivi par KEVIN qui a droit, lui aussi, à son solo. CHRIS, toujours aussi enthousiaste, demande au public de faire du bruit pour VG RICHARDSON qui frappe ses fûts tout en finesse.

“Moi, c’est CHRIS, pour vous servir. On espère vous revoir très bientôt ! ”. Et c’est sur ces belles paroles que se termine le set de nos copains Helvétiques. Mais quelle claque ! Personnellement, j’ai le sentiment – et je n’ai pas l’impression d’être le seul – que c’est l’un de leurs meilleurs concerts. Ils ont carrément tout déchiré ! Il est vrai que le public, qui a répondu présent aux sollicitations de CHRIS, y a beaucoup contribué.

SPIT RECKLESS @ ROCK MY FERME

Le matériel remballé, il est temps pour le dernier groupe de prendre place. Ce dernier est HIGH VOLTAGE, un tribute à AC/DC connu dans la région. Vous connaissez la politique du Webzine et donc nous n’en dirons pas plus, même s’il compte en ses rangs, le chanteur FRANCOIS ROTA de VOODOO SKIN et PATRICE GUERS, le bassiste de LUCA TURILLI RHAPSODY.

Pour nous, après avoir pris une bonne dose de rock à la ferme, nous retournons à la maison tout en réécoutant, une fois de plus, le dernier album de SPIT RECKLESS.

ACID MAMMOTH : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie) – Vendredi 03 mai 2024

Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour le concert d’ACID MAMMOUTH. J’avais assisté à leur show dans la même salle l’an dernier et j’avais bien aimé leur prestation. Du coup, j’ai hâte de voir comment ils ont évolué !

La bonne surprise, c’est que ce soir ce sont 150 personnes qui se sont déplacées au Brin de Zinc. Si la salle n’est pas pleine, on est vraiment pas loin de la jauge maxi ! C’est cool. Je suis d’autant plus content qu’en 2023, il n’y avait que 70 personnes. Le fait qu’ils aient doublé leur public est bon signe et signifie que ce groupe commence à prendre en France. Je suis d’ailleurs très surpris car je ne repère qu’une vingtaine – au grand max – de têtes connues. Tous les autres, je ne les ai jamais vus en concert. Chouette, de nouveaux copains, lol ! 

Il y a ce soir une première partie : ELECTRIC JAGUAR BABY. Je n’ai pas grand-chose à en dire. C’est un groupe en devenir qui cherche sa voie. Mais ça reste très dur à définir. Le duo français nous balancent leurs titres parfois Post Punk, parfois New Wave Punk parfois Stoner. Du coup, je n’accroche pas et je me mets en retrait. Je suis quand même bien emballé par leur reprise du « Foxy Lady » de HENDRIX. C’est juste excellent.  

Le set se termine et moi, de mon côté, j’attends le reflux du public en direction du bar pour aller me placer devant la scène pour ACID MAMMOTH. J’arrive à me frayer une place vers le bord de la scène. Content !

Je n’attends que peu de temps car déjà, lesdits ACID MAMMOTH arrivent sur scène comme il se doit au BDZ, en se frayant un chemin à travers le public. Et c’est parti ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est doom de chez doom !

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, ACID MAMMOTH est un quatuor grec créé en 2015. Il n’aura finalement fallu que peu d’années pour que le groupe se taille une solide réputation sur la scène stoner et doom metal grecque.  On a donc 4 musiciens, le guitariste chanteur, un guitariste, un bassiste. Je constate que le batteur n’est plus le même depuis l’an dernier. A noter que les deux guitaristes sont père et fils, ce qui est plutôt rare dans le monde du rock. Le groupe vient de sortir son quatrième album « Supersonic Megafauna Collision » le 05 avril dernier.

Ce qui est marrant, c’est que le père me reconnait. Je n’en suis pas peu fier, lol ! Ils nous distillent des morceaux longs, environ 7 minutes par titre ça commence à faire ! Leur rock est lent et lourd. On retrouve leurs infra-sons caverneux, lucifériens… Flippants quoi !   

Il fait bien chaud dans le BDZ qui est presque plein mais je suis stoïque, je reste devant la scène…. D’autant plus que je galère grave pour les photos avec les lumières bleues/violettes assorties d’un fogg bien sympa. Mais bon, ce genre de lumière est une espèce de norme pour ce style de musique alors ne m’en veuillez pas si mes photos ne sont pas terribles.

A côté de moi, il y a deux jeunes qui s’éclatent bien. Ils m’apprennent que c’est la première fois qu’ils font un concert au Brin de Zinc ! Incroyable pour une salle qui vient de fêter ses 19 ans d’existence. Ils sont épatés de voir un ancien comme moi en concert. Ca ne me rajeunit pas mais je suis content de leur montrer que le rock n’a pas d’âge ! Sinon, ça se passe bien dans le public, ça secoue la tête et ça brasse dur assez régulièrement.

Quant à moi, je trouve  que les Grecs font leur truc mais, pour ma part, j’ai trouvé qu’ils étaient un peu en mode automatique. En plus, ce n’est pas un groupe qui communique beaucoup avec le public à part quelques « Merci » ou « Bravo Barberaz ! ».

A la fin du set, je demande la set list au bassiste. Il me dit : « OK mais en contrepartie, tu montes avec nous sur scène et tu prends la photo finish. ». Ca m’amuse bien sauf que du coup, je n’y suis pas sur la photo, moi ! C’est balot !

Et voilà, c’est fini. Le concert a duré une bonne heure et demie. Je retrouve mes deux jeunes de tout à l’heure et finalement, je fais don de la set list acquise à la sueur de mon front à l’un d’eux. Cadeau de bienvenue au BDZ, Rémy !

Allez les copains, à bientôt pour de nouvelles aventures !  

WHISBONE ASH + MARCO LEWIS : Live Report @ le Sonograf de Le Thor (Vaucluse) – Mardi 30 avril 2024

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Yes, il y a WHISBONE ASH qui passe à Carpentras, c’est cool. Je me lance pour faire ma demande d’accréditation et là, la date n’apparaît plus, je n’ai plus d’infos. Sniff. Tiens, c’est bizarre, ils ont une date vers Saint-Etienne et quelques jours plus tard, une autre date au Thor vers Avignon… A la même date que celle initialement prévue à Carpentras. Heu, c’est quoi ce binz ? Après quelques recherches, je comprends que ça aurait dû être un concert du Sonograf mais en mode « hors les murs » et donc programmé dans une salle de Carpentras. Finalement, retournement de situation et il s’est révélé plus simple niveau sono, etc de faire jouer le groupe au Thor.

Trêve de bla-bla, je file vers cette salle que je ne connais pas du tout. Elle se situe dans une zone industrielle. Le truc cool que j’adore, c’est que normalement je n’aurais pas de problème pour me garer. Je pense qu’il y a certainement un parking sur place mais lorsque j’arrive, je repère quelques Grenoblois (le chanteur ANTOINE VOLLARD en tête) garés sur le bord de la route donc, je fais comme eux.

Le temps de dire bonjour, la salle est ouverte. Incroyable, je suis même en avance ! Je découvre une salle de 300 places avec des fresques de HENDRIX, ZAPPA, etc au mur. Ca commence bien ! Petit problème, j’apprends que pour manger, il fallait réserver. Je suis deg ! Ah, les tapas, c’est possible ? Cooool !

Le temps de papoter un peu et de manger, le programmateur monte sur scène pour présenter la première partie, un guitariste local qui a fait ses premiers pas ici avant de partir aux States. Ce guitariste a un groupe et le Sonograf leur permet de jouer en première partie.

MARCO LEWIS @ LE SONOGRAF

Allez, c’est parti pour découvrir MARCO LEWIS ! En tout cas, les lumières sont top, tout comme le son, et c’est une mega bonne nouvelle.

Musicalement, on est dans un mélange KEZIAH JONES /  DIRE STRAITS. C’est propre, bien fait. C’est même un peu trop propre pour moi mais ça joue. De toute façon, c’est toujours mieux qu’un tribute à deux balles et au moins c’est une découverte. J’apprends que cette formation est toute jeune puisqu’elle n’a que cinq mois d’existence et je me dis que c’est quand même un groupe à suivre. Pour ma part, je trouve vraiment sympa que la salle leur ait donné cette chance de faire cette scène devant un parterre bien rempli car même si ce n’est pas full, on ne doit pas en être loin.

Comme il n’y a pas de crash barrières, je profite du mouvement de foule en direction des toilettes et du bar pour m’installer devant la scène afin d’être mieux placé pour les photos. Je dois vous avouer que je suis aux taquets à l’idée de revoir les Anglais de WHISBONE ASH. La dernière fois doit dater d’au moins vingt dans un fest – Les Grosses Guitares – au-dessus de Lyon. C’était la première fois que je les voyais en live. J’avais pris une grosse baffe et comme je ne les avais jamais vus auparavant, je ne pouvais pas être déçu par une quelconque comparaison.

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Là, on n’est pas dans la même configu’, j’ai beaucoup d’attente. Je vais rapidement être fixé car WHISBONE ASH monte sur scène et que c’est parti ! Yes, le son est au top et les lights aussi ! Ca commence tout doux, très classe,  très WHISBONE ASH. Je suis trop content, ils jouent mes morceaux préférés. Je suis sûr que c’est pour moi qu’ils enchaînent avec «The King will Come » en troisième titre de la soirée ! C’est vous dire le vivier de tubes que le groupe a à son actif ! Moi je suis aux anges. Ils s’éclatent, ils sont heureux d’être là. Ils nous diront au cours de la soirée que la date de ce soir est la dernière de la tournée.

Tiens, ils arrêtent de jouer. Petit problème de son. Ca ne va pas durer et ça repart de plus belle. Je repars moi aussi, je suis loin, loin dans leurs morceaux. En disque, c’est beau mais en live c’est une tuerie. Ca joue grave et ils sont faciles.

Wouah, c’est trop bon ! Oups, c’est déjà fini. Non, non, non ! Oh, oh, oh, oh, oh !!! Ouais, on a gagné ! Le groupe nous fait un rappel. Le public du Sonograf est heureux, il ne veut pas que ça s’arrête ! « Living Proof » nous re-transporte dans leur monde merveilleux du Hard-Rock 70 classieux.

On finit en douceur avec « Peace » et, cette fois-ci, c’est bel et bien fini.

J’attends car la fois où je les avais vus, ils étaient venus papoter après le set. Là, ANDY POWELL ne viendra pas car il est trop fatigué, sniff. L’équipe du Sonograf nous fait quand même, adorablement, dédicacer nos albums.

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Et voilà, il est l’heure de rentrer… Le temps de dire au revoir aux copains Grenoblois qui ne regrettent pas le déplacement et on the road again, je pars avant la pluie. J’ai passé une superbe soirée dans un superbe lieu et j’ai vécu un grand concert.

J’ai fait une découverte intéressante avec MARCO LEWIS, la première partie, et j’ai eu la confirmation que WHISBONE ASH en live, c’est énorme. Et enfin, c’est une très, très bonne surprise que la découverte du Sonograf. Je l’ai déjà adopté et, vue leur programmation, ils risquent de me revoir bientôt ! Et cette fois-ci, je me réserverai un repas parce que ce que j’ai vu, ça avait l’air trop bon !

Je dédie ce report à mon ami Billy avec qui j’avais assisté au concert de WHISBONE ASH au Festival Les Grosses Guitares. LONG LIVE ROCK ’N’ ROLL mon pote, j’espère que tu as kiffé de là-haut !