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ACID MAMMOTH : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie) – Vendredi 03 mai 2024

Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour le concert d’ACID MAMMOUTH. J’avais assisté à leur show dans la même salle l’an dernier et j’avais bien aimé leur prestation. Du coup, j’ai hâte de voir comment ils ont évolué !

La bonne surprise, c’est que ce soir ce sont 150 personnes qui se sont déplacées au Brin de Zinc. Si la salle n’est pas pleine, on est vraiment pas loin de la jauge maxi ! C’est cool. Je suis d’autant plus content qu’en 2023, il n’y avait que 70 personnes. Le fait qu’ils aient doublé leur public est bon signe et signifie que ce groupe commence à prendre en France. Je suis d’ailleurs très surpris car je ne repère qu’une vingtaine – au grand max – de têtes connues. Tous les autres, je ne les ai jamais vus en concert. Chouette, de nouveaux copains, lol ! 

Il y a ce soir une première partie : ELECTRIC JAGUAR BABY. Je n’ai pas grand-chose à en dire. C’est un groupe en devenir qui cherche sa voie. Mais ça reste très dur à définir. Le duo français nous balancent leurs titres parfois Post Punk, parfois New Wave Punk parfois Stoner. Du coup, je n’accroche pas et je me mets en retrait. Je suis quand même bien emballé par leur reprise du « Foxy Lady » de HENDRIX. C’est juste excellent.  

Le set se termine et moi, de mon côté, j’attends le reflux du public en direction du bar pour aller me placer devant la scène pour ACID MAMMOTH. J’arrive à me frayer une place vers le bord de la scène. Content !

Je n’attends que peu de temps car déjà, lesdits ACID MAMMOTH arrivent sur scène comme il se doit au BDZ, en se frayant un chemin à travers le public. Et c’est parti ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est doom de chez doom !

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, ACID MAMMOTH est un quatuor grec créé en 2015. Il n’aura finalement fallu que peu d’années pour que le groupe se taille une solide réputation sur la scène stoner et doom metal grecque.  On a donc 4 musiciens, le guitariste chanteur, un guitariste, un bassiste. Je constate que le batteur n’est plus le même depuis l’an dernier. A noter que les deux guitaristes sont père et fils, ce qui est plutôt rare dans le monde du rock. Le groupe vient de sortir son quatrième album « Supersonic Megafauna Collision » le 05 avril dernier.

Ce qui est marrant, c’est que le père me reconnait. Je n’en suis pas peu fier, lol ! Ils nous distillent des morceaux longs, environ 7 minutes par titre ça commence à faire ! Leur rock est lent et lourd. On retrouve leurs infra-sons caverneux, lucifériens… Flippants quoi !   

Il fait bien chaud dans le BDZ qui est presque plein mais je suis stoïque, je reste devant la scène…. D’autant plus que je galère grave pour les photos avec les lumières bleues/violettes assorties d’un fogg bien sympa. Mais bon, ce genre de lumière est une espèce de norme pour ce style de musique alors ne m’en veuillez pas si mes photos ne sont pas terribles.

A côté de moi, il y a deux jeunes qui s’éclatent bien. Ils m’apprennent que c’est la première fois qu’ils font un concert au Brin de Zinc ! Incroyable pour une salle qui vient de fêter ses 19 ans d’existence. Ils sont épatés de voir un ancien comme moi en concert. Ca ne me rajeunit pas mais je suis content de leur montrer que le rock n’a pas d’âge ! Sinon, ça se passe bien dans le public, ça secoue la tête et ça brasse dur assez régulièrement.

Quant à moi, je trouve  que les Grecs font leur truc mais, pour ma part, j’ai trouvé qu’ils étaient un peu en mode automatique. En plus, ce n’est pas un groupe qui communique beaucoup avec le public à part quelques « Merci » ou « Bravo Barberaz ! ».

A la fin du set, je demande la set list au bassiste. Il me dit : « OK mais en contrepartie, tu montes avec nous sur scène et tu prends la photo finish. ». Ca m’amuse bien sauf que du coup, je n’y suis pas sur la photo, moi ! C’est balot !

Et voilà, c’est fini. Le concert a duré une bonne heure et demie. Je retrouve mes deux jeunes de tout à l’heure et finalement, je fais don de la set list acquise à la sueur de mon front à l’un d’eux. Cadeau de bienvenue au BDZ, Rémy !

Allez les copains, à bientôt pour de nouvelles aventures !  

Archives : Chroniques Metal – Février 2023

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 février 2023

Yes, yes, yes, les Norvégiens de Wig Wam sont de retour avec un nouvel  album, « Out of the dark » et moi qui adore ce groupe, je suis toujours impatient de découvrir leurs nouvelles créations… Même si, quand même, je suis plus fan des premiers opus. Allez go, hyper espace Mister Spock !

Je flingue le suspect de suite, cet album est bon, que dis-je, mega bon ! Un superbe équilibre entre glam, hard-rock, rock classieux. Wig Wam a trouvé son équilibre et ça matche grave ! J’adore déjà cet album ! Il est là dans ma tête, les refrains me poussent à chanter en chœur, mes cheveux bougent tous seuls et j’ai un sourire  banane sur le visage. Putain, c’est trop  bon : « Oh, oh, oh, oh ! » !

En plus, le son est bon, la prod’ aussi. Ce « Out of the dark » est juste une bombe qui ne te lâche plus.

Allez, même joueur rejoue again. Qu’on se le dise, Wig Wam is back !!! Forcément, album coup de cœur et album du mois et puis c’est tout. Je le sens même bien en piste pour être mon album de l’année, rien que ça ! Vive la Norvège et vive Wig Wam !!

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 février 2023

Les fans de hard-rock 80 et de MSG connaissent bien Robin McAuley, le chanteur Irlandais qui s’éclatait avec le guitariste Michael Schenker. Sa voix est reconnaissable, rauque et puissante.

Eh bien, il l’a gardée sa voix ! Et encore une fois, il le prouve sur cet album ! Il est encore là et bien en voix, contrairement à d’autres chanteurs de son  âge. Il n’y a pas à dire, McAuley assure !

Alors bien-sûr, cet album, même s’il est bien fait, ne va pas forcément me rester en tête très longtemps, il me manque un petit quelque chose dans les compos. Le seul vrai atout de cet album est de retrouver Robin et ça, c’est déjà pas mal. Bref, un album que je conseillerais à ses fans.

Archives : Chroniques Metal – Janvier 2023

Label : Indépendant

Sortie : 24 janvier 2023

Ce groupe-là, je n’en ai jamais entendu parler et, même en regardant la pochette, j’ai du mal à deviner le style. De plus, lorsque je regarde la liste de musiciens qui jouent en guests, j’ai encore plus de doutes car, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont issus d’univers différent ! Les chansons ont été écrites par Glen Poland, d’accord. Et pour ces fameux invités, on a : Glen Drover (ex-Megadeth), Shawn Drover (ex-Megadeth), Tim Ripper Owens (ex-Judas Priest), Henning Basse (ex-Firewind), Rudy Sarzo (ex-Quiet Riot), James McDonough (Iced Earth), James LoMenzo (Megadeth), George Lynch (Lynch Mob), Eric Peterson (Testament)…

Allez, il est l’heure d’écouter cet album, ne serait-ce que pour savoir de quoi il retourne. Même pas peur !

Résultat des courses : on est dans du heavy musclé, mais du heavy et,  malgré les guets, on a un album homogène et cohérent. Glen Poland a géré d’une main de maître tout ce beau monde. Finalement cet album devrait plaire à tous les headbangers avec son heavy classique mais efficace et bien dans la veine « les 80’s sont mes copains », avec un son moderne.

Tiens, quand j’arrête le son, mes cheveux arrêtent de bouger tout seul, c’est magique !!

KRASHKARMA : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – Jeudi 21 septembre 2023

Report et photos de Cedric LeMagic

C’est avec une arrivée en fanfare que les KRASHKARMA se présentent à nous en ce jeudi soir ! NIKI SKISTIMAS, la batteuse, y va de bon train avec la caisse claire et nous embarque direct dans son monde à coups de roulements de tambour. RALPH DIETEL, le guitariste/bassiste, n’est pas en reste bien-sûr !  Il se sert d’un mégaphone un peu comme un amuse-bouche pour s’annoncer et nous donner le ton de leur prestation à venir. C’est clair, ça va dépoter, ça va même carrément envoyer du gros !

Pour ceux qui s’en souviennent, les KRASHKARMA sont déjà venus au Brin de Zinc en janvier dernier et ils y avaient d’ailleurs gagné de nombreux fans, époustouflés par leur énergie.

Le public ne s’y est visiblement pas trompé car c’est du coup dans une salle bien complète qu’ils sont accueillis pour leur retour.  Et le public présent ne va pas le regretter car les KRASHKARMA mettent le feu au BDZ !  

Ces deux fous furieux nous offrent deux heures et quart de show où les folies sonores sont  entrecoupées d’anecdotes en tous genres. J’aurais même tendance à dire : trop d’anecdotes parce qu’ils parlent vraiment beaucoup ! Mais bon, c’est bon enfant et nous en profitons un max.

RALPH, qui est d’origine allemande, fait participer le public sur un morceau au titre originel de « Ein Zwei Drei » qui devient pour l’occasion « Ein Zwei Die !».

Il nous raconte qu’en 86, le jour où il est arrivé aux USA de son Allemagne natale, il s’était mis sur son 31 – de metalleux of course – pour aller voir son premier concert de METALLICA dans son nouveau pays. C’était la tournée « Master of Puppets ». Sauf qu’aux USA, cette tournée s’appelait le  « Damage Inc Tour » et il y avait JASON NEWTED à la basse. Cette petite anecdote nous amène naturellement vers le morceau « Damage Inc » qui envoie grave.

Mais ne croyez pas que NIKI soit en reste les anecdotes. Elle nous explique que sa famille est d’origine suédoise et qu’ils ont immigré il y a un moment aux USA. « Heureusement pas sur le Titanic ! », nous dit-elle avec humour.  

Elle chante au bord de la scène pendant que le public doit se mettre à genoux ou accroupi. Perso, j’ai eu un mal de chien à me relever et j’ai ensuite bien dégusté la nuit. NIKI, c’est une tornade vivante. On la retrouve régulièrement debout sur sa batterie où elle fait le show. Sur le titre « Girl With A Hammer », elle exhibe un énorme marteau genre Thor en plastique.

Tout comme ils l’avaient fait en janvier, les KRASHKARMA concluent cette soirée bien metal, avec « Ace Of Spades » (pas besoin de vous dire de quel groupe), qui déchaine irrémédiablement tout le monde.

En résumé, les KRASHKARMA nous ont offert un concert énergique en mode très bonne soirée. Vite une bière, j’ai soif ! Non du coup, ça sera un Perrier… C’est Fou aussi, lol !!

Il est l’heure pour moi de rentrer. Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !