Bon, quand deux jours avant la date, tu es en train d’hésiter sur trois concerts auxquels tu pourrais aller et que tu reçois un mail te disant que tu es accrédité pour un quatrième, le choix redevient forcément plus simple. En plus, ça fait un bout de temps que je n’ai pas mis les pieds chez nos voisins suisses à Genève et plus précisément à l’Usine. Bon d’accord, je ne vais pas vous refaire sempiternellement la blague sur » Ti -Rickou à l’usine » ou celle où je vous dis que je suis obligé d’y aller car je n’ai plus de chocolat à la maison ! Mais si je ne vais pas voir PARADISE LOST à Genève, ce sera à Grenoble et pour se garer à Grenoble, c’est encore bien plus compliqué qu’à Genève !
Oups, vu qu’il y a trois groupes, l’ouverture est prévue plus tôt que d’habitude là-bas… Et ce n’est pas forcément la bonne heure pour y accéder facilement. Comme je suis un petit garçon prudent, je me prends une marge de trois quart d’heure, ça devrait être tout bon…
Heu… c’était sans tenir compte de la pluie diluvienne, des feux bicolores, de mon GPS qui décide de me faire visiter le centre-ville et des suisses taquins qui ont mis des blocs en béton là où j’ai l’habitude de me garer ! Du coup, j’arrive juste quand le deuxième groupe – sur une affiche de trois – se prépare à commencer.
A peine dans la salle, je me souviens que pour les photos, ça va être coton car la lumière, ce n’est pas forcément le truc que PARADISE LOST apprécie…
Et PALLBEARER me le confirme ! Bon, c’est une découverte pour moi. Je ne les connais absolument pas – le premier qui me dit que je n’ai pas travaillé mon dossier, je l’envoie jouer avec sa grand-mère sur une piste de bobsleigh, lol – et donc, c’est la surprise totale. Le style, on va dire que c’est plutôt doom stoner. C’est bien fait, plutôt agréable et musicalement et visuellement, mais c’est le genre de groupe dont je ne suis pas sûr de me rappeler dans quinze jours que je les ai vus en live. Mais bon, je ne regrette pas le moment et j’apprécie leur prestation tout comme le public de l’Usine, bien remplie ce soir.
Bon allez, c’est l’entracte. Comme d’hab’ à Genève, vous savez que pour nous, les français, c’est un peu « expensive ». Tu consommes donc forcément avec ton copain « modération ».
Ce que j aime ici, c’est que l’attente entre les groupes est courte et donc, PARADISE LOST ne tarde pas à monter sur scène.
Le fait que je vienne voir PARADISE LOST doit en étonner quelques uns, mais je dois vous dire que j’ai toujours aimé ce groupe. Bon bien évidement plus sur certains albums que sur d’autres !! Je les ai vus à plusieurs reprises et je n’ai jamais été déçu.
Et là, ça fait pas mal de temps que je ne les ai pas vus en live. D’ailleurs, je suis très surpris du look qu’ils ont maintenant ! Le guitariste a carrément une coupe iroquoise et le NICK HOLMES, chanteur s’est coupé les cheveux !! Sinon au niveau lights et ambiance scénique, pas de surprise.
Les morceaux de « Médusa », leur dernier album passent très bien en live. La set list est bien équilibrée entre anciens morceaux et nouveaux. J’ai bien sûr mes préférences. Par exemple, je n’aime pas trop leurs morceaux un peu modernes et limite dansants avec un côté death, mais bon il en faut pour tous les goûts.
Le public de l’Usine est conquis et l’ambiance est méga bonne ; pas d’énergumènes qui slamment. Tout le monde s’éclate sans mettre ses voisins sur les nerfs.
Le groupe évolue sous des lumières et des fumigènes qui donnent une ambiance très tamisée. Cette ambiance convient parfaitement à leur musique très doom métal, goth, death.
Le voyage dans leur monde va se terminer d’un coup. Allez, c’est fini. Moi, je ne regrette pas du tout d’être venu ce soir. Très bon set des anglais avec un son très bon dans une salle que j’aime.
Bon, pas sûr qu’à cette heure, je vais trouver du chocolat, moi !
PS : merci à l’Usine pour cette soirée.