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FRANCK CARDUCCI AND THE FANTASTIC SQUAD : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie) – Vendredi 14 juin 2024

FRANCK CARDUCCI AND THE FANTASTIC SQUAD @ le BRIN DE ZINC

Ce soir, je me rends au Brin de Zinc pour revoir FRANCK CARDUCCI AND THE FANTASTIC SQUAD que je n’avais pas revu depuis plusieurs années. Un premier constat en arrivant : il y a une grosse affluence ce soir et la salle va très vite être complète ! Je ne suis pas étonné car la renommée du groupe avec leurs  compositions originales, mélange harmonieux de rock progressif et de rock aux influences psyché, et leurs shows saisissants attirent de plus en plus de monde.

Le groupe, qui a fait un intermède dans sa tournée, rode son nouveau show. Et ils ne vont pas nous la faire à l’envers avec pas moins de 2h de show bien remplies !  

Avant que le show ne commence, une bande son donne une grosse ambiance très rock ‘n’ roll. On a droit à tout un tas d’extraits musicaux de quelques secondes déroulant toutes les époques du rock, passant d’un « Jailhouse Rock » à un BEATLES, à un DOORS, à un STONES avec des excursions vers LADY GAGA et MICKAEL JACKSON pour finir par un QUEEN ou un « Ace of Spades » de vous savez qui. De quoi nous mettre dans l’ambiance !

L’intro de concert se fait avec un son très rock ‘n’ roll qui me fait penser à du LENNY KRAVITZ ayant flirté avec AEROSMITH.

FRANCK CARDUCCI a toujours le même charisme. C’est le leader incontesté de ce « Cirque Rock ’n’ roll », comme il se plait à l’appeler.

Il est épaulé par MARY  REYNAUD dont la présence scénique, les danses et la voix séduisent le public, de BARTH SKY, le tout aussi charismatique guitariste solo qu’on dirait échappé d’un groupe de heavy metal, de CEDRIC SELZER et ses nappes de claviers expressives, de LEA FERNANDEZ sa batteuse qui, tout sourire, gère le tempo de main de maître.

Pour cette soirée un peu particulière, ils nous font des morceaux longs – à l’instar d’un « Achilles » de 15 mn ou d’un « Artificial Paradises de 14 mn – dont certains qu’ils ne jouaient plus depuis longtemps et ce, à la demande de MARY REYNAUD. Du coup, FRANCK lui enjoint de se coller au chant vu que c’est son idée. C’est le cas pour « Ecstasy of Gold », le son du film « Le Bon, la Brute et le Truand » qu’ils empruntent à ENNIO MORRICONE.  

Pendant « The Betrayal of Blue » qui est une pierre angulaire du set, MARY joue du Thérémine, un drôle d’instrument en forme d’antennes qui émet des sons électroniques par vibrations. Les sons se forment en rapprochant les mains – et parfois la poitrine ! – de l’instrument et apporte une espèce de jeu sensuel à l’ensemble. C’est un moment assez intense.

FRANCK CARDUCCI poursuit avec « The Limits of Freedom », un nouveau titre que j’ai bien aimé.

Il y a comme d’habitude des changements de costumes et ce soir, tout est mis en valeur par de superbes lights. En plus, le son est très, très correct mais, me direz-vous, pour ce genre de musique, c’est vital. 

Arrive le moment émotion avec un « Wish you were here » chanté par FRANCK CARDUCCI avec la salle qui chante en choeur le titre avec lui.

Le show continue de se dérouler avec beaucoup de précision.

Arrive enfin le fabuleux « Alice’s Eerie Dream ” issu du 1er album « Oddity » datant de 2011 que le groupe effectue avec son brio habituel. Sur ce titre, FRANCK se transforme en chapelier fou et MARY en dominatrice masquée. On est pas mal loin du « Alice au Pays des Merveilles » de Lewis Carroll mais le groupe sait savamment nous faire oublier ces écarts en faisant le show devant une foule acquise à leur cause. FRANCK nous raconte d’ailleurs une petite anecdote à propos de ce morceau. Alors qu’ils tournaient avec STING il y a deux ans, ce dernier leur a dit qu’il ne comprenait pas trop le concept de la chanson, ce à quoi FRANCK CARDUCCI a répondu : « Tu vois ton « Roxanne » ? Eh bien c’est pareil ! ».

La fin du set arrive vitesse grand V. C’est le moment du traditionnel morceau a capella sur lequel tout le monde se tait pour communier au mieux avec le groupe suivi par une version sur-vitaminée du « Rock and Roll » de LED ZEPP. La salle est en ébullition. Et c’est fini.

Il est temps pour moi de profiter encore un peu de la fin de soirée pour boire un coup avec les potes et parler du concert. Et nous sommes tombés d’accord, FRANCK CARDUCCI AND THE FANTASTIC SQUAD est l’un des tout meilleurs groupes live français ! Donc si vous avez vécu au fond d’une grotte depuis 10 ans et que vous ne les avez encore jamais vus, foncez sur leur prochaine date !

WHISBONE ASH + MARCO LEWIS : Live Report @ le Sonograf de Le Thor (Vaucluse) – Mardi 30 avril 2024

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Yes, il y a WHISBONE ASH qui passe à Carpentras, c’est cool. Je me lance pour faire ma demande d’accréditation et là, la date n’apparaît plus, je n’ai plus d’infos. Sniff. Tiens, c’est bizarre, ils ont une date vers Saint-Etienne et quelques jours plus tard, une autre date au Thor vers Avignon… A la même date que celle initialement prévue à Carpentras. Heu, c’est quoi ce binz ? Après quelques recherches, je comprends que ça aurait dû être un concert du Sonograf mais en mode « hors les murs » et donc programmé dans une salle de Carpentras. Finalement, retournement de situation et il s’est révélé plus simple niveau sono, etc de faire jouer le groupe au Thor.

Trêve de bla-bla, je file vers cette salle que je ne connais pas du tout. Elle se situe dans une zone industrielle. Le truc cool que j’adore, c’est que normalement je n’aurais pas de problème pour me garer. Je pense qu’il y a certainement un parking sur place mais lorsque j’arrive, je repère quelques Grenoblois (le chanteur ANTOINE VOLLARD en tête) garés sur le bord de la route donc, je fais comme eux.

Le temps de dire bonjour, la salle est ouverte. Incroyable, je suis même en avance ! Je découvre une salle de 300 places avec des fresques de HENDRIX, ZAPPA, etc au mur. Ca commence bien ! Petit problème, j’apprends que pour manger, il fallait réserver. Je suis deg ! Ah, les tapas, c’est possible ? Cooool !

Le temps de papoter un peu et de manger, le programmateur monte sur scène pour présenter la première partie, un guitariste local qui a fait ses premiers pas ici avant de partir aux States. Ce guitariste a un groupe et le Sonograf leur permet de jouer en première partie.

MARCO LEWIS @ LE SONOGRAF

Allez, c’est parti pour découvrir MARCO LEWIS ! En tout cas, les lumières sont top, tout comme le son, et c’est une mega bonne nouvelle.

Musicalement, on est dans un mélange KEZIAH JONES /  DIRE STRAITS. C’est propre, bien fait. C’est même un peu trop propre pour moi mais ça joue. De toute façon, c’est toujours mieux qu’un tribute à deux balles et au moins c’est une découverte. J’apprends que cette formation est toute jeune puisqu’elle n’a que cinq mois d’existence et je me dis que c’est quand même un groupe à suivre. Pour ma part, je trouve vraiment sympa que la salle leur ait donné cette chance de faire cette scène devant un parterre bien rempli car même si ce n’est pas full, on ne doit pas en être loin.

Comme il n’y a pas de crash barrières, je profite du mouvement de foule en direction des toilettes et du bar pour m’installer devant la scène afin d’être mieux placé pour les photos. Je dois vous avouer que je suis aux taquets à l’idée de revoir les Anglais de WHISBONE ASH. La dernière fois doit dater d’au moins vingt dans un fest – Les Grosses Guitares – au-dessus de Lyon. C’était la première fois que je les voyais en live. J’avais pris une grosse baffe et comme je ne les avais jamais vus auparavant, je ne pouvais pas être déçu par une quelconque comparaison.

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Là, on n’est pas dans la même configu’, j’ai beaucoup d’attente. Je vais rapidement être fixé car WHISBONE ASH monte sur scène et que c’est parti ! Yes, le son est au top et les lights aussi ! Ca commence tout doux, très classe,  très WHISBONE ASH. Je suis trop content, ils jouent mes morceaux préférés. Je suis sûr que c’est pour moi qu’ils enchaînent avec «The King will Come » en troisième titre de la soirée ! C’est vous dire le vivier de tubes que le groupe a à son actif ! Moi je suis aux anges. Ils s’éclatent, ils sont heureux d’être là. Ils nous diront au cours de la soirée que la date de ce soir est la dernière de la tournée.

Tiens, ils arrêtent de jouer. Petit problème de son. Ca ne va pas durer et ça repart de plus belle. Je repars moi aussi, je suis loin, loin dans leurs morceaux. En disque, c’est beau mais en live c’est une tuerie. Ca joue grave et ils sont faciles.

Wouah, c’est trop bon ! Oups, c’est déjà fini. Non, non, non ! Oh, oh, oh, oh, oh !!! Ouais, on a gagné ! Le groupe nous fait un rappel. Le public du Sonograf est heureux, il ne veut pas que ça s’arrête ! « Living Proof » nous re-transporte dans leur monde merveilleux du Hard-Rock 70 classieux.

On finit en douceur avec « Peace » et, cette fois-ci, c’est bel et bien fini.

J’attends car la fois où je les avais vus, ils étaient venus papoter après le set. Là, ANDY POWELL ne viendra pas car il est trop fatigué, sniff. L’équipe du Sonograf nous fait quand même, adorablement, dédicacer nos albums.

WHISBONE ASH @ LE SONOGRAF

Et voilà, il est l’heure de rentrer… Le temps de dire au revoir aux copains Grenoblois qui ne regrettent pas le déplacement et on the road again, je pars avant la pluie. J’ai passé une superbe soirée dans un superbe lieu et j’ai vécu un grand concert.

J’ai fait une découverte intéressante avec MARCO LEWIS, la première partie, et j’ai eu la confirmation que WHISBONE ASH en live, c’est énorme. Et enfin, c’est une très, très bonne surprise que la découverte du Sonograf. Je l’ai déjà adopté et, vue leur programmation, ils risquent de me revoir bientôt ! Et cette fois-ci, je me réserverai un repas parce que ce que j’ai vu, ça avait l’air trop bon !

Je dédie ce report à mon ami Billy avec qui j’avais assisté au concert de WHISBONE ASH au Festival Les Grosses Guitares. LONG LIVE ROCK ’N’ ROLL mon pote, j’espère que tu as kiffé de là-haut ! 

HEART LINE + BAPTISTE BRUN : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (73) – Lundi 04 septembre 2023

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Report et Photos : STEVE*74

Deux jours après LOOKING FOR MEDUSA, me voici de nouveau sur la route pour aller une fois de plus au Brin de Zinc, la salle rock incontournable de la région !! Mon coéquipier habituel de sorties métalliques ayant déclaré pour une fois forfait, je fais la route en solitaire jusqu’à Barberaz.

J’arrive juste à l’heure et tout de suite une certaine inquiétude me taraude l’esprit car je trouve facilement de la place pour me garer. Je vais un peu plus tard m’apercevoir que j’avais malheureusement raison. Ce concert programmé un mardi soir n’a pas provoqué chez le public un grand enthousiasme et c’est devant un parterre relativement clairsemé que le concert va se dérouler.

Tout cela est bien joli mais je ne vous ai pas encore dit quel groupe j’allais écouter et regarder en live. HEART LINE, un groupe français que le rédacteur en chef du webzine m’a chaudement recommandé. Il m’a aussi encouragé à me déplacer sur cette date car je dois vous l’avouer, je ne connaissais pas encore cette formation.

BAPTISTE BRUN @ le Brin de Zinc

Ce soir, nous avons droit à une première partie et c’est BAPTISTE BRUN, un guitariste lyonnais, qui ouvre les hostilités de la soirée. J’ai bien dit un guitariste car il joue tout seul avec comme accompagnement un ordinateur pour les rythmiques. D’habitude, je ne suis pas très friand des artistes qui viennent de façon solitaire se produire avec seulement une guitare acoustique et le chant. Et aujourd’hui, avec du recul, je m’aperçois que je ne le suis pas vraiment plus avec cette nouvelle formule.

Musicien autodidacte, BAPTISTE BRUN a joué dans un groupe de métal prog’ et cela se sent tout de suite. Le set dure 30 minutes pendant lesquelles nous assistons à un long, très long solo de guitare (vous l’aviez, je pense, déjà deviné). Alors, c’est très bien fait, BAPTISTE fait preuve d’une grande maitrise de son instrument à 8 cordes, il mêle différentes influences musicales mais je pense qu’il faut soi même être guitariste pour apprécier cet univers musical. Pour info, si cela vous intéresse, il a sorti un Cd nommé « Origin ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre très longtemps pour que je voie les musiciens de HEART LINE traverser la salle et monter sur scène. Et c’est parti pour un retour dans le passé ! Plus exactement dans les années 80 pour ceux qui ont eu la chance de vivre à cette période.

Car oui, ils pratiquent un style que l’on qualifie d’AOR. Et ils tiennent à cette dénomination. Pour eux, ce n’est surtout pas du hard FM !! Pourtant ce n’est pas très éloigné de l’AOR ni un genre très répandu en France …

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Né en 2020 juste avant le confinement, le groupe a été fondé par YVAN GUILLEVIC, guitariste de son état. Il collabore ensuite avec son futur chanteur, EMMANUEL CREIS avec qui il compose un premier album. Restait plus qu’à embaucher le reste de la bande soit un clavier, un bassiste et un batteur.

Ils viennent pour la première fois dans notre région pour la promotion de leur deuxième disque. Ils ont la chance d’avoir signé sur un label allemand « Pride & Joy Music » qui est implanté à l’international. Pour la promo, c’est souvent nettement mieux.

Allez, il est temps de revenir à des choses moins abstraites et de parler un peu du concert du soir. Comme souvent lors d’une tournée, petite ou grande, le premier morceau joué est issu du dernier effort vinylique du groupe. Tout juste frais, il est sorti le 23 juin dernier. « I am the night » ouvre le show. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance qui va régner pendant tout le set.

C’est la première date du minitour de septembre alors ils attaquent bille en tête. Ce mélange d’AOR et de rock classique fait tout de suite mouche auprès des heureux élus présents ce soir au BDZ. Pas le temps de respirer car ils enchainent avec « Hold on ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

DOMINIQUE, c’est la force tranquille. Avec sa basse à 5 cordes, il est imperturbable sous sa casquette. Il participe aussi en faisant les chœurs. Etant donné la taille de la scène, il cache JORIS, le clavier, installé entre la batterie et DOM. JORIS et WALTER, le batteur, font aussi des chœurs.

Musicalement, c’est parfait. Les musiciens sont bons et maitrisent parfaitement leurs instruments. C’est un rock classieux joué et proposé mais YVAN survole les débats avec un jeu de guitare qui attire tous les regards et toutes les oreillles. C’est particulièrement vrai sur la reprise de « Edge of the blade » de JOURNEY, un titre revisité à la sauce HEART LINE avec un long solo d’YVAN à la fin du morceau qui démontre, si besoin était, tout son talent. Une reprise qui lui a été demandé par son clavier ! BAPTISTE BRUN, posté sur le côté de la scène, n’en a pas raté une miette !

Le clavier pas trop envahissant. On l’entend bien mais il n’empiète pas sur la guitare. Un clavier comme je les aime dans les groupes de hard-rock. Tout en rythmique, en ambiance ou encore en intro pour créer l’atmosphère. De temps en temps, il est plus en avant mais jamais trop.

Avant JOURNEY, ils avaient interprété une autre reprise pour la plus grande joie d’un ami présent ce soir. Il s’agit de « Front line » du groupe AVIATOR, un groupe  avec un seul disque au sorti en 1986 au compteur. Je connaissais seulement de nom cette formation mais cela va changer car je vais très prochainement l’écouter d’une manière ou d’une autre.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Pour reposer un peu tout le monde, le prochain morceau sera une ballade, nous annonce EMMANUEL. Ce chanteur met en valeur la musique proposée par ses compagnons de route. Il distille savamment ses notes et vocalise comme un beau diable lorsque le besoin s’en fait sentir. Un bon meneur de meute qui harangue quand il le faut le public.

C’est déjà l’heure des rappels, mais pour les obtenir, ils ne descendent pas de scène, ils attendent sagement les oh ! oh ! oh ! du public. Et c’est reparti de plus belle avec « Call of the wild » avant qu’EMMANUEL ne prenne la parole pour présenter les musiciens, faire les traditionnels remerciements (il n’a oublié personne !!) et même demander des futurs concerts à ceux qui connaissent des endroits ou les bonnes personnes à contacter pour jouer.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

« On fire » le bien nommé termine un  show imparable. Ce retour dans le passé m’a fait un bien fou et me donne envie de replonger dans la discographie un peu oubliée de ces groupes en grande majorité américains des années 80. Et surtout d’écouter les 2 albums d’HEART LINE !!

En résumé, HEART LINE rend joliment hommage à un genre qui a façonné tant de vies, de manière indélébile à travers ses notes, ses mélodies et ses tempos qu’ils soient enfiévrés ou plus lancinants ! Du très bon revival des années 80 joué à la sauce actuelle. Que demander de plus ?

GUITARE EN SCENE 2023 – Jour 4 : Live Report @ le Stade des Burgondes de St Julien en Genevois (74) – Dimanche 23 juillet 2023

PORCUPINE TREE @ Guitare en Scène 2023

Report : HI’TWIST – Photos Hi’TWIST, Caroline MOUREAUX, Luc NAVILLE

Pour la dernière journée du festival, on a au programme un dimanche bien progressif. La circulation en cette saison estivale aura raison de moi, j’arriverai presque à la fin du set d’ATLAS KARMA. Néanmoins, j’aurai le temps de voir deux titres de ce groupe qui opère dans un style électro pop, avec des réminiscences hip hop et rock. Belle énergie avec des titres issus de leur premier EP « Monsters are real ». Une suite à prévoir avec un premier album qui devrait sortir cette année.

WHISBONE ASH @ GUITARE EN SCENE 2023

Le groupe qui fait suite sur la scène village peut être considéré comme un dinosaure du rock. Avec plus de 50 ans d’existence, WISHBONE ASH officie dans un registre hard-rock très mélodique et un rock progressif épuré, agrémenté de notes folk.

Le show démarre avec « We stand as one » issu de leur dernier album ” Coat of arms ” (2020). Avec l’anniversaire récent de leur joyau « Argus » (72), le groupe interprète une bonne partie de cet album. Quel plaisir de réentendre « The king will come », « Blowin’free » ou encore « Warrior » !

Les duels de guitare d’antan avec TED TURNER ont fait place à ceux de JYRKI « MUDDY » MANNIMEN et de ANDY POWELL, seul membre originel du groupe. Toujours avec sa fidèle Flying V, ce dernier va nous emmener dans la longue carrière du groupe avec « Jail Bait » (de « Pilgrimage ») ) pour s’achever avec « Phoenix “, tiré de leur premier album éponyme (69).

WISHBONE ASH a su captiver un auditoire varié entre les nostalgiques des années phare du groupe (69/75) et un public découvrant leur musique mélodique.

MAGMA @ Guitare en Scène 2023

Quand MAGMA démarre son show sous le chapiteau, le public est quelque peu éparpillé. Avec une musique pas toujours facile d’accès et une langue quelque peu étrange (le Kobaien), MAGMA explore avec « Klameuhr » un univers expérimental et jazzy.

Entouré d’une dizaine de musiciens, chanteurs et choristes, le leader et fameux batteur CHRISTIAN VANDER nous emmène dans son univers avec des titres tels que « Köhntarkôsz Anteria (part 1) ou « Ehn deiss ».

Le groupe MAGMA a été formé en 1969, inspiré par le talent et la quête de l’idole de CHRISTIAN VANDER : JOHN COLTRANE.

VANDER est à la recherche de la note suprême ; c’est l’oeuvre de toute une vie ! Cette musique sombre et puissante, donnera une prestation qui ne peut laisser le public indifférent.

PORCUPINE TREE @ Guitare en Scène 2023

Après l’épreuve du feu, place au groupe tant attendu de la journée : PORCUPINE TREE. Déjà l’écran annonce une soirée « non portables » et les photographes pro apprendront qu’ils sont relégués loin des musiciens, derrière la table de mixage.

En intro, « Even less/Stupid dream » et son imagerie, nous emmène sur les contrées d’« In Absentia » (2002) avec « Blackest eyes , « The sound of Musak ». Tel un orfèvre, STEVE WILSON, capitaine du navire, chanteur et multi-instrumentiste, nous emporte dans son monde fantasque et imaginaire.

En parfaite osmose avec le claviériste RICHARD BARBIERI et le batteur GAVIN HARRISON, la musique de PORCUPINE TREE associe de longs mouvements atmosphériques ou au contraire, assez violents.  Cette composition mélodique touche la sensibilité de l’auditeur. 

PORCUPINE TREE @ Guitare en Scène 2023

L’album « Deadwing » (2005), belle œuvre audiovisuelle, n’est pas oublié puisque l’on aura droit à « Mellotron scratch », suivi d’« Open car ». On découvre aussi sur scène, leur tout dernier opus » Closure/Continuation » (2022), le mélodique « Harridan », « Off the new day » ; les deux singles de l’album. Avec en plus « Dignity », « Chimera’s wreck » et « Herd culling », cet opus sera le plus représenté durant le show avec le classique « In absentia ».

Quand la magie de l’image et du son nous interpellent, c’est avec ” Anesthetize ” et ses longues compos. Superbe ! Toujours tiré  de « Fear of a black planet » (2007), leur plus gros succès discographique, « Sleep together », nous assènera d’un déluge de sons et de rythmes. Un vrai feu d’artifice !

Le groupe s’échappe de scène. On reste sonné devant un tel choc musical et émotionnel !

PORCUPINE TREE @ Guitare en Scène 2023

Sous les ovations d’un public conquis, retour sur scène et avec le trio « Collapse the light into earth », « Halo » et «Trains ». Ces titres finiront de porter l’estocade à ceux qui n’étaient pas encore complètement conquis par cette musique si envoûtante ! Rarement on aura vu une telle homogénéité où un son puissant et clair se mêle à des images qui se fondent dans ce décor si innovant.

Un festival qui se termine en beauté. Encore bravo à l’organisation, à tous ses bénévoles et un remerciement spécial au Point Presse (Géraldine & Thierry ainsi que Pascale) pour leur aide, leur disponibilité et leur gentillesse. A l’année prochaine puisque les dates du prochain Guitare en Scène viennent d’être annoncées ; à savoir les 18,19, 20 et 21 juillet 2024.

PS : un grand merci à Caroline MOUREAUX et Luc NAVILLE pour leurs prêts de photos !